Les "clés libératrices" en ligne font l'objet de constantes mises à jour et nouveaux enrichissements. Leur formulation n'engage que leur auteur, qui puise tant dans ses recherches et sources d'information que dans son imaginaire leurs révélation et libre mise à disposition suivant la forme et la rédaction retenues.

Il n'y a de ce fait rien à prendre pour argent comptant, seulement à laisser faire en soi le processus d'ouverture de conscience par le discernement, soit le juste équilibre entre cœur et raison. Celui-ci conduira à les invalider, à les valider, à les compléter par d'autres ajouts et compléments. Il est ainsi conseillé de se référer à des relais ou officines de la doxa scientifique officielle tel Psiram.com, le Wikipédia des croyances irrationnelles, dont l'objectif est de discréditer tout ce qui ne correspond pas à sa ligne de pensée académique, et de prendre le contre-pied sur des sites comme la chaîne web Odysee.com ou la plateforme de vidéo en ligne canadienne basée à Toronto Rumble, ou encore le site d'hébergement de vidéos "alternatif" Crowdbunker.

Sans prendre parti pour une croyance contre l'autre, il s'agit de prendre de la hauteur et de se forger sa propre opinion, par son propre travail de recherche, libre et indépendant.

C'est ainsi que procède le chercheur de vérité.

 

 

Décryptage de l'Ego

 

Cf. Présentation de l'égo dans Fonctionnement du corps biologique.

 

La compréhension de l'égo demande à sortir des croyances limitées de l'enseignement académique réducteur, et d'ouvrir sa conscience à des concepts inédits qui en révèlent tant l'origine que la nature. C'est cette connaissance qui permet d'en comprendre toute la puissance, soit au service de l'évolution accomplie de l'être humain, soit de sa prédation et de son asservissement.

 

Périclès dit Pépé, fils du chef du village espagnol, qui a une technique bien particulière pour que l'on cède à ses caprices.

Cf. album "Astérix en Hispanie" (quatorzième album de la série de bande dessinée Astérix de René Goscinny et Albert Uderzo publié en 1969).

 

Une nature extra-dimensionnelle

 

Dans les croyances propres à notre matrice de 3ème dimension, volontairement limitée par nos "maîtres-créateurs"*, l'égo exprime la personnalité identitaire de l'individu, soit la compilation de ses spécificités biologiques (caractère, tempéraments, potentialités et aptitudes), de toutes ses croyances, de tous ses conditionnements et de toutes ses illusions au monde des formes - la pseudo réalité -, ainsi que des leçons de ses expériences et apprentissages vécus depuis sa naissance, tout particulièrement au moment de l'enfance. Les psychiatres et psychologues savent très bien que la personnalité d'un individu se construit à ce moment-là.

* Cf. Compréhension structurelle de la Matrice asservissante.

 

De l'Ego

Le terme Ego est un substantif tiré du pronom personnel latin, signifiant "moi". C'est chez l'être humain dans son incarnation terrestre la conscience du "je suis moi", autrement nommé le sentiment d'identité.

La philosophie ésotérique enseigne l'existence de deux Ego chez l'être humain : l'ego mortel ou personnel qu'elle désigne comme "la personnalité" (l'ego mental), et l'Ego supérieur, divin, ou impersonnel qu'elle nomme "l'individualité" (l'ego Esprit), son processus de réalisation se nommant individuation. Ainsi, d’un point de vue ésotérique, l'Ego n’est en fait rien d’autre qu’une impression d’être un "je" séparé, un esprit individualisé. Il représente la somme de tous nos "Moi" ou "Agrégats psychologiques" (ou alter), comparable à des personnages incarnant en nous et selon le moment la colère, la jalousie, le désir, l'impatience, la haine, le mensonge, la peur... Il en découle que l'Ego séparé de sa Source est pluralité.

Dans l’Évangile de Jean, le récit de l'arrestation de Jésus indique que celui-ci s'adresse à la troupe de soldats menée par Judas, leur demandant qui ils cherchent. Répondant "Jésus de Nazareth", il leur dit : "C'est moi" (Ego sum ou Ego Eimi). Sa simple réponse a alors un effet dévastateur sur ses ennemis, les voyant reculer et tomber à terre (Jean, 18, 4-8). Cette exagération peut se comprendre ainsi : dès l'instant que Jésus se désigne lui-même, affirmant et assumant de cette manière son destin d’Être réalisé, ses ennemis sont vaincus. Ce curieux renversement de situation est aussi son triomphe.

