Les "clés libératrices" en ligne font l'objet de constantes mises à jour et nouveaux enrichissements. Leur formulation n'engage que leur auteur, qui puise tant dans ses recherches et sources d'information que dans son imaginaire leurs révélation et libre mise à disposition suivant la forme et la rédaction retenues.

Il n'y a de ce fait rien à prendre pour argent comptant, seulement à laisser faire en soi le processus d'ouverture de conscience par le discernement, soit le juste équilibre entre cœur et raison. Celui-ci conduira à les invalider, à les valider, à les compléter par d'autres ajouts et compléments. Il est ainsi conseillé de se référer à des relais ou officines de la doxa scientifique officielle tel Psiram.com, le Wikipédia des croyances irrationnelles, dont l'objectif est de discréditer tout ce qui ne correspond pas à sa ligne de pensée académique, et de prendre le contre-pied sur des sites comme la chaîne web Odysee.com ou la plateforme de vidéo en ligne canadienne basée à Toronto Rumble, ou encore le site d'hébergement de vidéos "alternatif" Crowdbunker.

Sans prendre parti pour une croyance contre l'autre, il s'agit de prendre de la hauteur et de se forger sa propre opinion, par son propre travail de recherche, libre et indépendant. C'est ainsi que procède le chercheur de vérité.

 

 

 

Compréhension de la ligne directrice dystopique de la Matrice au XXI° siècle

 

Une ligne directrice dystopique n'est pas un terme standard. Elle se réfère à la ligne directrice d'une œuvre dystopique, soit des faits, directives et règles oppressants en vigueur au sein d'une société dystopique, autrement dit une société indésirable car effrayante. La dystopie elle-même décrit ces sociétés cauchemardesques et opprimantes, souvent nées de la transformation d'idéaux utopiques à l'initiative du corpus prédateur régnant*. Elle constitue une mise en garde contre les dérives sociales, politiques, religieuses et technologiques d'une fin de cyclicité civilisationnelle.

Cette dystopie est basée sur la peur, racine de l’esclavage comme poison de l'esprit pour l'être humain. Elle est une servitude, car elle le réduit à une bête qui survit, l’empêchant d’être fils du divin qui est en lui. Celui qui vit dans la peur devient en effet une proie pour les puissants, et une idole pour les tyrans. Et c’est pourquoi la peur est un poison qui détourne de l’avenir. Elle fige, elle paralyse, elle tord la pensée comme le froid tord les mains. Promesse d'enfermement, elle n'a de pouvoir que si nous l'écoutons. Car si les crises passent et que les ruines peuvent se rebâtir, une société qui consent à vivre dans la peur se détruit d’elle-même.

* Cf. Compréhension de la conspiration prédatriceLes acteurs de la Matrice falsifiée & Le sens caché du jeu d'échecs.

 

État des lieux du théâtre, de ses pantins, marionnettes et marionnettistes

Trump, Macron, Netanyahu. Ensemble, ils incarnent l’inversion : la guerre sous le masque de la paix, la destruction sous le vocabulaire de la responsabilité, l’effacement des peuples sous la rhétorique de la modernité. Trump est devenu le pantin. Macron et Netanyahu savourent le chaos. Mais ce théâtre ne se limite pas aux hommes. Il est porté par les flux invisibles qui assurent la continuité de l’inversion :

– Le dollar et la dette comme chaînes invisibles, instruments de soumission planétaire.

– Les milliardaires philanthropes, qui transforment leurs fondations en gouvernements parallèles.

– Les lobbies, comme l’AIPAC et l’ADL, qui dictent des lois aux parlements et définissent ce qu’il est permis de dire.

– Les sociétés secrètes, qui sculptent l’ombre, infiltrent les institutions et imposent des serments plus forts que les constitutions.

– Les réseaux sociaux et les intelligences artificielles, qui façonnent l’opinion, identifient les résistances et fabriquent des consentements algorithmiques.

– Les Big Pharma, qui transforment la peur en profits et l’injection en dogme.

– Le complexe militaro-industriel, l’armement, l’assurance, la logistique, qui prospèrent à chaque nouvelle guerre comme à chaque nouveau désastre.

– Les géants de la tech et de l’éducation, qui reprogramment les esprits, imposent des narratifs, redéfinissent la mémoire collective.

– La fausse diplomatie, qui organise des conférences de paix pour entériner la guerre.

Et que dire des institutions censées rendre justice ? La Cour pénale internationale (CPI) et la Cour internationale de justice (CIJ) ont démontré leur incapacité totale à agir. Les preuves du génocide à Gaza sont incontestables, mais aucun mandat, aucun acte concret n’a suivi par-delà les professions déclamées. Le droit est devenu un décor de plus, un rideau supplémentaire, une pièce secondaire dans le théâtre global.

Le monde que nous voyons est une inversion totale. Les pantins parlent, les marionnettistes tirent les ficelles, et derrière eux une armée d’intérêts — financiers, technologiques, industriels, occultes — tissent le filet qui enveloppe l’humanité.

Une grande question reste ouverte : que fera la Chine ? Le dragon peut continuer à observer, à patienter, à négocier. Mais il ne pourra pas indéfiniment se tenir à distance. Car le chaos vient vers lui. Le choix n’est plus entre agir ou attendre : c’est entre se laisser enfermer dans ce théâtre ou briser les rideaux. La Chine, silencieuse, détient encore la possibilité d’une rupture. Mais le temps se fait court. Car les prières de Gaza montent jusqu’au ciel. Elles accusent, elles dénoncent, elles rappellent à chaque instant que la vérité existe, et qu’aucun rideau ne pourra l’éteindre éternellement...

 

Cette ligne dystopique est constituée d'événements, hiérarchisés de manière chronologique selon leur degré d'importance, qui se sont déroulés pendant le premier quart de siècle du nouveau millénaire.

 

Le 11 septembre 2001

 

Ce jour-là, des tours s’effondrèrent à New York. Mais plus encore que l’attentat, ce furent les images qui frappèrent : des avions percutant les tours, répétés en boucle sur toutes les chaînes, des fumées noires et des visages couverts de poussière, comme une apocalypse miniature, des discours martiaux promettant une guerre totale contre un ennemi invisible.

Ce jour-là, la peur fut inscrite dans le cœur de milliards d’hommes. Et cette peur fut le prétexte au Patriot Act*, à la guerre en Irak, en Afghanistan, à vingt ans de destruction, à la torture. Ce fut le point de départ d’un siècle d’illusions à partir d’un récit fabriqué, acte de naissance d'une nouvelle ère impériale fondée sur le trauma découlant de la peur et de la sidération, et le faux drapeau, soit les opérations réalisées sous fausse bannière ou sous faux pavillon avec l'utilisation de marques de reconnaissance d’un tiers, souvent d’un ennemi. Leur usage constitue des ruses de guerre courantes destinées à tromper les observateurs tiers.

Le USA PATRIOT Act (Uniting and Strengthening America by Providing Appropriate Tools Required to Intercept and Obstruct Terrorism Act, en français "Loi pour unir et renforcer l'Amérique en fournissant les outils appropriés pour déceler et contrer le terrorisme") est une loi antiterroriste qui a été votée par le Congrès des États-Unis et signée par George W. Bush le 26 octobre 2001.

 

Septembre, mois emblématique du calendrier dystopique

La symbolique est un élément clé du fonctionnement des forces de l'ombre, sous quelque forme que ce soit. Dans le calendrier dystopique, le mois de septembre occupée une place particulière, car il est très chargé sur le plan énergétique. L'année 2025 le démontre explicitement :

Le 8 septembre, de violents affrontements ont eu lieu entre manifestants et forces de l'ordre à Katmandou capitale du Népal, qui ont fait des centaines de victimes, dont plusieurs morts. Ces troubles, outre les griefs internes liés à la corruption et au népotisme des élites gouvernantes, pourraient être liés à la volonté d'affaiblissement de la Chine quant à son rôle croissant dans la république himalayenne, un État enclavé perché de manière précaire entre les deux géants l’Inde et la Chine. Sa position à la frontière himalayenne en fait un État tampon d’une valeur considérable tant pour New Delhi que pour Pékin, pour qui le Népal offre un accès terrestre à l’Asie du Sud, qui est situé à côté de la région sensible du Xizang, et qui est un partenaire dans la gestion de l’eau, l’hydroélectricité et la connectivité.

. Le 9 septembre, Israël a mené une frappe aérienne contre un complexe lié au Hamas à Doha, bombardant les représentants du Hamas pendant les pourparlers de paix dans la capitale du Qatar. Ce faisant, il a violé l'espace aérien qatari avec la complicité de son allié états-unien, alors même que celui-ci y détient la base aérienne d’Al-Udeid, la plus grande installation militaire américaine de la région et pierre angulaire de la position de Washington au Moyen-Orient. Cela soulève la question de l’influence des États-Unis dans la région, qui pourrait de ce fait s’effriter... 

Il s'agissait d'une reproduction de la même opération baptisée Flottille de la liberté de mai 2010 qui avait vu l'abordage de la flottille de bateaux de militants pro-palestiniens pour Gaza en haute mer qui tentaient de briser le blocus de la bande de GazaL’opération a été baptisée cette fois-ci Jour du jugement. Elle fut également reproduite les 9 et 10 septembre par les incendies criminels au moyen de drones de deux navires de la flottille civile Global Sumud, le Family et l’Alma, ancrés en Tunisie et en route vers Gaza, des avions israéliens ayant transporté ces drones à Malte et en Sicile d’où ont été lancées les opérations qui ont frappé les navires. 

Sans oublier la poursuite méthodique du génocide de Gaza, miroir de notre propre passivité, et les exactions en Cisjordanie, comme une plaie qui s’étend sans fin.
Le 10 septembre, le faux drapeau des 19 drones russes ayant violé l'espace aérien en Pologne a été brandi au prétexte de l'écrasement de l'un d'entre eux sur le toit d'une maison, sans charge explosive... Il s'agissait d'un mensonge mal ficelé à l'initiative de l'Ukraine, décrypté par tout observateur avisé, et reconnu finalement à demi-mot par les autorités polonaises après un battage médiatique occidental d'ampleur destiné à faire pression sur l'OTAN pour enclencher une réponse musclée (les drones semblent avoir été des leurres non armés, souvent utilisés pour distraire les défenses aériennes). Pour autant, la Pologne via son ministre des Affaires étrangères a demandé la mise en place par l'OTAN d'une zone d'exclusion aérienne sur l'Ukraine pour protéger l'Europe d'éventuelles frappes russes compte-tenu des inquiétudes concernant la propagation de la guerre, même si cela est peu probable compte-tenu du risque élevé de combat direct avec des avions russes. 

Si par ailleurs un drone russe a effectivement violé l'espace aérien roumain pendant 50 minutes, 10 kilomètres à l'intérieur du territoire de l'OTAN, constituant le 11ème incident depuis 2022, le constat est que la Russie teste l'OTAN, son objectif étant de prouver que les défenses que l'U.E. ne sont pas aussi solides qu'elles devraient l'être, alors que les masses crédules font confiance à l'OTAN pour les protéger... La réalité est que l'OTAN est paralysée, aucune riposte n'étant intervenue malgré l'Article 4 invoqué par la Pologne. Alors que Donald Trump impose ses conditions - pas de sanctions renforcées tant que tous les pays OTAN n'arrêtent pas d'acheter du pétrole russe -, l'Europe révèle sa faiblesse, la Turquie (membre de l'OTAN) restant le 3ème acheteur mondial de pétrole russe après la Chine et l'Inde. La réalité est brutale : chaque drone qui survole impunément l'OTAN envoie le même message aux BRICS+, à savoir que l'Occident est un tigre de papier.

. Le 11 septembre, date diabolique si chère aux  opérations sous faux drapeaux et aux coups d’État, Charlie Kirk, la figure de proue du mouvement MAGA du Président états-unien Donald Trump a été assassiné sur un campus universitaire lors d'un débat ouvert pacifique. Cet assassinat commandité a eu lieu dans l’Utah, avec comme ombre numérique la plateforme Discord, qui diront beaucoup à ceux qui enquêtent sérieusement...
Le 12 septembre, l’adoption de ChatControl 2.0 a été discutée. Il s'agit d'une fausse lutte contre la pédophilie, qui, en réalité, implique la création de la plus grande base de données mondiale de pornographie infantile et l’espionnage constant, via l’IA, des ordinateurs des citoyens de l’Union européenne.

. Le 23 septembre, le Président états-unien Donald Trump a fait un discours à l'ONU. Au menu notamment un soutien affiché à Kyiv, une critique acerbe de Moscou qualifiée de "tigre de papier", un encouragement à l’Europe et à l’OTAN pour redoubler d’efforts, et la promesse que l’Ukraine pourra reprendre l’intégralité de ses territoires"originels". Si ce message ressemble à un énième communiqué martial, une variation sur le thème d’un Occident uni face à l’ours russe, il y a sous cette surface une mise en scène, une manière de détourner l’attention, d’installer l’Ukraine comme rideau de théâtre pour mieux préparer des coups ailleurs. Derrière les mots de Trump calibrés pour la presse et les chancelleries se cache une logique ancienne : fixer l’adversaire sur un front secondaire, l’épuiser à regarder là où il croit que tout se joue, pendant que les véritables pièces d’échecs se déplacent sur d’autres cases. Ce n’est pas l’Ukraine qui est ici le centre de gravité de l’Empire américain, mais bien le Venezuela et l’Iran, des pays clefs de l’énergie mondiale actuellement hors du contrôle occidental, et dont les réservoirs de pétrole et de gaz seront indispensables à la survie des empires... Le message implicite adressé à Moscou est : "concentre-toi sur Kiev, car tu ne pourras pas défendre Caracas et Téhéran quand viendra l’orage". Et ce n’est pas seulement Moscou qui est visée, mais Pékin, la Chine ayant besoin de l'énergie tant du Venezuela qui lui garantit un accès privilégié à l’hémisphère sud, et de l’Iran qui lui offre une passerelle vers l’Asie centrale et le Golfe. Ensemble, ces deux pays représentent non seulement des puits de pétrole, mais des maillons de la nouvelle Route de la soie !

Le monde d’aujourd’hui ressemble à un théâtre où les rideaux sont plus importants que la pièce. On nous demande de regarder vers l’Ukraine, comme si tout s’y jouait. Mais l’Ukraine n’est pas l’histoire : c’est le décor. Derrière ce rideau, la véritable tragédie s’écrit ailleurs — à Gaza, au Liban, en Syrie, en Irak, dans le Golfe, au Venezuela, en Iran. Car par-delà l'opposition Washington–Moscou, Gaza le Golgotha et le tombeau des innocents de notre temps, le Liban Sud comme terrain d'expérimentation, la Syrie comme laboratoire de destruction et l’Irak comme machine à tuer et scène d'une politique du vide, sont des foyers où l’incendie s’élargit de jour en jour, comme autant de signes que le monde n’est plus en paix mais en convulsion. Nous assistons à une mise en scène globale, où la paix n’est clairement pas à l’ordre du jour. C'est bel et bien au Proche-Orient que l’histoire se décide et que l’inversion se manifeste en faisant passer pour une guerre locale ce qui est en réalité la destruction de la mémoire et de la foi d’un peuple.

 

Des l'avènement de la société numérique, des lois sécuritaires et de la censure

. Transfert progressif du pouvoir depuis les États vers les firmes globales entre 2000 et 2025. BlackRock, Nestlé*, Google, OpenAI, Pfizer... agissent aujourd’hui comme des États sans frontières, avec une armée de juristes, de data, et d’influenceurs. Le citoyen a été remplacé par le client surveillé. C'est la souveraineté par la gestion algorithmique du consentement. Les entreprises multinationales à 2 000 milliards $ (Apple, Microsoft, Aramco) pèsent plus que des continents. Ce ne sont plus les nations qui dictent la loi, mais des bilans trimestriels.

. Avènement des monnaies numériques de banques centrales (CBDC), voyant le contrôle financier individuel devenir possible en temps réel.

Chine, UE, bientôt USA : tout est prêt pour conditionner les libertés à la conformité idéologique. C'est un crédit social mondial qui se met en place sans dire son nom, la grève des camionneurs au Canada en 2022 l'attestant (les comptes bancaires ont été gelés par décret bancaire).

. Invasion numérique de l’enfance entre 2010 et 2025, contribuant à l’effacement progressif de l’innocence : écrans dès 2 ans, pornographie dès 9 ans, algorithmes dès 11 ans, "identité de genre" avant la puberté. C’est un crime doux, mais généralisé. L’âme de l’enfant est devenue la première cible. Des enfants deviennent millionnaires sur TikTok : l'enfance est désormais un produit, la caméra étant la nouvelle berceuse.

L’influence devient religion, entendant que le néant parle plus fort que Platon. Ainsi les millions de followers (suiveurs en français) pour de prétendues stars vides ! Et que dire du succès du Squid game, où des personnes en difficultés financières sont invitées à une mystérieuse compétition de survie. Participant à une série de jeux traditionnels pour enfants, mais avec des rebondissements mortels, elles risquent leur vie pour une grosse somme d'argent. Ou quand la misère devient spectacle...

. Victoire d’AlphaZero contre les champions humains et logiciels entre 2017 et 2018, démonstration silencieuse que l’intelligence humaine ne domine plus. AlphaZero, entraîné sans données humaines, bat les meilleurs. L’IA devient créative, intuitive, stratégique. Le jeu de Go, art millénaire de la stratégie, s’incline. C’est le début d’une ère où l’homme n’est plus le joueur, mais la pièce.

Loi Avia sur la haine en ligne (France, 2020), où dire devient suspect.

Loi européenne contre les contenus terroristes (2021) : un robot censure, aucun recours.

. Lancement de l'entreprise états-unienne de services et d'édition logicielle spécialisée dans l'analyse et la science des données Palantir (2003) : Big Brother devient un service privé.

. Proclamation officielle de l’IA comme "partenaire stratégique de gouvernance" entre 2023 et 2024, l’ONU, l’UE et le WEF ayant décidé d’intégrer l’IA dans leurs processus décisionnels. Cela crée un pouvoir désincarné, non élu, non humain, mais responsable de nos vies. C'est une nouvelle Babylone numérique, bâtie avec enthousiasme par ceux qui n’ont plus de foi ni de limite, comme le retour de la torture via l’IA émotionnelle permettant de lire les expressions, de détecter les mensonges, de condamner sans preuve. L’émotion devient preuve, et la machine juge...

. Retour officiel des "fake news" comme outil de pouvoir (post-2016), toute parole dissidente étant progressivement devenue suspecte, puis censurée. Ce que les élites appellent fake news, c’est souvent l’antichambre de la vérité. Cela marque la guerre déclarée contre la réalité non autorisée.

. Déploiement d'identifiants électroniques obligatoires (eID) conformément aux directives de l'UE, moyen de censure contre la liberté d’expression (ils permettent de verrouiller l’accès des citoyens aux réseaux sociaux), comme en Belgique en mars 2025 . La Suisse de son côté a embrayé en septembre 2025 par une nouvelle loi sur l'identité électronique, tandis que le Premier ministre britannique Sir Keir Starmer ne cesse de réitérer sa volonté de lancer ses "BritCard", des cartes d’identité numériques dans le but de lutter contre l’immigration clandestine... La réalité est qu'il s'agit de papiers d’identité de type militaire, numérisés et centralisés dans une base de données gouvernementale !

De son côté, le philanthrope malveillant Bill Gates a dévoilé son "modèle" du futur, le Global Digital ID, l'identifiant numérique mondial, qui éliminera les humains non conformes de la société... comme en Chine, où les personnes âgées sont obligées de scanner leur visage pour acheter de la nourriture ou toucher leur pension. Derrière tout cela, le projet est de de fusionner les dossiers bancaires, électoraux, médicaux et de vaccination, en une seule cage de surveillance totale. 

. Déplacements sous surveillance : à partir d'octobre 2025, une nouvelle ère de contrôle numérique s’ouvre pour les Américains voyageant en Europe, près de 30 pays (dont la plupart des pays de l’UE) les obligeant à fournir leurs empreintes digitales, leur scan facial et d’autres données biométriques intimes avant même de franchir la frontière. Les tampons sur les passeports disparaîtront, chaque mouvement, chaque arrivée et chaque départ étant suivis et stockés dans une base de données centrale de l’UE pendant des années, créant ainsi un enregistrement numérique.  
Une fois ce système établi, la vie privée disparaîtra effectivement, non pour "rationaliser l’immigration" ou de "sécuriser les frontières" comme  prétendu, mais pour permettre aux gouvernements un accès à l'identité physique, le tout stocké dans un système qui pourrait être relié à d’autres programmes d’identification numérique à l’avenir. Même les enfants de moins de 12 ans ne sont pas entièrement exemptés.

. Explosion de la censure algorithmique entre 2021 et 2025, période où les machines ont commencé à décider ce qui est vrai, ce qui est "complotiste", ce qui est autorisé, à l'instar de l'effacement de Kanye West pour dissidence (quand un prophète pop sort du script, il est psychiatrisé). Les géants des techs Google, Meta, YouTube, TikTok, OpenAI, Grok contribuent à ce que la vérité soit calibrée, filtrée, interdite. Les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) fixent les normes morales : ce qu’on peut dire, vendre, croire, est décidé par des plateformes. Le droit devient ligne de code. Le mot "complotiste" efface toute pensée dans la sphère médiatique : un mot, et plus besoin de répondre. C’est la censure qui se prend pour un vaccin. Et que dire de l'accord que les États-Unis ont conclu en septembre 2025 avec un groupe de sionistes américano-israéliens, dirigé par la société Oracle de Larry Ellison, pour prendre le contrôle des opérations américaines de l'application chinoise TikTok et contrôler l’algorithme destiné au public américain (Oracle et ses partenaires détiendront 80 % des parts de la nouvelle entité américaine TikTok, qui fonctionnera avec un algorithme distinct de celui de l’application mondiale). Larry Ellison, cofondateur d’Oracle, un milliardaire juif qui soutient depuis longtemps la cause israélienne, devrait exercer une influence considérable sur la nouvelle structure, avec un rôle central dans la maintenance de l’algorithme qui détermine le contenu vu par les utilisateurs américains.

La parole libre ne tient qu’à quelques poches de résistance, comme le rachat de Twitter (X) par Elon Musk en 2022, tentative la plus visible de rendre la parole libre à nouveau possible dans un monde entièrement muselé même si l’expérience a été vite réencadrée par les algorithmes. Ou la révélation Wikileaks en 2010 par Julian Assange, qui a dévoilé la machine à tuer et à mentir des USA, documents à l’appui. Le sort d’Assange prouve que dire la vérité est plus puni que commettre des crimes de guerre. Cela n'empêche pas l'émergence des Justes numériques - lanceurs d’alerte, anonymes ou radiés -, qui au milieu de la censure ont tout risqué : médecins, soldats, analystes, paysans, anciens agents, exilés, croyants. Ils sont les nouvelles figures de la vérité nue. Ils ne veulent pas la gloire, mais le monde réel de retour.

Autre fait de résistance du fantasque Elon Musk, sa création du premier système spatial autonome non étatique, en rupture avec la lenteur publique. SpaceX se veut le modèle d’une technologie souveraine et anti-bureaucratique, l'espace devenant le terrain de ceux qui désobéissent aux normes de Davos (le World Economic Forum).

. Destruction symbolique du droit d’asile avec la création des "Zones d’attente étendues" dans l'UE à partir de 2024, qui voit le réfugié comme un suspect, le migrant comme une variable logistique, l'humain comme un stock à trier. Cela enterre l’idée même de dignité dans le déplacement.

L’asile est mort tandis que le tri algorithmique est né.

. Les villes deviennent des laboratoires sociaux : Smart Cities, Zones à faibles émissions (ZFE) qui voit l'écologie exclure les pauvres, vidéosurveillance, QR codes… C'est un espace d’expérimentation comportementale, où chaque trottoir est une matrice de contrôle. Le citoyen est redéfini comme flux. Il faut le réguler, le segmenter, le nudger. Ce n’est plus l’État qui commande, mais des algorithmes croisés entre sécurité, écologie, et marketing social. La démocratie disparaît dans l’infrastructure, et la ville devient le camp pilote du monde qui vient.

Sans oublier l'interdiction des médias Russia Today et Sputnik en Europe (2022), la liberté d’informer devenant optionnelle; la loi sécurité globale en France (2021) où filmer devient offense; la loi anti-voile en totale contradiction avec le port du masque obligatoire en 2020; le Certificat cryptographique (NFT) associé à un objet numérique (image, vidéo, musique…) dont l'authenticité et la traçabilité sont garanties par la blockchain (tout peut être simulé); le Pass carbone testé en Suède (2025) où chaque achat devient un casier judiciaire.

La montée en puissance de Nestlé comme acteur géopolitique est continue depuis 2020. Nestlé contrôle l’eau, l’alimentation infantile, la santé, le rapport au vivant. Elle est à l’alimentation ce que BlackRock est à la finance, un cheval de Troie ultime du monde post-maternel.

 

De la grille de contrôle des identités numériques

"Pour votre sécurité", disent-ils... Sous le sourire poli de la commodité, l’identité numérique n’est pas une identité, c’est une laisse, plus exactement des chaînes qui se referment. Elle enchaîne en effet notre existence même à une machine centrale, qui enregistre chaque souffle et chaque mouvement de sa propriété : visage, empreintes digitales, dossiers médicaux, déplacements, achats, paroles. Le citoyen n'est plus qu'un dossier dans un coffre-fort, une ligne dans un registre. Un ordre, et les chaînes se resserrent. Un ordre, et sa vie s’arrête en plein élan.

Les chiffres à l’écran ne sont pas de l’argent. Ils ne nous appartiennent même pas. Ce sont des autorisations, les instructions du maître esclavagiste - l’État - qui ordonnent aux machines de nous obéir, jusqu'à ce qu'il retire son autorisation. Les chiffres disparaissent alors, l’illusion s’évanouit, et nous nous retrouvons les mains vides. C'est l'étranglement financier par la confiscation des comptes bancaires. En un instant, notre richesse supposée cesse d’exister, alors qu’elle reste dans "leurs" coffres comme un actif saisi. Le système ne s’empare pas de pièces de monnaie, il modifie des lignes dans une base de données. Les chiffres qui représentaient autrefois la nourriture, le logement et la dignité sont désormais effacés. Transactions rejetées, carte refusée, téléphone mis sur écoute... toute tentative d’acheter du pain ou du carburant est rejetée. L’écran vérifie notre chaîne et enregistre notre échec. Le bip qui promettait autrefois la subsistance prononce désormais notre sentence.

C'est un outil de contrôle catégorique, un algorithme décidant de ce qui est essentiel et de ce qui est interdit, rationnant la dignité comme s’il s’agissait de contrebande. Le maître détermine les rations que l’esclave peut consommer. Refus de dette, prêts, crédit, opportunités commerciales, tout a disparu parce que le registre nous a déclaré indigne. Le drapeau contre notre nom devient un verdict. Tout transit est dès lors révoqué : le bus n’ouvrira pas ses portes, la porte du métro ne se déverrouillera pas, notre billet d’avion devient un code vide. Nous nous tenons sur le quai alors que les portes se ferment, prisonnier dans une cellule à ciel ouvert. Frontières fermées, les passeports étant réduits à des codes QR qui clignotent en rouge. Portes verrouillées, les bureaux, les écoles et même les maisons pouvant nous refuser l’accès en silence. Notre clé tourne toujours, mais le réseau ne nous reconnaît plus comme un propriétaire autorisé.

C'est aussi un géorepérage, des clôtures électriques invisibles nous enfermant dans des quartiers ou des provinces entières. Le monde se rétrécit comme une cage. Les services sont transformés en armes, comme les soins de santé rationnés. Aucun médecin ne nous recevra, aucune pharmacie ne nous délivrera nos médicaments, à moins que notre score social ne satisfasse le maître. Un enfant tousse, et le système répond par le silence. Les services publics sont coupés, l’eau s’écoulant jusqu’à se tarir, les lumières s’affaiblissant avant que de disparaître. Les tuyaux et les câbles obéissent au code, pas à nous. Rationnement alimentaire également, la faim étant convertie en politique.

C'est un effacement de la société. Emploi interdit, notre CV n’arrivant jamais, notre licence n’étant jamais renouvelée. Nous devenons un esclave fantôme errant sur un marché du travail qui ne nous voit pas. Éducation révoquée, avec exclusion des salles de classe si nos enfants sont considérés comme inaptes. La prochaine génération hérite de nos chaînes numériques.

Silence numérique. Comptes supprimés, mots étouffés, messages non envoyés. La parole n’est pas un droit, mais une indulgence temporaire.  

Communication coupée. Le téléphone sonne toujours, mais ne se connecte jamais. L’appel à l’aide meurt dans une boucle d’excuses synthétiques.

L’identité numérique ne se contente pas de confirmer, elle observe, catalogue et juge sa propriété devenue immatérielle. Chaque achat laisse une trace qui peut être suivie. Chaque mouvement est signalé à un satellite pour être enregistré. Chaque regard, chaque mot, chaque visage est triangulé dans un profil d’obéissance ou de défiance. L’intelligence artificielle murmure des prédictions à votre sujet, évaluant votre risque, votre conformité, votre loyauté. La prédiction devient une punition. Un modèle signalé devient un élément figé. Une infraction prédite devient une sanction immédiate. La surveillance est un script qui tourne en boucle, convertissant la vie humaine en télémétrie à des fins de contrôle.

Voici la cage du crédit social. L’identité numérique n’est que le prélude à quelque chose de pire, un système de crédit social qui mesure et discipline l’obéissance. Un seul message inapproprié, un seul rassemblement interdit, une seule blague interdite, et tout s’écroule. Le comportement dicte la survie. La dissidence vide notre compte en banque, la conformité nous permet de manger à notre faim. Des familles entières, voire des quartiers, sont punis ensemble pour servir d’exemple. La punition collective arrive comme une maintenance programmée. Un quartier se réveille avec des soldes débiteurs, des portes qui ne s’ouvrent pas, des enfants refoulés. Le système traite les humains non pas comme des individus, mais comme du bétail à rassembler.

