La formulation de ces clés n'engage que leur auteur, qui puise tant dans ses recherches et sources d'information que dans son imaginaire leurs révélation et libre mise à disposition suivant la forme et la rédaction retenues.

Il n'y a de ce fait rien à prendre pour argent comptant, seulement à laisser faire en soi le processus d'ouverture de conscience par le discernement, soit le juste équilibre entre cœur et raison. Celui-ci conduira à les invalider, à les valider, à les compléter par d'autres ajouts et compléments.

C'est ainsi que procède le chercheur de vérité.

 

 

Le chemin alchimique

Qui sitis, huc tendas : desunt si forte liquores, Pergredere, æternas diva paravit aquas.

("Toi qui as soif, viens ici")

 

Comment l’or qu'est l’esprit de l’homme relié au grand champ de l'univers peut être transformé en or dans son cœur et dans ses mains ? C'est toute la raison d'être de la quête alchimique, vue par ses praticiens comme une philosophie, une science initiatique de la compréhension de la Création, autrement dit de Ce Qui Est. C'est pourquoi l’âme d’un "rustre"*, sans le levain que représente la nécessité de s’élever et de sortir de sa gangue, ne peut prétendre à l’enseignement de ce Magistère, le conduisant à confondre la métaphore - l'or - avec sa quête effrénée d'obtention de ce métal. Comme généralement elle a affaire certes à des injustes mais qui aspirent à la lumière, elle les appelle, selon le mot de saint Paul, à se dépouiller du vieil homme et à revêtir l'homme nouveau qui se renouvelle dans la connaissance, selon l'image de Celui qui l'a créé (Colossiens, III, 9-10 ; Éphésiens, IV, 22-24).

Cette recherche de Connaissance - la "Connaissance d’Or" (aurea apprehensio) - est extrêmement codifiée, présentant l’avantage d’une approche ésotérique de l’homme au sein de l’univers menée de façon expérimentale tant sur le plan mental (maîtrise de soi et par là-même de ses énergies) que sur le plan matériel. Car l’alchimiste opératif travaille concrètement des éléments de la matière, les métaux, en corrélation avec les caractéristiques et composantes de la nature humaine, persuadé qu’il existe un même moyen, une même substance, de les perfectionner et de les guérir de leurs aspects viciés respectifs. Il a pour objectif de sublimer les éléments les moins raffinés de la nature et de les rendre plus subtils, au point de les rendre invisibles tout en continuant à exister, permettant à nouveau de leur fournir leur substance matérielle.

Autrement dit, la quête de l'alchimiste constitue l'art de renaître à soi éternellement*², le Grand Œuvre des alchimistes étant essentiellement le processus décrit en termes alchimiques et allégoriques de "libération de la Matrice des illusions" au sein d'un monde hyper-dimensionnel, para-physique, que nous ne pouvons pas voir parce qu'il est hors de portée de nos sens...

* L'homme des sens physiques juge du monde métaphysique comme l'aveugle juge des couleurs et le sourd juge des sons.

Cf. Qu'est-ce que l'Homme ? Chapitre "L'immortalité".

 

La salamandre, symbole de la renaissance à l'éternité

La salamandre, nommée salamandre terrestre, salamandre commune ou salamandre de feu, est un animal qui fait partie de la famille des amphibiens. Elle est familière de nos jardins. On la retrouve sculptée sur beaucoup de monuments historiques, le roi de France François Iᵉʳ, né sous le nom de François d’Angoulême (1494/1547), l'ayant prise comme emblème royal*.

En effet, cet animal est réputé pour avoir été désigné afin de garder un trésor, la clé du Vivant, soit l'"éther-nité". Dans sa polarité involutive, elle est considérée comme porteuse d'un poison violent, capable de donner la mort voire de tuer par son simple regard. Dans sa polarité évolutive, la salamandre se caractérise par son extraordinaire capacité à survivre au feu destructeur, y compris nucléaire, et par sa capacité de régénération à travers la reconstitution sur le plan cellulaire de ses membres, d'une partie du cœur ou même d'un œil (le 3ème...). Tout l'art de la transmutation alchimique pour accéder à... l'immortalité !

A son château préféré de Chambord construit en 1519, la Salamandre est surmontée d'une couronne et représentée crachant des gouttes d'eau. Elle porte la devise Nutrisco et Extinguo, qui signifie "Je me nourris du bon feu, j'éteins le mauvais". Autrement dit, elle éteint le mauvais feu en avalant les flammes pour se nourrir du bon feu.

 

Nature de la quête alchimique

Le céphalophore de Notre-Dame
Le céphalophore de Notre-Dame

 

Dans cette démarche se voulant sacrée en essence comme en substance, la recherche est plus importante que la récompense, puisque la connaissance, autrement dit la conscience de Soi, est la condition préalable à la liberté, qui est le but ultime de la quête alchimique.

Si la chimie est incontestablement la science de l'étude des corps naturels et des faits, s’appuyant sur l’expérience - science dite "positive" -, l'alchimie, elle, est la science des causes, tentant de pénétrer le mystérieux dynamisme qui préside à leurs élaboration et transformation dans la Nature, la Materia Prima. Elle est la chimie "spiritualiste", à l'instar du stoïcisme ou du christianisme originel paulinien. C'est pourquoi elle enseigne que tout ce qui est observable est symbolique, l'Homme pouvant voir le Logos à travers la matière. Remontant du concret à l'abstrait, du positivisme matériel au spiritualisme le plus pur, l'alchimie élargit le champ des connaissances humaines et réalise l'union intime du Principe Créateur et de la Nature, de Ce Qui Est et de Ce Qui y Préside, de la Science et du Divin.

Dans cette voie du tisserand amené à reconstituer patiemment l'étoffe de l’Œuvre originelle, les jeux de mots, les analogies et autres figures de style du langage de l'Esprit ne sont nullement des spéculations intellectuelles*. Ils sont constitutifs de l'argot hermétique, la manifestation de l’intuition du cœur, qui permet de voir la vraie richesse cachée derrière une simplicité telle que les chercheurs trop savants, trop orgueilleux de leur savoir académique, la trouvent impropre à leur étude. C’est ce qu'indique le céphalophore (du grec képhalê "tête" et phorein "porter"), ce personnage décapité courant de l'hagiographie chrétienne qui se relève et prend sa tête entre les mains avant de se mettre en marche*². Il tient sa tête au niveau du cœur...

Les rares auteurs qui ont parlé de la "langue des oisons" -l'alphabet des énergies, la cabale phonétique (bien différente de la Kabbale hébraïque)- lui attribuent la première place à l'origine des langues, cet idiome étant l'instinct ou la voix même de la Nature, la "matière animée" par les vibrations (sons) émises.

*² Image : Saint Denis de Paris, Portail de la Vierge, Notre-Dame de Paris.

 

Apprendre à décoder par la langue des oisons

La "langue des oisons" découle en France de la langue d'Oc, soit le patois des "poussins de l'Oie". Elle est le langage des initiés, qui l'utilisent pour communiquer entre eux. Pour eux, les mots ne sont que des traces d’encres sur du papier, ou des 0 et des 1 sur un ordinateur. Or si nous y voyons des mots, ils sont interprétés différemment par chacun. Il en résulte que se libérer du langage est une étape naturelle pour celui qui reprend le pouvoir sur lui-même et sur le monde.

Quelques exemples de ce langage pour l’initié : "Assurance maladie" veut dire "assurance d’être malade", "SOS racisme" veut dire "Appel à davantage de racisme...", "Sécurité sociale" veut dire "Les moutons sont bien gardés", "Commissaire aux comptes" veut dire "commissaire aux contes auxquels nous donnons de l'importance"... Pourquoi la moutarde de Dijon s’appelle Amora ? Parce que "J’aime le dieu soleil (Râ)". L’exemple le plus flagrant est "gouverne-MENT". Pourquoi gouvernement plutôt que gouvernail ? Le "ment" dit uniquement "ment", il est là pour ça.

De même, n’importe quel terme ou expression commune peut être entendue dans la langue des oisons : réfléchir voudra dire "re-fléchir", congelé voudra dire "con-gelé", convaincu voudra dire "con-vaincu", concentré voudra dire "con-centré", consacré voudra dire "con-sacré", les conjoints seront les "cons-joints"... Les initiés écrivent "Avec toute mon estime", jamais avec toute ma "con-sidération", réservée aux courriers qui s’adressent aux "con-citoyens". Un politicien retiré depuis déclara dans un discours : "J’ai entendu dire que je fais une politique pour quelques UNS et pas pour tous. Si les français croient ça, et ils ONT RAISON DE LE CROIRE, je dois en tirer les CON-séquences immédiates..." Rares sont ceux qui ont compris ce qu’il a vraiment voulu exprimer dans cette phrase. 

La langue des oisons* est un jeu, celui permettant de s'approprier la connaissance cachée source de Vérité, et par-là même de libération pour l'être humain de la densité terrestre viciée, puisque placée sous la coupe des Forces involutives, dite Forces de l'Ombre et des Ténèbres. Il permet tout particulièrement la compréhension alchimique de cette réalité planétaire terrestre - le "plan/éther", le système "sol/air", l'"uni/vers" - dégagé de ses concepts faussés, tronqués, constitutifs de l'illusion copernicienne, celle voyant le temps chronos et son défilement linéaire conditionner la perception de la réalité, produit de cette "apparence" propre à la 3ème densité. Aussi nul ne sera étonné que l'agence culturelle des Nations unies a décidé de classer en 2023 la "langue des oiseaux" des villageois de la mer Noire, dans le nord de la Turquie, parmi les éléments menacés du patrimoine mondial nécessitant une protection urgente, environ 10 000 personnes utilisant cette langue - un système de sifflement très élaboré - pour communiquer sur de longues distances dans leur région montagneuse accidentée.

Se défaire du langage est naturel lorsque l’esprit se libère, lorsqu’il pense au lieu de croire : Croiis Croiiww Croaaah ! fait le corbeau. Tous ces mots sont là pour jouer de nous ou avec nous, selon notre éveil. Comme "Shake(s)-Spear", Shake (remue) et Spear (la lance), c'est-à-dire la lance qui porte la torche, le feu, la flamme, la lumière, l’intellect, l'esprit. Maintenant, nous avons "Lady GaGa", qui, comme les petits enfants ou les personnes âgées, fait "gagagagaga"...

Elle a pour origine le "chant d'Ison", système de notation constituant le seul accompagnement de la musique byzantine (orient méditerranéen), qui emploie une riche palette de gammes pour la mise en valeur de textes bibliques et hymnographiques. Nommé psaltique, il découle du système d’accentuation grecque (oxeia, apostrophos…) qui a évolué au fil des siècles en neumes (signes descriptifs). Situés au-dessus du texte, ils accentuent musicalement les syllabes, c’est-à-dire leur confèrent l’intonation et l’expression qui leur conviennent. Les neumes, à la différence des notes occidentales fixées sur une portée, indiquent de simples variations de hauteur. Les "notes byzantines" n’ont de sens que les unes par rapport aux autres, s'agrégeant en mouvements mélodiques qui varient selon les modes et les genres de musique. D’autres traditions musicales monophoniques comme la musique celte utilisent le chant d'Ison.

 

La Materia prima

La Materia prima* sur laquelle travaillent les alchimistes n’est pas une matière chimiquement constatable, ni même un processus pensable en termes de chimie moderne. Il s’agit essentiellement d’un phénomène psychique, figuré par un dragon ou un serpent*² pour signifier son état brut, épais, impur, corrompu (c'est l'arcane XV - Le Diable - dans le Tarot initiatique). En effet, l’organe essentiel de l’opération alchimique, celui par lequel elle "se révèle à soi-même son phénomène" par l'extraction du meilleur à partir du pire, était désigné par les alchimistes latins comme Imaginatio, nullement au sens vulgaire que le mot imagination a en français (fictif, irréel), mais précisément Imaginatio vera et non phantastica. Cette Imagination au sens vrai est la capacité de produire un monde au sens même où toute la Création, Ce Qui Est, est une Imagination divine. Elle réalise les choses quae extra naturam sunt ("qui sont en dehors de la nature"), qui ne sont pas données dans notre monde empirique, dont il n’y a pas d’expérience sensible, ce pour quoi le psychanalyste Carl Gustav Jung lui reconnaît une nature d’archétype a priori.

Elle est symbolisée par la figure du "Baphomet" des Templiers (Cf. Contrôle mental), ainsi que par la "stryge cornue et velue" de l'alchimiste Fulcanelli (Cf. caisson de la stryge au château de Dampierre-sur-Boutonne dans le département de la Charente-Maritime).

*² Les enfers et les océans, l'eau primordiale et la terre profonde, forment la Materia prima, la substance primordiale de la matrice astrale qui est celle du serpent. Esprit de l'eau première, le serpent est l'esprit de toutes les eaux, que ce soient celles du dessous, celles qui courent à la surface de la terre, ou celles du dessus. Reste à savoir si les eaux sont appelées à devenir mercurielles, ou à demeurer sulfureuses ...

 

Connue en Occident* depuis le XIII° siècle (Cf. en Angleterre avec l'illustre moine Roger Bacon – 1214/1292), son nom vient du latin médiéval alchemia, emprunté à l’arabe el-kimyâ ou al-kimyâ (la chimie de Dieu), qui dériverait du grec hcmia (proche de huma, "fusion"). Ses fondements sont toutefois incertains : Inde ? Chine ? Égypte (Khem ou kêm en égyptien ancien fait référence à la terre noire qui y correspond) ? Ce pays aurait été le berceau des arts chimiques et alchimiques, symbolisant la noirceur caractéristique de la décomposition de certains métaux.

Si les premiers essais d’alchimie dont on a la trace furent ceux du botaniste et naturaliste grec élève d'Aristote Théophraste (371/288 av. J.-C.), c'est un philosophe grec du IVe siècle av. J.-C., Zosime de Panopolis (aujourd'hui Akhmîm en Haute-Égypte) ayant vécu entre le IIIème siècle et le IVème, qui jette les bases de ce qui constituera l'alchimie de langue arabe et l'alchimie médiévale européenne pendant près de quinze siècles. Fortement influencée par l'hermétisme et le gnosticisme, deux courants de pensée florissants à son époque, sa doctrine énonce que toutes les substances sont composées d'un soma (corps) et d'un pneuma (partie volatile, esprit), l'opération alchimique de base consistant à séparer par le feu, notamment grâce à la distillation et la sublimation, l'esprit du corps. Il s'agit ensuite de recombiner les esprits avec une substance de base, nommée l'eau divine (le mercure) afin d'obtenir l'or et l'argent, les métaux nobles par excellence, qui ne s’altèrent pas au contact de l'air et de l'eau. Il s'agit non de poursuivre un enrichissement personnel, mais de réaliser la quête spirituelle de la perfection intérieure, ainsi que la recherche des principes constitutifs de la matière. 

Dans son pendant oriental, l’alchimie taoïste apparaît dès le IIème siècle av. J.-C. dans les textes comme l’encyclopédie Huainanzi ou les sources historiques, les manuels proprement dits datant du IIIème siècle ap. J.-C. (ainsi "La Grande Pureté" - Taiqingjing -, attribué à Yinchang Sheng, "Les Neuf Creusets de Huangdi" - Huangdi jiudingshendan jing - attribué sans fondement à Zhang Ling, et le Baopuzi de Ge Hong).

 

Des différents noms de l'Afrique

Tour à tour, les différents "envahisseurs" de ce continent ont donné des noms aux peuples africains et créé des frontières visant à les séparer :

- Les Européens les désignent par le mot Africains, ayant pour origine le mot Ifriqiya, nom d’une tribu Berbère installée à l’époque romaine entre la Tunisie et l’Algérie orientale;

- Les Arabes les désignent par le mot Soudan signifiant "Noirs", et le continent par AlKabulan signifiant "Celui qui sait recevoir";

- Les Grecs les désignaient par le mot Éthiopiens signifiant "Visage Brûlé", le mot Libye désignant le continent (Hérodote, Histoire Il, 22 et Histoire IV 42);

- Quant aux Juifs, ils les désignaient par le mot Koushim et le continent par le mot Koush, du nom BaKouSou pour le peuple du Zaïre (Jérémie 13 : 23 et Sophonie 3 : 10).

Cependant, le chapitre 10 du livre de la Genèse en citant les trois continents connus dans l’Antiquité révèle que l’ancien nom du continent africain était KaM, diminutif de KaMa. En effet, KaMa en araméen ou KaM* en hébreu signifient "Chaleur, Brûlé, Noirci", caractéristique principale du continent, car selon Hérodote, la chaleur y rend les Hommes Noirs (Histoire II, 22). Le mot KaMa est bel et bien originaire de ce continent, dans la mesure où depuis l’apparition de l’écriture hiéroglyphique (3400 av. J. C) les anciens Égyptiens se désignaient par le mot KaMtou signifiant Noirs. Effectivement ils l’étaient. Par ailleurs, ils utilisaient le mot KaMi signifiant Noire, non seulement pour désigner leur terre, mais aussi par extension le continent. Cette racine se rencontre dans nombre de langues : KaMa signifie "Noir" en Copte, iKaMa "Noirci" en Mbochi, KaMi "Brûlé" en Bambara, KéMi "Brûlé" en Mandjakou, KeM "Brûlé" en Wolof, Kim "Brûlé" en Mossi, etc... Quant au mot égyptien KaMa représenté graphiquement par un morceau de bois brûlant (un charbon), il dérive du radical KaLa signifiant également "Charbon" dans certaines langues comme les Kikongo, Téké, Zigoula, Mbati, etc...

En Inde, le mot KaLa signifie "Noir" en Tamoul et la déesse Noire vénérée depuis au moins 5000 ans se nomme Kali.

D’autre part, en égyptien comme dans d’autres langues africaines, la lettre L se confond avec la lettre R, représentées graphiquement en égyptien par une bouche. C’est ainsi que KaLa devient KaRa chez certains peuples, de même GaLa devient GaRa chez d’autres. C'est pourquoi les Garamantes (GaRa Mandé, GaRa Mountou = Homme Charbon), véritables autochtones de l’île de Crète et du Maghreb dans l’Antiquité, étaient les  frères des Africains (Hérodote, Histoire IV 174, 183 à 184).

Afin de renouer les liens brisés avec leurs Terre d’origine et aïeux, il est vital pour les Africains de désigner par son véritable nom leur fils ou fille de KaLa, GaLa, ou KaMa. D’où Kamit...

* Le mot KaM figure également sur une inscription cananéenne datée du 10ème siècle av. J. C, et désigne notre continent (Stèle de Paraiba, au Brésil).

 

L'alchimie sera cependant surtout associée aux savants et sorciers du Moyen Âge, avec le fameux alchimiste et astrologue suisse qui allait révolutionner la médecine Philippus Theophrastus Aureolus Bombastus von Hohenheim, plus connu sous le nom de Paracelse (1493/1541). Se rebellant contre les principes de médecine d’Hippocrate et de Galien colportés au Moyen Âge par la médecine arabe, qui reposaient sur la "théorie des humeurs"* et consistaient à donner aux malades des mélanges compliqués de plantes, minéraux et produits animaux (d’où l’usage de chair de serpent, sang de fœtus, venin de scorpion et autre "bave de crapaud" qui entraient danse la composition des potions, mixtures et élixirs prétendument magiques, le plus connu d’entre eux étant le "thériaque" qui  comptait jusqu’à 100 ingrédients), Paracelse, qui connaissait le principe de l’oxydation et de la réduction, savait que les métaux pouvaient former des sels, ceux-ci pouvant être solubles et donc entrer dans la réalisation de solutions buvables. Il était convaincu que chaque objet avait en lui une sorte d’esprit volatil, qu’il appelait la "cinquième essence des choses" ou "quintessence" (quinte-essence). Il supposait ainsi que chaque plante, minéral, substance sur terre avait existé à l’époque de la création de l’univers sous une forme pure, non contaminée, mais qu'avec le temps, les éléments s’étaient mélangés et chargés d’impuretés, ce qui avait à la fois diminué leurs vertus curatives et rendu ces produits toxiques.

Il se lança dans les premiers essais de "monothérapie", consistant à administrer une seule substance à la fois aux malades, par opposition à la "polypharmacie", les mélanges compliqués. Et c'est ce principe de donner un produit unique, le plus pur possible, qui aboutit finalement à la découverte des premiers traitements médicamenteux modernes efficaces*². Aujourd’hui, toute l’industrie pharmaceutique repose sur ces efforts de recherche et de purification des substances, dont on mesure ensuite l’effet lors des recherches cliniques.

* Cf. L'expérience émotionnelle.

Le premier fut le traitement de la malaria, à partir de la racine de quinquina rapportée au XVIIe siècle par les Jésuites d’Amérique du Sud et qui, purifiée, produit un alcaloïde d’importance majeure en médecine, la quinine. C’est le même principe qui permit la découverte de la racine d’ipéca, à l’origine du premier traitement contre la dysenterie en 1648 par Willem Piso (1611/1678), un médecin hollandais qui revenait du Brésil.

 

De la paternité d'Hermès

L’Encyclopédie de l’Islam rappelle que le mot al-kimyâ est synonyme d’al-iksir, qui a donné le mot français "élixir". Kimyâ peut être rapproché de kama, "tenir secret". D’aucuns prêtent comme fondateur éponyme de l'alchimie le mythique Chymès (ou Chémès ou Chimès), qui aurait été un prophète juif. Mais selon un procédé fréquent dans la littérature hermétique, "on" voile une précieuse indication philosophique par un fait pseudo-historique. En hébreu Chemesch est le nom du Soleil, celui par lequel "tout s'accomplit". Cet enseignement fondamental est confirmé par les derniers mots de la Tabula Smaragdina, la "Table d'émeraude", célèbre "codex" alchimique (cahier formé de pages manuscrites reliées ensemble en forme de livre) attribué à Hermès Trismégiste (le "Trois fois grand"), à qui revient la paternité de l’alchimie*. Ce personnage mythique de l'Antiquité gréco-égyptienne, ayant vécu il y a plus de 5 200 ans approximativement et auquel ont été attribués un ensemble de textes appelés Hermetica (les plus connus sont le Corpus Hermeticum et la Tabula Smaragdina, soit la Table d’Émeraude), a trois personnages, selon une légende accréditée par l'astrologue arabe Albumasar vers 850 dans son Introductorium Majus ("Grande introduction à l'astrologie"). Le premier Hermès est petit-fils d'Adam, Thot*². Il a vécu dans l’Égypte Ancienne avant le déluge, et c'est l'inventeur de l'écriture, de l'astronomie, de la lyre, de la culture de l'olivier (arbre consacré à Apollon dont émane une énergie idéale et salutaire, son huile via les olives étant particulièrement bénéfique). Le deuxième Hermès a vécu après le déluge de Babylone. Il connaissait la philosophie, la médecine et l'arithmétique, et fut le maître de Pythagore. Le troisième Hermès a vécu également en Égypte. Il pratiquait la philosophie naturelle et la médecine, et a inventé l'alchimie. Celui-ci enseigna aux Égyptiens la navigation, les grues pour élever des pierres, les armes, les pompes à eau, les machines de guerre, la philosophie. C’est la raison qui amena Roger Bacon, traducteur et commentateur du Secretum Secretorum ("le Secret des Secrets", qui comprend la Table d'Émeraude), à dire qu’Hermès est triple, "parce qu'il a fait la philosophie triple, à savoir naturelle, morale et métaphysique ; et l'alchimie rentre sous la philosophie naturelle". Aussi peut-elle se traduire par "TOUT".

Il est symbolisé par l'arcane VIIII du Tarot initiatique, L'Hermite, le porteur de lumière, intérieure il va sans dire...

Si dans la Bible Abraham était le père d’Ismaël, le "père des Arabes " selon les textes hébreux (la lignée des Ismaéliens est une véritable "lignée royale"), Hermès est censé avoir été le père d’Arabus, qui était aussi appelé le "père des Arabes". 

 

Cette science dite du "Grand Œuvre", qualifiée d’Art royal (Ars regia) et nommée la chrysopée (chrysopoeia en latin), porte sur la transmutation du plomb en Or : le plomb, métal lourd, représente la matière, le corps humain ; tandis que l’Or est associé au subtil, au spirituel, l’Esprit*. Autrement dit, il s’agit pour l’homme de chercher à s’unir étroitement à la source permanente de toutes choses au sein de l’univers, en transformant (l’alchimie parle de transmutation) par la voie intérieure son corps matériel en un corps spirituel, réunissant par la voie du cœur en un seul "tout" corps, âme et esprit*². "Un est dans tout et tout est dans un". L’esprit, comme les métaux et éléments, peut passer d’un état à un état différent, d’un degré à un autre, d’un pôle à un autre pôle, d’une vibration à une autre vibration. Si la rose comme la ronce cherchent dans la lumière ce qui leur convient comme nourriture, il en est de même pour l’âme et l’esprit, sur un registre plus élevé et subtil. Aussi, pour recevoir les énergies de l’Âme du Monde, le disciple apprend à reconnaître les "semences" de la matière, ce qui requiert une connaissance intime du "sujet minéral", cette pratique qualifiée de "sympathie" devant permettre la "magnésie", soit la venue de l'Esprit initial.

Cette quête du point commun reliant toute chose est le plus sûr guide pour nous sortir de la complexité apparente de cette science symbolique pour éviter de livrer au gredin son essence sacrée. Il est le fil d’Ariane, qui permet d’entrer et de sortir sans se perdre dans le labyrinthe tortueux et opaque du mental égotique nourri par l'inconscient, afin d’y percer le secret voilé sous la forme terrifiante et dévorante du prédateur s'y trouvant : Minotaure, dragon, hydre, serpent... Alors seulement pourra se révéler au grand jour les mystères de la Sagesse dans toute sa splendeur, le Coq pouvant chanter et célébrer le Phénix qu'il est redevenu !

L'initié comprendra ainsi tous les bénéfices/bienfaits de l'or colloïdal, que cherche tant à discréditer le lobbying de l'industrie pharmacologique européenne et tout particulièrement française (au même titre que l'argent), allant jusqu'à en interdire l'application interne au prétexte que ses vertus de guérison ne sont pas démontrées en l'état. La guérison des troubles psychiques n'étant absolument pas la volonté du système prédateur asservisseur, tout professionnel de la santé ou pseudo-thérapeute naturopathe allant en ce sens signe par là-même la nature de la partition qu'il joue dans le Jeu de la Vie ...

*² Cf. Qu'est-ce que l'Homme ?

 

De l'argent colloïdal

Selon les études scientifiques, l’argent colloïdal pourrait multiplier jusqu’à 1000 la puissance des antibiotiques. Rien d'étonnant, puisqu'il est l’un des plus vieux remèdes anti-infectieux utilisés par l’être humain, voyant nos ancêtres stocker l’eau, le vin ou le lait dans des pots en argent pour retarder le développement des germes et les conserver plus longtemps. Cette efficacité fait que deux millénaires plus tard, la NASA a repris cette idée, la perfectionnant pour permettre à ses astronautes de profiter d’une eau pure au cours des vols spatiaux à partir d'un ionisateur à base d’argent délivrant des ions – des atomes ayant perdu un électron – dans le liquide pour le désinfecter. Dans les hôpitaux, il est utilisé pour éviter le développement des bactéries légionnelles dans les réseaux d’eau (sous forme soluble, de sels d’argent notamment, il a été utilisé pour traiter toutes sortes de maladies infectieuses comme les gastro-entérites, la syphilis et même pour certains cas de maladie mentale ou d’épilepsie). Capable d’éliminer une très grande variété d’organismes pathogènes, l'argent entraîne dans notre organisme la formation de puissants composés oxydants qui inactivent bon nombre de bactéries (choléra, fièvre typhoïde, angine, pneumonie, tuberculose…), agissant même là où les médicaments habituels sont impuissants comme par exemple sur des souches de staphylocoques dorés devenues insensibles aux antibiotiques. Il  est également redoutable contre les virus, les particules d’argent pouvant s’accrocher à eux pour les empêcher d’infecter les cellules de notre organisme (VIH, hépatite B, virus influenza H1N1 ou grippe A...).

Sa prise est très simple, 1 cuillerée à café 3 fois par jour étant nécessaire (demi-dosage pour les enfants) pour les infections, ou sous forme de gargarismes pour les maux de gorge, toux… En cas de problèmes de peau (eczéma, zona, brûlure…), il s'agit d'appliquer régulièrement le mélange sur les parties à soigner. Quant au nez bouché, sinusite, rhume, l'argent colloïdal est pris sous forme de spray nasal, 3 fois par jour. Et cela marche tout aussi bien pour nos compagnons à poil ou à plumes !

La concentration doit se situer entre 5 et 25 ppm, car plus les particules d’argent sont fines, et plus le mélange sera efficace (si la concentration est trop élevée, les particules s’agglutinent entre elles, ce qui les rend moins à même de se disperser dans les tissus). En cas de fabrication par soi-même, le mélange doit être préparé avec une eau de haute qualité distillée ou déminéralisée, afin d’éviter que l’argent ne réagisse avec d’autres particules présentes dans l’eau. Et l'argent des électrodes doit être le plus pur possible (au moins 99,9 %), devant contenir le moins d’impuretés possibles. Le liquide doit impérativement être conservé dans un flacon de verre teinté pour ne pas être altéré par la lumière ou le contenant. Ainsi, il pourra se conserver pendant 6 mois. Que voici une belle et puissante alchimie guérisseuse, le mariage de l'eau et de l'argent.

 

Illustration du travail alchimique (1) : le Fer

Tout comme l'argent est l'agent propice aux échanges économiques marchands, le sang est l'agent d'échange propice des échanges entre des substances aux organes. Lorsque l'échange n'est pas fluide, il peut y avoir des caillots (excès de thésaurisation en économie) comme des hémorragies (excès d'inflation en économie). Les banques de sang permettent le transfert d'un état/État sain à un autre en déficit, pouvant doper dans sa configuration positive comme anémier dans le cas contraire. Le sang comme l'argent peut être artificiel, bénéfique comme le plasma de Quinton ou non. Et comme les devises entre pays, les groupes sanguins ne sont pas toujours interchangeables.

Le fer, qui est le plus courant et le plus important de tous les métaux (symbole : Fe ; masse atomique : 55,847 ; numéro atomique : 26 ; masse volumique : 7,86 ; point de fusion : 1535 degrés centigrades ; point d'ébullition 3 000 degrés C), avec pour nombre d’électrons par niveau d’énergie  2,14,8,2, est un composant de l'hémoglobine, une protéine (dite ferritine) présente dans les globules rouges du sang (environ 70 % du fer de l’organisme se trouve dans l’hémoglobine et dans les cellules musculaires sous forme de myoglobine, protéine permettant de stocker l’oxygène dans le muscle et expliquant que la viande des muscles soit rouge comme le sang). Cette protéine permet de transporter l'oxygène des poumons vers tous les autres organes. Sans fer, le corps humain ne peut plus former d'hémoglobine et n'est donc plus capable d'assurer cette fonction de transport vitale. Cependant, le sang est également l'agent contributeur à l'expression des émotions* (hémo, du grec ancien haîma, le sang qui coule en nous), notamment en assurant la circulation des hormones (du grec ὁρμάω, "mettre en mouvement") qui agissent à distance sur des récepteurs spécifiques d'une cellule cible (elles jouent un rôle de messager dans l'organisme). C'est bel et bien l'état émotionnel qui configure notre bulle de perception, autrement dit notre environnement.

Mal assimilé, soit par carence, soit par excès non maîtrisé (ainsi une forte consommation de viande rouge et de charcuterie peut entraîner une accumulation de fer dans l'organisme, celui-ci devenant alors extrêmement oxydant et de ce fait dangereux pour les cellules, avec comme possibles conséquences hépatite, hémochromatose, tumeur, maladie rénale, infection), le fer participe de notre déséquilibre, pouvant conduire en extrême à faire couler le sang par nos batailles extérieures lorsque l'égo-mental, manipulé et leurré par la prédation, préside*². En effet, le pouvoir des Archontes est basé sur les propriétés spécifiques du sang qui se charge d'adrénaline lors d'un stress menaçant ou éprouvant. Ainsi l'adrénaline secrétée par la peur modifie la structure vibratoire des corps subtils, en inhibant les propriétés mutagènes de l'ADN. Et ces entités ont besoin de cette vibration à basse fréquence générée par la peur pour pouvoir subsister, d'où le détournement de ce liquide sacré à des fins de rituels sataniques. Nul ne sera surpris que ses propriétés mal assimilées soient mises en exergue dans les légendes du folklore celtique au sujet de "fées" insistant pour qu'aucun fer ne s'approche d'elles d'aucune façon, ni que les instructions relatives à la construction du Temple de Salomon aient inclus des restrictions de l'utilisation du fer dans la préparation des matériels ou dans l'assemblage de la construction elle-même, jusqu'au rejet de l'utilisation de clous en fer dans n'importe quelle partie. Aussi est-il salutaire de s'interroger sur les conséquences de l'injection dans le bras des vaccins dits à ARN-m censés lutter contre le Covid-19, les personnes vaccinées devenant magnétiques compte-tenu de la présence de fer dans leurs hématies, aussi appelées érythrocytes ou globules rouges, ces cellules sanguines indispensables à l'oxygénation de l'organisme. Elles voient les nanoparticules en elles agir comme des antennes pour les ondes "étranges" en provenance de la 4ème dimension de densité, qui envoient ensuite des signaux au corps afin de contribuer aux dommages causés à l'ADN.

Le Fer se dit en anglais "iron", dérivé du celtique ancien "iserno" via l'Illyrien "eisarno" de la base indo-européenne "eis" qui signifie "bouger vigoureusement, fort, saint." Cet élément chimique métallique blanc, malléable, ductile, vital pour la vie végétale et animale, peut être aisément magnétisé. Il rouille rapidement dans l'air humide ou salé. Si sa fonction première est de maintenir l'être humain plus fermement dans la 3ème densité, seules ses réduction sinon élimination permettent de changer de densité dans le cadre de l'opération alchimique nommée magnétite - matériau ferrimagnétique composé d'oxyde de fer(II, III), de formule Fe₃O₄, avec des traces de magnésium Mg, de zinc Zn, de manganèse Mn, de nickel Ni, de chrome Cr, de titane Ti, de vanadium V et d'aluminium Al -, celle-ci agissant comme un conduit pour permettre un transfert d'un côté à l’autre des dimensions à volonté. 
C'est pourquoi nous sommes dans cette 3ème dimension de réalité à l'Age de Fer, l'Age d'Or se situant dans une autre dimension de réalité uniquement accessible par un autre état de conscience. En comprenant le rôle de ce métal, au propre comme au figuré (plans matériel et spirituel), l'alchimiste de sa vie va pouvoir en assurer la nécessaire transmutation purificatrice*³ par le travail pratique d'introspection, permettant de se connaître et d'entrer en soi-même. Le contenu intérieur de l'homme est en effet analogue à un vase rempli de limaille de fer, se trouvant dans un état désordonné causé par une action mécanique, celle de chaque choc émotionnel reçu. C'est ainsi que la vie réelle lui demeure cachée, par suite des changements constants qui se produisent dans sa vie intérieure. Cette situation insensée au sens existentiel et dangereuse peut être modifiée d'une manière bénéfique, mais cela demande un effort consciencieux, soutenu sans relâche, se traduisant par une plus grande sensibilité interne. Celle-ci en effet intensifie à son tour l'amplitude et la fréquence du mouvement à chaque fois que la limaille de fer est perturbée. De ce fait, les chocs qui auparavant n'étaient pas détectés provoqueront maintenant de vives réactions, autrement dit une friction entre les particules de fer tellement intense qu'il sentira peut-être un jour le feu intérieur s'allumer en lui. Et comme le feu ne doit pas demeurer une flambée inoffensive, tout comme il ne suffit pas non plus qu'il reste à l'état de braise, dormant sous la cendre, un feu vivant et ardent une fois allumé doit être soigneusement entretenu par la volonté d'affiner et de cultiver la sensibilité, autrement dit l'empathie. En continuant dans cette voie, son état peut changer, la chaleur de la flamme entamant alors un processus de fusion en lui. A partir de ce moment, le contenu intérieur ne se comportera plus comme un tas de limaille de fer : il formera un bloc. Ainsi, de nouveaux chocs ne provoqueront plus de changement intérieur dans l'homme comme c'était le cas auparavant. Ayant atteint ce point, l'homme aura acquis une certaine fermeté; il restera lui-même au milieu des tempêtes que la vie est susceptible de lui faire subir, rejoignant alors ce que disent de très anciennes légendes comme celle d'Arktos à propos des peuples du Nord qui avaient de la "lumière" dans les veines...

* Cf. L'expérience émotionnelle. Un métal, comme un sel, agit sur l'humeur par le biais des protéines plasmatiques du corps, qui captent, transmettent, expertisent et mémorisent les infos, puis affichent sur l'écran neuronal ce qui se traduit en idées, abstractions, pensées. C'est ainsi que le foie, qui est l'organe le plus volumineux et le plus riche en sang - eau enrichie par des acides aminés, albumine, globulines et métaux -, porte de riches informations qu'il fournit aux autres organes. Et c'est ensemble que les molécules d'eau et le réseau de tissu conjonctif vivant, formant une matrice de transformation, assurent la transmission électromagnétique de l'énergie, dans la structuration et la régulation des cellules. En le comprenant, nous permettons d'une toute autre façon le potentiel de guérison offert par l'intelligence du corps humain.

Cf. Décryptage de l'égo.

*³ Cf. Libération émotionnelle.

 

Illustration du travail alchimique (2) : le Sable

Le sable est dans la couleur héraldique (l’art du blason) l’image même de la couleur noire. Composé d'une multitude de grains de silice, il est constitutif de l'argile, matière qui selon les textes sacrés a permis de façonner l'Adam, l'être humain*. Il possède aussi de fortes qualités abrasives, à l'image de la meule, qui, par sa composition majeure de silice, possède des qualités abrasives lui permettant d’aiguiser les lames métalliques - l’Âme - des couteaux, épées ou faux, conférant ainsi aux métaux des propriétés tranchantes et pénétrantes propres au feu secret (l'art de "percevoir"), dit feu Philosophique. C'est pourquoi les mines de quartz, qui fait partie des principales variétés cristallines de la silice au même titre que la cristobalite et la tridymite, étaient utilisées comme dans le Larzac pour fabriquer les meules, comme à Laguiole en Aubrac, avant que les meules de synthèse ne soient développées aux États-Unis...

Le sable comme la meule sont les symboles majeurs du dissolvant, grâce à la qualité abrasive de la silice que les alchimistes rapprochent du feu réducteur. En effet, le dissolvant doit permettre de résoudre les métaux pour en extraire le soufre métallique, le seul agent qui pourra pénétrer le sujet minéral pour en faire jaillir le pur mercure. Ce feu ou soufre métallique est souvent symbolisé par l’épée du chevalier, la pointe d’acier de la lance de Saint-Michel terrassant le dragon, ou encore par le glaive du gladiateur pourfendant une roche tel le Roi Arthur. L’épée, la lance comme le glaive ne doivent leurs qualités incisives, pénétrantes et tranchantes qu’à la meule qui les a préalablement aiguisés. Nous pouvons ainsi comprendre le vrai sens de gladiateur, "celui qui combat seul", à savoir lui-même. Il est comme le chevalier combattant le dragon, rien d’autre que l’alchimiste opérant sur sa première pierre avec les métaux (l’épée) et les minéraux (sujet dissolvant). Là réside le secret du miroir, reflet de notre art à devenir transparent à nous-même*², et à renvoyer au prédateur qui nous asservit son venin mortel une fois sa surface polie.

L’alchimiste qui ne fait que polir son miroir pour devenir transparent à lui-même applique ainsi la maxime du temple de Delphes "Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers".

* Cf. Fonctionnement du corps biologique.

Cf. Symbolique du miroir dans le conte alchimique de "Blanche-Neige et les 7 nains", qui voit la Reine toute de noir vêtue (le dragon ou le basilic au venin mortel) attachée à son paraître et s'autocontempler (Cf. L'idée de sa propre importance). Si les anciens miroirs étaient du métal poncé ou poli par le sable, les miroirs actuels sont du verre obtenu par le sable fondu, recouverts d’une feuille ou peinture métallique. C’est pourquoi le travail opératif alchimique est tantôt considéré comme minéral, tantôt comme métallique, la matière qualifiée de miroir - le corps - étant un intermédiaire entre le minéral et le métal.

 

Illustration du travail alchimique (3) : l'Eau

Comme la vie cellulaire s’est construite sur l’eau - la proportion respective de sodium, de potassium et de chlorates dans les tissus humains est étonnamment similaire à celle des océans (l’eau de mer est l’environnement vital de base, expliquant que le plasma Quinton a des propriétés bénéfiques par rapport à une solution saline ordinaire) -, avec les différentes propriétés physico-chimiques dont les propriétés diélectriques* de l’eau, la polarité permet le mouvement (attraction-répulsion) entre les pôles opposés. Nous pouvons ainsi comprendre aisément que la vie dépend de ces échanges, de cette communication, la plupart des cellules contenant 70% à 80% d'eau. C'est pourquoi l’eau vivante est considérée depuis l'Antiquité comme sacrée en tant que solvant universel, transportant les substances chimiques présentes dans le corps humain et éliminant les produits toxiques grâce à sa formule H2O, les 2 atomes d'hydrogène, afin de permettre les meilleures conditions à l’éther d'être l’interface entre l’information et sa manifestation. En quelque sorte, l’eau est le "moteur de recherche Google" de l’univers, capable d'obtenir la juste ou mauvaise information selon l'intention qui prédomine. Et c'est pourquoi elle a depuis été détournée par le système prédateur de son cours naturel pour servir des intérêts industriels et polluée aux fins d'en limiter les vertus thérapeutiques, au moyen de :

- l'injonction de fluor entre autres ;

- les autres toxicités chimiques telles que pesticides, fongicides, nitrates, molécules médicamenteuses ... qui se retrouvent dans les nappes phréatiques et pour lesquelles les stations d'épuration ne sont pas adaptées ;

- les pollutions électromagnétiques.

Une étude parue en février 2022, faisant partie du "Global Monitoring of Pharmaceuticals Project" dirigé par l’Université de York et publiée dans les Actes de l’Académie nationale des sciences, montre à cet effet que les médicaments et autres produits pharmaceutiques ne sont pas purifiés à partir des eaux usées par les systèmes d’eau potable, à moins que des systèmes de purification très coûteux ne soient utilisés. Les pays et les régions du monde les plus pollués sont l’Afrique subsaharienne, l’Amérique du Sud et certaines parties de l’Asie du Sud. Les drogues qui ont été détectées dans les rivières sont notamment la Carbamazépine, un médicament anti-épileptique, la Metformine, un médicament contre le diabète, la Caféine et les antibiotiques. Ces produits pharmaceutiques et autres composés biologiquement actifs utilisés par les humains sont connus pour nuire à la faune. Quant aux antibiotiques dans l’environnement, ils augmentent le risque de résistance aux médicaments, l’une des plus grandes menaces pour l’humanité, constitutifs selon les conclusions de l'étude d'une prochaine pandémie.

C'est la raison pour laquelle, contrairement à la croyance populaire entretenue par nombre de désinformateurs patentés, l'eau du robinet ne participe pas du fonctionnement harmonieux du corps biologique, loin s'en faut, sauf à être purifiée, notamment grâce aux propriétés de l'argent colloïdal.

L’eau tout au long de son voyage va entrer en contact avec certains terrains, certaines roches, minéraux, fossiles, oxydes, métaux, certaines radioactivités naturelles (très ténues), courants électromagnétiques, et autres éléments naturellement filtrant qui vont l’enrichir et la traiter naturellement, la chargeant, par échanges moléculaires mais aussi et surtout de fréquences vibratoires de ces différents terrains … Il en va de même pour les caractéristiques négatives (naturelles ou liées à l’activité humaine) : radioactivité forte, pollution, champs électromagnétiques négatifs etc. Certains contextes peuvent aller jusqu’à inverser la polarité de l’eau. C’est pourquoi aucune eau n’a les mêmes particularités, les mêmes capacités. Si le parcours de l’eau change, ses propriétés changent aussi. Nombre d’eaux excellentes perdent beaucoup ou la totalité de leur efficacité dès la sortie de leur domaine de résurgence. L’eau, ni minérale, ni organique, tout en étant leur élément majeur, est l’interface active et informative entre ces deux mondes. L’eau est médiatrice, extrêmement sensible aux ondes quelles qu’elles soient. Cet effet est visible même à l’œil nu : une goutte d’eau soumise à l’influence d’ondes vibratoires sonores ou lumineuses prend des formes et structures très différentes selon la variété d’ondes qu’elle reçoit*². Une même onde produit toujours la même forme. La moindre variation modifie l’arrangement moléculaire des particules d’eau entre elles au sein même d’une goutte (soit environ 1700 milliards de milliards de molécules).

Les matières organiques étant constituées à plus de 90% de molécules d’eau (en nombre de molécules), rien d’étonnant donc que les multiples ondes qui nous entourent aient une influence sur les êtres vivants. Une musique qui nous touche, n’est ni plus ni moins qu’un ensemble d’ondes qui entrent en résonance avec l’eau de notre corps. Il en va de même avec les plantes. C'est la raison pour laquelle les plantes réagissent au son d’une musique adéquate, au son d’une voix, et que cette même plante, ce fruit, ce légume… sont capables de restituer à leur tour cette fréquence, cette énergie emmagasinée. L’eau, à l’état naturel, crée ses propres mouvements et sonorités (volutes dans une rivière, bruits d’écoulement, de cascades). Elle crée ses propres ondes, recelant par-là même le secret des origines. N'est-il pas d'ailleurs curieux que seuls quelques États - États-Unis, Chine, Allemagne, France et quelques autres - se soient réservés, et pas simplement pour des raisons de capacité financière, le droit exclusif d'explorer les abysses, et ce via un permis d'exploration accordé par l'Autorité internationale des fonds marins (AIFM) apparentée à l'ONU, et ce pour y trouver des gisements miniers contenus dans des nodules polymétalliques, des encroûtements et des sulfures hydrothermaux (fer, manganèse, cuivre, cobalt, terres rares, or ou platine, souvent dans des concentrations bien plus élevées que celles des gisements terrestres). 

Nous pouvons ainsi comprendre beaucoup mieux pourquoi et comment l’eau a cette capacité exceptionnelle d’auto-purification, d’auto-régénération, pour peu qu’elle ait cette liberté, contrairement à ces mouvements rectilignes imposés par nos réseaux urbains et autres canaux... Les vortex énergétiques, par exemple, sont formés par la nature de façon permanente. Il a été démontré que les mouvements d’un vortex permettent à l’eau de s’énergiser de manière intense. Il va sans dire que l'eau de source pure - rare dans le commerce - est une denrée en "or"*³ !

* Ce sont ces propriétés diélectriques qui donnent à la molécule d’eau la faculté (comme d’autres molécules) d’absorber et de ré-émettre un certain nombre de fréquences électromagnétiques. Ce sont des valeurs discrètes, précises, de l’ordre de la physique quantique. Tout comme le sel est un absorbeur d’humidité, l’eau est l’élément le plus capable de se charger ou de se "teinter" de tout ce qui l’entoure. Ces propriétés sont valables tant sur le plan chimique (solvant universel), qu’au niveau énergétique : l’eau peut recevoir une augmentation de sa fréquence vibratoire jusqu’à 150.000 fois supérieure à la vibration qu’elle possède à l’origine dans sa situation inerte.

Voir les travaux des chercheurs et photographes allemands Alexander Lauterwasser, qui porte bien son nom ("L'eau forte") et Bernd Bruns.

Le médecin grec Hippocrate (IV° siècle av. J.-C.) guérissait avec de l'eau de Kos, son île natale, dite solaire. Il en est de même avec l'eau de Lourdes, qui possède les mêmes qualités oscillatoires.

Cf. Fonctionnement de l'architecture du Vivant.

 

De l'erreur de la théorie matérialiste de la vie

La théorie matérialiste de la vie affirme qu’il n’y a que des atomes, sans aucune conscience ni force "spirituelle" à même de les créer et de les mettre en mouvement. Autrement dit des atomes créés à partir de rien, le Big bang originel pour les scientifiques, et qui se sont séparés. Certains atomes se touchant par hasard, ils ont formé des molécules, qui elles-mêmes ont formé par hasard des cellules primordiales à partir desquelles toute vie s'est développée par lutte et sélection.

Or, la substance même de laquelle la vie est constituée, substance élémentaire dont est constituée la membrane, est l'eau (la membrane est dite de tension superficielle de l’eau). C'est l'eau qui forme, partout où elle est en contact avec d’autres substances, ou avec elle-même en mouvement et en tourbillons. C'est ce qu'Aristote a appelé substance éther ou substance primaire. Les physiologistes japonais spécialisés dans la botanique ont de leur côté appelé de nos jours cette substance "pi-water".

C'est cette connaissance de la substance éther/primaire qui permet de faire revivre dans le bon sens le principe présocratique qui a été conçu à l'origine pour répondre à la peur et aux abus de pouvoir des religions (Cf. théorie atomique des philosophes grecs Épicure et Démocrite), de le rendre concevable et imaginable, car penser selon la théorie atomique matérialiste conduit à faire de fausses hypothèses. Or, le monde universitaire de la biologie et de la médecine tout entier repose sur une telle fausse supposition, expliquant ses modèles purement matériels qui ont contribué à façonner l’"antibiose" et ses réponses multiples - antibiotiques, radiations, chimiothérapie, désinfection - jusqu'aux actuels restriction des droits fondamentaux, vaccination, confinement, quarantaine, distanciation sociale, etc.

Cette théorie matérialiste, sans fondement réel et qui repose sur des hypothèses réfutées, est devenue au fil du temps la religion dominante, qui révèle toute son ampleur à l'occasion de l'actuelle crise sanitaire "covidienne" ou "covidiste" orchestrée par les psychopathes ignorants scientistes et politiques.

 

Illustration du travail alchimique (4) : l'Arsenic

L'arsenic* est un élément chimique très semblable au phosphore, noté par le symbole As et correspondant au numéro atomique 33*² dans la mesure où il possède 33 isotopes connus ainsi qu'au moins 10 isomères nucléaires (seul un de ces isotopes est stable, faisant de l'arsenic un élément monoisotopique ainsi que mononucléidique). Le corps simple correspondant est un solide cristallin argenté. Les propriétés de ce métalloïde sont intermédiaires entre celles des métaux et des non-métaux, comme l'antimoine dont il est très proche (additionné au plomb, il freine l'oxydation). Il a une tendance croissante à former des sulfures stables plutôt que des oxydes. Cette matière, connue depuis la haute Antiquité (le bronze/étain est souvent composé d'un alliage à base de cuivre et d'arsenic, celui-ci augmentant la dureté et la brillance du métal), est aussi un perturbateur endocrinien, et considérée comme un "ennemi" par les métallurgistes.

Ses propriétés sont nombreuses. Insoluble dans l'eau, il se ternit à l'air, se couvrant alors de poussières noires. Chauffé dans l'oxygène raréfié sous cloche, il est phosphorescent. Si la température s'accroît ou la pression partielle d'oxygène s'élève, il brûle avec une flamme verdâtre. Projeté sur des charbons ardents, l'arsenic se volatilise avec une odeur d'ail forte. Projeté en poudre dans un flacon rempli de gaz dichlore, il brûle avec une flamme blanche, laissant un dépôt.

Il est utilisé également dans les arts (pigments, peinture) et la médecine, Hippocrate l'ayant utilisé au V° siècle av. J.-C. pour soigner les ulcères cutanés. Depuis lors, la pharmacopée grecque et chinoise s'en sert pour traiter ou freiner la syphilis, le cancer (le scientifique allemand Paul Ehrlich a mis au point en 1908 le Salvarsan, composé arsenical considéré comme le premier agent anti-infectieux et chimiothérapeutique), la tuberculose ou le paludisme. Au VIIIe siècle, l'alchimiste arabe Jabir Ibn Hayyan a isolé le trioxide d'arsenic de son composé minéral, conduisant cette poudre blanche sans goût et sans odeur à donner les mêmes symptômes que des intoxications alimentaires. Indécelable jusqu'au XXe siècle, elle s'est ainsi vu conférer le titre de "poison des rois et roi des poisons" (au XVII° siècle l'arsenic sera utilisé sous le nom de "poudre de succession" par un réseau composé essentiellement de femmes de la noblesse dans le but d'accélérer certains héritages par des meurtres)... Quant au chimiste Louis Claude Cadet de Gassicourt, il est le premier homme connu à avoir synthétisé ce liquide fumant en 1760 en composé organométallique.

Si l'arsenic est typiquement représentatif du métal corrupteur de la matière (les arsines sont utilisées comme armes chimiques - ainsi l'Ypérite - ou pesticides) et de l'esprit vicié de ses concepteurs et utilisateurs - l''intoxication à l'arsenic mesurée chez des dizaines d'enfants de la vallée de l'Orbiel dans le nord du département de l'Aude en France l'attestant -, il s'avère être, combiné à d'autres agents tels l'antimoine et le plomb, un puissant transformateur, régénérateur et semi-conducteur. C'est pourquoi par sa puissance intrinsèque il est incontournable de l'art alchimique par excellence, celui de la transmutation !

* Son nom est issu du persan zarnikh signifiant "jaune". Son étymologie grecque arsenikos signifie "qui dompte le mâle" en raison de sa forte toxicité. Le terme grec est lui-même adopté en latin sous la forme arsenicum.

Cf. Symbolique des neufs premiers nombres.

 

Illustration du travail alchimique (5) : le Soufre

Le soufre (de çulbâri signifiant "ennemi du cuivre" en sanskrit), connu depuis la haute Antiquité, est l'élément chimique de numéro atomique 16, de symbole S. Il existe sous forme de nombreuses molécules et de composés (oxydes, dioxyde, acide, sulfure, ion thiosulfate, nitrure). Ce non-métal multivalent abondant, insipide et insoluble dans l'eau, est surtout connu sous la forme de cristaux jaunes, se trouvant dans beaucoup de minéraux comme les sulfures (pyrite par exemple) et les sulfates (vitriols, gypse…). L'essentiel du soufre exploité est d'origine sédimentaire. Il brûle avec une flamme bleue qui émet une odeur particulièrement suffocante (le dioxyde de soufre SO2). Il est un élément essentiel pour tous les êtres vivants, présent dans de nombreuses protéines par le biais de certains acides aminés et enzymes des cellules vivantes.

A 90 % il sert à préparer l'acide sulfurique, produit de base de l'industrie chimique, étant notamment employé comme engrais (sulfates) et phytosanitaire fongicide. Il intervient dans la préparation du Nylon-6, dans des processus d’exploitation minière, pour les détergents, à l'alimentation animale et humaine, à la fabrication de la pâte à papier, à la fabrication de l'acide fluorhydrique. Il est aussi utilisé pour fabriquer la poudre à canon (aux environs du XIe siècle, les Chinois inventèrent la poudre à canon en le mélangeant avec du salpêtre et du charbon de bois), les laxatifs, était utilisé dans les allumettes, des insecticides, etc. Il existe combiné avec la totalité des autres éléments chimiques, hormis les gaz nobles. Ainsi ses combinaisons avec le carbone se trouvent dans le pétrole, les gisements de gaz naturels et dans certains acides aminés, ceux-ci jouant un rôle crucial dans la structure, le métabolisme et la physiologie des cellules de tous les êtres vivants connus.

C’est un purificateur, Ulysse dans le livre XXII de l’Odyssée ayant allumé à son retour de voyage un grand feu en le brûlant pour purifier sa maison. Il est mentionné dans la Bible à de nombreuses reprises, comme lorsque Yahweh fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu (Genèse, 19, 24).

En alchimie, il est représenté par un triangle au-dessus d'une croix, indiquant que le mercure - l'Esprit - peut être combiné à lui, soit l’Âme (Cf. plus en avant). Autrement dit, il est utilisé pour solubiliser (dissoudre) des métaux, dont l'or. Ceci entend que si l'or est le métal par excellence porteur des qualités divines - l'Or spirituel -, il est par la loi de la dualité associé dans sa version terrestre au démiurge, le métal doré vicié, la formation de ses gisements terrestres (au même titre que ceux du platine ou le molybdène) étant due à cette présence d'ion trisulfure. Et c'est bel et bien cet or sulfureux qui irradie, en cette fin de cyclicité civilisationnelle, le mouvement des gilets jaunes sur la terre de France en en étant l’expression symbolique*, au même titre que les odeurs de soufre ressenties parfois à quelques endroits spécifiques de la planète, tout particulièrement en France (région parisienne ou Hauts-de-France en mai 2020), correspondant aux brèches de l'espace-temps - le "rideau entre les mondes" - initiées par l'Onde du changement en cours*²...

Ne dit-on pas que le diable lorsqu'il se manifeste est accompagné d'une puissante odeur de soufre pour celles et ceux qu'il vient chercher !

* Cf. Libération émotionnelle - Le bal vampirique de la soufrière jaune.

Cf. Fin de cycle (2) La guidance éclairée de sa vie.

 

Illustration du travail alchimique (6) : le Lithium

Élément chimique de numéro atomique 3, le lithium est un métal alcalin mou de couleur gris argenté, nature de métal dont le taux d'acidité est particulièrement adapté pour décaper et dégraisser. Dans la mesure où les noyaux atomiques de ses deux isotopes stables ont une énergie de liaison par nucléon faible, ils peuvent être utilisés dans des réactions de fission nucléaire comme de fusion nucléaire (le lithium sert ainsi de combustible à la bombe H). Se ternissant et s'oxydant très rapidement au contact de l'air et de l'eau, cet élément solide qui est le plus léger de sa catégorie est pour cette raison conservé dans de l'huile minérale pour le préserver de l'air. 70 % à 80 % des ressources globales en lithium se trouvent en Bolivie, en Argentine et au Chili. Son extraction consomme beaucoup d’eau, pouvant si elle n’est pas correctement maîtrisée engendrer des risques pour la biodiversité locale.

Compte-tenu de sa haute densité d'énergie, il est utilisé pour produire des piles et batteries rechargeables ou à haute tension (les principaux acteurs et fabricants des batteries ou cellules Li-ion sont des géants asiatiques et américains), des lubrifiants spéciaux, dans le traitement de l'air vicié par le CO2, par la métallurgie et l'industrie du caoutchouc et des thermoplastiques, la chimie fine, la production d'alliages. Ainsi la batterie lithium-ion*, ou accumulateur lithium-ion, basée sur l'échange réversible de l'ion lithium entre une électrode positive et une électrode négative en graphite, est un type d'accumulateur lithium dont les principaux avantages sont de produire une énergie massique élevée ainsi que l'absence d'effet mémoire. Qui plus est, son auto-décharge est relativement faible par rapport à d'autres accumulateurs (les sondes spatiales Galileo par exemple sont équipées de batteries Li-ion prévues pour douze ans), et elle ne nécessitent pas de maintenance. Ceci explique qu'elle occupe de nos jours une place prédominante sur le marché de l'électronique portable et du domaine des systèmes embarqués, la durée de vie étant estimée à 5/6 ans pour des produits "grand-public" (vélos électriques, smartphones, appareils photos) et plus d'une dizaine d'années pour des produits industriels*². Il est à noter que les composants d’une batterie au lithium-ion peuvent se révéler nocifs pour l’environnement s’ils ne sont pas récupérés et correctement traités.

Le revers de la "médaille" est le risque de forte décharge ou chute de tension (type court-circuit) en raison d'un maniement peu approprié ou d'une surchauffe, d'autant s'il entre en contact avec de l'air ou de l'eau ou en raison d'une exposition au soleil, pouvant aller jusqu'à générer une réaction brutale et dangereuse, autrement dit une explosion (c'est ainsi qu'en 2016 le constructeur de produits mobile Samsung a dû retirer du marché son smartphone Galaxy Note 7).

Appliqué à l'être humain, les propriétés du lithium en font un traitement approprié pour traiter les patients souffrant de trouble bipolaire, ses capacités comme la densité dendritique contribuant à stabiliser l’humeur en agissant sur les cellules dendritiques (prolongements cytoplasmiques) du système immunitaire (plus exactement système phagocytaire mononucléaire) au sein du cortex frontal. De même, le lithium en version soluble (lithium Oligosol), sous forme d'ampoules ou de récipient unidose (prescription médicale requise), contribue à préserver la qualité des télomères et apporter ainsi une protection efficace contre les affres du vieillissement (Alzheimer, Parkinson...).*³

* Les accumulateurs Li-ion ne doivent pas être confondus avec les piles au Lithium qui ne sont pas rechargeables.

Il est d'ores et déjà envisagé une nouvelle génération de cellules lithium-ion très performantes, dotées d'une anode en silicium, qui devraient permettre de charger 75 % de la capacité d’une batterie en cinq minutes.

*³ Cf. Fonctionnement du corps biologique & Conscience nutritionnelle.

 

Illustration du travail alchimique (7) : Le Graphène

Le graphène est un matériau bidimensionnel cristallin, forme allotropique* du carbone dont l'empilement constitue le graphite. Sa nature de nanoparticule bidimensionnelle d’épaisseur atomique présente des propriétés uniques, qu’elles soient mécaniques, électriques ou thermiques. Comme tout matériau brut, il est toxique, l’oxyde de graphène rigidifiant les matrices polymères, ce qui modifie largement la viscoélasticité du matériau et constitue sa dangerosité.

Il peut être produit de plusieurs manières, par extraction mécanique ou chauffage d'un cristal de carbure de silicium qui permet la libération des atomes de silicium. Grâce à sa structure de bande électronique, ce matériau aux propriétés stables de par ses atomes de carbone très compacts et à une hybridation orbitale est conducteur, possédant le record de conductivité thermique en raison de son excellente résistance mécanique. Il constitue à ce titre une étape pour la fabrication d'une nouvelle génération de transistors ultra rapides, de dimension nanométrique. Ainsi, début 2014, des chercheurs britanniques (revue Scientific) ont montré qu'une couche de graphène pouvait absorber 90 % de l’énergie électromagnétique (certaines bandes de fréquence). Une fine couche pourrait donc bloquer la propagation d'un réseau sans fil, par exemple pour sécuriser ou confiner la propagation radio du Wi-Fi.

Matériau réputé pour ses propriétés virucides, sa toxicité a conduit dans le cadre de la lutte contre la "pandémie" Covid-19 à retirer des masques contenant du graphène du marché canadien, tous les masques obligatoires commercialisés pour être portés partout contenant des nanoparticules d'oxyde de graphène. Il en est de même pour les tests PCR et les tests antigéniques, le test intranasal et le vaccin antigrippal.