De son côté, le mathématicien et philosophe René Descartes (1596/1650), au début de la quatrième partie de son célèbre "Discours", s'aperçoit avec son "je pense, donc je suis" (cogito ergo sum en latin) que pendant qu'il doute de tout, il continue de penser et donc qu'il est. Il tient ainsi le fondement ferme qu'il cherchait, cette évidence de l'existence de celui qui pense mettant ainsi un terme au doute*. Il rétablit le jugement à partir du cogito, car ce dernier est une garantie de la certitude des sciences. Il peut donc recevoir ce principe comme "premier principe de la philosophie". En effet, "Je pense" impliquant un "je suis", ils se confondent, suggérant ainsi la possibilité d'une totale transparence du sujet à lui-même. La conscience qui accompagne le doute, la pensée, nous livre en même temps l'évidence de notre existence. Cependant, ne pouvant feindre de ne pas penser, il en déduit qu'il est "une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser" et que celle-ci est indépendante de toute "chose matérielle". Il conclut que l'âme, principe par lequel il est ce qu'il est, est "entièrement distincte du corps" et qu'elle est même "plus aisée à connaître que lui". Cela signifie que le sujet est capable de saisir ce qu'il est par la conscience. Chez Descartes, le sujet humain est souverain : il est à la fois maître de ses pensées et garant de la connaissance, lorsque l'âme a été fusionnée avec l'Esprit.

* Pour cette raison, le doute cartésien se distingue du doute sceptique car si les sceptiques recourent également au doute radical, ils ne cessent pas de douter, ils préfèrent suspendre leur jugement.

 

Cependant, ce que la plupart des gens n'ont pas encore compris, c'est que les expériences vécues depuis cette enfance ne sont que la juxtaposition de certains événements douloureux non résolus, provenant des "incarnations passées" de l'âme*, plus exactement parallèles puisque le temps linéaire (passé présent futur) est une illusion de notre matrice d'appartenance terrestre de 3-D, de ce fait limitée à ce que la conscience perçoit faute d'être passée à une conscience sphérique, multidimensionnelle.

Ces "mémoires du passé" se rejouent cycliquement tout au long de la vie d'adulte présente sous forme de programmes, jusqu'à ce que l'individu en prenne conscience pour y mettre fin. Autrement dit, cela signifie que la personnalité qu'incarne un individu dépend des expériences accumulées par l'âme durant ses incarnations "passées" - les expérimentations de la matière viciée -, en fait réalisées dans d'autres lignes temporelles - le Temps n'étant qu'un éternel présent -, et ce dans les trois états caractéristiques de l'égo non individué : le mode bourreau, le mode victime, le mode sauveur attaché à l'un ou l'autre précédent.

Ces expériences se sont imprimées plus ou moins intensément dans sa génétique, en fonction de la résistance de l'égo ou, inversement, au lâcher prise de celui-ci à l'appel de l'âme pour sa libération. Elles se traduisent par des traumatismes et des blessures psycho-émotionnelles. C'est la "traçabilité karmique" de l'actuelle civilisation humaine - la cinquième -, engrammée dans les mémoires cellulaires de l'ADN et enfouie dans le subconscient. Ceci signifie que tant que l'être humain n'a pas fait remonter ces mémoires à son conscient, il ne peut actionner le processus épigénétique de leur totale dépolarisation. Il continue de ce fait à résonner, et par là-même à raisonner, à leur champ magnétique de basses vibrations, ne pouvant entreprendre son ascension de conscience pour atteindre une nouvelle dimension de réalité, celle de la nouvelle civilisation humaine, la sixième. Seule leur dépolarisation lui permet de passer d'une conscience en mode "Service de Soi", de nature involutive, à une conscience "Service d'Autrui", évolutive dans son retour à l'UN, La Source...

Cf. Le cheminement de l’Âme.