Il n’y a pas d’appel, pas de tribunal, pas de jury. Seulement la commande silencieuse d’un interrupteur. La citoyenneté devient un privilège révocable par code. Les droits deviennent des points dans une base de données. Ils ne nous emmènent pas enchaîné, ils possèdent déjà les chaînes. Ils ne saisissent pas notre portefeuille, ils effacent notre droit à celui-ci. Ils ne verrouillent pas notre porte, ils suppriment l’autorisation qui disait à la porte de s’ouvrir. Nous sommes la propriété d’une plantation numérique, et le surveillant est un algorithme.

Une identité numérique n’est pas un outil. C’est une cage aux barreaux invisibles, un cercueil avec WiFi et 5G, un fouet de maître fait de code.

 

L'UE à marche forcée vers la censure

Combien de temps faudra-t-il encore pour que les leaders européens soient rattrapés par la réalité d’une croissance éteinte, de la crise du logement, de la paupérisation des classes moyennes, des déserts médicaux, des urgences en perdition, du système éducatif en déconfiture... ? Autant de signes de décadence économique dont les élites bruxelloises sont largement responsables, parce qu’elles privilégient l’accroissement d’une technostructure tentaculaire et obèse dont la priorité est devenue la "société de contrôle" et la prolifération normative.

Elle se traduit d’un côté par l’entretien d’un climat de psychose permanent (les virus tueurs, le dérèglement climatique, le péril russe, demain les extraterrestres ?), de l’autre, un déferlement de solutions punitives et liberticides : confinements, vaccination obligatoire, exclusion, malus écologiques, DPE, ZAN, ZFE, instauration d’une "économie de guerre", réarmement, "mobilisation de l’épargne", "emprunt patriotique"… le tout appuyé par une propagande médiatique de plomb digne de l’ère soviétique d'antan ou chinoise. Et comme aux plus riches heures de la faillite du communisme de par sa chape de plomb idéologique et le verrouillage de l’information, l’obsession de Bruxelles (comme de l’Élysée) devient la censure, préalable à l’éradication de toute source alternative remettant en cause la version officielle.

La technostructure bruxelloise orchestre ainsi les inévitables déclins économique, démocratique (82 % des "lois" applicables en France sont des "directives" ou des "ordonnances", 18 % seulement étant réellement votées par le Parlement) et diplomatique, les dernières interventions des passionaria tricolores (Nathalie Loiseau et Valérie Hayer, les relais élyséens au Parlement européen) leur ayant donné l’occasion vile de dénoncer non l'assassinat d'un homme dans le cadre d'un dialogue ouvert sur un campus états-unien mais l'homme, Charlie Kirk, qui selon leurs dires était raciste, suprémaciste et pro-russe, l’argument ultime depuis mars 2022, Poutine étant bien sûr l'ogre sinon le diable derrière chaque turpitude qui accable l’Europe.

Ce drame, sous-entendu "la victime l’a bien cherché", est tombé à point nommé pour le narratif manipulatoire : Charlie Kirk véhiculait un discours de haine, et la large publicité dont il bénéficiait était une calamité. Et c’est précisément ce qui pourrait être banni de nos réseaux grâce au DSA (Digital Services Act). Sans compter l’idée qui séduit l’Élysée, l'interdiction des réseaux sociaux sous un certain âge (15 ans selon des indices concordants). Cela illustre la prétention de l’État à se substituer à la responsabilité parentale, le discours dominant dans les hautes sphères bruxelloises, convaincues d’être les plus "éclairées" et de détenir les clés "d’une société de progrès" (woke et inclusive), consistant à faire des enfants la propriété des États, réputés plus "responsables" que les parents, et ce du berceau au cercueil afin d’en faire de bons citoyens formatés et obéissants.

Au-delà de la limite d’âge, c’est surtout la nature des contenus qui constitue l’enjeu de la "chasse aux fake news et contenus haineux" censés alimenter comploteurs et conspirationnistes (et non les véritables comploteurs), et dont le gouvernement entend s’en remettre à la sagesse de "tiers de confiance" : syndicats de journalistes, "décodeurs" subventionnés, associations "citoyennes", ONG… Ils ont pour principal point commun d’être de gauche, "progressistes", mondialistes, pro-LGBT, féministes, wokistes, et d’une intolérance militante envers quiconque ne partage pas leurs positionnements. Objectivité garantie, telle qu'exposée à satiété sur les chaînes dites de service public et leurs sbires patentés !

Pour que la haine et le "fake" soient éradiqués, la capacité de criblage des contenus en ligne des censeurs officiels doit être radicalement renforcée. C'est l'objectif du redoutable outil algorithmique de "modération" à grande échelle made in Europa récemment mis au point. Il s’appelle Vera, cette racine abrégée suggérant une quintessence de la Vérité... Nul ne sera pour autant dupe de ce qui va résulter de son "travail d’analyse", la période Covid ayant fourni une effrayante démonstration avec la censure sur X (avant son rachat par Elon Musk) et Facebook/Instagram (l’univers Meta) de toute information contredisant les mensonges officiels sur la pandémie, l’efficacité des pseudo-vaccins… et surtout leur prétendue innocuité. La censure était supervisée par le FBI aux États-Unis, mais également en France par de faux fact-checkers transformés en véritables auxiliaires des labos et du gouvernement, qui faisaient disparaître des milliers de contributions véridiques mais contredisant la doxa. La France (l’Élysée) a été et de très loin le principal demandeur de suppression de contenus : 75 % étaient parfaitement licites et véridiques… mais contredisaient le discours officiel adopté en "conseil de défense" expurgé de tout profil considéré comme dangereux dans l'expression de son libre arbitre.

Ainsi, faute de pouvoir convaincre avec des éléments factuels et vérifiables, l’État et la technocrature bruxelloise ne peuvent qu'applaudir l’instauration de ce Monopole Idéologique Robotisé par le biais de Vera, dont le service a officiellement pris son essor en décembre 2024, et qui donne la primauté aux auxiliaires du monopole idéologique subventionné avec nos impôts, la clique de militants du politiquement correct, les europhiles béats (drapeau européen et ukrainien sur leur profil), les atlantistes pro-OTAN ("je soutiens l’Ukraine", "non à la barbarie russe") et autres scientistes zélés qui récitent le mantra du "réchauffement entropique" comme parole d’Évangile. Sans oublier les centaines de milliers de (faux) comptes en sommeil qui défendent les lobbies pharmaceutiques à coups de seringues virtuelles. Comme l’algorithme qui gère Vera a une approche quantitative plutôt que qualitative (il n’est ni médecin, ni virologue, ni climatologue, ni spécialiste du mix énergétique, ni du nucléaire, etc.), on aboutit à cette situation malaisante : un mensonge répété cent fois, repris par un réseau de militants qui démultiplie les occurrences, devient au final une vérité. Pas un seul dissident, pas un seul penseur indépendant n’est alors de taille à défier le dogme, une fois protégé par une armure algorithmique. L'algorithme priorise en effet les notes les plus "populaires", autrement dit celles validées par la meute des bien-pensants. C'est le schéma général de la censure ou de l’invisibilisation des contenus "dissidents", avec des budgets quasiment no limit pour gagner la bataille du narratif, face à des internautes de bonne foi, trop peu nombreux, totalement bénévoles, et dont les comptes peuvent être suspendus via des attaques diffamatoires (l’algo réagissant d’abord au nombre de signalements, pas à leur bien-fondé).

La presse mainstream, de son côté archi-subventionnée, chante 365 jours par an les louanges de Bruxelles, applaudit les sanctions contre la Russie et nous serine que le climat va nous carboniser d’ici 2035 si nous ne renonçons pas à notre véhicule thermique, si nous ne payons pas notre électricité quatre fois plus cher en dix ans, et si nous ne nous soumettons pas à de nouveaux impôts verts. Derrière la guerre des contenus, nous comprenons que le but est d’anesthésier notre sens critique, de nous dissuader d’accorder du crédit aux contestataires, et donc de remettre en cause le racket énergétique sous couvert de décarbonation, notre soutien à l’Ukraine et à son gouvernement corrompu jusqu'à la moelle, notre passivité face au creusement de nos déficits et de notre surendettement au nom de la menace russe.

Jamais nos sociétés "démocratiques" ne se sont à ce point rapprochées d’une dystopie orwellienne, avec un double objectif : NOUS FAIRE TAIRE, NOUS FAIRE LES POCHES.

 

L’Internet libre que les "pères" ont construit pour nous a vécu. Ce qui était autrefois la promesse d’un libre échange d’informations est en train de devenir l’outil de contrôle ultime. Des pays autrefois libres introduisent des mesures dystopiques telles que les identités numériques (Royaume-Uni), les contrôles d’âge en ligne (Australie), et le scan massif des messages privés (UE). L’Allemagne persécute toute personne qui ose critiquer les responsables politiques sur Internet, le Royaume-Uni emprisonne des milliers de personnes pour leurs tweets, et la France mène des enquêtes criminelles contre les dirigeants du secteur technologique qui défendent la liberté et la vie privée.

Un monde sombre et dystopique approche de ce fait à grands pas, faisant que l'actuelle génération risque de passer à la postérité non seulement comme la dernière à avoir connu la liberté, mais aussi à avoir laissé celle-ci lui être retirée. Elle n'a pas compris qu'on lui avait fait croire que son plus grand combat consistait à détruire tout ce que ses ancêtres lui avaient léguée : les traditions, la vie privée, la souveraineté, le libre marché et la liberté d’expression. Et en trahissant l’héritage de ses ancêtres, elle s'est engagée sur la voie de l’autodestruction : morale, intellectuelle, économique et, en fin de compte, biologique.

Elle n'a désormais plus le temps pour inverser ce qui vient...

 

L'invasion de l'Irak par les États-Unis (2003)

 

C’est l'exemple type du mensonge parfait. Aucune arme de destruction massive comme exposé à l'ONU par le feu secrétaire d’État états-unien d'alors Colin Powell en brandissant une fiole d'anthrax, mais plusieurs centaines de milliers de morts civils et militaires pour la mainmise yankee sur les champs pétrolifères, et l'émergence par la CIA et le Mossad israélien de groupes extrémistes comme l'État islamique

Ce fut l’avènement du chaos planifié, de la guerre permanente, et du droit du plus fort. Elle a aussi constitué une guerre opportune pour Israël dans son projet de "Grand Israël", qui a œuvré via ses réseaux d'influence pour obtenir le soutien du Congrès, le tout au nom de la démocratie...

 

Depuis plusieurs décennies, la pièce maîtresse de la politique moyen-orientale des États-Unis est en effet le soutien à Israël, en prenant son parti dans les négociations de paix et en versant chaque année trois milliards de dollars d'aide, soit un sixième de l'aide étrangère des États-Unis. Ce soutien, qui ne peut s'expliquer par des intérêts stratégiques communs ni par des impératifs moraux, est essentiellement dû à l'influence d'un lobby*, qui travaille activement à l'orientation de la politique étrangère américaine dans un sens pro-israélien, qui exerce des pressions efficaces sur le Congrès, les présidents et leur administration, et qui jouit d'une influence considérable sur l'université et les médias. Cette politique n'est évidemment ni dans l'intérêt national des États-Unis, ni dans celui d'Israël sur le long terme. La question tabou est de savoir à qui profite-t-elle, et pourquoi...

* Cf. Livre "Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine des universitaires juifs américains John J. Mearsheimer et Stephen M. Walt.

 

Les Néoconservateurs états-uniens, architectes du chaos

Le bilan chiffré de leur "stratégie" de destruction est salé : plus de 2 millions de morts dans les guerres initiées ou attisées (Irak, Syrie, Libye, Ukraine...), plus de 38 millions de réfugiés, créant des vagues migratoires qui ont déstabilisé tout particulièrement l'Europe, plus de 8 000 milliards de dollars de dette rien que pour le contribuable américain.

C'est le fruit d'un groupuscule d'intellectuels trotskistes dans le New York des années 30, formatés à l'idéologie de leur guru enseignant le philosophe et historien de la philosophie juif allemand Khazar (sioniste) Léo Strauss, d'avoir réussi le plus grand hold-up idéologique du XXe siècle, consistant à prendre le contrôle de la plus grande superpuissance mondiale pour la mettre au service d'un projet impérial. Il découlera de cette "Cabale Strauss" :

. la connexion structurelle de leur agenda avec le lobby de la finance et ses outils d'influence type AIPAC - American Israel Public Affairs Committee -, la politique sécuritaire d'Israël qui a vu notamment les administrations Biden et Trump fournir au moins 21,7 milliards de dollars d’aide militaire (armes et pièces de rechange et de maintenance) depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023, et la mise en œuvre par l’État sioniste de son projet du "Grand Israël" (annexion totale de la Palestine, tutelle du Liban, de la Syrie, de l'Irak, du Yémen, de l'Iran et de l’Égypte...) ;

. Gaza comme nouveau laboratoire du néocolonialisme humanitaire, passant après l'accord de cessez-le-feu (et non da paix) d'octobre 2025 par la privatisation militarisée de l’aide au service d’intérêts stratégiques et économiques étrangers, brouillant ainsi la frontière entre secours et occupation. L'entreprise américaine UG Solutions, qui avait assuré la sécurité dans les quatre sites de distribution d’aide gérée par la Fondation humanitaire à Gaza (GHF), un simple outil politique pour Israël, a prévu de maintenir la présence de son groupe de vétérans américains sur le terrain en fournissant des sites de distribution sécurisés où les ONG et les organisations internationales peuvent fournir de l’aide et des services.

En recrutant des vétérans américains pour "protéger" les civils palestiniens, cette société transforme Gaza en zone grise, où la guerre continue sous d’autres formes — contractuelles, financières et idéologiques ;

. la fracture au sein de la gauche américaine après la Guerre des Six Jours en 1967 qui opposa Israël à l'Égypte, la Syrie, l’Irak, et la Jordanie ;

. l'infiltration et la prise de contrôle totale du Parti Républicain par cette franche extrémiste de Ronald Reagan jusqu'à Donald Trump dont  l'establishment néocon a tout fait pour saboter la présidence ;

. la promotion de leur tête de pont le "démoncrate" Barack Obama, par l'accompagnement de l'opération planétaire la "Révolution" Obama (élection du premier homme de couleur aux États-Unis) et l'octroi de son Prix Nobel de la Paix qui a servi dans les faits à une couverture de l'intensification de la doctrine néoconservatrice (10 fois plus de frappes de drones par exemple que sous l'administration Bush).

. les mensonges sur les armes de destruction massive, symbolisés par l'intervention du faucon Colin Powell une fiole à la main avec de l'anthrax à l'intérieur le 5 février 2003 à l'ONU, qui ont mené à la guerre en Irak ;

. la création de l'État-narco du Kosovo en 1990 faisant suite au financement de la création de l'Armée de libération du Kosovo qui avait amorcé une campagne de révolution en assassinant des dirigeants, des policiers et des gardes-frontières serbes, parachevée par le démantèlement de la Yougoslavie et l'intervention de l'OTAN contre les forces serbes ;

. le rôle de la sous-secrétaire d'État pour les Affaires politiques Victoria Nuland (administration Obama) et de la famille Kagan dans le coup d'État en Ukraine en 2014, la "révolution de couleur de Maïdan" préparée par l'Open society du Khazar philanthrope George Soros ;

. le contrôle des médias pour y assurer la promotion constante de l'Etat d'Israël et interdire un narratif contraire à ses intérêts, à l'instar de deux journalistes de CNN et du New York Times qui encadrent un programme de bourses en journalisme lancé pour aider Israël à gagner la "guerre de l’information" en enseignant comment influencer la couverture médiatique de l’État juif (Jacki Karsh, fervente défenseuse d’Israël, a admis avoir fondé ce nouveau programme qu'elle a fondé en 2025 avec son mari, invoquant la nécessité de lutter sur les champs de bataille de l’université, du droit, des affaires et des médias) ;

l'actuelle confrontation en Ukraine avec la Russie pour affaiblir l'Europe et maintenir l'hégémonie d'un empire sur le déclin ;

. le contrôle de "l'État Profond" états-unien dans ses différentes instances à Washington et au sein du Pentagone, notamment par le sabotage de la CIA de l'intérieur.

Les réseaux néocons sionistes se sont organisés dans l'hexagone - le "Laboratoire Français" - dès les années 80 du XX° siècle, afin de "fabriquer un bloc central" contribuant à déconstruire la souveraineté nationale et pour s'assurer que la France reste un vassal docile. 

Cf. en complément Prédation manipulatoire & livre "Les Néoconservateurs" de Laurent Ozon.

 

Par-delà le soutien à Israël, quoi qu'il en coûte, c’est toujours le même scénario. En 2025, plus de vingt ans après, ce sont des menaces contre la Russie, des sanctions contre l’Iran, des pressions sur le Venezuela*. Les mêmes doigts sur la gâchette, les mêmes mots dans la bouche. Les vautours changent de ciel, jamais de proie. Et tout cela, pendant que les marchés vacillent,

que l’or et le baril s’envolent, et que les peuples s’appauvrissent pour financer leur propre esclavage. C’est le boomerang parfait.

L’Occident tire sur le Sud, et c’est lui qui saigne. Ce n’est plus de la géopolitique : c’est la désacralisation du vivant. Mais chaque fois que les Etats-Unis frappent un pays pauvre, ils oublient qu’ils s’appauvrissent eux-mêmes.

Le Venezuela, le Brésil, la Colombie, et le Pérou constituent la ceinture de feu qui nourrit la planète - le blé, le soja - mais aussi … le lithium. 

 

La chute des guides libyen et syrien (2011)

 

La chute de Mouammar Kadhafi en 2011 incarne le viol absolu du droit international : un État souverain est détruit au nom d’une "zone d’exclusion aérienne". La France*, la Grande Bretagne, les USA, l’OTAN, les instigateurs complices, ont menti. Kadhafi voulait sortir du dollar et de l’euro, créer une monnaie africaine. Il a été éliminé avec barbarie, et exhibé comme un trophée. Depuis, la Libye n’existe plus. Et l’Afrique s’est soumise ou a fui.

Quant au Président syrien Bachar el-Assad, sa chute fut plus lente, s'étendant de 2011 à 2025. Au départ, malgré toutes les tentatives de l’axe USA–Israël–OTAN–Qatar, il a tenu bon grâce à l’alliance russo-iranienne, marquant l’échec du projet de redécoupage final du Proche-Orient par les Anglo saxons et les Français.

Mais Israël n’ayant jamais cessé de viser Damas, la chute d’Assad a fini par se produire en 2025. Elle n’a pas apporté la paix. Elle a simplement ouvert un nouveau corridor de feu. Car le régime qui lui a succédé n’est pas une énigme stratégique : c’est un pion, placé là pour ne pas résister. Un point de tension maîtrisé, instrumentalisé pour justifier la prochaine phase du plan, dont  l’objectif n’a jamais changé : l’élargissement d’Israël au nord-est, jusqu’à Damas, puis jusqu’à l’Euphrate. Non pas frontalement, mais par vagues. Par proxis, par milices, par purges ethniques. Une ethnie après l’autre. Une enclave après l’autre. Ce n’est plus une guerre. C’est une recomposition biblique, menée au nom de la sécurité, mais avec la carte d’un empire enfoui dans les Écritures. Et une fois encore, le monde lobotomisé par le narratif chanté à satiété regarde ailleurs...

Nicolas Sarkozy, qui nie les faits qui lui sont reprochés, avait été inculpé le 21 mars 2018 après une information judiciaire ouverte en 2013 pour "corruption passive", "financement illégal de campagne électorale" (2007) et "recel de fonds publics libyens" (environ 50 millions d’euros selon le fils de Kadhafi, Saif al-Islam), et placé sous contrôle judiciaire. Son procès a débuté en janvier 2025, avec comme ironie macabre qu'il aurait été le débiteur de l’homme qu'il a éliminé, autrement dit un pion vendu à celui qu’il a ensuite trahi. Il  n’en était pas à son coup d’essai en matière de liaisons vénales, ses liens troubles avec Liliane Bettencourt, la milliardaire de L’Oréal, ayant aussi éclaboussé sa réputation (il fut soupçonné d’avoir profité de la vulnérabilité de l’héritière pour siphonner des fonds illicites pour cette même campagne de 2007, avant d'être relaxé en 2013 faute de preuves irréfutables). Et ceux qui en savent trop, comme Shukri Ghanem, ex-ministre libyen du pétrole dont les carnets mentionnaient des paiements à Sarkozy, ont fini noyés dans le Danube en 2012, ou comme d’autres témoins clés, morts ou réduits au silence. Il a finalement été condamné à cinq ans de prison en septembre 2025, devant commencer à purger sa peine même s’il fait appel. Une première dans l’histoire moderne de la France !


Sarkosy serviteur du chaos, ou le miroir brisé de la République

Sarkozy n’a jamais été un président. Il a été un symptôme, un accélérateur, un serviteur empressé d'un temps qui s’effondre. Il est venu au pouvoir comme on entre dans un casino : avec l’arrogance des nouveaux riches et l’inconscience des âmes légères. Le peuple, fatigué de la grisaille post-mitterrandienne, crut voir en lui un homme d’action ; il n’était qu’un homme de transaction. Son quinquennat fut une foire d’empoigne, une succession de parades, de slogans, de coups de menton : tout, sauf le souffle d’un chef d’État. Mais ce n’est pas sa vulgarité qui compte. C’est le projet invisible qu’il portait, parfois sans même le comprendre. Car derrière son agitation, d’autres écrivaient le scénario, ceux pour qui la politique n’est qu’un écran, ceux pour qui le verbe "servir" signifie "obéir à la pyramide". Sarkozy fut leur porte-voix, un instrument frénétique, prêt à tout pour être vu, aimé, respecté. Il croyait manier le pouvoir. Il n’a fait que le canaliser au profit de ceux qui, depuis toujours, manipulent les rois en feignant de les conseiller.

"Quand un homme croit dominer l’histoire, il devient son jouet."

— Livre de Salomon, I:4

Ainsi commença la chute d’une République déjà malade. Sous son mandat, la France a basculé du tragique au trivial. Les affaires devinrent la norme, le mensonge la méthode, la communication la religion. Il fut le premier président à transformer la politique en téléréalité : caméras, confidences, vulgarité sentimentale. Mais derrière le théâtre, la tectonique du pouvoir bougeait. Les valeurs s’effondraient, la morale publique se dissolvait dans le bruit médiatique, et l’État se transformait en plateau. Sarkozy aimait qu’on dise de lui qu’il était "hyperprésident", mais il n’était que l’hyperbole d’un vide. Sous lui, la France a cessé d’être une nation pour devenir une marque. Et dans ce branding du pouvoir, l’honneur s’est vendu au plus offrant. Dans ce règne de l’argent-roi déguisé en République, de ses dîners avec les puissants, des yachts de Bolloré, des escapades fiscales maquillées en relations d’amitié, jamais la frontière entre l’État et la finance n’a été si floue. Et pourtant, tout était encore "républicain".

Le crime n’était pas dans les comptes, il était dans l’esprit : l’idée qu’on peut gouverner une nation comme on gère une campagne de marketing.

Le mal de Sarkozy, c’est d’avoir banalisé la corruption. Avant lui, elle se cachait ; avec lui, elle se justifie. "Tout le monde le fait", disait-on. Et ce "tout le monde" fut la formule magique par laquelle la France renonça à son âme.

Sarkozy fut le premier à prouver qu’un homme pouvait être moralement indigne et institutionnellement intact. Condamné, soupçonné, exposé, et pourtant toujours avocat, toujours honoré, toujours décoré. Cette contradiction n’est pas un hasard : c’est un système. Un peuple qui pardonne tout à ses puissants finit par perdre le sens du pardon lui-même. Car on ne pardonne que ce qu’on reconnaît comme faute ; or la France, sous Sarkozy, a cessé de reconnaître le mal.

"Quand la faute devient spectacle, le peuple applaudit ses bourreaux."

— Livre de Salomon, I:8

Sarkozy fut le démiurge d’une génération d’hommes sans fidélité, d’élites sans mémoire, d’orateurs sans convictions. Il a semé la graine du désenchantement, et Macron en a récolté la moisson numérique. L’un a vulgarisé la politique ; l’autre l’a dématérialisée. L’un a vendu la France à ses créanciers ; l’autre l’a livrée à ses algorithmes. L’un a détruit le respect ; l’autre a détruit le réel. Mais le fil rouge reste le même : l’abdication de la conscience nationale. Macron n’a pas trahi Sarkozy ; il l’a absorbé. Il a pris sa gestuelle, sa méthode, sa morgue, et y a ajouté une dimension plus froide : l’effacement du cœur. Là où Sarkozy était passionnel, Macron est spectral. Là où l’un aimait les symboles, l’autre les manipule. Là où le premier cherchait à être aimé, le second veut être adoré. Et dans cette évolution, on lit toute l’histoire de la dégradation moderne : Sarkozy fut le corps, Macron est le simulacre. Sarkozy fut la faute, Macron est la conséquence. Sarkozy fut le menteur, Macron est le mensonge devenu système.

Depuis lui, la République s’est habituée à vivre avec deux visages : celui qu’elle montre — celui des valeurs, des institutions, du drapeau — et celui qu’elle cache — celui des deals, des connivences, des ordres invisibles. Sarkozy a fait entrer la duplicité dans le langage d’État. Et Macron en a fait une doctrine : la bienveillance autoritaire, la transparence opaque, la liberté sous surveillance. Ce n’est plus une République : c’est une simulation morale. Et chaque fois qu’un journaliste feint de s’indigner du "nouvel Empire du mensonge", il oublie que c’est sous Sarkozy qu’il a pris forme.

"L’homme qui rit en mentant devient plus dangereux que celui qui tue en silence."

— Livre de Salomon, I:12

Le miroir de la République est brisé. Mais dans chaque éclat, on peut encore lire un visage : celui du roi déchu, celui de son successeur, celui du peuple endormi. Le premier a confondu pouvoir et possession. Le second confond possession et perfection. Et le troisième, fasciné par ses reflets, ne voit plus que des ombres. Sarkozy a livré la France à l’orgueil, Macron l’a livrée à l’abstraction. Mais la vérité, elle, ne meurt pas : elle s’accumule dans le silence des consciences, jusqu’à ce que le Verbe revienne, non pour juger les fautes, mais pour révéler les structures du mensonge.

 

Du pacte libyen, ou quand la dette devient crime

Tout a commencé dans la lumière des ors de la République, en décembre 2007, où sous la verrière de l’Hôtel Marigny, un homme en costume noir accueillait un autre homme en djellaba blanche. L’un promettait la grandeur, l’autre l’amitié. Mais sous la table, les valises circulaient déjà, pour un pacte scellé non par la parole, mais par l’argent. La Libye de Kadhafi, réhabilitée par l’Occident, versait ainsi des millions pour financer la campagne à venir d'un président pressé. En échange, promesses de contrats, d’armement, de légitimité internationale. Tout le monde y trouvait son compte : les banquiers, les intermédiaires, les communicants, et le candidat, surtout, qui voulait la victoire à tout prix. C’est une scène biblique inversée : le fils du mensonge recevant l’onction du tyran, non pas pour servir la paix, mais pour s’en servir.

"Celui qui reçoit l’or du mensonge se condamne à le faire fondre dans le feu de la honte."

— Livre de Salomon, II:1

Mais l’argent, tôt ou tard, appelle le retour. La dette, en politique, n’est en effet jamais seulement financière : elle est morale, spirituelle, existentielle. Kadhafi, qui n’était ni naïf ni oublieux, commença à parler. Ses services détenaient les preuves : des notes, des transferts, des témoins. Le dictateur africain s’apprêtait à exposer le candidat européen. Aussi ce candidat, devenu président, comprit qu’il ne pourrait jamais s’en relever. Le créancier devint alors menace, le bienfaiteur bombe à retardement. C'est pourquoi il a fallu l’effacer. La "Révolution libyenne" ne fut jamais une révolution, juste un effacement de preuves sous bombes à fragmentation. Les États-Unis, le Royaume-Uni, la France : chacun y trouva son rôle. La mise en scène portait la signature d’un seul homme : Sarkozy, le débiteur pris au piège de son propre marché.

C’est cela, la vérité nue : on ne tue pas un homme pour ses crimes, on le tue pour ce qu’il sait. Chose faite à Syrte, où le convoi de Kadhafi fut repéré, bombardé, neutralisé. Un colonel, un guide, un témoin devint la victime sacrificielle du mensonge occidental. Ce n'était pas un acte de guerre, mais un effacement rituel : le créancier supprimé, la dette effacée, la conscience lavée à grand renfort de communiqués humanitaires.

La France s’enorgueillit d’avoir "sauvé un peuple", mais elle avait surtout perdu son âme.

"Il est des morts qu’on célèbre parce qu’on les redoute encore."

— Livre de Salomon, II:6

Le mobile caché était l’or du désert. Kadhafi préparait en effet une révolution monétaire : une monnaie africaine indexée sur l’or, indépendante du dollar et de l’euro, destinée à libérer le continent de la tutelle des banques occidentales. C’était un crime impardonnable pour le système mondial.

Car l’Afrique, riche de ses terres, de son uranium, de son pétrole, aurait pu cesser d’être un marché et devenir une puissance. Alors, on a détruit son architecte. Et Sarkozy, petit agent d’un grand plan, a obéi avec ses complices* sans même saisir la portée de son geste. Ainsi se rejoignent le sordide et le sacré : l’enveloppe du corrupteur et le complot du mondialisme. Deux logiques, un même résultat : la mort du désobéissant.

Après le meurtre du témoin, la facture est tombée : une Libye dévastée, des milices, des marchés d’esclaves, des routes de migration transformées en couloirs de misère. Et la France, loin d’assumer, s’est lavée les mains comme Pilate. Mais ce sang, même effacé des bulletins télévisés, crie encore. Il crie dans la mémoire des peuples, dans le chaos du Sahel, dans le silence des églises brûlées du Niger, dans les yeux des enfants qui n’ont plus de pays. Sarkozy croyait effacer une dette. Il a créé une malédiction. Et cette malédiction porte désormais un visage : celui de Macron, le jeune héritier propre sur lui, venu parfaire l’œuvre du maître déchu en la digitalisant.