Sa toxicité a pour effet de générer des thromboses, d'entraîner la coagulation du sang, d'altérer le système immunitaire, de diminuer la réserve de Glutathion, voire de générer le syndrome de Guillain-Barré (également appelé polyradiculonévrite démyélinisante aigüe, il se traduit par une atteinte des nerfs périphériques). Sa présence dans les poumons les endommage gravement, et son inhalation entraîne l’inflammation des muqueuses, la perte de goût, d’odorat…

Cet oxyde de graphène, qui a ainsi la capacité de faire un pont de transfert entre le biologique et le magnétique, est probablement présent dans  le SARS-COV2 fabriqué en laboratoire, ce nouveau coronavirus qui a provoqué le Covid-19. Ceci explique que jamais à ce jour n'a été révélée la moindre spécification officielle de séquençage du Sars-Cov-2 ou Covid-19, comme le reconnaissent généralement des laboratoires de haut niveau dans le monde entier.

Comme tout matériau qui possède une bande d’absorption électronique, signifiant qu’il est animé par une fréquence précise, ce matériel synthétique toxique va s’oxyder et proliférer dans tout le corps, et ce déclenché par la nouvelle technologie 5G à partir de ses antennes relais déployées tant dans l'espace que sur le plan terrestre. Seule l'augmentation des niveaux de glutathion, qui est un antioxydant naturel de l’organisme, peut protéger le système immunitaire de ses méfaits, au même titre que la N-acétylcystéine (NAC), tous deux étant efficaces dans le traitement contre le Covid-19 car essentiels pour lutter contre le stress oxydatif.

* L’allotropie est en chimie, en minéralogie et en science des matériaux, la faculté de certains corps simples d’exister sous plusieurs formes cristallines ou moléculaires différentes.

 

De la protection contre les manipulations de la séquence d'ADN

Nous sommes faits de cellules. Chaque cellule contient des millions de protéines. Les instructions pour fabriquer des protéines sont "écrites" dans l’ADN d’une cellule sous forme de gènes, qui construisent des protéines par transcription ("réécriture" de la séquence d’ADN sous forme d’ARNm) et traduction ("décodage" de l’ARNm et construction de la protéine). 

Il en résulte que si le "vaccin" anti-Covid utilise l’ARNm pour changer notre code génétique, la clé pour prévenir les dommages serait logiquement d’interférer avec la traduction du message. A ce titre, le système d’interférence ARN (ARNi) est un mécanisme par lequel les cellules contrôlent l’expression des gènes en coupant la traduction de l’ARNm. L’ARNm peut également être utilisé pour arrêter la traduction des protéines virales lorsqu’une cellule est infectée par un virus. Le système ARNm a également le potentiel d’être exploité thérapeutiquement et peut empêcher l’ARNm viral de se répliquer. 

Alors que la pression pour se faire vacciner contre le Covid augmente, il apparaît essentiel de découvrir des méthodes pour en atténuer les dommages. Comme à l'accoutumée, l'intelligence de la nature recèle les réponses adéquates. Cinq substances sont ainsi recommandées pour atténuer les dommages causés par les "vaccins" à ARNm (sans ordre particulier).

1. L'iode.

Minéral essentiel, l’iode est utilisé par la glande thyroïde pour fabriquer des hormones thyroïdiennes qui contrôlent de nombreuses fonctions du corps, notamment la croissance et le développement, la réparation des cellules endommagées et le soutien d’un métabolisme sain. 

Parce que le corps ne produit pas d’iode, il doit être fourni dans l’alimentation. L’iode peut également être utilisé pour détoxifier les composés toxiques et augmente fortement le taux de dégradation de l’ARNm. A noter que l’ iode alimentaire contrôle également sa propre absorption par la régulation du symporteur sodium/iodure (NIS) qui protège les fonctions de la glande thyroïde. 

2. Le Zinc. 

Le zinc est un oligo-élément, c'est-à-dire qu’on ne le trouve qu’à l’état de traces dans l’organisme, soit l'équivalent d'environ 2 g en tout, dont 65 % sont concentrés dans les muscles et 20 % dans les os. Il est présent dans toutes les cellules, notamment dans les glandes surrénales, la peau, certaines parties du cerveau, le pancréas, les membranes de l’œil, la prostate et le sperme.Le zinc joue un rôle important dans la croissance, la réponse immunitaire, les fonctions neurologiques et reproductives. Il est nécessaire à plus d’une centaine de processus enzymatiques vitaux dans l'organisme (des experts les estiment à 300), permettant au corps de fabriquer des protéines et de l’ADN, contribuant à la cicatrisation des plaies et jouant un rôle dans la croissance et le développement de l’enfant. Il possède également des propriétés antioxydantes et joue un rôle important dans la fonction immunitaire à médiation cellulaire et module les niveaux d’ARNm de cytokines. 

Il a été démontré que le zinc régule la transcription des gènes dans les cellules cancéreuses, tandis que le zinc régule globalement à la baisse l’expression des microARN et les enzymes et protéines clés nécessaires à la maturation et à la stabilité des microARN. Enfin, la protéine serrate de zinc fait partie des composés végétaux susceptibles de réduire au silence l’ARNm. 

3. La Quercetin.

La quercétine est un flavonoïde aux multiples bienfaits prouvés pour la santé de l’homme et des animaux. Elle présente une pléthore d’activités biologiques. Les neutrophiles traités à la quercétine ont présenté une suppression remarquable de l’expression de l’ARNm de divers gènes pro-inflammatoires. L’un des rôles les moins connus et récemment découverts de la quercétine est la modulation de l’expression des microARN (miARN), qui joue un rôle vital dans la santé et la maladie. 

4. Le Carbone 60 suralimenté, ou Charbon activé nano-carbone.

Le carbone 60 (C60) est une molécule naturelle composée de 60 atomes de carbone formant quelque chose qui ressemble à un ballon de football creux. Le nom scientifique du C60 est "Buckminsterfullerene", seule molécule d’un seul élément à former une cage sphérique. Cela explique que t c’est peut-être l’antioxydant le plus puissant jamais connu, effectuant l’action antioxydante de la superoxyde dismutase, du glutathion, de la catalase et de la COQ10.

Au cours des 13 dernières années, la molécule de fullerène C60 "suralimentée" a été examinée, testée et caractérisée par pas moins de 15 universités et 5 laboratoires de recherche agréés par le gouvernement fédéral, ce qui a donné lieu à plus de "600 évaluations". De nombreuses recherches positives ont également été menées concernant les utilisations potentielles du "Supercharged" C60 dans l’absorption des champs électromagnétiques (CEM). La molécule Supercharged C60 est en effet un matériau nanocarboné qui présente des propriétés antioxydantes incroyablement puissantes qui peuvent augmenter la capacité du corps à gérer le stress oxydatif dans les états sains et malades. 

Des études indiquent que les nanotransporteurs de carbone peuvent fournir de petits ARN interférents et permettre une myriade d’applications d’ARNm en biotechnologie végétale, s’internaliser dans les cellules et l’efficacité de silençage génique* qui en découle, et sont essentiels pour une suppression efficace des gènes. 

5. La PQQ - Pyrroloquinoléine Quinine -.

La pyrroloquinoléine quinone (PQQ) est un puissant antioxydant et un booster d’énergie cellulaire qui agit pour soutenir la santé de vos mitochondries productrices d’énergie, les protégeant des dommages oxydatifs, vous aidant même à développer de nouvelles mitochondries.  La PQQ est en fait le seul nutriment sur terre connu pour être capable de générer de nouvelles mitochondries.

La PQQ est contenue dans les fruits et légumes et dans le lait maternel humain, et c’est un facteur de croissance des plantes et un cofacteur bactérien. Des études ont montré que le sel disodique de PQQ (BioPQQ™) a des effets positifs sur la fonction cognitive et peut avoir un effet protecteur sur le vieillissement induit par les rayons UVA. 

En outre, des chercheurs australiens ont examiné deux compléments alimentaires courants – la bromélaïne et l’acétylcystéine (BromAc ou NAC) – qui sont capables de déplier les structures qui maintiennent les protéines de pointe ensemble, les neutralisant ainsi efficacement (à 50 et 100µ g/20 mg/mL et 50 et 100µ g/mL respectivement)*².

Le silençage génétique est la régulation de l'expression génique dans une cellule qui empêche l'expression d'un gène particulier. Ce silençage provoque une extinction de gène avec des silenceurs. La technique scientifique du silençage génique peut entraver ou arrêter la production d'une protéine.

S'il n’existe actuellement aucun traitement thérapeutique approprié pour le SRAS-CoV-2 précoce visant à prévenir la progression de la maladie, le BromAc en cours de développement clinique pour les cancers mucineux a la capacité de modifier les structures complexes des glycoprotéines et d'avoir un effet inhibiteur sur le SARS-CoV-2 de type sauvage (et ses mutant de pointe) par l’inactivation de sa capacité de réplication in vitro.

 

Partout dans le monde, des chercheurs exhument des textes, codex* et papyrus contenant des remèdes naturels restés inexploités par la médecine moderne. Certains datent de plus de 5 500 ans et ont survécu à l’usure du temps. Au fil des siècles, d’expérience en expérience, les guérisseurs des grandes civilisations ont développé une pharmacopée naturelle, faite de solutions simples et efficaces contre la plupart des maladies chroniques qui ravagent notre civilisation moderne, et qui aujourd’hui étonne encore les grands spécialistes. Ces solutions étaient composées d’ingrédients simples, de plantes (elles sont à l'origine de nombreux médicaments majeurs, certains de leurs principes actifs entrant dans la composition de 70% des produits pharmaceutiques commercialisés dans les pays industrialisés, le tiers restant étant constitué de produits de synthèse), de fruits, qui renforcent les défenses du corps. Les anciens pensaient que pour chaque maladie la nature créait un remède, et qu'il suffisait de chercher au bon endroit. C’est ce qui a permis aux médecines traditionnelles des civilisations d’Égypte, de Sumer ou Khmères de briller pendant des millénaires.

Malheureusement, à partir du 19ème siècle, la médecine moderne a fait table rase de ces savoirs pour s’orienter vers des solutions médicamenteuses 100 % chimiques, dévalorisant ces précieux savoirs et les laissant tomber dans l’oubli*². C'est pourquoi nous sommes persuadés que notre science vaut mieux que les savoirs ancestraux, que la technologie surpasse la sagesse millénaire. Nous pensons ainsi à tort que l’arthrose, le diabète, le cancer, l’hypertension, la dépression, l'insomnie, le burn-out, les troubles neurodégénératifs comme Alzheimer ou les maladies cardiovasculaires sont des maladies modernes, alors que les anciens étaient déjà confrontés à ces fléaux bien avant nous. A cause de notre arrogance, nous balayons toutes les connaissances du passé d'un revers de la main.

* Ainsi le Codex Badianus, le tout premier traité médical d’Amérique qui regroupe plus de 3 500 ans de pratiques médicinales héritées des anciens aztèques, et répertorie 251 plantes médicinales (https://www.wrf.org/ancient-medicine/badianus-manuscript-americas-earliest-medical-book.php).

C'est ainsi que la Commission européenne, via le lobby de l’industrie pharmaceutique, a réussi à faire un sort à la concurrence "pénible" des produits naturels, interdisant à compter du 1er avril 2011 la vente de tous les produits à base de plantes médicinales sur le territoire de l’Union européenne s'ils ne sont pas au bénéfice d’une autorisation. Depuis, celui qui veut offrir à la vente des produits à base d’herbes médicinales en leur attribuant des vertus thérapeutiques doit se soumettre aux mêmes conditions d’examen et de contrôle que pour n’importe quel médicament, l’examen d’un produit ou d’un mélange de produits naturels se facturant jusqu’à 120 000 euros. A défaut, l’entreprise doit prouver, pour obtenir l’autorisation de mise en vente, la preuve que son produit a été utilisé depuis au moins 30 ans en toute sécurité et avec efficacité, dont 15 ans dans l’Union européenne. C’est un obstacle de taille, que tous les fabricants artisans ne peuvent pas franchir. Les produits naturels qui ont des propriétés thérapeutiques sont ainsi traités comme des drogues dangereuses !

 

''Que ton alimentation soit ton seul médicament''

Hippocrate (460 - 370 av JC), philosophe et médecin grec du siècle de Périclès, considéré traditionnellement comme le "père de la médecine"*

* Le serment d'Hippocrate est un texte sur l'éthique de la pratique médicale qui lui a été attribué dans l'Antiquité. Il s’agit probablement du document le plus célèbre du Corpus hippocratique.

 

Le problème est que nous naissons entourés de médecins. Ainsi, dans notre enfance, nous allons d'abord chez le pediatre pour entre autres vaccination*, puis chez le médecin dès que nous avons un problème. C'est de cette manière que nous construisons notre croyance que notre guérison dépend du médecin, d'une autorité extérieure, et que nous sommes impuissant face à un quelconque problème de santé. Nous apprenons à voir notre corps comme une machine qui tombe en panne, et que nous réparons en changeant des pièces. Il est une "chose" fragile, dont la qualité et la durée de vie dépendent d’interventions extérieures. Ces thérapies traditionnelles que sont la médecine ou la chirurgie conventionnelle ne prennent en considération que le paradigme biochimique et mécanique qui en a complètement contrôlé les initiateurs et promoteurs..

Or, lorsque les patients initiés parlent du "médecin intérieur", ils ne pensent qu’aux pouvoirs d’autoguérison de l’homme. Ce sont, par exemple, le système immunitaire, la cicatrisation, la consolidation de fractures..., qui se réalisent toutes seules, sans notre consentement. Au même titre que le corps crée une maladie, il est capable de procéder au chemin inverse et de retrouver la santé. Il possède une intelligence vitale qui lui confère des capacités d’auto-réparation. En occident, on l’appelle souvent Force Vitale. Elle équivaut au "Chi" des Chinois, au "Prana" des Hindous, ou au "Ki" des Japonais. Le problème est que ces thérapies énergétiques ne représentent sur le plan économique qu'une infime fraction des milliards de milliards de l'industrie ou business de la santé, ces pratiques n'étant absolument pas rentables pour l'industrie officielle médicale et pharmaceutique. En s'érigeant en de puissants lobbies, elles n'ont de cesse de menacer sinon persécuter les thérapeutes énergéticiens pour discréditer et essayer de faire interdire leur savoir-faire.

* Les vaccinations contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, l'infection à Haemophilus influenzae b, l'hépatite B, le méningocoque C, le pneumocoque, la rougeole, les oreillons et la rubéole sont obligatoires depuis 2018.

 

De la maladie

Le langage des oisons nous enseigne le sens profond de la maladie : c’est "le mal qui dit", tout comme le malade est "pas – scient", alors que le docteur lui est "scient…''. En prenant la première syllabe du mot maladie - MAL -, il est à comprendre que pour guérir, il faut inverser le processus du mal, ce qui donne à l'envers le mot LAM, c'est-à-dire L’ÂME. Autrement dit, pour entendre le message de la MAL A DIT (MALADIE), il suffit d'inverser le MAL pour accéder au message de L’ÂME. Et inverser le mal rapporte à l'effet de GUÉRIR, qui s'entend par GAI-RIRE, ou le fait de retrouver la joie de vivre. Si l'on va plus loin, LAM en hébreux signifie GUIDE, ce qui renforce la correspondance entre le mot ÂME qui GUIDE pour retrouver la santé et, au final, rester en VIE. Le mot VIE en hébreux est HAÏM, dans lequel on entend le mot AIME. De plus, le mot LAM a une valeur numérique de 30, et en symbolique, 30 c'est 3 qui est le chiffre de la communication. Il en résulte que LAM = ÂME = GUIDE = COMMUNICATION.

La meilleure manière d'éviter la maladie est la simplicité, dont le mot peut être décomposé de la sorte : "le simple i cité". La lettre "i" symbolise la connexion spirituelle, pour en faire l’expérience. C'est une invitation à méditer sur notre capacité de reliance, le dessin de la voyelle dont le point figure l’esprit et la barre image le corps nous y invitant. i, c’est l’esprit qui coule dans le corps, c’est le Ciel qui contacte la Terre, c’est la lettre qui permet le lien entre le haut et le bas. Elle a la capacité de se remplir de la puissance de l’esprit en sa qualité de "voyelle", à entendre comme "elle voit EL" (le divin…). Sa vocation ne consiste pas à nous "soigner", "nier le soi", mais à nous guérir ("gai rire") en nous transmettant la joie de vivre ici et maintenant sur terre…

Quant à l’anagramme du mot soigner, il donne "ignores", soulignant un lien de cause à effet entre le fait de prendre soin de quelque chose ou, au contraire, de le négliger. Comme l’écrivait le mathématicien, physicien, inventeur, philosophe, moraliste et théologien français Blaise Pascal (1623/1662), "s’ignorer c’est ne pas se connaître soi-même", ou du moins ne pas comprendre la Nature du Soi (totalité formé du conscient et de l’inconscient). De l’ignorance à la négation, il n’y qu’un pas et l’inversion du mot "soigner" nous montre qu’il est facilement franchi par ignorance : soigner = nier soi. En somme, si ignorer déclenche le besoin de soigner, le fait de soigner résulte d’une ignorance, c’est-à-dire d’une méconnaissance de notre véritable Essence… La maladie est donc là pour nous le rappeler. Elle est à la fois une façon de prendre conscience de nos besoins et une occasion d’apprendre à nous connaître.

 

Alchimie thérapeutique occidentale et orientale

L'alchimie occidentale est la pratique médicinale de guérison de la maladie universelle, soit la corruption du Monde de par la lumière amoindrie ou l'absence de lumière, et qui entraîne la peur de la Mort, le conflit universel, "la maladie des maladies" illustrée par l'arcane Le Diable (XV) du Tarot initiatique. Elle part du principe que toute maladie peut être guérie par ce(lui) qui en est la cause, soit l'archonte prédateur, le dragon en soi, par les conflits subtils qu'il génère (haine, violence, peur...), ignorés la plupart du temps par l'être humain inconscient de leurs effets sous-jacents à sa psyché dénaturée. "C'est là vraiment un miracle sans fraude que le dragon venimeux contienne la médecine". Aussi la guérison passe par la mort des illusions, le venin porté à notre conscience par l'hypnose prédatrice (ne pas oublier que les laboratoires pharmaceutiques élaborent leur sérum à partir du venin des serpents, à l'image des serpents d'airain que Moïse érigea en porte-étendard protecteur pendant la traversée du désert par les Hébreux lors de la sortie d’Égypte).

L'alchimie thérapeutique occidentale est mise en œuvre dans ce qui se nomme la médecine "orthomoléculaire", inventée par un double prix Nobel de chimie et de la paix, le chimiste et physicien américain Linus Pauling (1901/1994). Il a décrit les "liaisons chimiques", c'est-à-dire les  échanges d’électrons entre deux atomes qui dans le monde vivant jouent sur le bon fonctionnement des cellules. Ses travaux ont permis, notamment, de mieux comprendre comment améliorer le fonctionnement du métabolisme humain et de lutter contre le "stress" oxydatif (destruction de protéines, d'enzymes, voire de l'ADN des cellules), comme avec le Resvératrol, molécule découverte par l'enseignant-chercheur biologiste Eric Sérée à l’université d’Aix-Marseille au sein d'une unité de recherche Inserm-Inra qui travaille sur les effets des micronutriments sur la santé métabolique et cardiaque. Ses propriétés anti-oxydante, anti-âge, antibiotique, antitoxique et anti-inflammatoire lui permettent de relancer le métabolisme cellulaire, ayant une incidence favorable sur des pathologies telles que le cancer, le diabète de type 2 et la santé cardiaque, avec dans certains cas une cure avec des compléments alimentaires adaptés et efficaces. Elle peut par ailleurs allonger l'espérance de vie.

Son pendant opératif oriental se retrouve dans les pratiques thérapeutiques de maniement de l'énergie, comme l’acupuncture* traditionnelle chinoise (différente de l’acupuncture symptomatique de la Médecine traditionnelle chinoise), et que l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a enfin inscrite en 2019 pour la première fois dans son "compendium" des médecines mondiales (la France a toujours discrètement été l'une des terres d'accueil de cette médecine plurimillénaire). Trois fois millénaire en effet, elle est holistique, son but étant de rééquilibrer le flux d’énergie déréglé qui traverse le corps, et que décrit avec précision le système des méridiens. La recherche des origines des maux permet de comprendre les signaux envoyés par le corps traduisant un dérèglement dû aux deux forces pouvant léser l'organisme et dérégler l'énergie : les phénomènes externes dont le climat et la nourriture, les phénomènes internes que sont les émotions (celles-ci sont en cause pour leurs effets en particulier en Occident, dont le peuple est très tourné sur l’intellect, le mental, au détriment de son pendant spirituel). La régulation de l'énergie se fait soit par les aiguilles sur les points d’acupuncture - les méridiens -, soit par du moxa, une poudre d’armoise séchée broyée qu’on consume sur le point d’acupuncture (ou alors avec un bâton pour chauffer une zone ou un point).

Sur le corps, il y a douze principaux méridiens, correspondant aux douze organes, complétés par des "entrailles curieuses" comme par exemple le cerveau, qui est rattaché avec le système neurologique des intestins (c'est pourquoi l’intestin est notre second cerveau).

Avec le Yin/Yang, les deux polarités énergétiques complémentaires constitutives du Vivant, la loi des "cinq éléments" (ou cinq mouvements) est le concept fondamental de traitement de l'énergie. Ces cinq éléments fondamentaux sont le bois, le feu, la terre, le métal, l’eau. C’est un cercle nourricier sans fin :

Le Bois engendre le Feu (en se consumant) : il correspond au foie et à la vésicule biliaire ;

Le Feu engendre la Terre (en produisant des cendres) : il correspond au cœur et à l'intestin grêle ;

La Terre engendre le Métal (qui est dans son sein) : il correspond à la rate, à l'estomac, au pancréas ;

Le Métal engendre l’Eau (en se liquéfiant dans la fonte) : il correspond aux poumons et au gros intestin ;

L’Eau engendre le Bois (en le nourrissant) : il correspond à la vessie et aux reins.

Tout peut être classé selon les cinq éléments : les saisons, les couleurs, les métiers, les émotions, les saveurs, les odeurs, etc. C'est dire si c'est un formidable outil pour comprendre les personnes et solutionner leurs maux (insomnies : problèmes d’endormissement et de réveils nocturnes ; tendinites, douleurs musculaires ; problèmes de transit : constipation, diarrhées ; accompagnement de personnes en traitement de chimiothérapie). Dans ce dernier cas, il s’agit d’un soutien lié aux effets secondaires de la chimiothérapie, notamment en permettant la régénération du sang*².

S'il est certain que l’acupuncture traditionnelle ne répond pas à l’urgence et à la chirurgie, elle permet d'agir sur les maladies de fond qui traînent, comme les maladies de Crohn et de Lyme. Au final, si la médecine chinoise agit lentement et travaille en profondeur, la médecine occidentale sait apaiser rapidement les crises aiguës et soulager. Il en résulte que ces deux approches, médecine occidentale et médecine chinoise, forment lorsqu’elles sont combinées une alliance stratégique efficace à long terme, et qui augmente grandement les chances de rémission, même s'il ne s'agit pas pour autant d’un remède miracle, beaucoup de facteurs entrant en jeu quand il s’agit de maladies auto-immunes *³.

C'est aussi ce que propose la médecine chamanique, comme avec la pratique du curare, substance psychoactive toxique utilisée depuis plusieurs millénaires par les chasseurs amazoniens pour tuer sans empoisonner la viande (il existe à travers l'immensité du bassin amazonien une quarantaine de genres de curare, élaborés à partir de quelque soixante-dix espèces végétales différentes). Il peut en sa qualité de paralysant musculaire faciliter la chirurgie de l'abdomen et des organes vitaux. En effet, il interrompt la transmission des impulsions nerveuses, provoquant la relaxation complète de tous les muscles, y compris ceux de la respiration. Les chimistes ont ainsi synthétisé des dérivés de la mixture végétale en modifiant légèrement la structure moléculaire d'un de ses ingrédients actifs. Actuellement, les anesthésistes qui "curarisent" leurs patients emploient exclusivement des produits synthétiques.Il va sans dire que tout ceci va à l'encontre des axiomes de la science occidentale, constituant un véritable angle mort pour la science. Et pourtant, ça marche !

* L’acupuncture est un terme français inventé par les jésuites au XVI° siècle. Les Chinois disent "Zhen Jui" (technique des aiguilles et de la moxibution).

Pour refaire des plaquettes, des globules blancs, l’acupuncture traditionnelle est très efficace, de nombreux hôpitaux s’en servant. Les méridiens n'étant que la prolongation d’un organe, on part du principe qu’un certain type d’organes fabrique du sang (le sang est fabriqué au plus profond des moelles mais aussi par la rate et stocké par le foie). Le foie stockant le sang, le corps qui en a besoin vient puiser dans cette réserve. C'est pourquoi le traitement du sang passe par un travail sur les méridiens qui vont au plus profond des moelles : les reins, la vésicule biliaire, le foie et la rate.

*³ Selon la médecine chinoise, les maladies auto-immunes viennent d’un déséquilibre énergétique du trio que forment les reins, le foie et la rate, provoqué notamment par les émotions négatives (culpabilité, colère, sentiment d’injustice, frustration, rumination mentale…). Selon le Dr Manola Souvanlasy Abhay, auteure du livre Désordres immunitaires et maladies auto-immunes, un pont entre médecine chinoise et médecine occidentale, "La pensée et les émotions tiennent une place primordiale dans la genèse des maladies immunitaires autant que dans le pouvoir de guérison". Ainsi, le foie serait principalement attaqué par la colère, la rate par la culpabilité et les reins par la peur. Évacuer ces émotions négatives et apprendre à les gérer aide à rétablir l’équilibre énergétique.

 

De la médecine traditionnelle de l’Inde

La médecine ayurvédique est vieille de 5 000 ans, autant que la médecine traditionnelle chinoise, et comme elle est pratiquée aujourd’hui sur tous les continents. Le mot Ayur vêda en sanskrit, la langue ancienne de l'Inde, signifie "sens de la vie", désignant par là-même un ensemble de croyances philosophiques qui sont à la base de la religion hindouiste. À la base de cette philosophie, il y a l’affirmation que l’univers est composé de cinq éléments : l’air, le feu, l’eau, la terre et l’éther, lequel symbolise l’espace. L’univers (ou macrocosme) est en harmonie lorsque tous ces éléments sont en harmonie : ni trop, ni trop peu. Comme le corps humain est considéré comme une reproduction miniature de l’univers (microcosme), son harmonie, la bonne santé mentale et physique, nécessite que les cinq éléments soient en harmonie en son sein.

Chaque individu les combine à sa façon, ce qui définit son tempérament et sa nature. Ces associations sont réparties en trois grandes catégories appelées dosha ou "humeurs". Il en découle que les maladies sont interprétées comme des déséquilibres des dosha – par exemple, la fièvre est un excès de feu, l’asthme un manque d’air –, qui peuvent aller jusqu’au chaos le plus complet avec, à la clé, la mort de l'individu*.

Tout comme la médecine chinoise a le qi, l’énergie vitale, la médecine indienne a le prana, qui circule à travers soixante-douze mille canaux, parmi lesquels les douze méridiens de l’acupuncture chinoise. L’énergie se concentre dans sept chakras principaux, disques en rotation perpétuelle situés le long de la colonne vertébrale. C'est ainsi que les massages avec de l’huile coulant le long des canaux énergétiques, permettent de rétablir la circulation des énergies, et de stimuler les marma, points de contact entre la conscience et le corps. Quant aux nutriments, ils permettent la formation des "tissus" (dhatu) qui composent le corps humain, chacun d'entre eux fournissant les nutriments au suivant. Ils se transforment en plasma (rasa), le jus nourricier de l’organisme, lui-même se transformant en sang, le fluide vital (rakta) qui fournit les nutriments pour les muscles (mamsa). Puis se succèdent tissus graisseux (meda), os, ongles, poils et cheveux (asti), la moelle osseuse et enfin les ovules et le sperme (shukra etartav).

Une bonne alimentation fait en sorte que la chaîne fonctionne et fournisse une bonne forme physique. Idéalement, elle produit l’ojas, la "lumière" qui procure éclat, sérénité et immunité, que l’on peut comparer à l’aura. Cette alimentation bio, à base de graines germées, de fruits et légumes frais et secs, de laitages, doit être accompagnée d’un bon sommeil et de temps de contemplation/méditation, pouvant avoir lieu lors d’activités douces comme le jardinage ou la nage.

La médecine ayurvédique*² considère que l’on devient ce que l’on voit, entend et sent. Corps et esprit sont ainsi des éponges qui absorbent les bonnes comme les mauvaises choses qui nous entourent, d’où l’importance de placer un malade dans un endroit harmonieux. On fera très attention à la beauté et à l’équilibre des couleurs, matières, meubles, objets d’art et objets qui l’entourent, aux odeurs qu’il respire et aux sons qu’il entend. C'est le feu digestif qui permet de "digérer" les émotions négatives. Il est attisé en adoptant certaines habitudes, comme ne pas manger la nuit, s’allonger vingt minutes sur le côté gauche après le repas, boire un verre d’eau cuivrée à jeun, consommer des rondelles de gingembre frais assaisonnées de citron vert et de sel de roche, massage de cinq à trente minutes. Cette médecine consistant à rétablir les équilibres, on utilise le chaud, le froid, le sec, l’humide, la lumière ou l’obscurité, le souffle ou le calme, toujours pour compenser les excès dans un sens ou dans l’autre.

* C'est ce que pensait également le médecin grec Hippocrate, père de la médecine occidentale, qui recherchait le bon équilibre entre les éléments. Rien d'étonnant, une partie de l’Inde (l’actuel Pakistan) ayant été conquise par les Grecs d'Alexandre le Grand à l’époque d’Hippocrate.

Les quatre grandes étapes du traitement ayurvédique consistent en la désintoxication (shodan), la purification de l’organisme pour le débarrasser des toxines (les résidus - mala - provenant de notre alimentation doivent pouvoir s’évacuer par l’ensemble des orifices, y compris la bouche, les oreilles et les yeux) ; l’atténuation (shaman), le rééquilibrage des dosha à l’aide de massages à l’huile de sésame tiède, d’exercices de respiration, du jeûne, de la gymnastique et de la méditation (yoga), des chants et de la musique ; le rajeunissement (rasayana), la tonification de l’organisme par l’ingestion d’aliments, de plantes, de minéraux, le jeûne, la gymnastique et la méditation (yoga) ; la guérison mentale (satvajaya), qui consiste à conduire les flux énergétiques dans le corps et libérer la pensée pour produire une élévation spirituelle.

 

Alchimie organique

Depuis des centaines d'années, est pratiquée par des millions de personnes dans le monde* la thérapie nommée urinothérapie, également appelée Amaroli (nom indien), qui a montré sans conteste pour ses pratiquants son efficacité et ce sans danger, même si le système institutionnel de la santé lié aux intérêts financiers de l’industrie pharmaceutique joue sur son aspect repoussoir pour en contester les bienfaits*². Et pourtant, nombre des recherches scientifiques menées prouvent que ce liquide "jaune et plein d'écume", totalement gratuit, recèle de nombreux trésors en son sein, de la guérison des maladies au développement de l’immunité. Composée d'eau à 85%, de minéraux, d'enzymes et de produits biochimiques importants, l’urine fraîche contribue à la détoxication, à la détoxination, à la détoxification comme à la régénération, qu’on la boive, l’utilise en rinçage de la bouche, en massage, comme parfum ou sous forme homéopathique (isopathie). C’est pourquoi elle est nommée "élixir de santé", si bien sûr elle est combinée à une parfaite hygiène de vie (composition nutritionnelle des repas, qualité du sommeil, activité physique adaptée, détente mentale…).

En fait, Amaroli est une alchimie qui transforme le plomb en or par la confiance conférée à la sagesse de notre propre corps. Ses effets thérapeutiques exceptionnels s’expliquent par le processus de transmutation biologique des substances vivantes que l’urine contient (enzymes, hormones, neurotransmetteurs, vitamines, anticorps, antibiotiques et autres médicaments naturels) qui, combinées aux effets nettoyants et régénérateurs des sels minéraux urinaires, participent de la qualité de l’énergie vitale qu’elle recèle. Contrairement à ce que croient beaucoup de gens, l’urine n’est pas un déchet toxique, mais du sang filtré. C’est pourquoi elle constitue le médicament le plus extraordinaire qui soit, les substances dont le corps n’a pas besoin restant quant à elles dans le tube digestif et éliminées par les selles (si psychiquement le côlon sort les ordures, il doit le faire aussi mentalement et émotionnellement).

En comprenant que le corps est intelligent et que l’absorption par les cellules intestinales est un processus subtil, l’alchimiste de sa vie permet à son or organique de lui procurer l’élixir de vie.

* Médecines ancestrales de la Chine, du Tibet, de l’Inde, de l’Amérique du Nord et du Sud, de l’Europe (tradition celte), de la Polynésie, de la Sibérie, des pays du bassin amazonien.

Soulagement de brûlure et aide à la cicatrisation sans traces ; action sur les problématiques de peau (eczéma, psoriasis …) et piqûres d'insectes ou autres ; nettes améliorations dans de nombreuses pathologies si elle est pratiquée de façon adéquate ; élimination des effets indésirables des remèdes allopathiques.

 Cf. "Testez l’urinothérapie" du docteur suisse Christian Tal Schaller et Johanne Razanamahay, et "L’Élixir de Vie" de l’auteur néerlandais Coen Van der Kroone.

 

Alchimie végétale, la plante qui calmait la colère des pharaons...

De tous les sites de l’Égypte ancienne, Karnak est le plus célèbre. Au temps des pharaons, il s’appelait déjà "la place très vénérée". On y trouve un temple majestueux, d’incroyables lignes de Sphinx, des statues colossales, une cour extraordinaire, des colonnes de calcaire de plus de 20 mètres de haut, des portes aux pierres massives, des murs d’enceinte d’une hauteur haletante… Le lieu semble avoir été construit par des géants. Partout, sur les murs, les colonnes ou les obélisques, sont sculptées les étonnantes épopées, aventures et campagnes des guerriers d’antan … ainsi qu'un secret de santé naturelle sous forme de dessins représentant des radis noirs. Ce radis, l’une des racines les plus classiques du potager, est aussi une plante médicinale, connu également sous les vocables de gros gris, raifort cultivé ou raifort des parisiens. Introduit chez les Grecs et chez les Romains quelques siècles plus tard, il est une plante pour ceux qui se font de la bile, les atrabilaires et autres colériques*. Il la régule, en stimulant la production et facilitant l’évacuation. Ami de ceux dont la colère s’est logée dans le système digestif, il est recommandé pour ceux qui ont des troubles du foie, voire de la digestion, aidant à limiter les reflux œsophagiens, les troubles de l’estomac, les ballonnements et l’intestin irritable.

* Cf. L'expérience émotionnelle.

 

Le potentiel infini du vinaigre de cidre

Tonique du système nerveux et du cœur, anti-fatigue, nettoyeur et régénérant cellulaire, reminéralisant hors-pair, stimulant digestif, immunostimulant face aux microbes et virus, anti-cholestérol... le "vrai" vinaigre de cidre (nécessairement artisanal) est bon pour tout (rhume, mal de gorge, troubles circulatoires, intestinaux type diarrhées, hypertension, diabète car permettant de réguler tant la glycémie que la production d’insuline et de triglycérides, problèmes de pieds ou de peau type acné, douleurs articulaires ou musculaires, ostéoporose, varices, problèmes de dents et de bouche, coups de soleils et piqûres d'insectes, soins des cheveux...), qu'il soit pris pur, dilué dans une proportion de 1 pour 10, complété par du miel pour l'adoucir, ou en gélules. 

Son secret : une soupe de microbes et trois acides, sa formation étant un phénomène naturel sous l’action de bactéries (notamment l'Acetobacter suboxydans) et de levures lié à l’exposition du liquide à l’air, ceci favorisant notamment la production d’acide acétique comme pour l'oxydation de l'éthanol propre aux boissons alcoolisées (la bactérie s'associe avec ses consœurs pour former un biofilm). Le résultat final est une concentration en acides : acétique principalement (5 à 8%), acides tartrique et citrique en quantité variable. Il en découle des qualités bactéricides et médicinales, expliquant qu'il a constitué le support privilégié de nombreux remèdes médicinaux d’autrefois.

Car le vinaigre de cidre est très riche en potassium*, phosphore, calcium, magnésium, soufre, fluor, fer, bore et silice qui, l'un dans l'autre, contribuent à son pouvoir énergisant et curatif. De plus, il est très riche en antioxydants. Il en découle une capacité hors-pair à lutter contre des états pathologiques en réhydratant en douceur les cellules malades et en dispersant les molécules agglutinées sur les cellules, celles-ci retrouvant leurs capacités d'assimilation, de stockage et d'élimination.

Sous forme curative de 3 semaines (le bénéfique 3x7), la dilution à opérer est de 2 cuillères à café (plus 1 de miel si souhaité) dans 100 ml d'eau riche en sodium, en buvant au minimum 1/2 verre par jour (jusqu'à 3 verres), avec en complément de la vitamine C naturelle.

* Le potassium est à nos tissus mous ce que le calcium est à nos tissus durs. Il joue un rôle-clé dans le liquide intracellulaire et pour le maintien de l'équilibre acido-basique. C'est donc un excellent antidote de terrain aux différentes pollutions de l'organisme (empoisonnement médicamenteux, alimentation déséquilibrée, etc.) qui attaquent notre équilibre acido-basique au point d'entraîner de nombreux désordres, des problèmes cardiovasculaires aux inflammations.

Cf. en complément livre "Ces vieux remèdes qui guérissent" (titre original : Folk Medicine : A Vermont Doctor’s Guide to Good Health) de l'ophtalmologiste et otorhinolaryngologiste américain DeForest Clinton Jarvis (1881/1966).

 

De la "permaculture", alchimie naturelle de la Terre

Tout a commencé quand, dans les années 1970, les premiers "permaculteurs" ont compris qu’il fallait cultiver en coopération, plutôt qu’en opposition, avec la Nature. Leur démarche s’appuyait sur l’expérience millénaire de nombreux peuples en Amazonie, à Madagascar, en Inde ou ailleurs, qui avaient su éviter de tomber dans une exploitation pure et dure de la Nature, s’apparentant à une forme de viol et de pillage à courte vue. La permaculture agro-écologique était lancée. En combinant ces techniques anciennes avec les connaissances agronomiques modernes, ces pionniers, en dépit des moqueries, ont mis au point des systèmes innovants - comme les 7 niveaux aériens où les plantes se servent de parapluie, parasol et paravent les unes aux autres -, prouvant que l’on peut cultiver et récolter sans retourner les sols (labour), sans désherber, sans arroser, sans pesticides ni engrais chimiques, et même sans dépenser pour acheter des graines, et ce sous tous les climats et dans toutes les circonstances. Que ce soit dans les campagnes, à la mer ou à la montagne, dans les banlieues, les centres villes et même dans les zones industrielles, l'être humain éveillé peut contribuer à faire reverdir son monde d'expression, tout en récoltant, pour lui et sa famille, des légumes et des fruits délicieux. Pour cela, il lui suffit de comprendre que les plantes s’aiment entre elles* ! Dans la Nature, tout en effet se tient, et ce dans le moindre centimètre carré qui peut être planté densément afin de récolter des légumes et fruits savoureux, fondants, avec un minimum de moyens et de travail, et de générer des récoltes spontanées les années suivantes par le ré-ensemençage naturel.

La permaculture ne se limite pas au simple potager de légumes, pouvant être appliquée à une exploitation agricole toute entière tel le "verger à la Sobkowiak" du nom de son inventeur le Québecois Stefan Sobkowiak, verger "épicerie" par la culture sur un même rang non seulement des pommes, poires, prunes et cerises, mais aussi toutes sortes de petits fruits (groseilles, cassis, amélanches, raisin…) et de légumes vivaces (ail, ciboulette, rhubarbe, oseille, fleurs comestibles…), le tout sans aucun intrant, engrais et pesticides !

Chaque jour, la permaculture se développe, progresse, s’enrichit de nouvelles découvertes, devenant un mode de vie, une façon d’être, une philosophie respectueuse du vivant, englobant par leur interconnexion tous les aspects de la vie en société libérée de l’industrie chimique et des semenciers qui, par les insecticides, fongicides, engrais et pesticides, contribuent à la vulnérabilité de nos espèces aux maladies et aux insectes. 

* C'est l'exemple des "Trois Sœurs", le maïs + le haricot grimpant + la courge, qui adorent vivre ensemble. Le maïs sert de tuteur au haricot, qui apporte de l’azote au maïs et à la courge. Avec ses grandes feuilles qui recouvrent le sol, la courge garde l’humidité et empêche les mauvaises herbes de pousser. C’est une technique héritée des Amérindiens, qui l’appelaient Milpa, et qui présente un intérêt nutritionnel majeur, celui de former une association (le maïs et le haricot) qui apporte tous les acides aminés essentiels, ceux que le corps ne peut synthétiser lui-même.

Cf. en complément Le Club Saine Abondance de Florence Mont.

 

De l'agriculture biodynamique

Le concept de l'agriculture biodynamique est le fruit du polygraphe et occultiste autrichien puis suisse Rudolf Steiner* (1861/1925), considéré par d'aucuns comme un des plus grands hommes du XXe siècle avec Einstein. Marqué par le romancier, dramaturge, poète, scientifique, théoricien de l'art et homme d'État allemand Johann Wolfgang von Goethe, il est le fondateur de l'Anthroposophie, courant ésotérique, avant que de mourir empoisonné à 64 ans. Il a contribué à la mise en œuvre de "L'école Waldorf"*², l'Unesco déclarant à son sujet que la pédagogie de Rudolf Steiner est la pédagogie de l'avenir. Il était franc-maçon, créateur de son propre rituel de l'Ordre égyptien de Misraïm (Mystica Aeterna).

L'origine du mot BIODYNAMIE vient du grec bios, "Vie", et de dynamis, "Force", "Énergie". Ses bases ont été posées par Rudolf Steiner dans une série de conférences données aux agriculteurs en 1924. Selon lui, la biodynamie s'adresse à tous les domaines de l'activité agricole tels que la production de semences, l'élevage, l'apiculture, la viticulture ou le jardinage, le mystère de la végétation tenant à l’équilibre entre forces cosmiques venues des astres et forces terrestres montant du sous-sol. Comme elle se base sur une profonde compréhension des lois du vivant, acquise par une vision qualitative et globale de la nature, l’agriculture biodynamique est présentée comme une agriculture assurant la santé du sol et des plantes pour procurer une alimentation saine aux animaux et aux Hommes. Un jardin, un verger, une ferme sont ainsi vus comme un organisme vivant, avec des liens entre les plantes, les insectes, la vie animale, la vie souterraine. Le jardinier va influencer les différents facteurs qui sont là : à la fois ceux du sol (le monde minéral), des plantes qui poussent (le monde végétal), des animaux de toutes sortes qui vivent (le monde animal). Tous ces organes de l’organisme vont interagir, l’agriculture biodynamique adoptant un point de vue global où la vie se trouve insérée tant dans une polarité cosmique, celle relative au rayonnement solaire et aux autres planètes, qu'à l’influence qui émane de la force d’attraction terrestre. Selon Rudolf Steiner, le rayonnement des planètes est modifié lorsqu’elles passent devant les constellations d’étoiles fixes, l’activité de ce rayonnement étant rythmée par la mécanique céleste, autrement dit par le mouvement orbital de tous les éléments du système solaire. C’est parce qu’il adopte cette hypothèse que le bio-dynamiste suit un calendrier astronomique pour la mise en place de ses cultures et leur entretien.

* Le prénom Rudolf vient du germain hrod, "gloire", et wolf, "loup". Quant au nom Steiner, il est d'origine alsacienne-lorraine, dérivé de stein, "pierre", désignant un tailleur de pierres, à entendre comme travailleur sur sa propre pierre intérieure...

Ces écoles Waldorf sont des écoles associatives autonomes (environ 1 000 sites dans le monde, principalement en Europe et en Amérique du Nord, dont 200 en Allemagne et une vingtaine en France). Aussi connues sous le nom d'écoles Steiner, elles cherchent à articuler les enseignements intellectuels et l'exercice d'activités artistiques et manuelles. Selon cette pédagogie, l'enfant et l'adolescent se développeraient selon des cycles de sept années où les changements physiques vont de pair avec des métamorphoses plus profondes correspondant aux "naissances" successives des constituants de l'être humain (corps éthérique, corps astral, moi), et qui seraient visibles par clairvoyance.

 

Alchimie chamanique

Le savoir botanique des chamanes des peuples indigènes de l'Amazonie provient des hallucinations induites par certaines plantes, qui s'ajoutent aux autres techniques usitées de "défocalisation" de leur esprit : rêves maîtrisés, jeûnes prolongés, isolement dans la nature, hypnose basée sur un battement répétitif de tambour, expériences proches de la mort. Ils parlent tous un langage secret qu’ils apprennent directement des esprits, par imitation, faisant référence à une échelle – ou une vigne, une corde, un escalier en spirale, une échelle de corde tordue – qui relie le ciel et la terre, et qu’ils utilisent pour accéder au monde des esprits. C'est ce qu'illustre la composition chimique de l'ayahuasca (sa traduction française est "vigne de l'âme"), qui est une mixture hallucinogène - au même titre que le Virola - découlant de la combinaison de deux plantes. La première contient une hormone secrétée naturellement par le cerveau humain, la diméthyltryptamine. Elle est cependant inactive par voie orale, puisque inhibée par une enzyme de l'appareil digestif, le monoamine oxydase, issue de la seconde plante de la mixture qui contient plusieurs substances ayant pour effet de protéger l'hormone de l'assaut de cette enzyme. Autrement dit, les chamanes ont trouvé une solution à l'activation d'un alcaloïde* via un inhibiteur de monoamine oxydase*² choisi parmi les feuilles d'un arbuste issu des quelques quatre-vingt mille espèces de plantes amazoniennes, et ce dans le but de modifier délibérément leur état de conscience.

Quant aux chamanes européens - nommés sorcier(e)s -, ils/elles utilisaient des potions à base de bave de crapaud, sang de fœtus humain et chair de vipère. Ainsi le "thériaque", potion censée être une panacée (soignant toutes les maladies), qui était composée de plus de cent ingrédients, dont la chair de vipère avec des quantités infinitésimales de venin et l’opium pour ses vertus soporifiques et analgésique (antidouleur) issues du pavot (Cf. les aventures d’Ulysse chez les lotophages mangeurs de pavots). En effet, certaines variétés de pavot comme la variété européenne Parvum somniferum produisent un alcaloïde, la morphine, qui sera isolée au début du 19ème siècle (elle tient son nom de la déesse du sommeil Morphée). De la morphine, des chimistes allemands de la firme Bayer ont synthétisé une molécule appelée di-acétyl-morphine, qui sera commercialisée avec grand succès à la fin du 19ème siècle sous le nom de "héroïne", avant qu'elle ne soit officiellement interdite en 1905. De son côté, la bave de crapaud tire ses effets des crapauds du genre "bufo", qui secrètent un mucus riche en bufotoxines dans leurs glandes parotoïdes. Ces toxines provoquent un très grand nombre de réactions cardiaques, nerveuses, respiratoires, ainsi que des visions, hallucinations auditives, jusqu’à l’épilepsie. Ils sont utilisés aussi en médecine traditionnelle chinoise, sous forme de poudre obtenue en broyant de la peau de crapaud séchée connue sous le nom de chansu, "Bufonis Venenum".

Ces sorcier(e)s connaissaient également les champignons hallucinogènes, comme les psilocybes qui donnent des visions kaléidoscopiques (elles seront popularisées par les Beatles, experts en "champignons magiques" - magic mushrooms -). Si les champignons psilocybines ne produisent pas d’expériences spirituelles, ils sont de nos jours étudiés pour leur effet contre la dépression majeure (ils se lient aux neurorécepteurs, bloquant certaines pensées intenses orientées vers l’ego et rendant de ce fait l’individu moins en contrôle de sa pensée). Ils connaissaient aussi les "amanites tue-mouche", ces fameux champignons rouges à point blanc. Si beaucoup croient qu’ils sont mortels, ils peuvent en réalité être mangés, donnant une extraordinaire impression de voler tout comme de terribles maux d’estomac (dans 50 % des cas). Enfin, ils/elles connaissaient la jusquiame, la belladone et la digitale, des plantes riches en alcaloïdes faisant varier la pression sanguine, la dilatation de la pupille, le rythme cardiaque et pouvant provoquer des pertes de connaissance (et d’ailleurs la mort), et bien sûr les propriétés bénéfiques de la verveine, la sauge, la camomille, la bardane, l’achillée millefeuille, la réglisse, la guimauve, l’armoise, la valériane, le millepertuis... que nous prenons en tisanes, en décoctions, en extraits alcooliques ou glycérinés, en poudre ou entières dans notre cuisine de tous les jours.

Tout l'art ancestral inexpliqué par nos scientifiques contemporains (ethnologues, anthropologues, ethnobotanistes) de combiner les propriétés moléculaires des plantes pour induire des changements neurologiques (transe, divination, interprétation des rêves, exploration de l’inconscient, philtres d’amour...) permettant à l'être humain de capter de l'information en provenance de l'ADN*³ par le "coulage" électro-magnétique de la 4ème dimension de densité en lui...

* L'alcaloïde est une substance organique d'origine végétale qui contient au moins un atome d'azote dans la molécule. Les alcaloïdes ont une puissante action toxique ou thérapeutique, telles la caféine, la morphine, la quinine.

La seule constante dans toutes les différentes recettes d'ayahuasca est l'utilisation de la liane Banisteriopsis caapi, qui contient les trois inhibiteurs de monoamine oxydase, harmine, harmaline et tetrahydroharmine. Ils sont eux-mêmes hallucinogènes s'ils sont consommés à des doses suffisantes.

Cf. Décryptage de l'Ego. L'ADN est un "cristal apériodique" qui, parce qu'il tend sans oscillation vers un régime stable, capte et transporte efficacement les électrons, et qui émet, à des fréquences ultra-faibles et à la limite du mesurable, des photons, c'est-à-dire des ondes électromagnétiques.

Cf. en complément livre de l'historien des religions, mythologue, philosophe et romancier roumain Mircea Eliade (1907/1986), "Le chamanisme et les techniques archaïques de l'extase" (1950 et 1968).

 

Le pouvoir ancien des plantes en Europe

L'analyse de mèches de cheveux humains provenant d'un site funéraire de Minorque, en Espagne, indique que les anciennes civilisations humaines utilisaient des drogues hallucinogènes dérivées de plantes. Selon les chercheurs*, il s'agit de la première preuve directe de l'utilisation de drogues anciennes en Europe, qui pourraient avoir été utilisées dans le cadre de cérémonies rituelles.

Les chercheurs ont détecté de la scopolamine, de l'éphédrine et de l'atropine dans trois échantillons de cheveux répétés. L'atropine et la scopolamine se trouvent naturellement dans la famille des morelles et peuvent provoquer des délires, des hallucinations et une altération de la perception sensorielle. L'éphédrine est un stimulant dérivé de certaines espèces d'arbustes et de pins qui peut accroître l'excitation, la vigilance et l'activité physique.

* Les auteurs de cette découverte ont écrit dans la revue Scientific Reports : "Dès le paléolithique, les humains ont découvert les propriétés non alimentaires de certaines plantes."

 

De la suramine

Les aiguilles de pin fraîches provenant d’arbres appropriés sont utilisées depuis des siècles comme sources de vitamine C et d’autres substances phytochimiques. C'est ainsi que les Amérindiens les utilisaient pour traiter les infections respiratoires et d’autres affections. Elles contiennent en effet de nombreuses autres substances qui semblent réduire l’agrégation des plaquettes dans le sang, prévenant ainsi potentiellement la formation de caillots sanguins à l’origine des accidents vasculaires cérébraux, des crises cardiaques et des embolies pulmonaires, tout ceci étant démontré sur le plan scientifique.

C'est pourquoi nombre de chercheurs, parmi lesquels la virologue états-unienne Dr Judy Mikovits, connue par ses détracteurs pour ses théories du "complot" en matière de vaccination ARN messager, pensent que les aiguilles de pin peuvent offrir comme puissants antioxydants une protection contre les protéines de pointe du virus covid, armes biologiques artificielles présentes dans les vaccins contre le covid.

Les aiguilles de pin contiennent de la suramine, une grosse molécule à laquelle on attribue divers effets médicinaux sur le cancer, les inflammations, le stress et la dépression, la douleur et les infections respiratoires. La suramine a en effet des effets inhibiteurs sur les composants provoquant la cascade de coagulation, sur la réplication et sur la modification inappropriées de l’ARN et de l’ADN. Elles contiennent également de l’acide shikimique*, molécule que l’on trouve dans l’anis étoilé (Illicium verum), une herbe de la médecine chinoise, qui guérit les pestes comme les maladies respiratoires.

La suramine comme l'acide shikimique peuvent tous deux être extraits des aiguilles de pin blanc, de pin rouge et d’autres conifères simplement en faisant bouillir les aiguilles dans l’eau après les avoir broyées*². Ceci signifie que le remède naturel contre le covid est disponible gratuitement, fourni par Mère Nature, et qu'il se développe sur de nombreux continents, sans avoir à compter sur des produits pharmaceutiques brevetés et contrôlés, ainsi que des vaccins armés conçus pour répandre la maladie et atteindre une dépopulation mondiale par la mort de masse.

* En 2010, le Boston Herald a publié un article révélant que des chercheurs étudiaient les techniques d’extraction de l’acide shikimique des aiguilles de pin afin de fournir cette matière première à l’industrie pharmaceutique pour la fabrication de médicaments antiviraux, antigrippaux et antipandémiques.

Les précautions à prendre lors de l’utilisation d’aiguilles de pin sont de bien connaitre les plantes utilisées, tous les pins ne convenant pas (certains conifères comme l’if sont toxiques). De même, toute personne qui prévoit une grossesse ou qui est déjà enceinte devrait éviter de consommer du thé aux aiguilles de pin, par simple précaution, le pin de l’île de Norfolk et le pin ponderosa étant soupçonnés de provoquer des avortements spontanés. Aussi est-il nécessaire de travailler avec un naturopathe qualifié pour élaborer une stratégie à base de plantes compatibles avec sa propre biologie et ses objectifs de santé particuliers.

Cf. en complément site de Philippe Alexandre Jandrok www.cogiito.com

 

L'art du forgeron de sa vie

Pour forger son épée enchantée (sa personnalité parfaitement alignée), le forgeron de sa vie va prendre le métal, la lame - "l'âme" -, et la rendre droite en tapant avec son marteau non sur elle mais sur l'enclume. C'est en effet la vibration de l'enclume - le corps associé à l'esprit -, sa résonance, qui va rectifier le métal vicié et aligner la lame.

Ainsi parfaitement aligné dans son axe, il pourra user de sa lame acérée et puissante pour percer et soulever le voile de l'oubli de la Connaissance (photo 3*) afin de voir, "perce (pour) voir". C'est cet alignement (la rectitude intérieure) que symbolisent le Vesica piscis (image 4) et les lames Un d'épée et Le Monde dans le jeu du Tarot (images 5 et 6).

C'est de cette manière que Arthur, le "Pendragon" en langue celtique (chef du dragon), roi juste parfaitement aligné*², parvint par la Force octroyée (la guidance du Soi supérieur) à retirer l'épée Excalibur, l'épée enchantée, de son rocher*³, autrement dit la Pierre philosophale ! Lorsque cette Force se met au service de la Création, elle révèle toute la puissance de l'énergie Christique, le tranchant de la lame de l'épée permettant de discerner le mensonge de la vérité...

* Cette statue de la cathédrale de Nantes figure l'épée soulevant le voile qui reposait jusqu'alors sur la couronne solaire.

Le lien est établi avec le Christ, dont l'acronyme KRST signifie couronne (baptême en vieux slave). Ainsi la couronne du Roi juste est la couronne du Christ Roi...

*³ L'épée retirée d’un rocher est une référence à l'épée du grand initié l'Empereur romain Jules César (le "Magister equitum"), appelée Crocea Mors, la "Mort Jaune", parce qu’elle était en bronze (Cf. Nennius, historien gallois et compilateur du début du IX° siècle).

 

Le fil à plomb de la rectitude

Un fil à plomb (image 7), est une simple corde à laquelle est attachée un poids. La gravité agit de telle sorte sur le poids que la corde, si elle se poursuivait, arriverait jusqu'au centre de la Terre. Les anciens avaient découvert, il y a plus de 4.000 ans, que si l'on voulait qu'un bâtiment reste intact, il fallait construire droit. Et pour cela, il fallait un fil à plomb.

Aucun mathématicien, gouvernement ou génie universitaire ne peut améliorer un fil à plomb. Ils ne peuvent pas le rendre plus droit ou plus fiable. C'est pourquoi les choses qui ne sont pas "d'aplomb" sont intrinsèquement instables, la gravité agissant comme un slogan électoral ou un dogme religieux sur un esprit faible afin qu'il devienne telle la Tour de Pise, polarisé... Le plomb est la matière viciée terrestre, que seule la corde - l'échelle génétique purifiée par notre transmutation de conscience (image 8) - permet de rendre lumineux !


De la persévérance, ou le secret du mythe de Persée

Si l'étymologie latine première de persévérer - perseverare - entend l'effort (per = par et severus = sévère), la langue des oiseaux permet d'en livrer le sens profond, "percer" - Persée - auquel s'ajoute verare en latin signifiant "dire la vérité". Ainsi Persée est ce(lui) qui exprime la vérité* pour l'avoir percée... Le mythe le mettant en scène vient de l'initié grec Platon et les indices qu'il donne dans ses écritures concernant les Atlantes, le "mauvais empire" qui a essayé de conquérir le monde et a été défait par les "Athéniens". De là découle la légende archétypale de Persée et d'Andromède.

Le mythe de Persée est ainsi un conte alchimique, le seul mythe de pure réussite. En effet, de tous les héros mythiques, Persée se détache parce qu'il fut COURONNÉ DE SUCCÈS. Il a réussi dans sa mission, libérant une jeune fille (Andromède) dans la détresse et tuant un tas de types Lézards/Serpents, permettant d'équilibrer la situation dans son environnement. Il est celui du petit-fils du roi d'Argos Acrisios, né dans le secret car censé tuer son grand-père suite à un oracle fait à ce dernier. Ignorant son destin, il se voit confier par le roi Polydecte de l'île où il vit la mission de chercher le repaire des trois Gorgones, divinités primordiales, et de ramener la tête de Méduse (image 2), la seule mortelle et la plus dangereuse, car pétrifiant du regard celui qui la regarde (l'hypnose du prédateur archontique). Aidé par Cassiopée et Danaé et par les outils offerts par Hermès (la Connaissance) et Athéna (le Féminin sacré) - le casque, le bouclier, les sandales ailées, la besace pour y contenir la tête -, il parvient à couper la tête de Méduse (le dragon vert), son sang (le dragon rouge) donnant naissance à Pégase le cheval ailé (voie de sortie de la Matrice entropique). Sur le chemin du retour, il sauve la Princesse Andromède offerte en sacrifice à un serpent de mer dont il tranche la tête (fusion des polarités masculine et féminine). Participant à un concours d'athlétisme, le disque qu'il lance tue accidentellement conformément à l'oracle son grand-père Acrisios se trouvant dans la foule (mort symbolique de la "père-version", le masculin entropique oppresseur par l'égo-mental tyrannique).

Le message livré par le mythe est que le chercheur de vérité - Persée - est poussé à sa libération par l'appel de sa supraconscience (l'Esprit) qui le protège, et par la force de vie qui réside en lui, source de courage pour qui veut transcender la peur qu'entretient en nous le prédateur asservisseur. Tous deux lui confèrent la force de percer le voile des illusions (l'hypnose de Méduse) et de le trancher par la lame acérée de l'épée (l’Âme unifiée), afin de restituer la Vérité, soit la vision claire de sa bulle de perception par la protection de son 3ème œil (le casque), l'effet miroir (le bouclier), la capacité d'élever son point de vue à l'objectivité (les sandales ailées), la capacité de contraindre et de contenir les limitations involutives (la besace contenant la tête de Méduse). En élargissant sans cesse la trouée, en forant avec persévérance le tunnel, il peut alors emprunter le passage du vortex temporel (image 8), le trou de ver qui mène de l'autre côté vers la Nouvelle Terre*².

Le mythe de Persée, que l'on retrouve dans le judaïsme avec la légende du Roi David (image 9), dans la chrétienté avec Perceval - "percer vers" - (le conte du Graal), et dans le roman tragique Roméo et Juliette du poète britannique William Robert Shakespeare (1564/1616) narrant l'histoire de deux jeunes amants (image 10) dont la mort réconcilie leurs familles ennemies, les Montaigu et les Capulet, constitue bel et bien la quête "chamanique" des forces involutives du "Service de Soi", cachées en soi, et leur transmutation en forces de lumière évolutives, le mode "Service d'Autrui". Elle signifie que la voie devient claire quand nécessaire, au juste moment...

* Cf. Qu'est-ce que la Vérité ?

 *² Cf. Fin de cycle (2) La guidance éclairée de sa vie.

 


Du Zodiaque, ou la quête alchimique de la Toison d'Or

Le Zodiaque est le symbole de la Matrice astrale, la matrice des illusions, du monde des formes placé sous la gouvernance des Forces de l'Ombre et des Ténèbres, dont la paternité est attribuée selon les tablettes babyloniennes aux dieux de la 4ème dimension de réalité. Le Zodiaque représente la quête de l'être humain de son Centre Mystique - le Jeu du Vivant -, afin d'établir le pont menant à l'Ásgard*, sa supraconscience, et de s'extirper du royaume des morts-vivants. Cette quête démarre dans la constellation du Navire Argo, qui se trouve dans l'hémisphère sud et vogue sur la Voie Lactée. L'étoile la plus brillante de cette constellation est Canopus, seconde étoile la plus brillante du ciel après Sirius, associée à la sagesse par les Perses. Près de cette constellation se trouve les deux petites constellations de la Colombe et de la Dorade, le Disque ovale d'Or associé à la "légende" de l'eldorado, le trésor inca jamais retrouvé*²... Près de la petite Ourse, se trouvent les constellations de Céphée et Cassiopée, le roi et la reine. Cassiopée a été punie pour son arrogance. Sa fille Andromède, enchaînée à un rocher, a été sauvée par Persée. Par cette fusion, Andromède représente ainsi en alchimie l'être androgyne qui peut être sauvé de la matière viciée dominée par les Forces archontiques involutives. En bas de la Voie Lactée se trouve Orion, avec à ses pieds le lièvre. C'est le symbole des illusions, de l'être humain aveugle qui doit retrouver sa vue. La progression sur la Voie Lactée est semblable à la quête de la Toison d'Or. Le centre de la galaxie se trouve quelque part dans la constellation du Sagittaire, près de laquelle se trouve la constellation de l'Écu de Sobieski, le bouclier doré. Cette constellation représente l'objet de la quête, le Centre Mystique dissimulé en soi, puisque près du Sagittaire se situe la nébuleuse Omega, la fin de la quête dans cette troisième dimension de réalité pour qui aura su décoder le message de la voûte étoilée...