 

Constitution de l'égo

A la naissance - "là naît (les) sens" -, le bébé est dans son authenticité profonde, dans son êtreté divine originelle, la Conscience globale. Sortant d'un corps féminin - la Déesse-Mère (le Féminin sacré) -, il est à l'endroit, unifié, dans l'innocence ("sens inné") de l'instant, de l'éphémère ("effet-mère"). Son esprit est à l'endroit, sans séparation avec le monde extérieur, venant de la Source matricielle universelle. Il n'a pas conscience de son double, l'égo ou "Moi-Je", nécessaire à son incarnation terrestre (la corporalité physique, pendant de l'esprit éthérique). Passé quelques temps, face au miroir réfléchissant qui lui permet de se découvrir par les bio-photons qu'il envoie*, il réfléchit, prenant conscience de sa réalité et de sa singularité biologique. C'est l'image inversée, à l'envers, qui lui est renvoyée par les mêmes photons revenant à ses rétines. Tout le système - parental, familial, éducatif... - ne va alors cesser de l'identifier à ce double inversé. Par cette reconnaissance (nouvelle connaissance), il perd progressivement conscience de sa nature première, et entre dans le paraître et dans la dualité. Il est désormais régi par la fausse lumière de la Matrice de 3ème dimension limitée*², celle du diabole - le diable - (qui divise), se séparant des autres. Tant qu'il s'identifiera à ce corps d'apparence et aux attributs liés (prénom, nom, religion, nationalité...), il est leurré, détourné de Ce Qu'Il Est véritablement. Il va dormir dans l'illusion de ce monde à l'envers, le "dé-mon", l'enfer, qui voit le mental (l'intellect) prendre le pas sur l'instinct originel. Seul l'éveil à sa conscience première lui permettra d'échapper au piège mortifère de la Matrice cyber et de quitter l'envers du décor, s'il se réveille...

* Cf. Fonctionnement de l'architecture du Vivant.

Cf. Compréhension structurelle de la Matrice asservissante & Le cinéma de la Matrice (1).

 


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L'ego est de ce fait un champ magnétique piloté par de la "lumière sombre", distincte de la "véritable lumière divine" qui est le reflet du Soi supérieur (le supra-mental) nourri par le champ de l'Esprit universel (à partir de la 5-D). Il en découle que l'être humain est effrayé par sa propre lumière et non par son obscurité qui se confond, rendant de ce fait difficile le travail de rencontre avec l'ombre, son ombre, soit la force de prédation autrement nommée la Force des Ténèbres, pendant indispensable au fonctionnement équilibré du Vivant. Il en découle qu'il ne peut qu'avoir peur de la guidance de son Soi supérieur, car à travers ses croyances égotiques, il n'admet pas la réalité de quelque chose de plus infaillible et de plus grand que lui. C'est pourquoi lorsque l'ego persiste à lutter contre le courant naturel du flux de l'énergie (Cf. schéma ci-dessus), il peut aller jusqu'à en inverser son sens, générant ainsi la "lumière inversée" de laquelle naît l'illusion de la séparation et de la dualité*.

En s'accrochant à ce moi psychologique tel que déterminé par les doctes scientifiques psychologisants - le moi mental, intellectuel -, il ne peut prendre le contrôle intégral de son territoire psychique en dominant la face cachée de son miroir, son double prédateur. Peut ainsi se comprendre l'aberration mensongère de la célèbre formule latine Cogito, ergo sum - "Je pense, donc je suis" -, qui a été forgée par le philosophe et médecin espagnol Gómez Pereira (1500/1567) en 1554, reprise ensuite par le mathématicien et philosophe français René Descartes (1596/1650) dans son œuvre-phare "Discours de la Méthode" (1637), et ayant illusionné tous les chantres philosophes comme scientifiques depuis lors pour ne pas en avoir percé le sens profond.

* Cf. La dualité décodée.

 

De l'intellect

Le mental ou l'intellect, c'est-à-dire ce qui se rapporte à l'ensemble des fonctions mentales ayant pour objet la connaissance conceptuelle et rationnelle, n'est qu'un outil devant rester à sa place, alors qu'il essaie toujours de prendre la première en asservissant l'esprit. C'est ce que l'on appelle "l'inversion des Lumières" : alors que la Lumière de l'esprit doit se trouver "en haut" et celle de l'intellect "en bas", en dessous, l'intellect, chez la majorité des êtres humains, a pris la première place, et ils le prennent même pour leur "Je" (le "Moi Supérieur"), alors qu'il n'est, en fait, que leur "ego", le reflet. Il en résulte que l'intellectuel est à entendre dans la langue des oisons comme "l'intellect tue elle", El signifiant "dieu", le divin en nous, alors qu'"Elle" fait référence à l'aspect Féminin, l'intuition !

Savoir n'est pas connaître. En effet, il est bon de différencier dès à présent ces deux aspects de l'intelligence humaine : l'intellect et l'esprit. Celui qui "sait" fait fonctionner la partie intellectuelle de son être. Il peut en rester là toute sa vie et transmettre un savoir construit sur des convictions rigides et figées dans l'espace et le temps. Ainsi, le savoir acquis et enseigné de générations en générations n'apporte pas obligatoirement la compréhension des lois universelles qui régissent le cosmos dans sa plus petite partie vivante.