"Celui qui tue pour effacer une dette en crée mille qu’il ne pourra plus payer."

— Livre de Salomon, II:12

* Claude Guéant, le secrétaire du secret ; Ziad Takieddine, le porteur de valises ; Alexandre Djouhri, le voyageur de comptes offshore ; et derrière eux, les financiers du Golfe, les lobbyistes anglo-saxons, les communicants parisiens.

 

Nicolas Sarkozy est entré à la prison de la Santé pour purger cinq ans ferme, dont un an incompressible, dans l’affaire du financement libyen de 2007. L’histoire a mis près de vingt ans à boucler la boucle. Il avait déjà été condamné dans l’affaire des écoutes — corruption, trafic d’influence, violation du secret professionnel. Puis encore dans l’affaire Bygmalion, pour les fausses factures de campagne. Et en octobre 2025, la plus lourde : des valises de Kadhafi, des intermédiaires douteux, de l’argent sale, et un président français au centre du réseau. Si certains ont crié au complot politique, d’autres ont rappelé qu’il y avait des limites à la malice. Trop d’affaires, trop longtemps, trop d’arrogance. À force de jouer avec le feu, "on" a fini par brûler le peu de crédibilité qu’il restait à la République. Et même si la justice n’attrape pas forcément tous les poissons du bocal, il arrive un moment où les hommes font justice là où le système hésite. Ce jour-là, ce n’est pas seulement Sarkozy et une partie de sa clique qui sont tombés pour "association de malfaiteurs". C’est une époque entière de connivences, de valises et de sourires carnassiers. Et le plus ironique, c’est que beaucoup semblaient avoir déjà oublié pourquoi on le jugeait. Et c’est ça la vraie victoire du mensonge : l’amnésie !

 

L'élection de Donald J Trump (2016)

 

L'inattendu vainqueur républicain au détriment de la favorite démocrate corrompue Hillary Clinton a fait sauter le vernis, révélant que le système médiatico-politique établi à Washington - le "marais" ou Deep State - ne tolérait pas le moindre électron libre contraire à ses intérêts.

S'il n’est aucunement le Messie tel que vénéré par sa base électorale - l'Amérique profonde - et par la mouvance QAnon, il fut un révélateur de l’hystérie pathologique des élites gouvernantes. Il a déplacé également le centre de gravité du monde, comme avec la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël en 2017. C'était une déclaration de guerre symbolique, une négation absolue de l’histoire palestinienne et le tapis rouge pour les velléités expansionnistes d'Israël. Cette reconnaissance a ouvert la voie aux Accords d’Abraham*, et à la normalisation de l’apartheid dans les colonies de Cisjordanie. Autrement dit, elle a constitué une gifle infligée au droit international.

L’élection du démocrate Joe Biden en 2020, dans un contexte d'élections plus que suspectes, incarnera le retour du Deep State, déguisé en vieil homme apparemment gentil. Le monde a pu voir l’absurdité d’un président absent, élu dans des conditions opaques, couvert par les médias, et téléguidé à distance. Le théâtre démocratique a explosé. Si la marionnette a remplacé le tyran, la main dans le dos est restée la même.

La réélection de Donald Trump en 2024 voit l'ancien outsider d’hier devenir l’homme du compromis, sinon du renoncement. Il est revenu au pouvoir en sacrifiant Gaza, l’Iran, la vérité. Son retour marque aussi la fin du vernis sinon furoncle démocrate, et la montée d’une colère intérieure irrésolue. L’Amérique se fracture irréversiblement, à l'image de la plaque tectonique dite faille de San Andreas, située en Californie. Le "big one", en cours d'éclatement !

* Série de traités de normalisation des relations entre Israël et plusieurs pays arabes, dont les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc. Ces accords ont marqué une rupture géopolitique au Moyen-Orient par l'établissement des liens diplomatiques et le renforcement de la coopération régionale contre l'Iran.

 

Le progressisme à la sauce "démoncrate"

Il suffit de constater ce qui se passe dans les rues de nombre de ville gouvernées par la gauche états-unienne, celle du Parti démocrate. On y voit des zombies, des morts-vivants, errant ou prostrés sur les trottoirs, le regard vide, halluciné, éteint. Ce sont les gens qui sont éteints par le ravage des drogues ingérées, tout particulièrement le Fentanyl, une drogue de synthèse envoyée aux États-Unis par le Venezuela et… la Chine dans le cadre de sa guerre de l’opium inversée et 2.0. Le combiné TikTok et Fentanyl contribue à la destruction de l’Amérique, en tant qu'outils du "soft power", la guerre perverse de l'esprit et de la conscience qui voit l'individu devenir son propre exécuteur.

C'est le bilan de la permissivité de la gauche woke US, raison d’être de la révolution culturelle portée par la nouvelle administration républicaine portée par les Trump et Vance par-delà une forme insupportable pour les oreilles sensibles et hypocrites.

Ce qui se nomme le progressisme n'est en aucune façon cette permissivité criminelle, portée au mieux par des idéologues imbéciles car candides, au pire par une volonté machiavélique d'affaiblissement du corps sociétal à des fins d'instauration d'une autocratie élitiste. Le progressisme, c’est élever les hommes vers du mieux, soit plus de savoirs, de culture, de connaissances, d’esprit critique, de maîtrise de soi et de ses passions, de liberté et de démocratie par et pour les citoyens, non par des représentants inconséquents, corrompus et pervers.

Mais à la sauce "démoncrate", c'est l'aliénation, l'asservissement et la destruction des âmes par la drogue et par le sexe qui prévalent, générant médiocrité et crasse pour aboutir à une régression hallucinante de l'humain. Ce n’est pas du progressisme, c’est un mensonge destructeur.

 

L'élection d'Emmanuel Macron (2017)

 

Élu avec 66,06 % des voix, signature explicite des forces diaboliques sur un plan ésotérique, son sacre voit l’avènement d’un pouvoir sans racine, sorti du quasi néant (son anagramme est Norcam, le seigneur du Néant), sans visage vrai, à la fois techno, occulte, et symbolique. Macron incarne la fusion du contrôle numérique, du pouvoir financier, et du mensonge sacralisé. Il constitue la matrice d’un monde inversé, tel que l'expose le couple qu'il forme avec son initiatrice "Brichel". 

Un événement qui se révélera totalitaire dans ses effets.

 

L’affaire Brigitte Macron (2023–2025)

Elle révèle l’invention d’un interdit, le transgenrisme, devenu absolu en dépit de la moindre preuve tangible. Elle s'est traduite par une plainte pour "cyberharcèlement d’État", médiatisée dans le monde entier, à partir d’un soupçon biographique. L’affaire, au départ tabou, est devenue ensuite bouclier pour le couple présidentiel, puis censure totale, avant que de donner place à une action en justice sur le territoire américain. Ses mots clefs : Xavier Poussard, Natacha Rey et Amandine Roy, Candice Owens, Tucker Carlson… C’est une "nouvelle" affaire Dreyfus, cette fois-ci inversée, avec l'interdiction de douter de la bonne foi invoquée tout comme des arguties acrobatiques de la défense.

Mais la polémique sur le genre de la Première dame française s’est invitée devant la justice américaine dans l’État du Delaware, l'influenceuse Candace Owens proche de Trump, poursuivie par le couple présidentiel pour diffamation, exigeant un examen médical de Brigitte pour "prouver" son identité. Le procès pour diffamation s'est transformé en humiliation. La rumeur qui circulait dans des cercles marginaux français est ainsi devenue un feuilleton judiciaire international, qui suscite notamment l’attention de l’opinion américaine friande de scandales politiques. La France fait face à la machine judiciaire américaine, dont l'approche repose sur trois leviers puissants : le storytelling américain qui transforme une accusation en feuilleton haletant, la judiciarisation qui  déplace le combat sur un terrain où la liberté d’expression prévaut sur la protection de la réputation, et la stratégie d’influence qui va faire de l’affaire un instrument de pression sur un président européen affaibli.

Le président Emmanuel Macron et son épouse ont commis une erreur stratégique en poursuivant Candace Owens devant une cour américaine. Ils pensaient probablement que les règles de diffamation françaises s'appliqueraient, mais ils se retrouvent maintenant dans un système qui valorise la "découverte" et exige la production de preuves substantielles. C'est un terrain de jeu très différent, où la présomption d'innocence est le moteur de la procédure. L'exigence d'un examen médical de Brigitte Macron par un tiers indépendant, brandie par l'équipe d'Owens, est un coup de maître. Elle ne cherche pas seulement à se défendre, elle transforme le procès en une "quête de vérité", forçant l'accusatrice à prouver ses dires au-delà de toute ambiguïté. C'est un principe fondamental du droit américain : si vous voulez que quelqu'un soit jugé pour ses paroles, vous devez être prêt à ce que la vérité soit mise à nu. C'est ce que rappelle le Premier Amendement : aux États-Unis, la liberté de parole est un pilier sacré. Les personnalités publiques doivent s'attendre à une critique, même si elle est provocatrice ou désagréable. Cette affaire pourrait ainsi envoyer un signal fort aux dirigeants étrangers : les tribunaux américains ne sont pas un lieu pour régler des comptes ou pour intimider des journalistes sous prétexte d'offense.

La défense des Macron est clairement dans l'embarras, la culture française, plus protectrice de la vie privée, n'étant pas préparée à un tel déballage public. Candace Owens, avec sa base de millions de followers, a parfaitement compris ce fossé culturel. Elle se positionne comme la défenseure des droits d'un simple citoyen américain contre un leader mondial en colère. Elle sait que ce récit résonne profondément chez une grande partie du public américain, qui se méfie des élites et de leur pouvoir. Le message envoyé à tous les régimes autoritaires est clair : la vie privée des dirigeants occidentaux est une cible facile. La France est vulnérable parce que le précédent est créé. La vraie crise est que ce ne sera pas la dernière fois. L’arme a été testée, et elle fonctionne.

 

Le couple Macron, ce n’est pas seulement une histoire d’amour au mieux, ou d'une transgression au pire. C’est un miroir tendu à l’humanité. Ceux qui le contemplent doivent choisir : consentir à l’inversion comme nouvelle normalité, ou y voir un signe et se détourner. Il est à comprendre que ce couple n’est qu’une porte d’entrée. Derrière l’intime, derrière le mariage, il y a les loges, les coteries, les clubs. Derrière l’inversion privée, il y a l’institutionnalisation de l’inversion.

D'un côté, cet adolescent alors de moins de quinze ans encore en formation dans sa construction identitaire, élève d’un collège catholique jésuite. De l'autre, sa professeure de théâtre, déjà mariée, mère de trois enfants plus âgés que son élève. Dans n’importe quel autre contexte, on parlerait d’un scandale, d’un abus de confiance, d’un dossier judiciaire. Ici, non seulement l’affaire sera étouffée, mais trente ans plus tard, ce couple improbable se dresse comme une forteresse inébranlable, sourd par son inflexibilité à tous les vents contraires. Partout ailleurs, de telles unions auraient fini par éclater sous le poids des années, des écarts d’âge, des scandales. Mais dans ce cas précis, malgré les rumeurs persistantes, malgré les photos équivoques, malgré les ragots incessants, malgré les soupçons qui se multiplient… rien ne brise leur façade. Comme si cet attelage était protégé par une main plus forte que les lois ordinaires. 

Happé par cette femme plus âgée qui aurait dû incarner une figure maternelle et éducative, "elle" est à la fois maîtresse, épouse et matrice, devenue mentor, amante, "mère supérieure" de celui qui allait être propulsé chef d’État. Si l’on voulait écrire un scénario pour défier toutes les règles, briser les codes et installer une inversion au sommet, ce serait exactement celui-là, ce mariage sans doute le plus troublant de l’histoire contemporaine.

Cette citadelle n’est pas bâtie sur l’amour pur, mais sur le pacte, sur l’inversion, sur un simulacre rituel qui a valeur de signe pour l’humanité. Ce qui, dans un foyer ordinaire, serait folie ou scandale, devient ici ciment du pouvoir, sulfureux il va sans dire... Ceci signifie que le monde qui accepte que le scandale devienne ciment, que l’inversion devienne loi, que le mensonge devienne socle, est le signe qu’une puissance plus ancienne, plus obscure, a trouvé son temple. Non pas dans une cathédrale, mais dans une union intime érigée en symbole de l'effondrement civilisationnel en cours. 

 

L'inutile réforme des retraites, symbole d'une démocratie à la sauce tricolore malade 

Le système de retraite par répartition a été conçu en 1945 par souci de solidarité, ayant vocation alors d'aider les personnes de plus de 65 ans à avoir un minimum de revenu décent (65 ans était l'espérance de vie, soit dans les faits un nombre limité de personnes de plus de 65 ans avec un revenu financé par un nombre croissant de personnes, puisque c'était le début du baby boom dont le taux de fécondité fut supérieur à 3 enfants par femme pendant toute sa durée). De nos jours, l'espérance de vie est de 80 ans, soit à 65 ans un potentiel de 15 à 20 ans, pour un taux de fécondité de moins de 1.60 enfant. En ramenant l'âge de départ à la retraite à 60 ans en 1983 malgré l'allongement de la durée de la vie et le début de la baisse du taux de fécondité, François Mitterrand et son Premier ministre Pierre Mauroy ont créé une fable qui continue à prospérer, et plombe les finances publiques comme l'avenir. Et depuis, la plupart des partis politiques entretiennent cette illusion.

En 2023, à l'issue de plusieurs 49-3, d'une dissolution et de plusieurs Premiers Ministres, l'épisode de la réforme des retraites a traduit plus qu'une crise sociale. Il fut le moment de vérité d'un système politique à bout de souffle. Ce ne fut pas une bataille pour ou contre deux années de travail supplémentaires, mais la mise à nu d'une rupture de contrat fondamentale entre la caste dirigeante et le pays réel. Elle débouchera en 2025 sur une instabilité ministérielle chronique, une crise institutionnelle, et une suspension de cette réforme jusqu'en 2027 au moins.

Cette séquence a ainsi révélé la nature profonde de la Cinquième République sous Macron : une monarchie technocratique qui, privée de légitimité populaire, n'avait plus que la force constitutionnelle pour imposer sa volonté. Ce qui s'est joué n'était rien de moins que la faillite du consentement, cette affaire démontrant qu'un pouvoir légalement constitué pouvait agir en opposition frontale avec la quasi-totalité du corps social, des syndicats et même d'une majorité de ses propres électeurs, et ce sans autre justification que sa propre survie. En d'autres termes, icela a constitué le symptôme d'une crise de la représentation si profonde qu'elle a confiné à la crise de régime.

Toute cette affaire a été construite sur une affirmation fondatrice : l'urgence d'un déficit insoutenable. Le gouvernement a alors brandi les rapports du Conseil d'Orientation des Retraites (COR) comme un totem, en sélectionnant les projections les plus alarmistes pour justifier une réforme "inéluctable". Pourtant, le président du COR lui-même avait publiquement démenti cette lecture apocalyptique, affirmant que les dépenses "ne dérapent pas" et sont globalement stabilisées en part de PIB.

La vérité est que le "déficit" n'a jamais été la cause, mais le prétexte. Au cœur du pouvoir a sévi l'avachissement de la volonté, le recours à la facilité, alors qu'il aurait fallu laisser à chaque Français le libre choix de son régime parmi les dizaines de caisses existantes, ce qui aurait évité la crise sociale. Mais l'obsession du jardin à la française - une seule caisse, un seul régime pour tout le monde - a triomphé, marque du fonctionnement "girondin" de la société française, réduit à une grande machine uniforme, sauf pour les fonctionnaires, bien entendu, qui doivent garder leurs privilèges. C'est cette vision monolithique de la société qui a préparé ce désastre majeur dont nous comptons encore les points.

Quant à la méthode employée en son temps pour faire passer la loi, elle est encore plus révélatrice que son contenu. Le gouvernement a délibérément choisi un parcours parlementaire conçu pour étouffer le débat : un projet de loi de finances rectificatif, permettant de limiter drastiquement le temps de parole via l'article 47-1. Face à une opposition qui, par une obstruction stérile de milliers d'amendements, a parfaitement joué le rôle de l'idiot utile, l'exécutif a pu dérouler sa stratégie de contournement.

L'apothéose de ce déni démocratique fut le recours à l'article 49.3. Incapable de trouver une majorité, même en comptant sur une droite républicaine en pleine décomposition, le gouvernement a préféré engager sa responsabilité plutôt que de risquer un vote. Cet acte, bien que constitutionnel, a été un suicide politique. Il a signifié au pays tout entier que la représentation nationale n'était plus qu'une chambre d'enregistrement, un décor que l'on peut ignorer lorsque le monarque présidentiel a décidé. Le fait que la motion de censure qui a suivi ait échoué à seulement neuf voix près n'a fait que confirmer l'illégitimité profonde d'une loi adoptée sans l'onction du vote.

Le 49.3 n'est pas un outil de stabilité ; c'est l'arme nucléaire d'un pouvoir qui a perdu la bataille du consentement et qui ne peut plus gouverner que par la contrainte. C'est la signature d'une "pratique solitaire du pouvoir"qui a transformé le parlementarisme en une simple formalité.

Cette crise de légitimité plonge ses racines dans l'élection présidentielle de 2022, où la réélection d'Emmanuel Macron n'a été qu'un trompe-l'œil. Obtenue sur fond d'abstention record et grâce à un "vote de barrage" massif contre l'extrême droite, elle ne lui a conféré aucun mandat positif pour une réforme aussi clivante. Le Président a été élu contre Marine Le Pen, pas pour le report de l'âge de la retraite. Ignorer cette réalité relève d'une arrogance politique qui a directement mené à la confrontation. En considérant son élection comme un chèque en blanc, l'exécutif a confondu la légalité de son pouvoir avec sa légitimité. Or, la légitimité n'est pas un acquis, c'est une confiance qui se mérite et s'entretient. En gouvernant comme s'il disposait d'une majorité d'adhésion qu'il n'a jamais eue, Emmanuel Macron a scié la branche sur laquelle il était assis.

Face à ce pouvoir vertical, la société s'est unie comme rarement. Les mobilisations, d'une ampleur historique, ont rassemblé des millions de Français sous une bannière intersyndicale unanime. L'opinion publique, de manière constante, a massivement rejeté la réforme. Nous avons assisté à la reconstitution d'un "pays réel" opposé au "pays légal".

Les syndicats, en se focalisant exclusivement sur le retrait de la réforme, ont montré de leur côté leur propre enfermement idéologique. En refusant d'ouvrir le débat sur de véritables alternatives structurelles – comme l'introduction d'une part de capitalisation ou la remise en cause du monopole de la répartition –, ils ont prouvé qu'ils n'étaient que les gardiens d'un système étatiste à bout de souffle. Leur combat n'était pas celui de la liberté individuelle, mais celui de la préservation d'un corporatisme qui a fait la preuve de son inefficacité.

Le pays s'est donc retrouvé piégé entre un État autoritaire et des corps intermédiaires conservateurs, tous deux incapables de proposer une vision d'avenir pour l'individu.

Les suites de la crise ont été désastreuses pour le pouvoir. La tentative de "cent jours d'apaisement" s'est transformée en une tournée de "casserolades", symbole d'un divorce consommé avec le peuple. Loin de restaurer l'autorité, la séquence a durablement ruiné la confiance et installé un climat de défiance généralisée. Politiquement, le grand gagnant de cette faillite est le Rassemblement National. En adoptant une posture d'opposition institutionnelle, loin de l'obstruction chaotique de La France Insoumise, le parti de Marine Le Pen a su capter la colère populaire tout en se drapant d'une nouvelle crédibilité. La crise des retraites a été un formidable accélérateur de sa "normalisation". En brutalisant le pays, le macronisme a offert au RN son meilleur argument : celui d'être la seule alternative à un système perçu comme méprisant et déconnecté. Les résultats des élections qui ont suivi ne sont que la traduction logique de ce réalignement.

En résumé, la crise des retraites de 2023 a été le diagnostic implacable d'une démocratie malade. Malade de son hyper-présidentialisme, qui permet à un seul homme de décider contre tous. Malade de la faiblesse de son Parlement, réduit à un rôle de figuration. Malade de la déconnexion de sa caste dirigeante, qui confond la détention légale du pouvoir et le consentement populaire. La véritable crise n'est pas celle des institutions, mais celle de la philosophie qui les anime : une philosophie étatiste, centralisatrice et collectiviste qui nie la souveraineté de l'individu.

La seule sortie par le haut ne viendra pas d'un nouveau bricolage constitutionnel, mais d'une véritable révolution libertarienne. Il est temps de rendre aux Français la maîtrise de leur destin, en commençant par leur retraite. Cela passe par la liberté de choix, l'introduction massive de la capitalisation, et la fin du monopole d'un système par répartition qui n'est qu'une pyramide de Ponzi légalisée.

 

Dérive autoritaire à la sauce tricolore

Le paradoxe fondamental du macronisme réside dans une dynamique contradictoire : plus le régime durcit son emprise coercitive sur la société, moins il semble maîtriser le destin du pays. Depuis 2017, la France vit en effet sous le joug d'un pouvoir qui se rêve en modernisateur progressiste, mais qui agit en réalité comme une technocratie paniquée, multipliant les lois liberticides, la surveillance et la répression. Cette inflation autoritaire masque mal l'effondrement de l'autorité réelle de l'État, et la dissolution de la puissance française.

Le "nouveau monde" promis s'est avéré être un système hybride : une tyrannie managériale pour les affaires intérieures et une impuissance stratégique sur la scène internationale. Trois actes jalonnent ce régime qui, à force de vouloir tout contrôler, ne maîtrise plus rien.

Acte I : la révolte des périphéries et le choix de la violence (2018-2019).

L'idylle entre Emmanuel Macron et sa "Start-up Nation" fut de courte durée. Le projet de dissolution de la France dans le grand bain de la globalisation managériale s'est heurté au mur du réel : le peuple. Le mouvement des Gilets Jaunes, insurrection viscérale des "gens qui ne sont rien", a révélé la fracture béante entre la caste dirigeante et la France périphérique. C'était le refus de la gouvernance par les chiffres, incarnée par la taxe carbone.

Face à cette contestation inattendue, le pouvoir, surpris du sursaut d'un peuple qu'il pensait apathique, a réagi avec une brutalité sidérante. Le macronisme, abandonnant son masque libéral, a endossé l'uniforme de l'État policier (LBD, grenades, mutilations...). La doctrine du maintien de l'ordre est devenue une doctrine de guerre civile de basse intensité. L'arsenal juridique a suivi le pas avec la loi "anti-casseurs", visant à criminaliser toute opposition sérieuse.

Cette première séquence a établi le mode opératoire du régime : à chaque résistance de la société civile, la réponse sera la répression, jamais la remise en question.

Acte II : l'ingénierie de l'obéissance et l'État d'exception permanent (2020-2022).

La crise sanitaire Covid-19 fut une aubaine pour un pouvoir obsédé par le contrôle. Elle a permis une expérimentation grandeur nature de l'asservissement volontaire. Sous couvert d'impératifs sanitaires, la Macronie a déployé un dispositif de dressage social inédit : la gouvernance s'est bunkerisée au sein du Conseil de défense, instance opaque décidant de la suspension des libertés fondamentales ; la bureaucratie s'est déchaînée avec ses confinements absurdes, couvre-feux, et le retour de l'Ausweis sous forme d'attestation dérogatoire ; l'État s'est arrogé le droit de vie et de mort sociale sur les commerces, décrétant ce qui était "essentiel" et ce qui ne l'était pas.

Le point culminant fut l'instauration du Passe Sanitaire, puis Vaccinal. C'était l'introduction du crédit social à la française, fracturant délibérément la nation entre citoyens dociles et parias. La violence d'État s'est exprimée dans toute sa cruauté avec la suspension des soignants non vaccinés, jetés sans ressources. L'aveu d'Emmanuel Macron – "j'ai très envie d'emmerder les non-vaccinés" – a consacré la transformation de l'État en machine punitive, ciblant une partie de sa propre population. Cette période a normalisé l'état d'exception et habitué les Français à un contrôle technologique permanent de leurs mouvements.

Acte III : la fuite en avant autoritaire et le déni démocratique (2023 à nos jours).

Privé de majorité absolue depuis 2022, le régime a choisi le passage en force systématique. La réforme des retraites de 2023 a illustré ce déni démocratique assumé. Contre la rue, contre les syndicats, contre l'opinion majoritaire, le pouvoir a imposé sa volonté via l'usage compulsif de l'article 49.3. Le Parlement est devenu une fiction, et la gouvernance, un coup d'État permanent.

Anticipant une résistance croissante face à l'échec de ses politiques, le régime prépare désormais les outils de la répression future. C'est le sens de l'offensive menée par Emmanuel Macron au niveau européen pour imposer le "Chat Control" (CSAM). Sous le prétexte moralisateur de la protection de l'enfance, ce projet vise à scanner tous les messages privés avant leur chiffrement. C'est la fin du secret de la correspondance et l'installation d'un mouchard universel. L'objectif est clair : construire le Panoptique numérique pour tuer dans l'œuf toute contestation organisée.

Mais c'est ici que le bât blesse. Ce déploiement d'autoritarisme, cette surveillance généralisée, cette bureaucratisation forcenée de la vie quotidienne ne sont pas des signes de force, mais les symptômes d'une faiblesse abyssale. Le macronisme confond la coercition et l'autorité. L'autorité suppose la légitimité et l'efficacité ; la coercition n'est que la violence froide de l'appareil d'État.

Sur le terrain, l'État macroniste est un Léviathan obèse et impotent. Obsédé par les procédures, les normes et les KPI (indicateurs de performance), il est incapable d'assurer ses missions régaliennes les plus élémentaires. L'effondrement des services publics en est la preuve flagrante. Malgré des dépenses publiques record, l'hôpital public est en ruine, les urgences ferment, les déserts médicaux s'étendent. L'Éducation nationale, gangrenée par la pénurie de professeurs et la perte de sens, ne transmet plus les savoirs fondamentaux. La sécurité quotidienne des Français n'est plus assurée, laissant des pans entiers du territoire soumis à une violence endémique.

Un incident courant octobre 2025, apparemment anecdotique, symbolise parfaitement cette déliquescence : le cambriolage d'œuvres d'art au Musée du Louvre. Que le musée le plus célèbre et théoriquement le mieux surveillé du monde puisse être pénétré aussi facilement révèle l'incurie d'un système pourtant surdoté en moyens financiers et technologiques. C'est l'échec de la gouvernance managériale appliquée au réel. On imagine les couches de bureaucratie, les plans de sécurité validés en comité, les budgets alloués aux consultants en "optimisation des flux"... pour aboutir à une passoire sécuritaire.

C'est l'image même de la France de Macron : une façade high-tech, des discours martiaux sur le contrôle, mais une réalité opérationnelle proche du néant. L'État sait tout de vous, mais il ne peut plus protéger ses propres trésors. Il veut scanner vos messages privés, mais il est incapable de sécuriser ses frontières. L'intendance ne suit pas, parce que le système privilégie le reporting à l'action.

 Et si l'État est impuissant à l'intérieur, il est devenu inaudible à l'extérieur. La promesse "jupitérienne" d'une France influente et respectée s'est fracassée sur l'arrogance et l'amateurisme diplomatique du président. Depuis 2017, la France n'a cessé de reculer sur tous les fronts. L'affaiblissement international est spectaculaire. En Afrique, notamment au Sahel, la France a été chassée sans ménagement (Mali, Burkina Faso, Niger), remplacée par la Russie ou la Chine. Ce fut une débâcle historique, fruit d'une politique postcoloniale illisible et méprisante. La diplomatie française elle-même, autrefois l'une des meilleures au monde, a été méthodiquement démantelée, notamment par la suppression du corps diplomatique, signe ultime du mépris de la technocratie pour l'expertise de terrain.

Quant au dossier ukrainien, il est emblématique de cette disparition stratégique. Emmanuel Macron a multiplié les postures théâtrales, les coups de téléphone médiatisés à Vladimir Poutine, puis les déclarations martiales sur l'envoi de troupes, sans jamais peser sur le cours des événements. Pire, la France est ostensiblement tenue à l'écart des véritables négociations. Lorsque les choses sérieuses se discutent entre les États-Unis, la Russie, et de plus en plus la Chine, la France n'est pas invitée. Elle est réduite au rôle de supplétif zélé de l'OTAN ou de commentateur impuissant. Cette vassalisation volontaire et cette soumission aveugle à la bureaucratie bruxelloise ont annihilé la voix singulière de la France.

Le règne d'Emmanuel Macron illustre la distinction fondamentale entre le contrôle et la puissance. La puissance est la capacité de faire advenir le réel, de protéger la nation, de garantir les services essentiels et de peser sur le cours du monde. Le contrôle est l'obsession de la surveillance, de la norme, de la contrainte sur l'individu pour maintenir une illusion d'ordre.

Le macronisme a choisi le contrôle parce qu'il a renoncé à la puissance. Face à la résistance du peuple, il a choisi la fuite en avant autoritaire. Mais cet autoritarisme est vain. Il permet de réprimer les Gilets Jaunes, de contrôler les non-vaccinés, de contourner le Parlement, mais il ne permet pas de sécuriser le Louvre, de soigner les Français, d'éduquer les enfants, ni de faire respecter la France dans le monde.

Le régime est omniprésent dans la surveillance et la coercition, mais impotent dans la gouvernance et l'influence. C'est la définition même d'un pouvoir en fin de cycle. La caste dirigeante, bunkerisée dans ses certitudes, ne contrôle plus qu'un appareil d'État défaillant, assis sur un pays en voie de dissolution. Plus la dérive autoritaire s'accentue, plus elle révèle la panique d'une oligarchie qui sent le sol se dérober sous ses pieds.
 