* Dans la mythologie nordique, Asgard est le domaine des Ases, situé au centre du monde.

Cf. Le féminin séquestré.

 

Le Bélier, symbole du premier mystère à résoudre pour l'être humain

Le Bélier de Zeus, le dieu grec de la Matrice astrale, le Royaume des Forces de l'Ombre et des Ténèbres, s'appelle Chrysomallos, bélier ailé à la toison d'or et aux cornes d'or. Il est un symbole alchimique. Le dieu égyptien Amon-Râ* était souvent représenté sous cette forme (les Égyptiens appelaient la constellation du Bélier la Toison). Le bélier, c'est Aries, le premier signe du zodiaque, associé à la Toison d'Or que surveille un dragon, interdisant en l'état la paix de l'âme. Le voyage de Jason et de ses compagnons est similaire à ce qui est rapporté dans le Culhwch ac Olwen, l'un des premiers textes celtiques mentionnant le roi Arthur et ses chevaliers. Quant aux Romains, ils appelaient le Bélier Arcanus, arcanum signifiant le mystère. En astrologie, le Bélier est gouverné par Mars, le dieu de la violence qui n'a plus qu'un seul œil, ce qui rappelle le mythe de Lucifer et son émeraude verte (le troisième œil) devenue le Graal. Les Babyloniens appelaient Mars Nergal, craint pour sa violence. C'était le Seigneur de la Destruction !

* Cf. Le Judaïsme décodé.

 

Le legs alchimique des Templiers

L'Ordre des Templiers* a financé la construction de nombre de cathédrales, y dissimulant des secrets alchimiques dont ils étaient en possession. C'est ainsi que celle de Bourges, la cathédrale Saint-Étienne, construite entre la fin du XII° et la fin du XIII° siècle, apparait comme l'apex (sommet) d'une pyramide si l'on trace un triangle Gisors (Eure) - Jarnac (Charente) - Montrevel (Ain). Chacune de ses tourelles a 33 niveaux (l'âge de la mort du Christ Jésus), Saint-Étienne ayant été le premier martyr du Christ. Il symbolise la volonté de mourir à soi-même, pour renaître à la Lumière, préalable d'accès à la Vérité, autrement dit à l'Intelligence de Ce Qui Est. Avec le 33 est établi également le lien avec le Temple de Salomon établi sur le mont Moria de Jérusalem, dont la taille était de 33,33 pieds. La cathédrale de Bourges représente l'équilibre des polarités, ses deux tours représentant les deux principes solaire et lunaire. S'y trouve aussi une statue du Christ entouré du soleil et de la lune, avec un point sur le front - le troisième œil - à l'entrée. Quant aux Palais Jacques Cœur et l'Hôtel Lallemand de Bourges, ils constituent les deux demeures philosophales. Sur une tour du Palais Jacques Cœur se trouvent quatre X, ce qui fait 40 en chiffres romains. Ce nombre renvoie à 33, car 33,3 est le 5/6ème de 40. On trouve dans l'Hôtel Lallemand un escalier en spirale sous lequel figure le Fou (le Mat du Tarot initiatique*²), et une cour, qui, comme celle du Palais Jacques Cœur, n'est pas exactement rectangulaire ou carrée. On trouve aussi à l'Hôtel Lallemand, sur le tympan surplombant une petite porte, un homme portant une tête de bélier. Le symbole du bélier, comme celui des Argonautes, renvoie à l'alchimie. A noter que la corne en spirale est mise en évidence – ce qui renvoie au nombre d'or. Le bélier est Aries, le premier mois de l'année, la manifestation des énergies "spiralantes" (en spirales) de l'espace.  

* Cf. La nouvelle religion universelle.

Cf. Le sens caché du Tarot initiatique.

 

Mode opératoire

Les étapes

 

Le mode opératoire alchimique du "Grand Œuvre" - le Secretum Secretorum ("le Secret des Secrets") - distingue généralement sept étapes (autrement nommées le Septénaire, les Sept Bains du Roi, les Sept Laveurs) réparties en trois Œuvres associées à une couleur : distillation, calcination, putréfaction, dissolution, ces quatre étapes formant l’Œuvre au Noir ou Nigredo* ; puis coagulation, vivification qui forment l’Œuvre au Blanc ou Albedo ; puis multiplication ou projection, ultime étape dite Œuvre au Rouge ou Rubedo.

Ces sept étapes, ou opérations, ont un ordre totalement aléatoire, non chronologique et non linéaire, à l'image de l'arcane Maison-Dieu du Tarot (XVI), symbolisant l'effondrement de la Tour de Babel archontique pour dissimuler la Connaissance (la Sagesse ou Science initiatique) aux quatre coins du monde, celle-ci étant réservée aux êtres humains qui se seront mis en quête de retrouver la "Parole perdue" en en rassemblant le puzzle et en le rendant cohérent en eux-mêmes. Elles doivent être réitérées dans les trois Œuvres, portant ainsi leur total à vingt-et-un, élément de liaison avec le Tarot symbolique, le vingt-deuxième arcane - le Mat (dont Mercure, équivalent romain d'Hermès, est le patron) - étant l'être humain appelé à jouer au Jeu du Vivant s'il est éveillé, au Jeu de la Mort s'il reste endormi à l'hypnose archontique. Le Mat (ou le Fou/Fol) est bel et bien la matière secrète sur laquelle les vingt-et-une opérations doivent porter, raison d'être principale du Grand Œuvre dont il est le pèlerin volatil car toujours en mouvement !

Toutefois se rajoute à ces trois œuvres une quatrième*², dite Œuvre au Jaune ou Citrinitas, portant sur la prise de connaissance des archétypes constitutifs de l'inconscient collectif. Elle est l'apport du psychiatre suisse Carl Gustav Jung (1875/1961).

* Elle est aussi connue sous d'autres vocables comme l'initiation dans la grotte, la métanoïa (Grèce antique), la transformation dans la chrysalide, le passage par le chas de l'aiguille …

Le ternaire est un procédé symbolique propre au mode de fonctionnement patriarcal de la Matrice asservissante. Aussi est-il plus juste et plus dans l'ordre naturel que de caler l’œuvre alchimique de transformation intérieure sur le quaternaire propre au féminin sacré (Cf. Symbolisme des nombres (1) Les neuf premiers nombres), les quatre couleurs correspondant ainsi aux quatre grands peuples de la Terre.

 

Il va sans dire que la réalisation d’une semblable union dans son intimité dépend du degré de pureté constaté. Le corps spirituel étant le corps causal du corps physique, il faut par épurations successives permettre au corps physique de se dissoudre de plus en plus dans le corps spirituel. Pour ce faire, c’est en regardant au plus profond de soi que l’on reconnaît la Lumière, soit l’Énergie de vie et la Conscience - le champ de Conscience universelle - qui caractérisent cette dimension spirituelle siégeant en chacun de nous. Sa manifestation est nommée la "Pierre philosophale" ou Fontaine de vie, ce qui signifie l’Énergie universelle, celle qui crée, préserve et transforme toute chose. Elle est toute puissante, omniprésente (en tout temps), omnipénétrante (en tous lieux). Elle ne connaît aucun obstacle. Sa toute-puissance peut transformer un corps physique lourd et limité en un corps spirituel, subtil et puissant. Il s’agit pour l’alchimiste (soit chaque être humain en quête de vérité) de trouver au plus profond de lui-même ce qui est capable de l’animer de l’intérieur, ce qui le relie à lui-même, prenant à ce titre un aspect sacré, religieux (relier vient du latin religare, constitutif comme relegere, "relire", de l’étymologie du mot religion). Alors, peut-être, parviendra-t-il à l'initiation suprême, la transmutation du feu "nucléaire"*, lui permettant son extraction de la Matrice entropique*². Il aura réussi sa métamorphose, celle d'une chenille en papillon, l'une des choses les plus remarquables de la nature, qui voit l'animal sembler se digérer lui-même, utilisant des enzymes déclenchés par les hormones, avant qu'à partir de la pulpe un tout nouvel animal se développe, qui a des ailes...

* L'homme n'a pas à fracturer l'atome, élément parfait comportant l'intelligence du Vivant, mais à le commander en en changeant le taux vibratoire ! C'est cette incompréhension de l'homme scientifique mécaniste rationnel, dominé par son égo-mental, qui conduit inéluctablement notre actuelle civilisation à l'apocalypse nucléaire ...

Cf. Fin de cycle (2) La guidance éclairée de sa vie.

 

De la Pierre Philosophale

Les alchimistes médiévaux (masculins) voyaient dans le liquide biologique qu'est le sperme le "VITRIOL". Dans son acception courante, vitriol est le nom populaire donné à l'acide sulfurique (H2SO4), agent corrosif puissant, dérivé du soufre. Pour les alchimistes, ce mot se décompose de la façon suivante : Visita Interiora Terrae, Rectificando Invenies Occultum Lapidem soit "Visite l’intérieur de la terre et par des rectifications tu trouveras la pierre cachée (soit la véritable médecine)". Ils se référaient à la pierre philosophale qu’il nous faut fabriquer à partir de la matière première (semen) dont la nature nous a dotés, c'est-à-dire par la maîtrise éclairée de notre propre énergie sexuelle, maîtrise qui permet de forcer la matière comme la pensée à la dissolution. C'est "l'émeraude des Sages", l'"Esméralda de la semence du pendu Quasimodo" du roman de Victor Hugo Notre-Dame de Paris (publié en 1831), véritable "vitryol philosophique" car "l'or y vit" (VIT-RY-OL à lire à l'envers).

Le temps, ce liquide qu'on ne peut tenir en nos mains, permet de Visiter l'Intérieur de notre Terre (la base), en Rectifiant nos attitudes, afin de Trouver la certitude (aussi solide qu'une Pierre) qui s'y cache. C'est un travail sur l’opposition entre deux lois, deux principes de philosophie antinomiques, ce qui est caché et ce qui est montré. Grâce à l’antimoine - "anti…moine" (le religieux dévoyé) -, métal utilisé par le chercheur alchimiste, ce qui en découle s’appelle sublimation : le corps est spiritualisé, l’esprit corporifié, et le Ciel (L'Esprit de Ce Qui Est) peut alors descendre en Terre, à l’intérieur d’un soi devenu brillant et radieux, ce qui nous mène à la joie, de tous comme de nous-même, autrement nommée "Service d'Autrui". Aussi cette force créatrice qu'est le sperme ne doit être gaspillée ni en excès, ni refoulée en mortifications ou ascèse, car elle est porteuse d’une énergie-or aux extraordinaires capacités de guérison*.

* Cf. Conscience et dépassement de la Matrice sexuelle.

 

Du vitriol

Le terme latin vitriol, qualifié en alchimie de "terre de Rome", vient de "vitriolum" et de "vitrum", soit la vitre. Elle est du verre, donc du sable transformé. Il doit fournir une fois purifié un second vitriol, dit vert ou lion vert, qualifié de cristal ou vase de cristal. Le cristal de roche n’est que de la silice à l’état pur. Comme le sable est un amas de grains de silice, il en découle que le sable est au cristal ce que le vitriol romain est au vitriol vert. Suivant la qualité du travail alchimique réalisé, il deviendra lion rouge (le lion est le signe zodiacal du Christ), qui marque la maturité de la matière vitriolique devenue l’or philosophique. Autrement dit, si chimiquement parlant le vitriol est un acide (sulfurique), en géologie ce sont les roches siliceuses qui sont qualifiées d’acide. Cette analogie entre le vitriol et le sable, bien qu’obscure, reste importante dans la recherche du dissolvant. Elle fait que le corps entier du vitriol doit être considéré comme un miroir, amené à ne plus projeter de reflet une fois la transmutation alchimique réalisée. L'être humain est devenu transparent à lui-même, ce qui lui permet de changer de dimension de réalité (le passage du chas de l'aiguille des saintes Écritures ou du trou de ver de l'astrophysique), autrement dit la "technologie" du passage trans-dimensionnel qui, par inversion du champ magnétique gravitationnel, crée des minis accidents temporels localisés...

 

De l'antimoine

L'antimoine, élément connu depuis le IV° millénaire avant J.-C., est un métal blanc argenté cassant très toxique. Il possède des caractéristiques qui le placent entre les métaux et les non-métaux. C'est un mauvais conducteur de chaleur et d'électricité et il ne se ternit pas en présence d'air. Allié au plomb, on retrouve souvent ses oxydes ou ses sulfures dans des minéraux. Le sulfure d'antimoine, ou stibine, a été utilisé comme cosmétique dans l'Antiquité, possédant également des propriétés émétiques (vomitives) et purgatives. De par sa toxicité, cet élément a également connu d'autres applications notamment en tant que poison, la stibine, de formule SbH3, étant connue pour détruire les globules rouges. De manière générale, les composés trivalents de l'antimoine bloquent l'activité de certaines biomolécules.

Si l'antimoine associé à des particules d'or est constitutif dans le creuset de la Pierre Philosophale selon les vertus effectives de l'alchimiste (sa réelle droiture intérieure) et de sa dextérité à conduire le feu, c'est qu'il contient les mémoires originelles de notre présente civilisation. Autrement dit, là où il se recueille - sur la plage de Finisterre au cap Fistera, à entendre comme "là où se finit la terre...", commune côtière de la province de La Corogne en Galice Espagne* -, se tiennent les restes de la précédente civilisation atlante. Si ses survivants avaient jadis entrepris la marche (conquête d'une nouvelle terre) vers l'Ouest à travers ses déclinaisons en ères successives (paléolithique, néolithique ...), il nous appartient en cette fin de cycle de retourner à l'Est (là où le soleil se lève), c'est-à-dire de retrouver nos mémoires originelles, tout particulièrement à travers notre changement alimentaire et l'application du régime cétogène (du latin ăcētum "vinaigre" et du grec génos "génération"), processus métabolique permettant la formation de corps cétoniques à très basse teneur en glucides, soit le type d'alimentation qui prévalait avant l'émergence de l'agriculture au néolithique et ses effets sur l'affaiblissement du corps organique comme psychologique*²...

* L'initié établira le lien avec l'histoire biblique fabriquée avec les figures de Jésus et Joseph d'Arimathie, les Galiléens...

Cf. Conscience nutritionnelle.

 

Franc-Maçonnerie et Alchimie

Il est peu dire que le symbolisme de la Franc-Maçonnerie a puisé considérablement dans le référentiel alchimique, avec pour ses adeptes (Cf. œuvre du philosophe audois Déodat Roché surtout connu pour ses travaux sur le catharisme) les deux voies initiatiques, conformément à la loi de la dualité prévalant en 3ème dimension*.

La première, de nature évolutive (polarité +), est présentée à l'entrée de l'impétrant, servant de caution humaniste tout au long de son parcours en loge. Elle met en avant la quête de la Pierre Philosophale, élément indispensable de transformation de soi, au service de sa relation éclairée aux autres, à la société, à la planète (la Nature) comme au cosmos. Elle est le vernis luciférien, la "fausse lumière", susceptible de conduire à la Vraie par l'exercice du discernement épuré de toute naïveté mystique, qualité rare chez la plupart des êtres humains manipulés par leur subconscient.

La seconde, de nature entropique (polarité -), est réservée aux marmitons de la tambouille "politico-humano-symbolico-spiritualo-ésotérico", celles (loges féminines) et ceux - les cuistots révolutionnaires - sélectionnés pour leurs aptitudes aux "hauts grades", afin de servir le corpus prédateur dans la réalisation de son agenda occulte. Elle est de ce fait étroitement liée aux secrets et mystères de la pyramide (image 1) et du "mythe" Osiris/Isis/Horus (la version "égyptienne" n'est pas la vraie source de connaissance positive supérieure). C'est cette voie dite de l'"architecte" - le Grand Architecte -, nom qui vient de arche (substance primordiale) et tekton (constructeur), le créateur de l'univers matériel - l'archonte -, qui livre la maîtrise du compas et de l'équerre (ce mot découle du latin norma, la "norme", et par extension la "règle") nécessaires à l'exercice de la domination terrestre asservissante, LA*² Pierre Philosophale constituant le vortex énergétique établi entre la conduite des affaires terrestres et la force de prédation extra-dimensionnelle de 4ème densité qui la nourrit*³. Cette voie est l'autre face du démon terrestre, en l'occurrence Satan selon notre référentiel latin, expliquant que les humains s'y trouvant piégés et dans l'incapacité d'y renoncer sont lourdement chargés sur un plan karmique*⁴...

* Cf. La dualité décodée. Dans les hauts grades maçonniques, les deux voies se répartissent entre le "Quorum", qui représente les gentils (le positif), et les "Illuminati" (la Franc-Maçonnerie en est une branche inférieure), qui représente les méchants (le négatif), soit les deux moitiés nécessaires à l'équilibre. Dans la mesure où le service d’autrui apporte le parfait équilibre de ces deux réalités, le service de soi, qui est l’exact opposé, ferme le grand cycle en équilibre parfait. Il en résulte que ceux qui sont dans le Quorum et les Illuminati se mélangent au milieu, car il est nécessaire qu'il y ait les ténèbres pour qu'il y ait la Lumière...

L pour l'équerre, A pour le compas (image 2). Tous deux sont nécessaires à l'établissement de la quadrature du cercle de la Grande Pyramide (base carrée), ses proportions liées au nombre d'or assurant toute sa puissance pour recevoir l'énergie "céleste" (Cf. Le modèle pyramidal décodé).

*³ Cf. Mécanisme explicatif dans Fonctionnement de l'architecture du Vivant.

*⁴ Cf. Le cheminement de l’Âme.

Pour de nombreuses raisons*, la France joue un rôle d'importance dans l'agenda occulte du Gouvernement de l'Ombre. Amorcée par l'instauration de la Révolution maçonnique des Lumières au XVIII° siècle, la construction de la pyramide du Louvre, lieu de consécration du dernier monarque républicain élu en 2017, et de l'arche de la Défense par François Mitterrand, livre une clé de compréhension du scénario en cours*² pour celui/celle décidé à se réveiller, en l'occurrence le parasitage par la création d'une ligne de défense tellurique de la nature de son sol, permettant de s'extraire de la Matrice entropique pour qui sait retrouver ses mémoires... Nul ne s'étonnera ainsi que le jour de son inhumation (11 janvier 1996), figurait sur la plaque d'immatriculation du 2e "Espace Renault" corbillard l'immatriculation "6661 ST 87".

* Cf. Le féminin séquestré.

Cf. Prophétie du changement.

 


Regarder différemment le Monde

En alchimie, on ne cherche pas l’endroit mais l’envers du Monde apparent, celui des formes, le "démon" (l'arcane XV du Tarot, Le Diable). Le Monde illusoire, dans le tarot symbolique, c’est l'arcane 21 (XXI)*. Et ce qui est "en vert" est la connaissance des choses cachées. Ainsi le lion vert (ou l’ion vert) de l’alchimie ne désigne pas que l’acide sulfurique, mais aussi le dissolvant universel, le VITRIOL.

21 à l’envers donne 12, la position des jambes de la danseuse du Monde donnant Le Pendu à l’envers. Le Pendu, c’est le Monde illusoire à l’envers, soit le Monde à l'endroit. Ce qui est "en vers" est aussi un corps en décomposition, dévoré et digéré par les vers, soit un corps qui meurt à l'égo, son prédateur*². Ce qui est "en vers", c’est aussi la poésie, qui permet d'enchanter sa vie.

Si quelque chose se cache dans le tarot, c’est Le Pendu qui dira où. Parce qu’on dit que le Monde, le 21, est le symbole de la totalité, mais la totalité sans son envers n’est pas complète. Alors la somme théologique du Pendu, soit 12, c’est : 1+2+3+4+5+6+7+8+9+10+11+12 = 78. Comme il y a 78 arcanes dans le tarot, Le Pendu est donc la totalité cachée du tarot*³. Et la réduction théologique de 12 est 1+2=3, qui rappelle la trinité du corps/âme/esprit, du sel/mercure/soufre, du minéral/végétal/animal, du père/fils/saint-esprit, de la mère/fille/sainte-âme. 78 divisé par 3 est égal à 26, chiffre de Dieu dans la Kabbale. Aussi le tarot est l’expression des trois grands monothéismes - judaïsme, christianisme et islam - qui, par-delà leurs dogmes spécifiques manipulés car propres à l'illusion de la matière, cachent les clés universelles du Vivant pour qui sait regarder à l'envers... C'est ainsi que la pratique continue du Vade retro satanas ("Arrière ou retire-toi Satan") enseignée par la prêtrise romaine dévoyée (à l'insu de la plupart de ses officiants) conduit le fidèle dans une impasse existentielle, les clés de son salut reposant tout au contraire dans la rencontre avec la force prédatrice qui l'asservit !

* Le chiffre 21 correspond à l'addition des six faces d'un dé (6+5+4+3+2+1), le dé de la "Vie" apparente, en réalité le jeu de la Mort pour celui/celle qui ne perçoit pas sa face cachée... Cf. Travaux du philosophe alchimiste Nicolas Flamel (1340/1418), "Livre des figures Hiéroglyphiques" & "Livre d'Abraham le juif" (aucun original médiéval n'existe), fait de 21 feuillets.

*² Prédateur est à entendre dans la langue des oiseaux comme étant ce qui est prédaté, autrement dit le double involutif caché en l'être humain programmé, pensant qu'il prend une décision par son libre arbitre alors que celle-ci a été déjà prise selon la programmation établie. Seul l'éveil de conscience va lui permettre d'en reprendre les commandes.

*³ Cf. Le sens caché du Tarot initiatique.

 

Le talon vulnérable

Le Pendu suspendu par une corde qui le tient à l'envers pour lui permettre de regarder la réalité du Monde tel qu'Il Est rappelle que l'être humain demeure vulnérable à la force prédatrice qui l'asservit dans la 3ème densité de réalité. Il est mortel, au sens propre comme figuré, par un talon d'Achille* qui exprime sa faiblesse fatale en dépit d'une grande force générale, pouvant le mener à sa perte. C'est ce que rappelle le serpent rampant - l'énergie luciférienne -, qui à défaut d'être fermement contenu par le féminin sacré (ainsi le pied de Marie chez les chrétiens - image 2), peut à tout moment par la fausse lumière (les tentations de ce bas monde) le mordre "mortellement" pour le maintenir dans la cyclicité entropique des temps.

* Dans l'Achilléide du poète latin Stace (40/96), la mère d'Achille, la nymphe Thétis, avait plongé Achille enfant dans le fleuve Styx (nommé "fleuve du grand Serment" car c'est par le fleuve des Enfers que jurent les dieux, et le serment qu'ils font ainsi entraîne pour le parjure des conséquences terribles), le tenant par le talon (image 1). Il devint ainsi invulnérable partout où l'eau avait été en contact avec sa peau, c’est-à-dire partout sauf au talon qui devint son point faible. C'est ce point que toucha la flèche de Pâris qui tua Achille, dans une des versions du récit de cette mort.

 


Les éléments

 

Le travail alchimique, opératif comme spirituel, est basé sur les quatre éléments constitutifs de notre dimension de réalité - feu, air, eau, terre - qui découlent du champ éthérique de l'univers, autrement dit la quintessence de Ce Qui Est. Ils se retrouvent dans la "monade", soit le concept corps-âme-esprit constitutif de l'être humain, ces trois états correspondant à l'univers physique et sa nature d’espace tridimensionnel (longueur, largeur, hauteur), quadridimensionnelle avec le temps* :

1. Le corps est la matière dure, solide, celle du contenant. Il est assimilé à l’espace, qui retient. Sa nature est masculine.

2. L'âme est la matière molle, liquide, celle du contenu. Elle est assimilée au temps, qui s’écoule. Sa nature est féminine, par la vibration qu’elle émet.

3. L’esprit est la matière subtile, gazeuse, éthérique. Il est assimilé à l'éther, la vapeur, la quintessence, qui s’apprécie. Sa nature est double, masculine et féminine.

La trinité Corps–Âme–Esprit est ainsi une matrice espace-temps qui permet à l’Esprit de pouvoir prendre conscience de sa quintessence.

* Cf. Univers en partage & Qu'est-ce que l'Homme ?

 

Le travail alchimique opératif au moyen du soufflet (le souffle de l'Esprit, le spiritus), dans le creuset (crucibulum signifiant au croisement) du laboratoire (labor pour le travail, oratoire pour le caractère sacré de l'atelier), autrement dit athanor et relié au kamin (conduit de cheminée en slovène ou allemand), utilise des éléments physiques aux propriétés adéquates de la monade constitutive de l'être humain. Ce sont le Mercure, le Soufre et le Sel. Ils sont les trois principes produits par la dualité initiale - matière/esprit, agrégat/substance, sensorium extérieur/sensorium intérieur, immanence/transcendance -, dont l'union est à même d'attirer l'Esprit vital, la substance de Ce Qui Est.

C'est pourquoi l'alchimiste dirige tous ses efforts vers la captation de l'Esprit universel dont il fait, dans sa création microcosmique en union avec les corps astraux* et par l'entremise de son âme semi-physique, la source de vie et le facteur de perfection, les changements semi-physiques ayant des répercussions sur le monde physique*². Il applique ainsi les maximes des Sages : "Trois et trois font un", "Dans un, il y en a trois", "L'esprit, l'âme et le corps sont un, et tous sont venus d'un". Par ce travail de manipulation des énergies en lui visant à réparer sa structure intérieure, l'alchimiste est placé devant les symboles et les processus oniriques de son monde intérieur, cette réalité archétypale du rêve mêlant l'inconscient au conscient. En procédant de cette manière, il opère en 4ème densité de réalité, là où les lois physiques propres à la 3-D ne s'appliquent plus. C'est la clé d'ouverture des portes de l'espace-temps aux fins de sortie de la Matrice entropique, l'ouverture du troisième œil - celui du cœur - permettant de percevoir la nature intrinsèquement lumineuse de l'univers, "le Feu artisan". Ici se tient le secret alchimique, l'Imaginatio, la vision imaginale (et non la fantaisie), car l'Homme étant ce et cela qu'il pense, pense-t-il au feu qu'il est ce feu, tel un a(i)mant...

* Le terme astra ne fait pas tant référence aux étoiles et leurs influences sur les objets sublunaires, qu'aux vertus essentielles, aux fonctions des objets individuels et leurs correspondances sur tous les plans de la nature, y compris les étoiles.

Cf. Univers en partage, Esprit global & Fonctionnement de l'architecture du Vivant.

 

Du Mercure

En tant que métal lourd, le mercure est très présent tant dans notre environnement que dans notre corps. On le retrouve ainsi dans les amalgames dentaires (dangereux à la différence des composites car rejetant dans l'organisme sa toxicité), les vaccins, le mercurochrome, les ampoules à basse consommation, la nourriture, l’eau, l’air,… Tout comme l'aluminium, omniprésent également, il est porteur d'un haut niveau de toxicité, car très réceptif aux ondes électromagnétiques émises. De par sa nature instable, volatile, le mercure tel l'être humain qu'il caractérise (le Mat ou Fou du Tarot, appelé le "caméléon de l'Œuvre" par l'alchimiste Fulcanelli) s’agite de différentes manières selon la fréquence sonore à laquelle il est soumis (plus la fréquence est haute, et plus sa forme se complexifie), étant le seul métal que la nature n'a pas réussi à fixer. Comme il s’agit d’un métal neurotoxique, il participe de notre affaiblissement sans épuration adéquate. C'est pourquoi le système prédateur l'utilise dans ses programmes autodestructeurs (programmation MK-Ultra, réseau HAARP, réseau mobile G4/G5...)*. Relayés par la connectivité accrue de notre société technologique (optique, son, numérique, hertzien), ils diffusent des informations à haute teneur émotionnelle sources d’angoisse et de terreur par le biais d’ondes imperceptibles - le champ magnétique artificiel -, et ce grâce à la présence en abondance de ces métaux lourds dans les organismes qui contribuent à atrophier la cognition de l'humain en détériorant ses cinq sens et surtout en court-circuitant les capacités intellectuelles et intuitives du cerveau. Sans conscientisation et autoprotection*² (la dissolution de ce qui plombe le mercure pour fixer en soi son contenu bénéfique), l'être humain ne peut s'extraire du piège mortifère qui lui est tendu. Aussi n'est-il pas surprenant que même si plus de 40 organisations représentant les enfants, l’environnement, l’éthique, les consommateurs et les professionnels de la santé aux Etats-Unis demandent au président Biden de nommer un nouveau chef des services dentaires qui s’engage à mettre immédiatement fin à l’utilisation de plombages dentaires au mercure chez les enfants et les femmes enceintes, puis à éliminer complètement cette pratique dans les programmes de santé fédéraux, l’administration actuelle du Département de la santé et des services sociaux n’a rien fait pour avancer vers cet objectif en dépit des recommandations de sécurité émises en septembre 2020 par les agences sœurs du Département de la santé et des services sociaux.

* Cf. Contrôle mental. Ainsi à titre d'exemple, le gouvernement français a rendu obligatoire depuis 2018 11 vaccins, la plupart contenant entre 0,30 et 0,82 mg d’aluminium, métal toxique tel que démontré par de nombreuses études en France et à l’étranger (une équipe réputée de chercheurs à l’hôpital Henri Mondor de Créteil a conclu après 15 années d’études que l'aluminium des vaccins est une substance dangereuse, provoquant une grave maladie neurodégénérative, la myofasciite à macrophages, et qu'elle pourrait jouer un rôle dans le développement des maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques ; dans l'attaque du World Trade Center du 11 septembre 2001 par des armes technologiques à énergie autres que la fable des avions destructeurs, où tout a été brûlé mais seulement sur une moitié des édifices, tout leur fer a été retiré des débris retrouvés, seul l'aluminium ayant été laissé intact). Il est à noter que les doses maximales d’aluminium recommandées par dose de vaccin par les autorités sanitaires, à savoir 0,85 mg, sont prévues pour les adultes et non pas pour les nourrissons, et que ces doses sont largement dépassées lorsque les bébés sont vaccinés. De plus, cet aluminium est directement injecté dans le corps sans que les barrières immunitaires (la peau, les muqueuses) puissent en freiner le passage.

Cf. Les travaux et écrits du docteur Françoise Cambayrac (ainsi "Maladies émergentes - Comment s'en sortir" & "Vérité sur les maladies émergentes") établissent pourquoi et comment dans les facultés de médecine et la presse médicale est dissimulée aux professionnels de la santé la vérité sur certaines pratiques médicales. Voir également les travaux du Docteur Jean-Jacques Melet, fondateur de l'association NAMD (Non au mercure dentaire) et de Estelle Vereeck, docteur en chirurgie-dentaire holistique, auteur de "Langage des dents" et membre de l'IAOMT (International Academy of Oral Medicine and Toxicology).

Selon le Dr états-unien David Brownstein, auteur du livre Iodine : Why You Need It, Why You Can’t Live Without It ("Iode : Pourquoi vous en avez besoin, pourquoi vous ne pouvez pas vivre sans"), l’iode, élément chimique appartenant à la famille des halogènes dont il est le plus dense (de symbole I et de numéro atomique 53), élimine le mercure, le plomb, le cadmium... toutes les sortes de métaux présents dans l’organisme. Il les évacue même des systèmes endocriniens, systèmes où ils se logent de préférence (ce sont des portails permettant d’accéder à des densités supérieures), tel le fluorure de la glande pinéale, le canal organique de l'âme (Cf. Le cheminement de l’Âme). Cet élément, qui se concentre entre autres dans les glandes salivaires, la paroi de l’estomac et de l’intestin grêle, les seins et les ovaires, les yeux, la partie du cerveau où le fluide cérébro-spinal est produit, est indispensable à la vie humaine comme remède à tous les maux, maladies, carences, unique antidote réellement efficace contre les ondes électromagnétiques, nucléaires et radios... Il convient de l'associer en complément à la prise de vitamine D3 (sous forme de gouttes et/ou d'huile), celle-ci permettant entre autres à une absorption et une utilisation normale du calcium et du phosphore dans le corps, mais également au maintien d’une dentition saine et normale.

L'Esprit / Le Mercure

Il correspond à l’élément EAU, représenté symboliquement par la LUNE.

Il est l’élément volatil, la substance de nature humide, fluide, subtile, l'aspect féminin et lunaire. Il se présente sous forme aqueuse ou vaporeuse, d'une couleur qualifiée de blanche. Il est passif dans la génération et par rapport au Soufre, mais il est actif par sa mobilité, allant de l'extérieur vers l'intérieur, ceci entendant qu'il possède son propre soufre, le rendant ainsi complet. Le Mercure, de nature instable*, confère la volatilité. Il est sujet à la sublimation. Il assure la liaison Soufre-Sel. On le rapproche de l’âme (psyché), que l’esprit peut informer. Tous les fluides présents dans l’univers (pluie, rosée), y compris les fluides vitaux de l’organisme humain, en sont une expression.

* Nous pouvons d'autant mieux comprendre son haut niveau de toxicité dans les vaccins lorsque l'esprit qui y préside (celui de big pharma) ne vise pas le bien-être de l'humain, par-delà les allégations proférées ...

L’Âme / Le Soufre

Il correspond à l’élément FEU, représenté symboliquement par le SOLEIL.

Il est l'élément feu, qui ensemence, l'aspect masculin, solaire et sanguin. Il se présente d'une couleur qualifiée de jaune*. Il est actif dans la génération, allant de l'intérieur vers l'extérieur. Il réside dans le Sel, le corps, qui le retient et l’épaissit plus ou moins. La graine spirituelle du Soufre est une information qui pénètre les formes solides. C’est un feu qui imprègne même les minéraux les plus durs. Il est le rayon créateur, l’information en action. On le rapproche de l’esprit (pneuma), la matrice structurante. C’est une chaleur fixée et latente qui ne consume pas, mais échauffe doucement. C’est l’agent dynamique de la fermentation, substance oléagineuse et grasse qui s’enflamme facilement, de nature combustible.

* C'est pourquoi son alliance avec le Mercure est représentée par l’œuf, la Pierre philosophale qui donne la vie.

Le Corps / Le Sel

Il est une conséquence de l’union du Soufre et du Mercure qui se neutralisent, soit un matériau solide qui soutient, qui donne la fixité au volatil. C’est le principe dans lequel la sécheresse et l’aridité dominent. Il se présente en corps sec et friable qu’il est aisé de mettre en poudre, ce qui témoigne de sa sécheresse extérieure. Mais il est doué d’une humidité, d’une fluidité intérieure, comme cela se prouve par sa fonte. Il épaissit le Mercure qui le dissout et il fixe le Soufre. On le rapproche du corps (soma), ce composé physico-chimique dont les tissus organiques s’élaborent à partir des sels inorganiques. Il est fixe et incombustible, c’est-à-dire qu’il résiste au feu dans lequel il se purifie. Il ne souffre point de putréfaction et peut être conservé sans être altéré. Il est principe de conservation et s’oppose à la corruption. C'est pourquoi il peut prétendre à l'Amour "uni vers SEL" !


Le sel, produit de l’union du Mercure et du Soufre, a ainsi deux "natures". La première, humide car extraite du mercure, correspond au sel de mer, "fruit" de la vapeur. La seconde, sèche car extraite du soufre, correspond au sel terrestre, "fruit" de la fumée. Le travail alchimique (Cf. paragraphe plus en avant sur le "solve & coagula") consiste tant à extraire la sécheresse du soufre et la remplacer par l'humidité du mercure (volatiliser le fixe) qu’à extraire l’humidité du mercure et la remplacer par la sécheresse du soufre (fixer le volatil). Autrement dit, en comprenant que l'intérieur du soufre est l'extérieur du mercure et vice-versa, la finalité vise par le mariage subtil de ces deux énergies différentes l’obtention d’un "feu froid" et d’une "neige chaude", soit le feu des Philosophes, clé de maîtrise "magique" de l’énergie primordiale*. Ramené sur le plan physique, il s’agit de réussir la fusion de la matière (électrons négatifs autours du noyau positif) et de l'antimatière (électrons positifs autours du noyau négatif), soit le "secret" de Ce Qui Est !

Seul l'alchimiste a ce pouvoir de constituer ce générateur permanent - la Pierre Philosophale - d'une nouvelle énergie, composé d'une cathode (le soufre) et d'une anode (le mercure), autrement dit d'une énergie mentale qui donne une fumée (le corbeau noir) et d'une énergie spirituelle qui donne une vapeur (la colombe blanche)*². Voici pourquoi les alchimistes ont toujours travaillé dans le secret, pourchassés par le système prédateur politico-religieux, l'obtention du feu secret - l'énergie libre - s'avérant une menace à leur domination entropique des affaires terrestres...

* Sur le plan symbolique, le résultat de ce travail est deux Mercure contrastes, un "corbeau noir" et une "colombe blanche". Le premier correspond à l'élément chimique connu (numéro atomique 80, de symbole Hg, autrefois appelé vif-argent), qui s'étire à la chaleur et se rétrécit au froid. Le second échappe à la compréhension scientifique classique, car il s'étire au froid et se rétrécit à la chaleur. Quand ils se rencontrent, ils ne se séparent jamais : quand l'un s'étire, l'autre se rétrécit, chacun d'entre eux complétant ainsi l'autre. C'est pourquoi ils sont renommés le mâle et la femelle. Ce sont aussi les deux dragons, chacun absorbant l'humidité de l'autre (la tête chaude du Dragon - crachant le feu - absorbe à cause de sa sécheresse la queue froide et humide de l'autre se tenant dans l'eau).

La Salamandre est la représentation alchimique symbolique du Feu, la fumée. Venue de son antagonisme l’Eau, la vapeur, c’est un animal amphibien froid qui sait garder son sang-froid, expliquant que si elle est brûlée, elle est capable de régénérer chaque partie blessée. Gardienne du Feu Sacré, elle se nourrit ainsi du "Bon Feu", sachant éteindre le "Mauvais Feu". Elle signifie à l'être humain sur le chemin de son éveil la nécessité de garder son sang-froid devant le feu de la tentation (celui de l'archonte prédateur qui l'asservit à travers son ego-mental), et, pour ce faire, de se jeter "corps et âme" dans les flammes sacrées de l’illumination, celle de sa reliance à l'Esprit universel souverain (sa supra-conscience).

 

De la méthylation

La méthylation est un processus métabolique/épigénétique vital, qui a lieu en permanence dans toutes nos cellules constitutives de notre ADN. Il constitue l'attache ou la substitution d'un groupement méthyle sur un substrat, la déméthylation étant au contraire la suppression d'un groupe méthyle sur un substrat.

Dans la nature, en conditions anoxiques (diminution de l'oxygène dissous ou présent et biodisponible dans le milieu), des métaux peuvent être méthylés, comme le mercure, généralement à l'interface entre la zone oxygénée et la zone privée d'oxygène, dans le sédiment ou dans la couche d'eau qui est en contact avec un sédiment fin et non oxygéné, ce qui confère de nouvelles propriétés toxicologiques et écotoxicologiques au mercure qui transformé en méthylmercure devient encore plus toxique, plus mobile et plus bioassimilable. Ceci se produit par exemple et notamment dans les marais, les sédiments de barrages, de réservoir, ou même de réservoirs de castors, les estuaires et les sédiments marins, avec parfois des effets saisonniers ou liés à l'âge du sédiment. Certains microbes méthylent ces métaux et d'autres les "déméthylent", ces deux processus pouvant modifier la toxicité des métaux présents dans un environnement.

En comprenant ce processus, nous pouvons entreprendre le processus de déméthylation épigénétique de nos mémoires civilisationnelles viciées reconstitutif de notre ADN originel, permettant à notre âme la méthylation des mémoires bénéfiques léguées par nos Ancêtres à même de nous permettre ses libération et fusion avec l'Esprit universel*.

* Cf. Le cheminement de l’Âme.

 

Pourquoi le feu des Philosophes ne peut être trouvé par "l'homme" vulgaire

Il y a trois grands types d'"êtres humains vulgaires", avec tout un nuancier propre à chacun d'entre eux :

- L'homme (il ou elle) des sens exclusivement physiques (je ne crois que ce que je vois, pense ou sais), totalement dominé par son ego-mental (l'archonte prédateur) dans sa relation à la matière, à autrui comme à lui-même. La quête alchimique est totalement exclue en cet état.

- L'homme avancé spirituellement par le suivi de la "voie humide ou longue" représentée par des livres ouverts, voie des riches, et qui, ayant acquis un haut niveau de connaissances tant théoriques qu'opératives, commercialise sous différentes formes (conférences, consultations, coaching et formation, vente de livres) son savoir, profitant de sa notoriété qui lui confère une valeur "bankable". Il est sur un chemin "Service de Soi", marque de la Matrice entropique qu'il sert tout en prodiguant un discours "Service d'Autrui"*.

- L'expert scientifique, qui apporte son haut niveau de savoir à un fonctionnement dénaturé du Vivant, notamment par l'exploitation monétisée des énergies nucléaire et fossiles et le culte voué à la toute-puissance technologique (révolution industrielle, taylorisme/fordisme/toyotisme, agriculture intensive, numérique, robotisation). Est-il utile de rappeler qu'un homme savant n’est pas systématiquement un homme bon...

Si le véritable alchimiste est un Philosophe (avec un P majuscule), c'est qu'il honore par son humilité et sa discrétion la science de la Sagesse par excellence - la Sophia grecque -, soit le mariage de la Connaissance la plus élevée (Thot l’Égyptien ou Hermès le Grec) et du Féminin sacré (La Maât égyptienne ou Athéna la Grecque), la science du cœur. Autrement dit, l'union du savoir universel (l'intellect du masculin) et de la connaissance universelle (l'intuition du féminin), soit la conscience de 7ème densité.

Ce n'est qu'ainsi, en sa qualité d'homme irréductiblement hostile à toute popularité, totalement indifférent au culte de la personnalité, soucieux par-dessus tout de marquer que les idées qu’il exprime ne doivent absolument rien à sa propre intelligence ou à son propre talent, dépouillé de tout artifice matérialiste (l'avoir et le paraître), et par le suivi de la "voie sèche ou brève" - la voie secrète par excellence, jamais révélée car très risquée et dangereuse, représentée systématiquement par des livres fermés -, voie des pauvres et des humbles guidés par "Seule l’Étoile" (la Providence divine) parce qu'ils ne reconnaissent aucun pouvoir autre que l'UN, qu'il peut recevoir le Feu de l'Esprit à même de lui prodiguer la Pierre Philosophale*², "le Vase de l'Art". Autant dire une poignée d'initié(e)s, inconnu(e)s des salons et des tribunes médiatiques vers lesquels se pressent les adeptes illusionnés...

* Il est indispensable d'avoir à l'esprit que la prédation trans-dimensionnelle qui agit dans notre monde utilise mille et une ruses pour endormir notre vigilance et notre discernement. C'est ainsi qu'elle agit subrepticement par le biais de relais dispensant d'incontestables vérités (notamment moult auteur(e)s et praticien(ne)s en spiritualité et développement personnel), sans pour autant livrer la réalité prédatrice dissimulée... Cf. Prédation spirituelle et voie de sortie. Ces "bonnes âmes" bien intentionnées en apparence oublient tout simplement de se demander quelle partie d'elles-mêmes pense, croit, ressent, se persuade de la justesse de leurs dires et actions. Leur Soi supérieur, ou leur prédateur attitré qui les manipule à travers l'ego-mental électrisé par le paraître (notoriété) et l'avoir (commercialisation business de leurs savoir et pratiques) ? 

*² L'intuition, soit la guidance de "l'Ange" (la supra-conscience), ne peut généralement être démontrée par des preuves. C'est pourquoi elle n'a jamais aucun réel fondement pour une "intelligence humaine" limitée à son monde de 3ème densité de réalité.

Note : dans la mesure où les polarités antagoniques caractérisent le fonctionnement de la Matrice terrestre limitée, la voie humide ou longue peut également être placée sous le signe de l'Eau, propre au Féminin sacré magnétique, la voie sèche ou brève étant alors placée sous le signe du Feu, propre au Masculin sacré électrique.

 

Du scientisme astral à la Science universelle

Dans sa version limitée de par sa soumission (inconsciente) aux Forces involutives du champ astral qui le gouvernent, l'être humain expérimente la matière à travers les lois et outils physiques découlant de ses sens limités, de ce fait névrotiques et psychotiques, nonobstant ses "prodigieuses" facultés et aptitudes mentales/intellectuelles. C'est ainsi que ses technologies, basées sur la force nucléaire chaude (fracturation de l'atome) et l'électromagnétisme, participent de l'ionisation de l'atmosphère, dégradant progressivement le champ éthérique et conduisant par sa pollution aux cataclysmes (climat, faune, flore) de cette fin de cyclicité.

La nouvelle race humaine - la sixième - appelée à succéder à celle en voie de périclitation, verra l'être humain reprendre aux Forces entropiques astrales son véritable pouvoir de créateur de la matière, non pour la dominer et l'asservir, mais pour œuvrer* à sa sublimation par la véritable Science, celle qui est basée sur la force nucléaire froide et la force magnétique de l'énergie, uniquement atteignables par sa supra-conscience (la guidance de l'Esprit souverain). Autrement dit, sur son entière rectitude (intégrité) intérieure !

* Il y a deux grands sens en latin au mot travail. Le premier - labor ou tripalium - a un aspect névrotique et psychotique, expliquant son caractère inéluctablement entropique car basé sur les lois de la nécessité. Le second - opus - est la caractéristique de l'homme véritablement Libre, émancipé de toute tutelle asservissante. Expression de son véritable pouvoir créatif, de ce fait évolutif, il est celui de la transmutation de la matière.

 

De l'atome 

L’électron, composant de l'atome avec les neutrons et les protons, est une particule qui possède une charge élémentaire de signe négatif. Il est la porte de l’Esprit universel, enfermé dans une couche d’énergie atomique qui par là-même fait partie de la Conscience "culturelle" de la Galaxie, en l'occurrence la galaxie solaire nommée La Voie lactée pour la planète Terre. C'est cette Conscience qui permet à la Galaxie de maintenir dans un proton la totalité de sa Science. Il en découle que ce n'est que lorsque l’être humain aura accès à la conscience atomique qu'il pourra rentrer avec son esprit dans cette conscience atomique, et connaître ce qui a été développé dans la Galaxie. Le proton est ainsi une mémoire, celle de l'accumulation de connaissances constitutives de la Connaissance d'une partie de l’Absolu, La Source de Ce Qui Est. Or actuellement, nos scientifiques académiques traitent du proton et de l'électron sur un plan encore très inférieur, en fonction de Lois d’échange d’énergies à caractère mathématique et physique, telles que comprises et mesurées par leurs concepts et outils, autrement dit par leur conscience astrale, celle du Royaume de la Mort*.

Lorsque la présente civilisation - la cinquième race humaine involutive - laissera place à la prochaine, évolutive, le scientifique - le Nouvel Homme- entrera dans l’atome en esprit, non par l'ego-mental, l'intellect du bas-astral, mais avec son corps éthérique pour en connaitre l’Intelligence. Il comprendra alors que l’atome est une archive extraordinaire, qui libère une énergie énorme. Il est en effet la plus petite particule, non qu'il appartienne à l’Esprit, la Conscience de l'Univers, mais parce qu'habité par l’Esprit. C’est l’Esprit qui domine l’atome, et non l’atome qui domine "l’Esprit", selon le dogme scientifique actuel en vigueur (il ne parle pas d'Esprit, mais de cosmos)*². Il fait à ce titre partie du mouvement de l’Esprit dans la matière, constitutif de l'"holo-matière". En le comprenant, l’être humain qui est dans l’Esprit, ayant réussi sa fusion de conscience, contrôlera et commandera par ce numéro astronomique universel individuel attribué l’atome !

C'est pourquoi l'homme scientifique produit par la fracturation (fusion et/ou fission) de l’atome un choc vibratoire dans les éthers à travers ce mouvement contraire au mouvement normal de l’atome, qui consiste à passer d’un pôle positif à un pôle négatif dans les spirilles (bactéries prenant la forme d'un filament spiralé) d’énergie cosmique. Refoulé, il remonte vers le "haut" puis retombe, se répandant dans l'espace puis sur le sol avec toutes ses conséquences radioactives toxiques et mortifères. 

*² Cf. Évolution de civilisation (1) Le mécanisme de l'Univers.

 

De l'holomatière

Le concept de l'holomatière a été établi par le chercheur physicien et espitémologue indépendant Emmanuel Ransford dans le cadre de sa réflexion globale sur les fondamentaux de la mécanique quantique. Sa théorie, qui introduit plusieurs concepts originaux tels que la "psychomatière", le "paral", la "supralité" ou "l’endocausalité", prend en compte les facteurs "conscience" et "psyché" pour l'étayer. Selon lui, la matière recèlerait un extraordinaire secret, chacune de ses particules contenant en effet une "gouttelette" d'une substance immatérielle qu'il nomme le "psi"*. Ce "psi" invisible et immatériel voire psychique, serait inhérent à l'electron et à toute particule élémentaire. Ainsi chaque holoparticule posséderait une faculté rudimentaire d'initiative et de choix, ce que l'auteur nomme "l'endo-­causalité".

Il en résulte que la matière ordinaire, que l'on croit inerte, deviendrait ainsi vivante et animée ! La conscience est donc l’agent créateur de la matière, l’holomatière étant la substance de tout, la substance universelle et quantique qui constitue la totalité de l’Univers physique.

* Cette force ou principe existant en chaque électron, chaque photon, etc., permet aux quanta à l’état étalé ou dispersé (état modélisé comme fonction d’ondes) de prendre un état précis ou ponctuel (état corpusculaire et physique).

 

De l'Esprit et de la Matière, ou l'art de commander la Matière

La matière est de l’Esprit concrétisé, solidifié par le biais de la particule atome, qui traduit la vibration de l’Esprit universel. Autrement dit, Celui-ci donne une forme à une énergie qui est sans forme... Quand l’Univers - Ce Qui Est - a été créé, tous les atomes ont été mis en "chantier" à travers leur son, se déplaçant dans toutes les directions. C'est l’Esprit qui a commandé à ces atomes de s’unifier dans un processus quelconque, pour donner le résultat désiré, appelé la Hiérarchie cosmique. Les systèmes que nous possédons aujourd’hui - les Planètes avec leurs minéraux et toutes les différentes substances que nous connaissons - en sont le résultat. L’Esprit, l’Énergie Primordiale ayant pris une forme matérielle solide, il est à comprendre qu'un être humain peut commander à la matière, cette Énergie Primordiale étant en lui à un niveau plus ou moins puissant. Pour ce faire, il doit entrer par Amour et grâce à son Intelligence en harmonie vibratoire avec cette même Énergie Primordiale qui est dans l’atome, et qui fait que l’atome, la forme, obéit à sa Volonté. C’est un phénomène totalement naturel, que certains individus possèdent, et qui sera dans le cadre de son évolution à venir une particularité Universelle chez l’être humain, ce que les scientifiques n’ont pas encore réalisé, ne comprenant pas que l’atome c’est de l’Esprit concrétisé.

L'atome étant la plus petite particule qui peut être amenée à se soustraire des Lois de l’Esprit, il devient de ce fait alchimisé. Ceci entend qu'il peut servir de fondation dans la constitution des systèmes solides, et ce par l'émission de la vibration d'un individu produite au niveau de son ego-mental, l'intellect, gouverné par les Forces involutives. Il commande alors à la matière par son pouvoir de gravité, non pour la sublimer, mais pour la pervertir. Cela fait partie de son plan de vie, de sa programmation d’incarnation dans la matrice astrale, celle du royaume des morts-vivants.

Tant qu'il ne reprend pas son véritable pouvoir aux Forces destructrices par sa reliance à l'Esprit, à sa supra-conscience, lui conférant alors la pleine maîtrise du triptyque divin Volonté-Intelligence-Amour, il involue, tournant inlassablement son ego-dévoyé dans la cyclicité des morts-vivants source de souffrances, jusqu'à sa disparition cosmique lors du cycle de la "Fin des temps"...

Cf. Esprit global & Le chemin d'Ascension.

 

De l'interface entre l'information cosmique et notre réalité terrestre

L’interface entre l’information du champ cosmique et notre réalité terrestre repose sur la structure mathématique des molécules du corps biologique, que l'on nomme chiralité. Ce concept chimique exprime leur latéralité dans les deux sens opposés, lévogyre (le plan de polarisation de la lumière tourne vers la gauche d'un observateur qui reçoit la lumière) ou dextrogyre (ce plan tourne vers la droite). Ce sont les mêmes composants, les mêmes atomes, qui si chimiquement sont identiques, géométriquement sont différents. Ils sont du fait de cette propriété comme des images miroirs les uns des autres. Ces deux parties des molécules sont presque exactement les mêmes, seule la chiralité étant différente. Il en découle que leurs propriétés sont totalement différentes : l’une peut être un poison, et l’autre peut être très bénéfique. Elles sont l'une et l'autre miroir réciproquement. 

L'univers a une chiralité préférée, celle permettant d'exprimer le Vivant et non la Mort. C'est pourquoi notre ADN a une chiralité préférée. Mais comme les propriétés du symbole géométrique ne sont pas absolues, mais relatives à notre environnement, seule la conscience permet d'en assurer la bonne fréquence de résonance dans la captation des informations, celles-ci étant par nature relatives. Ceci entend que les informations qui nourrissent et constituent un chemin vers la voie Service d'Autrui sont perçues, comprises ou reçues différemment par quelqu’un sur la voie Service de Soi. Certains aiment l’obscurité, d'autres aiment la lumière... La 3ème dimension de densité est bel et bien la plus difficile en raison de la présence d’un équilibre potentiel de la conscience et de la matière, et donc de la dualité.

      

Par ailleurs, les alchimistes distinguent sept métaux, en relation chacun avec un astre : le Plomb (Saturne), l'Étain (Jupiter), le Fer (Mars), le Mercure (Mercure), le Cuivre (Vénus), l'Argent (Lune) et l'Or (Soleil). Dans la nature, ces métaux évoluent sur des millénaires vers l'or, qui représente la perfection. De même qu'il cherche à atteindre la totale maturité des métaux, l'alchimiste cherche à atteindre sa propre maturité, sa propre perfection, en se rapprochant de l'Unité, et passant pour ce faire par sept étapes de maîtrise : de la peur ; de l’écoute ; de la relation aux autres ; de la perception, de la reliance et de l’unité ; de la force (rejet de la colère et de la violence) ; de la puissance (sans succomber au pouvoir et à la vengeance) ; de rassembler ce qui est divisé (pour éviter le chaos).

 

L'histoire alchimique civilisationnelle

La structuration et le fonctionnement du Vivant, l'Univers, sont basés sur le principe des polarités opposées complémentaires, régies par la loi de la dualité. Il y a environ 12.000 ans, la précédente civilisation humaine, l'Atlante, alors située sur une dimension de réalité supérieure - la 4-D - chuta en 3-D de par la corruption technologique qui l'avait gangrénée, et ce à l'issue d'un processus en trois phases, soit trois guerres (qui ne sont pas sans nous rappeler celles que notre civilisation connaît depuis le XX° siècle) qui ont ravagé sa civilisation avant qu'elle ne disparaisse définitivement par de gigantesques cataclysmes naturels, tel le déluge biblique. C'est ainsi que les Atlantes, sur une autre ligne temporelle, jouaient fidèlement le rôle qu'endossent les États-Unis d'aujourd'hui, loi de cyclicité oblige. Elle entama alors par ses survivants un nouveau cycle, son peuple bleu (couleur de peau du peuple atlante telle que le film hollywoodien Avatar de James Cameron l'expose) s'étant divisé conformément à la loi de dualité régissant le Vivant par les deux génomes constitutifs des forces universelles : le génome aryen/arihmanien (polarité +, électrique, mode Service de Soi) des forces involutives, majoritaire, et le génome sémite (polarité -, magnétique, mode Service d'Autrui) des forces évolutives, minoritaire, présent dans le génome mitochondrial féminin. Il va de soi que nous les retrouvons tous deux dans la nouvelle histoire qui s'écrit alors par les rescapés qui vont migrer à l'Est (le chemin dit de Saint Jacques de Compostelle) et à l'Ouest, d'autres - les "Celtes aryens" - s'étant dispersés à l’est ainsi qu’à l’ouest depuis les régions nordiques (toutes les personnes d’héritage nordique possèdent des centres de pouvoir secrets, liés soit à l’obscurité, soit à la lumière…), tous les résultats des enquêtes d'ADN ayant montré deux "origines" pour la présente humanité, l'Asie et l'Afrique (autrement dit, une division plus ou moins Nord/Sud). Sous influence de la constellation septentrionale (du Nord) Cassiopée, les Celtes/Aryens, convaincus d'être les "meilleurs", sont à l'origine par leur religion à domination masculine du monothéisme hébraïque (tous les autres adoraient la déesse sous une forme ou une autre), qui a ensuite "engendré" le christianisme instaurateur du règne du bellicisme patriarcal dominateur (du genre "Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens") sous lequel nous vivons depuis plus de 2000 ans (le judaïsme comme le christianisme sont basés sur la religion égyptienne, contenant de ce fait les éléments du "sacrifice d'écorchement," l'adoration du soleil, des dieux du feu et de la montagne tranchant le pénis comme une offre - devenant finalement la circoncision - ainsi que l'adoration du serpent, manifeste ou cachée - tel le serpent de bronze de Moïse dans le désert -). Cette supercherie a de cette manière constitué une façade parfaite pour masquer le contact alien - la prédation de 4ème dimension de densité -, et lui assurer de continuer à se nourrir de l’humanité dans le "saint des saints de ses temples". C'est bel et bien par la régulation façonnée des formes d'Amours que l'intelligence Service de Soi tire les moyens de contraindre l'énergie d'âme dans sa conversion en invention psychique et émotionnelle spécifique à même de servir ses intérêts, à savoir l'obtention des clés d'énergie pour les serrures temporelles et les couloirs spatiaux de terrains encore plus riches et toujours vierges, soit les parties du cosmos intactes avec de la vie créatrice, mûres pour le pillage et le bénéfice privilégié et à même d'alimenter sa contemplation de soi infinie, objectif suprême de l’Être à l'apex de la chaîne d'alimentation pyramidale (ceci explique l'inévitable pathologie psychopathique de toutes les élites gouvernantes, des monarques royaux comme républicains aux PDG en passant par les "Vénérables" Grands Maîtres et autres papes ou dalaï-lamas, à même d'infecter leurs subordonnés et relais affidés et illusionnés...).

Le peuple Noir* est alors principalement porteur du génome sémite "rédempteur" (les Sémites sont le fruit pour partie d'un mélange génétique Aryen et Noir). C'est à lui que revient de redémarrer le cycle civilisationnel purgatif (l'Œuvre au noir alchimique) des erreurs passées, et tout naturellement les dirigeants qui en sont issus vont s'attacher à édifier les fondements civilisationnels par l'appel à leurs mémoires sources d'inspiration. C'est tout particulièrement le règne des pharaons noirs représentant le peuple kémite ou kamite (le Ka traduit le champ éthérique)*². En parallèle, le génome aryen/arihmanien va se retrouver principalement dans les peuples à couleur claire, Jaune et Blanc. Tour à tour, ils vont édifier à l'Orient puis à l'Occident les grandes civilisations terrestres appelées à succéder à celle pionnière du peuple Noir. Quant au peuple Rouge (amérindiens, aborigènes...), il est tout comme le peuple Noir gardien des vertus du génome sémite, se consacrant tant à bâtir de grandes civilisations (Aztèques, Mayas, Olmèques...) qu'à préserver la tradition de sagesse sur un mode de vie pleinement respectueux de la Terre-Mère. C'est la raison pour laquelle, en cette fin de cycle civilisationnel, ses "légendes" (Cheyennes, Cherokees, Navajos, Hopis...) trouvent autant d'écho auprès des êtres humains qui s'éveillent sous l'effet de l'Onde de changement en cours.

Ainsi, du Noir au Rouge, le chemin alchimique des peuples civilisationnels est une invitation à la fusion des génomes par le "Kiristos", la conscience christique (la loi de l'unité par l'Amour de Ce Qui Est), afin d'ouvrir les barrières de l'espace-temps et, par notre ascension, de sortir de la cyclicité entropique de la matrice terrestre en 3-D et d'évoluer dans une nouvelle dimension de réalité à caractère évolutif. Autrement dit la Nouvelle Terre. Compte-tenu de la loi des polarités, les "propriétés épigénétiques" favorisant l'orientation de l'âme vers le Service d'Autrui s'intensifient en cette fin de cyclicité civilisationnelle, alors qu'en contrepartie/miroir, celles et ceux qui n'ont pas acquis la connaissance salvatrice par refus de se remettre en question maintiennent leur orientation "Service de Soi". Aussi, pour tous ceux qui n'y seront parvenus, la prochaine Onde de changement conduisant à l'ouverture des portes inter-dimensionnelles par une déchirure dans le continuum espace-temps, aura lieu dans environ 12.000 ans, pour leur offrir une nouvelle chance de transition !

* L'observation avertie de la peau noire permet parfois de percevoir chez certain(e)s un reflet bleu, qui traduit la liaison avec le peuple bleu atlante.

Cf. Le message de Michael Jackson dans Comment changer son regard ?, paragraphe "Comprendre l'enseignement des super-héros .

Cf. en complément Le féminin séquestré.

 

Nota : En 2001, deux équipes travaillant sur le séquençage du génome humain ont annoncé que "chaque individu sur terre partage 99,99 % du même code génétique avec le reste des humains". Il en découle que des individus de groupes raciaux différents peuvent présenter plus de similarités génétiques entre eux que des individus pris au sein d’un même groupe. Les variations individuelles ne représentent que 0,01% de l’ensemble du génome. Les polarités évoquées ci-dessus, qualifiées de génome ahrien ou de génome sémite, obéissent de ce fait à une programmation subtile de l'âme incarnée.