De son côté, la "connaissance" est une "co-naissance", ce qui signifie "naître avec". Elle implique de naître à ce qui est autre. Elle est, en outre, indissociable de l'expérience, de la notion de choix et de l'évolution qu'elle va générer. Elle est une "naissance" permanente à soi-même et à l'univers qui nous entoure aussi proche et lointain qu'il puisse être.

Il y a une différence entre l'intellect et l'Intelligence*. La première faculté vient du corps biologique, alors que l'autre, l'Intelligence, est une faculté spirituelle. L'intellect donne l'intellectuance"*², la capacité d’un être humain d’apprendre des choses, de les mémoriser, et de se les rappeler lorsque c’est nécessaire, et l'Esprit apporte de l'Intelligence.

* Cf. De l'Intelligence.

Cf. Travaux de l'auteur et conférencier Daniel Kemp, qui s'est fait connaître par les différents ouvrages qu'il a écrits concernant les enfants considérés "à problèmes".

 

"L'intelligence intuitive est un cadeau de Dieu et l'intelligence rationnelle est un serviteur. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et oublie le cadeau".

Albert Einstein (1879/1955), physicien théoricien, successivement allemand, apatride, suisse et de double nationalité helvético-américaine.

 

L'impasse ontologique de la psychologie classique

L’enseignement de la psychologie moderne consiste seulement en l’étude des phénomènes mentaux. De par sa nature scientifique matérialiste, elle est qualifiée de psychologie positive ou expérimentale, envisagée du seul point de vue psychologique. A la différence de la psychologie métaphysique, plus exactement métapsychique, elle ne prend pas en compte la connaissance de l’âme, envisagée en elle-même dans sa véritable nature. Il en découle que l’observation des "phénomènes psychologiques" par le moyen de la concentration et de la "connaissance directe" fait l’objet d’une discrimination, empêchant l’accès à la connaissance de l’être et des conditions de son état. Or le phénomène* psychologique observé au moyen de cette connaissance métaphysique est plus directement perçu que les phénomènes extérieurs, donné plus immédiatement que ceux-ci. Il évite le fait que, pour être perçu - c’est-à-dire pour entrer dans le domaine de la conscience de l'observateur -, le phénomène revête nécessairement lui aussi un caractère psychologique. A l'inverse, "l’observation objective" par l'accès à la connaissance directe s’effectue sans référence immédiate au caractère subjectif de la mémoire individuelle, nourrie de l'inconscient individuel et collectif et à ce titre dépositaire des vices et miasmes de la prédation qui y préside et domine. Il en découle que les idées préconçues des psys officiants, qu'ils soient -chologues ou -chiatres, exercent une influence sur les faits mentaux observés.

Ceci pose tout naturellement la question de ce que nos scientifiques psys nomment conscience, subconscience et inconscience. En fait, la conscience claire et distincte, "normale", doit être considérée comme occupant la région centrale dans le domaine de la conscience intégrale, avec les prolongements que sont la subconscience et l'inconscience qui occupent le reste de ce domaine. Ces prolongements qui s’étendent en divers sens à partir du centre commun qu'est la conscience intégrale auquel ils sont rattachés indiquent qu’il s’agit uniquement de prolongements inférieurs de la conscience. Et au même titre qu'est admis la subconscience, il y a lieu d’admettre corrélativement une super ou supra-conscience, prolongement supérieur de la conscience. Or c'est ce que ne font pas ou n'admettent pas en général les psychologues, sauf à l'employer dans un sens tout différent, celui de la conscience centrale (ou ordinaire) par opposition aux consciences subordonnées. Employé de cette façon, ce terme n’est qu’un néologisme inutile, puisqu’il ne désigne rien de plus que la conscience proprement dite...