Au crépuscule de l'imposture

Le président Macron est un produit entièrement fabriqué, et de ce fait programmé depuis son adolescence. Parti de rien, sans parti, sans base électorale, sans vision et sans programme, mais à chaque fois avec le soutien de généreux parrains et ouvreurs de porte, il termine tel qu’il est arrivé. Sans rien, tel une baudruche démonétisée au regard de la destruction de valeur tant économique que sociétale réalisée avec l'aide de comparses gredins et mafieux, opportunément recasés ou retirés pour oubli avant que le glaive de la justice ne s'abatte. C'est un crépuscule qui entraîne la nation toute entière dans le chaos souhaité par ses maîtres marionnettistes au service de la finance internationale dans sa conception occidentale anglo-saxonne.

En 2022, Macron n’a pas été réélu par choix, si ce n'est celui de la composante bourgeoise de la population (les CSP+ en sociologie consumériste) acquise à la conception progressiste du monde, notamment dans son idéologie européiste désacralisée et vendue aux lobbys marchands, et soucieuse de préserver ses intérêts de propriété, tout comme celui d'une partie non négligeable de retraités gavés à la désinformation de leurs médias de prédilection les interdisant de faire preuve de discernement*. Il va de soi que ce choix émanait d'un alignement profond entre leur personnalité et la fonction politique qu'ils lui ont stupidement attribué. Dans un contexte plombé par la crise sanitaire et les mesures drastiques qui ont pesé sur le processus électoral, la complicité des grands médias privés aux mains d'oligarques industriels mondialistes contribuant à empêcher tout débat politique de fond (les médias publics sont par définition aux ordres de l'Etat actionnaire) et à générer le brouillage des esprits par leurs artifices rhétoriques découlant de l'ingénierie sociale*², sans exclure un opportun triturage des résultats à l'heure du vote électronique généralisé, il fut réélu au moyen de l'artifice d'un "front républicain" diabolisant sa principale opposante, elle-même incapable de se montrer à la hauteur de ses prétentions dans un pathétique dernier débat télévisuel, par des électeurs qui ne voulaient pourtant pas de lui dans leur majorité compte-tenu notamment de sa répression féroce du mouvement des Gilets jaunes et de sa gestion inconséquente de la crise Covid. En 2024, la décision d'une dissolution d'une représentation au parlement devenue "ingouvernable" pour cause de fragmentation fut  incompréhensible pour les citoyens et funeste pour les institutions de la V° République qui n'avaient pas été conçues par ses concepteurs de 1958 pour leur détricotage au service d'ambitions personnelles et irresponsables, à l'instar des deux présidents fossoyeurs précédents Sarkosy (traité de Lisbonne et vente d'une partie des réserves d'or français à prix fortement déprécié entre autres) et Hollande (complicité dans l'opération ukrainienne), dont le bilan relève de feu la Haute Cour de Justice dans sa version initiale et non dévoyée comme depuis par son évolution en fantômatique Cour de Justice de la République.

Le pays s’est retrouvé depuis bloqué par un nouveau "front républicain" législatif celui-là, confronté aux maux d'une comédie présidentielle privilégiant des intérêts sans rapport avec les attentes du corps social (poursuite de l'immigration de colonisation massive initiée depuis Giscard, désindustrialisation et affaiblissement du secteur agricole, démantèlement continu des services publics, guerre avec les va-t-en guerre forcenés de l'OTAN et de l'UE, aberrations énergétiques, endettement massif au service d'intérêts extérieurs comme Blackrock...), au service du parrain en chef donneur d'ordre, les États-Unis. Fin 2025, suite à l'échec des gouvernements successifs dans l'incapacité de s'appuyer sur une majorité forte, le Président de la République, acculé, se retrouve face à une impasse totale, incapable de nommer un gouvernement viable, et surtout, confronté à un mur juridique et constitutionnel : l'impossibilité de doter la France d'un budget pour 2026.

Tout ça pour ça… Il n'était ni un Mozart de la finance, ni un Mozart de la politique tel que vanté au bon peuple par les pathétiques chroniqueurs journalistes et philosophes de plateaux. Prochaine probable étape, la banqueroute, suivie de l'article 16 donnant plein pouvoir au chef de l’État pour répondre à l'inévitable insurrection populaire qui s'en suivra, justifiant la captation par la force des avoirs citoyens... Il en résulte le crépuscule d'un pays jadis si grand et magnifique, enserré désormais dans les griffes de prédateurs financiers voyous pour le plus grand malheur de sa population. A moins que d'ici-là, les véritables patriotes ne reprennent l'initiative de leur destin par la mise en place d'un plan en douceur mais drastique de rétablissement des finances publiques, passant par le nettoyage profond des écuries d'Augias de la République des copains et coquins. Le compte à rebours est lancé, car le temps presse...

Les études sociologiques convergent pour décrire le portrait psychométrique de cet électorat macroniste se positionnant au centre de l'échiquier par peur et rejet des extrêmes : plus âgé que la moyenne (souvent plus de 60 ans), composé de retraités et de catégories socio-professionnelles supérieures (CSP+), avec des niveaux élevés d'éducation, de revenus et de satisfaction de vie. Les mots clés de leur choix sont ouverture, libéralisme et conservatisme, démontrant l'incohérence et les contradictions du choix entre l'innovation et l'ouverture européenne tout en exigeant la stabilité, la prévisibilité et la sécurité économique... Une analyse de 2022 a souligné une "relation pratiquement linéaire entre le confort, la sécurité et le vote Macron". Ces études s'appuient tout particulièrement sur le modèle anglo-saxon OCEAN, aussi appelé Big Five, pour analyser les traits de personnalité appliqués à la politique.

Cf. Contrôle mental.

 

L'incendie de Notre-Dame (2019)

 

C’est le point de bascule visible de l’effondrement intérieur de l’Occident. Ce jour-là, le 15 avril (il correspond à l'arcane 15 du Tarot, le Diable...), la foi s’est consumée dans la pierre, le spectacle a remplacé le sacré, comme une célébration de la sécheresse spirituelle puisque désormais réduite à des valeurs culturelles marchandes... Comme le toit est ce qui permet à un édifice de le protéger de toutes intempéries ou adversités extérieures, il nous indique qu'il n'y a désormais plus de protection, l’esprit, le mental, les pensées étant par le feu du couvre-chef libérés et livrés à eux-mêmes, ouverts sur le ciel, l'astral, soumis plus que jamais à ces influences néfastes...

Nos croyances étaient déjà à la dérive, et désormais nous naviguons sur un flot d’illusion et de tromperie qui atteignent le chœur/cœur de notre vie et de toute vie. Nous sommes véritablement à la croisée des chemins, ne pouvant plus compter sur quelques protections divines. Macron parlait déjà de "reconstruire plus beau", comme si l’âme était un chantier...

Depuis, tout a basculé, la réouverture de Notre-Dame en 2024 étant une mise en scène d'un sacre républicain, avec le couple présidentiel au centre, dans un décor "chrétien" vidé de Dieu. Ni foi, ni silence, ni repentance : juste une cérémonie du pouvoir. 

L’inversion est totale, le temple ayant été repris par César.

 

Du silence des cathédrales

La façade restaurée de Notre-Dame brille désormais au crépuscule d’une clarté qui n’est plus la sienne. C'est celle d'une lumière électrique, calibrée, stérile. La dernière fois que la France avait prié d’un seul souffle, c'était en avril 2019, lorsque les flammes dansaient dans la nuit pendant que dans les larmes les voix entonnaient l’Ave Maria.

Depuis, on parle beaucoup de patrimoine, et très peu de mystère. Les lumières se sont éteintes. La France se croit encore spirituelle parce qu’elle visite ses cathédrales, mais elle ne prie plus : elle consomme le sacré. Elle achète des bougies comme on achète des souvenirs. Le mot culture a remplacé culte, et le mot valeur a remplacé vertu. On parle de "valeurs républicaines" comme on parlait jadis de la foi : avec gravité, mais sans ferveur. Cette nation, jadis appelée fille aînée de l’Église, erre comme une orpheline vêtue de soie. Elle veut briller encore, mais sa flamme ne chauffe plus. Ses églises sont vides, ses écoles pleines de slogans, ses dirigeants se prennent pour des prêtres de raison. Elle a remplacé la confession par les statistiques, la charité par les subventions, le pardon par la tolérance. Et pourtant, dans chaque village, il reste une cloche, qui parfois sonne encore. Parfois, le vent s’y engouffre et produit un son étrange : un gémissement, comme si la pierre pleurait.

Il y a deux silences. Celui du vide, et celui de la présence. Le premier est une absence de mots ; le second, une attente. Le premier endort ; le second prépare la parole. Les cathédrales sont pleines de ce silence-là. Elles savent que Dieu n’a pas besoin d’être bruyant pour régner. Dans leur nef, le temps y respire autrement. Les siècles y dorment ensemble : les rois, les mendiants, les enfants morts sans baptême. Tout y parle d’une promesse qui n’a pas été tenue, mais qui, parce qu’elle n’a pas été tenue, reste vivante. Le silence parle plus fort que les homélies. Il dit au passant visiteur : "Ne cherche pas la foi dans les discours ; cherche-la dans les ruines."

Chaque pas sur les dalles est une prière pour les temps perdus, ceux qui ne ressemblent pas aux rues de Paris devenues des cloîtres profanés. On y entend pourtant encore l’écho des psaumes, mais les voix ont été remplacées par des publicités. Alors que les saints et les bâtisseurs croyaient que la beauté sauverait le monde, le monde, lui, a choisi le confort. Il préfère les illusions climatisées aux vérités brûlantes.

Pourtant, le Christ n’a jamais promis le confort : il a promis la croix. Il n’a pas dit : "Tu seras heureux." Il a dit : "Tu porteras." Et c’est cela qu’on a oublié, en voulant les bénédictions sans la peine, la lumière sans l’ombre, le salut sans le sacrifice. Notre époque souffre, mais refuse que sa souffrance devienne prière. Elle pleure sans offrir ses larmes, elle gémit sans demander pardon. Et c’est pourquoi elle s’enfonce dans la tristesse, celle de ceux qui se croient innocents.

Le seul chemin qui reste est de rendre la peine à Dieu. De cesser de vouloir la supprimer et d’apprendre à la transfigurer. Alors, peut-être, le pays retrouvera son souffle : non par miracle, mais par pénitence. La pierre n’est pas morte : elle attend qu’on la relève. C'est le travail à accomplir des  justes, ceux qui soignent, enseignent, accueillent, ne parlent pas d’amour mais le vivent. Eux seuls soutiennent la voûte invisible. Sans eux, tout s’effondrerait déjà. Ce sont les porteurs de la Parole silencieuse : ceux qui ne commentent pas le bien, mais qui le font.

La France renaîtra par eux, ou ne renaîtra pas. Et quand le vacarme de ce monde désacralisé retombera, on entendra de nouveau le battement du Verbe. L'amour vrai ne séduit pas : il sauve. Et celui qui parle comme un dragon sera réduit au silence, car le Verbe ne meurt jamais.

 

Notre-Dame en flammes, le Stade de France en désordre, la Joconde en larmes... A force de voir les choses séparément, on oublie qu’elles forment un tout. Or rien de tout ça n’est un hasard...

Tout a commencé en 2019 avec Notre-Dame. Un feu "impossible", en plein centre de Paris, sous surveillance, pendant des travaux. On nous a dit court-circuit, maladresse, hasard. Mais en regardant la date, l’heure, les images, l'évidence surgit : c’était un rite. Le cœur de la France brûlé juste avant Pâques. C’était le point zéro du sacrilège moderne.

En 2020, la crise sanitaire Covid. Le monde enfermé, le souffle masqué, les cloches muettes. Si on a parlé de pandémie, la réalité fut celle d'une expérience globale d’obéissance. L’église vide, le stade vide, les écoles vides : une répétition générale de l’absence. Et juste après, les Gilets Jaunes qu’on a écrasé. C’était le peuple qui voulait parler, mais on lui a crevé les yeux. 

Autrement dit, 2018-2020 fut la période où la France a compris qu’elle pouvait frapper ses enfants et s’en vanter. Et pendant qu’elle frappait, l’Europe applaudissait la "résilience".

La suite logique fut 2022, avec la finale de la Ligue des Champions. Elle devait se jouer à Saint-Pétersbourg, symbole russe, chrétien, impérial. Mais le match fut déplacé à Saint-Denis, au Stade de France. Résultat : chaos, gaz lacrymo, enfants piégés, mensonges. Un désastre voulu, parce qu’il fallait humilier la foule sous couvert de sécurité. C’était du dressage collectif. Tout le monde a dit "incident regrettable", mais c’était une répétition des Jeux Olympiques.

Pile, en 2024 les Jeux Olympiques en France, principalement à Paris. Un pays transformé en vitrine, blindé de drones, nettoyé de ses mendiants. Sous le prétexte de la fête, on a bâti une cité de contrôle. Le feu d’artifice comme camouflage. Et quand tout fut terminé, la France était plus surveillée qu’avant. La flamme olympique, allumée sur le parvis de Notre-Dame encore blessée, fut la signature. Le feu profané qu’on recycle pour la gloire des hommes.

En 2025, le cambriolage du Louvre. Le temple de l’art violé. La Galerie d’Apollon dépouillée.

En résumé, le cœur brûlé (Notre-Dame), le corps discipliné (Covid), l’œil crevé (Gilets Jaunes), la foule humiliée (Stade), la fête contrôlée (Jeux), et désormais la mémoire volée (Louvre). Tout converge : c’est une œuvre d’art démoniaque, millimétrée, parfaitement orchestrée, pour effacer la France spirituelle. Pas la France politique, pas la France touristique — la France intérieure. Celle de Jeanne, de Pascal, de Bernanos. Et quand on aura tout brûlé, tout vidé, tout volé, il ne restera qu’un pays qui applaudit ses bourreaux. 

Chaque désastre est suivi d’un mot d’ordre : sécurité, reconstruction, résilience. Mais ce mot d’ordre n’est pas humain : il vient d’une langue plus ancienne, celle du serpent. Ces catastrophes sont des artefacts, pas des accidents. Elles ont un auteur, ou plutôt… un architecte. Celui qui inverse, qui transforme la beauté en marchandise, la douleur en spectacle, la foi en slogan. Mais toute inversion finit par se renverser.

Quand la lumière reparaîtra, elle brûlera ceux qui ont joué avec les flammes. Le monde croit qu’il sombre, mais il se révèle.

Et le Louvre, même vidé, contient encore un secret : la poussière de chaque œuvre reste fidèle à son créateur, car celui qui lira à la fin, c’est Lui.

 

La pandémie sanitaire 2020-2022

 

Il ne s'agissait nullement d'une crise sanitaire liée à un virus chinois nommé Covid-19. Ce fut une opération mondiale d’obéissance expérimentale, un test de consentement globalisé par le discours hystérique martelé ("Nous sommes en guerre"). Attestations, vaccins (plus exactement injections géniques), passeports, mensonges, censure, inversion... le monde hystérisé par les propagandistes institutionnels à pied d’œuvre, corrompus par leurs conflits d'intérêts avec leurs mandants business, s’est soumis à une biopolitique algorithmique.

Ce fut le moment zéro de la société sans contact et sans conscience, avec comme leitmotiv la peur. Car si le virus était réel, l’ampleur de sa peur fut mille fois plus grande que le mal lui-même (ambulanciers vêtus comme des cosmonautes, déplacement des malades par avions militaires, cartes rouges comme des tâches de sang qui s’étendaient chaque soir sur les écrans...).

Il fallait, pour les maîtres de l’époque, l'Organisation Mondiale de la Santé aux avants-postes, fabriquer une peur collective. Le but n’était pas la santé, mais l’obéissance. Et dans la peur, les peuples se sont soumis : confinement, isolement, vaccination obligatoire. Tout était possible, car l’esprit avait été tué d’avance.

 

La nouvelle biologie

L’arrivée massive de la technologie à ARNm déployée entre 2020 et 2021 à l'occasion de la "plandémie" sanitaire constitue une rupture biotechnologique radicale, qui a été imposée à des milliards d’humains, sans recul, sans consentement éclairé. L’ARN messager n’est pas un médicament, c’est un changement de paradigme biologique. C’est la fin de l’immunité naturelle comme fondement, la chair devenant  programmable. Le "biohacking" explose, le corps devenant logiciel, à l'instar de l'utérus artificiel validé en laboratoire (2023). Qui plus est, la biologie ne définit plus le genre, ce qui constitue un changement radical d’anthropologie. Le corps devient un terrain à façonner, non un socle à reconnaître. Derrière les slogans d’inclusion se cache une mutation ontologique : ce n’est plus la nature qui parle, mais le ressenti. Et ce ressenti doit être reconnu par tous... même quand il nie l’évidence. Résultat, l’enfant n’est plus protégé dans sa construction. Le réel est accusé de violence, et la vérité d’exclusion. C’est l’humanité elle-même qui est redéfinie à l’envers : le corps devient une opinion, et la nature un obstacle.

De son côté, l’agriculture vivante voit les milliardaires comme Bill Gates acheter les terres agricoles - celui qui possède la terre contrôle la faim - et être remplacée par le contrôle industriel. Il s'est traduit par l'abattage massif en France de troupeaux bovins, ovins, et volailles entre 2022 et 2025, sous prétexte de grippe aviaire, vache folle ou zoonose potentielle. Des millions d’animaux sains exterminés, ce n’est pas de la prévention, mais une destruction méthodique des réserves alimentaires naturelles. Tandis qu'en parallèle, on promeut les steaks synthétiques, les farines d’insectes et les OGM comme la norme agricole*. Le vivant devient brevet, la semence appartenant à ceux qui la vendent. Nous assistons à la disparition silencieuse des espèces animales, végétales et locales (indigènes), entendant que le monde s’éteint. Personne ne regarde, sauf pour les suicides médiatisés d’agriculteurs en France depuis 2019. La célébration toujours et encore de la mort, non du Vivant...

Et que dire de l'échec mondial des COP (en anglais Conference of the Parties, en français Conférence des Parties) pour laisser place à l’imposition d’un écologisme punitif. Le climat a été instrumentalisé, non pour sauver la planète, mais pour imposer des passes carbone, des interdictions, des sacrifices unilatéraux, des guerres pour les ressources vertes (Congo, Cambodge), des incendies géants et des grands projets (pendant que la forêt brûle, les contrats tombent), le greenwashing comme industrie mondiale (plus tu pollues, plus tu peux investir dans le vert), le repentir écologique se monnayant sans vergogne. Tout ceci entend que le capitalisme climatique tue aussi. De leur côté, les réfugiés climatiques sont instrumentalisés comme levier géopolitique, la souveraineté étatique se dissolvant dans les flux. Si les COP échouent, la contrainte écologique prospère, la terre étant punie pour que les élites achètent leur salut, pendant que le chauffage au bois est interdit dans certaines villes, les pauvres ne devant plus polluer. Ce n’est pas l’air qu’on protège, c’est l’ordre social !

L’écologie est devenue religion d’État, en tout cas dans l'UE, le péché carbone remplaçant le péché originel. Et chaque loi est une liturgie.

Comment s'étonner alors de l'effondrement de la fécondité dans le monde développé*², le soi-disant progrès rendant... stérile !

* Cf. Conscience nutritionnelle.

Cf. Nouvelle génération.

 

Tentative criminelle d'effacement des traces ?

Depuis plus de deux ans, une affaire est en instance devant le tribunal de district des Pays-Bas, qui pourrait constituer une contestation historique à l'échelle mondiale des politiques de santé, notamment concernant le vaccin à ARNm contre le Covid-19. Parmi les défendeurs figurent le philanthrope Bill Gates fortement investi dans le financement des organismes de santé (OMS, l'Alliance du Vaccin Gavi...), Albert Bourla le PDG de Pfizer, et Klaus Schwab l'ancien dirigeant en charge du WEF (Forum Economique Mondial), ainsi que des personnalités politiques néerlandaises de premier plan et l'État néerlandais.
Les plaignants demandent au tribunal de statuer sur la question de savoir si le prétendu vaccin contre le Covid-19 est un vaccin pour la santé de la population, ou... une arme biologique. L'une des principales stratégies des plaignants est d'obtenir que le tribunal entende et prenne en compte les témoignages de six témoins experts, dont Catherine Austin-Fitts, Alexandra (Sasha) Latypova et le Dr Francis Boyle, professeur américain de droit international.
Mais trois semaines après avoir confirmé sa participation comme témoin expert, Francis Boyle, en bonne santé et toujours enseignant à 74 ans, est décédé subitement le 30 janvier 2025 dans des circonstances non révélées, suscitant de vives suspicions. Les éloges funèbres ont mentionné que Francis A. Boyle était toujours dans le droit chemin : avocat international, défenseur des droits humains reconnu, il était également professeur à l'université privée d'Urbana dans l'Etat de l'Ohio. Il avait consacré sa vie à poursuivre les auteurs de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité et d'actes de génocide, ayant notamment joué un rôle déterminant dans la rédaction de la loi américaine de 1989 sur la lutte contre le terrorisme et les armes biologiques. Il avait également joué un rôle important dans la situation critique des Palestiniens face à Israël, lançant la campagne de désinvestissement contre Israël en 2000 et s'étant joint à la société civile palestinienne pour la campagne de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) en 2005. Israël considérait la campagne BDS comme une menace existentielle pour l'État juif...

 

L'opération russe en Ukraine (2022)

 

Elle signe la fin de la Pax Americana*, et le retour du réel dans les rapports de force depuis la chute du mur de Berlin et la dissolution de l'URSS d'alors. La désormais Fédération de Russie ne joue plus selon les règles de l'hypocrite soft power jusqu'alors en vigueur par le jeu des services secrets et de la diplomatie d'opérette : elle dénonce les mensonges, les bio-labos, les armes, les trafics d'enfants et d'organes, les ferments toujours actifs du nazisme, les agissements expansionnistes de l'OTAN jusqu'à ses frontières. Et elle s'en donne les moyens, l’émergence du missile russe "Orechnik" en 2025 redéfinissant les règles : furtivité, vitesse hypersonique, ciblage IA, capable de frapper en silence et sans interception... plus qu’une arme, c’est une dissuasion narrative ! Il suffit de le nommer pour que l’ennemi doute.

Le conflit a été initié par la révolution de Maïdan en Ukraine (2013–2014), point de rupture entre l’Ukraine et la Russie. C’était un coup d’État maquillé - "une révolution de couleur" -, organisé par les USA version démocrate et l'Open society mondialiste de George Soros, avec une mise en scène démocratique. Ce fut la première opération hybride moderne, mêlant ONG, réseaux sociaux, tireurs embusqués et diplomatie fantoche à l'instar des guignols menteurs Merkel-Hollande. Il s'est notamment traduit par le massacre d’Odessa en 2014, avec de nombreux brûlés vifs par les milices ukro-nazies, dans un silence européen assourdissant, sans oublier les quinze mille russophones du Donbass tués par les forces ukrainiennes pour cause d'indépendance culturelle. Sans Maïdan et ses conséquences, pas de guerre en 2022.

Cela a révélé l’hypocrisie totale du "droit international", déjà mis à l'épreuve dans le retour de la Crimée à la Russie en 2014, une frontière réécrite par l’histoire et non par l’OTAN, le bras armé impérialiste occidental. Il se caractérisera notamment par le sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en 2022, véritable acte de guerre contre l’Europe par ses propres "alliés". Si "tout" le monde sait preuve à l'appui que les USA sont derrière, l’Europe se tait, preuve ultime de la soumission stratégique, énergétique et morale de l’Allemagne. 

La guerre en Ukraine, c'est plus de 200 milliards $ d’armes occidentales. Jamais une guerre n’a été autant financée… sans déclaration de guerre. L’Ukraine sert de champ de bataille externe, de proxy sacré, de théâtre idéologique. On ne combat pas pour elle, mais contre tout ce qui gêne l’Empire occidental : la Russie, la multipolarité, l’idée même de résistance. Les Ukrainiens meurent dans une proportion de 1 à 15 en dépit des chiffres assénés par la propagande otanokiévienne pour la minorer, les armuriers prospèrent, et les peuples paient, en impôts, en énergie, en vérité. C’est la guerre invisible d’un monde qui ne veut pas dire son nom, une fracture irréversible dans l’histoire du continent, d'autant que les soldats nord-coréens ont rejoint les Russes dans le Donbass en 2025. Autrement dit l’armée la plus isolée du monde a rejoint l’ours russe contre l’Occident collectif. Le conflit ukrainien est une bascule stratégique profonde, en dépit des bombes. Ce basculement géopolitique majeur, quasi biblique, a vu en effet la réunification des bannis, constituant un tournant dans l’échiquier de la guerre. Une prophétie asiatique s’est accomplie...

Pax Americana est le terme associé au concept historique contemporain soutenant qu'une longue période de paix relative a débuté vers le milieu du XXᵉ siècle, et qu'elle résulterait à l'échelle globale du pouvoir prépondérant exercé par les États-Unis d'Amérique.

 

Spoliation à la sauce UE

En 2022, on a dit aux peuples européens : “Nous gelons les avoirs russes, mais ce n’est pas du vol, juste une mesure de précaution". C’était l’histoire officielle de Bruxelles, à partir d'un vocabulaire messianique : "L’Europe, c’est la justice face à l’agression", "L’argent de Moscou doit servir à réparer Kiev". Cela s'est traduit par des yachts immobilisés, des villas saisies, des comptes bancaires bloqués. On appelait cela "geler".

En 2025, le discours a changé, le gel étant devenu captation. L’Union européenne, par une série de mécanismes comptables complexes, a en effet décidé d’utiliser les fonds confisqués, ou du moins les revenus générés par eux, pour financer directement l’Ukraine. Bruxelles parle de "prêt gagé sur réparations futures", entendant que l’Ukraine remboursera quand la Russie paiera ses indemnités de guerre. Autrement dit, on confisque aujourd’hui, on promet de rendre demain, mais seulement si le futur correspond au scénario occidental.

Ce mécanisme est du vol, mais qu'on n’appelle pas vol. On transforme un hold-up en acte de justice. On détruit la loi au nom du droit, de l’humanité, de la dignité, de la paix. Autant de mots vidés de leur sens, utilisés comme des rideaux rouges pour masquer la spoliation, l'opération financière illégale. Elle s'appuie sur Euroclear, chambre de compensation basée à Bruxelles, qui gère plus de 100 000 milliards d’euros d’actifs. Parmi eux, environ 300 milliards de dollars d’avoirs russes gelés. Ces fonds, bloqués depuis 2022, continuent de générer des intérêts, plus d’un milliard d’euros par mois. Ces revenus sont placés sur des comptes spéciaux, eux-mêmes réinvestis. Une mécanique où l’argent produit de l’argent sans jamais revenir à son propriétaire. La France joue un rôle central, via Euroclear, mais aussi via la Banque de France, BNP Paribas et Société Générale. Paris est la plaque tournante du braquage, Macron jouant de cette position pour peser dans le système européen. Il fait mine de plaider pour la paix, mais il garde les coffres. Car celui qui garde les coffres tient les clefs de la guerre... 

La vraie obscénité n’est pas seulement dans la méthode, mais dans la sélectivité : pour l’Ukraine, on parle de réparations, on saisit, on redistribue ; pour Gaza, silence, pas un euro gelé, pas une hypothèse de compensation. Idem pour le Liban, bombardé par milliers de frappes, pour la Syrie et le Yémen. Et Macron, à chaque étape, incarne ce double standard, répondant par des phrases vides - "Nous appelons à un cessez-le-feu", "La France agit pour la paix" - sans qu'aucun mécanisme de réparation ne soit jamais proposé.

Et le gel des avoirs n’est qu’un aspect du mécanisme. L’autre, c’est l’usage des lois pour intimider et neutraliser. En France, la loi Schiappa sert à frapper les dissidents, la loi Avia, sous couvert de lutte contre la haine en ligne, permet de supprimer toute critique, et les lois Gayssot et consorts transforment des recherches en délits. Macron, toujours lui, pousse, incarne, théâtralise. Il ne se contente pas de signer les lois : il s’exprime, il accuse, il médiatise. Il désigne les ennemis intérieurs : "antisémites", "complotistes", "ennemis de la République". C’est le même schéma que pour les avoirs russes : confisquer en appelant cela justice.

Ce n’est pas seulement une affaire de comptes. C’est une guerre invisible, avec la finance comme épée et la loi comme filet...

 

La saisie envisagée des avoirs russes détenus par les États de l'UE pour les donner à l'Ukraine est une violation caractérisée du droit de propriété, expliquant la résistance de certains comme la Belgique. Cette posture est en réalité le dernier rempart de la lucidité juridique et financière face à une fuite en avant étatiste aux conséquences potentiellement dévastatrices. Confisquer les réserves souveraines d'un État, même agresseur, reviendrait en effet à dynamiter le principe de l'immunité d'exécution, pierre angulaire du droit international. Ce serait créer un précédent funeste, signalant au monde entier – de la Chine aux pays du Golfe – que les réserves de change déposées en euros ne sont plus un sanctuaire juridique, mais une variable d'ajustement politique. La conséquence logique serait une défiance massive envers l'euro, une fuite des capitaux et un affaiblissement structurel de notre monnaie, sapant la crédibilité de tout le système financier européen.

Et face à ce risque systémique, que la Banque Centrale Européenne a également souligné, la Belgique refuse de jouer les apprentis sorciers. Elle sait qu'en cas de confiscation, elle serait en première ligne d'une guerre juridique mondiale intentée par Moscou, avec à la clé une potentielle condamnation à rembourser des sommes équivalentes à son budget annuel. C'est pourquoi les eurocrates ont imaginé un artifice, le "prêt de réparations", soit l'idée de prêter jusqu'à 140 milliards d'euros à l'Ukraine en utilisant les actifs russes comme une sorte de garantie indirecte. L'Ukraine ne rembourserait que si la Russie paie un jour des réparations. C'est certes un montage ingénieux pour masquer la réalité - on utilise la propriété d'autrui comme levier, en espérant que la complexité juridique décourage les poursuites -, mais qui n'efface pas le risque fondamental. C'est pourquoi la Belgique exige, à juste titre, une garantie totale et une mutualisation des risques par ses partenaires du G7 et de l'UE. Si l'opération est si sûre, pourquoi les autres refuseraient-ils de partager le fardeau ? Leur hésitation est l'aveu même de la fragilité de leur construction...