 

De l'alchimie civilisationnelle entropique

La philosophie Parsi, autrement dit le zoroastrisme - la religion monothéiste de l'Iran ancien -, caractérise le fonctionnement de la Matrice terrestre par l'opposition entre les forces du bien du dieu d’Ahura Mazda (Ohrmazd) et celles du mal du dieu Ahriman. Nous la retrouvons dans le panthéon Aztèque avec les quatre dieux créateurs et la lutte entre le "Miroir Fumant" et le "Serpent à Plumes". C'est ainsi que le cruel Tezcatlipoca porte un masque avec ses yeux-miroirs en obsidienne. De couleur Noir, il a trois frères : Xipe Totec (le Tezcatlipoca rouge), Quetzalcoatl (le Tezcatlipoca blanc) et Huitzilopochtli (le Tezcatlipoca bleu). Dans son temple, sa statue était cachée, seuls quelques prêtres pouvant la contempler. Une fois par année, on lui réservait toujours le plus beau des captifs pour sacrifice et quatre jeunes filles pour lui servir symboliquement d’épouses.

Tant que l'être humain reste soumis au feu de Mars qui coule en lui (le génome électrique aryen/arihmanien), il ne permet pas au processus alchimique d'opérer par la fusion avec le génome magnétique sémite, et de transformer son sang par le rouge de l'Esprit, la venue du Kiristos. Le piège le plus emblématique qui lui est tendu est le conflit israélo-palestinien. En prenant position pour un camp contre l'autre, quel que soit l'angle d'entrée (politique ou religieux), il est irrémédiablement piégé, s'interdisant la sortie de la dualité mortifère. La seule sortie possible est sa compréhension de la raison d'être des forces involutives qui, créant le "mal" et le perpétuant à partir des dimensions de densité supérieures à la dimension terrestre, le font pour de bonnes raisons. Elles contribuent en effet de cette manière à l'équilibre de l'Univers*, à sa bonne marche, et au recyclage des consciences inadaptées à l'Évolution, pendant incontournable de l'Involution. Si elles sont en apparence beaucoup plus intelligentes que l'humain de par leur champ de fréquences supérieur, elles ne possèdent cependant pas d'émotionnel (canal de manifestation de l'âme) à cause de leur ADN bridé, ne pouvant pas devenir créatrices de leur propre monde. En effet, l'émotionnel provenant de la conscience individuelle ou collective est la seule énergie capable d'influencer et d'engendrer le mouvement d'une Onde modifiant la configuration des choses, parfois même jusqu'aux confins de l'Univers*². Dans la mesure où notre environnement est constitué d'antimatière/matière noire sous forme d'ondes en mouvement, il se transforme en matière densifiée dès qu'elle est figée, agglomérée par la gravitation, autrement dit la conscience pour l'être humain. Celle-ci, provenant d'un égrégore de croyances/conscience, devient alors une force gravitationnelle matérialisant notre réalité par l'assemblage des atomes. Elle est ainsi réalisée soit par des croyances collectives, soit par notre propre conscience, selon qu'elle est orientée en mode "Service de Soi" ou "Service d'Autrui".

En s'éveillant à cette prédation logée insidieusement en lui et qui le manipule, l'être humain peut par son libre arbitre se désengager de l'emprise archontique, non en la repoussant (par exemple la dénonciation systématique des "élites" terrestres asservissantes *³), mais en en nettoyant profondément les miasmes (l'Œuvre au Noir). Ainsi peut-il faire entrer en lui la lumière de l'Esprit - la supra-conscience divine - (l'Œuvre au Rouge) dans sa Caverne et desserrer l'étreinte de l'Ouroboros (l'Archonte prédateur). Il offre de ce fait la possibilité à ce dernier de sortir également de son impasse entropique. La boucle infernale cesse alors, puisque l'être humain, ayant compris son origine dénaturée par le prédateur archontique comme son futur entropique, devient enseignant de son prédateur, lui offrant par la conscience christique (la loi de l'Unité) qui désormais le gouverne sa rédemption. De cette compréhension résulte la clé de réussite du voyage du Héros du jeu de la Vie !

* Cf. Évolution de civilisation (1) Le mécanisme de l'Univers.

Cf. Le processus création décodé & La pensée création.

Dans la mesure où les forces évolutives (mode "Service d'Autrui") provenant des mondes de conscience supérieurs (5 et 6ème densités de réalité) ne peuvent se manifester ouvertement et se permettre d'influencer le psychisme d'un individu sans son consentement, l'engagement et le combat "contre" celles et ceux incarnant la prédation terrestre, à l'instar des mouvements pacifiste, écologiste, féministe, LGBT, insoumis, BLM (Black Lives Matter)..., maintiennent le protagoniste militant dans un mode "Service de Soi", incompatible avec sa libération intérieure. Il est leurré par sa naïveté et son idéalisme, celui d'une mentalité en mode sauveur qui imagine pouvoir changer le monde. Plutôt que de combattre par effet miroir son prédateur - celles et ceux qu'il tient pour responsable de l'état de la société -, il doit le reconnaître et apprendre par son truchement sur lui-même (sa colère, sa frustration, sa haine...). Alors seulement il peut passer en en transmutant le contenu vicié en mode "Service d'Autrui", l'autre qu'il dénonce et combat n'étant que le reflet de lui-même en son état de conscience... Voici de quoi interroger sur la nature véritable de la plupart des écrivains et philosophes donneurs de leçons humanistes et encensés (ou vilipendés comme Michel Onfray) comme tels par le système, appelant tel Stéphane Hessel (1917/2013) à s'indigner et à se révolter !

 

Des groupes sanguins

La croyance que l'humain descend du singe est totalement erronée*, le groupe AB étant presque inexistant chez les singes tandis que le groupe O est minimal (les chimpanzés sont principalement du groupe A, jamais B, et les gorilles sont principalement du groupe B, jamais A). Les premiers Européens avaient un haut % de groupe A, pendant que les races Asiatiques avaient un haut % de B (c'est pourquoi a été proposée l'idée que des chimpanzés se développèrent en homme de Cro-Magnon puis Européens, pendant que les Gorilles se développèrent dans les Neandertals à plus grand cerveau puis dans les Asiatiques). Quant au groupe O, il relève d'un troisième groupe de proto-humains, se présentant ainsi comme un gène récessif (les deux parents doivent avoir au moins une copie du gène pour produire un enfant qui est de type O).

La réalité est que les différentes races de l'espèce humaine dans toutes leurs combinaisons humanoïdes ont été successivement élaborées par nos maîtres généticiens prédateurs de la 4ème dimension de densité pour être "les mieux adaptées" à leurs besoins découlant de leurs divisions et tensions, en fonction des résultats constatés, et plantées aux endroits spécifiques (comme au Moyen-Orient pour la race sémitique). C'est ainsi que la plupart des groupements de sang sont généralement divisés de manière égale. Cependant, il y a quelques groupements purs. Pour le groupe O, les Bororos, Mayas et Incas sont tous virtuellement 100 % du groupe O. Plus au nord, les Navajos sont à 73 % du groupe O. Encore plus au nord, les Indiens Blackfoot sont à 82 % du groupe A. Le groupe AB, qui est rare, inclut les Chinois de Pékin, les Coréens, les Japonais à environ 10-18 %. Les Polonais, les Tchèques et les Gitans hongrois tournent à environ 9-10 % du groupe AB. Quant aux Tartares et Hindous, ils montrent aussi un fort AB.

Il a été noté que certains organismes causant des maladies ont les mêmes protéines sur leur surface que certains des groupes sanguins, menant à l'idée que quelques groupes sanguins sont plus susceptibles que d'autres à certaines maladies. Cela mène à l'idée que les populations peuvent être délibérément manipulées en introduisant des épidémies que "favorisent" certains groupes sanguins. Cela peut être la raison de la "pureté" peu commune de groupes sanguins dans certaines populations. Ceux qui portaient le "faux" type ont été éliminés par des méthodes de contrôle de population virales ou bactériennes, et ce chaque fois qu'un saut quantique de conscience est imminent (c'est à nouveau le cas actuellement avec l'affaire des "coronavirus" successifs, marque du passage en cours de la cinquième civilisation humaine à la sixième).

Des revendications ont été faites que le groupe sanguin O est le sang de la royauté (sang bleu), qui est issu d'un héritage Atlante. Les races qui possèdent ces races de sang (appelées les races Rouges) sont les races des Amériques, des Canaries, Basques, Scandinaves, Celtes (types grands, blonds, nordiques), de même que certains peuples polynésiens et indonésiens. Toutefois, le groupe sanguin de type O n'est en aucune façon la marque génétique de nos maîtres prédateurs Reptilien/Lézard (ce qui a été proposé par certaines théories), quoique cela puisse en effet être le groupe sanguin d'individus possédant un potentiel génétique très fort pour le bien OU le mal.

* Cf. Vérité civilisationnelle.

 

De l’équilibre humain et civilisationnel à travers les quatre éléments

Le principe des polarités constitutif du Vivant permet de subtiles combinaisons nécessaires à l'harmonie générale de l'univers et de toutes ses composantes. Ainsi ses quatre éléments fondamentaux constitutifs, correspondant aux quatre peuples de la Terre et à leur pigmentation spécifique* (Blanc, Jaune, Noir, Rouge), sont mêlés du plus (+) et du moins (-), possédant de ce fait plusieurs qualités et oppositions se traduisant dans leur capacité de convertissement physique entre eux.

Chaque élément a deux qualités spécifiques dont la première lui est propre et inséparable. La seconde, moyenne entre deux, convient avec la suivante : le feu est chaud et sec, la terre est sèche et froide, l'eau est froide et humide, l'air est humide et chaud. C'est par deux qualités opposées que les éléments sont contraires entre eux, comme le feu à l'eau et la terre à l'air.

Ils possèdent une autre forme d'opposition entre eux : quelques-uns sont pesants comme la terre et l'eau, d'autres sont légers comme l'air et le feu. Les premiers sont appelés les éléments passifs - polarité féminine -, les autres actifs - polarité masculine -.

Les diverses opérations possibles de leurs qualités naturelles permettent l'accomplissement de leurs vertus, comme chauffer, refroidir, rendre humide, sécher...

Nous avons tous un élément interne dominant, chacun correspondant à une direction cardinale ainsi qu’à un type de peuple sur Terre. En effet, les lois d'évolution sont personnelles à chaque peuple attaché à un continent dont il suit les phases de vie et de sommeil. Nous en retrouvons tout naturellement les correspondances dans les quatre éléments du travail alchimique, soit les quatre plans de conscience de l'humanité qui sont à unifier.

* La pigmentation de la peau découlant de la mélanine est en provenance de l'énergie diffusée par différentes planètes du système solaire de la galaxie à laquelle appartient la planète Terre. C'est ainsi par exemple que la pigmentation Rouge est le fruit du combiné de la planète Mars avec le Soleil. Porteuse comme toujours des deux polarités, elle procure aussi bien dans sa polarité évolutive (+) les prédispositions des êtres humains appartenant au peuple Rouge à leur connexion au feu solaire de l'Esprit universel, leur permettant de vivre une relation harmonieuse avec la Terre-Mère nourricière (tribus amérindiennes pacifiques, aborigènes d'Australie...), que dans sa polarité involutive (-) l'influence destructrice du feu guerrier non canalisé, source de passions exacerbées (sacrifices sanglants des rituels des Aztèques, pratique du scalp et du poteau de torture de tribus amérindiennes guerrières...).

 

Du secret du Sphinx

Le symbolisme du Sphinx, qui ressemble à un félin pour figurer l’énergie féline planificatrice de vie par tradition atlante (le Leo), est celui de la représentation d'un cadran d'une horloge au pied de la grande pyramide de Gizeh qui le domine de toute sa puissance luciférienne imposante. Cette pyramide, construite il y a environ 10 600 ans, fait partie d'un ensemble de trois, orientées sud-ouest / nord-est, et qui se trouvent dans l'axe de Mataréa (de nos jours El Matariya), un quartier de l'antique cité d'Héliopolis ("ville du Soleil", c'est le nom donné par les Grecs à la ville antique d'Onou dans le delta du Nil, ancienne capitale de la treizième circonscrition administrative de Basse-Égypte). Mataréa est située à 20 km au nord / nord-est des trois pyramides de Gizeh. C'était une terre hospitalière pour les Hébreux persécutés, une importante colonie juive y demeurant jadis suite à leur fuite d'Egypte. Vue de Mataréa, la grande pyramide masque celles de Khephren et de Mykérinos situées juste derrière elle.

Le cadran qu'est le Sphinx indique par 4 archétypes qui viennent directement du livre de l’Apocalypse et qui le figurent le temps constitué par les éléments générateurs du Vivant* : le Lion pour le Feu est à midi (12 heures), le Scorpion ou l'Aigle pour l'Air est à 3 heures, le Verseau ou l'Homme pour l'Eau est à 6 heures, le Taureau pour la Terre est à 9 heures, expliquant qu'il soit le terrain privilégié pour certains rituels de hauts initiés*². Ce n'est qu'en s'émancipant par son propre travail de rectification intérieure de l'horloge du temps astral, celui de la "père-version", soit l'espace-temps figé et cadencé asservisseur (le temps saturnien qui dévore ses enfants), que l'être humain peut basculer dans le Temps-Espace universel, l'"effet-mère", redevenant ainsi maître de la création par cette alchimisation des quatre éléments. C'est la quintessence libératoire, l'obtention du cinquième élément lui permettant de passer dans une nouvelle dimension de réalité évolutive, la "5-D" !

Selon le mystique états-unien Edgar Cayce (1877/1945), se trouve proche du Sphinx la salle des archives et documents atlantes, là où la "ligne d'ombre" tombe entre les pattes du Sphinx (la pénétration dans les salles souterraines se fait en partant de la patte droite du Sphinx). 

* C'est pourquoi en astrologie, les quatre piliers du monde correspondent aux quatre principaux signes du zodiaque : le Lion pour la perfection, le Scorpion pour l'énergie, le Verseau pour la Sagesse, le Taureau pour l'harmonie, le Soleil étant le point central représentant l'Unité, le point suprême, la Conscience divine (c'était Ra, le dieu des Egyptiens).

Le 12 août 1999, à la Grande pyramide de Gizeh, les Illuminati, une faction de francs-maçons - Cf. La nouvelle religion universelle -, ont commencé des rituels en prévision du retour d’Horus, le fils d'Osiris et d'Isis, l'enfant divin de la triade sacrée. Certains des dirigeants du monde les plus importants étaient présents. En effet, le 12 août 1999, une comète découverte seulement en avril de la même année, – la comète Lee – a terminé son périple derrière le Soleil. Cette comète correspond à toutes les prédictions de Nostradamus concernant un désastre en 1999...

Cf. Symbolisme des Neuf premiers nombres - Le nombre 4

 

Cette figure symbolique du Sphinx n'est pas sans rappeler celle du Lamassu, une ancienne statue assyrienne, faisant office de divinité protectrice dans l’ancienne Mésopotamie (l'Irak actuelle). Celui-ci est souvent représenté avec une tête humaine, le corps d’un lion, d’un taureau ou d’un animal apparenté, et des ailes, que les rois assyriens plaçaient dans leurs domaines en guise de protection. Il en est de même avec le griffon persan, généralement représenté avec quatre pattes, des ailes et un bec recourbé ou crochu, qui peut également désigner les dragons. Le griffon persan a des serres d’aigle aux pattes avant, une tête et un cou d’aigle, et des plumes généralement brunes mais parfois fauves*. Son corps ressemble à celui d’un lion et sa queue est touffue. Il possède également de grandes oreilles semblables à celles d’un cheval et des ailes d’aigle emplumées. Il est notamment décrit comme étant extraordinairement grand et puissant, avec des serres de la taille de cornes de taureau et des plumes assez grandes pour décocher des flèches, dans The Travels of Sir John Mandeville (1300/1371), de son vrai nom Jean de Bourgogne, un prétendu mémoire de voyage publié au XIVe siècle par ce savant et médecin à la nationalité incertaine (française ou anglaise).

* Selon le géographe grec Pausanias, du IIe siècle de notre ère, les griffons avaient des taches semblables à celles des léopards.

 

Le Feu exprime l’esprit, la puissance de vie, le feu vital, la détermination, la passion, la transformation active, l’intensité, l’intuition et l’éclair créatif. Il correspond au Nord, soit symboliquement le haut de la planète telle que l’indique l’aiguille de la boussole. Il est associé au plasma, matière constitutive unique du Soleil, que l’on retrouve également pour partie dans Jupiter et Saturne (trois planètes vénérées par les Anciens).

Il est lié au peuple de peau blanche, dont le défi constitue à faire face à l’électricité de tension qui le caractérise (caractère belliqueux, réactif, passionné…).

Les animaux qui lui sont rattachés sont les reptiles et les insectes.

Sur le cadran du Sphinx, cet élément correspond à midi (12 heures).

L'Air signifie l’intelligence, le respire des êtres, l’expansion, la légèreté, l’ascension, la sublimation, la prise de conscience, la prise de recul. Il permet d’occuper notre espace, de donner du champ à nos intuitions et à nos rêves. Il correspond à l’Est, soit le Soleil levant de notre conscience. Il est associé à l’état gazeux.

Il est lié au peuple de peau jaune, dont le défi constitue à être moins dans le mental et plus dans l’ancrage à la terre.

Les animaux qui lui sont rattachés sont les volatiles.

Sur le cadran du Sphinx, cet élément correspond à 3 heures.

L'Eau signifie l’émotion, l’adaptation, la fluidité, la création de solutions permettant de contourner les obstacles et de les transformer en tremplins. Elle calme et purifie. Elle correspond au Sud, et donc est opposée au Nord, ce qui explique le clivage entre ces deux éléments, et pas seulement d’ordre géopolitique… Elle est associée à l’état liquide.

Cet élément est lié au peuple de peau noire, dont le défi constitue à faire face à son manque.

Les animaux qui lui sont rattachés sont les animaux marins.

Sur le cadran du Sphinx, cet élément correspond à 6 heures.

La Terre, essentiellement de nature cristalline (l’un de ses composants de base est le silicate sous forme de quartz) exprime le concret des choses, l’enracinement, la stabilité, le réalisme, notre ancrage au monde et au rythme de notre environnement. Elle est la nourriture de ce que nous ensemençons, le terrain fertile ou non du quotidien, traduisant la capacité de nous mettre en action, d'être acteur et créateur de notre vie. Elle correspond à l’Ouest, là où l’astre solaire se couche pour laisser place à son pendant lunaire (si le lunaire bien intégré est marqué par beaucoup de réceptivité, la Lune mal intégrée donne instabilité et états capricieux, ce qui là encore ouvre réflexion quant à la situation géopolitique actuelle). Elle est associée à l’état solide.

Elle est liée au peuple de peau rouge, dont le défi constitue à faire face aux tentatives par autrui de s’en emparer.

Les animaux qui lui sont rattachés sont les mammifères.

Sur le cadran du Sphinx, cet élément correspond à 9 heures.

 


La dynamique du processus

 

La formule alchimique solve & coagula* contient d’une certaine façon tout le secret du "Grand Œuvre" ou "Grand Art" (Ars Magna), soit le processus de la manifestation universelle à partir de deux phases inverses que l’on peut résumer à expansion (l’expir) et contraction (l’aspir), tel le double mouvement du cœur. Pour ce qui concerne le champ d’application propre à notre dimension d’appartenance - la galaxie solaire de La Voie lactée -, ce processus met en œuvre ce qui est dénommé le Ciel (l’invisible) et son pendant matérialisé, densifié, la Terre. C’est pourquoi le terme solve est parfois représenté par un signe qui montre le Ciel, et le terme coagula par un signe qui montre la Terre. Ils s’assimilent ainsi aux actions du courant ascendant et du courant descendant de l’énergie cosmique, en d’autres termes aux actions respectives du Yang - force d’expansion à caractère masculin orientée Ouest -, et du Yin - force de contraction à caractère féminin orientée Est -. Dans la Kabbale juive, ce sont les "Klepoth" qui représentent les Intelligences interdimensionnelles des Ténèbres (le corpus prédateur), et qui sont placés en miroir de l’Arbre de Vie dont les intelligences inspiratrices (les forces de Lumière) sont les "Sepheroth". Le lutte entre ces forces antagoniques est la lutte archétypale de toutes les traditions chamaniques. L’Arbre de Vie pouvant être tourné ou inversé, c’est le portail - le "D’aath" de la Kabbale hébraïque - qui permet le contact avec les pouvoirs négatifs ou positifs que notre perception ne permet pas de voir.

Il en découle que les "condensations" (ou cristallisations) de l’énergie, qui donnent naissance aux composés individuels (choses et créatures), procèdent des influences terrestres, et les "dissipations", qui ramènent les éléments de ces composés à leurs principes originels, procèdent des influences célestes. L’ordre des deux termes dépend du point de vue comme de départ auquel on se place, les deux phases complémentaires auxquelles ils correspondent étant à la fois alternantes et simultanées.

Toutefois, le passage de l’état de non-manifestation au manifesté voit la matrice réceptive (la Terre), de source magnétique, être engendrée par le principe fécondant du feu solaire, de nature électrique. La "condensation" ou "coagulation" se présente naturellement en premier lieu. Le Yin, de couleur noire, évoquant la gestation dans les ténèbres, précède le Yang, de couleur blanche, son éclosion à la vie, soit la "dissipation" ou "solution". Autrement dit, la coagulation porte sur la substance du cosmos, l’énergie primordiale (la matière noire en astrophysique), qui retourne par dissipation à l’essence du cosmos, enrichie de l’expérience. C’est de cette façon que Ce Qui Est, La Source, "joue" à se connaître, faisant semblant d’oublier - le "voile de l’oubli" des êtres humains pendant leur incarnation terrestre - Ce qu’Elle EST.

* En spagyrie, science médicale consistant à réunir le potentiel de toutes les thérapies en un système thérapeutique cohérent en lui-même et fondé avant tout sur la recherche de la cause profonde des maladies, ce processus se nomme Spao & Ageiro. Il est à l'initiative du médecin suisse Paracelse (né Philippus Theophrastus Aureolus Bombastus von Hohenheim - 1493/1541), et a permis l'établissement de l'homéopathie, tant décriée par la médecine conventionnelle...

 

De la Kabbale

L'Arbre de Vie proviendrait selon ses praticiens initiateurs d'un petit livre d'une quinzaine de pages qui aurait été remis à Abraham par des anges, seulement 3 ou 4 en traitant sans qu'il n'y en ait de représentation en dessin de cet arbre (son origine est toutefois chinoise*). Son titre est Sépher Yetsimath, "Le livre d'informations", autrement dit "la mathématique de l'abstrait" ou "la mathématique de la cause" (nouménal).Le mot Kabbale vient de l'Hébreu qabalah qui signifie TRADITION ou encore "reçu par Tradition". Même si ce nom n'est peut-être pas antérieur au Xe siècle, les cabalistes juifs en l'adoptant ont voulu dire que la cabale était une science ancienne, transmise oralement, et expliquer par là comment, malgré la haute antiquité qu'ils lui attribuent, elle ne peut prouver son authenticité par aucun monument écrit.

Cabale veut dire cheval, et Kabbale signifie tradition. Le cheval en Alchimie est le moteur de l’œuvre grâce à ses quatre pattes ou quatre éléments (Feu, Terre, Air et Eau) qui caractérise l’animal de selle (sel)*². C'est pourquoi la cabale est appelée langue du cheval, mais aussi langue des oisons  qui est en réalité la langue des oies fort bien illustrée par "Les Contes de ma mère l'Oye", recueil de huit contes de fées de l'homme de lettres Charles Perrault paru le 11 janvier 1697. Il s’agit de la grande loi qui régit la nature et aussi le travail des alchimistes, d’où la langue des Dieux. La cabale permettait d’accéder à la plénitude du savoir, à condition d’avoir développé sa vision holoscopique. Ainsi les initiés peuvent enfourcher le cheval ailé ou Pégase des poètes grecs.

Quant à la Kabbale comme tradition, les Égyptiens savaient que la vie est fondée sur trois principes : le KA, âme divine, ensemble des qualités divines qui stimulent l´'être par son double spirituel, l´'autre soi-même (son ange gardien), immortel et indestructible; le BA, représenté par un oiseau, qui est notre âme mortelle, personnification de notre être, bonne ou mauvaise; AKH, symbole de la force divine dont l'être humain est la puissance de réception (c'est le javelot). Le tout est relié au corps charnel, le Khet.

C'est la liaison des trois principes KA - BA - AKH qui est à l'origine du mot Cabale, le mot "tradition" se disant en hébreu kabbalah.

La Kabbale juive est un ensemble de procédés herméneutiques visant à l’élucidation du texte divin, différente de la mystique grecque qui s’applique à expliquer le monde au travers des nombres comme essence du monde (retrouver des traces de ceux-ci chez les êtres et les choses n’est qu’une preuve de leur omniprésence). C'est pourquoi certains auteurs contemporains ont osé parler d’une "Cabale grecque".

Quant à la cabale chrétienne, on a donné à partir de la Renaissance le nom de cabalistes non seulement à ceux qui étudient la cabale judaïque, mais encore à tous ceux qui ont cru trouver des mystères dans les nombres, ainsi qu'à ceux qui ont cherché le moyen de communiquer avec ce qu'ils ont appelé les esprits élémentaires. La cabale chrétienne, comme la cabale juive, tire bon parti de certains mots mystérieux. Elle explique les choses les plus obscures par les nombres, par le changement de l'ordre des lettres et par des rapports dont les cabalistes se sont formés des règles. A l'instar les cabalistes juifs, les cabalistes chrétiens se sont revendiqués de lointains ancêtres.

* Cf. Compréhension de la conspiration prédatrice.

Le cheval, cabalus, symbolise cette union du Haut et du Bas, du Ciel et de la Terre.Il a toujours représenté l´intuition éclairant la raison. Pégase, cheval ailé, représente l´inspiration née dans les eaux de l´inconscient où repose le Savoir.Animal fabuleux, on lui a donné le nom de quelque chose de fabuleux, KA - BA - AL, c'est-à-dire "force donnée par Dieu" ou "monture des Dieux".

 

La transmutation alchimique (le Voyage du Héros des mythes) qui est "demandée" à l’être humain consiste, en toute conscience, à "dissoudre" ce qui est "coagulé" (la prédation astrale de 4ème dimension logée en lui qui l'illusionne, le corrompt et l'asservit) et, simultanément, à "coaguler" ce qui est "dissous" (La Lumière, soit la Pureté originelle cosmique). Ces deux opérations apparemment inverses ne sont en réalité que les deux aspects complémentaires d’une seule et même opération, destinée à lui permettre d'acquérir une véritable puissance magnétique capable d'attirer et de solidifier d'invisibles éléments astraux porteurs de lumière or – les ondes et particules – dans ses "quatre corps" : le corps physique, le corps génétique, le corps spirituel/éthérique, le corps de la Conscience. Chacun d'entre eux compose la manifestation humaine en 3ème et 4ème densités.

C’est la clé majeure du Jeu de la Vie, le véritable alchimiste étant celui qui a compris que les polarités forment une synergie, un Tout. Quand il réalise cette intégration au niveau cellulaire, il reconstitue son épigénétique originelle, et peut alors par son libre arbitre souverain s'extraire du niveau de conscience prévalant dans la 3ème densité terrestre - elle est nommée "Service de Soi" - où les polarités sont en lutte perpétuelle (ce qu'illustre le jeu ou plutôt l'épreuve du tir à la corde), et expérimenter une nouvelle réalité de 3ème densité - nommée "Service d'Autrui" - alimentée désormais par les forces évolutives de la 4ème dimension (dite "4-D" +), cette autre version de nous-même infiniment plus consciente des réalités trans-dimensionnelles et des lois qui la structurent et la soutiennent.

En associant ses propres facultés aux facultés d'autres expérimentateurs comme lui*, se crée alors une bulle évolutive au sein même de la matrice d'appartenance qui amplifie de manière exponentielle la fréquence évolutive générée par l'association de ces consciences. Elle prend de l'ampleur, jusqu'à permettre son extraction de la fréquence duelle de la matrice "Service de Soi"*². C'est alors par cette fin du chemin involutif (la roue karmique illustrée par l'Ouroboros, le serpent qui se mord la queue) le retour au bercail (L'Un) par son basculement dans une dimension de densité/réalité supérieure, la 5-D (cinquième dimension...), opportunité unique offerte à l'être humain doté d'une âme (environ la moitié de l'humanité) en cette fin de cyclicité civilisationnelle.

* La Tradition les nomme le "Quorum", groupe d'êtres humains possédant des connaissances et des pouvoirs supérieurs. Ils sont à distinguer des membres de la Fraternité du Serpent (Cf. La nouvelle religion universelle), dont les objectifs sont la manipulation, la domination et le contrôle d'autrui et non l'intention de préserver le libre arbitre pour tous. Tous deux sont nécessaires à l'expérimentation de Ce Qui Est, leur fusion par le travail alchimique permettant la libération de l'Esprit. Il est bel et bien nécessaire d'avoir les ténèbres pour accéder à la Lumière !

Cf. Préambule de compréhension & Fin de cycle (2) La guidance éclairée de sa vie.

Cf. Où en sommes-nous ?

 

Fusion chamanique

La transmutation alchimique que permet le mouvement du Solve & Coagula consiste à devenir un véritable chamane de soi-même, ce qui passe d'abord par triompher de son propre processus d'initiation lorsqu'il apparaît dans sa vie. Il s'agit par l'esprit guerrier du preux et vaillant chevalier de réaliser l'union intime, intelligente et incorruptible, entre l'énergie du masculin et celle du féminin, autrement dit entre l'intellect (le savoir) et l'émotionnel, afin de développer son intuition (la Connaissance) pour lire avec sagacité la symbolique des signes que propose l'Univers, l'Esprit universel. C'est ce don de clairvoyance remarquable qui rend capable de percevoir son monde, et de se "projeter" dans plusieurs dimensions à la fois*.
La discipline du chamane est une discipline intelligente et intuitive, dans le sens où elle n'est pas liée et cloisonnée à un quelconque rituel. Elle prend en compte les données émotionnelles, intellectuelles, ainsi que les ressentis physiques qui se présentent à l'individu, et observés dans l'instant. Le chamane n'est pas l'esclave, mais le maître de l'anomalie et du chaos. En relevant par le rite initiatique le défi des puissances involutives qui règlent sa vie, et en les surmontant vaillamment, il réimpose de l'ordre sur le chaos et le désespoir, réaffirmant sa maîtrise de l'univers et confirmant son contrôle du destin et du sort. Dès lors que la discipline devient rigide par le vouloir ou l'attente d'un résultat, on peut alors considérer que la discipline du chamane a été phagocytée par la force prédatrice de 4ème dimension de conscience involutive ("4D -") qui nous contrôle.

À un autre niveau, le processus consiste à réaliser une "fusion froide" par le triptyque acceptation-combinaison-absorption, entre l'état du Service de Soi "négatif" (qui sous forme de reliquat reste codé dans le génome de la plupart des humains), et celui du Service de Soi "positif". Ce n'est qu'après avoir réalisé cette alchimie intime, en son Êtreté profonde par la recomposition génétique effectuée, que l'homme chamane de lui-même peut s'engager résolument sur le mode Service d'Autrui par l'aspiration à la paix et à la tolérance entre les peuples, la reconnaissance de ses parties prédatrices ayant été établie puis épurée.

Il va sans dire que le VRAI chaman alchimiste ne pratique aucun rituel extravagant ni de gris-gris spécifique, ne se sert d'aucun objet, cristal*², verroterie, pierre, ni baguette magique. Il ne brille pas pendant les week-ends lors de rencontres, stages, séminaires et retraites. Ces rites ne servent en effet qu'à nourrir les prédateurs de 4ème densité appartenant à l'Ombre, à ses ténèbres, mensonges, tromperies et perversions. Le chaman alchimiste n'est pas une sorte d'érudit qui détient une science, seulement un être de lumière qui sait toujours ce qu'il a besoin de savoir à un instant précis, l'expérience proposée par le Soi supérieur lui procurant un savoir qui intègre la Connaissance. Il suit ainsi la "Voie royale", celle du retour à l'UN.

* Le mouvement spirituel du New Age (ainsi parmi d'autres le site web Elishean ou l'auteur au nom d'emprunt Drunvalo Melchizedek) parle pour évoquer le voyage dans l'espace et dans le temps de Merkabah/Merkaba, terme hébreu signifiant "char" (de la racine R-K-B signifiant chevaucher). C'est un des plus anciens thèmes du mysticisme juif. Ce terme a ainsi été repris pour désigner la propriété secrète de l'être humain à s'affranchir de la matérialité afin de voyager dans l'espace et le temps, ce qui évidemment ne peut qu'entraîner la moquerie des sceptiques rationalistes.

Les cristaux (un gros cristal de quartz est mieux qu’un plus petit) non fabriqués par l'être humain (type Swarovski) peuvent toutefois constituer un bon choix s'ils sont choisis pour chaque personne au moyen de la radiesthésie (détermination de la fréquence de "l'aura" et du besoin), avec pour paramétrage une combinaison de lumière du soleil, de lumière des étoiles et d’intentions spécifiques, en évitant surtout le clair de lune qui inverse la charge positive et a pour effet de contrer l’énergie vitale de l’être. Ils sont comparables alors à la RAM (acronyme anglais de la mémoire vive) d'un ordinateur dans l'interface avec le champ d'information cosmique. Sans la connaissance appropriée, il en résulte un bénéfice non seulement nul mais à risques.

 

De la Merkaba/Merkabah

Ce mot curieux - appelé également le Midiclorien - comprend le Ka égyptien, qui est comme le corps astral, et le Ba qui, similaire au Ka, est le corps génétique. Le Ab est le genre d’élément principal de la vie chez l’homme, l’âme. Représenté comme une pierre rouge, c'est la partie de l’homme qui exprime le désir, la luxure, le courage, la sagesse, les ressentis, les sensations et l’intelligence. Tous ensemble expriment en quelque sorte un principe créatif abstrait. Kaaba, signifiant en arabe cube, est le bâtiment carré en pierre dans lequel se trouve la pierre noire à La Mecque, censé avoir été construit par Ismaël et Abraham. Avec Mer, Ka, Ab et Ba, nous avons ainsi un cube composé des principales parties du moi éthérique, et hébergeant une pierre, la pierre de l’âme, la Pierre Mère ou Pierre de la Matriarche.

Elle est figurée sur un plan géométrique par deux pyramides constitutives de l'expression de nos deux véhicules. Le sommet de chacune de ces pyramides est la source Matière ou Esprit. C'est leur manifestation dans le développement de chaque pyramide à trois côtés qui est le véhicule, soit Matériel (Corps Biologique) ou Spirituel (Corps Causal). Leurs qualités sont toujours Électro-Magnétique-Gravitationnel pour le corps biologique et Volonté-Intelligence-Amour pour le corps spirituel.

La Merkaba/Merkabah symbolise ainsi la communication "d’une source supérieure" par ondes radio via cristaux (ce sont des pierres), à l'image du site druidique (les druides étaient un groupe des premiers Aryens, descendants des Atlantes) mégalithique de Stonehenge* en Angleterre, datant de 8.000 environ av. J.-C., qui était un émetteur et un récepteur géant d'énergie tirée des rayons solaires et cosmiques de par sa nature de volute (motif ornemental constitué par un enroulement en forme de spirales), autrement dit un collecteur ou vecteur énergétique trans-niveaux. Ce lieu avait attiré ceux qui étaient sur la bonne fréquence spirituelle et qui, en retour, avaient placé les pierres aux endroits propices à la réception par télépathie, en code, de communications codées, et ce une fois à l’intérieur du cercle tracé, la spirale servant à traduire le message en ralentissant l’onde et en concentrant l’énergie qui transfère l’onde de pensée au chakra coronal - glande pituitaire - du réceptionniste (le signal est exprimé dans un langage d’intention universel en langue de nature phonétique) lorsque la pierre est sculptée correctement, la structure moléculaire de la roche chantant alors pour l'être humain officiant.

Ceci entend que les capacités humaines sont renforcées par le contact avec les pierres, qui collectent de l'énergie et de l'information avant que de les transconduire par amplification énergétique à partir de leur structure ionique sous forme de cannelures, rainures et spirales (c'est par la technique de focalisation d'ondes sonores*², ondes de gravité, que les druides érigeaient et déplaçaient les énormes colonnes de pierres). C'est pourquoi à Stonehenge, marcher en suivant un motif, comme un dédale par exemple, concentrait l’énergie aux fins de former une spirale (ceci a été remplacé à l'ère moderne par le travail en réseau à partir d'ordinateurs comprenant dans leurs composants des puces de silicium, soit des cristaux de roche...), les pierres manquantes formant une spirale à même de "cramer" les êtres humains imprudents car insuffisamment préparés au voyage trans-dimensionnel. Ainsi Merkabah est une sorte de "véhicule astral" permettant via l’hypophyse (glande pituitaire) "d’ascensionner" par l'augmentation de la fréquence afin de passer de la 3e à la 4e densité.

Il faut toutefois distinguer Merkaba et Merkabah. Merkaba signifie conscience activée, et décrit comme état une personne qui a connecté son corps de lumière spirituelle terrestre à celui angélique (polarité évolutive) de quatrième dimension voire au-delà. C'est l'illumination. Tandis que le mot Merkabah signifie un chariot ou un moyen de transport, décrivant le fait de voyager en conscience par voyage astral ou bilocation. C'est le fait d'utiliser la conscience pour voyager dans la troisième dimension. C'est un véhicule, le vêtement qui contient l'âme cachée.
* Les choses les plus anciennes sur Stonehenge disent que c’était le Temple d’Apollon et qu’Apollon y dansait toute la nuit à certaines périodes. C'est pourquoi le site est considéré à la fois comme un oracle et un donateur de bénédictions et de richesse (son accès est désormais clôturé par le gouvernement britannique), tout comme le site archéologique de Tara en Irlande dans le comté de Meath, de Carnac dans le Morbihan en France, d'Uluru (appelé également Ayers Rock) situé dans le Territoire du Nord au centre de l'île principale de l'Australie, voire celui de Magnetic Island dans le centre de l'Australie (Territoire du Queensland).

*² Elle nécessitait pour ce faire une triple colonne ionique construite sur place avec une poutrelle au sommet et une base (comme le faisaient les Romains et les Grecs) près de la partie la plus profonde, constitutive d'un triangle dont on peut apercevoir vu du dessus deux côtés, ainsi qu'une poutrelle à sommet plat, sans pignons (le chapiteau faisait 18 centimètres de haut et 2 mètres de long). La distance était de 1,3 mètre entre les bases des trois colonnes, et les colonnes faisaient 1,6 mètre de haut avec pour diamètre de 10 à 14 centimètres (avec des cannelures de 2 centimètres de large). La base ainsi disposée avait un angle de 30 degrés, la colonne centrale étant placée à l’est. La spirale allait dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, correspondant à l’hémisphère Nord de la planète (elle devait se trouver à au moins 1 mètre en dessous du sol, en étant constituée de carreaux en céramique de couleur bleue avec des éclats d’or, parfaitement taillés et égaux).

 

De la Personnalité au Moi réel

Le Moi réel* se manifeste rarement chez l'homme. Il ne le fait généralement que lorsque la Personnalité a recours à lui. Son attitude est comparable à celle d'un Juge qui demeure en son palais sans chercher à rendre sentence et dont l'attitude passive s'oppose à celle, active, de la Personnalité. C'est pourquoi le processus alchimique du Solve et Coagula introduit entre la Personnalité et le Moi réel le lien de la connaissance conduisant, par leur position réciproque, à se renverser. Le Moi réel devient alors actif et la Personnalité ainsi que le Moi du corps se soumettent entièrement au Moi réel qui devient le Maître absolu et sans conteste. Ce renversement de situation se caractérise en particulier par une attitude inversée de l'homme vis-à-vis de ses propres désirs. Alors qu'auparavant il voulait ce dont il avait envie, il a désormais envie de ce qu'il a voulu. Au fur et à mesure des progrès accomplis, celui qui cherche constate en lui la réalisation de ce changement. Et plus il avance, plus ce changement devient profond et étendu. Inversement, lorsqu'il constate en lui ce phénomène, il sait qu'il avance et peut mesurer ses progrès.

* Cf. Fonctionnement du corps biologique. Extrait de "Gnôsis" de l'écrivain russe Boris Mouravieff.

 

Savoir et Connaissance, l’indispensable compréhension

Le Savoir est le fruit du mental, de l’intellect. Sa nature est électrique (+), solaire, de ce fait masculine. Partout répandu, il fait appel à la curiosité, consistant à chercher, souvent de manière obsessionnelle et fiévreuse, à l’extérieur de soi les réponses à ses questions existentielles au détriment de la recherche intérieure. C’est pourquoi cette inflammation psychique est mise en exergue par le système éducatif institutionnel, notamment par la sélection élitaire (la fabrication des "grands sachants" - les experts -) et les récompenses extrinsèques diplômantes en découlant. Le résultat est que celles et ceux qui dirigent à différents degrés et domaines l’intérêt général sont par inconscience, quasiment sans exception, dans l’illusion totale de leur véritable valeur, soit la transparence de leur identité divine originelle. Dominé(e)s par leur égo-mental enflammé source d'émotions à différents degré (auto-satisfaction, orgueil, vanité, fatuité, vantardise, mépris...), ils et elles sont en mode "Service de Soi", celui qui découle des lois idéologiques de la conscience sociale, même s’ils ne cessent dans leurs déclamations souvent sincères de professer le "Service d’Autrui". Cette contradiction ontologique, "le mal ou calvaire de l'Intelligence", les conduit aux conflits et par là-même au chaos, le leur comme celui de leur gouvernance terrestre.

En fait, les idées simples sont les plus difficiles à saisir, nous échappant en raison de la complexité extrême de notre mentalité qui nous incite à tout compliquer. Ce sont cependant les idées et les formules simples qui l'emportent dans la vie. Elles découlent de la Connaissance, qui est le fruit de l’intuition, du cœur, soit la véritable Intelligence qui seule permet de comprendre en profondeur*. La connaissance est à l'intérieur de nous, résidant dans l'âme. Sa nature est magnétique (-), lunaire, de ce fait féminine. Elle fait appel à la guidance du Soi supérieur, celui de l’Esprit universel lorsque son cœur est pur, l’âme ayant été débarrassée des parasitages mémoriels de l’expérience émotionnelle astrale. Les individus qui en sont porteurs ont quitté le chemin du plus grand nombre, le chemin astral du pouvoir, de l’avoir et du paraître, pour le chemin cosmique, celui de l’Être. Ces marginaux généralement moqués ou peu considérés pour leurs hauts idéaux dégagés des mirages de la matière viciée sont en fait guidés par "Seule l’Étoile", la Providence divine, qui découle de leur unité à Ce Qui Est (les "noces chymiques" entre le Soleil et la Lune), leur véritable identité, et se préparent au changement de densité par leur nouvelle conscience. Ils sont les "élu(e)s", appelé(e)s à passer au niveau supérieur en laissant dans le bac à sable les illusionné(e)s du savoir et de ses artifices. C’est, en d’autres termes, la leçon existentielle profonde de la fable du Lièvre et de la Tortue, qui voit cette dernière gagner au final le Jeu du Vivant en franchissant par sa persévérance, loin des feux de la rampe, les barrières de l'espace-temps*²... Alors seulement la connaissance peut laisser place au vrai Savoir, autrement dit à l'Intelligence.

* On passe du savoir au comprendre au fur et à mesure de l'assimilation du savoir. La capacité d'assimilation a toutefois ses limites, étant fonction de la contenance de l'homme, laquelle est différente pour chacun. Nous ne sommes capables de comprendre seulement que ce qui correspond à la contenance de notre être. C'est pourquoi Jésus dit à ses disciples : "J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas
les contenir maintenant" ...

Fable du poète Jean de la Fontaine (1621/1695).

 

La parabole des Talents, illustration de la Connaissance salvatrice

La parabole des talents, racontée dans l'Évangile selon Matthieu XXV, 14-30 et dans l'Évangile selon Luc XIX, 12-27, est introduite par la phrase : "Le Royaume des cieux ressemble à ceci : Un homme part en voyage…" et il appelle ses trois serviteurs. Il donne à chacun un certain nombre de talents, qui représentent la connaissance, celle-ci menant à la conscience. Deux des serviteurs investissent leurs talents. Ils veulent prendre des risques et se défaire de ce qu’ils ont reçu pour en obtenir plus. Le troisième a peur de perdre le peu qu’il a et enterre son talent. Il en résulte que les deux premiers ont accru leur connaissance en renonçant à leurs biens et en recevant plus. Le maître revient et les deux serviteurs lui montrent comment ils ont fait fortune sur le marché, et le maître est ravi. Mais le serviteur qui avait enterré son talent dit :  "Maître, je le savais : tu es un homme dur, tu récoltes où tu n’as pas semé. J’ai eu peur…". Et le maître le jette dehors dans la nuit. Il convient de se souvenir qu’on parle de connaissance. Ce serviteur inconséquent a pris son petit bout de connaissance, il s’est fermé et s’est accroché à ce petit bout de toutes ses forces, appelé à demeurer dans la nuit des morts-vivants de la matrice involutive en mode "Service de Soi"...

 

La clé libératoire du Solve & Coagula

En comprenant qu'il est irrémédiablement enchaîné à son prédateur de 4ème dimension qui l'asservit, le leurre et le manipule, l'être humain soumis à la force archontique de l'Ombre n'a d'autre choix que de l'accepter et de travailler à sa libération dans un même mouvement d'ensemble. En reconnaissant en lui-même sa part d'ombre, et en décidant par son libre arbitre de sortir du cycle entropique astral, il va progressivement apprendre à son prédateur symbiote à moins se nourrir de ses affres psycho-émotionnelles en réalisant l'unité en lui des polarités qui l'écartèlent et le déséquilibrent. Ce faisant, il "s'éthérise", se délestant peu à peu en la dissolvant (Solve) de la matière viciée qui le plombe, et s'élève progressivement par la nouvelle conscience en mode "Service d'Autrui" qu'il ancre fermement en lui (Coagula) vers la 4ème dimension de réalité, barrière/étape incontournable de son extraction de la 3ème dimension d'appartenance, celle du royaume des morts-vivants. Il peut alors rejoindre la 5ème densité de densité, le Jeu du Vivant ayant été solutionné par son extraction du royaume des "enfers" !

En parallèle, il permet à son prédateur astral à avoir moins peur de la "Lumière", s'apercevant à la longue que cette cure "amaigrissante" lui permet de survivre dans les Ténèbres. Mis ainsi à la diète et apprenant à moins sustenter son double humain, il peut alors se préparer à sortir de son chemin involutif pour, à son tour, réaliser un cycle d'incarnations terrestre en tant qu'être humain, lui permettant de suivre un chemin d'évolution*. C'est bel et bien l'Amour de Ce Qui Est, sans rejet, qui permet par la fusion des deux faces du miroir de remporter les lauriers ("l'Or y est") du Jeu du Vivant !

* Cf. Le cheminement de l’Âme.

 

Transmutation génétique

Toutes les espèces vivant sur la planète Terre sont constituées exactement de vingt mêmes acides aminés. La protéine moyenne est ainsi une longue chaîne constituée d’une séquence d’environ 200 acides aminés sélectionnés parmi ces 20, et attachés ensemble dans l’ordre correct. C'est cette chaîne du Vivant que figure la double hélice de l'ADN, échelle opérant une torsion en spirale qui voit à l'infini un de ses deux brins être une réplique retournée de l'autre. La vie se base ainsi sur "l’alphabet de l’ADN", qui n’a pas modifié une seule de ses lettres en quatre milliards d’années, tout en se multipliant en un nombre et des variétés extraordinaires d’espèces.

Notre génétique participant à la perception du monde qui nous entoure, en même temps qu'elle le manifeste, la transmutation épigénétique* permet à l'être humain, lorsque sa génétique a subi un dommage - ainsi l'amputation de nombre de fonctionnalités de ses brins ADN par ses maîtres généticiens prédateurs -, de pouvoir reconstituer par sa conscience le message génétique originel de ses antennes protéiques*². En effet, le texte en copie des enzymes de transcription est présent sur l'un des deux rubans de l'ADN, en l'occurrence le ruban inversé qui n’est quasiment jamais lu... Il applique en l'occurrence l'ancienne science spirituelle, le travail véritable des alchimistes, qui en faisant chauffer le creuset - le néocortex - (glande pituitaire)*³, reconfiguraient le cerveau de telle façon que l'ancienne connexion ayant été rompue avec les centres supérieurs puisse être rétablie. En effet, l'ADN est un matériau supraconducteur qui conduit l'électricité par laquelle le grand champ d'information du cosmos distille l'information contenue dans les particules élémentaires. Celles-ci sont à même de permettre la réplication du génome dans sa configuration initiale. C'est alors par son libre arbitre l'intégration du "centre magnétique", l'établissement de l'irréductible "Moi" véritable, les séquences d'ADN particulières lui provenant par son psychisme de la 4ème dimension de réalité et au-delà par l'interaction avec l'onde du changement qui s'approche si la vibration est alignée...

Il va sans dire que ce travail nécessite une volonté et une persévérance de fer, tant les entités prédatrices "Service de Soi" de 4ème dimension vont s'attacher à en empêcher la réalisation. Telle est la raison d'être du mécanisme de duplication du message génétique, lui permettre sa libération par les ondes instables de gravité permettant d'accéder à d’autres densités par le principe d'unification, autrement dit par la conscience de Qui Il Est vraiment !

* Discipline contemporaine de la biologie des gènes, qui étudie les mécanismes moléculaires modulant l'expression du patrimoine génétique en fonction du contexte et de ses conditions d'expression.

Des chercheurs canadiens ont découvert que la structure moléculaire d’une protéine d’algue est capable de tirer avantage de la mécanique quantique pour optimiser la photosynthèse, qui transforme la lumière en matière (travaux publiés dans la revue scientifique généraliste anglo-saxonne Nature). Cette antenne moléculaire, qui intercepte les photons pour diriger l’excitation lumineuse (les vibrations d'électrons) jusqu’au centre réactionnel de la photosynthèse, évite que l’énergie transmise soit trop rapidement dissipée. Autrement dit, une protéine optimise le transfert d’énergie sur le plan quantique pour assurer une cohérence quantique inter-dimensionnelle. Reste à le démontrer chez l'être humain...

*³ Cf. Fonctionnement du corps biologique.

 

La régénération, le secret de la Méduse

Elle ne mesure pas plus de 3 mm. Elle se nomme Turritopsis nutricula. Cette méduse, qui a été découverte en 1988, est capable de faire ce dont les humains rêvent depuis la nuit des temps : elle se régénère totalement. Dès qu’elle est blessée ou qu’elle atteint un âge avancé, elle inverse le processus de vieillissement. Née polype, stade asexué sessile et benthique (proche des fonds marins), elle devient une méduse aux longs tentacules, avant de redevenir polype. Et le processus recommence. Tel le phœnix qui renaît de ses cendres, la Turritopsis nutricula est immortelle, passant son temps à vieillir puis à rajeunir même s'il lui arrive de mourir, de faim, de maladie, ou en étant dévorée par des prédateurs.

Ce secret étrange établit par effet-miroir un parallèle avec l'être humain, être androgyne souverain à l'origine avant que d'avoir été dénaturé par le corpus archontique prédateur, involutif, logé en lui.

En 2003, nos scientifiques ont achevé de décoder le génome humain, comptabilisant 21 000 gènes, soit à peine plus que la mouche, le ver de terre ou… la Turritopsis nutricula. Le professeur à l’université de Kyoto au Japon, Shin Kubota, qui leur a consacré une bonne partie de sa vie, est persuadé que nous percerons un jour le mystère des méduses et que nous pourrons l'utiliser, même s'il craint que les êtres humains ne soient pas encore vraiment mûrs pour se servir de ce savoir : "Nous sommes intelligents et civilisés mais nos cœurs sont primitifs. J'ai peur qu'on passe à la science appliquée trop tôt, comme pour la bombe atomique"... Ses craintes sont sans aucun doute justifiées, car le seul moyen en l'état pour les êtres humains de s’approprier les incroyables capacités de la méduse serait de pratiquer des manipulations génétiques très poussées, avec comme premier objectif de parvenir à inverser le processus de vieillissement passé un certain âge pour ralentir le vieillissement. Au point de pouvoir devenir immortels ? Si c’est un vieux rêve des êtres humains, c'est un rêve dangereux, tant qu'ils sont placés sous la coupe des Forces involutives qui les gouvernent de la 4ème dimension de densité. En effet, accroître drastiquement nos capacités de manipuler la nature ouvre la porte à de nombreuses dérives possibles, comme le risque d’eugénisme, ou la création de nouvelles maladies génétiques. Mais la Turritopsis nutricula nous ouvre la voie, en déployant sous nos yeux son singulier pouvoir. Il réside en nous, et par notre transformation profonde de conscience, nous pouvons nous extraire de la matrice astrale viciée pour (re)gagner notre pouvoir existentiel souverain, l'"éther-nité" !

 

Les Œuvres

 

Dans sa conception spirituelle "Aide à la transformation personnelle", la quête alchimique autrement dite Allégorie du Grand Art Mental se caractérise par la réalisation successive et progressive de quatre œuvres, associées à une couleur.

 

Œuvre au noir : Conscientisation.

 

Elle s’établit à partir de trois matériaux associés aux trois qualités et dimensions de l’être humain : le Sel pour le corps (cristallisation bonne ou mauvaise de l’énergie dans la matière) ; le Soufre pour l’âme, énergie expansive qui n’est ni différenciée ni orientée (le mouvement du corps dans la matière est source de souffrance, physique comme psychique) ; le Mercure pour l’esprit, source d’information qui va orienter, ordonner et structurer (volatilité du corps par la pensée, une sensation ou un défaut). L’alliance Sel/Soufre donne la matière animée, mais qui est totalement chaotique. C’est le Mercure qui apporte l’ordonnancement de la matière, appelé dans sa forme primaire le mercure commun (les "premières eaux"), soit nos énergies sources de pulsions vitales, biologiques, et symbolisé par un serpent rampant (dépourvu de pattes, il n'est pas dissocié de la matière, le sol). Indissociablement liés, aucun de ces trois principes ne peut s’exprimer seul.

À travers ces matériaux, deux énergies vitales caractéristiques du tempérament humain sont travaillées - ce sont les grandes Laveurs selon l'alchimiste Nicolas Flamel - pour être dissoutes et sublimées, associées chacune à un élément de la matière : la Pierre (le dragon archontique), synonyme de dureté, est longue à transformer car résistante, mais c’est sur elle que nous sommes appelés à bâtir notre "Église", la supraconscience ; le Feu*, synonyme d’intensité, est plus rapide dans sa transformation, même s’il peut à tout instant repartir violemment.

* Aux origines de l’humanité, pendant la nuit polaire, le feu servait aussi bien à réchauffer, à donner de la lumière, et à être un élément de purification utilisé pour l’alimentation comme pour la crémation des défunts et les sacrifices aux dieux. C’est ainsi qu’on lui attribua une valeur sacrée, présente dans toutes les langues : en sanscrit, Agni signifie Feu sacré ; les Latins, leurs descendants indo-aryens, l’ont appelé Ignis, et Agnus est l’agneau du sacrifice. Certains peuples brûlent leurs morts pour emporter vers le haut l’âme des défunts ; d’autres les inhument, pour emporter dans la Terre Mère leurs restes mortels.

 

Le travail thérapeutique consiste à prendre conscience de sa propre confusion intérieure en confrontant le Moi à ce qu’il a rejeté dans l’inconscient personnel, son ombre. Celle-ci réside dans l’inconscient personnel, projetée par le persona (le paraître) qui nous permet de "briller" en société. Elle contient les désirs et pulsions qui n’ont pas pu s’adapter au monde. Cette contrepartie du moi conscient a une tendance naturelle à se projeter sur les autres. Le Moi ne supporte en général pas cette image que les autres nous renvoient de nous-même. Il refuse de voir que cette ombre est son alter-ego.

Il convient d’abord de comprendre ces éléments fondamentaux séparés mais complémentaires, leur combinaison pouvant soit favoriser l’alchimie libératrice, "l’élixir de longue vie", c’est-à-dire la réunion avec la Source d’origine, soit perpétuer le mal-être, la douleur, la souffrance (le "soufre rance"). Puis il consiste à "dissoudre" ce qui était "coagulé" ou fixe dans le soufre vulgaire, l’Ego, et, simultanément, à "coaguler" ou fixer ce qui était "dissous", c’est-à-dire ce qu’il y a de volatile dans le mercure ordinaire, soit notre essence Âme-Esprit. Ces deux opérations apparemment inverses ne sont en réalité que les deux aspects complémentaires d’une seule et même opération, jusqu’à obtention d’un mercure double dont le soufre, une fois purifié, constitue le principe vivant. La nécessaire dissolution du corps pour lui donner la teinture cachée en lui permet la fixation de l’esprit et inversement, esprit et corps n’étant en somme pas autre chose que l’aspect "essentiel" et l’aspect "substantiel" de l’être humain. C’est la "mort" à un état et la "naissance" à un autre état*, considérées comme les deux faces opposées et inséparables d’une même modification de l’être. Elles sont nommées les "noces chymiques", celles du Roi, le Soleil, et de la Reine, la Lune, appelés à une glorieuse apothéose sous la forme d’un "corps" double et imputrescible (Rebis).

* Dans le Tarot initiatique, la mort - le dissolvant universel - est symbolisée par le treizième arcane (XIII) dit "sans nom". Il illustre la mort de l'égo-mental, ses indispensable et radicale décapitation par la faux (appelée en alchimie "décapitation du corbeau") pour sa renaissance à l'Esprit, le Soi supérieur immortel (la vraie Lumière). Le dragon noir devient alors progressivement par la dissolution de l'égo un dragon vert, assagi, couleur d'espérance d'une nouvelle génération végétale après sa putréfaction minérale à même de permettre la venue du rouge de l'Esprit par son Feu dispensé à l'état de blancheur constaté. Pour accéder à la vraie vie, il est indispensable de passer par la mort, initiatique s'entend, ceci expliquant pourquoi le système prédateur fait tout pour entretenir la peur de mourir, érigeant la société sécuritaire - notre prison - comme modèle sociétal...

 

Grand'place de Bruxelles
Grand'place de Bruxelles

Ce travail, cette longue et patiente cuisson du Rebis (le soufre et le mercure) dans l’Athanor (le fourneau ou creuset), est un chemin inconfortable, difficile, laborieux, source de doute et non délimité dans le temps, à l’image de ce que vit traditionnellement le pèlerin guidé par l'étoile Sirius, parti de la Grand ’place de Bruxelles en direction de Chartres, en passant par le Mont Saint-Michel jusqu’à Saint-Jacques de Compostelle - "le chemin du compost (compositum tellus) vers Stella" - en suivant le tracé d'un ancien chemin néolithique, sinon à l’inaccessible Jérusalem céleste en référence à la traversée du désert du Christ et à l'immortalité de l'âme (le véritable sens initiatique est en fait inverse : une fois l'antimoine recueilli sur les plages de Galice au Cabo Fisterra - cap Finisterre en galicien -, il s'agit de marcher vers l'Est, le soleil levant ...). Ainsi le passage sur le mont Jaizkibel (en espagnol Monte Jaizquíbel), la montagne la plus occidentale des Pyrénées (les Pyrénées sont un lieu tellurique majeur civilisationnel - un portail hyper-dimensionnel - porteur des deux polarités énergétiques, la racine pyr signifiant en grec le feu de l'Esprit, tout comme sa consonance dans la langue des oiseaux signifiant que le "pire y est né"...) située dans la province basque-espagnole du Guipuscoa juste au sud de la frontière franco-espagnole et qui surplombe la mer Cantabrique (golfe de Gascogne), dont la racine zki signifie "pont", le suffixe bel étant une référence solaire et divine qui se réfère à Vénus (Isis)*, déesse de la beauté, et le radical jai qui signifie les levers (du soleil) et les naissances. Ce n'est qu'associé à zki qu'il prend le sens de pierre et que le mot complet prend le sens de pont de pierre. Le chemin fait référence à l'enseignement des Cathares, des Cagots des Pyrénées, des Chrestians occitans, des Templiers... de tous les initiés dont l'enseignement avait été enlevé de force et de ruse par les papes de l’Église romaine*².

* C’est Paul de Tarse qui est enterré dans la tombe de Saint-Jacques-de-Compostelle, dont la coquille est le symbole, au même titre qu'elle l'était pour Vénus, sa naissance la voyant sortir des eaux, debout dans la conque d'un coquillage géant posée sur les flots agités par le souffle de Zéphyr.
Comme Vénus était l’ancêtre des Julii, vieille famille patricienne à Rome à laquelle appartenait Jules César, nous comprenons le sens caché du message christique qui s'y trouve, l'archétype Jésus n'étant d'autre que celui de César qui a servi à Paul pour délivrer son enseignement, le premier se substituant au culte du second jusqu'alors en vigueur. Cf. Mythe, dogme et autres mystifications religieuses.

Cf. L’Église romaine décodée.

 

Parce que la lumière fait constamment pression sur la matière, l'homme est appelé à se transformer en descendant au plus profond de sa propre nature obscure, non encore éclairée, pour y affronter comme Michael son Dragon ou Thésée son Minotaure, soit son instinct encore animal sous contrôle du système prédateur de 4ème dimension, et le maîtriser*. C’est alors la mort symbolique de l’égo, sa putréfaction - appelée le nigredo, soit "plus noir que le noir" ! -, préalable à sa résurrection christique : In Necis Renascor Integer ! (INRI*² : "Dans la mort, renaître intact et pur"). Cette maîtrise des émotions, au nombre de sept, est appelée la "Voie royale", la seule à même de transformer le plomb en or, au propre comme au figuré !

Toutefois, pour vider sa coupe de tout ce qui n’en favorise la bonne digestion (peurs, blessures émotionnelles et psychiques, conditionnements, fausses croyances et illusions), nous pouvons choisir plutôt que le combat de retrouver notre âme d’enfant et de faire ce voyage comme un jeu (le "Je dans fend" l’armure), débarrassé des agitations intérieures et des illusions du temps.

* Cf. Décryptage de l'égo & Comprendre et apprivoiser la prédation.

INRI est également l'acronyme de l'inscription latine Iesus Nazarenus Rex Iudæorum, qui peut se traduire en français par "Jésus le Nazaréen, roi des Juifs". Il s'agit du titulus qui aurait été inscrit selon le texte biblique par les Romains sur la croix de crucifixion de Jésus, condamné à mort par le procurateur romain de Judée de l'époque, Ponce Pilate (Jean, 19.19-20).

Voir en complément Le parcours initiatique dans Le Jeu de la Vie.