La conscience ne peut être définie comme une unité distincte des faits psychologiques qui se produisent en elle, établissant alors une distinction radicale du sujet et de l’objet. Dans un mode de la pensée parfaitement conscient, qui relève de l’ordre le plus élevé, une telle distinction ne peut exister. Il se réfère en effet à la non-dualité, dans laquelle la conscience individuelle a son principe immédiat. Elle possède ainsi la fonction d’exprimer la Conscience de l'Esprit universel, l'UN, même si délimité de manière illusoire par identification avec la perception sensible qui s’exprime ordinairement par la corporalité physique subordonnée aux sensations, activités sensorielles, facultés mentales, conditions psychologiques, états transitoires, mémoire,... La conscience, par sa nature et par ses fonctions, est quelque chose d’irréductible, qui n’est assimilable à aucune autre. C'est pourquoi la psychanalyse contemporaine telle que pratiquée - la psychologie de laboratoire des couches de l'infra-humain (subconscient, inconscient) avec ses interprétations psychanalytiques - présente une ressemblance plutôt terrifiante avec certains "sacrements du diable". Ceci entend que l’usage principal de la psychanalyse, son application thérapeutique, ne peut être qu’extrêmement dangereux pour ceux qui s’y soumettent et pour ses praticiens aveugles qui l’exercent. Ces choses étant de celles qu’on ne manie jamais impunément, il n'est pas exagéré d’y voir un des moyens spécialement mis en œuvre par la Force de prédation pour accroître le plus possible le déséquilibre du monde moderne et le conduire en cette fin de cyclicité vers la dissolution finale...

* Le mot même de "phénomène" signifie étymologiquement "ce qui apparaît".

 

Le "Je/Jeu" de la Vie* a pour objectif l'expérimentation de la matière dans un premier temps, puis une fois réalisée, la conscientisation de notre multidimensionnalité pour retourner à l'origine de l'Être en s'extirpant de la Caverne mentale, la matrice terrestre en 3-D. Pour y parvenir et transcender la dualité qui nous sépare de l'Unité première, le non jugement est de rigueur. En effet, les deux polarités de la dualité reçoivent dans l'univers "quantique" la même quantité d'énergie de la part de la Source originelle. Cela implique que la polarité de la "lumière inversée" est proportionnelle à celle de la "lumière divine". La lumière étant de l'information, elle transporte à part égale autant de mensonges que de vérités. Aussi c'est au discernement propre à la conscience de l'Homme qu'il revient de faire la part des choses. Il en découle qu'il n'est nullement question d'opposer la "lumière sombre" à la "lumière divine", mais d'admettre que "l'obscurité" n'est qu'une énergie plus dense que "la lumière", ou inversement que la "lumière divine" n'est que le prolongement spectral de la "lumière sombre". Et pour ce faire, il est nécessaire d'être à l'équilibre, à l'état vibratoire du "point zéro".

* Cf. Le Jeu de la Vie.

 

Fonctionnement du Moi égotique

Le Moi, dont nous sommes habituellement si fier, n'est pas toujours égal à lui-même: il ne cesse de changer. Ce n'est pas un homme unique qui vit en nous, mais plusieurs, dont chacun a ses propres goûts, ses aspirations propres et poursuit ses propres fins. Par introspection méticuleuse*, nous pouvons distinguer dans cette vie factice, dans ce remous  en perpétuel mouvement, trois courants : celui de la vie végétale des instincts, celui de la vie animale des sentiments, celui de la vie proprement humaine que caractérisent la pensée et la parole. Il y a en quelque sorte trois hommes en nous, le tout étant enchevêtré et livré apparemment à l'inconnu, au gré du hasard, même s'il découle d'une programmation précise par les maîtres prédateurs entropiques qui nous gouvernent de la 4ème dimension de densité. C'est de cette manière, débarrassé des illusions qui nous aveuglent*², que nous nous rendons compte de la situation réelle dans laquelle nous nous trouvons, à savoir un contenu intérieur analogue à un vase rempli de limaille, à l'état de mélange par action mécanique. Comme tout choc subi par ce vase provoque un déplacement des parcelles de limaille, c'est ainsi que la vie réelle échappe à l'être humain, du fait du changement constant de sa vie intérieure.

* L'introspection poursuivie inlassablement a pour conséquence une sensibilisation intérieure, celle-ci intensifiant l'amplitude et la fréquence des
mouvements lors du déplacement des parcelles de limaille constitutives du Moi involué. Et ces mouvements, par leur amplification continue, pourront entraîner entre les parcelles de limaille un frottement d'une telle intensité qu'un jour, leur soudure réalisée, on pourra sentir le feu intérieur s'allumer en soi. Cf. Le chemin alchimique.

Cf. Fabrication de l'illusion et voie de sortie.