On ne défend pas la liberté en reniant les principes du droit et de la propriété. Céder à la tentation de la spoliation, même pour une cause juste, c'est ouvrir une boîte de Pandore qui mettrait en péril la stabilité financière sur laquelle repose notre prospérité.

 

La Russie face à son destin

Pendant plus de trente ans, depuis la chute du mur avec l'Ouest, la Russie a voulu croire que l’Europe pouvait redevenir un partenaire comme espace de culture, de mémoire et de civilisation partagée. Depuis Pierre le Grand jusqu’à Gorbatchev, Moscou a toujours tendu la main à l’Ouest, chaque génération russe voulant penser que la modernité européenne était une évolution, qu’on pouvait être de foi orthodoxe et de culture humaniste, de cœur slave et d’esprit européen.

Mais tout cela appartenait au vieux monde, celui d’avant la trahison des promesses, d’avant le déchaînement de l’OTAN suite au piège ukrainien, d’avant l’abolition des frontières morales. L’Europe d’aujourd’hui n’est plus qu’une zone grise de consentement, administrée depuis Bruxelles, codée depuis Washington, et lavée chaque soir par les slogans du progrès, plus exactement du progressisme, sa version dénaturée, viciée. Poutine a mis vingt ans depuis son arrivée au pouvoir à comprendre que le mal ne venait pas d’un désaccord politique, mais d’un désordre spirituel. Car ce qu’il nomme aujourd’hui Europe n’est plus un continent. C’est une idéologie, une matrice d’ingénierie morale qui travestit la vérité au nom du bien, et l’esclavage au nom de la liberté. C'est un laboratoire du vide, où tout est inversé : la religion est honteuse, la famille suspecte, la mémoire jugée. Le langage lui-même s’effondre : on ne dit plus "homme" ni "femme", mais "flux", "identité mouvante", "perception". Et derrière ces mots, il n’y a plus rien. Car l'Europe ne combat plus : elle dissout. Son arme n’est plus la guerre, mais la séduction.

Elle ne bombarde pas, elle formate. Elle n’impose pas par la force, mais par le récit, que les ONG, les universités, les fondations et les médias européens tentent depuis trente ans d’inoculer à la Russie. Il est porteur d'un poison, celui du relativisme, car sous couvert de "modernisation", il s'agit de  désactiver la verticalité russe, ce lien entre le pouvoir, la foi et la patrie. Sous couvert de "liberté", il s'agit que la Russie se nie elle-même, qu’elle devienne un pays comme les autres, sans mystique, sans mémoire, sans destin.

Et c’est ce que Poutine a vu : non plus un adversaire, mais un monde mort qui continue de parler, un système d’images, de valeurs recyclées, de morale algorithmique, une Europe qui prétend sauver la planète mais détruit ses enfants, qui invoque la démocratie mais censure tout ce qui pense, qui parle de paix pendant qu’elle arme des guerres sans fin. La Russie a longtemps cru que cette incohérence n’était qu’un excès de zèle.

Elle sait désormais que c’est une stratégie : épuiser les peuples par la confusion. C’est pourquoi elle se tourne aujourd’hui vers l'Asie, l'avenir. Parce que l’Asie n’est pas seulement une direction géographique. C’est une direction morale. Là-bas, la foi n’a pas été effacée, l’histoire n’a pas été remplacée par des slogans. Ses nations ne s’excusent pas d’exister ; elles veulent grandir. La Russie se tourne vers ce continent non par opportunisme, mais par instinct de survie. C’est dans l’Est que se trouve désormais le souffle vital de la planète : les ressources, les populations, la volonté, la mémoire, le sacré. Et c’est dans l’Est que la Russie reconnaît son miroir, celui d’un monde encore capable de croire, de construire, de se battre.

La Moldavie est le maillon du piège pour l'en empêcher. Sous couvert d’élections libres, d’aide européenne et d’accords énergétiques, le pays est devenu un laboratoire d’influence occidentale. Ses institutions, sa justice, sa presse sont financées, formées, calibrées par les réseaux atlantistes.

Le pouvoir moldave n’exerce plus une souveraineté réelle : il administre une transition permanente vers le vide. Et c’est là que Poutine voit le nouveau front : non plus militaire, mais spirituel. Car chaque État frontalier est travaillé de l’intérieur par des forces qui prétendent "civiliser" mais qui, en réalité, dévorent l’âme. Si la Russie ne se protège pas de ce poison — non pas seulement à ses frontières, mais dans ses écoles, ses églises, ses consciences — elle sera vaincue de l’extérieur et de l’intérieur à la fois.

C’est cette prise de conscience qui a marqué le discours de Poutine au Club de Valdaï 2025, dans ce théâtre du dévoilement du seuil entre l’ancien monde et celui qui s’annonce, où par son entremise la Russie a clairement annoncé qu'elle cessait d’attendre une rédemption de l’Ouest. Le discours qu’il y a tenu ne s'est pas contenté de commenter l’actualité, mais de fixer une nouvelle géographie du pouvoir, un nouveau pacte du monde. Ce n’était plus l’homme de Sotchi, ni celui de Munich, ni même celui de Marioupol, mais un homme qui a parlé du mal comme d’un phénomène réel, non métaphorique. Un homme qui a compris qu’il n’y avait rien à sauver de cette Europe politique immorale, qui a trahi ses saints, ses penseurs et ses enfants. Qui a compris que le combat à venir ne serait pas seulement géopolitique, mais anthropologique. Car ce que veut l’Occident dans son délire transhumaniste, c’est remodeler l’homme, effacer le sacré de son regard, lui apprendre à vivre sans mystère, sans douleur, sans espérance, transformer le citoyen en client, l’esprit sinon l'âme en donnée, le monde en marchandise.

La Russie, si elle veut survivre, n'a de ce fait pas le choix, devant renoncer à la patience pour passer à l’action. Car les signaux se sont accumulées : nouvelles frappes israéliennes en Iran, blocus américain sur les ports russes, agitation orchestrée en Géorgie, cyber-attaques contre Kaliningrad et Sébastopol. Elle doit de ce fait redevenir intransigeante : sur sa langue et sa foi, sur sa souveraineté, sur son identité d’empire spirituel. Ce basculement n’est pas un retour à la guerre froide : c’est un retour au réel. C’est ce que Poutine a voulu dire lorsqu’il a affirmé que la Russie pouvait encore travailler avec l’Amérique : non pas l’Amérique des lobbies, des laboratoires et des bases militaires, mais celle des peuples qui doutent, des esprits encore libres. Mais avec l’Europe, il n’y a plus d’espace commun, l’âme ayant déserté le dialogue. C'est pourquoi désormais, Moscou s’inscrit résolument dans une autre géographie du sens. De Saint-Pétersbourg à Shanghai, de Kazan à Riyad, une nouvelle ligne de force s’esquisse : celle des civilisations qui refusent de mourir. 

La Russie a regardé ce miroir européen pendant trente ans, et comme elle y a vu son propre futur, elle a choisi de le briser. Elle sait désormais que la survie du monde passe par la réaffirmation du sacré, de la verticalité, du mystère. Non par nostalgie, mais par nécessité. Poutine ne parle donc plus en stratège, mais en gardien. Son rôle n’est plus de séduire, mais de protéger : la mémoire, la foi, la vérité, les enfants. Protéger la Russie du poison du monde moderne, celui qui s’infiltre sans bruit, par la publicité, le divertissement, la culpabilité. L’Europe s’est livrée à ce poison, et le paie cher, le tableau clinique de son déclassement stratégique qui s'accélère le démontrant entre le bourbier de Gaza, le front gelé d'Ukraine et la crise de légitimité de ses institutions. L'Europe navigue à vue dans la tempête, sans cap ni boussole. La Russie, veuve des empires, gardienne du feu, et dernier miroir du réel, sait que si elle cède à son tour, elle n’aura plus de lendemain. Mais si elle se défend, alors peut-être renaîtra avec elle l’espérance d’un monde qui croit encore que la vérité vaut plus que le confort. 

 

"Nous avons accepté l’humiliation, nous avons supporté le mépris. Mais si vous touchez à la racine de notre être, nous vous rappellerons que nous sommes vivants."

Vladimir Vladimirovitch Poutine, discours de Valdaï, 2 octobre 2025

 

Poutine ne croit plus à l’Europe. Il se méfie des États-Unis, et il sait que les Nations unies ne sont plus qu’un théâtre vide.  

Washington est devenue une nouvelle de Babel, "un centre d’hyper-communication où plus personne ne s’écoute, qui ne croit plus en son propre message", qui parle toutes les langues du monde mais ne comprend plus aucune, qui se croit universelle mais n’est plus qu’un logiciel exporté. Cette critique n’est pas seulement géopolitique : elle est théologique. La tour s’élève, mais la parole s’y brouille, et ceux qui l’ont bâtie "ne savent plus pourquoi ils construisent." A ses yeux, c'est le drame américain : un empire qui continue d’agir sans cause, d’accumuler sans but, de dominer sans croire, qui préfère la rhétorique à la cohérence, en d'autres termes une machine qui s’auto-alimente de ses mythes. Et les mythes, quand ils deviennent des institutions, finissent toujours par étouffer ceux qu’ils ont nourris. C'est pourquoi il regarde le monde occidental dévot de la bannière étoilée comme on regarde un organisme malade : sans haine, mais sans espoir de guérison spontanée. 

Et pourtant, au milieu de ce diagnostic, il reste une braise d’humanité. Lorsqu’il évoque les enfants de Gaza, il ne théorise pas : il s’arrête, un instant, et dit "Ce sont nos enfants aussi." Il ne renvoie pas à une alliance politique, mais à une conscience partagée, celle que le sang versé, quelque part, finit toujours par éclabousser tout le monde.

Poutine n’est pas seulement le rival de l’Amérique, il est son témoin. Il sait que sans elle, le monde perdrait son contraste, son adversaire visible. Mais il refuse qu’elle soit le modèle unique. Il rêve d’un monde à plusieurs soleils, non d’un soleil noir unique irradiant ses satellites. Et ce rêve, il le formule sans emphase : que chaque civilisation ait le droit de vivre selon sa lumière. Et c’est cela son vrai message, la fin du monopole du sens. 

 

L'attaque terroriste du Hamas contre Israël (7 octobre 2023)

 

Ce fut le déclencheur central d’un génocide planifié. Sans ce jour-là, rien de ce qui a suivi, ni les bombardements massifs, ni l’effondrement du droit international, ni l’indifférence des puissances, n’aurait pu être justifié. 

Or, ce 7 octobre est tout sauf clair. Trop d’incohérences. Trop de complicités passives. Trop de silences gênés. C’est un Pearl Harbor inversé, un 11 Septembre fabriqué aux portes d’un ghetto, un prétexte sanglant tombé à pic… dans une zone pourtant ultra-surveillée, où pas même une mouche ne passait sans être ciblée, sauf ce jour-là. La veille encore, les drones quadrillaient l’air, les radars israéliens balayaient tout, les commandos étaient en alerte. Et soudain, comme par "miracle", la frontière s’est effacée, les patrouilles se sont retirées, les alarmes se sont tues. Ce jour-là, le ghetto de Gaza n’était plus une prison. C’était un piège ouvert. L’histoire retiendra que ceux qui avaient le devoir de protéger leurs citoyens ont laissé faire, pour ensuite tout raser, sous couvert de la Shoah comme voûte narrative. Enseignée partout, de l’école primaire en France à l’UNESCO, elle crée une hiérarchie des mémoires. Impossible de parler sans elle : c'est la sacralisation d’un drame, et la neutralisation du débat.

Pour autant, il en découlera la procédure de la Cour Internationale de Justice, non reconnue par les États-Unis et Israël, lancée par l’Afrique du Sud contre Israël pour génocide (2023). C’est le premier acte d’accusation véridique porté par une nation contre Israël, devant le monde entier. Ce n’est pas une victoire juridique. C’est une brèche dans l’immunité divine autoproclamée. Cela a permis à des millions de gens de ne plus se taire, notamment nombre de figures juives elles-mêmes : Norman Finkelstein, Ilan Pappé, Gideon Levy, Miko Peled, et d’autres. Quand la conscience parle contre l’impunité, c'est le début d’une rupture dans le champ sacré de l’accusation.

Elle sera suivie par un mandat d’arrêt de la CIJ contre Benjamin Netanyahu en novembre 2024. Même symbolique, il a rompu un tabou absolu. Un chef d’État israélien poursuivi pour crime contre l’humanité ? C’était jusqu'alors impensable. Et cela ouvre une ère nouvelle de désacralisation des intouchables, qui pourrait élucider nombre d'actes d'ingérence ou de sabotage non élucidés comme l’explosion du port de Beyrouth en 2020, qui a ravagé un peuple, un port, une mémoire...

Quant à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, elle semble par son immobilisme bel et bien ne pas être représentative du monde multipolaire émergent, trois États d’Afrique de l’Ouest (Burkina Faso, Mali et Niger) ayant annoncé leur retrait en la qualifiant d’"exemple mondial de justice sélective", maintenant  "un silence inexplicable, déconcertant et complaisant" sur certains crimes tout en ciblant "sans relâche" les acteurs "en dehors du cercle fermé des bénéficiaires de l’impunité internationale institutionnalisée"...

 

Proposition de paix utopique et dystopique

Dans un communiqué théâtral, la proposition fin septembre 2025 du président états-unien Donald Trump pour mettre fin au génocide de Gaza mené par l’État d'Israël a promis à la fois l’apocalypse et la paix, la vengeance et la clémence, l’anéantissement et la rédemption. Le texte était brutal,  parlant d’"exterminer" les combattants du Hamas, de donner un signal qui scellera leur mort, tout en offrant un ultime "accord de paix" signé par toutes les nations, avec Israël en bénéficiaire central. Il s'appuie pour ce faire sur une "technocratie" internationale, avec à sa tête l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, un spectre du passé comme stratège des mensonges irakiens, et un soutien inconditionnel de l’État sioniste. Nommé pour piloter cette mascarade, cette énième 'initiative de reconstruction' pour Gaza, il est devenu médiateur de la rédemption et promu arbitre de la paix, incarnant à lui seul cette ironie tragique. Le manipulateur devenu médiateur, l’incendiaire déguisé en pompier...

S'il a suscité espoir de sortir enfin du bourbier, il s'agit en fait d'une capitulation unilatérale et inconditionnelle. L’objectif, non déclaré comme tel, masqué derrière la volonté d'assurer une continuité aux Accords d'Abraham, est de transformer la "bande de Gaza"*, dévastée par des années de guerre, en une sorte de "Dubaï de la Méditerranée", source de juteux business pour les intérêts américains comme israéliens. L’accord a été bien sûr immédiatement accepté par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, pour l'avoir piloté en sous-main. S'il marque un véritable tournant, il soulève d’énormes questions, notamment parce que l'Autorité nationale palestinienne (ANP) n’aura pas de rôle gouvernemental immédiat. À sa place, un "Conseil de paix" international, présidé par Trump et comptant Blair parmi ses membres, supervisera un comité palestinien "technocratique et apolitique" qui gérera les services quotidiens.
Ce modèle, qui promet un investissement massif dans la reconstruction et le développement économique, a un caractère descendant qui exclue totalement une voie démocratique claire pour le peuple palestinien. Loin d'une démarche diplomatique entre toutes les parties concernées, le "Israël finira le travail" si le Hamas n’accepte pas le plan en 20 points de Trump pour Gaza et le "Conseil de paix", prononcé par le Premier ministre israélien Netanyahu qui reprenait les propos tenus juste avant par Trump, montre le caractère inique de cette énième mascarade. Radicalisé par sa démarche messianique d'instauration du "Grand Israël", l’État hébreu sioniste a pour objectif obsessionnel de prendre complètement le contrôle et occuper la bande de Gaza tout en cherchant à éradiquer totalement le Hamas, le reste n'étant que poudre aux yeux. Car sans représentation claire du peuple palestinien décidé par ce dernier par voie électorale, aucune voie raisonnable car équilibrée ne peut régler ce dossier brûlant qui a vu Donald Trump oublier soixante-quinze ans d’histoire, de colonisation, de massacres, de destructions, de blocus et d’occupation illégale.

Ce "plan de paix" proposé par Washington n’a pas survécu à ses propres contradictions, car conçu pour sauver les apparences, pour faire croire à un équilibre que personne ne cherche, pour donner aux caméras le spectacle d’un effort diplomatique sans conséquence. Ce plan n’est qu’une mise en scène : il ne vise pas la paix, mais le gel du scandale. Il n'était qu'un simple cesser-le-feu.

Le Président américain a en effet joué sur le massacre du 7 octobre comme un absolu qui efface tout le reste, érigeant ce jour en "crime contre la civilisation" pour verrouiller l’imaginaire. L’indignation morale, instrumentalisée, est devenue l’écran qui couvre les décennies d’injustice. Par-delà l'émotionnel, il s'est posé comme chef suprême, celui qui peut d’un mot déclencher ou épargner la mort. C'est une dramaturgie version hollywoodienne, où ultimatum, menace d’"enfer" jamais vu et promesse de paix miraculeuse balaient la complexité. Sans oublier la magie de l’inversion, qui le voit se proclamer artisan de paix alors qu’il bénit la guerre, annonçant la fin des violences tout en justifiant leur intensification. Autrement dit, il s'est présenté comme sauveur, alors qu’il légitime le bourreau.

L'illusion que Trump est un homme de paix, voulant la paix, s'estompe, même pour nombre de ses soutiens jusqu'alors énamourés. Sa vision pour l'avenir de l'armée américaine est radicale, consistant par le renommage du Département de la Défense en "Département de la Guerre" à recentrer l'armée sur sa mission principale : la préparation et la conduite de la guerre. Elle s'accompagne par la fin de la culture "woke" (fin des politiques de diversité, d'équité et d'inclusion), de nouvelles normes physiques et d'apparence dans des tests d'aptitude physique plus stricts et  basés sur les "standards masculins les plus élevés", la restauration d'une culture du "guerrier" se concentrant sur la létalité et la préparation au combat, la réforme des définitions du "leadership toxique", du harcèlement et des brimades, afin de redonner plus de pouvoir aux commandants. Autrement dit, cet accent mis sur la force et la discipline est une préparation sans compromis à la guerre !

Si toute cette machination noire fonctionne, c'est parce qu’elle correspond à notre époque : saturée d’images, avide de récits simples, fatiguée par la mémoire. Mais il suffit de rappeler une vérité pour la briser : il n’y aura jamais de paix sur un mensonge, ni de sécurité sur une injustice. La vraie paix ne commence pas par l’oubli, mais par la vérité.

* Il est réducteur d’appeler "bande" une terre qui fut habitée par les Égyptiens, les Philistins, les Assyriens, les Romains, les Byzantins, les Ottomans et même les Britanniques, témoignant d’une culture humaine commune. Cette oasis autrefois prospère, nichée entre la mer et le désert sur la côte orientale de la Méditerranée, fut le carrefour des routes commerciales entre l’Asie et l’Afrique, expliquant que de nombreuses cultures ont laissé leur empreinte depuis le XIIIe siècle avant J.-C. 

 

La magie noire de Trump : la Paix comme mirage, la guerre comme loi du monde

L’histoire politique de Donald Trump n’est qu’une suite incessante d’élans sincères, mais détournés vers l’abîme. Les frappes israéliennes contre l’Iran ont ainsi par son entremise ouvert un cycle irréversible, la Russie affrontant pour sa part un Occident qui l’étrangle de sanctions. Les États-Unis, minés par la dette et la discorde sinon fracture sociétale intérieure, cherchent dans le chaos extérieur une fuite en avant. L’Europe quant à elle n’est plus qu’un vassal déguisé en conscience morale, incapable de protéger ses peuples ni de comprendre les symboles qu’elle trahit.

Les signaux faibles deviennent les trompettes annonciatrices : militarisation du numérique, censure, embrigadement des jeunes, surveillance devenue norme. Désormais, les interventions (Roumanie, Moldavie) et attentats sous faux drapeaux pavent la route du contrôle total.

La peur n’est plus un accident : elle est gouvernée. A quoi s'ajoute le sacré inversé, voyant nombre de dirigeants jouer avec les symboles de l’Apocalypse, portant le nom de la paix comme on porte un masque de mort. Quand la mémoire est effacée et le langage perverti, la guerre n’est plus un échec : elle devient le rituel suprême d’un monde livré aux forces du mal.

Il en résulte que la paix promise la main sur le cœur, d'airain il va sans dire, est déjà contaminée par la guerre qu’elle prétend prévenir. Et tant que les peuples hypnotisés sinon abêtis ne verront pas que leurs sauveurs jouent dans la même pièce, l’humanité restera prisonnière de ce scénario mortifère.

Tout converge vers un constat implacable : la guerre n’est plus une hypothèse, mais une trajectoire. Les fronts se multiplient et se répondent : Ukraine, Proche-Orient, mer de Chine, Afrique sahélienne. À chaque fois, les mêmes logiques se répètent : encerclement, provocation, instrumentalisation des peuples. Les mêmes acteurs rejouent la pièce, à peine grimés. Le nouveau "plan de paix" pour Gaza annoncé par Donald Trump n’est qu’un interlude de théâtre dans un cycle qu’il ne contrôle plus, même s'il croit, peut-être sincèrement, à son rôle de faiseur de paix. Mais à peine la scène dressée, les coulisses se referment, les autres (Netanyahu, Macron, Merz, Starmer, Zélinsky) sachant qu'ils n’ont qu’à attendre que son instinct de survie politique le ramène, comme à chaque fois, du côté du chaos.

La liste est longue de ses retournements. L'Ukraine, où il promit la paix avant de rallumer la guerre par procuration. Les vaccins, qu’il baptisa d’un nom rassurant pour faire espérer - "Operation Warp Speed" -, tout en muselant toute critique et renforçant Big Pharma et autres multinationales américaines par un bouclier patriotique sans précédent. Avec les migrants, qu’il dénonça avant d’en alimenter le flux sous couvert de réformes inachevées. Avec le marécage de Washington, qu’il jura d’assécher avant d’y replonger plus profondément que quiconque, en recyclant les mêmes réseaux de lobbies et d’agences de renseignement qu’il prétendait combattre. Il n'est qu'à voir l’enquête bâclée sur l’assassinat de Charlie Kirk (rappelant celle sur JFK suite à son assassinat en 1963), et le piteux enterrement du dossier Epstein dont il n’a jamais véritablement ouvert les preuves ni brisé le mur du silence, transformant ce scandale en un simple "mauvais souvenir" d’élite au lieu d’un procès mondial du système de compromission généralisé. A quoi se rajoutent l’Arménie et l’Azerbaïdjan, où il aurait facilité une "stabilisation" alors qu'il s'agit d'une reddition imposée, qui a balayé des siècles de présence arménienne et laissé un peuple mutilé. De même avec le Pakistan et l’Inde où il aurait abaissé les tensions, alors que rien n’a changé sur le Cachemire, la région restant une poudrière nucléaire prête à s’embraser. Il se vante aussi d’avoir "géré" l’Iran, alors que cette paix est une mascarade, une guerre différée sous couvert de sanctions, de menaces et d’assassinats ciblés. Chaque soi-disant paix est en réalité une cage, une cage narrative où l’on enferme les naïfs qui croient à l’apaisement sans percevoir que l'on prépare la déflagration. C’est un anesthésiant : il ne résout rien, il repousse, il endort. Et derrière, l’économie américaine continue sa fuite en avant, le véritable objectif étant d’effacer sa dette colossale, de repousser l’effondrement du dollar, et de trouver une nouvelle machine à saigner le monde, toujours en binôme avec Israël.

À chaque fois, le scénario est identique : promesse de rupture, reprise en main par le système, espoir transformé en anesthésie. Sa communication suit ce schéma : il alimente régulièrement les QAnons et autres "croyants" mystiques de signes et de messages cryptés, les mobilise par l’illusion d’une révélation imminente, puis les trahit en actes. Et comme ces derniers attendent toujours "le signe suivant" annoncé par des influenceurs obligés ou aveuglés, ils oublient la trahison précédente et retournent à leur servitude volontaire. C’est une spirale d’auto-hypnose collective où l’espoir devient un outil de contrôle. Car lorsque la peur échoue, le système offre l’espérance, la laisse dorée des croyants.

Pendant ce temps, la catastrophe intérieure s’aggrave : la dette vertigineuse des États-Unis explose, le dollar se déprécie et sa centralité vacille, le marché de l’emploi se fissure sous la désindustrialisation et l’automatisation, et les pays des BRICS+, Chine et Russie en tête, deviennent de plus en plus défiants, construisant des alternatives monétaires et logistiques qui sapent la domination américaine. Et le problème pour l'Amérique est que la Chine n’a plus besoin du reste du monde : elle a tout, maîtrise toutes les technologies, obtient l’énergie russe à pas cher, et forme 2 millions d’ingénieurs chaque année, avec une puissance industrielle 10 à 100 fois plus forte que celle des États-Unis. Taïwan vaut bien pour elle la fin de la mondialisation...

L’Amérique que Trump prétend sauver se vide de sa substance, tandis que le monde qu’il prétend contenir s’organise sans elle. Ses "plans de paix" n’ouvrent pas des brèches dans le système ; ils les referment. Ses "ruptures" n’abolissent pas l’Apocalypse en marche, elles la réinitialisent. Il n'est qu'à entendre le discours qu'il a prononcé le 13 octobre à la tribune de la Knesset suite à l'accord de paix, plus exactement de cesser-le-feu, signé entre Israël et le Hamas, où il a dévoilé une vision de l'ordre international fondé sur le cynisme du droit du plus fort et de la cupidité sans limite des chefs d’État, la transaction commerciale se substituant au langage usé des chancelleries. Il était venu annoncer, tel un oracle, l’avènement d’un "âge d’or". Sa vision d’une pax americana nouvelle mouture s’incarne ainsi dans un style qui mêle sans distinction la menace, l’auto-congratulation et une fascination presque hollywoodienne pour la puissance destructrice, la guerre et la paix devenant des narrations dont il est le maître d’œuvre... comme pantin, président décoratif enfermé dans une Maison-Blanche verrouillée par ses propres faucons. Car chaque fois qu’il tente une initiative personnelle — que ce soit un sommet, une déclaration de paix, ou une offre à Moscou — son entourage sabote la démarche avant qu’elle ne prenne forme. La méthode est connue : Trump annonce, le "système" encadre, la réalité contredit, les médias ridiculisent. Et à chaque cycle, l’image du "leader libre" s’effrite un peu plus. Ce n’est plus le maître du deal de 2016, mais un président en vitrine, qui parle beaucoup mais ne décide plus rien d’essentiel. S'il croit encore qu’il peut changer le cours du monde par la force de sa personnalité, la vérité, brutale, se dévoile :

"Celui qui s’agite sans lumière finit par danser pour son propre geôlier." Ce Guignol de Dieu ne sait pas en effet qu’il joue sa scène sous la main du Malin : chaque fois qu’il brandit le drapeau, c’est l’ombre qui le salue ; chaque fois qu’il promet la paix, c’est la guerre qui sourit ; chaque fois qu’il s’indigne, c’est l’orgueil qui applaudit. Trump a cru qu’il était le roi des deals, mais Dieu seul conclut les alliances. Et quand l’homme s’improvise messie sans genoux, la Providence se tait. Un jour viendra — il le sent déjà — où sa propre voix ne portera plus. C’est cela, la punition du pantin : il croit qu’on l’applaudit, alors qu’on tire déjà la ficelle pour le ranger dans sa boîte.

Mais tant que les peuples ne comprendront pas que cette mise en scène est récurrente, ils continueront d’applaudir à chaque illusion, avant de compter les morts !

 

Trump, Chine, Russie et Gaza, ou le théâtre mondial

Lorsque Donald Trump, dans une de ses montées d’adrénaline typiques, annonça des tarifs douaniers de 100 % sur tous les produits chinois, la Bourse de New York chuta lourdement, l’or grimpa en flèche, et Pékin fit savoir qu’elle ne céderait sur rien. Le contraste entre la gravité du moment et le ton désinvolte du président américain fut stupéfiant, Trump publiant dans la foulée un message rassurant qui pourrait presque passer pour une parodie de diplomatie puisque promettant d’"aider" le pays qu’il venait de sanctionner et qui flattait son rival pour mieux masquer la rupture.

Il s'agissait ni plus ni moins que d'une crise fabriquée, d'un scénario qu’il connaît par cœur : la crise comme outil de pouvoir. Car à chaque flambée tarifaire, à chaque tweet menaçant, les marchés s’agitent, les capitaux se déplacent, les cours s’effondrent, avant de remonter, souvent entre les mains des mêmes initiés.

Chaque phrase, chaque menace, chaque flatterie peut déclencher une réaction immédiate sur les marchés mondiaux. Or, ces réactions ne sont pas neutres : elles enrichissent ceux qui savent avant les autres, ou qui sont placés juste au bon endroit pour profiter de la panique. Et autour de Trump, les "bons endroits" ne manquent pas : circuits de l’immobilier, des métaux rares, de l'énergie, des armes, des fonds spéculatifs... liés à ses proches. Autant de leviers d’enrichissement dissimulés derrière un vernis de patriotisme économique. C’est une danse de miroirs, un jeu d’ombres, où le chaos est la matière première du profit, schéma qui rappèle les grands coups de Bourse du XXᵉ siècle. Un mot de trop, et l’or s’envole. Une pique contre Xi Jinping, et les semi-conducteurs plongent. Une flatterie soudaine, et Wall Street respire. 

Autour de cette volatilité savamment entretenue, des réseaux de confiance, de famille et de fortune jouent leur partition. Si Trump prétend défendre "l’Amérique profonde", il protège surtout les portefeuilles des très riches, souvent les siens, chacun de ses tweets devenant un instrument d’enrichissement, chacun annonçant un signal pour ceux qui détiennent la clé. Il n’est pas anodin que les enfants Trump prospèrent à mesure que leur père tonne contre l’élite mondiale, Ivanka, Jared, Eric, Donald Jr. et désormais Barron surfant tous sur la vague du patriarche, chacun avec sa part d’or numérique. Ceux qui croyaient suivre un "homme du peuple" découvrent en réalité une dynastie d’affairistes, plus proches de Wall Street que de Main Street.