 

De la racine Gal

Galice, Galilée, Gaule... Tout le monde sait que le Sauveur Christ-Roi a été surnommé Galiléen parce qu'il avait été élevé à Nazareth, ville de Galilée en Palestine d'alors. Ses disciples, et les chrétiens en général, ont aussi été nommés Galiléens (Ac 2 :7), parce que les apôtres étaient de Galilée... Galiléens est un terme un peu péjoratif, utilisé au Ier siècle pour désigner la mouvance à laquelle appartiennent les mouvements se révoltant contre l'empire Romain en Palestine.

Ce choix de la Galilée s'explique en fait selon les règles de la kabbale hébraïque*, interprétation ésotérique manipulatrice du soi-disant texte sacré, la Bible, destiné aux gogos et autres chercheurs de vérité spirituelle de circonstance. Galilée s'écrit en effet GLYL en hébreu, et sa racine GAL est GL, dont le redoublement donne "GALGAL", qui signifie Roue, Cercle. Jésus (Yeshua ou Yehoshoua) meurt au GOLGOTHA, qui a la même racine de GALGAL. La valeur numérique en guématrie de GL est G=3+L=30, soit 33, le nombre de la vie mystique de Yehoshoua dit Jésus. Yehoshoua lui-même a une guématrie par rang de 58, anagramme de 85, qui signifie PH, la "Bouche", le "Verbe". Sa guématrie classique quant à elle est de Y-H-W-SH-A = 10+5+6+300+70, soit 391, nombre égal à 33 +358 ! Et le nombre de 358 est celui du Nahash, le Serpent brûlant de Moïse, dont l'évangile de Jean en fait le symbole du Messie.

33, correspondant au plus haut grade des obédiences maçonniques opérant au REEA (Rite écossais ancien et accepté), est le chiffre racine de la roue ou sphère, celle destinée à maintenir les êtres humains illusionnés dans la cyclicité du royaume des Morts, le cercle astral, la roue de la conscience involutive.

* Cf. Le Judaïsme décodé.

 

Les 7 émotions primaires*

La joie La colère La tristesse Le dégoût La surprise Le mépris La peur

L'intensité électrique de ces émotions provoquées par les événements (programmés) de la vie - gain financier conséquent, deuil, divorce, attentat, faillite, grave maladie... - a pour conséquence de générer un violent trauma psycho-émotionnel, qui va endommager les spirilles du corps matériel ou astral, qui sont des filaments spiralés constitutifs des conduits vibratoires permettant de recevoir la qualité de l'énergie éthérique. C'est de cette manière que les entités entropiques fragilisent le corps de l'être humain pour le conduire inéluctablement à la mort. Seule l'atteinte du ''point zéro'' émotionnel constitue l'antidote salvatrice.

* Nous les retrouvons sous d'autres formes dans l'allégorie chrétienne des sept "péchés capitaux".

 

Le recyclage des déchets

L'Œuvre au Noir consiste en une opération de recyclage de nos déchets, ceux que l'être humain a traditionnellement pour habitude d'en laisser la charge à la terre, à l’eau, à l’air, au feu et à autrui. Il préfère en effet, comme désigné dans la Bible, trouver des boucs émissaires, les charger de ses péchés et turpitudes, avant que d'en sacrifier un en expiation à Yahvé et d'envoyer l'autre dans le désert afin que celui-ci s’en occupe à sa place (Cf. Lévitique, 16, 8, 10, 22). C’est ainsi, les gens n’aimant pas s’occuper de leurs déchets à l’extérieur comme à l’intérieur. Ceci explique que le bouc est selon la superstition populaire le diable, Satan, sur qui on rejette la responsabilité de nos péchés, nos faiblesses et nos défauts plutôt que de les assumer.

A leur image, la nature fait intervenir des ouvriers peu avenants en ce qui concerne la transformation des déchets. Ils se nomment charognards, vautours, fourmis, mouches, asticots, vers, larves, bactéries… Elle met en œuvre également des principes de recyclage repoussants, comme la pourriture, la rouille, la fermentation, la décomposition ... Ainsi, sur terre comme dans les soubassements de l’âme, nos transformateurs de déchets ne sont guère réjouissants, voire systématiquement repoussants. Pourtant, à y regarder de près, la nature détient un secret que tout véritable initié cherche à découvrir, la transformation des déchets en engrais puis des engrais en végétaux. Elle parvient à transmuter les choses immondes en choses magnifiques comme les fleurs, les choses toxiques en choses exquises comme les fruits. Elle permet même la guérison par des plantes mortelles, telle la belladone (plante herbacée vivace de la famille des Solanacées), appelée tant belle dame que cerise du diable, cette herbe empoisonnée pouvant offrir le renouveau pour qui sait en transmuter le poison à travers le subtil dosage...

C’est ce passage mystérieux entre la fin d’une chose vieille, usée, et sa renaissance en une autre jeune, pure, belle, pleine de vie qui est la clef du secret alchimique, réservé à une poignée d'initiés. Car très peu de personnes parmi les spiritualistes en quête d'éveil, qui se disent engagés dans la voie interne, s’intéressent à la transformation de leurs propres déchets. Leurrés et hypnotisés par la prédation extra-dimensionnelle, ils préfèrent laisser ça au "mal", qu'ils refusent de rencontrer par déni et illusion que seuls l'amour et la lumière du Très-Haut leur ouvrent les portes de l'éternité céleste*. C’est plus pratique, moins astreignant. Que les humains qui ne veulent pas s’occuper en eux-mêmes de ces basses besognes de recyclage ne s’étonnent pas alors du pouvoir énorme qu’ont les démons et de tous les malheurs qui en découlent. Les déchets ainsi négligés s’accumulent, et nous en subissons les affres de la dissolution pour être réduits comme des engrais appelés à devoir ensemencer une terre aride, sèche, à jamais stérile. Le salut est de reprendre ce savoir et ce pouvoir aux mains de l’enfer, au prix d’une âpre lutte, et d’assumer soi-même ce travail de transmutation de son vieil égo à Ce Que Nous Sommes vraiment. Voilà pourquoi il est appelé le Voyage du Héros*², la capacité à le réaliser étant réservée à quelques preux chevaliers bien différents de celles et ceux célébrés en grandes pompes dans leurs disciplines respectives par les séides du système dévoyé...

* Cf. Prédation spirituelle et voie de sortie.

Cf. Le Jeu de la Vie.

Cf. Pascal Bouchet, "Les Forgerons de l'Aura - Traité d'alchimie spirituelle" (2005, JMG Éditions) & "Alchimie et voie intérieure" (2003, Éditions Michel d'Orion).

 

De l'Absinthe, ou l'avertissement de l'Apocalypse

Le passage 8:11 du Livre prophétique de l'Apocalypse - Révélation - est ainsi rédigé : "Le nom de cette étoile est "Absinthe". Le tiers des eaux fut changé en absinthe et beaucoup d'hommes moururent à cause de ces eaux, parce qu'elles étaient devenues amères." Telle est la prophétie, lorsque le 3ème ange a sonné de la trompette. En latin Artemisia absinthium, l'absinthe est à la base une plante médicinale, celle de la déesse Artémis (déesse entre autres de l'accouchement), contenant un principe amer, l'absinthine. De par ses sécrétions racinaires, elle exerce un effet inhibiteur sur la croissance des autres plantes, se révélant ainsi très utile dans la lutte contre les mauvaises herbes ou adventices. Ses propriétés médicinales voient son utilisation contre le mal de mer et les nausées, la lutte contre la fatigue et l'insuffisance de suc gastrique et d'excrétion biliaire. Elle active la circulation sanguine dans les régions du bassin (emménagogue). Enfin, elle agit comme désinfectant, renfermant un alcool, le thuyol, et le produit de son oxydation, la thuyone. Cette dernière substance est un poison du système nerveux, convulsivante (12 g d'essence provoquent une crise épileptiforme chez l'homme). Cela fait de l'absinthe une plante toxique à forte dose*.

Symbolisant l’amertume et la toxicité, elle rappelle à l'être humain des prescriptions et règles nécessaires à sa bonne relation au Vivant, sous peine de connaitre de sérieux "déboires" lorsqu'il s'abandonne à un fonctionnement inconséquent. C'est alors la "condamnation des eaux amères", telle que le lui rappellent nombre de textes bibliques (Proverbes 5 :3-5, Deutéronome 32 :32 et Nombre 5 : 11-28). C'est pourquoi la conduite immorale, découlant de son emprise aux Forces du "Mal", le mène à une fin amère et à la mort. Et lorsque les eaux mercurielles sont devenues sulfureuses en raison d'une civilisation grandement viciée, immorale, beaucoup d’hommes sont appelés à mourir. C'est ce qu'indique la grande étoile, l'Absinthe, le Kiristos, qui, brûlant comme un flambeau, éclaire très fortement pour faire apparaître l'inconduite des gens et ce qu’il y a au plus profond de leur conscience. Tout est mis à nu devant l’intensité de cette lumière purificatrice, qui fait remonter les sentiments de culpabilité pour celles et ceux qui sont conscients de leurs actes mauvais.

Aussi, dans la fin de cyclicité de la Matrice astrale, le feu nucléaire purificateur est envoyé sur Terre, brûlant ainsi le tiers de la mer, de la Terre et des arbres… Nul(le) ne sera alors étonné qu'en ukrainien, l'absinthe se dise tchernobyl...

* Connue pour avoir été l'ingrédient de base d'une boisson alcoolisée (spiritueux) populaire au XIXème siècle, la consommation d'absinthe est autorisée en France après avoir été longtemps interdite, seule sa vente étant soumise à une mesure européenne (la teneur en thuyone ne doit pas dépasser 35 mg par litre).

 

Œuvre au blanc : Libération.

 

Après le chaos de la fragmentation de sa caverne enfermante, l'égo-mental, le rassemblement complémentaire ("complet en terre") des trois matériaux - mercure, soufre et sel - réaligne le corps pour tendre vers sa pureté (passage de son poids de nature à son poids de sublimation), en favorisant la fluidité de circulation de l’énergie de vie. C’est la transformation de l'instinct maîtrisé en intelligence, celle qui donne accès aux lois de la Nature.

Cette libération, qui voit la lumière être séparée des ténèbres par le principe de la "double quintessence" de l'énergie - l'une s'élève car elle dissout, l'autre s'abaisse car coagule (elles correspondent aux deux plateaux de la balance de l'arcane VIII du Tarot initiatique La Justice)* -, se fait dans son propre laboratoire intérieur (au sens propre comme figuré), et surgit à un moment donné, par la prise de conscience, le lâcher-prise de ses résistances mentales ancrées, le non vouloir d’un chemin à tout prix. Il s’agit de ne plus faire résistance, pour la laisser passer. C'est alors l'obtention du Mercure philosophique - le "Vase de l'Art" ou Feu secret des Sages -, épuré de son contenu vicié initial dans le "vase de nature" (le corps de chair). Là où va le cœur se trouve la vraie voie, ce que nous dit l'arcane XIV du Tarot initiatique, La Tempérance, grâce au transvasement réalisé ayant permis en prenant son mal en patience de mettre de l'eau (mercurielle) dans son vin pour empêcher qu'il ne devienne vinaigre... Elle est notre point de destination sur le chemin de retour à l'UN, ce que nous indique l'arcane XVII L’Étoile porteuse des deux vases remplis des forces énergétiques, l'une allant à l'eau en s'évaporant, l'autre à la terre en s'y répandant pour la nourrir.

Ainsi la rencontre assumée avec l’ombre du prédateur qui nous manipule et domine doit nous conduire à l’assimiler, sans la juger, en libérant les mémoires enfouies liées à des traumas psycho-émotionnels. Nous intégrons ce qui paraît comme négatif en soi, mais qui l’est en réalité tant qu’il n’a pas pu prendre place et sens dans notre champ de conscience. Intégrer l’ombre requiert une grande force morale et l’abandon de ses préjugés.

* L'obtention de la couleur blanche (pureté) à partir du noir initial nécessite l'extraction préalable une à une des sept couleurs alchimiques, qui correspondent à celles des sept centres d'énergie (ou chakras). C'est pourquoi cette opération alchimique est nommée Le Septénaire.

 

La première phase est donc indissociable de la deuxième, dont la couleur blanche est complémentaire, pour atteindre le premier but de l’œuvre alchimique, le "Petit Œuvre", symbolisé par un métal moins corruptible, l’argent. C’est la phase où l’on fait un travail de différenciation et de purification. Cela correspond à la formation du caractère qui a pour but de canaliser les pulsions instinctives et de sortir des opinions toutes faites.

À la fin de cette étape, l'individu a beaucoup changé : il ne juge plus autrui*, il devient plus compréhensif, plus fraternel. Il s'approfondit s'il était superficiel et devient plus impartial s'il était partisan. Son Moi s'est déplacé vers une position où le bien et le mal sont relativisés, et où le grave défaut de l'autre est vécu comme un défaut personnel. En clair, la personne a dépassé le dogmatisme moral ou antimoral, ce qui la rend moins corruptible.

L’âme - le Soi inférieur - commence à jouer son rôle de conduite du corps. De nouvelles priorités se font jour. Le sens de l’existence n’est plus conditionné par les exigences de la société du paraître et l’âme commence à graviter autour d’un nouveau centre qui reste encore à ce stade extérieur à la personne. Le Soi supérieur ou Esprit s’exprime à travers des archétypes qui sont encore projetés sur des personnes physiques et qui servent de référence.

La référence chrétienne pour cette étape est l'Ascension, celle de la Tradition juive est la traversée du désert pour la sortie d’Égypte du peuple hébreu.

* Ainsi se garde-t-il de réagir spontanément au cours d'un échange ou à la lecture d'un écrit ayant bousculé ses opinions et croyances ancrées (il n'est qu'à lire les forums de lecteurs de sites en ligne, quelle qu'en soit la ligne éditoriale, pour comprendre l'état du désordre intérieur régnant au sein de chacun...). Sans doute serait-il judicieux pour chacun(e) de se souvenir de la règle édictée par Saint Benoît à l'usage de la vie monacale, consistant pour chaque moine désireux d'échanger avec un autre de déposer par écrit l'objet de sa missive, et pour le récipiendaire d'attendre 3 jours avant que de lui répondre. C'est au prix de l'effort sur soi-même que le feu de Mars peut être maîtrisé (Mars est la planète d'origine des dieux guerriers dénués d'émotions...).

 

Œuvre au jaune : Unification

 

La troisième phase se nomme Citrinitas, l'Oeuvre au Jaune. Elle permet de prendre conscience des archétypes qui sont encore dans l’inconscient collectif afin de restituer leur sens profond au conscient. En effet, les messagers du Soi sont toujours représentés par la polarité complémentaire au genre sexué de la personne. Ils exercent une fascination dont il faut prendre conscience pour élever progressivement l’amour, qui est le moteur fondamental de la quête, du plan biologique au plan spirituel.

Dans l’inconscient de l’homme et de la femme réside une image collective de la polarité opposée : l’animus pour l’homme et l’anima pour la femme. Ces deux figures désignent ce qui manque au Moi pour se vivre comme partie consciente d’une totalité englobante qui est le Soi. C'est l'état d'être androgyne. Le sexe perd alors son pouvoir de fascination* au profit d’aspirations artistiques, intellectuelles ou spirituelles. C’est la même énergie qui se transforme.

* Cf. Conscience et dépassement de la Matrice sexuelle.

Remarque d'importance : comme tout est faussé dans la Matrice des illusions terrestres, il convient d'avoir à l'esprit que l'enseignement de Carl Gustav Jung, s'il présente d'incontestables vérités, est également porteur d'influences négatives induites par son prédateur involutif. C'est ainsi qu'il a constitué par certaines de ses idées sur l’anima et l’animus, et la nature hermaphrodite de l’âme, les fondements et germes du paradigme philosophique et psychologique libéral actuel du mouvement postmoderne libéral américain, notamment sur la fluidité du genre. L’"unification des masses" sous l’égide du postmodernisme porte toujours ses propres semences de destruction de la société...

Figures féminines de l'anima (l'homme)

. La femme primitive : l'image, fortement sexualisée, représente les relations purement instinctives et biologiques.

. La femme romantique : l'érotisme s'étend à toute l'image féminine; l'image est chargée esthétiquement; caresses et contemplation sont préférées aux enlacements orgasmiques.

. La femme vénérée : la sexualité est exclue, l'érotisme est sublimé jusqu'à la dévotion.

. Sapientia, la sagesse de l'éternel féminin (Déesse de la sagesse, Athéna).

Figures masculines de l'animus (la femme)

. L'homme sauvage : l'image est fortement sexualisée ; personnification du pouvoir physique.

. L'homme romantique, l'aventurier : la sexualité diminue et laisse la place à l'admiration devant la sensibilité ou la prouesse.

. Celui qui a la parole : la lumière éclairante de l'existence, le professeur, le leader politique ou religieux.

. Logos, le savoir masculin : l'anima est symbolisé par le sens ultime de l'existence et du cosmos, par un dépassement de ses propres limites; les grands philosophes ou les gurus enseignant les sentiers secrets.

 


Œuvre au rouge : Guérison

 

La quatrième phase se nomme Rubedo, l'Œuvre au Rouge. Lorsque le Moi s’est confronté à l'archétype sexuel, surgit alors un autre archétype, ni masculin, ni féminin. C'est l'archétype "lumière", archétype du surnaturel, de l'au-delà. Ses symboles sont la luminosité et la force. Il révèle des forces ou pouvoirs qui ont une provenance différente des mondes spatio-temporels imaginables. Il est le tremblement et la fascination propre à l’irruption du Sacré. Les images apportent des signes de l'incommensurable : aigles géants, cétacés, volcans, soleils irradiants, apocalypses... toute image suggérant une omnipotence et une omniprésence.

A ce stade, l'individu doit affronter le pouvoir en Soi. La première tentation est que le Moi tombe dans le piège de s'identifier à ce pouvoir transcendant. Il y a alors une alternative : le recul ou l'affrontement.

. Le recul voit le sujet, devant les présages menaçant de ces symboles, abandonner le processus d'individuation et libérer l'individualité de la psyché collective par un rétablissement de la persona, en se "cramponnant" au monde du dehors. Une nécessité externe va remplacer la nécessité interne.

. L'affrontement voit la personne céder à la tentation de s'identifier à l’archétype lumière. Elle se sentira détentrice du pouvoir. L’homme joue alors au prophète, au fondateur de secte ou de réseau (version contemporaine plus con-sensuelle), et la femme devient une mère toute puissante et indispensable qui contient et organise tout ("la thérapeute gourou", des siens comme de ses patients...). Plus grave, la personne peut aussi tomber dans la psychose en se prenant pour Dieu ou son prophète.

Ce sont des états d'"inflation psychique", indiquant une extension de la personnalité au-delà des limites individuelles. La seule solution consiste à faire acte d'humilité, à avoir un travail utile qui l'accrochera à la terre (humilité provient du latin humus signifiant terre). Si cette humilité est acquise, et si ces archétypes sont intégrés comme de simples instances au service de la psyché, un mystérieux archétype latent s’active : le Soi.

 

Aussi il s’agit dans cette Œuvre d’assurer le "refroidissement" du corps, c’est-à-dire l’immobiliser pour qu’il ne soit plus agité par l’émotionnel et le mental. Ainsi la lumière pourra le pénétrer et l’illuminer au Verbe Divin Inné désormais sans résistance, au sens divin ("dit vin", comme sa robe rouge, soit sa véritable teinture) comme cristallin ("Christ à l’Un", soit le retour à l’unité). C’est l’obtention de la Pierre philosophale, la "Toison d’Or", l’"Élixir rouge", représentée par le phénix et le pélican, et évoquant la résurrection du Christ. C’est le résultat d’une grâce, une grâce de l’Esprit, tel l’a enseigné Jésus le Christ "Il faut naître d’En-Haut", car c’est de là que vient la Vie, ou Saint Paul dans la première de ses Épîtres adressées aux Corinthiens "Et quand j'aurai connu la prophétie et que j'aurai étudié tous les mystères et toute science et quand j'aurai eu toute la foi de manière à ce que je transporte les montagnes, mais que je n'aurai pas eu la Charis, je ne suis rien".

 

Du Livre rouge

Le Livre rouge, avec comme titre original Liber Novus ("Nouveau Livre" en latin), est un manuscrit écrit entre les années 1913 et 1930 et illustré par le psychologue suisse Carl Gustav Jung (1875-1961). Longtemps tenu secret*, il est appelé Le Livre Rouge car le manuscrit original consiste en des folio (feuillet dans un manuscrit) reliés sous une couverture en cuir rouge. Il est considéré comme une des œuvres majeures de la psychologie analytique, Jung y ayant consigné des années durant ses rêves et fantasmes, notamment lors de sa confrontation à l'inconscient, et ce dès sa rupture avec Sigmund Freud en 1913. Une partie de cet ouvrage constitue la création d'une mythologie personnelle, renfermant entre ses pages l’alchimie d’un esprit qui aspirait à voyager dans l’inframonde pour sauver son âme.

Nous sommes face à un héritage intellectuel énigmatique et fascinant, le Saint-Graal de l’inconscient. Cette œuvre inachevée est à mi-chemin entre les domaines prophétique, mystique et psychologique, qui plus est par ses étonnantes illustrations où les divinités se mêlent à des démons ancestraux. Dans ces pages, Jung explore sa propre psyché, ses relations avec l’inconscient et toute cette architecture profonde au milieu de laquelle il était un explorateur privilégié. Il utilise pour ce faire la technique psychonautique pour donner forme à chaque page, le faisant avec une imagination active créée à partir de la méditation. C'est de cette façon que tout un ensemble d’archétypes se met à apparaître, au même titre que ses univers les plus sombres, cette ombre que nous ne voulons pas souvent reconnaître mais qui appartient aussi à notre être authentique.

* Après la mort de Jung, sa famille garda avec précaution et sous clé ce manuscrit dans une maison de la banlieue de Zurich. Personne ne devait s’approcher de ce travail, pas même ses étudiants ou ses compagnons. Plus tard, en 1984, le Livre rouge ou Liber Novus fut transféré dans une banque. Ce n’est qu’en 2009 qu’Ulrich Hoerni, petit-fils de Jung, autorisa sa publication, qui laissa presque sans mots les experts comme les profanes…

 

Le plomb de l’égo a été transformé non en or, mais en lumière, source de transparence (Ignis et Azot tibi sufficiunt* disent les alchimistes). Pour densifier son âme et survivre spirituellement, l’homme doit être fécondé par le Ciel, tel l'enfant nourri naturellement au ventre de la mère par son sang menstruel. Aussi doit-il pour croître en quantité et qualités plus fortes être nourri de sa propre nature et substance (les Philosophes alchimistes l’appellent l’eau mercuriale ou l’eau divine). C’est ce qui accorde le don de soi au profit de l’humanité et permet la posture de la sagesse, insensible qu’il est désormais aux agitations extérieures et à la course au temps. C’est ce qui lui permet de regarder attentivement le coucher du soleil, soit la lumière pénétrant la matière, de continuer son chemin en acceptant ce qui s’y présente de façon apaisée et ouverte, et d’éclairer tous ceux qu’il y croise, sans vanité aucune, en toute humilité, la plus haute des vertus ("Qui s'élèvera sera abaissé, qui s'abaissera sera élevé" Matthieu XXIII – 1,12).

La référence chrétienne*² pour cette étape est la Pentecôte, celle de l’Ancien Testament la traversée de la Mer Rouge pour arriver en Terre promise et y trouver le Graal, l'Amour, soit "l’Âme hors de l'égo", la mort de l'égo ...

* "Le corps est déjà en votre possession. Tout ce qu’il vous faut, c’est le Feu et l’Air".

De la semaine sainte à la descente de l’Esprit saint sur les apôtres, nous avons un condensé de ces trois étapes (hors Œuvre au jaune cachée dans le secret de Maria Magdalena), qui voit la mort du Christ, sa descente aux Enfers, sa résurrection, son ascension avant que de faire redescendre la Lumière comme grâce. Elle s’ouvre par la fête des Rameaux, prolongation du rameau d’Or qu’Énée, conduit par la Sybille, prophétesse nomade, cueille dans la forêt, comme du rameau porté par les invités du sanctuaire d’Éleusis.

 

Le Feu Vivant

La "formule secrète" constitutive de l'énergie libre, le "Feu vivant", a été nommée sous le nom de code initiatique de "Vril" (nom probablement dérivé du latin virile) par le romancier et philosophe anglais Lord Edward Bulwer-Lytton (1803/1873)* dans son roman The Coming Race ("La Race à venir") paru en 1871. Connue également sous d'autres vocables comme le Chi (Chine) ou Ki (Japon), et dans le sillage des magiciens et alchimistes qui ont de tous temps tenté d'en découvrir le mystère, c'est elle qui a été pour partie redécouverte à l'ère contemporaine, notamment par l'inventeur d'origine serbe Nikola Tesla (1856/1943). Elle est qualifiée de fiction par la communauté des doctes rationalistes et sceptiques, qui plus est de nature à soutenir la fièvre mystique alimentant les théories conspirationnistes (Maîtres cachés, reptiliens humanoïdes, inventions secrètes nazies...).

Cette énergie est liée à ce que la Tradition nomme le Fohat, l'essence de l'électricité cosmique primordiale, la Lumière. Elle est la force vitale motrice universelle - le Verbe fait chair -, au pouvoir incessant tant destructeur que formateur, et qui existe dans la structure septénaire de l'être humain, soit ses 7 grands centres énergétiques (ou chakras en sanskrit)*². Lorsqu'elle est canalisée par un individu à travers le système nerveux, elle devient un pouvoir infini par les capacités impressionnantes conférées selon l'utilisation qu'il en fait. C'est pourquoi sa divulgation ne peut être obtenue qu'après une totale épuration du venin archontique en soi, seuls les vrais Philosophes totalement émancipés de la Materia prima corrompue pouvant s'en prévaloir et parvenir à l'activer, notamment pour inverser les polarités de l'énergie électromagnétique prévalant dans la dimension astrale afin de créer des ouvertures entre les dimensions, les fameuses "portes du temps" (Stargates en anglais). Dans notre dimension terrestre, son influence se fait sentir par la force magnétique active, telle qu'a pu l'employer l'architecte et sculpteur américain d'origine lettone Edward Leedskalnin (1887/1951) par une technique inconnue en l'état du monde scientifique pour déplacer des pierres allant jusqu'à 30 tonnes afin de réaliser des sculptures et arrangements comme son "Château de Corail" (Coral castle) situé en Floride au nord de la ville d'Homestead, et qu'il évoque dans son livre traitant du magnétisme avec la particule associée le magneton, publié sous le titre Magnetic current ("Courant magnétique"). Il est à noter que le château de corail a été construit de la même manière que la Grande pyramide de Gizeh, soit une ligne de latitude de 19,5 degrés et d'un double tétraèdre...

C'est pourquoi elle relève du Féminin sacré, les Déesses-mères, soit du cœur et non de l'intellect, attribut du Masculin sacré. Les marins peuvent en voir de temps à autre la manifestation par les feux de Saint-Elme, qui se manifestent par un feu crépitant au sommet des mats de leurs bateaux. D'autres symboles des mythes de l'humanité l'illustrent, tels dans la Bible la lampe allumée d'Abraham, le buisson ardent de Moïse, la colonne de feu de l'Exode s'élevant devant l'armée de Pharaon, et dans le Nouveau Testament les langues de feu de la Pentecôte descendant sur les Apôtres pour manifester le feu de la Conscience universelle.

* Il était membre de la Societas Rosicruciana in Anglia (S.R.A), ordre secret à vocation théurgique, le nom de cette Force universelle n'étant accessible qu'à des initiés de "haut rang", triés sur le volet et prédisposant de ce fait aux dérives fascistes et racistes. C'est pourquoi dans son sillage, les Nazis pendant les années vingt du XX° siècle ont tenté d'en percer le mystère, en créant par le théoricien en géopolitique Karl Haushofer l'Ordre des Frères de la Lumière rebaptisé Vril Gesellschaft ("Société du Vril" ou Loge lumineuse du Soleil Noir), antichambre de l'Ordre de Thulé (l'existence de cette société n'a pu être clairement établie) et utilisant le symbole de la swastika dans ses pratiques de télépathie et de télékinésie afin d'établir le contact psychique avec des entités et hiérarchies de l'invisible.

Persuadés que les Aryens et Indo-européens étaient les ancêtres biologiques du Soleil Noir, leur but était d'asservir l'humanité en éradiquant le génome sémite qu'ils attribuèrent par méprise au peuple juif et leurs ancêtres Hébreux. Ils furent aidés pour ce faire par un groupe de lamas tibétains leur divulguant des enseignements sacrés dits de la Main gauche (la Main gauche représente l'autorité mystique, magique, propre au Féminin sacré, le lignage maternel qui a la capacité de préserver ou libérer des ennuis), les ténèbres trouvant toujours domicile près de la Lumière, notamment près du Grand Centre de l'Himalaya, vortex énergétique majeur avec la sphère astrale et ses entités entropiques gouvernantes. Il va sans dire que le mouvement théosophique d'Héléna Blavatsky s'en empara pour alimenter abondamment les hallucinés du New Age et leurs théories d'illumination spirituelle, alors qu'il ne s'agit que de la poursuite du culte païen antique d'adoration du Moloch, le Baal (le Taureau de la constellation Aldebaran) mésopotamien d'origine égyptienne ...

Cf. Fonctionnement du corps biologique & Le moteur biologique de la co-création.

 

Alchimie fusionnelle

La sortie du cycle entropique passe par la réalisation de la fusion entre d'une part l'homme planétaire gouverné par les forces énergétiques de l'Ombre et des Ténèbres (la Matrice astrale), et d'autre part l'Universel (la Matrice originelle), autrement dit les forces énergétiques cosmiques de la Lumière, manifestation substance de Ce Qui Est. C'est alors l'unification, soit la dualité dans l'unité ou l'unité dans la dualité. L'être humain doit pour ce faire comprendre que l'énergie universelle contrôle les plans inférieurs de l'évolution, qui voient les forces de vie astrales piloter l'involution. Ce sont elles qui participent de son apprentissage de la matière viciée par l'égo-mental et l'émotionnel, soit la connaissance subjective de Ce Qui Est, qui se manifeste par la pensée*, celle-ci parasitée altérant le mental (l'intellect) et l'émotionnel et aboutissant systématiquement à la mort. Ce n'est qu'en allant au-delà de l'illusion de la matière que l'être humain peut transcender sa subjectivité par la guidance de la Conscience supra-mentale, lui permettant de purifier ses corps mental, émotionnel, astral et éthérique. En entrant dans cette "conscience atomique", il peut alors par cette science de l'atome*² rejoindre le cycle de l'évolution, étant désormais gouverné par les trois principes (Forces) énergétiques universels dits unités d'Infinité - la Volonté, l'Intelligence, l'Amour - lui permettant de manipuler l'atome afin d'en garantir la Perfection. Il acquiert ainsi un "corps de lumière", qui lui permet de se déplacer dans le temps et dans l'espace. Il commence le nouveau cycle universel (le sixième de la race humaine) en 4ème dimension de densité, nouvelle étape le ramenant à l'Unité. C'est le passage du libre arbitre conditionné à la véritable liberté, la Conscience parfaite, seule à même de lui permettre de rentrer dans la conscience des plans inférieurs - animale, végétale, minérale - afin de leur permettre à leur tour d'évoluer. Il est devenu "l'Homme nouveau", un être esprit multidimensionnel qui n'a plus besoin de forme matérielle pour manifester l'Intelligence, la Volonté et l'Amour, constitutives de son pouvoir de rayonnement. Celui-ci est à l'image du Soleil, la plus haute Intelligence vibratoire dans toutes les galaxies ou systèmes solaires, corridor par sa nature lumineuse intérieure (le Soleil à l'extérieur est en réalité noir, "simple" trou dans l'Infinité absolue...) menant à d'autres soleils dans d'autres galaxies, et ne communiquant avec aucune autre planète de notre système solaire. Là réside le Secretum Secretorum, "le Secret des Secrets" des vrais alchimistes, le Secret de l'Intelligence !

* Contrairement à la croyance, la pensée n'est pas une fonction créative de l'Intelligence, mais simplement une forme qui permet à l'énergie de l'Intelligence (transformation de l'énergie indifférenciée) de se canaliser sur des plans inférieurs. Ce n'est qu'en s'en déconditionnant que l'être humain peut commencer à comprendre les Lois et Principes qui régissent Ce Qui Est, autrement dit la science du Divin, soit les rapports parfaits entre l'Infinité de la Perfection et la Perfection de l'Absolu.

La science de l'atome ne peut être acquise qu'à travers la conscience éthérique (supra-mentale), en aucune façon par la conscience astrale. C'est pourquoi la quasi-totalité des scientifiques sont dans l'incapacité d'en comprendre et d'en utiliser les 6 Lois qui la régissent : adhésion - cohésion - contradiction - polarités - infections - coordination, à même de changer (transmuter) à volonté la nature de l'atome ! Le feu nucléaire évolutif, dégagé de l'émotionnel vicié parce que gouverné par la Tri-unité Volonté/Intelligence/Amour, est bel et bien intérieur, et non extérieur, celui-ci entraînant inéluctablement la destruction et le chaos.

 

Des trous noirs

Les trous noirs sont parmi les endroits les plus mystérieux de l'univers, des lieux où le tissu même de l'espace et du temps est tellement déformé que même la lumière ne peut s'en échapper. Si selon la théorie de la relativité générale du physicien Albert Einstein se trouve au centre une singularité, un espace où la masse de nombreuses étoiles est écrasée en un volume dont la taille est tout à fait inexistante, des astronomes et des physiciens soutiennent que cette idée est fausse. En effet, si un objet avec masse n'a pas de taille, alors il a une densité infinie, ce qui requiert de nouvelles mathématiques pour le démontrer.
L'exemple est la loi de la gravité du philosophe, physicien et alchimiste Isaac Newton (il faisait partie d'un réseau secret d'alchimistes probablement constitué à partir du cercle Hartlib de Londres, s'étant choisi comme pseudonyme alchimique Ieoua Sanctus Unus, signifiant en français "Jéhovah Unique Saint" et également anagramme d’Isaac Neuutonus), qui dit que la force de l'attraction gravitationnelle varie en fonction de la distance au carré entre deux objets. Logiquement, même si cette loi ne l'énonce comme tel, une balle située loin de la Terre ayant un certain poids, au fur et à mesure qu'elle se rapproche de la Terre son poids augmente, acquérant une force infinie en se rapprochant du centre de la Terre. La simple loi de la gravité de Newton ne s'appliquant plus, il est nécessaire de tenir compte de la distribution réelle de la masse de la Terre, ce qui signifie l'utilisation d'équations différentes et plus complexes pour établir un comportement différent. De même, alors que la théorie de la relativité générale d'Einstein présume qu'une singularité de densité infinie existe au centre des trous noirs, ceci ne peut être vrai. Pour les très petites tailles, une nouvelle théorie de la gravité doit entrer en jeu, nommée la gravité quantique, autrement dit "gravité aux échelles les plus petites".

L'une de ces théories est appelée la gravitation quantique à boucles. Les physiciens qui ont travaillé sur cette théorie mathématique difficile, tels Abhay Ashtekar et Javier Olmedo de la Pennsylvania State University ainsi que Parampreet Singh de la Louisiana State University, prétendent que le résultat n'est pas une singularité, leurs calculs faisant apparaître que l'espace-temps est très fortement incurvé près du centre du trou noir. Le résultat est que l'espace-temps se poursuit dans une région de l'avenir qui a la structure d'un trou blanc. Un trou blanc est comme un trou noir à l'envers, ce qui signifie que contrairement à un trou noir qui attire la matière, un trou blanc expulse la matière*. Comme il est bien connu que dans les champs gravitationnels forts le temps ralentit, les trous noirs contenant les champs gravitationnels les plus puissants de l'univers indiquent logiquement que la matière tombe dans un trou noir puis "rebondit", renvoyant la masse à travers le cosmos, ce processus prenant énormément de temps. Si ces chercheurs ont raison, dans un avenir très lointain, là où il y a maintenant des trous noirs, la matière va exploser et se répandre dans le cosmos. Il est à comprendre que ce ce qui va dans les trous noirs, vers la non-existence, ne fait donc plus partie de la Création primordiale. C'est de l'énergie qui n'existe plus, dont le reflet est régénéré sous forme d’atomes primitifs appelés à une nouvelle expulsion créatrice par remolécularisation grâce à ces régénérateurs/remolécularisateurs que sont les trous noirs.

* Les scientifiques ont observé dans l'espace des phénomènes à très haute énergie qui n'ont pas été complètement expliqués. L'un d'eux est l'existence de rayons cosmiques à très haute énergie qui frappent l'atmosphère terrestre. Un autre est ce qu'on appelle les "rafales radio rapides" (fast radio bursts), lorsqu'une grande quantité d'énergie radio est observée dans un laps de temps très court. Ces deux phénomènes pourraient, au moins en principe, être la signature d'un trou noir se transformant en trou blanc.

Cf. Travaux du physicien américain Don Lincoln, scientifique au Laboratoire national de l'accélérateur Fermi près de Chicago en Illinois.

 

Le "Double" en physique

Le Double (L'Ame unifiée à l'Esprit, l'Enfant ou le Maître intérieur en psychologie*) se retrouve dans ce qui est appelé Trou Noir, puisque rien, même la lumière, ne peut échapper à la puissance de sa gravité. En étudiant les équations mathématiques qui décrivent les Trous noirs, il semble qu'une copie de toutes les informations contenues de ce qui s'y engouffre soit étalée et stockée à sa surface, un peu comme les données enregistrées dans un ordinateur. Le contenu en question existe ainsi en deux endroits : il y a une version tri-dimensionnelle qui est perdue à jamais à l'intérieur du Trou noir, et une autre, bi-dimensionnelle (le contenu informationnel s'y trouvant), qui reste à la surface, sous forme d'informations.

Il en découle que ce que l'on peut savoir de ce qui se passe à l'intérieur peut être connu rien qu'en se référant à l'extérieur. En théorie, on pourrait utiliser les informations qui sont à l'extérieur du Trou noir pour reconstituer le contenu de ce qui a été absorbé, l'espace à l'intérieur d'un Trou noir obéissant aux mêmes règles de l'espace à son extérieur, ou partout ailleurs. De ce fait, si on peut décrire les informations situées à l'intérieur d'un Trou noir grâce aux informations stockées à sa surface, il se pourrait que tout, dans l'univers - les galaxies, l'univers, nous-même et même l'espace - ne soit qu'une projection d'informations stockées sur une lointaine surface bi-dimensionnelle qui nous entoure. Autrement dit, ce que nous prenons pour la réalité pourrait être une sorte d'hologramme ! 

* Cf. Fonctionnement du corps biologique.

 

La réalité hyper-dimensionnelle de l'univers par la nouvelle physique

Le physicien théoricien américain John Archibald Wheeler (1911/2008), spécialiste de la relativité générale, a sensiblement influencé les recherches sur les trous noirs, ouvrant la possibilité à la compréhension de la manière dont la "réalité" est projetée dans un univers nourri d'informations, selon différents états ou niveaux de fréquences dimensionnelles (autres que la 3-D) qui en traduisent la matérialisation. Par là-même, ceci ouvre la voie à l’idée que ces autres dimensions pourraient être habitées, peuplées de créatures ou entités ayant une certaine forme de conscience !

Il en découle que les dimensions mathématiques prisées par les scientifiques physiciens doivent être considérées non comme de "simples" abstractions, mais comme ayant une existence physique, et ce quelle que puisse être la signification du terme "physique". C'est ce que Wheeler a mis en avant dans sa théorie des quanta, suggérant qu’un "observateur" qui regarde l’univers "en vue de le créer", doit être inclus dans nos considérations, le symbole (mathématique) ne pouvant être étanche à sa traduction physique, par là-même psychique... Il y a naturellement une multitude d'observateurs à notre échelle terrestre, constitutif d'une infinité de "futurs nous", c'est-à-dire traçant par leur regard la réalité de leur évolution à partir du "maintenant" qui est perçu. Autrement dit le moment "choisi", la question étant de savoir si nous le choisissons en toute connaissance de cause ou s'il découle d'une incitation/suggestion à le choisir comme tel...  C’est donc à partir de ces futurs probables d’un potentiel infini – l'univers n'est qu'informations – que la réalité est projetée par des ondes de formes, et c'est au travers des êtres humains, par leur état de conscience via le système cervical/cognitif qui lit ces ondes, que ces énergies sont trans(con)duites par la courbure de l'espace-temps et deviennent "réelles" !

Qu'en déduire ? Que nous les êtres humains, dans l’ici et maintenant (le moment présent), à la conjonction de toutes les probabilités rivalisant les unes avec les autres pour devenir "réelles", n’avons aucune possibilité de "créer" qui et quoi que ce soit dans cette réalité de densité terrestre. Les réalités, les potentiels créateurs, sont des projections à partir de niveaux de densité plus élevés. Nous sommes simplement des récepteurs, des trans(con)ducteurs, des miroirs reflétant l’œil qui nous voit tous - "l’œil illuminati dans sa nature tant lumineuse que ténébreuse" -, c'est-à-dire en l'état de notre conscience comme des rats de laboratoire, prisonniers par inconscience d'entités involutives qui ont érigé les murs de notre prison ! C'est le "grand secret" caché, qui voit l’Histoire de l’humanité terrestre n'être qu'une longue série de guerres, violences, famines, pestes et désastres naturels génératrice de souffrances. Cette souffrance est le produit, l'or sulfureux, recherché par nos gardiens dans leur dimension "supérieure", destinée à les approvisionner en permanence en énergie négative, base de leur alimentation.

Là se trouve la clé des réalités hyper-dimensionnelles, où les énergies mentales ou de conscience sont amplifiées et peuvent interagir avec l’environnement. Cette technologie de la création établit que non seulement l’énergie de transport est en partie physique et en partie "éthérique",  mais qu'il en est de même pour la communication ainsi que des pouvoirs de "manifestation". Toutes ces propriétés participent de l’existence hyper-dimensionnelle. Et comme cette possibilité d’état est affirmée depuis des millénaires dans tous les mythes, légendes et récits dits merveilleux comme étant "le monde des dieux", de son bestiaire (dragons, serpents, licornes...) et créatures (fées, lutins...) de tout acabit, il n'est nullement insensé d'émettre l’hypothèse que ces mondes sont bel et bien habités !

Cf. La falsification de la réalité en 3-D & La pensée création.

 

Du voyage temporel

Si toutes les parties du monde quadridimensionnel existent simultanément, dans une dimension de densité/réalité supérieure par sa fréquence de résonance plus élevée que la 3-D, notre dimension d'expression (terrain de jeu ou terrain du Je), il en résulte que quiconque abaisse son regard sur notre monde terrestre depuis ce point privilégié doit être capable de "voir" le passé, le présent et l’avenir. Non seulement il est possible de voir le "temps" dans son ensemble, mais il est également possible de "travailler dessus". C'est ce qui explique la faculté de voyager dans le "temps".

Le voyage temporel est de ce fait un transfert trans-dimensionnel, qui utilise l’ajustement électromagnétique de la structure atomique pour modifier la vitesse de la convergence du cycle temporel. La première étape consiste à induire artificiellement un champ électromagnétique, ceci ouvrant la porte par un vortex énergétique entre les dimensions de la réalité. Ensuite, des pensées doivent être transmises par le voyageur afin d’accéder au canal de liaison des réalités, qui focalisent l’énergie vers le pont dimensionnel approprié. Ce sont les électrons qui, disposés en onde de fréquence adéquate, équilibrent les perceptions à tous les niveaux de densité. Autrement dit, le chemin suivi consiste en l'ajustement Matière - Énergie - Perception de réalité pour permettre la fusion d’exactes répliques de dimensions. Il est à noter qu'il peut exister des nombres infinis de dimensions (multitude d'univers) à l’intérieur de chaque niveau de densité.

Il en découle que si le voyageur veut retourner en arrière et changer "l’Histoire", que ce soit pour des individus ou pour une perception collective, il lui faut d’abord créer un univers alternatif pour ce faire. C'est de cette manière que les entités du corpus prédateur de 4ème densité procèdent, la création d'un univers alternatif le conduisant à fusionner avec l'ancien ! C'est cette passerelle entre réalités qui explique le ressenti de "déjà vu" des êtres humains... Il est ainsi possible de changer le passé dans un univers sélectionné en particulier, puis faire changer tout vers l’avant, toujours dans cet univers sélectionné, comme un effet domino !*

* C'est ce que raconte la trilogie Back to the Future ("Retour vers le futur"), films réalisés par Robert Zemeckis, sortis en 1985, 1989 et 1990.

 

Le franchissement des portes de l'espace-temps

Ces fameuses portes stellaires (Stargates) qui fascinent tant l'être humain ne sont absolument pas des fictions. Elles sont primordiales pour tous les êtres maîtrisant les techniques de déplacement dans l’espace ! Nommées Diranna par les Sumériens, elles sont nombreuses pour chaque planète au sein de sa galaxie solaire, qualifiées à l’échelle de la géométrie spatiale de vortex intemporels. À l’échelle anatomique, on pourrait grossièrement les comparer aux différents vaisseaux sanguins servant à irriguer les organes d’un corps vivant. Elles se relient entre elles sous forme de porosité ou perméabilité énergétique, dans la mesure où chaque système stellaire est en liaison avec ses voisins.

Elles se traduisent par des vortex énergétiques, brèches du temps au sein desquelles la notion de temps n’existe pas. Il s’est en effet littéralement effondré sur lui-même par l’action concentrée de particules de lumière, les tachyons (hypothétiques en l'état de la science), dont les champs d'énergie subtile inhibent le temps grâce à leur vitesse, la supra-lumière. C'est elle qui génère la gravitation répulsive ou a-gravitation, c'est-à-dire une énergie dite négative. Et c'est la densité de ces particules qui établit la stabilité des vortex et leur possible utilisation par des êtres vivants afin de voyager d’un point à un autre plus vite que la lumière. Tunnels invisibles pour l’œil humain, ils sont comme des ponts jetés entre les mondes et les galaxies, vibrant sur des longueurs d’onde extrêmement courtes qui n’ont rien à voir avec celles que nous connaissons dans notre monde tridimensionnel, si ce n’est les longueurs d’onde que nous pouvons observer dans l’infiniment petit. Même si ceci n'est pas validé par nos scientifiques académiques, les vortex intemporels correspondent sans doute aux trous de ver (wormhole) ou "ponts d’Einstein-Rosen"*.

Les portes dimensionnelles, portes noires et de diamant qui s'ouvrent et se referment, sont des passages instantanés d'une monde à l'autre en utilisant des codes d'accès*². Elles répondent simplement à la fréquence de résonance qui émane de celui/celle qui fait l'effort de sa transformation alchimique intérieure. Percevoir les erreurs du passé pour ne plus les reproduire dans un nouveau futur, tout comme se débarrasser de toutes ses croyances limitatives en étant complètement ouvert, sont les clés incontournables pour que s'ouvrent les portes du Temps, assurant le pontage entre les dimensions établi au travers des microscopiques trous noirs qui relient les noyaux des cellules présents dans le corps de matière aux antiparticules correspondantes d'un corps éthéré peuplant l'antimatière. En d'autres termes, c'est la réalisation de la fusion nucléaire froide, qui voit l'ADN communiquer en changeant d'état avec une autre partie de lui-même située sur un autre plan de densité ou plan dimensionnel, l'eau cellulaire assurant le transport en passant d'un état liquide à un état gazeux. Autrement dit, la quintessence alchimique se manifeste à travers l'épigénétique qui, reconstituant les brins d'ADN manquants de l'être humain, lui permet de franchir les barrières de l'espace-temps limité à l'horloge (le temps linéaire), le trésor ("treize ors") se trouvant toujours là où "l'Or loge"...

* Du nom des scientifiques Albert Einstein et Nathan Rosen, son collaborateur, qui dans leur quête de l'unification des forces et de la matière avec la géométrie de l'espace-temps, ont considéré que le caractère atomique de la matière pouvait être interprété comme l'existence d'un pont entre deux feuillets d'espace-temps. C'est à la même époque que le physicien John Wheeler (1911/2008) utilisa ce concept de pont d'Einstein-Rosen pour décrire comme eux les particules chargées et leurs masses. C'est à lui qu'on doit la dénomination trou de ver (wormhole), sans oublier le mot trou noir (black hole).

L’essentiel consiste à être le changement que nous voulons voir se manifester, quand nous voulons faire partie d’un monde complètement différent… Dans un sens, c’est comme ces gens qui appartiennent à des groupes qui aiment les temps médiévaux, s’habillant et mangeant comme à l’époque ou faisant/répliquant des fausses batailles. Ou encore les adeptes de l'univers "gothique", en se peignant par exemple les ongles et le pourtour des yeux en noir, pour s'identifier avec cette réalité "gothique". Alors, c’est dans ces lignes du temps qu’ils iront, attirant leur nouvelle réalité progressivement - fusion - en se déplaçant vers celle-ci par son activation dans leur propre vie - scission -.

 

De la spirale libératrice

Le vortex est une spirale énergétique, dont le mouvement dans le sens d'une aiguille de montre exprime le tournoiement créateur, celui d'une passerelle entre deux dimensions se situant chacune sur une fréquence vibratoire spécifique*. La spirale est un des grands symboles de compréhension du fonctionnement du Vivant. C'est pourquoi nous la retrouvons dans toutes les pratiques religieuses. Ainsi elle est présente sur le sol de la cathédrale de Chartres dans le christianisme, ou chez les musulmans dans le pèlerinage du Hajj qui voit le fidèle tourner sept fois autour du cube revêtu d'un voile noir (celui jeté sur la conscience de l'être humain) - la Kaaba -  à la Mecque en Arabie Saoudite (le cube chez les chrétiens est figuré par la croix), qui a exactement la même taille - 33,33 pieds - que le Temple de Salomon, le "Saint des Saints du Temple"... C'est ainsi que les juifs, la kippa posée sur la tête, prient par un mouvement de tête d'avant en arrière devant le mur des Lamentations de Jérusalem en Israël, censé donner force à leurs prières par effet énergétique amplificateur*².

La racine de spirale est la même que le spiritus latin, l'esprit, que nous retrouvons aussi dissimulée dans les verbes inspirer et expirer. L'accès à l'esprit - l'Esprit pour la supra-conscience - se fait par la glande pinéale (le 3ème œil), symbolisée par la pomme de pin*³. C'est pourquoi son contrôle par le système prédateur est déterminant pour empêcher l'éveil de conscience des êtres humains (ainsi par l'absorption de glucides qui l'encrassent). Elle est symbolisée en alchimie par la corne de la licorne, qui part en spirales, la licorne étant assimilée à la lune, le Féminin sacré. Quand on sait que la Matrice - le monde de la matière en 3-D - est figurée par un cube, nous comprenons comment ses gardiens en figent les formes géométriques par le compas et l'équerre ainsi que par les trois grandes religions monothéistes et leurs subdivisions fratricides, y emprisonnant les esprits-âmes comme esclaves afin d'empêcher qu'ils ne deviennent éveillés et conscients. C'est ainsi que leurs antennes protéiques s’éteignent, descendant en spirale vers une sorte de trou noir du matérialisme corrupteur (appelé l'état de confluence). Seule la voie du cœur par la fusion de la raison (le masculin électrique ou "Père-version") avec l'intuition (le féminin magnétique ou "l'effet-Mère") constitue la clé échappatoire, celle de la sortie du cube mortifère par l'ascension de conscience !

* Cf. Fonctionnement de l'architecture du Vivant.

Tout couvre-chef religieux (voile, kippa, chapeau juif, schtreimel, fez, kuffi, hongma, calotte, barrette, mitre, tiare...), dignitaire (mortier, toque, borsalino, calot, bicorne ou tricorne...) ou militaire (béret, casquette, bonnet...), a pour raison-d'être de signifier à l'inconscient de l'être humain porteur qu'il est soumis à la conscience des Forces involutives. Il constitue le faîte, soit la chape de plomb jetée sur son 3ème œil destinée à empêcher son éveil de conscience et à le maintenir au sein du cube "magique" artificiel.

*³ Cf. Fonctionnement du corps biologique.

 

Du spin libérateur

Si le tore du carré plat du mathématicien allemand de la géométrie Georg Friedrich Bernhard Riemann (1826/1866) explique la déformation topologique de la réalité au sein de la Matrice prison de la "3-D"*, la solution de son extraction se trouve dans la célèbre invention du physicien autrichien des théories quantiques Wolfgang Ernst Pauli (1900/1958), connu pour sa définition du principe d'exclusion en mécanique quantique ou "principe de Pauli" (ce qui lui valut le prix Nobel de physique de 1945) issu de sa collaboration avec le physicien allemand Werner Heisenberg (1901/1976). 

Pour définir ce principe d'exclusion, qui signifie que les fermions ne peuvent pas être dans le même état alors que les bosons peuvent se rassembler en étant dans le même état, Pauli a introduit le concept de spin, et ce grâce à l'"équation de Dirac" formulée par le mathématicien et physicien anglais Paul Adrien Maurice Dirac (1902/1984) en 1928 dans le cadre de sa mécanique quantique relativiste de l'électron. Cette équation décrit le comportement de particules élémentaires de spins demi-entiers, comme les électrons.

Comme les signes utilisés en géométrie sont "plus" et "moins", notre espace terrestre a de ce fait trois signes "plus", car il a 3 dimensions. De son côté, le temps étant différent de l’espace, il possède une dimension négative. Il suffit alors de transposer ces signes propres à la géométrie à la physique en les remplaçant par des zéros, nombres signifiant le Tout accompli*², pour aboutir à une théorie du champ unifié au sein duquel le spin (les spineurs algébriques des physiciens) constitue le champ de torsion entre l'espace-temps géométrique et le temps-espace physique au sens quantique. Autrement dit, le spin opère la rotation entre ces deux dimensions grâce aux ondes instables de gravité. Et comme la gravité est à la physique ce que la conscience est à l'esprit, dans la mesure où le champ électromagnétique terrestre dépend en partie de l'action du champ gravitationnel*³, nous comprenons comment l'être humain par sa conscience peut faire dériver la gravité de l’électromagnétisme pour changer par ce saut dimensionnel de dimension de réalité !

C'est bel et bien par la puissance vibratoire et l'énergie de sa supra-conscience que l'humain est créateur de sa réalité, une fois son alignement intérieur réalisé, ce champ de torsion ayant effacé les programmes-mémoires altérés contenus dans le champ magnétique périphérique de la Terre, et ce pour reconstituer sa génétique originelle. Ceci signifie que celles et ceux qui ne sont pas parvenus en 5ème densité de conscience ne pourront pas devenir véritablement créateurs de ce type de mondes nouveaux, et qu'ils resteront des acteurs de mondes déjà existants, c'est-à-dire d'un futur déjà réalisé. C'est pourquoi il est impératif de se dépouiller de toutes les croyances limitantes et programmes qui nous rattachent à cette 3ème densité, afin de parvenir en 5ème densité de conscience où nous serons aptes à imaginer notre réalité, qui alors pourra prendre forme.

* Cf. Symbolisme mathématique.

Cf. Symbolisme des neufs premiers nombres.

*³ Le "champ de torsion" est le procédé énergétique de nature électromagnétique, sonore ou optique, qui permet la modification de la réalité perçue par son influence sur l'écosystème terrestre, autrement dit sur son champ éthérique, sorte d'onde d'énergie de matière-antimatière en vibration constante. Ce mouvement vibratoire est une perpétuelle alternance du passé-futur (l'antimatière), devenant présent (la matière) lorsqu'il est perçu par la conscience.

 

De l'Arche biblique au vortex scientifique

Tout comme l'arche de Vaivasvata en Inde ou l'arche de Yoa en Chine, l'Arche du mythe biblique voyant Noé et ses compagnons échapper au déluge pour initier le cycle de la cinquième race civilisationnelle humaine après la destruction de la précédente, l'Atlante, fait référence au Féminin sacré*, seule voie d'accès à la Conscience universelle protectrice, l'Intelligence de Ce Qui Est. C'est pourquoi la déesse mésopotamienne d'origine sémitique Ishtar était liée à l'arche, faite de bois d'acacia (symbole important dans le rituel de la Franc-Maçonnerie), vénérée chez les Akkadiens, Babyloniens et Assyriens. Il en est de même chez les Égyptiens avec Isis, échappée avec son fils par le Delta du Nil dans une arche en acacia, quand ils cherchaient les parties du corps d'Osiris. Le principe lunaire féminin signifie l'attente de naître à un nouveau cycle, un nouvel âge... C'est aussi ce que raconte le tombeau blanc de la déesse Io (autre variante d'Isis) au temple d'Héra à Argos dans le Péloponnèse en Grèce, que le dieu de la Matrice astrale Zeus avait transformé en une belle génisse blanche*². Confiée par Héra à la garde du géant Argos Panoptes, "celui qui voit tout " par ses cent yeux (le paon), afin que la déesse échappe à l'emprise de Zeus (déguisé en taureau), le géant fut tué par le fils de Zeus Hermès à la demande de son père. Io, affolée et rendue furieuse, s'enfuit et parcourut de nombreux pays, traversant à la nage plusieurs mers d'Europe et d'Asie pour arriver finalement en Égypte aux rives du Nil où elle retrouva sa forme humaine (l'ascension de conscience est réalisée, la libérant de la Matrice astrale). Dans sa fuite, elle avait rencontré Prométhée enchaîné sur le mont Caucase, celui-ci lui révélant qu'un jour elle retrouverait sa forme humaine et deviendrait l'ancêtre d'un grand héros, Héraclès, auquel lui-même devrait plus tard sa propre libération.

L'Arche, le vortex libérateur, est bel et bien en lien avec la Déesse-Mère et la connaissance secrète des cycles, indiquant que la Terre, soit par effet-miroir l'être humain, doive subir des périodes de purification par le feu ou l'eau, seuls ceux/celles ayant cette connaissance pouvant échapper à la catastrophe.

* Cf. Le Féminin séquestré.

Cf. Le modèle européen décodé (1) Un ADN impérial païen.

 

"Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi."

Parabole du jeune homme riche (Matthieu 19,16-30)

 

"N'amassez pas des trésors sur la terre, où la rouille et les vers rongent et où les voleurs sapent les murs et dérobent. Mais amassez-vous des trésors au ciel, où ni les mites ni la rouille ne rongent et où les voleurs ne sapent pas les murs, ni ne dérobent."

Matthieu, VI, 19-20.

 

La quête alchimique, autrement dit la quête de l'Or, traduit parfaitement le choix qui se présente à l'être humain sur son chemin de réalisation.

S'il demeure corruptible par le besoin de paraître (renommée) ou de posséder le précieux métal (enrichissement), il est sur un chemin "Service de Soi", incompatible à son évolution dans le Vivant. Il est appelé à demeurer dans la folie du royaume des morts-vivants*, celle qui voit tout particulièrement la corruption de l'être humain et la captation des richesses, tout particulièrement le métal jaune, orchestrée par les institutions financières prédatrices et leurs maîtres barbares khazars attitrés*², la langue des oisons permettant une fois encore d'en comprendre le sens caché profond (Ashkénaz(i)e et Khaz-Aryen)… tout comme par ces maîtres enseignants "New Age" qui disent que si vous avez l’impression que les gens qui possèdent des biens matériels sont négatifs, alors c’est ce que vous vous attirez et que vous devrez vous concentrer encore plus sur la prospérité, alors que c'est une manière détournée de promouvoir la philosophie du "Service de Soi" (si ce n’est pas mal de posséder des choses et que l’argent n’est pas "mauvais", ce qui l’est c’est de se focaliser dessus envers et contre l’altruisme).

S'il parvient à trouver l'équilibre en son for intérieur lui permettant de se détacher de tout ce qui le lie à la matière, sans négliger pour autant les réalités de la vie terrestre comme être responsable matériellement de sa famille, alors peut-il s'engager sur un chemin "Service d'Autrui", le retour au "Père", voie de libération de la Conscience fragmentée. Ce passage du noir au blanc, devenant rouge par le Feu de l'Esprit, le mène à la Lumière, le véritable or universel, la couleur des étoiles. Il peut alors recevoir "les lauriers", symbole du triomphe héroïque et de force éclatante, et signifiant que "l'or y est", métal noble et solaire rayonnant de lumière.

Mais s'il y a beaucoup d'appelés, seul(e)s quelques élu(e)s décidé(e)s à marcher à rebours du chemin emprunté par le plus grand nombre parviennent à franchir le chas de l'aiguille...

* Cette quête confinant à la folie est parfaitement narrée dans le film du cinéaste allemand Werner Herzog "Aguirre, la colère de Dieu" (1992).

Cf. Le Judaïsme décodé & Le modèle européen décodé (2) L'idéologie mondialiste.

 

De la porte étroite

"Entrez par la porte étroite", dit Jésus. "Car large est la porte et spacieux est le chemin qui mènent à la perdition. Nombreux sont ceux qui entrent par là. Parce que étroite est la porte, resserré est le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent" (Matthieu, VII, 14.92).
C'est le célèbre trou d'une aiguille dans l'entretien de Jésus avec un jeune homme riche lui indiquant qu'il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu. Est riche au sens ésotérique celui qui attribue la valeur réelle à sa Personnalité, individuée s'entend, qui place en elle sa confiance et ses espoirs. Et cela, indépendamment du fait qu'il a beaucoup de biens ou qu'il ne possède rien. Pour s'engager sur la Voie, l'homme doit nécessairement passer d'abord par l'effondrement intérieur de la personnalité, soit la faillite morale du moi égo. Alors connaîtra-t-il la vaine illusion de l'orgueil et la valeur réelle de l'humilité. Riche ou mendiant, il deviendra ainsi pauvre en esprit - l'abandon du mental infatué, de l'intellect vaniteux - et pourra glisser sans peine à travers le trou d'aiguille, le trou de ver.

"Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux"

 

Franc-maçonnerie et Rose-Croix, sciences occultes du symbolisme de l'immortalité

Au XVIIIe siècle, la tête de mort était utilisée pour marquer la tombe d’un franc-maçon, le symbole étant reconnu par les autres francs-maçons comme le lieu de repos d’un maître-maçon. Si le crâne et les os croisés peuvent être interprétés comme un symbole de mortalité (ils représentaient les thèmes de la nécromancie au sein de l’ordre médiéval des Templiers, rappelant également le récit de la résurrection de Noé par ses trois fils à la recherche de son savoir secret), ce symbole sur la tombe figurative lors de la cérémonie d’élévation au troisième degré symbolise l’immortalité, le Maître Maçon étant symboliquement ressuscité.