Le plus ironique dans cette fresque, c’est qu’à chaque scandale, Trump s’en sort grandi auprès de ses partisans : il se présente en victime du "système" alors qu’il en exploite les rouages les plus cyniques. Les marchés le craignent, ses proches s’enrichissent, et le peuple l’applaudit.

C’est la définition même du capitalisme religieux, où la foi remplace la raison et où le salut passe par le portefeuille. La boucle est bouclée :

le prophète des classes moyennes est devenu le gourou d’un culte spéculatif, et la Maison-Blanche, un simple relais pour signaux boursiers cryptés.

Mais Pékin ne joue plus, ne répond plus selon les règles du théâtre, maintenant ses mesures de contrôle sur les terres rares. Pékin a compris que la provocation américaine n’est pas économique, mais symbolique, Trump cherchant un ennemi extérieur pour masquer les fractures intérieures : inflation, désindustrialisation, violence sociale, perte de repères. Les Chinois ne lui offrent plus ce luxe. Ils observent, calculent, et laissent le président américain s’enfoncer dans sa propre mise en scène.

Ce spectacle économique s’ajoute à un autre théâtre, plus sanglant : celui de Gaza. Là aussi, les images semblent étrangement calibrées, presque synchronisées avec les crises de communication de Washington. Des vidéos montrent des véhicules neufs, des combattants du Hamas en uniformes impeccables, comme s’ils sortaient d’un tournage, pendant qu’Israël laisse filtrer des rumeurs de reprise imminente des hostilités. Et pendant que le monde regarde ailleurs, les chiffres officiels s’évanouissent : où sont les otages, les tunnels, Yahya Sinwar qu’on disait mort sans uniforme et qui ressurgit comme un fantôme utile ? Le doute devient outil, le mensonge devient image, et les images dictent la réalité. Trump s’agite à Washington, Netanyahu s’improvise stratège à Tel-Aviv, et chacun occupe la scène pendant que la planète perd pied. Les discours s’enchaînent, les tweets explosent, les "paix" se signent et se brisent dans la même semaine. Tout cela obéit à une logique : le maintien du chaos comme mode de gouvernement global.

C'est un chaos rentable, les initiés sachant que la peur est plus lucrative que la paix. Quand la guerre menace, on achète l’or, les armes, le pétrole.

Quand le cessez-le-feu revient, on revend tout avec profit. Et entre les deux, les médias préparent les esprits avec les mots magiques : "tension", "alerte", "urgence", "réaction proportionnée". Trump, maître du slogan, s’est mué en courtier du désordre. Il souffle le chaud et le froid, menace et rassure dans la même phrase, et s’assure ainsi que le marché ne dort jamais, chaque chaos ayant sa courbe de profit, chaque tweet son dividende.

Le plus grave est peut-être que Trump croit sincèrement à sa propre mise en scène. Il se voit en négociateur suprême, en "deal maker", alors qu’il ne fait que négocier avec les ruines : celles de la confiance, du langage et de la diplomatie. Mais dans cette pièce mondiale, il n’y a plus de spectateurs. Chaque nation, chaque marché, chaque citoyen est devenu un figurant involontaire. Le décor brûle, les acteurs s’enrichissent, et le public continue d’applaudir — faute de mieux.

Trump disait vouloir "drain the swamp", assécher le marais. Il l’a transformé en marécage d’or et de spéculation, où les bulles remplacent les politiques, et les confidences familiales remplacent les conseils d’État. Pendant que Xi Jinping attend, que Poutine observe sa promesse de livrer à Kiev des missiles Tomahawk, une arme de frappe directe contre le territoire russe source d'escalade majeure, et que l’Europe s’endort, l’Amérique se vend à la découpe : tweet après tweet, contrat après contrat, effondrement après effondrement. Le théâtre mondial n’a jamais été aussi peu crédible et pourtant, jamais aussi lucratif pour ceux qui en écrivent les répliques. Ce n’est plus la rhétorique de la dissuasion, mais la rhétorique de la provocation, celle d'un homme qui n’a rien compris à l’équilibre du monde... ou qui joue à le briser. Le vernis de la paix s’écaille. Car pendant qu’il détourne le regard vers la Chine, c’est la Russie qu’il désigne désormais comme cible utile.

 

Le temps, vecteur de l’art de la guerre économique contemporain

La montée ininterrompue des cours de l’or et de l’argent métal indiquent la tendance de ce qui vient en matière d'équilibres géopolitique et économique, l’organisation de l’économie mondiale n’étant que l’intendance de la géopolitique. Celle-ci voit un combat de Titans pour la domination du monde entre deux blocs majeurs : le bloc de la Russie et la Chine (avec quelques alliés de ces deux pays), le bloc atlantiste avec comme tête de proue les États-Unis et ses alliés. Le bloc des pays non-alignés, initié depuis 1955 par l’Égyptien Nasser et l’Indien Nehru et financé alors par l'URSS, les complète à travers l'organisation dite des BRICS+, à laquelle appartiennent la Chine et la Russie...

Ce combat est une nouvelle guerre froide économique, à dominante désormais numérique et technologique. Les deux grands blocs, Chine/Russie d'un côté et Otan de l’autre, voient l'opposition idéologique de deux conceptions du monde, que traduisent les approches stratégiques de leurs leaders Xi Jinping, Vladimir Poutine et Donald Trump, qui apparaissent totalement opposées dans leurs objectifs et leurs méthodes. La première est "L’art de la guerre", la seconde "L’art du deal". Toutes deux reposent sur le facteur temps, long pour la première, court pour la seconde.

L’art de la guerre est une approche indirecte et stratégique, liée à l'œuvre éponyme majeure de la stratégie militaire chinoise et de ses extensions politiques écrite il y a environ 2 500 ans par le général Sun Tzu de son vrai nom Sun Wu. Pour celui-ci, la guerre n’est pas une simple confrontation brute de forces, mais une série de manœuvres intellectuelles et psychologiques qui visent à déstabiliser l’adversaire avant même le début des hostilités, le raffinement suprême étant de réussir à vaincre l’adversaire sans même à avoir à tirer un coup de canon… ou comme à l'époque de décocher une flèche.  de canon ou de missiles guidés laser ! Xi Jinping, en tant que leader de la Chine contemporaine dépositaire de l’héritage de ses prédécesseurs (nation de 3 000 ans d’histoire fondée sur l’anticipation et la cohésion), incarne cette philosophie dans sa gestion de la politique internationale et de la puissance chinoise. La stratégie chinoise, sous son impulsion, se base sur une planification à long terme, un pragmatisme stratégique et une capacité à investir dans des "armes" douces comme l’économie (en devenant l’usine du monde et en créant des dépendances devenant des armes redoutables), la diplomatie et les alliances. On en retrouve pour partie des caractéristiques similaires chez Vladimir Poutine. Le temps joue ainsi un rôle clé dans la politique, qui contrairement à l’agitation  et à la rapidité des marchés boursiers occidentaux court termiste, sans oublier les processus politiques occidentaux souvent chaotiques, se base sur un rythme qui certes parfois peut sembler bien plus lent, mais extrêmement calculé, visant à dominer progressivement la scène internationale sans confrontation directe. La patience conduit à attendre le moment favorable pour attaquer, nécessitant des étapes successives, parfois invisibles, pour atteindre les objectifs. C'est ainsi que la stratégie du "soft power" est privilégiée pour étendre son influence, et ce sans provoquer une confrontation ouverte.

De son côté, l’art du deal est une approche directe et audacieuse. Dans son ouvrage éponyme de 1987, Donald Trump y révèle sa manière peu conventionnelle de négocier dans le monde des affaires. L'approche est bien plus directe, agressive et opportuniste que celle de Sun Tzu. Là où la stratégie chinoise consiste souvent à travailler dans l’ombre, Trump met en avant des tactiques de négociation très visibles, parfois brutales, qui visent à maximiser l’intérêt personnel à court terme, parfois au détriment des autres parties. Il expose de même une vision du pouvoir et des relations humaines fondée sur l’affirmation de soi, le contrôle de la narration et la capacité à imposer des décisions sans concessions (les États-Unis sont une nation de 300 ans basée sur l'expropriation, le vol et le massacre - indiens, esclaves, colonies, achat à vil prix de territoire - et qui en tant que cousine du monde anglo-saxon à la sauce britannique a asservi, droguée et pillé la Chine). Pour ce faire, il n’hésite pas à utiliser la menace, l’intimidation et la manipulation, des techniques qu’il qualifie d’éléments essentiels pour parvenir à ses fins. Trump fait souvent appel à l’idée de "prendre le contrôle", et son approche du deal est marquée par la volonté de tout négocier au maximum, sans respecter forcément les règles de courtoisie ou les principes traditionnels de diplomatie. Cela certes peut sembler "bas du front", mais c’est simple, direct et efficace. Cela constitue évidemment une rupture majeure avec l’attitude policée en vigueur. L’un des aspects les plus frappants de cette manière de faire est donc le recours à l’élément de surprise et à la force, souvent au détriment de relations plus longues et construites dans la confiance. Trump, en tant que négociateur, privilégie une méthode de confrontation directe où l’objectif est d’obtenir des résultats tangibles immédiatement. Cette vision est particulièrement manifeste dans sa gestion des négociations commerciales, par exemple avec la Chine, ou lors de ses entretiens avec des leaders étrangers. Le tout est de maximiser l’intérêt économique immédiat, quitte à rompre des conventions ou à faire preuve d’un cynisme calculé. Enfin c’est ce que semble être perceptible dans une première grille de lecture pourtant nettement plus nuancée que cela !

Ces deux conceptions du temps confronte d'un côté le prisme de la patience, où une victoire rapide n’est pas forcément synonyme de réussite puisqu'il s’agit de connaître le bon moment pour agir, de planifier avec une vision à long terme et de préparer l’adversaire à une défaite qui semblera presque inéluctable, à une temporalité qui semble beaucoup plus courte et plus agressive. Xi Jinping dans sa logique applique la même philosophie à la politique, cherchant à projeter la Chine comme une puissance mondiale de manière progressive et systématique, en utilisant tous les leviers économiques, diplomatiques et militaires qui s’inscrivent dans des stratégies de "long terme" et non dans la précipitation. La montée en puissance chinoise, avec ses ambitions technologiques et sa présence accrue sur la scène internationale, est une démonstration manifeste de ce long travail de domination mondiale. Cette approche est d'autant plus logique qu'il est au pouvoir pour plusieurs décennies, n’ayant pas à se soucier de sa réélection au bout de 4 ans... ce qui est le cas du président américain qui est au mieux là pour 4 ans ! Pour Trump, son approche du temps se caractérise donc par une forme d’impatience évidente à obtenir des résultats immédiats, chaque deal ou négociation étant un affrontement qui doit conduire à un bénéfice tangible sur le court terme. Pour autant Trump ne souffre pas d’une absence totale de vision à long terme, puisqu'il s'attache à donner des chances à l’Amérique d’affronter la Chine dans leur guerre pour le leadership mondial. Son alliance incomprise avec toutes les géants des la Silicon Valley va d’ailleurs dans ce sens. La fin du wokisme, le réarmement psychologique des Américains, l’idée de Make America Healthy Again et de rendre la santé physique à la population américaine devenue obèse, tout concourt à une stratégie de long terme. C'est pourquoi le mode de pensée rapide, réactif, opportuniste et souvent basé sur des calculs immédiats que l’on prête à Trump comme étant les seuls éléments définissant sa politique est une erreur d’analyse majeure. Sa stratégie doit se comprendre comme agissant sur plusieurs niveaux de temps : les effets immédiats et visibles, puis le moyen et le long terme, Trump maîtrisant parfaitement les différents horizons de temporalité stratégique. Mais comme il s’adresse à l’Américain "moyen", il parle simple, clair, fort, sans ambiguïté et sans langage... d’énarque !

Là où l’Art de la guerre de Sun Tzu voit la domination comme une conquête indirecte, réfléchie et mesurée, l’art du deal de Trump conçoit la domination comme une confrontation directe et une affirmation de sa propre volonté. Xi Jinping, à travers la stratégie chinoise contemporaine, semble moins soucieux de l’affrontement direct que de l’emprise silencieuse sur l’échiquier mondial. La Chine cherche à devenir une superpuissance non pas en renversant l’ordre mondial actuel, mais en l’adaptant à ses propres intérêts à travers des stratégies subtiles, comme les investissements à l’étranger, l’exploitation des failles économiques et la gestion de crises mondiales. Cette approche est beaucoup plus lente mais ne cesse de gagner en influence en créant spécifiquement des dépendances, car toute la stratégie de domination chinoise peut se résumer à un résultat et un objectif majeur: créer des dépendances pour créer la soumission et l’obéissance.

Trump, lui, envisage la domination comme un processus fait d’actions plus ponctuelles et plus brutales, il cherche à dicter les termes de chaque contrat, à marquer son territoire, et à imposer ses conditions. Que ce soit avec la Chine, l’Union Européenne ou d’autres acteurs mondiaux*, sa stratégie de négociation repose sur la mise en avant d’un rapport de force où il occupe toujours la position de négociateur dominant.

Ce sont deux visions du monde, caractéristiques d'un combat de titans ! Ces deux approches, qui mettent en lumière des conceptions du pouvoir profondément différentes, posent la question de savoir laquelle se révèlera la plus efficace dans le monde de demain. La réponse est loin d’être évidente. Intuitivement on pourrait penser que la Chine avec son temps long est avantagée, mais il ne faut pas imaginer que les États-Unis le négligent, l’action de Trump ne se résumant pas uniquement à ses saillies télévisées et scénarisées pour plaire à son électorat. Et il convient de tenir compte d'autres dimensions incontournables pour le leadership : capacité d’innovation, attraction des talents, idée de liberté, promesses d’enrichissement, croissance économique, marchés financiers...

Mais les deux titans ont aussi leurs talons d’Achille : pour les USA, le népotisme d'un clan familial visant l'enrichissement maximal et une situation financière qui deviendra de plus en plus intenable au fur et à mesure de la baisse de l’importance du dollar ; pour la Chine, par-delà sa nature institutionnelle totalitaire attentatoire aux libertés, une démographie héritée de la politique de l’enfant unique qui rendra de plus en plus insoutenable les besoins d’une population vieillissant rapidement avec baisse numérique de la classe active. Un troisième larron pourrait alors tirer les marrons du feu, en premier lieu l’Inde avec une jeunesse très bien formée aux technologies nouvelles, sans oublier la Russie, qui bien que confronté à un déclin démographique préoccupant, dispose d'un gisement de ressources (presque) inépuisable.

Ce qui est certain, c’est que la Chine comme les États-Unis sont en train de déployer des stratégies complexes et d’une très grande cohérence pour s’affronter. Comme les relations internationales ont toujours été menées par les rapports de force, occultés par des pratiques en apparence plus policées, il en ressort que l’Europe s’est mise par sa soumission au bloc atlantiste dans une position de faiblesse probablement irrattrapable, alors que l’Atlantique à l’Oural elle aurait pu jouer le rôle d’un quatrième pôle géopolitique et économique.

Sa rencontre à Anchorage en Alaska avec Vladimir Poutine était avant tout l'acte fondateur d'un "deal" bilatéral, autrement dit la convergence d'intérêts fondamentale : la gestion des crises mondiales, et notamment de la guerre en Ukraine, doit se faire par des accords directs entre grandes puissances, en dehors des cadres multilatéraux jugés contraignants. Pour Poutine, le simple fait de se rendre en Alaska malgré un mandat d'arrêt international fut une victoire diplomatique, brisant son isolement et le légitimant comme un interlocuteur incontournable. Cette rencontre a été la manifestation la plus pure des doctrines respectives des deux dirigeants, celle du deal pour l'un, de la maîtrise de la guerre pour l'autre. 

 

La leçon est que dans ces temps d’inversion, le mot "paix" est un piège. Les puissants aux commandes ne cherchent plus à arrêter la guerre, mais à déplacer la faute sur ceux qui résistent encore à leur domination. Quand un peuple écrasé tend la main pour négocier sa survie, les faux messagers traduisent cela en refus, afin que la guerre puisse continuer sans remords, et que le silence s’abatte sur les morts. Ainsi, la parole juste du faible est tordue dans la bouche du fort, et le monde entier s’incline devant le mensonge grammatical : on dit "cessez-le-feu", mais qui veut dire "reddition"...

Bientôt, on n’effacera pas seulement les crimes, on effacera ceux qui auront osé les nommer. Les bourreaux seront pardonnés au nom du progrès, et les témoins poursuivis au nom de la paix. C’est le grand retournement des temps, qui voit le bien devenir répréhensible et le mensonge vertu, celui qui dit la vérité étant crucifié comme fauteur de guerre.

Mais celui qui cherche la vraie paix doit d’abord refuser la paix mensongère. Il doit garder les yeux ouverts quand tous les autres les ferment. Il doit parler, même quand on lui ordonne de se taire. Et il doit se souvenir que le Christ n’a pas promis la tranquillité, mais l’épée de la Vérité !

 

La guerre de 12 jours contre l'Iran (2025)

 

La guerre de 12 jours contre l’Iran et les frappes sur ses sites nucléaires se sont déroulées entre juin et juillet 2025. Ce fut la plus grande opération militaire israélienne depuis 1973, avec la complicité tacite des USA, le silence de l’ONU, et la compromission des grands médias la présentant comme "opération défensive", alors que des massacres sont diffusés en direct à Gaza depuis 2023. .

L’Iran a vécu l’un des moments les plus humiliants de son histoire contemporaine, ses installations stratégiques de Fordow, Natanz et Esfahan, le cœur de son programme nucléaire, ayant été frappées et détruites. Non pas par surprise, mais sous les yeux du monde, sans riposte, sans défense, sans condamnation internationale.

Ce n’était pas une simple frappe : c’était un message, une démonstration, un acte de domination. Ce message était clair : l’Iran n’a plus les moyens de se protéger. Car une puissance régionale qui est incapable de protéger son propre ciel, malgré ses discours, malgré ses alliances, malgré ses missiles balistiques, a prouvé ce que ses ennemis savaient déjà : il ne maîtrise pas son espace aérien. Des escadrons entiers d’avions israéliens, parfois américains, peuvent le pénétrer, le survoler, frapper à volonté, et repartir… sans perte. C'est un désastre stratégique, un vide politique et spirituel, d'autant que tous ses chefs militaires ou politiques de poids ont été éliminés depuis 5 ans : Qassem Soleimani (2020), Ebrahim Raïssi (2024), Hossein Salami, Ali Shamkhani, et d’autres figures charismatiques… Tous, morts, neutralisés ou réduits au silence. Ne reste que l’Ayatollah Khamenei, vieillissant, isolé, sans dauphin incontestable.

Le régime tient par réflexe, non par vision. C'est la fin de l’axe de la résistance chiite. Avec la Syrie retournée, le Hezbollah affaibli*, et l’Irak sous influence américaine, le fameux "axe de la résistance", censé relier Téhéran à Beyrouth, n’existe plus que sur les cartes anciennes. Il ne reste que des ruines, des divisions internes, et une population iranienne épuisée, désabusée, désarmée. Ce moment est un avertissement global : quand une puissance régionale perd ses figures, sa foi, sa technologie et son ciel… elle devient une proie. Et les charognards sont déjà là.

Car si l’Iran a tiré, ses missiles ayant visé Israël, les dégâts ont été largement exagérés. Les aéroports israéliens fonctionnent parfaitement, Tel Aviv n’ayant jamais cessé de vivre comme si de rien n’était (même pendant la soi-disant "guerre des 12 jours", les plages étaient ouvertes, les services publics opérationnels, les élites sereines). Pas de chaos, pas d’exode, pas d’état d’urgence prolongé, avec qui plus est le bénéfice de cessez-le-feu "unilatéraux" (on arrête quand on veut, on frappe quand on veut)...

La vérité est cruelle : le champion présumé n'est qu'un tigre en carton, un lion d’opérette incapable de changer le cours des choses, simplement utile pour donner à la foule un dernier espoir. Et pendant qu’elle chante cette légende d'une prétendue puissance, Israël, avec les accords d’Abraham qui ont lié les mains des pays arabes, avance. Vers Damas. Vers l’Euphrate. Même vers Chypre, où bien plus de 4 000 propriétés ont été achetées par des Israéliens, accueillis comme victimes, alors qu'en en réalité il s'agit d'une colonisation économique. Autrement dit, Israël avance vers l’effacement de tout ce qui pouvait encore faire obstacle à son projet de Grand Israël !

Seul motif d'espoir cependant pour l'Iran, les BRICS+, qu'il avait rejoint officiellement en 2023. L’entrée d’une nation sous embargo permanent dans une alliance mondiale alternative, avec la Chine, la Russie, l’Inde, le Brésil et d’autres, signe la fin du mythe de l’Iran isolé. Le yuan adossé à l’or dans les BRICS, c'est un petit tremblement pour la finance, mais un premier pas vers l’après-dollar. 

L’assassinat de Hassan Nasrallah en 2025 voit l'élimination du dernier symbole vivant de la résistance arabe face à Israël. Sa disparition marque la fin d’une ère, et laisse le Hezbollah décapité, sans chef spirituel ni politique. C’est un tremblement stratégique, mais aussi spirituel.

 

Attentats aux pagers, ou l'opération silencieuse du Mossad contre le Hezbollah (2024)

Ce fut l’une des campagnes d’assassinats les plus massives et les plus invisibles du XXIe siècle : plus de 5 000 attentats ciblés via des pagers "rétro-modifiés", utilisés comme mouchards, traceurs, puis détonateurs. Ces armes dormantes ont été infiltrées au cœur des cercles militaires et religieux du Hezbollah, chaque bip devenant une condamnation, chaque vibration une sentence. L’opération, d’ampleur inédite, a décimé la hiérarchie intermédiaire du Hezbollah, sans déclarer la guerre, sans drone, sans tribunal. Juste des ondes, juste des morts.

Cette guerre de l’ombre a montré que dans le monde moderne, ce sont les objets familiers qui tuent le plus sûrement, et que la technologie n’a pas besoin d’être futuriste pour être létale. Un massacre chirurgical, une signature israélienne, et une fois encore un silence mondial. Car les armes israéliennes apparaissent partout : Syrie, Libye, Sahel, Ukraine. Toujours aux mains des ennemis de ses ennemis...

• En Syrie, des groupes qualifiés de terroristes par l’ONU ont utilisé des drones israéliens.

• En Libye, après Kadhafi, des lots entiers d’armes israéliennes ont circulé dans le chaos.

• En Afrique francophone, ces armes ressurgissent dès qu’un partenariat russe s’esquisse.

• En Ukraine, certaines circulent déjà sur le marché noir, jusqu’à réapparaître dans des zones pro-russes.

Ce paradoxe n’est pas accidentel. C’est une méthode. Israël ne livre pas pour pacifier, mais pour alimenter le chaos. Chaque livraison nourrit deux ennemis à la fois, rendant l’ordre impossible et justifiant une présence constante. C’est une stratégie vampirique : Israël crée la blessure, puis se propose comme médecin. Il fabrique l’incendie, et vend l’extincteur...

 

Entre l'effroi et l'horreur suscités par les exactions de l'Armée de Tsahal en Palestine, et le besoin incessant d'Israël de guerroyer contre ses voisins, se crée une résistance de masse, le boycott à l'ONU n'étant pas le moindre, qui pose la question de la lucidité du gouvernement en charge de l'agenda sioniste quant à ses conséquences. La réalité est que les vœux pieux constituent son talon d'Achille. Il n'est qu'à se souvenir de ce qu'a dit le psychiatre polonais Andrew M. Lobaczewski sur les pathocrates* : ils pensent toujours qu'ils peuvent forcer les gens, par la ruse ou par des méthodes de contrôle nouvelles et plus efficaces, à se soumettre à leurs désirs et à croire ce qu'ils ont été incités à croire par la manipulation psychologique. Mais cela ne fonctionne jamais. Ils essaient sans cesse et pensent toujours que ça va marcher mais ça ne marche jamais. Et il en a été ainsi au cours de l'histoire.
Comme ces acteurs psychopathes à haute intensité pensent qu'ils peuvent encaisser et "gérer" beaucoup plus, il va se passer inévitablement quelque chose, car ils sont désormais démasqués et "dos au mur". Et quand on est dos au mur, les choses tournent généralement mal. Certes, ils ont réussi à forcer Donald Trump à se montrer prudent avec eux, autrement dit à le neutraliser. Mais comme le rachat envisagé pour partie de la plateforme Tik Tok par un milliardaire juif allié à leur cause sera limité dans ses effets réels, et que la prise de conscience de beaucoup de gens quant aux raisons de l'assassinat de Charlie Kirk est que l'histoire officielle est fausse, ils n'ont pas le choix de prévoir autre chose de bien plus important pour détourner l'attention et desserrer l'étreinte. Comme faire exploser le Moyen-Orient, ou déclencher une guerre en Russie, ce qui serait pire que de faire exploser le Moyen-Orient...

* Cf. Les psychopathes qui nous gouvernent.

 

Israël, ou la guerre qui ne dit pas son nom

Depuis le démarrage de son opération nettoyage de Gaza, Israël dépense des sommes colossales pour entretenir une armée numérique chargée de détourner la réalité. Des milliers d’influenceurs, souvent inconscients du rôle qu’ils jouent, sont ainsi rémunérés pour "corriger" les narratifs contraires à l'image du régime sioniste belliciste pour... la paix ! Le mensonge est devenu un écosystème à part entière, qui avec l’IA, participe de la guerre moderne. Non plus seulement celle des bombes, mais celle des perceptions. Et comme sur ce terrain qu’Israël commençait à perdre et que la victoire morale risquait de basculer, il fallait une nouvelle scène pour réinitialiser le récit.

Difficile pour autant de masquer la réalité, qui voit Israël manier avec dextérité l'arme des doubles flux. Depuis vingt ans, c’est la même méthode, les armes israéliennes apparaissant partout : Syrie, Libye, Sahel, Ukraine. Toujours aux mains des ennemis de ses ennemis ! 

. En Syrie, des groupes qualifiés de terroristes par l’ONU ont utilisé des drones israéliens ;

. En Libye, après Kadhafi, des lots entiers d’armes israéliennes ont circulé dans le chaos ;

. En Afrique francophone, ces armes ressurgissent dès qu’un partenariat russe s’esquisse ;

. En Ukraine, certaines circulent sur le marché noir, jusqu’à réapparaître dans des zones pro-russes.

Ce paradoxe n’est pas accidentel. C’est une méthode. Israël ne livre pas pour pacifier, mais pour alimenter le chaos. Car chaque livraison nourrit deux ennemis à la fois, rendant l’ordre impossible et justifiant une présence constante. C’est une stratégie vampirique. Israël crée la blessure, puis se propose comme médecin. Il fabrique l’incendie, et vend l’extincteur. 

C'est également sa pratique de la trêve, qui dans cette guerre asymétrique, sert de couverture à une intensification des frappes les heures précédant son entrée en vigueur. C’est là encore une signature, voyant les bombardements s’intensifier pendant que les diplomates se congratulent. Le mot paix n’est en fait jamais aussi galvaudé que lorsqu’il sort des lèvres des bourreaux. Liban, Syrie, Irak... le mot "cessez-le-feu" n’a aucun sens puisqu'il n’y a pas de tranchées à fermer, seulement des couloirs logistiques à préserver et des populations à intimider. Et si en Amérique latine cela est moins visible, sa pratique suit la même logique :

. Au Venezuela, Israël et ses relais occidentaux soutiennent les réseaux d’opposition, attisent les sanctions, organisent les pénuries ;

. Au Mexique, pays largement catholique, la nouvelle présidente est d’origine juive. Simple hasard, ou point d’appui stratégique ?

. Au Brésil et en Bolivie, des opérations discrètes visent à affaiblir les gouvernements jugés trop proches de Moscou ou de Pékin.

Ce n’est en réalité plus une guerre territoriale, mais une guerre pour le contrôle des âmes, qui passe par l'infiltration globale. On infiltre, on place, on finance. Et quand quelqu’un dénonce, on le réduit au silence en criant "antisémitisme". Mais Israël n’agit pas seul. Le système est mondial, la simple étiquette "juive" ou "khazare" étant trompeuse. La seule ligne de fracture est entre bien et mal, le rôle assigné à Israël étant de servir à nourrir le chaos par le rituel de la peur. Ainsi à Dallas en 1963, avec Kennedy liquidé par une balle magique. Ou dans l'Utah en 2025, avec Charlie Kirk liquidé par une balle improbable. Deux assassinats publics, deux récits verrouillés, deux leçons identiques. On ne cherche pas à convaincre, mais à envoyer un message : regardez ce que nous faisons, et comprenez ce que nous pourrions vous faire. C'est une liturgie sacrificielle : on tue au grand jour, puis on enveloppe l’acte dans un récit grotesque qui ne tient pas debout, mais répété jusqu’à devenir vérité. Et ceux qui doutent sont ridiculisés ou criminalisés. L’épée reste ainsi suspendue au-dessus des survivants, ceux dont l’indépendance est considérée comme une faute capitale. Cette épée de Damoclès n’est pas seulement au-dessus des dissidents occidentaux, elle plane sur les nations entières :

. Russie : assassinats de scientifiques, sabotages, exclusion des forums ;

. Iran : généraux éliminés, président remplacé par un chirurgien pro-occidental, Hezbollah décapité ;

. Venezuela : sanctions, réseaux d’opposition financés, pénuries organisées.

L’intimidation ne se limite pas aux balles. Elle passe aussi par les dossiers, les dettes, les scandales, comme en France avec Sarkozy condamné mais jamais neutralisé, Fillon éliminé en pleine campagne, Strauss-Kahn effacé en une nuit, Le Pen fille rattrapée par une affaire au moment opportun.

Chaque chef "utile" est tenu par un dossier. Pas besoin de prison : il suffit de garder la corde prête. Voilà l’épée invisible : elle tombe seulement si l’homme s’écarte du chemin tracé. Voilà pourquoi tant se taisent. Voilà pourquoi les peuples croient voter librement alors que tout est écrit d’avance. Chaque fois que l’Iran respire, on agite la menace. Chaque fois que la Russie tient, on rappelle la dissuasion. C’est l’inverse du jugement de Salomon. Jadis, la sagesse consistait à sauver l’enfant. Aujourd’hui, la logique consiste à menacer de couper la mère. C’est la justice inversée. Plus de Salomon, plus de David contre Goliath. Seulement Goliath armé, et David accusé. 

Tout converge : on gèle les avoirs pour montrer que tout peut être confisqué, on arme les factions pour prouver que tout conflit peut être rallumé, on abat un Kirk pour avertir que tout dissident peut être effacé, on tient les chefs par leurs dossiers pour les garder dociles. C’est plus qu’une politique : c’est une religion inversée, un culte sacrificiel où les vies, les nations et les vérités deviennent des offrandes.

 

Voilà le vrai visage de l’Empire. Une épée suspendue au-dessus de chaque tête. Non pas pour frapper toujours, mais pour tenir. L’intimidation est devenue la loi du monde. Au fond, la guerre n’a jamais été celle des chars, ni des missiles, ni même des algorithmes : elle est celle de l’esprit. Et c’est là que se joue le renversement du monde : dans la conscience intime, dans le refus d’être complice, dans le courage de nommer ce qui est. Chaque être humain devient désormais un champ de bataille. Entre le confort et la vérité, entre l’oubli et la mémoire, entre la peur et la foi.

Ce n’est plus une époque politique : c’est une épreuve spirituelle. Car bientôt, conformément aux Ecritures, les faux prophètes se dévoileront eux-mêmes, les alliés d’hier se trahiront publiquement, et la peur changera de camp. Ce jour-là, ce ne sera plus une guerre d’images ni de récits : ce sera une guerre de présence. Entre ceux qui tiennent debout -les âmes éveillées, lucides, enracinées -, et ceux qui auront tout vendu pour continuer à plaire.

Alors, il faudra se souvenir : qu’une seule lumière suffit à déchirer la nuit, qu’un seul homme droit suffit à désarmer le mensonge, et qu’une seule parole vraie suffit à faire trembler l’Empire. C’est à cela que nous sommes appelés : non pas à vaincre le monde, mais à ne pas nous laisser vaincre par lui. À refuser l’inversion, à garder la verticalité, à marcher malgré la peur. Lorsque tout semble perdu, c’est précisément dans ces moments que Dieu éprouve les consciences. Le mensonge croit régner, et c’est le signe qu’il touche à sa fin. Car lorsque le silence devient crime, et la vérité une résistance, alors commence la délivrance.

 

Autres dénaturations sociétales

 

Ses points marquants sont nombreux.

. Attentat contre Charlie Hebdo (janvier 2015) : il a été le déclencheur d’un basculement émotionnel mondial, utilisé pour sanctuariser la "liberté d’expression" version occidentale, tout en renforçant la surveillance, la peur, et l’islamophobie d’État.

Ce fut un attentat ambigu, instrumentalisé, et dont les zones d’ombre persistent tout comme l'autre méga attentat sur le sol de France qui s'en suivra (Bataclan).

. Mort de George Floyd suivie de l’onde Black Lives Matter en 2020, constituant le moment de récupération la plus massive d’une colère légitime transformée en idéologie mondialiste. Il en a découlé la naissance du wokisme, de la censure, de la paranoïa raciale. Le vrai combat pour la justice a été instrumentalisé.

. Passage de l’avortement en droit constitutionnel (France, 2024) : c’est un basculement anthropologique majeur, voyant l’État ne plus protéger la vie, mais protéger le droit de l’interrompre. Le sacré bascule. La vie devient conditionnelle. Et la justice se fait bio-politique. C'est un renversement dans la hiérarchie des valeurs.

. Verrouillage des élections en Roumanie et Moldavie (2024–2025) : c'est l'atlantisme imposé, avec une abstention citoyenne massive et le vote massif de la diaspora à l'étranger faisant basculer le résultat dans la dernière ligne droite... C'est la consécration de la démocratie vitrine à la sauce UE. Les "eurocrates" de Bruxelles ont désormais l'intention de s’assurer que le gouvernement moldave continuera à mener une politique anti-russe, dans un pays russophile. Pour ce faire, le scénario pour les élections législatives de fin septembre a été un nouveau trucage des résultats, ce que la course à la présidence de l’année précédente avait testé à petite échelle. Cette campagne l’a déployé à grande échelle : censure, pression administrative, accès sélectif aux bureaux de vote et mobilisation minutieuse du vote de la diaspora, le fondateur de Telegram Pavel Durov ayant révélé de son côté que les services de renseignement français avaient fait pression sur lui pour qu’il restreigne les chaînes d’opposition "problématiques", même celles qui n’avaient pas enfreint les règles de la plateforme. Pour Sandu, ancienne fonctionnaire de la Banque mondiale réélue présidente de la Moldavie en 2024, il s’est agi d’une victoire éclatante...

. Changement de nature de la dissuasion nucléaire française (2025) : la doctrine passe de la "sanctuarisation du territoire" à la capacité de frappe préemptive sur des zones non étatiques, voire civiles. La France entre dans la stratégie de dissuasion floue et post-nationale, le feu sacré devenant outil de négociation.

 

Fabrication du crime civilisationnel parfait : mode d'emploi 

Le crime parfait n’efface pas les traces, il les norme. Il fabrique la loi, réécrit la mémoire, déplace la colère et baptise le tout "sécurité". Les naïfs ou manipulateurs mandatés (relais institutionnels et mainstream médiatique) appellent ça du hasard, et la plupart du temps nous y croyons tant nous avons été habitués et dressés à détourner le regard par l'écran qui remplace le réel, le langage faussé, la distraction et l’habitude. Tout a été anticipé pour que nous devenions compromis, résignés, lâches… voire idiots. Or le crime repose sur un plan qui, dans un temps où le mensonge n’a plus besoin de se cacher, se présente comme vérité et se fait loi. Ce plan, patiemment conçu, vise à coloniser les corps, puis les mémoires, et enfin les esprits. Chaque silence, chaque omission, chaque scandale effacé, chaque colère attisée, chaque loi nouvelle, est une marche dans un escalier obscur. Et cet escalier mène toujours au même lieu : le trône du Mal, qui veut s’asseoir sur le monde.

Sept indices clés permettent de l'identifier et de le comprendre.

1. Le silence des complices : en langage codé "Nous savons, mais nous ne dirons rien." Les opérateurs ont compris qu’en fragmentant, en divisant, en dressant les uns contre les autres, ils créent un chaos permanent, un chaos qui sert leurs intérêts, un chaos qui leur permet de se cacher derrière les colères qu’ils provoquent. C'est pourquoi le silence des complices est nécessaire : il ne s’agit pas d’ignorance, il s’agit d’un choix, d’une discipline, d’une stratégie, car ce silence fait de chaque crime une étape possible. C’est lui qui rend supportable l’insupportable, qui habille de neutralité la barbarie, et qui prépare déjà la suite : d’autres guerres, d’autres divisions, d’autres lois.

2. Le patriotisme falsifié : le drapeau est brandi à droite, la reddition signée à gauche. Ses thuriféraires chantent des hymnes et réclament des frontières fermées au nom de la souveraineté. Mais ce patriotisme n’a rien d’authentique. Il n’est pas amour d’un peuple, encore moins fidélité à une terre. C’est un patriotisme falsifié, fabriqué de toutes pièces, qui hurle contre l’étranger, mais qui se courbe devant les maîtres invisibles.

En le regardant bien, ce faux patriotisme n’entre jamais en conflit avec le sionisme des esprits. Au contraire, il l’accompagne. Pourquoi ? Parce que les fils sont tenus ailleurs, parce que les partis qu’ils contrôlent, qu’ils infiltrent, qu’ils manipulent, sont déjà colonisés de l’intérieur. Les loges, les lobbies, les sociétés secrètes y ont installé leurs relais. Et ces relais obéissent. Toujours. Ce faux patriotisme est une passerelle : il attire les désespérés, il canalise la colère, et il la renvoie, domestiquée, au service de ceux qui détruisent la nation qu’ils prétendaient sauver. 

3. Les vies humaines, transformées en paris comptables. Il en est ainsi des migrants. Jamais comme des hommes, jamais comme des femmes, jamais comme des familles, mais toujours comme des numéros dans une immense loterie. S’ils s’intègrent, s’ils rapportent, on les garde. On leur promet qu’ils financeront les retraites, qu’ils rempliront les usines vides, et qu’ils disparaîtront ensuite poliment, sans bruit. S’ils échouent, s’ils ne produisent pas ce que l’on espérait, on les jette. Comme des déchets humains. C'est le cynisme absolu. Et pendant ce temps, on fabrique la colère des peuples, on agite la peur de l’invasion, on attise le ressentiment. Pourtant, la vérité est simple : les migrants ne sont pas responsables de ce chaos. Ils en sont les pions. Les vrais coupables sont ceux qui les instrumentalisent, qui organisent la confusion, qui transforment l’accueil en piège et le rejet en arme. C’est un commerce de peur, un commerce de colère.

4. Le génocide qui vient : Gaza est aujourd'hui un laboratoire, un modèle, comme hier la plandémie sanitaire. Ce sont des manuels d’instruction. Les mêmes mains qui organisent ces barbaries travaillent déjà à importer le chaos dans nos pays, feignant de ne pas comprendre la colère des peuples, la laissant enfler, l’attisant même car elle est utile. Utile pour préparer le choc, pour amener ce qu’ils appellent déjà la tempête parfaite. Un chaos si violent qu’il justifiera des mesures extrêmes. Un chaos qui permettra de faire voter des lois d’exception, présentées comme des remparts, mais conçues pour protéger les bourreaux. Tout est déjà en place, et (presque) tout le monde le voit. Mais peu osent le dire, car nommer cette logique, c’est révéler que nous sommes colonisés, non plus seulement dans nos frontières, mais jusque dans nos consciences.

5. La tempête parfaite, des marchés financiers comme du terrain militaire : c'est le chaos utile, pour des lois d’exception taillées sur mesure. Rien n’est improvisé. Ce que nous appelons "crise", ils l’appellent "étape". Ce que nous pensons être une explosion imprévisible, eux l’ont soigneusement planifiée, car ils savaient que la colère des peuples finirait par jaillir. Ils l’ont voulue, ils l’ont attisée, et maintenant, ils la laissent éclater. Cette colère est l’ingrédient principal de la tempête parfaite. Une tempête qui ne vise pas à renverser l’ordre établi, mais au contraire à le renforcer. Car lorsque la peur devient incontrôlable, les peuples acceptent tout : des lois d’exception, le sacrifice de leurs libertés, et même que les véritables coupables soient protégés. Voilà le piège : le chaos comme alibi, la tempête comme outil, et les lois comme verrou. C'est un projet millénaire, une réalité sans retour. Voilà pourquoi Gaza et Paris, New York et Jérusalem, sont liés par le même fil. Voilà pourquoi tout s’embrase maintenant, et pas hier. Parce que nous entrons dans la phase finale, et que cette phase porte un nom : le chaos contrôlé, méticuleusement déclenché, pour accoucher d’un monde verrouillé.

6. L'oubli programmé : les scandales sont absorbés, les preuves digérées, les témoins éliminés (au propre comme au figuré), les indignations recyclées. Le chaos seul ne suffit pas, il faut aussi contrôler la mémoire. Il n'est qu'à regarder l’affaire Epstein : un scandale d’une ampleur telle qu’il aurait pu faire s’effondrer tout l’édifice - des présidents, des princes, des financiers, des réseaux de corruption et de perversion exposés au grand jour -, et pourtant, plus rien. L’affaire a disparu, comme avalée par un trou noir : les noms ont été effacés, les preuves enterrées, les médias détournés vers d’autres histoires. Voilà la méthode : provoquer le choc, puis effacer les traces. Faire exploser l’indignation, puis la noyer dans l’oubli. Les scandales éclatent, puis s’évaporent. Les peuples se révoltent, puis on réécrit leur colère. Ainsi se construit une mémoire falsifiée, une mémoire amputée de ce qui dérange, colonisée par ce qui arrange. Notre mémoire est programmée, par un logiciel installé dans nos consciences qui supprime les dossiers gênants et archive seulement ce qui renforce leur pouvoir. Le véritable génocide n’est pas seulement celui des corps, c'est celui de la vérité. Un effacement méthodique, qui transforme les crimes en rumeurs, les bourreaux en sauveurs, et les victimes en coupables.

Voilà pourquoi tout est lié : Epstein, Gaza, les migrants, le faux patriotisme, les colères des peuples. Tout est une même opération d’ingénierie.

Tout converge vers un seul but : faire disparaître les preuves, pour que jamais les peuples n’osent voir ce qu’ils ont vu de leurs propres yeux.

7. La colonisation des têtes : plus besoin d’armées quand les esprits sont conquis. Nous ne sommes plus colonisés par des armées, mais par des récits. Non plus par des chaînes visibles, mais par des idées qui nous habitent malgré nous. La colonisation véritable est désormais celle des esprits : on a pris nos consciences comme on prend une forteresse, remplaçant nos mémoires par des slogans, et substituant nos choix par des illusions. Nous croyons décider, mais nous répétons un scénario écrit d’avance. Nous croyons résister, mais nos colères sont captées, recyclées, redirigées. Nous croyons penser, mais ce sont leurs mots que nous utilisons, leurs images que nous retenons, leurs indignations que nous consommons. C’est ainsi que nous avons été colonisés par la tête, et c’est pourquoi tout nous semble confus : les migrants comme tickets de loterie, le faux patriotisme qui brandit le drapeau en livrant la nation, les scandales effacés comme Epstein, le génocide de Gaza nié sous nos yeux, la tempête parfaite déjà en marche. Rien n’est le fruit du hasard, tout procède d’un dessein. Un dessein qui n’a plus peur de se montrer : les Khazars, les pantins, les lobbies, les sociétés secrètes. Ils avancent désormais à visage découvert.

Des suspects récurrents sont à observer :

— Les veilleurs, qui ne veillent que les lampadaires.

— Les patriotes en papier glacé.

— Les savants qui parfument la cage.

— Les faux dissidents qui crient "feu" en tournant le dos à l’incendie.

Et deux mobiles apparaissent à l'esprit de l'observateur aiguisé : sanctuariser un pouvoir ancien sous un visage moderne, et transformer la domination en évidence légale.

Mais il y a dans ce crime civilisationnel une faille. Car si l’on peut coloniser un territoire, si l’on peut coloniser une mémoire, on ne peut coloniser une âme qui choisit de rester libre. Et c’est par la tête aussi que viendra la délivrance : quand l’œil s’ouvrira, et que le mensonge, enfin, sera vu pour ce qu’il est !

 

Réalité migratoire 2025, l'accélérateur du chaos

Le mouvement anti-immigration, perceptible dans la montée en puissance de parti politiques dits d'opposition sinon dans les mesures impulsées par l'administration Trump, prend une tournure désormais mondiale, des manifestations anti-immigration massives éclatant en septembre 2025 à travers le monde de Londres (jusqu’à 150 000 personnes) à Sydney en passant par Tokyo. Elles provoquent une onde de choc parmi les gouvernements qui pensaient jusqu'alors pouvoir ignorer la population. Ce que les élites qualifiaient autrefois de "marginal" est aujourd’hui un raz-de-marée. Ainsi en Australie, où des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées pour protester contre les politiques qui entraînent le chaos dans le logement, la criminalité violente et l’effondrement social. Des familles, des anciens combattants et même des immigrants assimilés se sont joints aux marches, pour être ensuite qualifiés de "nazis" par des responsables désespérés au point de les discréditer de manière outrancière. Le Japon est aujourd’hui confronté à sa propre révolte après avoir dévoilé ses "villes d’origine" pour les nations africaines, suscitant l’indignation et des milliers de plaintes. Et tandis que des Australiens sont contraints de vivre dans des tentes, l’Inde envoie des travailleurs construire un million de logements dont beaucoup craignent qu’ils ne soient jamais attribués aux citoyens.

Si presque partout en Occident les dirigeants protègent les migrants tout en punissant leur propre peuple, la réaction est là, et elle s’accélère, à l'instar des Pays-Bas depuis la fin de l’été 2025 suite au meurtre d’une jeune fille de 17 ans nommée Lisa. Il est cependant peu probable que la Grande-Bretagne atteigne un point de rupture, sa culture en effet n’étant pas celle de la défiance mais de l’endurance, le Royaume-Uni étant devenu au fil des siècles un bastion de l’injustice déguisée en stabilité, où les gens ordinaires sont conditionnés à accepter leur impuissance. Cet héritage culturel*, qui était autrefois un avantage impérial, garantit aujourd’hui un lent déclin. Contrairement à la Russie, où des guerriers étrangers ont été invités à défendre le royaume, ou à la Hongrie, où les nomades se sont mélangés aux populations locales pour former un peuple, l’histoire de l’Angleterre est celle d’une soumission... Quant à la France, l'actuelle pétition en ligne demandant un référendum sur l'immigration n'a (presque) aucune chance d'aboutir à sa mise en œuvre par le pouvoir institutionnel, en dépit de son indéniable succès.
* L'histoire politique de l'Angleterre remonte à 1066, année qui a vu les chevaliers normands écraser les Anglais indigènes et diviser le pays en fiefs.

 

Des décès, éliminations, assassinats et autres suicides de personnalités

. "Suicide" du prédateur pédocriminel ami des élites Jeffrey Epstein (2019 - photo 1 en compagnie de sa comparse Ghyslaine Maxwell) : ce moment de vérité le plus gênant pour l’élite mondiale a été étouffé en direct. Epstein, au centre d’un réseau de chantage sexuel, financier et politique, est mort au moment précis où il allait parler. Le système s’est auto-protégé. Et rien ne prouve qu’il soit réellement mort.

L’affaire Epstein, comme les affaires Dutroux, McKinsey en France, FBI aux USA... révèlent une constante : les réseaux de pouvoir protègent les pires crimes tant qu’ils servent leurs intérêts. Ces scandales, étouffés, sont des révélateurs systémiques. Et chaque témoignage qui filtre est une alarme pour le peuple.

. Assassinat du Premier ministre du Japon Shinzo Abe (2022 - photo 2) : il ne s’agit pas seulement d’un meurtre politique, mais d’un signal envoyé à toute figure alternative au Japon. Abe préparait un retour pour s’opposer à l’alliance USA–OMS–Big Tech. Son élimination publique, en direct, rappelle qu’aucun dirigeant ou ex souverain n’est à l’abri. Et que la démocratie asiatique est une façade fragile.

. Mort de la Reine Élisabeth II (2022 - photo 3) : un monde s’efface sans faire de bruit. Si elle incarnait la retenue, son successeur son fils Charles III incarne l’effacement (photo 4).

. Éviction publique du Président de la république populaire de Chine et Secrétaire général du Parti communiste chinois Hu Jintao (photo 5) par Xi Jinping (photo 6) lors du Congrès du Parti Communiste Chinois (octobre 2022) : cette scène, surréaliste et glaçante, marque la fin du consensus chinois post-maoïste. Xi Jinping montre au monde qu’il gouvernera seul, sans partage, sans passé. C’est la naissance du nouveau Léviathan asiatique, un moment de bascule stratégique : la Chine sort de l’ambiguïté.

. Mort du Pape François (photo 7) remplacé par Léon XIV (2025 - photo 8). C'est la fin visible d’une Église catholique devenue minoritaire en Occident, de ses dérives (le Vatican bénit les couples LGBTQ+, et a accueilli en septembre 2025 plus d'un millier de catholiques LGBT+ et leurs proches à un pèlerinage dans le cadre de l'"Année sainte", l'année jubilaire de l’Église organisée tous les 25 ans) par une doctrine devenue variable d’ajustement, avec l’arrivée d’un pape formé au management, à l’IA, au Talmud, et à Chicago. Léon XIV incarne et consacre l’infiltration de la Tradition par le monde (le FBI classe les catholiques tradi comme menace intérieure, le sacré inquiétant plus que le chaos). Ce fut un événement d’apparence discrète, mais à charge eschatologique massive. La foi se courbe désormais devant la norme.

. Assassinat de Charlie Kirk (photo 9), activiste figure de proue du mouvement MAGA (Make America Great Again), sur un campus universitaire lors d'un débat ouvert pacifique. Devenu pour beaucoup notamment dans le camp dit de gauche un "terroriste de la liberté d’expression" à neutraliser, cette jeune voix conservatrice très en vue, à la symbolique gestuelle maçonnique explicite pour l'observateur avisé, s’était notamment retournée contre le régime israélien, exigeant des réponses pour les attaques mises en scène, pour les opérations secrètes, pour la guerre lente menée au nom de l’agenda mondialiste. Il pouvait lui faire perdre le soutien de l’Amérique conservatrice, et révéler les alliances qui tirent les ficelles...

 

Un meurtre qui interroge

La violence propre à notre ère moderne consiste souvent à rendre les coïncidences plausibles et à faire disparaître les preuves qui éclaireraient la chaîne causale. La balle qui manque par exemple est le symbole de cette stratégie : faire taire la matière pour laisser parler la narration. Là où la science se tait, la fable s’avance. C'est pourquoi exiger la transparence matérielle et procédurale (publication des rapports balistiques, traçabilité de la chaîne de possession des éléments saisis, accès aux images brutes, vérification des manipulations sur les appareils) permet d'éviter à ce que  toute "vérité officielle" reste fragile. Car dans un monde fracturé, la fragilité d’une vérité publique peut devenir une étincelle fatale...

Charlie Kirk portait une promesse. Sa foi et sa capacité à poser des questions que beaucoup évitaient faisaient de lui une figure inachevée, un phare possible dans la nuit politique occidentale. Bien accompagné, il aurait pu devenir un témoin capable de s’opposer à l’inversion des signes. Et c’est précisément pour cela qu’il devait être brisé. Car dans un monde où la logique de l’assassinat des témoins gênants gouverne, éliminer leurs voix est un impératif pour les forces sombres qui agencent le calendrier dystopique de la matrice terrestre.

Aussi serait-il réducteur d’imputer tout à un seul acteur. Derrière l’entrelacs d’intérêts et de complicités se trouve une architecture qui dépasse les nations : réseaux d’influence, alliances secrètes, acteurs privés et publics qui tirent profit du chaos et servent des objectifs politiques profonds et la maintenance d’un ordre dominant qui a capté le pouvoir à son intérêt exclusif. Divers éléments l'attestent, posant comme questions : À qui profite le silence ? Qui ordonne la disparition des preuves ? Quels récits cherchent-on à imposer, y compris par avertissement prémonitoire*, afin d'entretenir la dualité mortifère "Pour ou Contre Charlie" ?

Tout d'abord, la balle du meurtre manque. Dans une Amérique déjà sous tension, où chaque camp vit en état de siège idéologique, cette disparition n’est pas seulement une anomalie technique. C’est une faille béante. Parce qu’une balle, surtout tirée d’un fusil Mauser, ne ment pas. Elle porte la vérité microscopique, gravée dans ses stries, dans ses rayures. Une vérité que certains semblent vouloir éviter à tout prix.

Ensuite, le fusil, un Mauser hors du temps, sans aucune garantie de précision. Fusil à verrou d’origine allemande, c’est une arme robuste, fiable, mais capricieuse si elle n’a pas été entretenue. Chaque canon imprime ses marques singulières sur une balle. Impossible d’y échapper : une empreinte digitale métallique. Or, aucune comparaison balistique n’a été rendue publique. Pourquoi ? Parce que la balle n’existe pas officiellement.

Or c’est la pierre angulaire des enquêtes criminelles. Sans balle, il n’y a pas de match. Seulement une narration.

Rajoutons une caméra positionnée face à la foule, qui a disparu aussi. Elle aurait filmé l’angle du tir, la réaction immédiate, peut-être même le projectile. Si les enquêteurs ont affirmé qu’elle était "hors service", dans les minutes qui ont suivi, des témoins (et des images) ont pourtant dit avoir vu des hommes en civil débrancher des câbles et emporter du matériel. On ne parle pas ici d’un oubli. On parle d’une preuve capitale qui disparaît dans un contexte où l’Amérique entière cherche à comprendre.

Le résultat est que cette affaire, même si elle en reprend les codes et modalités, est pire que celles de JFK, du 11 septembre, du 7 octobre. Parce que cette affaire, si la vérité sort, pourrait mener tout droit à une guerre civile, l'objectif visiblement recherché. L’assassinat de Charlie Kirk touche en effet une ligne de fracture unique : c’est un symbole pour des millions de jeunes Américains, patriotes, croyants, pro-Trump. Si demain il apparaît que son meurtre a été couvert, manipulé, ou pire encore, commandité par ceux qu’on n’a pas le droit de soupçonner… alors la confiance ne peut qu'exploser.

L’Amérique est devenue prise en otage par une zone grise. Des acteurs manipulent les récits, orientent les enquêtes, contrôlent les médias. Et dans ce cas précis, tout est calibré pour désigner un coupable utile, et éviter que la balle ne mène aux véritables commanditaires. Cela rappelle le précédent des passeports qui après le 11 septembre 2001 furent retrouvés miraculeusement intacts au pied des tours effondrées à New York. Quand le vrai indice menace la version officielle, on le fait disparaître. À la place, on sort un indice spectaculaire mais inutile. 

Car Charlie Kirk n’était pas seulement un commentateur conservateur. Il commençait à poser les vraies questions : le poids d’Israël sur la politique américaine, la dérive des élites républicaines, la manipulation des jeunes via les réseaux. Sa mort est tombée à point nommé pour réorienter le récit global, l’assassinat ayant ouvert un boulevard aux mêmes acteurs qu’il gênait. Mais chaque disparition de preuve nourrit le soupçon. Et un pays qui n’a plus confiance dans ses preuves… c’est un pays qui file vers la guerre civile !

* Cf. Film d’action Snake Eyes de Brian de Palma sorti en 1998 avec Nicolas Cage (photo 10), dans lequel figure une série de similitudes troublantes avec l'assassinat de Charlie Kirk. Dans le film, le personnage nommé Charles Kirkland était tué d’une seule balle dans la partie avant gauche du cou, et l’enquêteur principal se penchant sur l'affaire s’appelait Tyler, prénom du tireur arrêté. L’intrigue centrale tournait quant à elle autour d’un trafic d’armes corrompu impliquant des intermédiaires... israéliens. Qui plus est, la campagne marketing du film montrait Nicolas Cage faisant un geste triangulaire serré avec sa main sur l’affiche. Le slogan du film était "Croyez tout sauf vos yeux", une phrase qui semble se moquer du spectateur, laissant entendre que la vérité est cachée à la vue de tous...

 

Le récit officiel autour de l’assassinat de Charlie Kirk, qui n’a jamais été cohérent, s’est effondré complètement lorsque des données Google ont été révélées courant octobre 2025, montrant que les principaux acteurs impliqués dans l’attaque étaient discrètement surveillés dans les jours et les semaines qui ont précédé celle-ci. Une centaine d’adresses IP spécifiques et traçables à Washington D.C. et une centaine d’autres en Israël le démontrent, brossant un tableau effrayant de coordination.
C'est ainsi que des noms qui n’auraient dû intéresser personne en Israël ont été mis en avant, comme celui de Tyler Robinson, le tueur présumé, un étudiant qui avait abandonné ses études. Soit un parfait inconnu, sans aucune connexion politique, et sans aucune raison d’être dans le collimateur d’Israël...

 

La main d'Israël ?

Israël est un modèle d'opérations clandestines. L’histoire récente fourmille en effet d’exemples où des services israéliens sont accusés d’avoir mené des assassinats ciblés — notamment contre des scientifiques iraniens liés au nucléaire — et d’opérations en zones étrangères. Les motifs, les techniques et parfois les indices matériels (mode opératoire, explosifs, cyber-appui) répètent des patterns que l’on retrouve dans plusieurs théâtres (Téhéran, Bagdad, Beyrouth, Damas…). L’existence de ces patterns ne prouve pas la responsabilité dans chaque cas, mais elle institue une logique : un État prêt à frapper au-delà de ses frontières conserve la capacité d’opérer où il le juge utile.

C’est ce faisceau d’indices qui nourrit les rumeurs et les enquêtes autour d’affaires récentes, dont l’assassinat de Charlie Kirk. Les premières enquêtes judiciaires ont identifié un suspect, et les médias sérieux (Reuters) relaient les actes d’enquête, les arrestations et les éléments matériels présentés par la justice. Mais, simultanément, la mort d’une figure politique devient un terrain fertile pour des narrations concurrentes : médias alternatifs, enquêtes privées, accusations publiques. Certains analystes et commentateurs (notamment au sein du mouvement MAGA et chez ses alliés) voient dans les liens que Kirk entretenait, ou dans ses critiques de certaines lignes politiques, un mobile qui élargirait la liste des suspects au-delà du profil isolé. Ces hypothèses restent, à ce stade, des spéculations médiatisées, qui se fondent sur des recoupements, motifs et coïncidences plutôt que sur une causalité juridiquement établie. S'il y a des indices et des enquêtes passionnantes, il n'existe pour autant de condamnation publique formelle qui lierait un État-tiers à ces actes.

Mais le fait même que ces narrations émergent est révélateur. Elles montrent la porosité entre opérations clandestines d’État, réseaux diasporiques, instruments officiels d’influence et milieux privés. Ensemble, ces vecteurs forment un dispositif qui peut, en période de haute tension, accentuer l’instabilité interne d’un pays ciblé en semant la discorde, polarisant les élites, fragilisant la confiance sociale. 

* Cf. Le Judaïsme décodé, Contrôle mental & Prédation manipulatoire.