Le symbolisme des pierres tombales maçonniques a commencé à changer au début des années 1800 après l’unification des Grandes Loges "modernes" et "antiques" au sein de la nouvelle Grande Loge Unie, la traditionnelle et quelque peu terrifiante tête de mort étant alors remplacée par l’équerre et le compas, correspondant beaucoup plus à l'esprit scientifique de raison contemporain.

Le thème de l’immortalité dans la franc-maçonnerie est représenté par un autre éventail de symboles.

Tout d'abord par le symbole du serpent, également utilisé dans le rituel des Templiers aux côtés de la tête de mort. Le serpent avalant sa propre queue - autrement appelé Ouroboros - symbolise l’éternité dans la franc-maçonnerie et peut être considéré comme un symbole stylisé de l’infini.

Ensuite la branche d’acacia, utilisée comme symbole au troisième degré. Elle aurait poussé sur la tombe du grand maître de référence  constructeur du Temple de Salomon, Hiram Abbif, ainsi considérée comme une continuation du cycle de la vie, sa mort donnant vie à l’arbre. D'ailleurs l’arche d’alliance et l’autel du tabernacle qui se trouvaient tous deux dans le temple de Salomon étaient selon la légende en bois d’acacia, tout comme les présumées couronne d’épines du Christ et la croix sur laquelle il aurait été crucifié, ceci représentant la croyance chrétienne en la résurrection*.

Les grenades quant à elles, bien qu’elles symbolisent la fertilité dans la franc-maçonnerie d’aujourd’hui, représentaient la renaissance et la résurrection, aussi utilisées dans la cérémonie d' "élévation" du troisième degré au cours du dix-huitième siècle. 

Le pentagramme qui représente les cinq plaies du Christ et les cinq points de communion est un symbole puissant. Il figure de son côté l’étreinte utilisée pour l’élévation du franc-maçon. 

Un autre symbole maçonnique qui apparaissait parfois sur les pierres tombales au cours du XVIIIe siècle était le sablier. Bien que représentant la mortalité, il était dans certains cas exposé à côté du crâne. Le sablier était lié à l’alchimie. Rappelant à l’homme son temps sur Terre, il pouvait être retourné, laissant le sable couler à nouveau, donnant ainsi une existence sans fin, sans limites. La forme du sablier rappelle également le symbole de l’infini (∞).  

Quant à l’utilisation de la pyramide comme symbole maçonnique, elle peut également être considérée comme représentant la "résurrection", puisque les pharaons momifiés étaient enterrés dans la pyramide pour ensuite "ressusciter" dans un autre monde. 

Il en résulte que la signification de l’accomplissement de trois degrés par le Maçon est celle du voyage de la naissance à la maturité, puis à la mort, pour renaître en tant que Maître Maçon éclairé, ayant découvert les secrets de l’Artisanat*².

De son côté, la mystérieuse confrérie rosicrucienne du XVIIe siècle était également considérée comme immortelle et "invisible", expliquant que les secrets supposés de la vie éternelle avaient attiré l’intérêt des premiers francs-maçons spéculatifs comme Elias Ashmole (1617/1692), antiquaire, homme politique, astrologue et officier d'arme anglais, et le scientifique écossais Robert Moray ou Murray (entre 1607 et 1609/1673). La rose symbolisait l’immortalité, et la rose placée sur une croix était censée symboliser le secret de l’immortalité. Plus tard, les sociétés rosicruciennes ont également intégré le symbolisme de l’immortalité dans leur rituel. Ainsi la résurrection du mystérieux fondateur mythique de l’ordre, Christian Rosencreutz ou Christian Rose-Croix (1378/1484), était reconstituée dans le cadre du rituel, la figure symbolique sortant de sa tombe.

Le symbolisme rosicrucien de l’immortalité se reflète également dans le mythe arthurien, comme la "résurrection" attendue du roi Arthur et le Saint Graal qui, dans certaines légendes, avait la capacité de guérir et de donner l’immortalité. Le Saint Graal était considéré comme un symbole de l’alchimie, un récipient sacré donnant la vie qui avait contenu le sang du Christ, ce qui le liait également aux rosicruciens. 

L’ordre rosicrucien, comme la franc-maçonnerie, se concentrait sur un bâtiment sacré, appelé la Maison du Saint-Esprit, ce qui fait immédiatement écho à l’accent mis sur le Temple de Salomon dans le rituel maçonnique.

C'est la raison pour laquelle les thèmes kabbalistiques et hermétiques de l’immortalité et de la découverte des secrets cachés de la nature, symbolisés par le rosicrucianisme, se reflètent dans la franc-maçonnerie et dans le voyage effectué par le maçon au cours de ses trois degrés.

Ce voyage symbolisant la recherche sans fin de connaissances anciennes perdues est également spirituel et éducatif, le maçon acquérant la sagesse ultime et une compréhension des secrets cachés de la nature et de la science. Par le théâtre de la nécromancie présenté dans le rituel du troisième degré produisant un excellent effet dramatique, le nouveau Maître Maçon est d’abord informé des emblèmes de la mortalité qui se trouvent devant lui, pour être ensuite informé qu’il renaît à une nouvelle conscience, une conscience d’immortalité.

La recherche de l’immortalité au sein de la franc-maçonnerie s’inspire clairement des liens entre les rosicruciens et l’alchimie et la recherche de la pierre philosophale. La pierre philosophale était identifiée à l’Elixir, la substance mythique qui conférait la vie éternelle, et qui pouvait être obtenue après des années d’étude et d’apprentissage. C'est pourquoi des personnages bibliques tels que Moïse, dont la Bible indique qu’ils ont une vie anormalement longue, sont considérés comme les premiers alchimistes... C'est un personnage étrange et mystérieux qui aurait découvert le secret de l’immortalité, Nicolas Flamel. Il était un scribe du XIVe siècle basé à Paris, supposé avoir découvert un ancien manuscrit kabbalistique qui lui aurait permis de transformer le métal ordinaire en or et donné la vie éternelle. Sans oublier un autre personnage mystérieux et légendaire lié à la franc-maçonnerie et aux Rose-Croix au XVIIIe siècle, le comte de Saint-Germain, très connu dans les cours d’Europe. Probablement franc-maçon (il avait connu les francs-maçons Casanova et Voltaire), il était considéré comme "l’homme qui ne meurt jamais et qui sait tout". Enfin, un autre personnage mystérieux est lié à la nécromancie, à l’alchimie et à l’occultisme. C'est le Dr Johann Georg Faust ou Jean Faust (1480/1540), alchimiste, astrologue, et magicien badois-wurtembergeois de la Renaissance, qui a acquis le statut mythique d’un homme qui recherchait la connaissance cachée dans une tentative d’obtenir la vie éternelle. Il a été la source d’inspiration de la pièce du dramaturge, poète et traducteur anglais Christopher Marlow "Docteur Faust" et de "Faust" du franc-maçon romancier, dramaturge, poète, scientifique, théoricien de l'art et homme d'État allemand Johann Wolfgang von Goethe (1749/1832), qui racontent tous deux comment Faust a vendu son âme au diable, payant ainsi le prix ultime pour sa quête de connaissances interdites. 

La résurrection du Christ est également présentée dans le rituel des Templiers, présentant un thème similaire au troisième degré de la maçonnerie artisanale, la résurrection du Christ étant liée à la recherche de la connaissance cachée. 

 Ce thème a été abordé par le philosophe, physicien et mathématicien anglais Sir Isaac Newton, qui dévorait des ouvrages sur l’alchimie, la philosophie et l’Ancien Testament à la recherche de connaissances anciennes pour comprendre les prophéties bibliques et l’alchimie mystique. Il envisageait qu’au cours du millénaire les "enfants de la résurrection" résideraient dans la nouvelle Jérusalem, les esprits des hommes justes étant rendus parfaits.

 

Cf. en complément "Le Mystère des cathédrales" (1926) et "Les Demeures philosophales" (1930) du mystérieux Fulcanelli par l'intermédiaire d'Eugène Léon Canseliet (1899/1982), auteur et alchimiste français, son prétendu disciple. Il est à noter qu'un chapitre à la deuxième édition de son livre publié en 1957 portait sur la croix cyclique d’Hendaye, ce chapitre étant censé révéler tout le "secret". Cette croix représente une double croix, autrement dit une double catastrophe, et qu'il y est écrit en code que "la vie est préservée dans un seul espace" au moment de cette double catastrophe. 

 

Symbolisme alchimique

 

La puissance du symbole est la caractéristique du processus alchimique. Il permet tout naturellement de coder l'enseignement, réservé aux chercheurs "purs" de vérité qui, par un long travail de recherche tant extérieure qu'intérieure, peuvent pénétrer le cœur de l'enseignement et se l'approprier. En voici quelques éléments, parmi une multitude infinie...

 

Le Splendor Solis

Composé de sept traités et de vingt-deux splendides miniatures, ce traité alchimique manuscrit du XVI° siècle en allemand, célèbre par sa série d'illustrations en couleur, est considéré comme le plus beau traité d'alchimie jamais créé, constituant son point culminant. Réalisé en 1582, il divulgue la philosophie de l’alchimie, exposant les clefs de la kabbale, de l’astrologie et du symbolisme alchimique constitutives d'une conception du monde selon laquelle l’homme alchimiste vit et agit en harmonie avec la nature, respectant la manifestation divine et interférant avec ses processus de son expansion. C'est pourquoi le Splendor Solis est la quintessence des florilèges antérieurs, qui furent eux-mêmes la distillation d’œuvres antérieures.

Les vingt-deux peintures grand format (Cf. la quatrième ci-jointe nommée Particularia) sont encadrées de motifs représentant des fleurs ou des animaux, appartenant, stylistiquement, à la tradition renaissante nord-européenne. Elles sont, ainsi que l’exigent le contexte et le contenu de l’œuvre, d’une interprétation ardue et hermétique, que seul un patient et profond travail intérieur permettra d'en percer les secrets...

 

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Les planètes

Le Soleil représente le principe masculin, la polarité électrique. Il est appelé le Roi, et figuré par Apollon chez les Grecs et les Romains*, Horus chez les Égyptiens, Jésus-Christ chez les chrétiens, Huitzilopochtli chez les Aztèques.

* ou Phébus.

Leur fusion est appelée les "noces chymiques", soit l’union de l’anima et de l’animus qui se représente par un rebis (de res-bina, qui signifie chose double), corps à deux têtes se partageant les attributs de l’homme autant que ceux de la femme. Cet être symbolise également l’union du Soufre et du Mercure, le mariage philosophique dans l’œuf cosmique voyant le roi rouge et la reine blanche mourir pour renaitre et s’unir l’un à l’autre. Les eaux mercurielles peuvent ainsi descendre dans les eaux salines ...

C'est la véritable Puissance cosmique, celle du Grand Esprit - le Principe de Vie - qui donne par sa vibration à la Conscience sa véritable nourriture, lui permettant d'atteindre la Perfection, celle de l’Être solaire total* régnant tant sur la matière que l'éther !

* "L’Élohim-Dieu".

 

La Lune représente le principe féminin, la polarité magnétique. Elle est appelée la Reine, figurée par Artémis, Hécate ou Séléné chez les Grecs, Luna ou Diane chez les Romains, Isis chez les Égyptiens, la Vierge Marie chez les chrétiens, Coyolxauhqui chez les Aztèques.


Le siège des "noces alchimiques ou chymiques" de l’Ame immortelle avec l’Esprit septuple est la chambre nuptiale. Expression récurrente dans la littérature gnostique, elle figure la glande pinéale, l'épiphyse (thalamus et hypothalamus), littéralement la pomme de pin, également connue sous le nom de troisième œil, le centre de Vision.*

Située dans le centre géométrique des quatre lobes du cerveau*², plus exactement dans le troisième ventricule du cerveau, elle symbolise le "mariage spirituel" de l’Epouse avec l’Epoux, de la Reine avec le Roi. Cela correspond à l'emplacement de la Grande Pyramide, au centre de la physique planétaire. Dans le cerveau humain existe le corps calleux, en forme de cygne en vol, avec ses ventricules en forme d'ailes vers le front et sa tête pointant vers l'arrière, comme si le cygne volait plus vite que la lumière vers l'avenir.

* Cf. Le cheminement de l'Ame.

C'est ce que les hindous appellent "la caverne de Brahmâ", soit la neuvième porte, le point d'assemblage, l'abandon de l'ego, endroit où nous entrons en contact avec notre voix intérieure de sagesse et de guérison. La Grotte de Brahmâ est mentionnée dans les textes sanskrits comme "le siège de la résonance avec l'unique océan des vibrations cosmiques".

 

Le Soleil et la Lune sont en chimie l'anode et la cathode, les deux électrodes (polarités) où se produisent des réactions électrochimiques : l'anode donne lieu à une émission d'électrons appelée phénomène d'oxydation (polarité +), et la cathode à une absorption d'électrons appelée phénomène de réduction (polarité -).

C'est le contraire en processus de production d'électricité (générateurs ou piles), la cathode étant l'électrode positive et l'anode l'électrode négative.

Nous pouvons ainsi mieux comprendre leur lien indissociable dans le fonctionnement de l'architecture du Vivant* propre au champ astral, au sein duquel chaque planète a une attribution bien précise par la vibration qu'elle émet (Mars pour la lutte, Vénus pour la passion ...) tant que l'être humain n'a pas réussi son processus d'individuation, autrement dit son détachement psycho-émotionnel (égotique) des mémoires astrales liées à l'inconscient collectif et aux voyages/expérimentations de l'âme dans la matière*². Ceci bien entendu questionne quant à la notion scientifique d'héliocentrisme de notre galaxie et les croyances associées*³, qui apparait comme la signature explicite du système prédateur patriarcal visant à dissimuler le double indissociable du Soleil, le féminin sacré lunaire, en le maintenant dans l'obscurité de la conscience... La femme étant calée pour ses menstrues sur le cycle lunaire de 28 jours, ceci a entraîné la suppression d'un treizième mois dans le cycle annuel - le cycle du dieu sumérien An -, autrement dit le trésor ("treize ors") que représente la parabole de Jésus-Christ et de ses douze apôtres (il y a 13 pleines lunes dans une année, soit 13x28 = 364 jours). Le principe féminin - la "con-science" ou science du Féminin sacré - est bel et bien l'accoucheur de la Conscience dans la matière. Sans la réintégration du féminin dissimulé à notre conscience, nulle possibilité de s'extirper de la Matrice involutive et de son calendrier du temps manipulé !

Par cette réintégration, l'être humain peut alors s'extraire en faisant l'unité en lui de ces deux bornes qui le limitent : le masculin qui électrise son mental, le féminin qui magnétise son émotionnel. Il peut cesser d'être un être à l'esprit borné, et se relier à l'Esprit universel, cosmique, qui désormais le nourrit, l'anime et l'établit dans toute sa Grandeur. C'est sa seule échappatoire de la matrice archontique !

* Cf. La dualité décodée & Fonctionnement de l'architecture du Vivant.

Cf. Le cheminement de l’Âme.

*³ Ainsi la croyance que le phénomène des marées est lié à la gravité de l'activité lunaire, alors que le diamagnétisme du soleil, de la lune comme de l'eau contenue dans l'atmosphère (l'air) et dans la mer agissent concomitamment sur la production des 4 marées toutes les 6 heures sur les deux parties du globe terrestre (2 de 12 heures par hémisphère), celle qui est éclairée et celle qui ne l'est pas.

 

Du trésor ("treize-ors")

Les douze apôtres de Jésus comme les douze chevaliers de la Table ronde (figurative de l'horloge du temps astral) du Roi Arthur sont les figures, logées dans des légendes, des douze constellations du zodiaque et des douze mois du calendrier astral, les attributs de la cyclicité involutive placée sous gouverne des Forces entropiques. Elles dissimulent la clé de sa libération, cachée en soi, soit le "treize-ors" (le saint Graal), la treizième constellation (dite du Serpentaire) ou le treizième mois "hors" le calendrier de la matrice, autrement dit la conscience christique, accessible par la reconfiguration épigénétique du treizième chromosome inséré dans l'ADN non-codant contenant l'histoire tant passée que future de l'humanité, soit la mémoire de Qui Nous Sommes vraiment.

Cette clé ne peut se trouver qu'après une (très) grande souffrance, celle de la mort de l'égo - "l’Âme hors de l'égo"-, lorsque l'être humain s'éveille en décidant de cesser de souffrir dans son état d'esclave illusionné afin de récupérer sa pleine souveraineté existentielle. C'est ce que symbolise le martyr de Jésus-Christ, soit le renoncement à la lumière luciférienne de tous ses vices et mensonges. Il devient alors centré - "sans trait" (dépersonnalisation) -, aligné car non polarisé, hors de l'espace-temps saturnien le dévorant, pouvant désormais accéder par la fusion de son âme jusqu'alors fragmentée à l'Esprit universel, source d'Intelligence et de protection immunitaire dans son ascension vers une nouvelle dimension de conscience, de ce fait de réalité. Il peut alors franchir dans sa nouvelle fréquence vibratoire le chas de l'aiguille, soit le trou de ver ou corridor énergétique qui l'y relie, les Archontes dissimulés ne pouvant plus l'atteindre de leur hypnose mortelle. Il rentre dans le Temps-Espace, gage de son immortalité, de son "éther-nité" !

 

De la galvanoplastie

La galvanoplastie caractérise un ensemble de moyens qui permettent de précipiter sur un objet, par l’action d’un courant voltaïque, un métal faisant partie d’un sel, dissous lui-même dans l’eau, de manière à former à la surface de cet objet, une couche continue, qui représente exactement tous les détails de l’original. C'est ainsi que les opérations galvanoplastiques permettent de reproduire les médailles, les monnaies, les sceaux, les cachets, les timbres, les bas-reliefs et même les statues.

Sur le plan spirituel, la galvanoplastie désigne le phénomène spirituel expliqué dès 1938 par le philosophe ésotériste bulgare Mikhaël Ivanoff dit Omraam Mikhaël Aïvanhov (1900/1986), fondateur de la Fraternité blanche universelle*. Ce phénomène, qui se produit lorsqu’une personne choisit un modèle idéal auquel elle s’identifie, consiste à construire dans son mental l’image nette, claire, précise et vivante de la réalité que l’on veut devenir pour attirer les énergies intérieures qui la manifesteront. Par ce moyen, un être humain attire progressivement à lui tout ce qu’il faut pour réaliser son archétype ou prototype idéal à travers lui, d’où l’importance de choisir un modèle très élevé. Pour le philosophe, "La mère connaissant la loi de galvanoplastie décide de l’utiliser pour mettre son enfant au monde. Dès qu’elle a reçu le germe dans son sein (la cathode), elle place dans sa tête (l’anode) une lame d’or, c’est-à-dire l’idéal le plus sublime. La circulation s’établit et le sang qui parcourt le corps apporte au germe (le foetus) le métal supérieur (les pensées nourries d'amour)"...

De son côté, le philosophe arménien Georges Ivanovitch Gurdjieff (1866/1949) décrit le phénomène complémentaire de l'anode et de la cathode en expliquant que toute chose est le résultat de trois forces. Dans la mesure où partout il y a affirmation et négation, cathode et anode, tout ce qui existe (la nature, l'être humain) est comme un aimant, la différence résidant seulement dans la quantité des émanations. Partout ces deux forces sont à l'œuvre, l'une qui attire, l'autre qui repousse. La main droite pousse, la main gauche tire, ou vice versa. Si certaines choses émanent beaucoup et d'autres moins, chaque chose attire ou repousse. Il y a toujours "l'un qui pousse, l'autre qui tire" ou "l'un qui tire, l'autre qui pousse". Lorsque notre manière de tirer et de pousser est en harmonie avec celle d'un autre, cela donne l'amour et l'entente complète. C'est pourquoi les résultats peuvent être très divers, selon qu'il y a ou non correspondance. Si l'accord se fait, l'influence qui en résulte est calmante. Sinon, c'est l'inverse.

* Elle est une association sous statut loi de 1901, qui a été fondée en France en 1948, apparentée à un mouvement dit de "nouvelle spiritualité". Elle a pour objet d'étudier et de mettre en réalisation l'enseignement de Omraam Mikhaël Aïvanhov, inspiré de l’ésotérisme chrétien du philosophe bugare Peter Konstandinov Deunov (1864/1944) et de la Fraternité blanche de la philosophe russe Iéléna Pétrovna Blavatskaïa, dite Helena Blavatsky (1831/1891), aussi bien que de la kabbale juive. Elle a été décrite en 1995 parmi 172 autres mouvements comme une secte à caractère dangereux par la Commission parlementaire sur les sectes en France, de même que dans un rapport parlementaire ultérieur en 1999.

 

L'hypnose lunaire de la conscience humaine

La dévalorisation du Féminin sacré par la "père-version" des mages babyloniens - les élites politico-religieuses régnantes - a conduit à interdire à l'être humain la compréhension de son androgynie originelle, et par là-même la maîtrise électromagnétique des énergies + (électrique, masculine) et - (magnétique, féminine) coulant en lui, lui permettant lorsqu'il les maîtrise d'être en symbiose/osmose avec le grand champ éthérique de la Conscience universelle, celui de l'Esprit souverain divin, afin d'être le co-créateur inspiré de sa réalité. C'est pourquoi il est qualifié de "mouton", celui qui broute innocemment le pâturage toxique autorisé et se fait tondre par la sustentation psycho-émotionnelle de la prédation tant terrestre qu'astrale. Autrement dit, il est à l'heure du transhumanisme civilisationnel* un robot biologique.

La langue des oiseaux une fois encore permet de comprendre ce qui est dissimulé à la conscience de l'être humain non éveillé, endormi et totalement sous contrôle de la prédation archontique qui l'asservit. MOUTON comporte dans sa composition orthographique et phonémique la note UT*², première note de la gamme musicale établie au XI° siècle par le moine Guido d'Arezzo (995-1050 environ) dans les pays de langue romane, et qui utilisa l'hymne à saint Jean-Baptiste, composé deux siècles auparavant par le moine bénédictin, historien et poète lombard du VIIIᵉ siècle Paul Diacre (vers 720-vers 799). UT sera remplacée au XVI° siècle en DO, plus facile à énoncer en solfiant. En sachant que la parole, expression phonétique du langage, découle de la musica mundi (la "musique" des sphères), nul mot usité dans quelque langue que ce soit n'est innocent par ses concepteurs pervers afin d'en déterminer la puissance intérieure. Ainsi, une fois la note UT retirée, apparaît MOON, soit LUNE en langue anglaise. Le MOUTON biologique est bel et bien un être endormi par l'hypnose lunaire, le voile jeté à sa conscience. Sa création inspirée lui est ainsi confisquée !

Nul(le) ne s'étonnera alors de l'appauvrissement continu du langage, et tout particulièrement de la langue française, mis en œuvre et orchestré par la République des (fausses) lumières depuis les révolutions marchandes du XVIII° siècle et ses relais attitrés, les ministres dédiés au culte de l’ÉDUCATION des consciences. Et comme le dit subtilement l'adage, c'est "au pied du mur qu'on voit le maçon" ! Comprenne qui pourra...

* Cf. Conscience du XXI° siècle.

Paul Diacre avait conçu la gamme musicale avec pour point de départ non pas la syllabe DO (Dominus pour Jésus), mais UT, point de départ de l'homme tel qu'il est né de la femme dans toute son imperfection. Il choisit ainsi la syllabe UT, du mot Uterus, organe de la gestation, précisément
pour souligner la condition imparfaite, commune à tous les fidèles comme à tous les hommes, afin de les orienter sur les traces de saint Jean, au sujet duquel Jésus a dit : "en vérité je vous le dis, parmi ceux qui sont né de femmes, il n'en est point paru de plus grand que Jean-Baptiste". Ainsi, UT — Uterus — symbolise la porte de la naissance selon la chair, et SI la porte de la deuxième Naissance, celle selon l'Esprit, sans laquelle l'homme ne peut pas voir le royaume de Dieu. La gamme ascendante de Paul Diacre comprend donc une octave de régénération, allant de la naissance sur la terre à la naissance dans les cieux.

Cf. en complément explicatif Evolution de civilisation (1) Le mécanisme de l'Univers.

 

L'indispensable sortie de l'illusion

Dans le monde de la dualité de la 3ème dimension nourricier du système archontique prédateur, la quête alchimique est la voie de l'indispensable transformation intérieure pour quitter les illusions destinées à voiler la Connaissance de Ce Qui Est*. C'est pourquoi l'alchimiste de sa vie doit questionner la "réalité" des archétypes qui façonnent sa vision du cosmos : pourquoi la déesse lunaire Isis est-elle voilée ? Pourquoi Lilith la pécheresse impure dans le judaïsme biblique est-elle associée à la Lune ? Pourquoi la diabolisation des cultes lunaires par les grandes religions monothéistes (sabbat des sorcières, loups-garous, vampires, agitations psychiques nocturnes ...) ? Pourquoi le programme de conquête de la Lune par la NASA a été nommé Apollo du nom du dieu solaire ? Pourquoi l'expression populaire "Con comme la lune" ? A quelle finalité répondent ces messages logés dans l'inconscient collectif*² ?

Peut-être alors comprendra-t-il que la Lune est une construction purement artificielle*³, comme d'autres planètes de notre référent astral, et que le Soleil qu'il regarde et vénère au sommet de la Matrice astrale n'est que le reflet du VRAI Soleil, le cristal intérieur (image 6) au centre de la planète Terre*, qui assure de manière atomique le mouvement vers le haut des molécules (processus de remolécularisation atomique trans-dimensionnelle). Autrement dit, la lumière est de première densité, et unifie par la fusion du corps matériel (l'obscurité) et du corps éthérique (la pensée lumineuse) toutes les densités !

Le dualisme des archétypes et symboles liés n'est destiné qu'à conditionner l'être humain pour le détourner de sa vraie quête intérieure pour y trouver le Soleil lumineux de Qui Il Est vraiment. Sinon, même s'il s'est cru sage pour avoir regardé la lune et non le doigt comme l'idiot, il demeure tout autant que ce dernier leurré et piégé dans la matrice de l'illusion asservissante !

* Cf. Fabrication de l'illusion et voie de sortie.

Cf. Le féminin séquestré.

*³ Les Sumériens considéraient Itud (la Lune) comme un astre artificiel totalement creux, conçu comme une planète et avec son propre Abzu (monde souterrain).

En complément le livre "Who Built the Moon ?" de Christopher Knight & Alan Butler (2007).

* Cf. Univers en partage. Livre de l'astrophysicienne italienne Giuliana Conforto "Petit Soleil" (2011).

 


De la réalité lunaire

Ce qui est nommé l'espace est comparable à une salle aux miroirs, qui reflète d'infinies images d'un même corps, l'atome ou Esprit originel. Il se compose de par sa nature énergétique multidimensionnelle - l'énergie noire - de milliards de galaxies qui, chacune par sa conscience spécifique, "joue" à imaginer son propre futur. Elles ne sont de ce fait que des infinités d'images, des possibilités illimitées d'un seul et unique présent (unicité du temps), nourries de fréquences de densités inférieures ou supérieures - la matière noire ou antimatière - fonction des observateurs (par exemple les êtres humains pour la planète terrestre de 3-D) qui les observent ou les expérimentent selon leur état de conscience. La nature de cette observation actionne le "déplacement des miroirs", des images, se traduisant par une "nouvelle réalité". Chaque dimension a sa propre spécificité de déroulement du temps qui court (temps linéaire ou chronologique dans la 3-D terrestre), et possède sa propre rotation (ou son axe d'inversion) de par le spin de l'électron atomique qui actionne son champ de torsion, soit vers un avenir déjà passé et réalisé (une ligne temporelle déjà inscrite), soit vers un nouveau potentiel d'avenir ou le futur véritable (une ligne temporelle en construction). C'est de cette manière que les mouvements intérieurs à la magnétosphère, balayant simultanément les dimensions du passé et de l'avenir, créent le présent, la matière densifiée.

Dans notre galaxie solaire, La Voie lactée, l'orbite de la Lune n'obéit pas à la loi de la gravitation telle que définie par l'astronome physicien anglais Isaac Newton. C'est pourquoi d'éminents savants, tels Aristote, Plutarque ou encore Apollonius de Tyane, ont écrit dans leurs ouvrages que son image était apparue aux yeux des humains, soudainement, du jour au lendemain, sans aucun signe avant-coureur de son approche. Il en découle que la véritable Lune n'est qu'un morceau de la surface originelle de la Terre, qui s'est détaché d'elle à cause de perturbations gravitationnelles causées par le passage de comètes, et qui est restée invisible pendant approximativement trois milliards d'années, privée du champ magnétique solaire.

Peut ainsi s'établir le parallèle avec le surgissement de la conscience qui, de la même façon, a émergé du jour au lendemain. Issue d'un champ plasmatique en provenance de la 4ème densité, la Lune est devenue réalité en 3ème densité, parce qu'elle y a été projetée par la conscience, à la fois passée et future, d'un certain groupe d'individus, constitutive de notre gigantesque bulle de perception circonscrite par ses bandes de plasma denses et supersoniques, soit les frontières de la perception psychique*. C'est cette conscience croyance quant à la réalité lunaire qui depuis dure dans le mental humain, empêchant les êtres humains illusionnés de s'en détacher. L'attraction gravitationnelle de la lune régit non seulement les marées, mais aussi le cycle menstruel des femmes, ce qui les rendent réceptives aux énergies cosmiques dans le but de créer la vie mais, en pendant, peut avoir un impact négatif sur leurs humeurs et leurs émotions. Les femmes, porteuses de vie, sont ainsi exposées pendant leurs années de fertilité et de grande responsabilité dans la création d'une nouvelle vie à un état presque constant de vulnérabilité émotionnelle, d'instabilité et de déséquilibre, avec toutes les conséquences sur leur psychisme comme celui de l'enfant. C'est de cette manière que le système prédateur transdimensionnel tente d'assurer l'asservissement des consciences .... 

Le déplacement des miroirs à l'échelle de l'histoire civilisationnelle génère par l'évolution de la conscience humaine dans sa perception de la réalité (celle-ci découle de son champ de fréquence) de grands changements, constitutifs des balises explicatives de son histoire en 3ème dimension de densité. Ainsi le déluge universel, la disparition de la civilisation Atlante, l'extinction des dinosaures, les changements de la fin des temps...

 

La clé solaire de Jules Verne

Le grand écrivain initié Jules Verne (1828/1905) livre la clé du Soleil dans l’un de ses premiers Voyages extraordinaires, Voyage au centre de la terre, roman alchimique paru en 1864 mêlant cryptologie, paléontologie et géologie. Il voit le respectable professeur de minéralogie d'université Lidenbrock (son patronyme Lidenbrock, composé à partir de l’allemand lid, "paupière", et brocken, "briser", désigne par extension quelqu’un qui a les yeux ouverts, un initié, ou qui a le pouvoir de déciller les yeux d’autrui, un initiateur), qui a acheté un manuscrit à un alchimiste islandais du XVIe siècle (un certain Arne Saknussemm, patronyme que l’on peut traduire par "sac de noix"), enrôler son neveu orphelin Axel ("l'axe de El", l'ange ou "En-je"), pour une expédition vers l’Islande afin d'accéder à une île isolée sur laquelle se tient un volcan, le Sneffels (aujourd’hui Snæffellsjökull), à la pointe ouest de l’Islande. C’est un volcan qui encore de nos jours s’entoure d’une aura de mystère (l’équivalent islandais du Pech de Bugarach dans l'Aude en France), car on y voit le siège de forces surnaturelles. Si le (faux) soleil (celui de la matrice astrale en 3-D) se montre rarement au sommet du volcan entouré de glaciers, c’est lui qui, selon le cryptogramme écrit en runes, indique la bonne cheminée qui les mènera au centre de la terre. Descendus par un jeu de cordes, ils pénètrent dans des galeries sombres, à peine éclairées par les lampes de Ruhmkorff * qui produisent chimiquement de l’électricité. Une cascade, qui prend toujours la meilleure pente (l'eau naturelle purificatrice), les guide vers les profondeurs. C’est alors une mer intérieure qui s’ouvre (les eaux salines), sur laquelle ils vont s’embarquer avec leur compagnon d'aventure Hans (le chiffre 3 de l'unité androgyne *²), forme germanique du prénom français Jean et dérivé de l'hébreu Yohänan signifiant "Dieu est miséricordieux". Leur radeau est fabriqué de bois fossile (propre à la putréfaction), l'atmosphère étant saturée de vapeur électrique qui donne une lumière diffuse. Une explosion de fulmicoton (substance explosive obtenue par l'action de l'acide nitrique sur une cellulose de coton et préalablement blanchie, autrement appelée coton-poudre) les emporte dans de vraies montagnes russes (l’œuvre au noir préalable à l'arrivée de l'Esprit universel nécessaire au passage du vortex temporel) par le magma les poussant vers le haut (changement de dimension de réalité). Ils sont désormais dans un paysage d’oliviers, avec la mer bleue (les eaux mercurielles) à leurs pieds. Après cette épreuve initiatique, Axel a réussi son individuation. Il est définitivement adulte (Être souverain), et épouse la pupille du professeur, sa bien-aimée... (achèvement de la fusion alchimique par l'androgynie libératrice, les noces chymiques).

Cette descente au cœur des profondeurs - Visita Interiora Terrae, Rectificando Invenies Occultum Lapidem ("Visite l’intérieur de la terre et par des rectifications tu trouveras la pierre cachée") - est celle de l'incontournable incursion en soi, l'éveil de conscience se révélant dans cet espace synonyme de matrice, viciée il va sans dire par la prédation archontique de 4ème dimension y régnant (les dieux mythologiques de l'astral). Franchissant par degrés l’accession au monde inconnu et autarcique qu’abrite jalousement la croûte terrestre (l'égo-mental), les trois explorateurs se doivent de franchir eux-mêmes les étapes de maturation personnelle, et de s’ouvrir à ce qui est autre, le Soleil intérieur, expression du Soi supérieur souverain. Si le jeune Axel condamne cette expédition avant même qu’elle ne commence, sa vision du monde se transforme à fur et à mesure qu’il évolue entre les pierres, témoins des âges éloignés (les expérimentations terrestres de l'âme et son unité originelle à Ce Qui Est). Dans cette quête de Connaissance, il se découvre un discernement affûté par des situations limites, soit les dangers de la prédation qui le poussent dans ses retranchements et l’incitent à trouver les réponses salutaires. Et si son égarement dans cette galerie obscure manque de le perdre à jamais tout en lui promettant une mort douloureuse, son ingéniosité et sa perspicacité scientifique parviennent à le sortir de la Caverne enfermante, puisant dans les forces conjuguées de ses compagnons afin d'unir la force intellectuelle, la force physique et la force de la foi, l'Amour de Ce Qui Est (la conscience christique).

Lorsque ces trois esprits sont prêts à accepter l’improbable, par-delà toute pensée rationnelle, la descente au cœur de la terre, véritable cosmos intra-terrestre, les explorateurs se trouvent en présence de formes animales, végétales et humaines - la fusion chamanique -, issues d’âges immémoriaux parmi lesquelles il leur faudra se frayer un chemin sous les caprices d’un climat gouverné par d’étranges phénomènes électriques. C'est l'ascension dans le vortex inter-dimensionnel, passage à la Nouvelle Terre (il se matérialise par le volcan en fusion Stromboli en Italie)...

* Le physicien allemand Heinrich Ruhmkorff (1803/1877), dont une rue de Paris dans le XVII° arrondissement porte son nom, est l'inventeur de la bobine d'induction éponyme, qui pouvait produire une étincelle allant jusqu'à 30 centimètres de long. Elle a été utilisée comme générateur de courant à haute tension par des physiciens comme Heinrich Rudolf Hertz pour ses expériences sur les ondes qui portent son nom.

Cf. Symbolisme des neuf premiers nombres.

 

Note : Jules Verne détruisit avant sa mort tous ses documents personnels, éliminant ainsi toute possibilité aux profanes de comprendre son œuvre... Tous ses Voyages sont initiatiques. Au fil des aventures, il oriente le lecteur vers des concepts tantôt alchimiques, tantôt maçonniques, tantôt occultes, tantôt vers les religions primitives ou mystiques, toujours en maniant les allégories, la langue des Oisons, les symboles et les codes. Les déductions ne se font pas uniquement à partir du vocabulaire employé, mais également de la trame qu'il faut transposer pour en extraire le fond... C'est pourquoi pour sonder l'œuvre de Jules Verne, il est nécessaire de disposer d'un bon bagage en matière de Langue des Oisons et d'astuce du langage, ce qui était un art ancestral relativement à la mode à son époque. Jules Verne usa de cette technique d'érudit pour ajouter à ses voyages une dimension mystérieuse et spirituelle.

 

De l'influence solaire

Dans les temps anciens, sous la guidance de leur prêtrise du moment, les êtres humains vénéraient le Soleil comme étant le "Grand Dieu", croyant qu'il, symboliquement ou expérimentalement, leur donnait la vie. Ils ne faisaient que traduire, en leur état de conscience du moment, toute leur expérience de la vie en termes de symboles explicatifs. C'est ainsi que les Aztèques, comme bien d'autres peuples, détruisaient sous l'influence des forces involutives les gouvernant des humains pour remercier le Soleil par ces sacrifices offerts ! De nos jours, sous d'autres formes, la civilisation humaine raconte encore et toujours la même chose, sous des formes bien moins "sacrées" - en fait barbares -, comme le culte lascif du bronzage à la plage ou à la piscine, exposé(e) à ses radiations nocives et surtout dégénératives *. Influencés astralement par le Soleil, les humains poursuivent bien naïvement le culte du Soleil en lui offrant leur inconscience !

Si le Soleil ne crée pas d’influence, il active. Il est un globe, composé d’Intelligences évolutives qui sont en dehors du temps, sans aucun lien avec l’Astral car très évoluées et très perfectionnées, responsables dans cet espace qu'est la Galaxie solaire des activités de la Vie qui la régit. Le Soleil est l'expression de l’Intelligence dans la Galaxie, dirigeant tout et ayant le droit sur tout. C'est ainsi qu'on ne va pas "sur" le Soleil (le Paradis lumineux des croyants) après la mort. Par contre, "on" peut aller après la mort dans l'énergie involutive de Pluton, de Vénus, de Mars, suivant la nature de son vécu terrestre. Mais pas dans l'énergie du Soleil, le taux vibratoire de son esprit étant beaucoup trop puissant pour des âmes insuffisamment perfectionnées. Ceux qui sont dans son énergie étant des Esprits de Lumière, il appartient à l'être humain pendant sa vie terrestre à se préparer à les rejoindre par leur Soleil, intérieur s'entend. Ceci nécessite pour ce faire la rectitude intégrale, la vibration du "point zéro"...

* Les rayons du soleil sont plus agressifs depuis quelques années en raison des nouvelles conditions cosmiques qui voient la décomposition du champ magnétique, des rayons cosmiques et de la poussière cosmique. Comme notre champ magnétique n'est en général pas totalement fonctionnel, il en résulte la montée continue tant de cancers liés aux mutations actuelles des mondes végétal et animal ainsi que celles se produisant dans la machinerie cellulaire humaine, que de troubles mentaux, pouvant même rendre certaines personnes folles.

 

A l'image d'une bobine Tesla*, la Terre par son pôle Nord est bel et bien "énergétisée" tel un tore ou torus (image) par les deux astres sources de réflexion de lumière, contribuant à la manifestation matérialisée de l'éther (le Verbe/logos se fait chair).

Or, en regardant la forme du tore, nous pouvons y voir aussi celle de l'Ouroboros, le dragon/serpent du corpus prédateur archontique qui s'est enroulé autour d'elle pour asservir l'humanité à ses fins (faims) de survie*². Sans transformation de conscience et transcendance par l'accès au champ de l'Esprit divin, l'être humain demeure prisonnier de sa cyclicité entropique ...

* La bobine Tesla ou transformateur de Tesla est une machine électrique fonctionnant sous courant alternatif à haute fréquence et permettant d'atteindre de très hautes tensions.

Cf. Compréhension de la conspiration prédatrice.

 

Le procès du Féminin sacré, ou la manipulation des consciences

Que reprochait l’Église romaine aux prétendues sorcières* ? Si l’argument du sabbat est abondamment cité dans les pièces d’archives relatives aux procès, il est purement théorique, aucune femme considérée comme telle n’ayant été arrêtée en flagrant délit la nuit au cours d’assemblées pour avoir embrassé le cul du diable, Satan, concocté sous forme de philtres ou poisons des recettes ignobles à base de graisse d'enfants ou de cadavres, et s’y être rendu par voie aérienne, chevauchant parfois un balai (symbole phallique), un animal noir voire le diable lui-même ! Cette fantasmagorie des autorités patriarcales leur a ainsi imputées tous les malheurs biologiques possibles (empoisonnements, stérilité, bétail tué, etc), même si au passage quelques hommes – les "sorciers alchimistes" - en ont fait les frais.

Si la sorcellerie n'était pas spécifique au sexe, elle lui était indéfectiblement lié, manière d’exercer une tyrannie nourrie de culpabilité et de peur pour en interdire l’alchimie libératoire*². Cette chasse répressive, démarrée à petite dose à partir de 1420, culminera aux XVI° et XVII° siècles, entre 1560-1570 et 1620-1630. Avec un taux estimé de 48% de condamnations à mort sur 110.000 procès recensés en Europe (hors lynchages), les autorités judiciaires laïques ont fait exécuter environ 60.000 à 70.000 sorcières et sorciers (7 à 8 femmes sur 10 condamnés). Nous en retrouverons les stéréotypes délétères par la suite, avec les juifs, les errants et communautés marginales (bohémiens,tziganes).

Contrairement à un voleur ou à un assassin, la sorcière n’avait pas d’autre issue que la mort, la plupart avouant sous la torture et ses instruments dédiés dans le cadre de la procédure inquisitoire validée par le quatrième concile du Latran (1215) : écriture, instruction secrète, recherche médico-légale de la marque satanique, torture pour l’aveu, exécution publique. La seule preuve que les inquisiteurs psychopathes essaient de trouver est la "griffe de Satan", une marque invisible censée avoir fait mourir l’endroit où la sorcière a été marquée. En d’autres mots, la référence est le sperme glacé de Satan, preuve de sa non-naturalité ! Et une fois que le juge est convaincu de la culpabilité de la sorcière, celle-ci est dénudée et "rasée de tout poil", le corps subissant ensuite une inspection avec une aiguille chirurgicale à la recherche du point d’insensibilité (abcès, pustule, tache de vin, tumeur ou verrue), qui n'est pas sans rappeler les tortures infligées par des "démons" aux gens qu’ils ont capturés tel que l'illustre le Kalendrier des bergiers, calendrier français du XVe siècle... Condamnée, elle est la plupart du temps brûlée vive, comme une neutralisation symbolique, ou étranglée au préalable selon la "clémence" des bourreaux, même si certaines peuvent obtenir une lettre de rémission aux fins subtiles de minimiser la responsabilité des bourreaux prédateurs.

Cette psychologie obscurantiste du patriarcat asservisseur se retrouvera bien plus tard, avec les effets de l’émergence des sciences humaines conduisant progressivement tout au long du XX° siècle à l’émancipation revendiquée des femmes. Il en découle de part et d'autre une reconstruction de la figure de la sorcière, qui devient une femme révoltée combattant l’ordre établi, jusqu’à ses caricatures récentes comme les Femen et autres Witch Bloc (groupes de sorcières féministes, radicales et en colère) & hashtag WitchesOfInstagram, ou la mode du développement personnel et des thérapies alternatives proposant de pratiquer la sorcellerie au quotidien (par exemple, en accrochant une branche d’eucalyptus dans sa douche ou en tirant le tarot...). De même, les sorcières sont de retour et elles veulent des crédits académiques puisque les universités organisent des cours pour enseigner la sorcellerie et la magie tant au Royaume-Uni qu’aux États-Unis. L’université d’Exeter du comté de Devon en Angleterre proposera ainsi dès 2023 un master en sorcellerie, magie et occultisme. En Amérique, c’est l’université Rice située à Houston (Texas) qui enseigne le gnosticisme, l’ésotérisme et le mysticisme, en proposant un "certificat" de son département de religion axé sur la magie, les rituels et la sorcellerie.

Ou comment le système prédateur perpétue la manipulation des consciences dans le combat sans cesse renouvelé entre bourreaux et victimes, empêchant la libération des mémoires et la fusion alchimique en soi des Masculin et Féminins sacrés, "les noces chymiques"…

* Cf. L’Église romaine décodée.

Cf. Conscience et dépassement de la matrice sexuelle.

Cf. en complément Michel Porret, "L’Ombre du diable" (éd. Georg, 2010) ; travaux de Maxime Gelly - Perbellini, historien spécialiste de la représentation des sorcières au Moyen Age ; livres d’Alison Rowlands ; Anna Colin "Sorcières : pourchassées, assumées, puissantes, queer" (2012) ; Mona Chollet, "La puissance invaincue des femmes".

 

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Mélusine, ou le couple alchimique à réaliser

La légende de Mélusine, la femme-serpent, voit une jeune fille de grande beauté (qui symbolise la pureté originelle) condamnée à devoir se transformer tous les samedis en serpente "du nombril en aval". C'est son châtiment, pour avoir initialement avec ses sœurs enfermé sous une montagne leur père qui n'avait pourtant pas respecté le serment fait à leur mère de ne pas la voir pendant ses couches, avant d'être à son tour de la même manière trahie par son époux, le puissant seigneur Raimondin (ou Raymondin), à qui elle avait interdit de chercher à savoir et de révéler où elle va et ce qu’elle fait le samedi. Le serment rompu, Mélusine saute par la fenêtre du château de Lusignan*, redevenant serpente et s’envolant en faisant trois fois le tour de la forteresse (la Matrice de l'astral).

Mélusine symbolise ainsi l’esprit féminin de l’eau douce d’un puits ou d’une rivière sacrée. Elle est généralement représentée sous la forme d’une femme serpent ou poisson à partir de la taille, à l’instar de la sirène mythique. Elle est également souvent représentée avec deux queues. Ses légendes sont surtout liées aux régions du nord et de l’ouest de la France, au Luxembourg et aux Pays-Bas. Martin Luther, le théologien protestant du XVIe siècle, a qualifié plusieurs fois Mélusine de succube (démon femelle qui vient la nuit s'unir à un homme), tandis que le compositeur du XIXe siècle Felix Mendelssohn a écrit une ouverture de concert intitulée The Fair Melusina ("La belle Mélusine"). De nos jours, on trouve encore des images de Mélusine en Vendée, dans le Poitou, dans l’ouest de la France, où l’on peut boire de la bière de marque Mélusine et manger des baguettes à la Mélusine. À Vouvant, commune dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire, des peintures d’elle et de ses fils ornent la "Tour Mélusine", les ruines d’un château des Lusignan gardant les rives de la Mère. L’image de Mélusine est également présente dans le logo de la chaîne Starbucks Coffee.

Ce conte alchimique illustre toute la fragilité de l’équilibre féminin-masculin, les ténèbres de l'égo-mental - "la père-version" - ayant du mal à accueillir le Féminin sacré - "l'effet-Mère". C'est pourquoi les plus grandes réalisations des Déesses lunaires se font la nuit, cette même nuit source de toutes les peurs pour les hommes. De multiples polarités se reflètent en elles : bâtisseuse et autodestructrice, humaine et serpente (dragonne), féconde et se donnant la mort, amour absolu et rejet intégral. Car venir dans le monde des hommes sous emprise de la prédation archontique a un prix, celui d’exprimer ses différentes facettes pour les transmuter. Comme le féminin reflète la part de lumière du masculin comme sa part d’ombre, les femmes expérimentent la trahison, le rejet, l’abandon, l’injustice et l’humiliation.

Héritières et détentrices d’une puissance créatrice et féconde, ces femmes fées détiennent le pouvoir mitochondrial permettant le retour à la Lumière, une fois transmutées les ténèbres tapis au fond d’elles que les religions institutionnelles - initiées uniquement par des hommes - ont puissamment ancré dans leurs formes serpentiformes (la femme démoniaque, soit la Lilith hébraïque*²), les légendes mélusiniennes contant leurs cris déchirants qui résonnent encore et toujours comme écho du désespoir de ces fées ensorcelantes.

Ces femmes fées se sont senties contraintes de fuir le monde des hommes, ce monde de ténèbres qui rejetait leur lumière et révélait leur propre part d’ombre. Leur innocence primordiale d’enfant était révolue, et leur mue en femmes et en mères était souffrante au point de leur apparaître impossible. C'est pourtant leur âme qui appelait ces expériences. Car honorer ses engagements, porter l’Amour en tout temps, se révéler à elles-mêmes, devait leur permettre de réaliser le couple alchimique, la réunification de l’Ombre et de la Lumière, du Féminin sacré et du Masculin sacré, de la Lune et du Soleil.

Elles sont désormais, en cette fin de cyclicité civilisationnelle, de retour parmi le monde dévoyé et vicié des hommes afin de transcender leurs blessures originelles et honorer, enfin, la promesse faite à leur âme, le retour à l'Unité.

* Lusignan est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine. Elle est la patrie des " Seigneurs de Lusignan ", membres d'une dynastie noble poitevine (les comtes de la Marche et d'Angoulême), et rois de Chypre, de Jérusalem et d'Arménie. Leur armoirie (Cf. image) met en scène une singulière bête, mélange de lion royal et de dragon, soit les deux polarités antagoniques constitutives du Vivant...

Cf. Le Judaïsme décodé.

 

Le message du Tarot initiatique

Toutes les planètes caractérisant notre système solaire ont reçu un nom de divinité païenne - Mars, Jupiter, Mercure, Neptune, Pluton, Saturne, Uranus, Vénus -, les dieux et déesses du champ Astral, autrement dit le royaume de la Mort par le corpus prédateur qui le gouverne (les Forces de l'Ombre et des Ténèbres), à l'exception des trois les plus emblématiques du référentiel cosmique des êtres humains : la Terre, le Soleil, la Lune. Ceci signifie qu'il n’y a pas de vie sur ces planètes, la Terre formant avec le Soleil et le Lune la trinité du Vivant au sein de notre galaxie solaire, La Voie lactée.

Toutefois, en regardant attentivement les arcanes XVIII (La Lune) et XVIIII (Le Soleil) du Tarot initiatique*, nous comprenons que pour l'un, le reflet lunaire (le Féminin sacré) git dans les eaux de nos profondeurs intérieures - les eaux salines -, et que pour l'autre, le rayonnement solaire (le Masculin sacré) est voilé à la conscience de l'être humain par le mur érigé à sa réceptivité, celui-ci devant se contenter du faux soleil source de ses illusions qui le séparent par ses divisions intérieures comme extérieures avec Ce Qui Est, son Unité première.

Tant que celui-ci n'a pas visité son intérieur profond*² pour y rencontrer le prédateur asservisseur qui le leurre et manipule, il ne peut procéder à la transmutation alchimique de son mental vicié et réaliser les noces chymiques par la fusion du Masculin et du Féminin sacrés (reconfiguration épigénétique). Alors seulement pourra-t-il recevoir par son âme réunifiée le véritable Feu de l'Esprit universel souverain (arcane XX le Jugement), à même de lui permettre, enfin, de regarder sans peur le Démon pour le remettre à l'endroit (arcane XXI Le Monde), et s'extirper par son ascension de conscience de la Matrice viciée par l'Ouroboros (l'anneau de Saturne) qui l'enserre (la cyclicité mortifère de l'âme fragmentée), afin de rejoindre sa Nouvelle Terre, dans une nouvelle dimension de réalité gouvernée par le véritable Soleil, Celui de sa clarté retrouvée.

* Cf. Le sens caché du Tarot initiatique.

Visita Interiora Terrae, Rectificando Invenies Occultum Lapidem ("Visite l’intérieur de la terre et par des rectifications tu trouveras la pierre cachée").

 

Le message de l'Apocalypse

Dans le texte biblique prophétique, après que la septième trompette* eut résonné, une femme apparaît dans le ciel, revêtue du Soleil et ayant une Lune à ses pieds ainsi qu'une couronne de douze étoiles. La femme représente la nouvelle humanité, la sixième race humaine. Le Soleil représente la conscience universelle, la conscience cosmique, celle du Soi supérieur, le supra-mental. La Lune sous les pieds représente l'impossibilité désormais faite aux forces astrales entropiques d'influencer la conscience humaine dans son champ d'activité expérimenté jusqu'alors (la cyclicité karmique de l'Ame séparée de l'Esprit). C'est pourquoi elles sont totalement piétinées, l'être humain ayant à présent la tête baignant complètement dans le Soleil. Quant aux douze couronnes, elles figurent les douze tribus de Judas, soit les aspects différenciés de l'humanité, et appelés à être totalement réharmonisés.

C'est ce qu'indique l'alignement planétaire*² de juillet (le 4) 2020 dans un contexte géomagnétique faible sans précédent dans notre histoire moderne, suivi d'un alignement Soleil-Lune-Terre et d'une pleine lune combinée à une éclipse lunaire pénombrale.

* Cf. Symbolisme des nombres (1) Les neuf premiers nombres.

Pour avoir un alignement entre planète, il faut considérer au moins trois planètes dont la Terre qui se rassemblent dans le ciel en un même point derrière le Soleil.

 

Les animaux

L’alchimiste allemand du 16ème siècle Heinrich Khunrath (1560/1605) a utilisé un hibou comme vignette dans son traité l'Amphitheatrum (Cf. image 1). Ce hibou porte des lunettes pour symboliser sa vision supérieure, avec dans ses griffes une paire de flambeaux, deux bougies brillant près de lui. La devise inscrite sous cet excès de lumière est : "Que valent l’utilisation de torches, de lumières et de lunettes, si les gens ne voient pas". Le hibou rappelle La Noctua, ou oiseau de nuit, l'oiseau sacré de Minerve, la déesse grecque de la sagesse. Tous deux disent que la sagesse secrète doit être portée de l’obscurité de la nuit à la lumière du jour...

L’utilisation de symboles animaux notamment volatiles permet de comprendre également la subtile transmutation de "l’Âme-Esprit", d’essence volatile, au détriment de l’égo, substance fixe de l’animal humain mortel :

- l'Oie (comme le chêne) symbolise la première matière du Grand Œuvre (l'oie se dit khên en grec, ce qui s'approche singulièrement phonétiquement parlant du "chêne", Kermès/Hermès...) ;

- le chant du Coq est annonciateur de lumière, le mode "Service d'Autrui" ;

- le Corbeau ("corps beau") est associé au corps du sujet dans l'Œuvre au Noir, la mort du mode "Service de Soi" ;

- la Salamandre, seul animal dont la génétique spécifique lui permet de survivre au feu, y compris nucléaire...

- le Faisan exprime la symbolique du triomphe de "l'ombre dorée", soit la transmutation alchimique par l'acceptation de la partie sombre de nous-même (notre cage dorée) en lumière/information (l'Or) ;

- l’Aigle*, bourreau du Titan Prométhée, dévore sans cesse le foie, la foi dogmatique (le foie fabrique la bile, liquide amer), et combat le Lion, soit l’animalité ;

- le Lion, l'animalité, représente l'amour, source d'aveuglement quand il est sous la coupe des passions prédatrices, source de sagesse et de royauté quand il exprime la chaleur du cœur, substance de Ce Qui Est. Ce lion est vert tel le dragon babylonien et dévorant en son point de départ : il s’agit des passions primitives, des émotions et des instincts bruts égoïstes purement personnels et sexuels. Il est rouge lorsqu’il est transmuté en amour passionné, désintéressé, en amour ardent pour la sagesse de la nature. Il est alors agneau du Christ. 

- La Colombe, nom poétique du pigeon blanc, illustre la sublimation de l’âme et le renouveau de la vie par la venue de l'Esprit saint (ou de la Mère divine, la Messagère de lumière). Elle est le symbole de l’Œuvre au blanc, l'illumination de la conscience.

- le Phénix est cet oiseau qui renaît des cendres (du corps) quand l’Esprit (y) est descendu, nourriture spirituelle régénératrice. Il est tout comme le Sphinx la fusion de l’Aigle et du Lion, chacun apportant à l’autre ce qui lui manque (rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme…), en l'occurrence les sept vertus qui sont nos sept péchés capitaux sublimés. Purifié par les apports bénéfiques du soufre et du mercure, l’homme peut enfin être le sel de la terre, dans toute sa lumière cristalline, et pardonner aux ténèbres, à sa part d’ombre qui le faisait souffrir, bien que de nature illusoire car il n'en comprend pas les origines*².

* L'aigle a traversé les siècles et millénaires, car il est le symbole universel des forces spirituelles qui ont engendré et maintiennent la vie dans le cosmos ainsi que du désir d'objectivation de l'esprit. Présent dans toutes les civilisations sans exception (avec Jupiter dans l’antiquité classique, Vishnu chez les Hindous), toutes les royautés, tous les empires, il est l’oiseau qui s’élève le plus haut dans le ciel pour redescendre le plus vite dans les profondeurs. Pouvant regarder impunément le soleil en face, il est un des symboles de la lumière, l’enfermant dans son regard pour en ramener ses rayons sur la terre. Il est aussi le symbole de l’âme, prenant son essor poussé par l’élan vital. L’aigle est le sang, la vie, l’élan vital, les pulsions vitales, et il est aussi l’union des contraires : la vie matérielle et l’âme. Dans la quête alchimiste, l'aigle réunit les deux composants, le conscient et l’inconscient, qui dans le processus d’individuation par la transcendance, aboutit à la création d'un nouveau centre de la personnalité, que Jung a nommé le Soi.

Cf. Comprendre et apprivoiser la prédation.

 

Le Corbeau

L'expression irlandaise "Posséder la sagesse du corbeau" signifie avoir la Connaissance suprême. Il symbolise le côté sombre de la psyché, qui peut se transformer et devenir bénéfique dès que l'on prend conscience de cet aspect de nous et qu'on l'intègre à la lumière de notre conscience. Chez les Celtes, le corbeau était considéré comme un messager des dieux : on lui attribuait un rôle prophétique.

Après le déluge, Noé envoie en reconnaissance un corbeau, symbole de clairvoyance, pour savoir s'il existe des parcelles de terre viable. Après un essai infructueux, il enverra une colombe, qui revint avec des feuilles d'olivier, signifiant que le terre ferme était enfin réapparue et la nourriture à nouveau abondante. Depuis, la colombe est devenue un symbole de paix.

En alchimie, le corbeau est toujours associé à une phase de putréfaction, et à la matière au noir (la materia prima). C'est pourquoi cette dernière est appelée "Tête de corbeau". Elle est lépreuse, et il faut la blanchir en "lavant sept fois dans les eaux du Jourdain".

Selon la légende de la fondation de la ville de Lyon, lorsque les deux princes eurent fini de tracer l'enceinte de leur futur cité, une nuée de corbeaux vint se poser à l'intérieur du cercle donnant ainsi la bénédiction du dieu Lug à cette ville. C'est ainsi qu'elle fut appelée en hommage aux corbeaux Lugdunum, "La colline aux corbeaux"...

 

Le Coq

Symbole de la France, cet animal qui chante les pattes dans le fumier (Œuvre au Noir) au lever du Soleil est appelé à devenir phénix s'il réussit l'épreuve de transmutation de son égo de "Roi de la basse-cour" dressé sur ses... ergots (égo). Il symbolise l’œuvre alchimique de la trinité égyptienne Osiris-Isis-Horus*, le fils appelé à renaître de ses cendres (ressusciter) - celles du père assassiné (la mort de l'égo séparé) - grâce à l'amour (le féminin sacré de la mère). Nous retrouvons cette allégorie dans la légende de Jésus-Christ dans le christianisme, signifiant la désidentification aux mémoires qui nous attachent et nous lient, soit les maléfices ("le mal est fils") lorsque nous ne savons pardonner à leur contenu qui nous empoisonne (le bagage génétique source de perversion - la "père-version"*²). Alors pouvons-nous être l'Horus, celui qui chante face à l'horizon ("Horus son") illuminé par sa couronne solaire...

* Horus (Heru) est représenté par une tête de faucon, qui sera transposée à l'aigle. Il signifie Héros, ce que l'être humain est appelé à devenir pour ne pas rester l'esclave du système de prédation qui l'asservit en l'illusionnant.

Seth, le frère assassin du père, représente la part obscure de celui-ci. C'est cette part que nous avons à transmuter (Œuvre au Blanc) pour (re)devenir solaire (Œuvre au Rouge). C'est ce que raconte à sa manière George Lucas depuis 1977 dans son œuvre cinématographique "Les Guerres de l'Etoile" dans le combat entre Luke Skywalker et Dark Vader.

 

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Le Phénix, symbole du cycle éternel de la destruction et de la renaissance

Toute civilisation terrestre est mortelle. Pourquoi ? Parce que dans le grand "jeu/je" du Vivant, le grand rêve de l'Esprit cosmique créateur, elle expérimente la matière dans une dimension de densité limitée, la "3-D", placée sous la gouvernance de Forces énergétiques involutives situées en quatrième dimension de densité, la "4-D", autrement nommée le champ de l'Astral. Cette matière est de ce fait viciée, corrompue, par l'emprise que ces Forces dites du Non-Être ont sur les êtres humains non encore éveillés par l'appel de leur âme à s'en désengager, une fois toutes les leçons apprises de leurs expériences psycho-émotionnelles liées aux illusions de l'incarnation physique (la quête de l'avoir, du pouvoir et du paraître dans les domaines amoureux, relationnels, professionnels...), et ce dans les différents états du moi non individué interprétés (le triptyque bourreau-victime-sauveur). Tant qu'ils n'en ont pris conscience, ils sont conduits inéluctablement au bord du précipice, individuel comme collectif, soumis à une programmation découlant d'un calendrier astral extrêmement précis, que seuls les grands initiés sont à même de décrypter. Mais même en le révélant, de manière implicite ou explicite, peu d'êtres humains y prêtent attention, coupés de leur supraconscience car abêtis par les fausses croyances et conditionnements assénés et leur soumission à leurs sens désordonnés qui se déclinent en mensonges, cynisme, lâcheté, et aveuglement à regarder ou écouter la Vérité. Ils creusent inéluctablement leur précipice existentiel, leur propre tombe, condamnés à de nouvelles réincarnations toujours plus douloureuses pour les pousser à se réveiller.

Pourtant, si les civilisations comme les individus sont conduits inéluctablement à mourir dans ces deux dimensions plus ou moins physiques, ils peuvent renaître à une nouvelle réalité, évolutive cette fois-ci vers leur Unité première. Il doivent pour ce faire apprendre la connissance des règles propres au Jeu du Vivant, notamment celle expliquant et démontrant que que tout fonctionne ici-bas en cycles. C'est selon les Anciens la clé de compréhension indispensable du chemin vers la sagesse, la sérénité et la longue vie, alors qu'ignorer cette règle du jeu existentiel est la racine de toute folie, désastre, ruine. Les anciens Grecs parlaient à cet effet de "l’hubris", cette fascination naïve de l’Homme pour sa propre grandeur - "l'Ego-Roi" -, et qui l’entraîne invariablement à sa perte. Pour les transmettre, ils ont logé cette clé essentielle (l'Essence du Ciel) dans des mythes, mais qui se sont progressivement estompés tant le nouvel homme contemporain, fruit d'une sombre révolution nommée subtilement par ses concepteurs faussaires "des Lumières", l'esprit dit de raison, est devenu abêti, illettré, crétin, notamment en se gavant de malbouffe derrière ses écrans tactiles, s'excitant avec ses pitoyables dieux du stade ou autres décérébrés du cirque politico-médiatique - le "magic circus" -, et en comptant sur les vaccins et médicaments en cas de pépin. Que sait-il de ce mythe qui se retrouve dans pratiquement toutes les doctrines, cultures, histoires sur les origines du monde, des pyramides égyptiennes jusqu’à Harry Potter, celui du Phénix ?*

Le phénix*² est le symbole de résilience, incarnant la capacité innée de l’homme à renaître de ses cendres lorsqu'il laisse de côté les parties de lui-même qui l’empêchaient d’avancer (l'Oeuvre au Noir alchimique), afin d'évoluer vers quelque chose de plus grand. Selon la légende, le phénix pouvait vivre mille ans. Puis, lorsqu’il était trop vieux et affaibli, il se fabriquait un nid de feuilles d’épices et d’encens, y mettait le feu, se brûlait lui-même, puis renaissait de ses cendres jeune et encore plus beau et flamboyant qu’avant (l'Oeuvre au Rouge). Ceci symbolise la souffrance, la mort puis la résurrection dans une nouvelle vie (le symbole fut adopté très tôt par les chrétiens, qui le dessinaient sur les tombes et les cathédrales). Durant son parcours terrestre, cette transformation arrive maintes fois, à l'occasion d'une "crise" qui oblige l'être humain à se transformer, à sortir de l’épreuve par le haut. Car la souffrance extrême constitue une excellente raison de renoncer à ses précédents idéaux pour en explorer et découvrir de nouveaux. L'épée s'aiguise toujours dans les souffrances du Feu ! C'est ainsi que la mythologie comme les religions sont remplies de personnages qui sont descendus dans la fournaise des "enfers", en en revenant transformés en héros ou dieux immortels : Osiris, Hercule, Orphée, Ulysse, Énée, Daniel, le Christ… Il en est de même avec tous les héros de nos contes, romans, films... qui passent par une forme d’enfer avant de revenir dans le monde, métamorphosés. Le phénix est bel et bien le symbole de l'indispensable "feu purificateur" afin de renaître sous une autre forme.

De cette compréhension découle celle de l'actuelle fin de cyclicité civilisationnelle, dont les événements qui s'accélèrent par leur enchaînement (crise sanitaire, crise économique, crise environnementale, crise financière*³...) sont sources de souffrances par l'indispensable consumation des illusions viciées, et ouvrant les portes trans-dimensionnelles de l'Espace-Temps permettant le passage à la nouvelle civilisation (la sixième), appelée soit à poursuivre son involution dans le Nouvel Ordre Mondial totalitaire en voie d'érection, soit à renaître dans la Nouvelle Terre, évolutive il va sans dire...

* Cf. "Harry Potter et l'Ordre du Phénix" (Harry Potter and the Order of the Phoenix), film américano-britannique réalisé par David Yates sorti en 2007.

On l’appelait Bennu ou Oiseau Solaire en Égypte, Milcham chez les Hébreux, Simurgh chez les Perses, Oiseau de Feu en Russie, Oiseau-Tonnerre chez les Indiens d’Amérique, Fèng Huàng en Chine, Ho-o au Japon, Oiseau Minka chez les Aborigènes d'Australie. Dans notre langue, le mot phénix vient de la langue grecque, qui l’associait au peuple phénicien.

*³ A noter la couverture du numéro du 9 janvier 1988 de The Economist (magazine détenu par les Rothschild et la famille Agnelli), représentait le mythique oiseau phénix avec une pièce de 10 phénix nouvellement frappée autour de son cou, renaissant des cendres des monnaies fiduciaires du monde. La pièce porte la date 2018, annonçant sur sa une de couverture Get Ready for a world currency ("Préparez vous à une monnaie mondiale"), avec un aigle/phénix sur un tas de dollars en train de brûler. On remarquera la similarité entre la couverture du magazine et la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Londres en 2012, au sein de laquelle apparaît le phénix sur la City, centre financier mondial.

Cf. en complément "Métamorphoses de l’âme et ses symboles" (1912) de Carl Gustav Jung.

 

Du cygnocentrisme

L’héritage perdu de la civilisation des Dénisoviens ou Denisovans, cette espèce éteinte du genre Homo, est celui d'êtres super intelligents qui calculaient les alignements cosmologiques basés sur le cygnocentrisme il y a 45 000 ans.C'est ce qu'a révélé la découverte fortuite par des archéologues en 2008, celle d’une phalange de doigt d’un homme archaïque dans la grotte de Denisova, dans les montagnes de l’Altaï en Sibérie méridionale. Le séquençage du génome de l’os réalisé en 2010 a montré qu’il appartenait à un type d’hominine éteint.

Le calcul astronomique pratiqué était lié à deux constellations, le Céphée vers 45 000 à 42 000 avant J.-C. et le Cygne vers 42 000 à 39 000 avant J.-C., qui pendant une période d’environ 5 000 ans a vu le pôle céleste nord en tant que point d’inflexion des cieux traverser la Voie lactée.

Ensemble ou individuellement, ces astérismes ont fourni à cette communauté humaine ses gardiens du temps céleste et de l’axe cosmique, au-delà duquel se trouvait l’entrée dans le monde du ciel ou monde supérieur de la tradition chamanique.

Nous pouvons ainsi comprendre pourquoi, dans le monde entier, le cygne céleste (et l’oie) a été considéré comme une source de création cosmique, et pourquoi l’ascendance du cygne est devenue une métaphore de la fondation des sociétés humaines archaïques en Sibérie et dans la Mongolie voisine.

 

De la poule aux oeufs d'or

Présente autrefois dans toutes les fermes, à tort méprisée, la poule est un animal sociable, vivant en groupe, plus intelligente qu’on ne le pense. Qualifiée à tort de poltronne lorsqu’elle est "mouillée", le terme poule est utilisé dans de nombreuses expressions, comme "avoir la chair de poule" à propos d’une personne qui a peur. La poule est un des premiers oiseaux à avoir été domestiqués. Une "poule" désigne aussi une femme en argot. La poule qui couve incarne ainsi l'amour protecteur envers les faibles, comme l'évoquent les paroles de Jésus : "Jérusalem, Jérusalem... que de fois j'ai voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemblant ses poussins sous ses ailes !" (Évangile selon Saint Mathieu XXIII, 37). De son côté, la fugue de la sonate en ré majeur BWV 963 Thema all’Imitatio Gallina Cuccu de Jean-Sébastien Bach imite la poule, tout comme la pièce pour clavecin "la poule" de Jean-Philippe Rameau. Les auteurs de la littérature médiévale ont fait de la poule une figure de l’Église : les poussins sont les fidèles et les membres du clergé les coqs. Magritte a peint le tableau Variante de la Tristesse (1957) sur lequel figure un œuf à la coque, une poule et un œuf.

La Poule a été une monnaie d’échange au Moyen-Âge pour le paiement des taxes. Dans le calendrier républicain, la "Poule" était le nom attribué au 15e jour du mois de germinal. Le lait de poule est une boisson à base de lait, de crème, de sucre et de jaune d’œuf parfumée à la noix de muscade ou à la cannelle que l’on sert traditionnellement le soir de Noël, mais qui est aussi dégustée pendant l’hiver. Sa version traditionnelle inclut une eau-de-vie comme du rhum, un brandy ou du whisky. Les plumes de la poule sont utilisées pour les constructions des maisons, les chamanes les distribuant à chaque famille pour garantir un foyer harmonieux et confortable. Elles sont aussi utilisées pour permettre de sortir plus fort des épreuves douloureuses de la vie et de sortir d’histoires sordides. Il en est de même dans les rituels de maternité, les plumes symbolisant l'amour protecteur envers les faibles et aussi la patience. D'où l'expression mère-Poule qui a vu le jour au cours du XIXe siècle, indiquant une mère protectrice, très attentionnée. Sa variante au masculin est papa poule.

Le paradoxe de l'œuf et de la poule est un très ancien paradoxe : "Qu'est-ce qui est apparu en premier : l'œuf ou la poule ?".

La véritable richesse de la poule c’est son œuf, d’où le mythe de la poule aux œufs d’or au Moyen Age* qui raconte l’histoire d’un fermier qui un jour découvre qu’une de ses poules pond des œufs en or. Chaque jour la poule dépose dans son nid un œuf en or qui rend le fermier de plus en plus riche. Un jour cependant, le fermier devenu cupide et avide de toujours plus d’argent décide de tuer la poule et de lui ouvrir le ventre pour récupérer plus d’œufs en or. Bien mal lui en pris puisqu’une fois la poule tuée, son ventre était vide, l’homme venait de tuer la source de sa richesse...

* La Poule aux œufs d’or est la treizième fable du livre V de Jean de La Fontaine situé dans le premier recueil de ses Fables édité pour la première fois en 1668.

 

Le Chien Cerbère

Dans la Tradition la porte de l’Enfer (l'Hadès grec) était gardée par un chien, le Cerbère à trois-têtes, symbole de l'anti-moine qui brûle dans l'athanor (le creuset) alchimique. C'est Anubis l’Égyptien, le gardien des morts, avec sa tête de chacal. Il est l’image de l’ombre obscure de l’homme, qui, en son être Spirituel, est également triple. L’homme est corps, âme et esprit*, tandis que le chien de l’Hadès a trois têtes (Cf. image 1)*², avec la queue du serpent qui a conduit à la "chute" de l’Homme dans la matière. Ce n’est pas un hasard si la queue du serpent est tendue vers le bas, pointant toujours vers le centre de la Terre. Ce n’est pas un hasard si le dieu psychopompe qui guide les âmes des récents défunts en Enfer est dépeint avec une tête canine. Cette forme sombre à tête canine est le dieu égyptien Thot (Hermès chez les Grecs), le Trois-fois-grand, le gardien de toute la sagesse de l’initiation. Le véritable chercheur de connaissance n’aura pas à traiter avec le chien à trois-têtes qui garde le monde obscur, mais à son pendant évolutif, lié à Diane, déesse lunaire (la Mère divine).

* Qu'est-ce que l'Homme ?

Il est représenté avec les trois couleurs alchimiques (Noir Blanc Rouge), et a donné son nom (canis) à la canicule, le soufre mordant, autrement dit les désirs masculins ardents qui dévorent l'être humain qui y cède.

 

L'initié Walt Elias Disney a utilisé l'archétype du chien Cerbère par la figure de Pluto, contraction de Ploutos, dieu dans la mythologie grecque (Plutus sous son nom romanisé) de la richesse et de l'abondance. Ces trésors sont bien évidemment les trésors spirituels dissimulés sous l'apparence des choses matérielles. 

 


La Licorne

Animal fantastique, la licorne porte sur elle le caractère "terrible" de la corne, qui éclate dans le terme grec keraunos, la foudre. Elle traduit le feu céleste, qui frappe les lieux les plus élevés, symbolisé par l’éclair, ce trait de lumière - le saint Esprit - qui illumine l’initié. C’est le verbe cosmique que capte la corne de licorne, afin de féconder l'esprit humain qui s'éveille à la conscience de Qui Il Est. Ainsi les innombrables "Annonciations à la Licorne" ont témoigné de la force de cette image durant tout le Moyen Âge. Elle pourrait découler de la licorne de Sibérie, l'Elasmotherium, une espèce éteinte de rhinocéros qui vivait dans la région eurasienne au Pliocène supérieur et au Pléistocène (il y a environ 39 000 ans).

L’analogie de la licorne est partout présente dans le fonctionnement du Vivant, entre la foudre, la lumière et la couronne, autrement dit la corne. C'est ce qu'enseigne l’arbre séphirothique de la Kabbale* : pour conquérir la couronne de la cime - Kéther -, il faut avoir maîtrisé Malkuth dans les abîmes ténébreux de l’être.

Pour les anciens, le cosmos était un gigantesque instrument musical chromatique, dont l’axe n’était autre que l’axe du monde, comparable à la corne de licorne fondamentalement androgyne, autour duquel s’enroulent et s’ordonnent les contraires. La licorne était celle qu’évoquaient les êtres perdus dans l’épais brouillard des apparences, nous montrant cette âme qui rassemble l’esprit igné (qui est de feu) jusqu’à son illumination dans l’aurore naissante. Elle symbolise ainsi les travaux nécessaires à la réunion amoureuse du corps et de l’esprit - l’Ami et l’Aimé - par la médiation d’une Âme désormais diaphane.

L’arme effilée de la licorne a parfois la forme d’une épée. La "licorne domptée" (image 1), peinture hermétique du château du Plessis-Bourré en Anjou (XVe siècle), est l’un des exemples les plus célèbres du genre. L’arme frontale, flèche spirituelle, symbolise le sel ou feu secret des alchimistes permettant les épousailles du soufre et du mercure que le philosophe aura préalablement su parfaire. Le même sens peut être attribué à la licorne des tapisseries de Cluny (image 3) : la blanche cavale jour alors le rôle du sel philosophal, entre le lion solaire et la dame lunaire.

Comment alors ne point songer à la mise en garde qu'est l'épée, la dague, la lance, la hache, tout ce qui transperce et déchire … Ainsi dans la quête du Graal, la légende associant la lance du centurion Cassius Longinus (Longin) au Graal (image 4). C'est pourquoi la licorne blessant de sa corne le côté droit du Christ remplace parfois l’arme de Longinus, sur des miniatures médiévales illustrant la Passion. Mais cette corne possède aussi la vertu de guérir de manière divine. Déjà, chez les Grecs, la lance d’Achille pouvait soigner les blessures qu’elle infligeait... Dans Parzival, on tentera d’apaiser la souffrance du Roi Amfortas*² en appliquant sur sa plaie un cœur de licorne, puis un fer de lance enduit de poison brûlant. De même la corne de licorne avait la réputation d’attirer le mal hors du corps. Cette croyance se prolongea jusqu’au XVIIIe siècle, malgré les doutes de Paracelse et de quelques autres médecins…

* Cf. Le Judaïsme décodé.

Selon la légende du Graal, Joseph d'Arimathie recueillit dans une coupe - la coupe utilisée au cours de la Cène - le sang qui coulait du flanc transpercé de Jésus crucifié. Il récupéra également la lance ensanglantée qui avait causé cette blessure. Après bien des péripéties, ces objets furent confiés au roi Titurel, auquel succéda son fils Amfortas.

 

Le Dragon

Symbole de la "matière maudite" car viciée, le dragon* est au cœur du processus alchimique, attendant la rencontre avec l'illustre - le preux - chevalier qui osera le défier en le regardant droit dans les yeux tout en le respectant, comprenant son enseignement salvateur pour, enfin, s'extraire des illusions de la Matière qui le piègent. Comment le grand Jeu du Vivant pourrait-il se dérouler s'il n'y avait cette rencontre homérique avec soi-même et la découverte du Trésor divin - notre Grandeur divine - qui s'y cache sous les traits hideux du prédateur reptilien ? Sans amour de Ce Qui Est, le Héros - l'être humain éveillé à Qui Il Est, autrement dit "l'Artiste du Grand Œuvre" - ne peut triompher du démon qui l'asservit en en tirant toute la quintessence. Or aimer Ce Qui Est, c'est s'aimer soi-même, y compris sa part ténébreuse qui seule permettait l'expérimentation de la matière corrompue par son départ de l'Unité première. Par son âme unifiée à l'Esprit - l'épée magique -, l'être humain a toutes les clés - le libre arbitre et le discernement - pour vaincre le/son démon*², et lui offrir par là-même la rédemption suprême, le retour à l'UN. S'il reste couard, car calculateur de ses intérêts matérialistes - l'avoir et le paraître - dans ses fuites et combats extérieurs engendrant les affres émotionnelles - l'amour et la haine-, il n'aura alors de cesse de le rencontrer, impitoyable, sur son chemin d'infortune au sens existentiel s'entend, et se perdre dans la cyclicité des morts-vivants avec son cortège de heurts, discordes, misère, horreur et malheurs.

* Il est également symbolisé par l'Ouroboros, le serpent, le basilic, l'hydre, la pieuvre, le Minotaure.

La photo 5 illustre La Force - l'arcane XI du Tarot initiatique - du chevalier alchimiste pour extirper le dragon de la tour ou donjon (nous-même) où il se terre. Elle est symbolisée par le Lion (le Christ incarné est appelé "fils du Lion"). La tour est La Maison Dieu - l'arcane XVI du Tarot -, qui nous emprisonne (Tour de Babel) ou nous libère de nos tourments par les langues de feux de l'illumination surgissant suivant le chemin que nous décidons, par notre libre arbitre, de suivre (sculpture de la cathédrale de Nantes).

 

Du symbole à la réalité, le dragon des abysses

Ce poisson des profondeurs (il vit à 1 000 mètres sous le niveau de la mer) nommé en zoologie Aristostomias scintillans ("Shiny loosejaw" en anglais ou "Mâchoire lâche" en français) est un des êtres les plus effrayants qui soient *, dissimulant sa redoutable mâchoire en ouvrant grand son immense bouche aux dents (photo 6)... invisibles pour éviter ses prédateurs ou pour atteindre ses proies. Ses ondulations le transforment vite en serpent. Le secret de cette mâchoire arme redoutable est un curieux mélange alchimique de faiblesse et de force, le vorace animal ayant développé pour ouvrir bien grand la bouche une mâchoire "molle" dont il compense le peu de puissance par une denture particulièrement acérée, cinq fois plus pénétrante que celle du fameux Piranha, ce poisson d'eau douce vivant dans les rivières d'Amérique du Sud. Pour s'approcher de ses proies ou les faire venir à soi, il dispose d’une sorte de barbe photo-luminescente, qui attire les poissons telle la lumière des papillons de nuit, d’autant plus facilement que ses dents sont invisibles, leur composante étant de minuscules nanocristaux d’environ 20 nanomètres (l’émail et la dentine sont comme chez l'être humain composés de collagène et d’hydroxyapatite). En réduisant tout à la fois la diffusion lumineuse et la capacité des dents à réfléchir la lumière, plus particulièrement dans la longueur d’onde émise par la barbe luminescente, les impuretés assurent l’invisibilité des dents sur le fond noir de sa bouche. 

Les créateurs du film "Alien, le huitième passager" réalisé par le britannique Ridley Scott (1979), s'en sont inspiré.

 

Le mythe de Siegfried

Dans la saga mythologique nordique, Siegfried - Sigurd - tue le Dragon Fáfnir pour s’approprier, avec son sang, des pouvoirs nouveaux, et même l’immortalité*. Ce Dragon vert est en effet gardien du sang éternel, le fluide vital.

Certaines traditions rapportent qu'il est devenu invulnérable, notamment en se baignant dans le sang du monstre, sauf dans un endroit précis du dos qui n'était pas trempé, et qu'il est tué tragiquement à cause de cette faiblesse, ce qui lui a valu des comparaisons avec d'autres personnages mythiques, en particulier le héros grec Achille et son talon... Avant de périr, Fáfnir lui explique que son or est maudit, provoquant la mort de chacun de ses détenteurs qui n'en comprennent la véritable signification, à savoir la transmutation intérieure de son plomb en or, seule voie d'accès à son immortalité *² !

* Ce héros légendaire apparait dans plusieurs poèmes héroïques de l'Edda poétique, compilée au XIIIe siècle, comme de l'Edda de Snorri et de la Völsunga saga, écrits en prose, qui deviendront la "Chanson des Nibelungen", version continentale et christianisée du mythe, également composée au XIIIe siècle, et devenue épopée nationale allemande. Elle donnera la tétralogie du compositeur allemand Richard Wagner (1813/1883), Der Ring des Nibelungen ("L'anneau du Nibelung"), qui a largement contribué au regain d'intérêt de la légende de Siegfried auprès du grand public par la célèbre Ritt der Walküren ("La Chevauchée des Walkyries"), hymne à la puissance rédemptrice des Déesses-Mères (le féminin sacré). Francis Ford Coppola l'a utilisé dans son film Apocalypse Now (1979), pour dénoncer son détournement par les forces prédatrices patriarcales à des fins mortifères. 

Cf. Le cheminement de l’Âme & Le mythe de Jason dans Qu'est-ce que l'Homme ? et Le Jeu de la Vie.

La légende de George et le dragon

Nés en Palestine et en Égypte, le culte et la légende qui entourent la vie du saint se propagent en Europe avec les croisés (XI°-XII° siècle), qui le font apparaitre comme le symbole du courage. Saint Georges - George en anglais - est ainsi le représentant des vertus militaires et le protecteur des armées.

George(s) a pour racine geo - anagramme d'égo -, la terre, le terrien, soit celui qui a chuté pour expérimenter la réalité terrestre tridimensionnelle, et pour terminaison ge, la Déesse-Mère nourricière. Il est tout simplement la prolongation d'Adam, l'ange devenu humain. Son étymologie par ses concepteurs généticiens asservissants signifie "celui qui travaille la terre à la sueur de son front". Aussi est-il associé à la tradition alchimique mystique et à l'acronyme V.I.T.R.I.O.L.Visita Interiora Terrae Rectificando Invenies Occultum Lapidem ("Visite l'intérieur de la terre et, en rectifiant, tu trouveras la pierre cachée") signifiant le travail intérieur de son humus, soit la partie dans l'ombre (celle du subconscient nourricier du mental) sous l'emprise du prédateur, le serpent, le dragon. C'est un combat contre l'illusion du mal ancré en nous, une chimère, un leurre, le dragon n'étant que nous-même. George(s) est l'autre face d'Osiris (Lucifer), son frère Seth, et ses nombreuses déclinaisons archétypales postérieures : Saturne, Cronos, Baal, Caïn, Satan, le Sheitan (dans l'islam)... Il est la partie ténèbres de l'être humain, sa partie qui, en la travaillant à la sueur de son front sous la coupe du temps qui le dévore * dans la 3ème dimension terrestre, peut lui permettre de retrouver la pierre précieuse - "près (des) cieux" - (la Pierre philosophale des alchimistes), soit le chemin d'ascension *² vers sa nature lumineuse première, le mode "Service d'Autrui", l'Amour de Ce Qui Est, dans une dimension de réalité supérieure. En effet, l'or est caché au milieu de son nom...

Le dragon représente les cinq éléments : son trésor ("treize ors") est sous terre, où il s'éternise ("s'éthernise") tant qu'il n'est pas trouvé ; il a des écailles, son côté amphibien étant associé à l'eau ; il a des ailes, ce qui l'associe à l'air ; il crache du feu. Le message est que l'être humain dans sa partie égotique (Georges) lutte contre les quatre éléments à la recherche du cinquième élément, le trésor qu'est l'éther. En se dégageant de l'emprise du dragon, en le comprenant et en le maîtrisant par la transcendance de l'égo, il se purifie, s'allège pour s'élever et quitter la densité terrestre qui l'oppresse.

* Cf. Fin de cycle (1) Fin du temps ou fin des temps ?

Cf. Le chemin de l'Ascension.

 


Le sang du Dragon alchimique

Dans son ouvrage Le Sang du Dragon, l’auteur Toni Ceron explique que l'alchimie opérative du "Sang du Dragon", quels que soient les chemins empruntés par notre existence, nous conduit inexorablement à quelque chose d’insoluble qu’il est nécessaire d’accepter. En effet, si rechercher à tout va des solutions à nos conflits peut apparaître comme LE problème à guérir, se détourner d'un conflit, voire d'une maladie, peut constituer une approche étonnante mais efficace dans leur résolution. Autrement dit, plus on se polarise sur une énigme, et plus elle croît au milieu de peurs inconscientes. En acceptant avec humilité la relation complice entre la maladie et la guérison, relation éminemment thérapeutique, toute sa force opérative se révèle.

Ceci entend que la conscience qui nous permet d'avancer en ce monde terrestre reste pétrie de vieux schémas venant d'un passé que l'on spécule par conditionnement religieux glorieux, divin, immortel, soit le Jardin d’Éden immergé sous un ciel pur divin. Cette jouissance mentale et spéculative est le grand piège, la grande ruse du démiurge archontique, l'inversion qui fait qu'on ne peut s'en sortir malgré toutes nos bravoures. Nous sommes en effet des yeux asservis, exclusivement ouverts à des forces flegmatiques anciennes coagulées qui ont déjà opéré en nous, constitutives de nos mémoires toxiques, et qui continuent à se projeter de l'inconscient dans les couches du cerveau en le rendant froid de concepts, pétri de calculs mentaux "indigérables" en une vie. Nous ne vivons donc pas un renouvellement de conscience par ces forces prédatrices, car c'est plutôt ce céleste déjà tramé - le champ astral limité de la Matrice falsifiée - qui prophétise nos existences et vit de notre énergie d'attention présente. Et cela est arrangé pour durer, durer, durer, loi de cyclicité oblige à ce niveau de réalité comme de conscience limité.

Ce principe passif appelé "Flegmes" est associé au féminin lunaire (Ève), elle-même au service de Lucifer (le serpent biblique), puisqu'il l’a piégée. Lucifer, le porteur de (fausse) Lumière, la fixe et la fige en nous tant que nous ne changeons pas notre regard en répondant à l’appel du Soi supérieur par l’Âme. Il n'y a donc là rien de libérateur. Ce revirement de conscience est incontournable pour celui qui veut entrer dans son dragon intérieur pour en faire jaillir le feu libérateur, soit la rencontre avec la force prédatrice (l’Œuvre au Noir) par la force électrique du masculin sacré qui veut aller vers la Lumière. Il lui faut faire émerger une nouvelle " tête ", autrement dit un nouveau principe salin, un Sel bien plus Philosophique et par-là même libérateur…

La grande Clé est bien cet indispensable apport salin au départ, car sans Sel Philosophique préparé nous n'obtenons pas ce concentré capiteux insoluble en l'état qu'est le Sang du Dragon renouvelé (l’Œuvre au Rouge), et restons alors cloué par le sang impur en nous à la Roue sans fin des naissances et des morts sans véritable avenir. Sans retour du Fils prodigue et sa conscience de Feu solaire.

Il est à comprendre que, dans cette incontournable car indispensable phase de rencontre avec le Dragon oppresseur, l’être humain est seul, abandonné des forces lumineuses et de leurs lumières spirituelles. Nul recours à des anges, archanges, maîtres ascensionnés ou autres artifices illusoires suggérés par l'enseignement dévoyé ne lui est possible, les soi-disant archanges aidant vendus comme tels à son esprit fourvoyé n'étant que des archontes ... Il est campé dans tout ce qui le constitue dans cet état sans espoir, dans l'insoluble profond, loin de le faire s'en aller sous d'autres cieux ou de le faire porter par d'autres. C’est le prix du revirement de mentalité dans l'épreuve, afin qu'il accepte humblement de rassembler et de condenser les esprits flegmatiques jusque-là abandonnés aux faux esprits divins, à ses anciennes croyances manipulées et conditionnées par les maîtres-artificiers "babyloniens" pour le retenir par leurs artifices délétères injectés dans l'inconscient prisonnier de la Matrice involutive *. Alors peut-être, par la réussite de ce voyage de Héros de sa vie (devenir Héros passe par un renoncement, inévitablement douloureux, de tous ses placebos psycho-émotionnels), la matrice céleste "Ève" pourra réintégrer la matrice terrestre "Lilith", permettant à la conscience d’accéder à toutes les mémoires toxiques et putrides cachées pour les transmuter et régénérer en purifiant le sang du Dragon archontique en soi.

La matrice terrestre est bel et bien la base secrète de la matrice céleste, les deux en chaque être étant appelées à fusionner. De ce brassage éprouvé et intense peut jaillir alors le Sang nouveau du Dragon noir devenu vert, le Caput Mortuum (ou "Tête noire", soit le résidu dont on ne peut plus rien extraire), et dénouer par les limbes infra-terrestres les limbes supra-célestes, les "Eaux d'en haut et les Eaux d'en bas"*². C'est à ce chemin d'ascension que l’œuvre alchimique nous appelle, le temps étant désormais compté...

* Cf. Prédation spirituelle et voie de sortie.

Explication de la circulation de la lumière dans Fonctionnement de l'architecture du Vivant.

Cf. Toni Ceron, " Le Sang du Dragon - Un Insoluble Précieux ", Éditions Col du Feu ORCIER.

 

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Le secret caché de l’Église romaine

La matrice du champ astral propre aux Forces de l'Ombre dans leur combat contre les Forces de La Lumière se caractérise dans l'administration du champ terrestre par le faux système religieux, créateur de croyances spirituelles dévoyées constitutives par les fidèles pratiquants illusionnés des égrégores nourriciers de la prédation archontique située dans la 4ème dimension de réalité. Ainsi l’Église romaine - le catholicisme -, la plus grande religion institutionnelle en vigueur, a dévoyé la chrétienté - la reconnaissance du Kiristos en Soi - par la pratique idéologique du christianisme avec ses idoles et allégories, autrement dit la croyance dans le dogme imposé si nécessaire par le fer, le feu et la conversion forcée ! Son centre d'impulsion névralgique est le Vatican, dont la véritable signification est "Serpent devin" (Vatis signifie devin et Can serpent)*. Il appartient aux confréries occultes des dragons et serpents, rassemblées à travers le monde sous le nom de "Fraternité verte"*².

C'est ce que révèle le dessin ci-dessus de Michel de Nostredame dit Nostradamus (1503/1566), conservé dans un ouvrage au Palazzo dell'Archiginnasio, la bibliothèque de Bologne en Émilie Romagne. Il figure le Pape, porteur de la tiare, qui bénit le dragon, non pour le convertir mais en forme de soumission... Il tient sous son bras gauche le grand livre des énergies du Vivant, clés dissimulées aux êtres humains afin qu'ils demeurent ignorants de leur androgynie originelle, ceci expliquant entre autres que la bibliothèque vaticane, le plus grand centre d'érudition mondial depuis la destruction de la plus célèbre bibliothèque de l'Antiquité, Alexandrie, demeure en grande partie interdite d'accès au quidam, sauf autorisation dûment contrôlée. C'est ce qu'indique également l'arcane II du Tarot symbolique, La Papesse, séparée de son pendant masculin, l'arcane V Le Pape. Le livre est rouge, non la couleur du Feu de l'Esprit souverain, mais celle de son pendant entropique, Satan, l'Ange déchu dans sa version involutive (polarité -), enroulé autour de l'Arbre vert de "La Vérité", celle-ci étant sous son contrôle (la fausse lumière luciférienne, polarité +, évolutive pour celui/celle qui s'éveille à ses artifices et mensonges) dans le vécu terrestre. Au-dessus de l'épaule papale se tient en retrait la colombe blanche, soit le Féminin sacré, la Vierge Marie pour les catholiques, protectrice de la France. Elle indique aux initiés par sa couleur que la pureté de La Vérité - l'Imaginatio vera - est en l'état détournée, empêchée à celles et ceux qui ne regardent pas La Vérité telle qu'Elle EST, c'est-à-dire en regardant le monde à l'endroit, soit le démon terrestre à l'envers (la fausse réalité telle que racontée par les élites politiques, religieuses, philosophiques, économiques et scientifiques). Ce langage symbolique des oiseaux adressé au peuple de France - le "Franc sait" -, signifie que la terre de France est un centre majeur et décisif du combat en cours en cette fin de cyclicité civilisationnelle telle qu'annoncée par le texte de l'Apocalypse, car renfermant le secret des origines*³. La Vérité étant bel et bien cachée en soi, seul(e)s celles et ceux qui travaillent inlassablement à retrouver leur mémoire universelle par la transmutation de la matière viciée pourront s'extirper de la cyclicité mortifère enfermant l'âme dans les boucles involutives du temps*...

* Cf. L’Église romaine décodée.

Cf. La nouvelle religion universelle.

*³ Cf. Préambule de compréhension & Le féminin séquestré.

* Cf. Fin de cycle (1) Fin du temps ou fin des temps & Fin de cycle (2) La guidance éclairée de sa vie.

 

La réalité angélique du Démiurge archontique, ou les puissances angéliques du monde inférieur*

"Alors il s’accoupla avec la folie (aponoia) qui l’accompagne, et engendra les autorités qui lui sont inférieures, douze anges affectés chacun à son éon propre, conformément au modèle des éons impérissables.

Et il créa pour chacun (des douze anges) sept anges. Et pour ces anges, trois puissances, de sorte que le total de ceux qui lui sont inférieurs est de trois cent soixante êtres angéliques, auxquels s’ajoute sa triple puissance conçue à la ressemblance du premier modèle qui existe avant lui."

Texte tiré du Codex de Nag Hammadi

* A "remettre" à tous les tartuffes guérisseurs, thérapeutes, canalisateurs, mages, tarologues, astrologues et autres soigneurs et enseignants spirituels soi-disant connectés aux anges, archanges et autres entités de (fausse) lumière - Métatron, Christ’achay, El Morya, Maitreya, Adama, Les Pléiadiens, Le Commandant Ashtar Sheran, la Confédération galactique des mondes libres, Sananda, Comte St Germain, La Flamme violette, Soria... - pour leurs prestations tarifées au service de la Matrice involutive, et manipulés par ces inventions sorties de l'imagination des agents du Cointelpro, programme de la CIA états-unienne...

 

La tradition chrétienne

 

L'enseignement de la tradition chrétienne met en avant les "péchés",  qui par leur nature plus individuelle, indiquent les déviances terrestres de l'être humain dans une personnalité sous influence des dispositions du corps astral, non du corps universel ou divin. C'est pourquoi dans toute la science occulte le péché contre la communauté est considéré comme provoqué par un corps éthérique défectueux. Il est l'offense qui découle de ce qui est appelé la tentation, par laquelle l'être se charge d'une faute personnelle.

Les péchés du "Moi", l'égo-mental, sont les fautes indiquées dans le mythe du Paradis. Quand l'âme humaine supérieure a quitté le sein du champ divin pour entrer dans le corps terrestre astral, elle se voit imprégnée comme une éponge de chaque déviance commise, constitutives des mémoires de l'âme et de sa résonnance viciée. Ce n'est pas sans raison que dans la langue latine malum signifie en même temps "le mal" et la "pomme", celle que goûtent et croquent Adam et Eve. Ce mot est employé pour chaque faute commise par le Moi illusionné, sous hypnose des maîtres archontes prédateurs.

Si Mal est donc la faute commise par le moi ou à travers le moi, Offense est la faute que le corps éthérique commet dans la vie sociale contre la communauté des hommes, en raison de la Tentation de ce à quoi succombe le corps astral en tant qu'il est fautif personnellement et individuellement. C'est ainsi que le corps astral se maintient tant qu'il ne succombe pas à la Tentation, le "Moi" se maintenant s'il accomplit son évolution légitimement et tant qu'il ne succombe pas au "Mal".

Dans chaque homme vit une goutte divine, l'être humain évoluant vers le divin s'il exprime sa nature profonde. Et ce n'est que lorsqu'il aura progressivement "émané" cette nature profonde, qu'il aura transformé son être en ce que le christianisme appelle le "Père".

 

Les 7 demandes de l'âme aux puissances divines

Les trois premières demandes du ''Notre Père'', la prière chrétienne par excellence, se rapportent aux trois principes supérieurs de la nature humaine, à l'essence divine de l'homme : "Que votre Nom soit sanctifié!", "Que votre Règne arrive!", "Que votre Volonté soit faite!".

Les quatre demandes suivantes se rapportent aux quatre parties inférieures de l'homme, de par son passage du Royaume de l'Esprit à celui de la Terre : "Que votre volonté soit faite sur la terre comme au Ciel" afin que le corps physique soit soutenu par la vie de la planète terrestre sous gouvernance des Forces involutives : "Donnez-nous aujourd'hui notre pain quotidien", "Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé", "Ne nous laissez pas succomber à la tentation", et "Délivrez-nous du mal".

Ainsi s'exprime dans les sept demandes du "Notre Père" l'âme humaine aux puissances divines, afin de pouvoir accomplir le développement sage et harmonieux de toutes les parties de son être, et de trouver sa route à travers l'Univers dans son retour à l'Unité. Tel est l'enseignement de la science spirituelle concernant la nature humaine qui nourrit toutes les formules de méditation qui existent dans les grandes religions.

 

La quête alchimiste et les trois Rois mages

Melchior

Gaspard

Balthazar


Dans la Tradition chrétienne, les Rois mages sont fêtés à l’épiphanie, jour de la galette, en forme de roue solaire ou de couronne et contenant une fève, que d’aucuns aimeraient en or. Outre dans le mot galette, la racine gal qui signifie en hébreu "la pierre qui roule" est source d’autres mots ou noms à forte portée symbolique : Galaxie, Galerie, Galilée, Golgotha (ou Mont du Calvaire), Gaule, Gallinacée (le coq annonce le soleil levant par son chant), Gaëlique (lande de pierre), Galice (province où se trouve Saint-Jacques de Compostelle).

Venus d’Orient, ces visiteurs dont parle Matthieu dans son récit de la Nativité sont Melchior au visage blanc, apporteur du présent Or, soit la lumière ; Gaspard au visage jaune, apporteur de l’encens, "en sens" ; Balthazar au visage noir, apporteur de la myrrhe, matière qui servait à embaumer les défunts. Quand on sait que le vin blanc, élément masculin, versé dans une coupe, un calice d’or (jaune), élément féminin, prend la couleur rouge, on se dit qu’il n’y a décidément jamais de coïncidences fortuites… C’est l’Esprit Divin qui envoie un Messager (le vin) dans et par le corps de Marie (la coupe) pour réveiller en chacun des hommes appartenant aux quatre peuples de couleur le désir de la Conscience christique. Tout le sens de la quête du Graal, soit la complémentarité des apparents opposés*…

Autre référence alchimique, c'est dans la crèche (l'Athanor) que l'on voit Marie (l'Eau), Joseph (l'Air), le Boeuf (la Terre) et l'Âne (le Feu) autour de l'Enfant-Lumière (l'Akasha) qu'est Jésus. Les Rois-mages représentent quant à eux les trois phases du Grand Œuvre, réflétant par la succession des trois couleurs principales la transmutation alchimique. Chacun, en étant tout d'abord revêtu d'un long manteau, indique clairement par le port de ce vêtement symbolique leur quête de la sagesse. En arrivant au lieu de la naissance, dans le sein de la crèche, ils parviennent jusqu'au cœur de la matière "rectifiée", au point central où se cache le petit Roi que les adeptes d'Hermès appellent "Regulus", l'or de la pierre philosophale.

Le NOIR est la première étape de l'oeuvre pour faire une pierre philosophale, celle de la décomposition (on le brûle). Le corps perd sa forme, il devient noir. La lumière se perd dedans. Il se volatilise. Un corps noir volatilisé est symbolisé par un corbeau.

Le BLANC est la seconde oeuvre, celle de la séparation du subtil de l'épais (ce qui est transparent de ce qui ne l'est pas). Puis le corps va être  réassemblé. La lumière passe dedans. C'est l'oeuvre au blanc symbolisée par la licorne (lié par la corne), la lumière passant par le milieu du front.

Le ROUGE est la troisième oeuvre. Une fois que tout ce qui est blanc est aligné, la vraie lumière descend dedans. On pourrait imaginer que la pierre philosophale est un clou que l'on plante dans la peau de la bulle pour faire entrer la vraie lumière de l'extérieur vers l'intérieur. C'est de cette manière qu'elle devient rouge.

C'est pourquoi les trois prêtres-astrologues Gaspard, Melchior et Balthazar, apercevant un astre très brillant vers l’Est*², se dirigèrent vers ce curieux et inhabituel signal afin de rendre hommage au Roi qui venait de naître. Cette étoile lumineuse exotérique s'associe bel et bien avec l'étoile intérieure ésotérique, nous indiquant qu'en la suivant, elle nous guide vers l'enfant qui est endormi en nous... D'ailleurs, quand les Rois Mages sont arrivés, l'Enfant Jésus dormait. Et la langue des Oisons établit le lien avec leurs trois cadeaux : En (s') cens - d'Or - myrrhe (En S'EndorMir)...

* Cf. La dualité décodée.

Les deux plus grandes planètes du système solaire, Jupiter et Saturne, ont été proches à cette époque l'une de l'autre pendant la "semaine de Noël". C'est probablement ce spectacle similaire de conjonction de planètes qui a donné lieu à l'histoire de l'étoile de Bethléem.

 

De l'offrande des Rois mages dans la langue des oiseaux

L’offrande des Rois mages est particulière : l'Encens, la Myrrhe et l'Or forment en effet l'acronyme EMO, signalant l'obligatoire transsubstantiation du sang humain en Sang Divin. En grec ancien, le mot ἑμο ou αἷμα- Émo (ou haïma) - signifie sang. L'anagramme forme aussi le mot OME, homophonie de Homme, signalant que ces cadeaux de royauté sont aussi dévolus à l'humain. L'Homme devient grâce à cette nouvelle co-naissance l'Emmanuel nouveau, traduisible par "Dieu avec nous" mais aussi "Nous avec Dieu". Cette nouvelle identité d'Héma-noël exprime l'âge initiatique du Jésus humain à naître avec un sang nouveau (Héma-Noël), voire rénové. Son Enseignement d'Amour est devenu EN-SAIGNEMENT avec ses blessures aux mains, aux pieds et au flanc. Jésus-Christ est devenu JÉSUS CRIE sur la Croix. Il a le COEUR QUI SAIGNE dans l’image du Sacré-Coeur. À cette crucifixion sanglante, il est demandé d'y C ROIX-RE.

 

D’autres liens étroits peuvent être établis avec la symbolique de l’Église chrétienne et catholique. Ainsi la Cathédrale, espace de transformation du profane en sacré, figurée par la Coupe du Graal, chaudron magique permettant d'obtenir l'élixir de longue vie, porté par trois Tables : une ronde pour l’esprit (représentée par le labyrinthe dans certaines cathédrales, comme celui de Chartres), une carrée pour le corps (à la croisée du transept) et une rectangulaire pour l’âme (l'autel). Porte spirituelle pour accéder à l'éternité, la Cathédrale en possède les trois clés.

L’allégorie de la sainte Trinité chrétienne et de la Pierre philosophale est que le père Créateur - Dieu - est le souffle Divin, un esprit qui apparaît cependant sous la forme d'un homme comme il est dit dans la Genèse. De même le mercure des philosophes est comme un corps esprit. De Dieu le Père est né Jésus-Christ son Fils, le verbe, qui est à la fois homme, Dieu et sans péché. Il n'a pas eu besoin de mourir, mais il est mort volontairement et ressuscité pour faire vivre éternellement avec lui ses frères et sœurs sans péché. Ainsi l'or est sans tache, fixe, glorieux, pouvant subir toutes les épreuves, mais il meurt à cause de ses frères et sœurs imparfaits et malades. Bientôt, ressuscitant glorieux, il les délivre et les teint pour la vie éternelle ; il les rend parfaits en l'état d'or pur (Cf. doctrine de Basile Valentin*).

* Basile Valentin aurait été moine bénédictin allemand et alchimiste au XVe siècle (1394-1450) sans que rien ne l’atteste de façon certaine. Il a fait une application de la chimie à l'organisme, cherchant à établir que le corps humain présentait en petit exactement les mêmes phénomènes que le monde présentait en grand. C'est ainsi qu'il a créé les dénominations de microcosme et de macrocosme, qu'il affecte, la première au corps humain, et l'autre au grand corps de la nature. Il est incontestable que la transmutation des métaux et que la recherche de la pierre philosophale ont été pour la pharmacie chimique, autant que pour la médecine, des sources de progrès.

 

Le saint Graal

Plus exactement Saint-Greal, son étymologie signifiant de sang real - sang royal -, ce vase mystique* est le "saint bol", le symbole de l'être humain réunifié à l'issue de sa quête du trésor ("treize ors") qui est en lui. Séparé de lui-même par l'identification à l'égo, la pierre intérieure l'attachant viscéralement à la matière*², il a réuni par sa prise de conscience et son travail de polissage tout ce qui était épars - sa fragmentation en alter -, et par la fusion de ses polarités masculine et féminine, a accédé à sa supraconscience, le Soi supérieur. Il peut désormais poursuivre son expérimentation de Ce Qui Est dans une autre dimension de conscience.

* Il contenait selon la légende le vin que but Jésus à la dernière Cène, lorsque, en le portant à ses lèvres, il prononça ces paroles : "Ceci est mon sang, le sang d'alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés" (Matthieu, XXVI, 28; Marc, XIV, 24.) La légende dit que cette coupe a été conservée par Joseph d'Arimathie qui la transporta plus tard en Bretagne.

Le saint Graal dissimule la racine Gal, autrement dit le galet, la pierre (c'est pourquoi le Pays de Galles signifie le pays des pierres). Nous pouvons d'autant mieux comprendre pourquoi les racines de la Connaissance sont cachées en Gaule, que les maîtres dissimulateurs ont rebaptisé France par leur "maçonnerie" diabolique afin d'empêcher les Gaulois de retrouver leurs véritables racines !

 

Une fois la personnalité dissoute, c'est l'archétype de l’homme cosmique qui ré-ordonne les composantes de la psyché harmonieusement, comme le fait un cristal plongé dans une solution. C'est le Soi supérieur, le Soi "Dieu en nous", une manière totalement nouvelle et différente de rencontrer son propre être. Le moi individué se sent désormais comme l'objet d'un sujet inconnu et super ordonné, comme le langage par rapport à l'intelligence, ou comme la relation entre le soleil et la terre. Il devient alors aussi rayonnant et incorruptible que l’Or.

L'homme individué ne s'émeut pas devant les événements. Il n'est affecté que sur des plans inférieurs de son être et peut demeurer impassible devant des incidents très agréables ou désagréables. Il est parfois poussé vers des tâches très difficiles ; il peut les réaliser car des forces surgissant du Soi lui permettent de nager à contre-courant des valeurs collectives. Sa position dans le cosmos a changé radicalement, son nouveau centre de gravité le fait vivre en fraternité mystérieuse avec les animaux, les dieux, les cristaux, les astres, sans admiration, ni réprobation, ni orgueil.

 

De la vision de Paul

Pour les Églises chrétiennes, la conversion de Paul de Tarse sur la route de Damas telle que décrite dans le Nouveau Testament (Actes des Apôtres, chapitres 9, 22 et 26), célébrée le 25 janvier selon le calendrier liturgique dans la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens, est présentée comme étant un miracle, dans la mesure où il ne faisait pas partie des douze disciples de Jésus *. Dans sa lettre aux Galates, il parle de sa conversion comme d'une révélation ayant pour origine Dieu (Ga 1, 11-16). Sa vision semble bel et bien correspondre à une vision de 4-D, de nature astrale, influencée par tous les discours et choses troublantes liés au messianisme apocalyptique d'alors. Il a de ce fait interprété cette vision de manière erronée, avant que de la comprendre plus tard et de l'exposer subtilement dans ses écrits. Ceci explique son idée du corps spirituel, lorsqu'il dit que la chair et le sang ne peuvent pas hériter de ce royaume, et que le corps est ensemencé comme une graine (par le canal de l'âme), avant que de grandir en un corps spirituel. C'est le concept d’une autre dimension de réalité - la quatrième (4-D) -, où il y aurait une variabilité de la physicalité (dimension mi éthérique mi physique). Il a rajouté que ceux qui seraient encore là dans les temps du changement - la cyclicité de la "Fin des Temps" - seraient changés en un clin d’œil, soit par la réussite de leur passage du vortex transdimensionnel entre la 3-D et la 4-D +, le mode Service d'Autrui...

Le message paulinien est celui de la Première Initiation donnée à l'être humain sur son chemin de retour à Qui Il Est. Pour ce faire, il doit arriver au point où il peut vraiment se voir, voir ses mensonges, voir comment il s'est identifié avec sa fausse personnalité, avant que de faire grandir cette partie spirituelle de lui-même, le "moi spirituel" par opposition au moi charnel, Paul disant que la chair et le sang ne peuvent pas hériter du Royaume de Dieu. C'est ce moi intérieur, cette conscience, ce moi spirituel qui doit être amené à la conscience et ensuite grandir et se solidifier pour être "sauvé". Ceci entend que ce n'est pas, sauf exception - la grâce céleste -, un processus instantané. Il indique qu'il faut travailler son salut avec crainte et tremblement. C’est donc quelque chose qui demande du travail et du temps. Alors seulement l'être humain pourra faire des choix basés tant sur le monde invisible que sur des réalités invisibles et, à l'image de la mort du Christ par crucifixion, aller à celle-ci avec une foi absolue. Parce que sa foi dans la nécessité invisible et dans l’autre monde, ce qui se passe après la mort, permet de rendre l’invisible réel et plus durable que la réalité visible ! Autrement dit, de réussir son changement de dimension de densité...

C'est pourquoi le célèbre théologien allemand Rudolf Bultmann (1884/1976) a déclaré que chez Paul "Tout énoncé sur Dieu est un énoncé sur l'homme. Il n'y a pas de véritable théologie paulinienne mais une anthropologie." Il entendait par là que la vision de Paul *², ou son "point de vue" sur la cosmologie/théologie, influençait profondément sa manière de cerner les rapports des humains avec Dieu et les uns les autres. Autrement dit, si nous comprenons RÉELLEMENT comment est/fonctionne le Cosmos, Ce Qui EST, alors cela devrait profondément affecter notre façon d'agir dans tous les contextes, tant dans nos relations avec la réalité qu'au sein de cette réalité. Comme la vision de Paul dans le domaine de la cosmologie apocalyptique est de même nature que celle des stoïciens voire même du philosophe contemporain Georges Gurdjieff, nous pouvons comprendre que les cataclysmes périodiques sur Terre "réinitialisent le système" !

* Ceci entend qu'il y avait un Christ juif, et il y avait le Christ de Paul. Ils ont été fusionnés pour créer le mythe de Jésus de Nazareth, le messie qui se promenait en sandales en faisant des miracles...

La construction du Moi de Paul et la perspective initiale du Je n'est absolument pas "individualiste" au sens moderne du terme, l'axe essentiel de ses écrits tendant vers une certaine forme de communautarisme, à entendre comme une unité tribale. La façon dont le Moi devrait considérer ses relations à Dieu, au Christ, au monde et aux autres consiste à passer d'une perspective du Je à une perspective entièrement commune, la centralité du Nous, soit le groupe, le réseau, la communauté. Tout l'intérêt de sa pensée résidant dans la pratique, c'est la pratique sociale qui constitue la première cible.

Nota d'importance : il est nécessaire de garder ses distances quant à la véracité de l'histoire et de la vie des Apôtres telle que rapportée par les faussaires ou illusionnés du christianisme. C'est ainsi qu'aucun des Evangiles ou Actes attribués à Marc, Luc, Matthieu et Jean n'a été écrit par eux, mais par le biais de sbires (faussaires) grecs mélangeant comme d'habitude vérités et mensonges (environ 70% de propagande). Sans discernement approprié ce qui nécessite préalablement son désengagement des croyances et conditionnements millénaristes instillés, l'être humain est maintenu dans l'impasse existentielle, incapable de faire le tri entre bon grain et ivraie.

 

Des Codex de Nag Hammadi

A Nag Hammadi, à 400 km au sud du Caire et au nord-ouest de Luxor en Égypte, furent trouvés en décembre 1945 treize codex dans une jarre scellée sous forme de rouleaux en papyrus, dans un état certes dégradé mais permettant en grande partie leur retranscription. Authentifiés comme véridiques même si d'aucuns les considèrent comme une falsification archéologique, ils sont des copies dictées en langue copte au IV° siècle de textes plus anciens, au moment où le dogme établi par la jeune Église romaine* qui vient de s'institutionnaliser a fait le tri entre les écrits sacrés acceptables et ceux non révélés, autrement dits apocryphes. Parmi ces 13 codex se trouvent principalement les évangiles de Philippe (127 logions) et de Thomas (114 paroles) ainsi que l'Hypostase des Archontes, soit l'explication de la chute des Anges (l'humain) déchus. Tous reposent sur un secret laissé à la sagacité de ceux et celles à qui ils s'adressent, caché derrière les mots employés. Ce secret est celui de l'immortalité, de l'"éther-nité", permettant de régner sur le Tout : l'univers matériel, le monde des âmes (l'au-delà), et le Royaume divin. C'est pourquoi il ne peut être révélé par les élites en charge de l'enseignement académique, celles-ci ayant fait le choix de la corruption de leurs âmes pour asseoir leur domination terrestre.

Aussi, pour découvrir ce secret, l'être humain n'a pas d'autre choix que de se faire herméneute pour en découvrir le sens caché... Il ne doit cesser de chercher jusqu'à ce qu'il trouve, sinon il demeure prisonnier de la cyclicité des temps dans la 3ème dimension d'appartenance, avec à chaque réincarnation une leçon plus difficile à vivre jusqu'à ce qu'il se décide de mettre fin à ses souffrances : "Heureux qui a connu l’Épreuve, il est entré dans la vie" (c'est le baptême du Feu, soit le passage au creuset des alchimistes). Tant qu'il ne réunit pas ses deux natures en une (le masculin et le féminin, le corps et l'esprit), il reste prisonnier de son égo-mental qui l'illusionne. C'est le message délivré par Philippe : "Si deux font la paix entre eux dans une même maison, si vous faîtes le deux UN, vous serez fils de l'Homme (le Christ)". Alors, par cette transformation, cette auto-engendration, les portes de l'espace-temps pourront s'ouvrir : "Soyez passant" (symbolique de Pâques et de Pessah). "Le vivant issu du vivant", autrement dit l'être immuable a pu renaître du vivant intérieur, soit la conscience Christique.

Thomas rajoute aux apports de Philippe trois clés de Jésus enseigneur : "Il faut ressusciter dès cette vie", "Celui qui n'est pas ressuscité avant de mourir ne connaît rien. Il mourra", "Il est nécessaire que nous revêtions l'homme vivant". Comprendra celui/celle qui entend l'appel de son âme...

* Cf. L'Eglise romaine décodée.

 

Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse

Ils sont mentionnés dans le Nouveau Testament, au sixième chapitre du livre de l'Apocalypse (6, 1-8), remaniement de deux visions de Zacharie, un prophète de l'Ancien Testament. Leur chevauchée inaugure le commencement de la fin du cycle civilisationnel, car ils apparaissent lorsque l'Agneau, figure de Jésus ressuscité, ouvre les quatre premiers sceaux. Bien qu'ils paraissent se succéder dans le temps, le dernier verset semble suggérer que leurs chevauchées sont simultanées : "Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par le glaive, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre."

Chacune de leur couleur porte la spécificité de l'épuration terrestre : le Cavalier Blanc en assure la mise en œuvre par la Puissance ; le Cavalier Rouge Sang apporte le conflit entre les peuples par la Violence de sa Grande Épée ; le Cavalier Noir amène la stérilité des terres et l'amaigrissement des bêtes et des hommes par la Famine ; le Cavalier Blême amène la maladie par sa Faux, puis met fin à toute vie sur la Terre des hommes.  

Si l'ensemble de ce passage a reçu des interprétations très variées, il traduit sans conteste la nature du processus alchimique préalable à toute renaissance salvatrice, l'avènement de la conscience christique libératrice (Blanc) passant par la douloureuse épuration (Noir et Blême) avant que de couper la tête au dragon pour faire jaillir son sang et renaître au Feu de l'Esprit (Rouge).

 

Couleurs, pierres, animaux et autres symboles à Hollywood la magique

 

Symbole incontesté des débuts du cinéma, Mickey Mouse est le personnage de fiction clé (Mickey est prononcé en anglais My Key, "ma clé"...) qui lance par sa création en 1928 ce qui va devenir l'empire Disney, et qui en demeure depuis l'ambassadeur attitré. Sa célèbre silhouette, formée de trois cercles (image 2), évoque la dynamique du processus de création universelle nommée "Fleur de vie"* tout en rappelant la forme des anciennes clés (image 3)... Cette puissance constitutive originelle est renforcée par les quatre couleurs des Œuvres alchimiques - Noir, Blanc, Jaune, Rouge - qui colorent le personnage.

La connaissance de ces éléments initiatiques par Walt Elias Disney (qui était franc-maçon) lui a permis incontestablement de donner à l'industrie hollywoodienne*² émergente la puissance de feu indispensable à la domination de l'inconscient collectif mondial.
* Cf. Le processus création décodé.

Hollywood signifie le bois de houx, et non le bois saint (holy). Le houx est une plante, au même titre que le gui, toutes deux prisées par les druides (ou mages) anciens. L'une, la forêt de gui, célèbre la lumière ; l'autre, la forêt de houx, célèbre les ténèbres ...

 


Dans Dumbo, son compagnon rongeur s'appelle Timothée (image 3), qui signifie "celui qui honore Dieu", soit l'éléphant puissant caché derrière ses apparentes innocence, candeur et balourdise (dumb en anglais signifie bête)... C'est ainsi que les élites initiées hypnotisent le bon peuple endormi ...

La souris de référence, Mickey, va devenir incontournable des autres fictions. Par exemple, nous la retrouvons dans Dumbo l'éléphant (image 1), animation sortie en 1941. Elle est l'"âtman" protectrice de la divinité sacrée dans l’hindouisme Gaṇesh (ou Gaṇesha, Vinâyaka, Gaṇapati), le "seigneur des catégories", dieu de la sagesse, de l’intelligence, de l’éducation et de la prudence, le patron des écoles et des travailleurs du savoir, celui qui supprime les obstacles. Reconnaissable à sa tête d'éléphant, il est sans doute le dieu le plus vénéré en Inde. L'âtman, signifiant "le souffle divin" en sanskrit, l'accompagne en toutes circonstances, représenté par une souris ou un rat (à ses pieds sur l'image 2). Il signifie que la divinité par rapport à l'être humain non initié a réussi à vaincre sa peur, à réaliser le Voyage du Héros *, celui de sa libération que symbolise l'envol, comme Dumbo avec ses oreilles...

* Cf. Le Jeu de la Vie.

 


Ce compagnon guide symbolisant le Soi supérieur, l'esprit divin guidant l'âme, va ainsi se retrouver dans nombre d'autres productions telles que Ratatouille (image 1), mais aussi sous d'autres figures, comme un criquet pour Pinocchio, une fée pour Peter Pan, un singe pour Alladin ou un dragon pour Mulan... Nous le retrouvons également à travers le personnage de Bécassine* (image 6) et ses couleurs alchimiques, perçue par le monde adulte comme écervelée, et qui pourtant initie avec tendresse et subtilité le personnage androgyne de Loulotte à sa version la plus élevée, tout comme Mary Poppins le fera avec les enfants Banks représentant les deux polarités masculine et féminine dans le film musical des Studios Disney de 1964 adapté du roman éponyme de Pamela Lyndon Travers.

Sans cette guidance supérieure éclairée, l'homme "vulgaire" ne peut prétendre accéder à sa puissance créatrice. Reste à savoir pour quel dessein il l'utilise...

* Personnage créé par l'écrivaine Jacqueline Rivière et le dessinateur Émile-Joseph-Porphyre Pinchon, apparu pour la première fois dans le premier numéro de l'hebdomadaire pour fillettes "La Semaine de Suzette" daté du 2 février 1905.

 


Blanche-Neige et les sept Nains

Blanche-Neige et les Sept Nains (Snow White and the Seven Dwarfs) est le premier long-métrage d'animation des studios Disney, sorti le 21 décembre 1937 à Hollywood. Il découle d’un conte allemand dont la version la plus connue est celle recueillie et mise en forme par Jacob et Wilhelm Grimm parue en 1812, inspiré par un mythe germanique. Plusieurs mythes européens peuvent correspondre à ce personnage caractérisé par les trois couleurs noir, blanc, rouge, tout particulièrement L'Histoire de Peredur fils d'Evrawc, un conte gallois (XIII° siècle), lui-même partiellement inspiré du roman arthurien de Perceval ou le Conte du Graal de Chrétien de Troyes. Cette belle endormie réveillée à la fin par le baiser du Prince charmant est une version "soft", Charles Perrault ayant privilégié avec sa Belle au bois dormant (1697) un réveil bien plus brutal à la version des Frères Grimm de 1812.


Il s’agit d’un conte alchimique reprenant la codification se logeant dans tous les grands mythes civilisationnels, et dont seuls quelques initiés comme Walt Élias Disney (1901/1966) possèdent les clés des symboles métaphysiques usités. L’analyse exhaustive détaillée se révélant longue, retenons au-delà des trois couleurs principales alchimiques caractérisant Blanche-Neige (cheveux noir, peau blanche, lèvres rouge sang) le démarrage du film avec les sept nains figurant les sept grands centres énergétiques du corps biologique* (ou chakras). Ils travaillent dans la grotte (VITRIOL*²) - le laboratoire intérieur - pour trouver la pierre philosophale. Ils ont le choix : travailler dans la souffrance (labor, tripalium) ou en s’amusant (en chantant et en riant), ce qu'ils font avec entrain pour alléger le fardeau du travail (rencontre avec la prédation qui nous domine et les mémoires douloureuses associées). Ils cherchent au fond de la grotte les pierres précieuses ("près des cieux") libératrices, dont la lithothérapie enseigne sur l’efficacité d’émission de fréquences, de vibrations (bio-résonance). C’est pourquoi les élites royales se parent toujours de couronnes et de diadèmes en or sur leur tête, et que les élites sont friandes de pierres précieuses… Ces pierres et métaux sont les cadeaux du Soi supérieur, soit la réunification de l’Âme de sa fragmentation constitutive d'"alter" libérant l'esprit divin, pour un changement de fréquence vibratoire intérieure préparatrice à notre changement de dimension de réalité...

* Cf. Fonctionnement du corps biologique.

Visita Interiora Terrae, Rectificando Invenies Occultum Lapidem (" Visite l’intérieur de la terre et par des rectifications tu trouveras la pierre cachée ").

 

Corrélation des 7 nains avec les 7 centres énergétiques (chakras)

Par la couleur de leur bonnet correspondant à un centre énergétique majeur* de l'être humain, chaque nain symbolise la partie nécessaire à l'indispensable union (alignement) énergétique permettant à l'être humain d'accéder à son Soi supérieur : Dormeur (racine) Grincheux (sacral) Atchoum (plexus solaire) Joyeux (cardiaque) Grincheux (laryngé) Prof (3° Œil) Simplet (coronal).