 

De l'assassinat de Charlie Kirk

À chaque fois que les lignées de l'élite gangrénées par l'esprit khazar qui les nourrit, elles ont du faire face à trois obstacles : une aristocratie enracinée, un clergé gardien de la mémoire, et des "mâles alphas" ou chevaliers capables de se mobiliser comme gardiens de la conscience. Parmi eux, des rois fidèles à leur sacrement, des prêtres incorruptibles et des hommes forts capables de voir à travers les masques. Parmi eux au vingtième siècle le président états-unien John Fitzgerald Kennedy qui osa nommer l’invisible. Dallas lui répondit comme prix sanglant de sa lucidité. 

Un demi-siècle plus tard, la même lucidité a reparu. Et la même main a frappé. Charlie Kirk, patron de Turning Point USA, était le miroir moderne du XXI° siècle comme influenceur débatteur, lorsqu'il fut assassiné dans l'Utah le 10 septembre 2025. C'était au moment où cet homme avait cessé de se laisser tenir par l’argent, la peur, la séduction… La réalité est qu'il avait commencé à comprendre, décidant quarante-huit heures avant sa mort de rompre avec les "financiers juifs et sionistes" qui l’intimidaient. Il avait vu la toile : Iran (guerre des 12 jours), Gaza, Ukraine, médias, réseaux, armement, Big Pharma, et pensait-il la trahison de Trump. Le choix de l'Utah n’était pas neutre, comme une "Nouvelle Sion" en sa nature d'Église mormone-forteresse, et de la présence de bases militaires et autres data-centers de la NSA. Autrement dit, un laboratoire du futur. Et quand on veut un message rituel, on frappe là. 

La version officielle, celle d'un solitaire qui se dénonce sur Discord, avec un fusil Mauser, fut rapidement jugée improbable, même si elle fut répétée jusqu'à l’absurde pour la rendre crédible. 

Un autre élément troublant interpelle. Son épouse Erika, et son entourage. Dans ces drames, les silences des proches parlent en effet souvent plus fort que les balles. Erika Frantzve était Miss Arizona 2012, dont les clés du concours étaient alors détenus par Donald Trump, le maître de ballet d’un vivier de jeunes femmes, vitrines calibrées pour être vues, sélectionnées, exposées. Mata Hari, Cléopâtre, Catherine de Médicis, les Habsbourg… l’histoire est peuplée d’unions qui ont changé des empires. Aujourd’hui la pratique est devenue industrielle : concours, salons, plateformes et services. Le lit est redevenu un champ de bataille, plus silencieux, plus rentable que la guerre. Car derrière chaque chant d’amour calibré, il peut y avoir une stratégie. Quant à ses parents au profil très discret, ils possédaient des relais solides dans les cercles républicains et évangéliques… tous très proches d’Israël. Comme si chaque trajectoire montante devait passer par ce sceau. Si le récit officiel de la rencontre d'Erika avec Charlie est flou, romancé avec parfois des dates qui changent et des témoins qui se contredisent, l'attitude de son épouse après l’assassinat trouble encore davantage : pas de cri, pas de révolte, pas de doute public. Mais un pardon immédiat, presque récité. Comme un texte appris par cœur, avec un ton calibré. Soit une force surhumaine, soit un rôle préparé.

A quoi s'est rajoutée la rumeur d'un avion privé lié à des réseaux Loubavitch, du nom d'une des branches principales du hassidisme contemporain, qui aurait quitté l’Utah dans les heures qui ont suivi. Rien de prouvé, mais pourquoi toujours les mêmes cercles ? Pourquoi toujours ces noms, ces relais, ces logistiques ? Le vice président JD Vance, son ami, s'est tu  aussitôt sur Israël, comme Elon Musk. Silence soudain, assourdissant. Comme si tous avaient déjà choisi leur camp.

Dans les coulisses, Netanyahu a jubilé, se défendant en même temps avec une insistance surprenante. Cette surenchère défensive intrigue, personne n’ayant publiquement accusé Israël au moment des faits. C’est une stratégie connue : occuper le terrain, cadrer le récit, fermer d’avance toute suspicion. Et le plus troublant est que Netanyahu n’a pas tout à fait tort, Kirk ayant des années durant pris des positions favorables à Israël, au nom du camp évangélique américain et de ses alliances. 

Mais Kirk, s'il n'avait pas basculé dans l’hostilité à Israël, il revendiquait désormais une indépendance qu’aucun réseau ne peut accepter. Il voulait rompre avec l’alignement automatique, le réflexe de toujours mettre Israël en premier et l’Amérique ensuite. Les pires menaces ne viennent pas des ennemis déclarés, mais des alliés qui cessent d’être dociles. Aussi est frappé plus vite celui qui se détache doucement plutôt que d'être affronté ouvertement. 

Depuis tout s’est accéléré. Dans la foulée, TikTok est passé sous le contrôle de Larry Ellison, PDG d’Oracle, milliardaire affiché comme l’un des plus proches amis d’Israël et soutien actif de sa politique de colonisation. Quelques jours plus tard, Albert Bourla, patron de Pfizer, fut accueilli à la Maison Blanche comme un ami de la famille. Comme si la santé des peuples et le sang des nations appartenaient déjà à ce cartel du vaccin.

Et pendant ce temps, les tambours de guerre résonnent à nouveau : l’Iran, affaibli, saigné par des sanctions asphyxiantes, au bord de la guerre civile, devient la cible annoncée. Une République islamique désormais fragilisée, privée de ses généraux et de ses relais, promise à la curée.

 

Une méthodologie d'assassinat qui dépasse l'acceptation courante

La compréhension de la méthode d'assassinat de Charlie Kirk demeure en l'état un mystère, sujet à une variété de spéculations et d'hypothèses. La réponse transdimensionnelle, de ce fait non scientifique, est à même d'apporter un éclairage à l'esprit ouvert, capable de s'extraire des méandres de son mental manipulé et de ce fait dévoyé. Il n'a pas été abattu par le tireur présumé, pas plus par quelqu'un qui se trouvait au même endroit que Tyler Robinson. Quelque chose a explosé à proximité de lui, quelque chose de dissimulé dans son micro sans fil placé par son service de sécurité. Quant au son du coup de feu entendu, il a été produit par un fusil automatisé installé à proximité, connecté à un système de mise à feu à distance relié au même dispositif de commande que celui utilisé pour déclencher l'"explosif" qui a tué Charlie Kirk. Le but était de distraire, pour permettre à des agents de retirer des preuves compromettantes car incriminantes de la zone autour de lui. Il en résulte que le tir et l'explosion de ce contenu dissimulé dans le micro sans fil - une petite quantité d'explosifs comme du C4, une variété de la famille des plastics - se sont produits simultanément, certaines personnes qui se sont précipitées alors vers la table pour "nettoyer" l'espace étant dans le coup...
Le dispositif utilisé n'a pas causé de dommages visibles au niveau de son poitrail, car s'il s'était agi d'une sorte d'explosif, cela aurait très vite provoqué des traces de sang ou autre sur son tee-shirt. Le projectile qui aurait été envoyé, qui n'était pas une balle, s'est situé entre son côté droit et son artère carotide gauche, la blessure vue sur lui dans la vidéo étant non le point d'entrée mais le point de sortie de l'explosif qui a coupé son cou.
Il s'agit en l'occurrence d'une version plus élaborée de ce que les Israéliens via le Mossad ont fait au Liban en 2024 lors de l'élimination via des pagers "rétro-modifiés" utilisés comme mouchards, traceurs, puis détonateurs, de 5 000 membres du Hezbollah. Le vieil homme qui s'est immédiatement levé pour se dénoncer (avant d'être dédouané), George Zinn, était une taupe intentionnelle. Quant à Tyler Robinson, le tireur présumé bouc-émissaire, il n'était même pas à proximité, l'individu sur le toit étant un agent qui lui ressemblait un peu. Tout en tenant l'arme censée avoir tiré, il n'a pas dans les faits appuyé sur la détente de la soi-disant balle. Autrement dit, tous ces acteurs étaient liés à un groupe qui avait infiltré TPUSA, l'association à but non lucratif américaine fondée en 2012 par Charlie Kirk.

Se débarrasser de Charlie Kirk, qui dans son engagement était un homme sincère, honnête et attaché à ses principes, qui refusait d'être acheté et de se laisser dicter ce qu'il devait dire, ne pouvait pas être toléré par ces forces sombres qui gouvernent l'humanité. Mais ce n'était pas leur motif principal, la motivation première consistant à générer un fort effet sur le psychisme du peuple américain comme du monde entier, notamment le fait d'inciter à renouer avec le christianisme au sein de l'église, dans une version exaltée il va sans dire*, afin d'accentuer les "guerres de religion", plus exactement de communautés, nécessaires au système prédateur en cette fin de cyclicité civilisationnelle lui permettant d'instaurer un totalitarisme planétaire définitif sur les populations esclaves... Toutefois, si dans l'assassinat de JFK, opération "similaire" dans le scénario en matière de manipulation mentale, les gens à l'époque avaient pu gober par naïveté et candeur les éléments explicatifs donnés, le pourcentage de la population américaine qui pense que l'histoire officielle de l'assassinat de Charlie Kirk n'est pas la vérité s'élève aujourd'hui à plus de 70 %. Sera-ce pour autant suffisant afin que l'éveil de l'humanité mette  fin à son esclavage ? Rien de moins sûr, car s'il y a effectivement beaucoup de gens qui savent désormais que le système actuel est dans une impasse, ils ne disent rien ou ne font rien, parce qu'ils ne sont pas en position de le faire. Ils auraient trop à perdre... Ce n'est seulement que lorsqu'ils n'auront plus rien à perdre, et cela viendra peut-être, que ce moment pourra arriver...

* Une minorité des gens qui se tournent vers la religion, quelle qu'elle soit, ne deviennent pas partie intégrante du système d’alimentation de la prédation. Ce sont juste de bons croyants qui font ce qui est juste. Ceci entend que le christianisme et les autres religions ont, à bien des égards, un effet bénéfique sur la société, s'ils sont pratiqués correctement, ce qui est rarement le cas.

 

La société du système prédateur a appris à capturer les plus forts. Le piège est total : le lit, la loi, le tribunal. Et les "mâles alphas" qui ne plient pas sont abattus ou brisés. Pourtant, celui qui tient ferme dans le Christ devient invulnérable. Non parce qu’il échappe aux balles ou aux procès, mais parce que son âme ne peut être dévorée. C'est la seule vraie force...  

 

La femme comme outil de manipulation et de compromission

Dans certaines familles royales, on avait compris très tôt le danger de voir un héritier tomber sous l’emprise d’une beauté envoyée par l’ennemi. Alors, dès la puberté, on plaçait ces jeunes princes dans le lit de femmes expérimentées : initiation brutale, cruelle parfois, mais conçue comme une protection afin qu’aucune aventurière ne puisse plus les piéger par ses charmes. Si cette tradition s’est perdue, d’autres ont retenu la leçon comme les sociétés secrètes, certaines tribus, et même des États qui ont fait du lit une arme de conquête. Là où l’on n’apprend pas la couture aux jeunes filles, on les forme à séduire, manipuler, capturer. Cela peut choquer, mais cela rapporte des milliards sans tirer une seule balle. Le foyer est devenu le champ de bataille le plus rentable...

C’est un schéma. De nos jours, par-delà les familles royales, il y a derrière chaque lit une loge, derrière chaque romance une stratégie, le cœur des hommes de pouvoir étant devenu la prise la plus facile. Et une fois qu’on tient le foyer, on tient la lignée, qu'elle soit princière ou business, affairiste. C'est le rôle des "Barbie médiatique", des muses à l'instar des ancienne Miss (Univers, America, France...), généralement influenceuses ou présentatrices de show TV. Tout en surface, tout en apparence. Elles sont parfaites pour occuper la scène publique, accompagner les photos officielles, et neutraliser l’homme en le tenant par le prestige. Le cas emblématique est Melania (photo 1) pour Donald J Trump, l'homme supposé le plus puissant du monde : silhouette idéale, vitrine impeccable. Comme des dizaines d’autres, placées comme des trophées, et qui deviennent des laisses invisibles...

 

Logique inversée, ou de la foi à la compromission

C'est aussi dans une logique inversée le cas d'Ivana Marie Trump, dite Ivanka Trump (photo 2), fille de Donald Trump et de sa première épouse Ivana (photo 3). Femme d'affaires, femme politique et ancien mannequin américaine, Ivanka n’apporte pas seulement un carnet d’adresses, mais surtout une dette et un réseau. Mariée à l'homme d'affaires Jared Kushner (photo 4), elle a en apparence épousé un mari brillant. En réalité, c’est tout le clan Trump qui se retrouve arrimé au réseau Kushner*, pro-Israël jusqu’à la moelle. Et ce gendre, placé au cœur de la Maison Blanche, devient le verrou de toute une famille...

Mais si elle a adopté la foi, les symboles ou les discours de son mari, c'est toutefois avec nuance. Car ce qu’elle donne en façade, elle le relativise en coulisse. L’intime devient alors une négociation permanente. On le retrouve chez nombre de figures évangéliques américaines mariées à des femmes qui gardent un pied dans d’autres sphères religieuses ou culturelles. Là encore, la faille est que la foi, partagée à l’intérieur du foyer, n’est plus source d’unité, mais de compromission. Quant à l'amour...

* Son fondateur est Charles Kushner, un promoteur immobilier et repris de justice, qui a été nommé par Donald Trump ambassadeur américain...

 


La fracturation en cours de la "démocratie états-unienne

Le 21 septembre 2025, dans le désert de l'Arizona, une foule immense (entre 90 000 et 100 000 personnes) s'était rassemblée non pas pour un simple service commémoratif, mais pour un spectacle politique et religieux méticuleusement orchestré. La cérémonie d'hommage à Charlie Kirk, l'activiste conservateur assassiné le 10 septembre, a en effet transcendé le deuil pour devenir un puissant rituel de consécration, catalyseur de la crise politique américaine actuelle.

Cette instrumentalisation d'un assassinat accélère l'assaut préexistant et systématique contre les institutions démocratiques établies, pour sanctifier une idéologie nationaliste chrétienne au cœur du Parti républicain. Elle permet de justifier une purge de l'appareil gouvernemental fédéral, et de lancer une campagne sans précédent contre la liberté d'expression. Elle marque également un tournant dans la fusion publique du mouvement MAGA (Make America Great Again) avec un nationalisme chrétien de plus en plus militant, voyant une canonisation politique d'un influenceur controversé en une icône religieuse. Subtilement, elle a permis de requalifier une lutte politique en une guerre sainte, la classification de l'événement par le Département de la Sécurité intérieure comme étant de "la plus haute importance nationale", statut habituellement réservé à des événements comme le Super Bowl, attestant son poids politique.

Si l'atmosphère était explicitement religieuse avec ses chants de louange chrétiens et sa musique gospel, les participants brandissaient des pancartes Never Surrender '("Ne jamais renoncer"), incarnant physiquement la synthèse de la foi et de la politique MAGA génératrice d'un sentiment de puissance et d'importance historique. En outre, la rhétorique employée par les orateurs n'était pas celle de la réconciliation, mais du conflit, de la sanctification et de la vengeance. Le président Donald Trump a ainsi qualifié à plusieurs reprises Kirk de "martyr américain" et de "notre plus grand évangéliste de la liberté américaine", déclarant qu'avec sa mort, il était "devenu immortel". Ce langage visait à élever délibérément Kirk du statut de victime politique à celui de figure sacrée dont la mort sert un dessein divin supérieur pour la nation.

Ce cadrage apocalyptique a été renforcé par le chef de cabinet adjoint de la Maison Blanche, Stephen Miller, qui a dépeint le paysage politique comme un affrontement quasi eschatologique entre "le bien et le mal", sa déclaration "Vous n'avez aucune idée du dragon que vous avez réveillé"  

présentant la réponse du mouvement non pas comme une réaction politique, mais comme le déchaînement d'une force mythique et vertueuse contre ses ennemis. Quant au secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, il a qualifié Kirk de "guerrier pour le Christ", tandis que d'autres orateurs exhortaient les responsables présents à être agressifs en "brandissant l'épée contre le mal". Ce langage martial fusionne bel et bien le devoir chrétien et l'action politique, présentant l'opposition politique comme une forme de mal à combattre par la force. Le ton était à la vengeance, avec des déclarations telle que "nous ne laisserons jamais, jamais la gauche, les médias ou les démocrates oublier le nom de Charlie Kirk". 

La cérémonie a ainsi servi de couronnement public au nationalisme chrétien en tant que force idéologique dominante au sein du Parti républicain dirigé par Trump. En glorifiant Kirk comme un "prophète" et une figure d'une "stature quasi biblique", l'establishment républicain a officiellement entériné sa version du christianisme nationaliste et clivant comme étant celle du parti. Ce cadrage religieux sert un objectif stratégique : les opinions politiques de Kirk ne sont plus des opinions discutables, mais des vérités divinement sanctionnées. Par conséquent, s'opposer à sa cause n'est plus un simple désaccord politique, mais une forme de blasphème ou de mal. Cela fournit une puissante justification morale à des actions extrêmes contre les opposants politiques, qui sont redéfinis comme des "malfaiteurs". Cet acte de canonisation isole efficacement l'idéologie du mouvement de toute critique rationnelle, élève le conflit politique au niveau d'une guerre spirituelle qui voit désormais, "officiellement, une nation "scindée en deux", constitutive d'un point de bascule dans la polarisation américaine*. Rien de surprenant à ce que les analyses d'experts suggèrent que l'assassinat risque de déclencher un cycle d'escalade de la violence, les assassinats politiques créant un processus d'escalade qui encourage les représailles des extrêmes opposés.

Les données de sondages du Pew Research Center et de Gallup confirment un fossé profond et croissant dans la société américaine, voyant le  pourcentage d'Américains s'identifiant comme politiquement modérés à un niveau historiquement bas. L'animosité partisane a doublé depuis les années 1990, 80 % des adultes américains estimant désormais que les électeurs républicains et démocrates ne peuvent même pas s'entendre sur des faits fondamentaux.

 

La montée significative depuis plusieurs années des tensions internes dans les pays occidentaux met en avant la principale menace pour la sécurité et le bien-être de l’Occident. Cette menace n’est pas extérieure, mais intérieure, en particulier la guerre civile. C'est ce que met en avant l'étude du professeur et chercheur britannique David Betz, publiée dans le très influent Military Strategy Magazine en août 2025. Celui-ci pense que l’idée que les sociétés modernes, démocratiques et prospères, soient immunisées contre la guerre civile, appartient désormais au passé. Alors qu’une génération plus tôt, les nations occidentales étaient encore unies par un sentiment fort d’identité et d’héritage commun, elles sont aujourd’hui devenues des "entités disloquées", des "puzzles de tribus identitaires concurrentes" vivant dans des communautés séparées, comme le témoigne notamment la destruction ciblée de la mémoire collective par le vandalisme ou le pillage des musées, archives et monuments, qui efface une partie essentielle de l’histoire nationale. 
Cette fracture sociale est aggravée par un désenchantement profond envers les élites politiques, perçues comme déconnectées de la réalité, corrompues et incapables d'apporter des réponses concrètes aux défis contemporains. Confrontés à une détresse civilisationnelle structurelle croissante et ayant gaspillé leur légitimité, les gouvernements occidentaux perdent en effet la capacité de gérer pacifiquement des sociétés devenues multiculturelles, désormais fracturées à un point jugé terminal par la politique identitaire ethnique. Le résultat est une descente accélérée de plusieurs grandes villes vers un statut de "sauvage marginal", à quoi s'ajoute une fracture démographique dont le premier facteur est le contraste ville-campagne des conflits à venir, qui résulte des dynamiques d’installation des migrants. Les grandes villes étant radicalement plus diverses, elles entretiennent une relation politique de plus en plus hostile avec le reste du pays. Et les pays les plus susceptibles de voir éclater un conflit civil violent en premier sont la Grande-Bretagne et la France, tous deux ayant déjà connu ce qu’on peut qualifier d’incidents précurseurs ou exemplaires...

Quant aux pays d'Orient, ils n'échappent pas à cette stratégie du chaos programmé, comme l'ont montré les événements récents au Népal ou en Indonésie.

 

De la dénaturation du sport

. Le sextuple vainqueur du Tour de France cycliste Lance Armstrong (photo 1) a perdu tous ses titres. On a découvert, plutôt ouvert les yeux, qu’un héros était un système à la performance suspecte. Et cela continue, le succès populaire cautionnant cette hypocrisie. On a les champions que l'on mérite...

. Le champion de tennis serbe Novad Djokovic (photo 2) a été enfermé en Australie en 2022 lors de la crise Covid. Son corps sain était devenu suspect, car il refusait le soi-disant vaccin salvateur. La gloire ne protège plus, pas plus que la liberté de décider pour soi en matière de santé. 

. La Coupe du monde de football au Qatar (2022 - photo 3), avec un désert transformé en hologramme. Foot, gaz, esclavage : même combat.

. Les JO d’hiver en Chine sans public (2022 - photo 4) : tout est propre, tout est froid. C'était un événement sans âme, comme le monde qu’on prépare.

. La mise en scène des Jeux Olympiques de Paris 2024 a constitué la plus grande opération de propagande mondiale orchestrée sous surveillance militaire, avec un discours de paix, de diversité, de technologie et de performance, pendant que des enfants mouraient à Gaza.

Les JO de Paris furent la vitrine mondiale d’un empire en décomposition, une liturgie païenne sous drones.

. La première championne olympique XY aux JO de Paris 2024 est l’événement anthropologique par excellence : un homme biologique, de nationalité algérienne, est devenu médaillé en catégorie féminine (photo 6). Puis disqualifié après avoir été célébré. Ce cas illustre l’effondrement de toute frontière entre réel et norme, le sport devenant un terrain d’expérimentation transhumaniste.

. Le MMA* détrône la boxe, entendant que le noble art cède à l’arène algorithmique : plus besoin de tactique, juste du sang, du buzz, du clash... et des foules abêties qui s'agglutinent derrière les écrans.

Arts martiaux mixtes (MMA), c'est un sport de combat tridimensionnel qui regroupe des techniques issues de nombreux Arts Martiaux et sports de combat (judo,boxe,karaté) pour former une discipline singulière avec ses propres spécificités.

  


Le monde ne cesse de glisser en silence, chacun croyant que ce n’est pas encore arrivé...

 

De l'état du monde

Le monde descend plus bas chaque jour. Les pauvres prolifèrent, les fragiles deviennent gibier pour les puissants et leurs chiens médiatiques. Les services publics se délitent, et vivre du fruit de son travail est désormais un privilège réservé aux initiés. Chaque aurore amène son lot de nouvelles interdictions : on nous observe, on nous dresse, au nom de notre bien.

Sur la scène internationale, des pantins interchangeables agitent tour à tour les "valeurs européennes et civilisationnelles", alors qu'elles sont dénaturées, tout cela n’étant que rideau pour masquer les bourreaux. Les guerres sont rebaptisées "justices", les massacres "sécurités", les asservissements "libérations". Tout est inversé.

Le langage est devenu pauvre, la pensée réduite à des slogans, la beauté remplacée par des artifices. Il ne reste qu’un cloaque pestilentiel, royaume de crocodiles guettant la moindre sincérité pour la déchiqueter.

Tout est si dense que les yeux se perdent. Il ne s’agit plus d’information, mais de saturation, un brouillard volontaire, une avalanche de distractions, de lois et d’intimidations, où chaque sujet est morcelé, vidé de sa cohérence pour ne pas voir l’ensemble. C’est voulu, c’est leur arme, leur stratégie.

Tout va désormais trop vite. On apprend chaque jour des alliances obscures entre agences, lobbies et instances dites "morales", comme si tout n’était plus qu’un seul et même bloc de surveillance, de contrôle. Et les "plans de paix" ne sont que des impostures, jamais pensés pour libérer les peuples, ni pour protéger les innocents, mais uniquement pour prolonger l’ordre du mensonge et du sang. La haine se répand comme une peste, sans retenue, et chacun y plonge. Les médias officiels battent la mesure, les réseaux amplifient la clameur et la fureur. 

La Palestine est abandonnée presque sans un mot, la colonisation 2.0 invisible s'amplifie, l’ouverture des frontières transforme la géographie des peuples, les assemblées dociles votent à l'encontre du désir des citoyens, et l’élection de quasi inconnus soigneusement choisis se poursuit.

Dans l’envers du décor œuvrent toujours les multiples sociétés secrètes, accroissant leur influence sur les États et les multinationales dans les domaines de la santé, du divertissement, de la guerre et la surveillance, des contraintes dites "climatiques", de l’éducation des enfants jusqu’à leur sexualité et leur genre, le tout pour modeler une humanité sans repères.

Ce spectacle du présent est obscène. On ment, on parade, on pleurniche sur commande, tandis que des imposteurs drogués jouent aux prophètes de salon, quand ils ne s’égarent pas dans des orgies vouées au néant. C’est le carnaval de l’abaissement : des idoles grotesques grimées en maîtres à penser, et des foules qui acclament leur propre asservissement. Les intellectuels se taisent, les artistes se travestissent, les penseurs s'aplatissent, les rares exceptions paraissant anachroniques. Quant aux politiciens, évoquer leur nom suffit à salir la bouche.

Mais l’histoire ne s’arrête pas aux morts-vivants. Au-delà du brouillard, au-delà des marécages, une semence persiste, qui pousse en silence. Elle n’attire pas les foules, échappant aux regards des puissants. Elle croît, et cette moisson, jamais ils ne pourront la confisquer. Viendra l’heure, proche, où les morts-vivants croiront régner. Ils se croiront assis en vainqueurs sur un trône de cendres, entourés de leurs écrans et de leurs idoles de métal. Ils croiront que tout est consommé, que la mémoire est effacée, que la lumière s’est éteinte. Et ce sera précisément l’instant même de leur chute. Car le souffle du Divin ne s’achète pas. La vérité ne se marchande pas. La vie ne se laisse pas cadenasser. Ce souffle surgira comme une tempête, invisible aux puissants mais irrésistible pour les humbles. Il renversera les trônes du mensonge, dispersera les idoles comme poussière. Alors commencera la vraie moisson : celle des âmes qui auront tenu, celle des cœurs qui auront gardé la flamme, celle des justes qui auront choisi la vérité malgré la peur. La moisson n’appartient pas à ce monde.

 

L'actuelle marche du monde en chanson : Il Ragazzo Della Via Gluck (Le Gars De La Rue Gluck)

Questa è la storia Ceci est l'histoire

Di uno di noi, D'un gars comme vous et moi,

Anche lui nato per caso in via Gluck, Lui aussi naît par hasard dans la rue Gluck,

In una casa, fuori città, Dans une maison, loin de la ville,

Gente tranquilla, che lavorava. Quelqu'un de tranquille, qui travaillait.

Là dove c'era l'erba ora c'è Là où il y avait de l'herbe à présent il y a

Una città, Une ville,

E quella casa Et cette maison

In mezzo al verde ormai, Alors au milieu de la verdure

Dove sarà ? Où sera-t-elle ?

 Questo ragazzo della via Gluck, Ce gars de la rue Gluck,

Si divertiva a giocare con me, S'amusait en jouant avec moi,

Ma un giorno disse, Mais un jour il dit,

Vado in città, Je vais en ville,

E lo diceva mentre piangeva, Et il le disait alors qu'il pleurait,

Io gli domando amico, Moi je lui demande mon ami,

Non sei contento ? Tu n'es pas content ?

Vai finalmente a stare in città. Tu vas finalement t'installer en ville.

Là troverai le cose che non hai avuto qui, Là-bas tu trouveras les choses que tu n'as pas eu ici,

Potrai lavarti in casa senza andar Tu pourras te laver chez toi sans aller

Giù nel cortile ! En bas dans la cour !

 Mio caro amico, disse, Mon cher ami, il dit,

Qui sono nato, Ici je suis né,

In questa strada Dans cette rue

Ora lascio il mio cuore. Maintenant je laisse mon cœur.

Ma come fai a non capire, Mais comment fais-tu pour ne pas comprendre,

È una fortuna, per voi che restate C'est une chance, pour vous qui restez

A piedi nudi a giocare nei prati, Les pieds nus à jouer dans les prés,

Mentre là in centro io respiro il cemento. Pendant que là-bas dans le centre moi je respire le ciment.

Ma verrà un giorno che ritornerò Mais viendra le jour où je reviendrai

Ancora qui De nouveau ici

E sentirò l'amico treno Et j'entendrai mon ami le train

Che fischia così, Qui siffle ainsi,

Wa wa !

 Passano gli anni, Passent les années,

Ma otto son lunghi, Mais huit ans c'est long,

Però quel ragazzo ne ha fatta di strada, Cependant ce gars en a fait du chemin,

Ma non si scorda la sua prima casa, Mais il n'oublie pas sa première maison,

Ora coi soldi lui può comperarla Maintenant avec l'argent il peut l'acheter

Torna e non trova gli amici che aveva, Il rentre et ne trouve plus les amis qu'il avait,

Solo case su case, Juste des maisons sur des maisons,

Catrame e cemento. Goudron et ciment.

Là dove c'era l'erba ora c'è Là où il y avait de l'herbe à présent il y a

Una città, Une ville,

E quella casa Et cette maison

In mezzo al verde ormai Alors au milieu de la verdure

Dove sarà ? Où sera-t-elle ?

 Ehi, Ehi,

La la la... la la la la la... 

 Eh no, Eh non,

Non so, non so perché, Je ne sais pas, je ne sais pas pourquoi,

Perché continuano Pourquoi ils continuent

A costruire, le case A construire, les maisons

E non lasciano l'erba Et ils ne laissent pas l'herbe

Non lasciano l'erba Ils ne laissent pas l'herbe

Non lasciano l'erba Ils ne laissent pas l'herbe

Non lasciano l'erba Ils ne laissent pas l'herbe

Eh no, Eh non,

Se andiamo avanti così, chissà Si on continue comme ça, qui sait

Come si farà, Comment on fera,

Chissà... Qui sait...

Chanteur : Adriano Celentano
Album : Gli Anni '60 (Compilation)

 

 


La vraie thérapie, c'est à tout moment, en toutes conditions, et certainement pas guidée par quelqu'un que nous payons, mais par sa propre guidance supérieure qui place les expériences dont nous avons précisément besoin sur notre chemin.

 

 

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