Simplet comme Dumbo précédemment indiquent que pour se laisser remplir de l'Esprit divin, il vaut mieux que le seau ("sot") soit plutôt vide que plein. La purification vise ainsi à redevenir une cruche, un enfant, et non à emmagasiner des savoirs qui vont gonfler et flatter l'ego-mental au détriment de la simplicité du cœur... 
* Cf. Fonctionnement du corps biologique.

 


La Belle au bois dormant

Sleeping Beauty est le 20e long-métrage d'animation des studios Disney. Sorti en 1959, il est adapté des versions du conte éponyme de Charles Perrault (1697) et des Frères Grimm (Dornröschen, 1812), la version de Perrault étant basée sur le conte Soleil, Lune et Thalie de l'écrivain italien Giambattista Basile (1566/1632). Une des premières versions connues de l'histoire est Perceforest, composé entre 1330 et 1344 et imprimé en 1528.

Nous y retrouvons la légende de George et le Dragon à travers la princesse Aurore (mère de Lucifer le porteur de lumière dans la mythologie grecque) qui s'endort suite au maléfice (le "mal est fils", soit le masculin électrisé) lancé par la Reine noire jalouse (l'hypnose de la prédation), les fils du métier à tisser représentant l'ensemble des vies passées à "dormir" dans la Matrice entropique*, en l'occurrence le château (les mirages de la matière). Le Prince sauveur (le masculin égo mental appelé à réaliser l'Œuvre au Noir) va se battre contre la Reine Noire transformée en dragon*² et, en perçant son cœur (le voile des illusions) avec son épée (l’Âme acérée), va libérer Aurore (Lucifer (re)devient Christ) et s'unir à elle par les noces chymiques (fusion des polarités pour ascensionner et changer de dimension de réalité). Le symbolisme de la Beauté endormie, comme également Blanche-Neige, éveillée par un baiser, est bel et bien celui de la sortie de l'illusion dans laquelle l'être humain a été plongé par la méchante sorcière, l'archonte prédateur dissimulé en lui…

* Cf. Le cheminement de l’Âme.

Le château de la Belle au bois dormant sous lequel se tient le dragon est le point central - le 3° œil (le lapin blanc d'Alice) - des parcs Disney (Californie, Floride, Paris), à l'épicentre du passé (Frontierland & Adventureland) et du futur (Discoveryland), le tout représentant un cerveau avec ses 2 hémisphères (image 7)... Visible dès la rue principale (Main Street), il indique ainsi clairement au visiteur l’œuvre alchimique à réaliser. La plupart du temps inconscient, le visiteur endormi passe à côté de la clé essentielle de sa libération, allant se divertir et se gaver de sucreries. Il reste prisonnier de la Matrice entropique, celle-ci lui ayant pourtant donné tel Lucifer la lumière ... Sans recherche de la Connaissance dans ce monde à l'envers (démon), point de salut !

 

Le message de Pinocchio

Pinocchio est le héros du roman "Les Aventures de Pinocchio" (Le avventure di Pinocchio - image 1), écrit en 1881 par le journaliste et écrivain italien Carlo Collodi. Il a été adapté plusieurs fois au cinéma ou à la télévision, notamment par les Studios Disney en 1940.

L’histoire voit Geppetto (image 2) - le Père -, un pauvre menuisier italien, fabriquer par accident dans un morceau de bois à brûler un pantin - le Fils - qui pleure, rit et parle comme un enfant, une marionnette dirigée par des fils (programmation d'automate) qu’il nomme Pinocchio. Celui-ci, fantasque et désobéissant, lui fait des tours et il lui arrive tout naturellement de nombreuses aventures : il rencontre Mangefeu (Stromboli), le montreur de marionnettes (image 3) - Lucifer -, et ses comparses (image 4) le Chat (Gédéon) et le Renard (Grand Coquin) qui l’attaquent et le pendent, la Fée bleue (image 5) - la déesse Mère - le sauvant. Son nez s’allonge à chaque mensonge (l'accès à la Connaissance nécessite d'être franc, en premier lieu avec soi-même)…


Pinocchio, dérivé de pinolo, signifie en toscan* "pignon". C’est la graine comestible du pin parasol (ou "pin pignon" — Pinus pinea) dont l'amande protégée par une fine coquille se trouve à l'intérieur du cône ou pomme de pin. Il symbolise la glande pinéale, le 3ème œil, qui lorsqu’il n’est pas ouvert voit l’homme tel un pantin, une marionnette biologique. Le Toscan Fernando Tempesti, chercheur en littérature et un des meilleurs spécialistes de Pinocchio, précise que dans la langue de Geppetto, le toscan du XIX° siècle, pinocchio signifie "petit pignon" qui voudrait dire également dans la langue secrète de Collodi "petit crevard", expression qui renvoie à l'Arlequin, le Polichinelle de la commedia dell'arte florentine qui se nomme Stenterello, tout aussi famélique que Pinocchio. Il correspond au statut populaire et pauvre que ce personnage incarne aux yeux des élites, fait non pas dans du bois "noble", mais dans "une simple bûche prise dans le tas de bois à brûler, de celles que l'on met en hiver, dans le poêle ou dans la cheminée pour allumer un feu et réchauffer les chambres"...

Pour autant, la Fée bleue (la lignée matriarcale des planificateurs de vie*²) a doté Pinocchio d’une conscience, le Soi supérieur, à travers le grillon Jiminy Cricket (image 6), qui toujours à ses côtés se démène pour amener le garçon pantin inconscient à la raison, prisonnier qu'il est des illusions, tentations et pièges de la Matrice limitée de 3ème dimension, tel le poisson rouge Cléo tournant en rond dans son bocal (image 7). Pourtant les sens supérieurs du félin qu'est le chat Figaro (image 7) pourraient avec un peu d’attention lui transmettre les clés d’accès à la supraconscience. Mais le petit garçon encore de bois dans son intérieur préfère les artifices de l’Ile aux plaisirs, prenant plaisir à jouer de l'argent, fumer, boire de l'alcool jusqu'à être saoul et vandaliser des objets. Aussi la malédiction entropique de la Matrice cyber agit, transformant les humains dignes du bonnet d'âne en vrais ânes, vendus par ses sinistres relais (le cocher - image 8) dans des mines de sel (le travail asservissant) ou des cirques (le travail humiliant). La métamorphose de Pinocchio en baudet (le dieu sataniste Seth est représenté avec une tête d'âne...) ayant été retardée par l’action de son âme, Jiminy Cricket, il réussit à s'enfuir à temps, rejoignant la boutique protectrice de Geppetto, le Père. Celui-ci, parti en mer (l'eau, le mercure, le sel)*³ avec ses animaux à la recherche de son fils, a vu son embarcation avalée par Monstro (image 9), la redoutable baleine représentative de la Matrice dévoyée dans le zodiaque manipulé (Cetus - image 10), qui va également avaler Pinocchio et Jiminy. On ne quitte pas facilement la Matrice ! Seul l’appel à sa supraconscience permet d’en trouver le moyen, et ce en dépit des tentatives désespérées de la Matrice de l’empêcher. Au moment où tous pensent Pinocchio mort, celui-ci renaît par la grâce de la Fée bleue reconnaissant le lien d'amour sincère et authentique qui les unit. Le processus alchimique est réalisé : voyage dans les ténèbres, mort à l'égo par la purification intérieure, renaissance et ascension pour accéder à une nouvelle dimension de réalité...

* Ce mot toscan du XIX° siècle est tombé en désuétude et n'est plus utilisé de nos jours.

Priée par Gepetto, la Fée bleue est en fait l'Etoile Sirius, étoile considérée comme majeure dans le référentiel civilisationnel, présente dans toutes les cosmogonies. Elle est en effet considérée comme le double évolutif du Soleil de la galaxie solaire de La Voie lactée. Cachée par celui-ci, elle constitue sa vraie source d'énergie. La Fée bleue qui la représente, en donnant vie à la marionnette de bois, constitue une allégorie de l'initiation de l'être humain profane afin de le mettre dans le droit chemin (elle constitue le guide, l'enseignant, le Maître par excellence). Ne pas oublier que Walt Disney était un maître franc-maçon, pour le meilleur comme pour le pire...

La traversée de la mer est toujours un passage incontournable de la transmutation alchimique intérieure. Ainsi le symbole de l'arche de Noé, qui passe du cataclysme diluvien à la nouvelle Terre salvatrice.

 

Des deux versions

La différence entre le Pinocchio sous les traits dont l’a doté Walt Disney dans son dessin animé de 1940 et celui du récit original de Carlo Collodi est que Pinocchio, en réalité, est un perfide vaurien, de la pire espèce, et non un brave petit pantin influençable dont le fond est bon, son seul vrai défaut étant de mentir (son nez s’allonge). Ainsi, lorsque le sage grillon apparaît (Jiminy Cricket dans le film de Disney) pour lui enseigner les limites à ne pas franchir, Pinocchio l’éclate à coups de marteau ! La suite du récit est à l’avenant : Pinocchio se révèle paresseux, lâche, cupide et il a des tendances meurtrières. Malgré tout, il parvient régulièrement à donner le change en se faisant passer pour un enfant modèle.

Si chez Disney le mensonge est un défaut enfantin - Pinocchio ment, comme tout enfant, par facilité, par faiblesse, sans penser à mal -, chez Collodi, les mensonges et le nez qui s’allonge de Pinocchio sont systématiques, constitutifs d'une manifestation de sa malignité et de son pouvoir de nuisance. Pinocchio est foncièrement égoïste, uniquement guidé par la recherche de son propre intérêt, n’hésitant pas à trahir ceux qui lui accordent sa confiance, à commencer par son père.

Le puissant texte de Collodi nous enseigne que le mensonge, quand il est systématique, est le marqueur flagrant de la recherche aveugle de son propre intérêt (argent, plaisir), ainsi que de l’absence complète de morale pour y parvenir.

 

La Belle au bois dormant

Sleeping Beauty est le 20e long-métrage d'animation des studios Disney. Sorti en 1959, il est adapté des versions du conte éponyme de Charles Perrault (1697) et des Frères Grimm (Dornröschen, 1812), la version de Perrault étant basée sur le conte Soleil, Lune et Thalie de l'écrivain italien Giambattista Basile (1566/1632). Une des premières versions connues de l'histoire est Perceforest, composé entre 1330 et 1344 et imprimé en 1528.

Nous y retrouvons la légende de George et le Dragon à travers la princesse Aurore (mère de Lucifer le porteur de lumière dans la mythologie grecque) qui s'endort suite au maléfice (le "mal est fils", soit le masculin électrisé) lancé par la Reine noire jalouse (l'hypnose de la prédation), les fils du métier à tisser représentant l'ensemble des vies passées à "dormir" dans la Matrice entropique*, en l'occurrence le château (les mirages de la matière). Le Prince sauveur (le masculin égo mental appelé à réaliser l'Œuvre au Noir) va se battre contre la Reine Noire transformée en dragon*² et, en perçant son cœur (le voile des illusions) avec son épée (l’Âme acérée), va libérer Aurore (Lucifer (re)devient Christ) et s'unir à elle par les noces chymiques (fusion des polarités pour ascensionner et changer de dimension de réalité). Le symbolisme de la Beauté endormie, comme également Blanche-Neige, éveillée par un baiser, est bel et bien celui de la sortie de l'illusion dans laquelle l'être humain a été plongé par la méchante sorcière, l'archonte prédateur dissimulé en lui…

* Cf. Le cheminement de l’Âme.

Le château de la Belle au bois dormant sous lequel se tient le dragon est le point central - le 3° œil (le lapin blanc d'Alice) - des parcs Disney (Californie, Floride, Paris), à l'épicentre du passé (Frontierland & Adventureland) et du futur (Discoveryland), le tout représentant un cerveau avec ses 2 hémisphères (image 7)... Visible dès la rue principale (Main Street), il indique ainsi clairement au visiteur l’œuvre alchimique à réaliser. La plupart du temps inconscient, le visiteur endormi passe à côté de la clé essentielle de sa libération, allant se divertir et se gaver de sucreries. Il reste prisonnier de la Matrice entropique, celle-ci lui ayant pourtant donné tel Lucifer la lumière ... Sans recherche de la Connaissance dans ce monde à l'envers (démon), point de salut !

 


Tableau de correspondance des attributs des pierres et des métaux*

Cf. Chapitre Lithothérapie dans L'état de cohérence, voie de sa liberté.

Pierres précieuses

Diamant

 Améthyste

  Topaze

Jaspe

 Rubis

 Saphir

 Émeraude

 

 

Pierres semi-précieuses

 

 Cristal de roche

 Porphyre, violaine

 Citrine, stéatite

 Calcédoine, agate, serpentine

 Tourmaline, grenat, cornaline

 Lapis-lazuli, turquoise, sodalite

 Aigue-marine, jade, malachite

 

 

Métaux

 

 Or

Argent

 Cuivre

 Mercure (Vif-argent)

Fer

Étain

Plomb

 

 

Attributs

 

 Sobriété (sobrietas)

Chasteté (castitas)

Humilité (humilitas)

 Sainteté (sanctitas)

 Piété (pietas)

 Charité (caritas)

 Pureté (puritas)

 

 

Planète / Couleur

 

Soleil / Jaune

Lune / Blanc

Vénus /Vert

Mercure / Marron

Mars / Rouge

Jupiter / Bleu ou Orange*

Saturne / Gris ou Noir*

* Couleurs sujettes à divergence selon les auteurs.


Le Magicien d'Oz

The Wizard of Oz (Osiris) est un film musical américain de Victor Fleming sorti en 1939. Il est le film qui a été le plus vu dans le monde d'après la Bibliothèque du Congrès américain, classé au Registre international Mémoire du monde de l'UNESCO. Judy Garland y interprète le fameux Somewhere over the rainbow, blue birds fly ("Quelque part au-delà de l'arc-en-ciel les oiseaux bleus volent"), l'oiseau bleu représentant ce qui est au-delà des sens de la 3-D. C'est le champ de communication avec le Soi supérieur, une fois l’Âme réunifiée*. Les mésanges étant de couleur bleue, elles sont nos messagers supérieurs, les "mes anges" qui nous envoient des informations lorsque nous avons ouvert le canal.

Des entreprises de communication comme la Poste ou Twitter (Cf. images 3 et 4) ont tout naturellement repris cette symbolique dans leur logo.

* C'est pourquoi la chanson Somewhere Over the Rainbow est utilisée dans certains cercles ésotériques comme un outil de programmation de contrôle mental, polarité négative oblige...

 


La purification de la matière ("l'âme à tiers")

Le processus patriarcal (maçonnique) ternaire permet de construire avec efficacité le processus de maîtrise de la matière. C'est ainsi l'applicatif d'une entreprise de courrier comme La Poste :

- Une enveloppe (le corps, le contenant) ;

- Une lettre (l'âme, le contenu, l'Etre) ;

- Un message (l'esprit, la substance).

Il va de soi en l'occurrence que l'essence n'est pas divine, mais dédiée à Mammon, l'idole vénérée dans la matière...

Pour l'être humain désireux de s'extirper de la matrice involutive, le travail de purification de son corps et de son esprit doit lui permettre de recevoir les messages de son âme quant à la guidance éclairée de sa vie par l'Esprit universel souverain*. Et comme l'enveloppe a besoin d'être timbrée pour être affranchie, il s'agit de suivre la voie du Fou, car la folie ("le fol lie") établit le lien libérateur*².

* Cf. Fin de cycle (2) La guidance éclairée de sa vie.

Cf. Le sens caché du Tarot initiatique.

 


Le tribunal d'Osiris

 

A la source de l'école initiatique

L'Afrique est le berceau de l'humanité, tous nos lointains ancêtres étant Noirs et Africains. Thot, le dieu de la Connaissance égyptien, a pour vrai nom Djeouty. Il est à ce titre le patron des Initiés. La Grèce ancienne a emprunté cette divinité à l’Égypte et lui a donné le nom de Hermès. C’est de cette façon que les enseignements initiatiques de l’Égypte pharaonique - autrement dit la tradition Kamite - sont passés en Occident, et sont aujourd’hui enseignés dans des facultés sous le nom d’"hermétisme". La doctrine de la Maat égyptienne - la Justice (principe d'équilibre) divine - est une idéologie africaine, avec pour clé et outil sa propre réalisation - sublimation - spirituelle.

Dans le mot Initiation, il y a l’idée d’apprentissage, au niveau le plus élémentaire. C'est apprendre à se connaître, soi-même, puis agir sur soi-même en vue de se transformer et de s’améliorer*. Autrement dit connaître l’être humain puis procéder à son perfectionnement. La science initiatique découle de la conception africaine du monde, qui affirme que Dieu existe sous la forme d’une Force Vitale qui habite tout ce qui existe dans la Création, Ce Qui Est. Cette conception du monde est à l’opposé de la conception abrahamique*² dans laquelle Dieu, après avoir créé le monde, s’en est séparé, et se tient hors du temps et de l’espace. Au contraire, en affirmant que Dieu n’est pas séparé de Sa propre Création, et qu’Il continue à l’habiter, sous forme de Force Vitale (le fameux KA des anciens Égyptiens ou le KI/CHI asiatiques), les Africains ont créé la possibilité d’inventer l’Initiation. En effet, cette cohabitation entre le Créateur et sa Création (dualité de séparation) provoque une tension au sein de la Création, qui débouche sur le désir de fusionner avec le Créateur (réintégration). C’est ainsi que la volonté de manipuler (magie noire) ou de domestiquer la Force Vitale (magie blanche), conformément à la loi physique (et de ce fait spirituelle) de fonctionnement du Vivant qu'est la dualité*³, a conduit les Africains à inventer différentes techniques : la sorcellerie, la magie, le fétichisme, le mythe, le totémisme, d’innombrables pratiques magico-religieuses, et enfin l’Initiation. Toutes ces pratiques ont pour fin d’essayer de domestiquer la Force Vitale qui réside dans le psychisme de l’Homme, et est Dieu Lui-même. Seule l’Initiation permet à l’être humain de retrouver son état de pureté initiale, d’avant la Création, en fusionnant avec Dieu, ce qui lui permet de retrouver des qualités et des capacités hors du commun des mortels. C'est la "mentalité pharaonique", celle des premiers pharaons noirs, avant son dévoiement par la prêtrise dévoyée au service des pharaons "blancs".

Le savoir qui change, qui a besoin d’être complété, vérifié et dépassé, est celui de la science positive, fondé sur les relations entre les faits. Il relève du seul usage de la Raison humaine, laquelle est prisonnière de la Nature humaine, qui foncièrement égocentrique limite les capacités de perception de l’Homme. Ce qui handicape la science positive, c’est l’attitude de ses savants et leur idéologie fondamentalement matérialistes, qui ne laissent que très peu de place à la volonté de prendre en compte les autres dimensions de la réalité. Or si les structures sociales, le niveau d’éducation des Hommes et leur psychologie changent, ce qui demeure stable dans l’enseignement de la MAAT, c’est la MAAT. Elle ne change pas, car c’est la science divine.

Ce qui pousse un Homme ordinaire à rechercher les lumières de l’enseignement initiatique est un besoin vital et pressant, qui se déclare à un moment ou un autre de l’existence. Il ne s’agit pas de trouver quelqu’un qui veuille bien répondre aux questions classiques que l’on est conduit à se poser sur le sens de la vie, mais de répondre aux sollicitations de l’Esprit lui-même qui demande à s’exprimer. Mais hors le cas des individus où leur propre développement spirituel antérieur a préparé le terrain pour une éclosion soudaine d’une vie spirituelle intense, tous les êtres humains, tous les êtres qui aspirent à s’éveiller à la vie spirituelle, ont besoin des lumières d’un guide, ou d’un Maître en Initiation, qui lui-même a besoin d’avoir au-dessus de lui un Maître, qui lui évite de se laisser envahir par le sentiment de suffisance, et donc par l’orgueil, ceci ouvrant une porte à la nature inférieure de l’homme, et qui, en reprenant sa place, annulerait en même temps tous les gains obtenus par le travail initiatique accompli antérieurement.

Aussi l’attitude normale de l’adepte de l’Initiation doit être la réceptivité, autrement dit l’humilité. Une telle attitude lui permettra non seulement d’entrer en contact avec des êtres supérieurs, mais aussi d’attirer vers lui-même des ressources spirituelles dont il a besoin pour sa propre évolution spirituelle. Cette attitude fut la qualité de base de l’éducation dans la société pharaonique, ce qui prouve à quel point les Égyptiens anciens avaient socialisé l’enseignement et la pratique de l’Initiation.

* Tous les enseignements initiatiques de l’Afrique ancienne et précoloniale adhèrent sans la moindre ambiguïté à cet idéal. Qu’il s’agisse du PORO des Sénoufo, du KORE des Mandingue, du MBUITI des Fang, du KIMPASI des Kongo, etc.…

Cf. Le Judaïsme décodé.

*³ Cf. La dualité décodée.

 

Image : Art par Xavier Gaillot, activateur d'énergie à Nancy. Marque déposée.
Image : Art par Xavier Gaillot, activateur d'énergie à Nancy. Marque déposée.

La mort initiatique "traditionnelle", ou deuxième naissance

La MAAT, pivot du processus initiatique appelé "Le Tribunal d'Osiris" (Cf. ci-après), est l’archétype même de l’Initiation africaine, la référence à laquelle il faut se reporter pour évaluer le degré de véracité de toute pratique initiatique observée tant dans la communauté africaine que par son extension dans le monde entier. Aux origines, comme encore de nos jours dans certaines tribus, la pédagogie initiatique consiste à éprouver l’individu dans son être, pour l’endurcir afin de le préparer à l’existence. C’est en effet par la souffrance physique que l’on espère atteindre la structure psychique de l’homme, tout commençant en général avec la circoncision. Ainsi l’être devient sur le plan de la méthodologie initiatique le terrain privilégié des enquêtes et de toutes les expériences, seul capable de fournir le critère de la vérité.

Les rites initiatiques sont considérés toujours comme des épreuves destinées à éprouver le courage personnel, se déroulant dans le silence opposé à la souffrance. C’est là que réside toute l’efficacité de la pédagogie, car une fois les épreuves passées, et toute souffrance oubliée, il subsiste toujours un "surplus" irrévocable : les traces que laissent le fouet ou la marque du couteau, destinées à vivifier la pensée en œuvrant à la réflexion afin de fortifier la personnalité. Ainsi est attribuée à la douleur une fonction pédagogique, qui participerait à la fragmentation puis à la destruction de l’ancienne personnalité pour imposer la nouvelle, et la fortifier dans son rôle. Cette souffrance physique administrée à l’individu ne se justifie que parce qu’elle est doublée d’un processus symbolique profond, celui de la "Mort Initiatique", à l’issue de laquelle le postulant à l’Initiation se réveille à une autre personnalité, considérée comme une Nature Divine et Supérieure. L’Initiation africaine se veut être une sorte de sacrement qui, après une mise à mort symbolique du novice, est susceptible de lui octroyer la résurrection et une nouvelle vie.

L’idée d’une Nature Divine s’impose ainsi comme le but suprême à atteindre par le travail initiatique, mobilisant de façon permanente l’attention sur la vie que l’on mène, sur les actes que l’on pose, sur les sentiments que l’on éprouve, et sur les idées que l’on produit dans la vie quotidienne.

La pédagogie initiatique est un processus sans fin de l’exercice de l’effort en conscience de Sa Nature Divine supérieure, sans rupture, pour atteindre un Haut Idéal permis par les qualités mentales supérieures, que l’on appelle vulgairement des "pouvoirs". Ces transformations sont inévitables, puisque le travail initiatique agit sur la structure psychique profonde de l’être. En sachant qu'un vrai initié ne fait pas de l’acquisition de ces qualités sa préoccupation majeure. Tout son être doit être seulement tendu vers l’identification avec la Nature Divine, celle-ci étant amenée à se produire en raison inverse du niveau d’évolution spirituel atteint par chaque adepte de l’Initiation.

La mort et la résurrection du néophyte correspondent bel et bien à l’idée de renouvellement de l’être humain qui, grâce à ce traumatisme symbolique, dépouille le "vieil homme" qu’il était pour se muer en "nouvel homme" correspondant à son état spirituel d’initié. Et l’homme est considéré comme un être primitif et nuisible - quelle que soit sa position sur l'échiquier social, et tout particulièrement au plus haut - tant qu’il n’a pas fait par l’effort l’expérience directe de la divinité. Il ne s’agit donc pas d’adresser des prières intéressées à Dieu ou d’aller à la messe une fois par semaine, mais de mener une vie qui permette à la divinité qui habite l’Homme de s’éveiller et de s’imposer. Puis de prendre le contrôle total de son existence, afin de devenir un être responsable, excellent et parfait. Et c’est à de tels humains d’un mérite exceptionnel ayant atteint un haut niveau de développement spirituel que la société devrait confier l’autorité et le pouvoir, si elle n'était pas sous l'emprise d'une force prédatrice choisissant ses relais "suprêmes" tout à l'inverse, pour la plupart en tout cas*...

* Cf. Les psychopathes qui nous gouvernent.

 

Le cheminement alchimique conduit à rechercher et à trouver l'équilibre intérieur, soit l'alignement du triptyque corps-âme-esprit par le cœur - l'Amour de Ce Qui Est -, afin de permettre l'ascension de conscience et le changement de réalité associé. Cet équilibre est symbolisé par le "tribunal d'Osiris".

Le tribunal d'Osiris - Cliquer pour agrandir
Le tribunal d'Osiris - Cliquer pour agrandir

En Égypte antique, différentes conceptions découlaient du "jugement de l'âme". Celle du Livre des Morts donne la clé de l'enseignement alchimique, qui voit un procès où le "défunt" - l'impétrant qui meurt à lui-même (la crucifixion de Jésus pour les chrétiens) - doit comparaître pour faire reconnaître ses droits à la vie éternelle (l'ascension de conscience), tout particulièrement à travers la pesée du cœur, dont la pureté d'intention et d'amour de l'UN - le mode "Service d'Autrui" - est déterminante. Confronté à un "accusateur" divin - le Soi supérieur lorsque l’Âme est unifiée de ses polarités masculine et féminine - l'impétrant est jugé à l'aune de la Maât, la déesse de la vérité et de la justice, devant rendre compte par l'intermédiaire du fils Horus à Osiris (ou à Rê) le Père de ses actions et de sa manière de vivre sur terre.

Si la pesée des polarités opposées +/- est déséquilibrée par la plume (air) mise par la Maât sur la balance, l'âme du "défunt" est dévorée par Âmmout, "la dévoreuse des morts", déesse représentée avec un corps d’hippopotame (terre), une tête de crocodile (eau) et des pattes de lion (feu). Autrement dit, elle est la version kémite du dragon de l'alchimie traditionnelle occidentale, l'archonte prédateur logé dans l'inconscient et qui nous maintient dans le royaume des morts-vivants tant que nous ne l'avons apprivoisé et transmuté.

Si la pesée des polarités opposées +/- est équilibrée de manière juste - leur union a été réalisée pendant la traversée des ténèbres (les trois jours au royaume des morts ou des enfers pour les chrétiens) -, alors le "mort" à son égo ressuscite et ascensionne*, et par là-même peut quitter la Matrice involutive (dominée par Seth, Saturne, Satan...) et les boucles cycliques du karma*²... Nous en retrouvons les éléments dans la Passion de Jésus-Christ telle que racontée par Le Nouveau Testament*³.

* Cf. Le chemin de l'Ascension.

Cf. Le cheminement de l’Âme.

Ensemble des écrits relatifs à la vie de Jésus et à l'enseignement de ses premiers disciples, reconnus comme "canoniques" par les autorités chrétiennes au terme d'un processus de plusieurs siècles. La liste des textes retenus par l'Église pour former le Nouveau Testament a été fixée en 363 lors du Concile de Laodicée.

 

Le mythe d'Osiris en version hollywoodienne

The Lion King (Le Roi lion) est le 43e long-métrage d'animation des studios Disney sorti en 1994. Il est inspiré en grande partie de l'œuvre d'Osamu Tezuka Le Roi Léo (1951) et d'Hamlet de William Shakespeare.

Nous retrouvons Osiris en Mufasa (image 2), le père de Simba (Horus - image 3) qui signifie lion en langue swahili, soit le Christ associé au signe du Lion. Mufasa est tué par son frère Scar ("cicatrice" en anglais - image 4), soit Seth, qui va engendrer le chaos dans la savane avec son armée de hyènes marchant au pas nazi (image 5). Le féminin sacré (Isis) se retrouve dans le combiné Sarafina (image 6), la mère de Nala (image 7), qui épouse Simba pour devenir Reine des Lions, une des lignées animales planificatrices du Vivant au sein de Ce Qui Est. Quant à Rafiki, il est tout naturellement Thot, le dieu babouin de la Connaissance (image 8)*. La "résurrection" de Mufasa en Simba permettra le retour à l'harmonie première, l’Être succédant au paraître de la matrice des illusions...

* Cf. Qu'est-ce que la Connaissance ?

 


Oeil d'Horus
Oeil d'Horus

La corrélation des figures mythiques du Tribunal d'Osiris dans le christianisme voit l'archange Mikael avec son épée se substituer à Anubis (porteur de la croix du Ankh), l'archange Raphael à la déesse Maât*, l'archange Gabriel à Thot (celui qui enseigne), et l'archange déchu Lucifer*², le plus important, à Horus*³. En effet, le 3ème Œil (la glande pinéale) dit l'Œil d'Horus - symbolisé par la pomme cueillie par Eve dans le conte biblique -, est la lumière qui permet à Lucifer d'éclairer la matière terrestre après avoir quitté l'UN. C'est la lumière artificielle, dégradée, qui illusionne l'être humain prisonnier de ses faux éclats (l'or, la gloire, le pouvoir, la sexualité animale...) et le conduit irrémédiablement à la mort dans les boucles involutives du temps cyclique, sauf à ce qu'il déchire le voile de l'illusion (l'éveil de conscience) et entreprenne le chemin d'ascension (le parcours alchimique) pour s'extirper de la Caverne asservissante en se dépouillant de tous ses artifices, et tout particulièrement la peur de les perdre... Aussi, contrairement à l'enseignement manipulé des sociétés secrètes comme la Franc-Maçonnerie à leurs adeptes illusionnés, la clé d'extraction n'est pas le 3ème œil, la fausse lumière luciférienne, mais bel et bien la voie du cœur, siège de l’Âme...

* Les archétypes Anubis et La Maât ont également donné lieu à la figure de la Justice dans la mythologie grecque, soit la déesse Thémis, fille d'Ouranos (le ciel) et de Gaïa (la terre). Elle a les yeux bandés en signe d’impartialité, porteuse de la balance qui par ses deux plateaux symbolise la séparation du pur et de l'impur (c'est en mathématiques la représentation de l'égalité). Elle tient à la main le glaive qui, comme le bandeau, garantit l'équilibre, la clarté de la perception et l'impartialité, les trois qualités (consciences) nécessaires à la transformation alchimique pour accéder à la supraconscience.

Si l'archétype Horus est traditionnellement associé à Lucifer, il est également le Christ incarné dans la matière corrompue. C'est pourquoi tous deux sont associés à l'espace-temps limité, symbolisé par la croix (Horus est l'anagramme de Hours en anglais, les heures) signifiant les mémoires et l'illusion du temps linéaire qui nous alourdissent et nous retiennent dans la Matrice astrale tant que nous ne les avons pas épurées pour franchir les barrières de l'espace-temps (l'ascension de conscience) et accéder au champ cosmique.

*³ L'archange Lucifer est représenté enchaîné dans nombre d'iconographies ou de sculptures. Il signifie notre propre chaînage à la matière, à la densité de la 3-D, qui sans ouverture de conscience ne peut nous permettre de déchirer le voile de l'oubli de Qui Nous Sommes vraiment. Le tour de passe-passe des concepteurs faussaires du christianisme (Cf. L’Église romaine décodée) a été de remplacer la figure de Lucifer par celle de Jésus-Christ. Si effectivement l'être humain accède au Soi supérieur par la conscience christique, ce n'est que parce qu'il a compris l'enseignement de Lucifer, soit la fausse lumière - les illusions - de la vie terrestre. Or, présenter Lucifer comme un démon, c'est amener l'être humain à le rejeter pour "adorer" le Christ. Mais c'est en même temps le priver du travail intérieur - la rencontre avec le système prédateur qui l'asservit - en le maintenant dans la dualité mortifère : pour/contre, bien/mal. Il est ainsi illusionné et, quoi qu'il se persuade de ses bonnes actions (prière, adoration, vie en église...), il ne pourra réaliser l'ascension de conscience, restant prisonnier de la Matrice entropique.

 

Corrélation archétypale

Mikael / Anubis

Centres énergétiques * racine et sacral (énergie sexuelle). Conscience intestinale.

Il signifie dominer les pulsions de la matière et se couper de ses illusions.

Raphaël / La Maât

Centres énergétiques cardiaque et solaire. Conscience du cœur.

Porteur du Caducée (le bâton d'Hermès et de Mercure), il signifie l'équilibre en soi des énergies masculine et féminine pour ouvrir la voie du cœur.

Gabriel / Thot

Centre énergétique laryngé.

Conscience cervicale.

Également porteur du Caducée, il signifie le développement de l'intelligence par la connaissance, et sa communication (mise en œuvre) dans sa relation au Vivant.

Lucifer */ Horus

Centres énergétiques frontal et coronal.

Il signifie l'indispensable éveil de conscience par sa connexion au Soi supérieur par l'unification de l’Âme pour se libérer des chaînes de la matière.

* Rebaptisé Uriel compte-tenu de la diabolisation de Lucifer par l’Église romaine...

 


La clé majeure est de comprendre que, par le travail harmonieux des trois consciences, Raphaël (le cœur) tient dans sa main le Caducée - le bâton autour duquel sont enroulés les deux serpents (les deux polarités énergétiques) -. Il tient en réalité dans sa main Lucifer (le serpent biblique). Par cet état vibratoire intérieur (la rectitude), il en découle pour l'être humain l'accès à son immortalité, la maîtrise de ses énergies (leur fusion) lui permettant de s'extraire de la fausse lumière de la Matrice de 3ème dimension.

* Cf. Présentation des centres énergétiques dans Fonctionnement du corps biologique & Le moteur biologique de la co-création.

 

L'alchimie des baladins du cœur

Chanson alchimique
Ne me quitte pas Il faut oublier Tout peut s'oublier Qui s'enfuit déjà Oublier le temps Des malentendus et le temps perdu À savoir comment Oublier ces heures Qui tuaient parfois à coups de pourquoi Le cœur du bonheur Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas
Moi je t'offrirai Des perles de pluie Venues de pays où il ne pleut pas Je creuserai la terre jusqu'après ma mort Pour couvrir ton corps d'or et de lumière Je ferai un domaine Où l'amour sera roi, où l'amour sera loi Où tu seras reine Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas
Ne me quitte pas Je t'inventerai Des mots insensés Que tu comprendras Je te parlerai De ces amants-la Qui ont vu deux fois leurs cœurs s'embraser Je te raconterai l'histoire de ce roi mort De n'avoir pas pu te rencontrer Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas
On a vu souvent Rejaillir le feu D'un ancien volcan Qu'on croyait trop vieux Il est, paraît-il Des terres brûlées Donnant plus de blé Qu'un meilleur avril Et quand vient le soir Pour qu'un ciel flamboie Le rouge et le noir ne s'épousent-ils pas ? Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas
Ne me quitte pas Je ne vais plus pleurer Je ne vais plus parler Je me cacherai là À te regarder danser et sourire et À t'écouter chanter et puis rire Laisse-moi devenir l'ombre de ton ombre L'ombre de ta main L'ombre de ton chien Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas
Jacques Brel (1929/1978)

L’œuvre au Noir du masculin éparpillé

Qui mieux que Claude Nougaro (1924/2004), tout de noir vêtu, pouvait interpréter avec toute sa verve poétique la supplique de l'être humain égaré par les artifices de la Matrice et son inconséquence en découlant, appelant le féminin intérieur (Marie) à l'indispensable travail de compassion, de pardon et de réconciliation par la conscience christique (Christine)...

Cf. Album et Chanson "Je suis sous" (1964).

 


L'appel à unifier Arlequin et Colombine

A sa manière, la chanteuse Marie Laforet de son vrai nom Maïtena Marie Brigitte Douménach (1939/2019) dans sa chanson Arlequin (1973) raconte l'éveil de l'homme pantin, soit le masculin illusionné, lorsque l'appel du féminin intérieur se fait et qu'il y répond. Si tel est le cas, alors le destin réunira Colombine et Arlequin pour qu'il ne fasse plus qu'UN, et le carnaval de l'illusion pourra prendre fin ...

Mardi gras, carnaval Par les rues, j'allais seule Malheureuse Tu m'as vue Je pleurais
Ignorant mon nom, t'as pris ma main Mon chagrin
Oh ! Oh ! Oh ! Arlequin Tu joues à Arlequin Un clown un peu fou Et même un pantin in in
Arlequin, tu joues à Arlequin Jusqu'au matin où ton destin Te reprendra
Colombine, Colombine Oh ! Arlequin Tu joues à Arlequin Jusqu'au matin où ton destin Te reprendra
Mardi gras, carnaval Dans les rues, on est deux Presque heureux Contre moi, j'ai ton bras
Oublions le mal qu'on nous a fait Nos regrets
Oh ! Oh ! Oh ! Arlequin Tu joues à Arlequin Un clown un peu fou Et même un pantin in in
Arlequin, tu joues à Arlequin Jusqu'au matin où ton destin Te reprendra
Oh ! Oh ! Oh ! Arlequin Tu joues à Arlequin Un clown un peu fou Et même un pantin in in
Arlequin, tu joues à Arlequin
Jusqu'au matin où ton destin Te reprendra
Colombine, Colombine Oh ! Arlequin Tu joues à Arlequin Et je rirai, moi qui n'ai pas le cœur à ça

L'appel de l’Âme

La chanteuse Marie Laforet livre également dans son album Pourquoi Les Hommes Pleurent ? (1973) l'appel de l'âme à la transmutation alchimique dans la chanson "Viens, Viens", en l'occurrence s'adressant à un homme. Le féminin sacré symbolisé par la mère (la Mère Divine) appelle le masculin sacré géniteur à leur indispensable réunification pour s'extirper du piège de la Matrice involutive, de ses artifices émotionnels sources de séduction extérieure et par-là même d'égarement*. Seul l'Amour de Ce Qui Est en permet la réalisation, la réunification des polarités constitutives de l’Âme permettant l'accueil de l'Esprit supérieur, la supraconscience, et la guidance éclairée de sa vie sur un chemin d'ascension de conscience et de changement de réalité d'appartenance.

Ainsi la référence à Jean*², le dieu Janus, gardien des clés des portes de l'espace-temps, qui connaît l'alphabet de l'Univers, de l'Alpha à l'Oméga...

* Cf. Symbolisme et artifices de la Matrice.

Cf. L’Église romaine décodée.

 


 

L'appel de l'Esprit à la transmutation alchimique

Dans sa chanson L'Aigle Noir (1970), la chanteuse Barbara - Monique Andrée Serf (1930/1997) évoque l'appel de l'aigle, symbole des forces spirituelles, à sa transmutation en phénix, pour permettre à l'être humain prisonnier de la matière de redevenir L'oiseau roi couronné...

 

 


Dracula, la guérison par l'Amour

Le sujet d'inspiration de l'écrivain irlandais Bram Stoker (1847/1912) dans son roman Dracula de 1897 est l'amour. Le comte Dracula (Draculea signifie fils du démon ou du dragon) devient un monstre reniant le divin à la mort de son épouse Elizabeth, une dissociation se créant alors entre le masculin et le féminin réunis jusqu'alors dans un couple fusionnel symbolisant l'androgynie de l'ange animé par le Soi supérieur divin. Immortel comme l'âme, Dracula erre inconsolable de son chagrin, à la recherche désespérée de sa moitié amputée dans le monde terrestre*. Reniant la lumière, il est "con-damné" à se nourrir du sang (la force vitale énergétique) de ses proies féminines pour ne pas retourner dans l'éther. A la fin, lorsqu'il meurt décapité - le sang nouveau du dragon qui jaillit -, il regarde le ciel où il enlace son épouse qu'il est en train de retrouver. Le processus de transmutation est réalisé par le retour à l'unité première, les "noces chymiques" étant ainsi célébrées par le choix de la voie du cœur...

* Nous retrouvons ici le symbolisme d'Isis, la veuve éplorée de son époux Osiris, tentant de retrouver les quinze morceaux découpés de son corps qui ont été éparpillés.

 

Le Rouge et le Noir

Ce roman majeur* de l’œuvre de l'écrivain Henri Beyle, plus connu sous le pseudonyme de Stendhal (1783/1842), a été publié en 1830. Sous-titré Chronique du XIXème siècle puis Chronique de 1830, il est calqué sur le Grand Œuvre alchimique, portant sur l’œuvre au noir qui manifeste le rouge cardinalice afin de pouvoir couper la tête du beau corps - le corbeau - et en libérer le Phénix. C'est ainsi que Julien Sorel (devenu au fil de son ascension sociale M. le chevalier Julien Sorel de La Vernaye), le héros de l’histoire dont la vie est dominée par l’hypocrisie et les manipulations de par son intelligence mise au service de sa seule ambition, finit par être décapité, recevant le pardon de sa première Dame de cœur, Louise de Rênal, puis le baiser final de sa seconde Dame de cœur, Mathilde de la Mole. C'est l'accomplissement des noces chymiques, le mariage du Roi (le Soleil) et de la Reine (la Lune) !

La trinité fondamentale du Grand Œuvre (l'intégration de l'Œuvre au jaune n'était pas encore de circonstance au XIX° siècle, si ce n'est de manière sous-jacente) se retrouve par ailleurs tout au long de l'autre roman majeur de Stendhal La Chartreuse de Parme, par l'omniprésence du chiffre trois.

* Il est cité par William Somerset Maugham en 1954, dans son essai "Ten Novels and Their Authors", parmi les dix plus grands romans jamais écrits.

 

L’Imam Azizoddin An-Nasafi (1067/1142), spécialiste perse (Iran) dans de nombreuses sciences islamiques qui a écrit une centaine de livres dans différents domaines, était surnommé Nadjmuddin, l’étoile de la religion. Dans son recueil de textes rassemblés sous le titre Kitâb al-insân al-kâmil ("Le livre de L'Homme parfait"), il donne les clés de transmutation des énergies par l’esprit humain au corps pour y parvenir.

Si l’Homme possède en commun avec les autres animaux l’esprit végétal, l’esprit vital et l’esprit psychique, c’est par l’esprit humain qu’il s’en distingue. L’esprit humain ne relève pas de cette triade : il appartient au monde supérieur, alors que ceux-là appartiennent au monde inférieur. Si des différends se sont élevés à son sujet - l’esprit humain est-il à l’intérieur du corps ou ne l’est-il pas ? - entre scientifiques et philosophes, tous s’accordent pour dire que l’esprit végétal, l’esprit vital et l’esprit psychique sont à l’intérieur du corps, étant le substrat et la quintessence des aliments. De ce fait, c’est la nourriture qui, par l’intervention de l'énergie qui la compose, fait ascension, se transforme graduellement, et devient source de connaissance. C'est la raison pour laquelle toutes les ascèses et disciplines des Hindous reposent sur elle.

Les quatre éléments - la terre, l’eau, l’air, le feu -, les animaux, les végétaux, les astres, les étoiles, soit tout ce qui compose Ce Qui Est, sont remplis de lumière. L’univers est bondé à ras bord de lumière, et c’est cette lumière qui est l’âme du monde *. Encore faut-il que l’homme parvienne par sa vision à en capter l’arôme... Car le monde est à la fois lumière et ténèbres, ces deux océans étant l’un à l’autre intimement mêlés. Aussi, pour qu’apparaissent les attributs de la lumière, il faut séparer la lumière des ténèbres. C'est ce que fait naturellement l’animal, sans relâche, en plaçant d’abord la nourriture dans la bouche pour qu'elle accomplisse son travail et transmette la nourriture à l’estomac. La nourriture passe ainsi de l’estomac au foie ; du foie au cœur ; du cœur au cerveau. Le travail du cerveau étant accompli, l’ascension effectuée, la lumière séparée des ténèbres et les attributs de la lumière manifestés, l’animal devient connaissant, entendant, voyant. C’est là de l’alchimie.

L’homme porte cette alchimie à l’extrême : il pratique l’alchimie de cette alchimie. Il s’empare de l’âme de tout ce qu’il mange *², et en extrait le substrat, la quintessence. En d’autres termes, il sépare la lumière des ténèbres, en sorte que la lumière connaisse et voit sa propre réité (caractère matériel ou vérité en philosophie). Ceci en fait l’Homme Parfait, de lui seul.

* Cf. Le cheminement de l’Âme.

Cf. Conscience nutritionnelle.

 

La lumière toutefois ne peut être entièrement séparée des ténèbres car la lumière, sans les ténèbres, ne serait pas et inversement. La lumière est en un sens garante des ténèbres, et les ténèbres sont garants de la lumière. Lumière et ténèbres vont de pair. Vont, ont été et iront de pair.

La lumière étant unie indissociablement aux ténèbres, ses attributs ne sont pas apparents. Pour qu’ils le deviennent, elle doit s'élever par étapes, ce qui est la tâche de l'être humain pour lui permettre de parvenir au réceptacle de l'esprit, le cerveau, lampe constitutive de l’essence de l’homme. Et c’est cette "lampe", qui après avoir gagné le cerveau, fait encore ascension. Jusqu’au cerveau l’ascension est selon la forme et le sens. A partir du cerveau, l’ascension est selon le sens seulement. Autrement dit, l’ascension de la lampe est ce qui rend la lumière plus transparente et ses attributs sont manifestes.

Si tous les humains pourvus d'âme possèdent la lampe - environ la moitié de l'humanité * -, celle de certains est faible et intermittente. C'est la raison pour laquelle il leur faut rendre la lampe forte et pure pour que devienne manifeste la science première et dernière cachée en son essence. Sa force dépend de deux choses : manger légèrement des aliments sains, aptes à procurer un sang abondant et léger ; vivre toute chose avec parcimonie (peu parler, peu manger, peu dormir...).

Ainsi peut être assurée la force des esprits : l’esprit végétal - situé dans le foie - est une substance complémentaire et motrice du corps par nature ; l’esprit vital - situé dans le cœur - est une substance complémentaire et motrice du corps par volonté ; l’esprit humain - situé dans le cerveau - est une substance simple, complémentaire et motrice du corps par volonté et intelligence. Autrement dit, l’esprit vital perçoit le spécifique ; l’esprit humain, le spécifique et le générique. L’esprit vital appréhende l’utile et le nuisible ; l’esprit humain, l’utile et le nuisible ainsi que le plus utile et le plus nuisible.

L’esprit humain est vivant, connaissant, voulant, pouvant, entendant, voyant, parlant. Il est indivisible : au moment de connaître, il est tout entier connaissant ; au moment de voir, il est tout entier voyant ; au moment d’entendre, il est tout entier entendant ; au moment de parler, il est tout entier parlant.

L'homme parfait est celui qui parvient à en tirer toute la puissance qui, à partir de l'esprit psychique subtil et pur, connaît et voit la réité des choses et la sagesse de cette réité avant que le feu ne l’embrase. Et quand la lumière divine se joint à l’esprit humain, c’est alors "lumière sur lumière sur lumière" !

* Cf. Les psychopathes qui nous gouvernent.

 

De la Lumière

La Lumière, pur quantum d'énergie (elle n'a pas de masse), est produite par l’utilisation de la Connaissance. C'est de ce fait une expression énergétique de la Gravité, qui elle-même est le fruit ou produit actif de la Conscience, celle-ci précédant la Lumière. La connaissance est la gravité dans un certain sens, constituée de toutes les choses qui pourraient ou ne pourraient pas être dans tous les contextes, dans tous les domaines, dans toutes les dimensions, dans tous les univers, soit la somme totale de tout ce qui pourrait jamais exister. Si nous sommes assis sur un rayon de lumière, nous sommes instantanément partout. Le temps ne s’écoule pas pour la lumière qui voyage, alors que pour une masse, le temps s’écoule. C’est presque comme ce point zéro à partir duquel tout potentiel pourrait éclater dans des circonstances appropriées. La Lumière est de ce fait une Force, très proche de la matière puisque celle-ci n'est que de la lumière figée, dont la manifestation dans le Cosmos produit à partir du tohu-bohu originel les Principes Universels de l’évolution que sont l’Intelligence, la Volonté et l’Amour. Tant que l’être humain conçoit ces Principes en tant que concepts venant à son mental, à son intellectuel*, il ne peut en comprendre la nature profonde. Sa compréhension psychologique est une compréhension totalement subjective ! Elle est en effet directement liée à la nature émotive de son être, qui la conduit automatiquement par l'interprétation de son cerveau à devenir une forme de religion ou de philosophie. Il est de ce fait dans l'impossibilité de fonctionner au niveau de son esprit. Et tant qu'il fonctionne au niveau de son ego, il ne peut qu'interpréter l'information qui lui vient des plans d’énergies supérieures. Le concept de supériorité ou d’infériorité provenant de la dualité de son esprit, il ne peut que toujours et encore comparer. Or, dans l’Universel, dans la Réalité, il ne peut y avoir de comparaison, tout faisant partie d’un Tout….

Ce n'est que lorsque l’être humain a compris l’énigme, le mystère de l’être humain, qu'il peut cesser de vouloir interpréter l’Amour, la Volonté et l’Intelligence, se servant de l’énergie de ces trois Principes pour fonctionner sur le plan matériel ou sur d’autres plans, et devenir créateur souverain*². Il a compris que dans le Cosmos tout est Universel, qu'il n’y a dans le Réel pas plus de vérité que de mensonge. Il a cessé de penser, cessé d'interpréter de manière émotive la nature de l’information qu’il reçoit, celle-ci étant toujours proportionnelle à la relation qui existe entre son ego et son esprit. Croire en quelque chose, c’est freiner l’Intelligence Universelle en soi. C'est pourquoi l’évolution spirituelle de l’être humain passe par son indispensable changement de plan vibratoire, pour entrer dans le Supra-mental où on ne croit à rien puisqu’il n’y a rien à croire, et qu’il n’y a rien à penser. On sait ! Et savoir, c'est être en dehors de la croyance, sans être en dehors de la Réalité.

* C'est la raison pour laquelle, dans la mesure où nous entrons dans quelque chose où il n’y a pas beaucoup de mots pour le décrire, que le langage mathématique et ses concepts "primitifs" prend le pas sur le langage littéraire et ses concepts "sophistiqués". Les mots ne peuvent mener qu’à un certain point, car aussi précis que nous puissions être avec nos mots, nous ne pouvons pas être aussi précis que nous pouvons l’être avec les chiffres. Les chiffres disent des choses que les mots ne peuvent pas dire, d’une manière qui communique directement à une partie de l’esprit qui contourne cet organe de traitement des mots.

Cf. La pensée création.

 

Du Tohu-bohu à la Lumière

Le Tohu-bohu est une expression hébraïque apparaissant en Genèse 1:2 pour décrire l’état du monde sitôt créé. La littérature biblique ainsi que post-biblique s’accordent pour considérer cet état comme inhospitalier voire incompatible avec la vie. La kabbale hébraïque enseigne qu’avant la création de notre monde, Dieu avait créé et détruit d’autres univers, événements qualifiés de "brisure des vases". Ainsi, dès le commencement, sont révélés les éléments de la Rigueur divine. Dans la terminologie kabbalistique, le concept de donner est "Lumière", alors que celui de recevoir est "Réceptacle". Le Tohu, premier état de la Création, se réfère aux premiers réceptacles (vases) qui furent brisés. Cet état est celui dans lequel les Vases, qui étaient les Dix Sephiroth primitives, pouvaient recevoir la lumière de Dieu, mais ne pouvaient ni se la transmettre ni interagir entre elles. Puisqu’elles ne pouvaient remplir leur mission, les Vases furent brisés. C’est l’épisode du "chevirat ha-Kelim", les morceaux brisés des vases tombant dans un état spirituel inférieur et devenant alors la source du mal. C'est pourquoi Tohu est la source du mal qui devait advenir, offrant ainsi la liberté de choix à l’homme, liberté nécessaire à la réparation des vases.

 

Que la Lumière soit !

Brandie comme le texte sacré irréfutable par ses plus ou moins doctes fidèles, la Genèse biblique (1 :3) dit : "Que la Lumière soit ! Et la Lumière fut…". Nous pouvons logiquement en déduire que si la Lumière fut, c'est qu'elle n’est pas éternelle, et que si elle n’est pas éternelle, elle a été créée… Aussi, si elle a été créée, elle n’a pas été créée par la Lumière ! Par qui donc ? Cette leçon luciférienne nous indique que nous ne pouvons comprendre la Genèse, parce que l'être humain pense avec des pensées qui viennent d’ailleurs, au lieu de créer des pensées qui viennent de l’énergie de l’Intelligence, Celle qui donne de la Lumière, et que les dévots assimilent à Dieu, le Père créateur, qui détacha de Sa Sphère divine une petite partie de Sa Sainte Lumière ! Seule la clarté de notre esprit ajusté à l'Esprit universel indique le chemin de notre évolution.

Le mot Lumière est un danger, parce qu'il nous force à avoir une certaine notion de la luminosité. Et dès que nous avons une notion quelconque de la luminosité, nous avons tendance par notre égo-mental source d'émotions, manifestation de l'âme aspirant à être libérée, à être attiré par cette luminosité ! C'est pourquoi lorsque nous mourrons, nous sommes attiré à la luminosité, soit l’Astral vicié par nos mémoires civilisationnelles non épurées… Un être humain qui meurt ne doit jamais aller vers la Lumière, source d'illusions révélatrices de ses névroses et psychoses inflammatoires !

Le mot Lumière fait "simplement" comprendre à l’être humain qu’il y a une Énergie Absolue dans le Cosmos. Par rayonnement, Elle crée l’éclatement atomique, qui est la Lumière. Autrement dit, la Lumière est toujours une illusion projetée dans le Cosmos par le rayonnement de l’Énergie Originale Absolue. La Lumière est une création, non pas un absolu, ne devant jamais être conçue ou considérée comme étant l’Absolu, Ce Qui Est. Dans Ce Qui Est, il n’y a pas de Lumière, simplement une clarté, La Clarté. Et telle que nous la connaissons en notre état transitoire, elle n’est pas très lumineuse… Si la clarté est trop lumineuse à notre esprit mystique limité, il faut faire attention, parce que nous pouvons très facilement être attiré par elle. Et c’est ce qui se produit dans le Monde de la mort* !

Les immortels, lorsqu’ils changent de Plan pour avoir réussi leur transmutation du corps matériel, lorsqu’ils sortent de leur corps matériel, ils ne vont pas dans la Lumière. Ils sont eux-mêmes Lumière ! Étant eux-mêmes Lumière, ils se rapprochent des Lumières plus perfectionnées avec lesquelles ils ont une relation vibratoire, et ce sont Elles qui les amènent à être sur les Plans qui leur conviennent. Il faut être inconscient, humain et spirituel à en être borné, pour être attiré par la Lumière ! C'est un des plus grands dangers de l’ésotérisme, celui des groupes ou sectes à caractère religieux, New Age, et des sociétés secrètes, la Franc-Maçonnerie en premier lieu. Parce que dans l’ésotérisme, on parle de la Lumière en permanence, d’être attiré par la Lumière pour ses promesses merveilleuses. Le jour où l'être humain comprend que la Lumière est une création de l’Énergie Universelle, il n'a plus à aller vers la Lumière. Il est porteur de Lumière ! 

* Cf. Prédation spirituelle et voie de sortie.

 

Telle est l’essence de la constitution : réalité corporelle et réalité spirituelle. Le corps appartient au monde sensible ; l’esprit au monde intelligible. Le corps appartient au monde de la création ; l’esprit au monde de l’Impératif divin. Une fois posé qu’il n’est qu’un seul esprit, l’esprit est une substance, qui est complémentaire et motrice du corps par nature au plan végétal ; par volonté au plan animal ; par volonté et intelligence au plan humain.

Pour en permettre la pleine manifestation, il est nécessaire de ne pas s'attacher au monde et à ses richesses, ni de se fier à la vie, à la santé, aux biens, à la position ou statut. Car tout ce qui est dans le monde sublunaire et au-dessus duquel les astres sont en circonvolution n’est qu’un change continuel. Le monde est inconstant ; il tourne sans cesse. A chaque instant il prend une forme nouvelle, offre une autre image. La forme première n’est pas encore achevée, pas encore fixée, qu’une autre surgit venant l’effacer. L’affaire du monde est telle la vague sur la mer, plus exactement la vague même. Le sage, sur les vagues, quand bâtirait-il sa demeure ?

C'est pourquoi le sage choisit "l'infortune", sachant que sous chaque désir sont cachés dix, ou plutôt cent désappointements. Le sage, pour un plaisir, quand souffrirait-il cent désappointements ? Il sait que nous sommes des voyageurs, que d’un instant à l’autre nous partirons, que l’état de chacun d’entre nous aussi est passager, que d’un instant à l’autre, il changera. Heur et malheur viennent et passent. Donc, si tu détiens la fortune, ne t’y fie pas ; qu’en sera-t-il dans un instant ? Si tu es dans le malheur, ne t’afflige pas ; qu’en sera-t-il dans un instant ? A ceci plutôt attache-toi : de tort à autrui ne sois jamais cause. Autant que tu le peux, répands la quiétude...

 

 

"Certes, je suis d'avis que la psychologie peut ôter à l'alchimie son vêtement de mystère, mais elle ne déchiffre pas le secret du secret. C'est pourquoi l'on doit s'attendre qu'une époque à venir considérera également notre recherche comme métaphorique et symbolique, de même que nous l'avons fait pour l'alchimie. On verra alors le mystère du Soi développer un aspect qui est aujourd'hui encore inconscient pour nous, quoiqu'il se trouve impliqué dans nos formulations, mais d'une façon si voilée que le chercheur de demain se demandera à son tour si nous savions ce que signifiaient les mots que nous employions."

Carl Gustav Jung (Mysterium conjunctionis, tome 1, Albin Michel, 1980)

 

"Si tu es d’argile, tu resteras d’argile. Si tu as placé ton idéal dans la fange, tu ne peux songer à la sublimation, à la transmutation définitive. La noblesse de l’œuvre requiert la noblesse de l’œuvrant."

Émile-Jules Grillot de Givry – Homme de lettres français (1874-1929)

 

"Si tu veux chercher notre pierre, sois sans péché, persévère dans la vertu, que ton esprit soit éclairé de l'amour de la lumière et de la vérité. Prends la résolution, après avoir acquis le don divin que tu souhaites, de tendre la main aux pauvres embourbés, d'aider et de relever ceux qui sont dans le malheur".

Basile Valentin - Moine bénédictin allemand et alchimiste au XVe siècle (1394-1450)

 

"Nous possédons une lumière qui nous oint et par laquelle nous entendons le plus caché et le plus intérieur de la nature. Nous possédons un feu qui nous nourrit et nous donne la force pour agir sur tout ce qui est dans la nature. (…) L’Œil intérieur de l’homme, c’est la raison, potentia hominis intellectiva, mens. Si cet œil intérieur est éclairé par la lumière divine, alors il est le vrai soleil intérieur, par lequel tous les objets viennent à notre connaissance (…). L’aurore de notre intérieur commence quand cette lumière se lève. Ce soleil de l’âme éclaire notre monde intellectuel, comme le soleil extérieur éclaire le monde extérieur. Comme, au lever du soleil extérieur, les objets du monde sensible nous deviennent peu à peu visibles ; ainsi, au lever du soleil spirituel, les objets intellectuels du monde spirituel ou raisonnable viennent à notre connaissance."

Karl von Eckartshausen - Écrivain et philosophe allemand (1752/1803)

 

 

 

AVERTISSEMENT AU LECTEUR

La grande différence entre l'homme "ordinaire" et l'homme "intelligent" réside dans la nature de leur relation au Vivant. Le premier, par l'inflammation de son esprit, se pose des questions. Le second se contente de recevoir des réponses par l'Esprit.

Le premier est doté d'une conscience expérimentale. Le second est parvenu au stade de la science intégrale, qui lui permet la pratique de l'intelligence créative. Il est devenu un centre d'énergie qui travaille de manière totalement différente de celui qui caractérise et anime l'homme ordinaire, quelle que soit sa position sur l'échiquier social.

Ceci entend que l'homme guidé par l'Esprit - sa supraconscience - ne peut plus se situer et agir au sein d'une structure sociale (professionnelle, associative, familiale) "classique", tout simplement parce qu'il a compris la limitation des conventions sociales traditionnelles et leur caractère toxique, et qu'il apparaît en décalage avec ses semblables, leur renvoyant une personnalité devenue "incompréhensible". Il a désormais établi un nouveau contrat "occulte", qui le nourrit tout autrement des contrats habituels propres à la sphère sociale civilisationnelle.

Il va sans dire que ce contrat découle d'une incontournable grande souffrance préalable, consistant en la déstructuration psycho-émotionnelle de ses mémoires conditionnées jusqu'alors, car c'est toujours du feu que vient la lumière*. C'est ainsi que son intelligence n'est plus subjective, ego-centrée, mais objective, sans attachement émotionnel. Autant dire que cette fusion avec l'intelligence créative cosmique repose sur une capacité de résistance énorme à cette désintégration. S'il la surmonte, il bénéficiera de ses effets dans le temps. Dans le cas contraire, le risque est celui de l'aliénation définitive de son esprit - la folie -, tellement ce changement de conscience va à l'encontre de toute logique humaine traditionnelle.

Si la science initiatique offre tout, elle demande tout en retour. Il faut tout payer. Or, il est impossible de parvenir au Vrai par la voie du mensonge ou par un jeu hypocrite, car, ici, on cherche à être et non plus à paraître. C'est la raison pour laquelle il est indispensable de connaître "le prix à payer", pour celle/celui qui aspire à devenir le Héros de sa vie, et de s'y préparer en conséquence !

* La souffrance active en effet des substances neurochimiques qui activent les récepteurs d’ADN. Si discuter et travailler sur ses problèmes est la manière d’entraîner sa "machinerie" biologique, il est avant tout nécessaire de maîtriser le soi - la neutralisation de l'égo-mental -, cela requérant de la souffrance à même d'activer l’ADN.

 

 

 

La vraie thérapie, c'est à tout moment, en toutes conditions, et certainement pas guidée par quelqu'un que nous payons, mais par sa propre guidance supérieure qui place les expériences dont nous avons précisément besoin sur notre chemin.

 

 

 

 

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