 

C'est seulement à partir du moment où l'individu accepte de regarder ses jeux de rôles dans le présent qu'il pourra être en mesure de prendre conscience de son "jeu karmique" à l'initiative des maîtres entropiques qui le dominent*. Pour ce faire, le passage à une position d'observateur nécessite le recours à une conscience qui, pour observer, se situe inévitablement à une dimension supérieure, soit la 4ème dimension. Par conséquent, ce n'est que lorsqu'il aura accepté la pleine responsabilité de son karma et cessé d'en tenir autrui responsable qu'il aura accès à la conscience multidimensionnelle.

Ceci entend que seul l'individu qui a véritablement compris le double fonctionnement de son égo (face visible et face cachée), soit l'individu initié, est en mesure de s'ouvrir progressivement à la conscience galactique, multidimensionnelle. Toutefois, avoir accès à sa multidimensionnalité galactique ne signifie pas forcément qu'il puisse voir son impact karmique dans sa vie actuelle, et encore moins qu'il accepte d'en tirer leçon pour décider en son "âme et conscience" de passer à un autre état de conscience, celui en mode "Service d'Autrui". Être Mage noir ou Mage blanc est du ressort de son libre arbitre. De même, ce n'est pas non plus parce que certains ont accès à leurs mémoires ou à des visions de "vies antérieures" qu'ils sont nécessairement libérés de leurs jeux karmiques. Nombre de ces visions sont d'ailleurs souvent des illusions provenant du plan de l'astral destinées à conforter leur égo*². Ces illusions génèrent de nombreuses croyances qui, irrémédiablement, les maintiennent dans leur quotidien, dans des schémas de vie difficiles.

* Cf. Le sens caché du jeu d'échecs.

Ainsi nombre de médiums, mages, channels, voyants et autres thérapeutes "reliés", qui, tout en accédant à ces visions et perceptions de l'au-delà, en tirent seulement bénéfice pour leurs notoriété et business, non pour leur libération intérieure... Cf. Prédation spirituelle et voie de sortie.

 

La résistance égotique

Les individus qui n'ont pas encore contacté leur véritable identité d'Être multi-dimensionnel - leur identité stellaire ou galactique - déroulent des rôles karmiques qui composent une pièce de théâtre, une "distraction" faîte d'histoires plus ou moins drôles, dramatiques ou extraordinaires, telle que concoctée par le corpus prédateur - nos maîtres généticiens - à partir du faux référent zodiacal auquel nous nous identifions. Elle entraîne une falsification de notre relation à la vie, les mensonges et les faux-semblants dans les relations interindividuelles, exacerbées par une conception duale de l'existence fondée sur la notion du bien et du mal, du bon et du mauvais. C'est un leurre magistral de la conscience égotique, le petit "moi-je", qui manipule les êtres humains à chaque instant et les divise, créant l'illusion de la séparation. Elle est une fabrique psycho-émotionnelle, base de la nourriture (la lumière divine contenue dans l'âme) du corpus prédateur afin de lui permettre sa survie dans les ténèbres, soit la 4-D (dimension de la conscience humaine). C'est la raison pour laquelle un bon médium, voyant(e) ou prophète, peut livrer de justes prédictions, puisque le scénario individuel comme collectif est déjà réalisé ! Simplement, ce scénario du théâtre ou Jeu de la Vie est involutif, ne laissant aucune possibilité à l'âme de retrouver par son unité réalisée (la fusion de sa fragmentation en alter énergétiques tout au long de ses expérimentations terrestres) sa connexion au champ de l'Esprit divin, et de permettre à l'être humain de s'extraire de la Matrice des illusions afin d'évoluer. Il tourne alors dans les boucles cycliques du temps, continuant à charger et lester son bagage karmique, et ce aussi longtemps qu'il n'est pas touché et blessé profondément dans son "petit moi" pour, par l'intenable souffrance ressentie, se mettre enfin en route sur le chemin du réveil.

La résistance pour la plupart est la peur, celle consistant à assumer ces jeux de rôle du moi psychologique séparé - l'état de bourreau, l'état de victime, l'état de sauveur* -, car l'image qu'ils leur renvoient de leur état de prédateur d'eux-mêmes comme d'autrui n'est guère appréciable, flatteuse. Leur égo, sous influence du prédateur extra-dimensionnel qui les asservit (le double involutif), se fait "un plaisir" de déformer ses messages, et ce pour qu'ils se rassurent. De manière inconsciente, ils préfèrent ainsi rejeter par déni ce qui leur est inconnu et désagréable, soit se regarder dans la glace tels qu'ils sont, plutôt que de lâcher leurs acquis dévoyés pour s'ouvrir au nouveau, à de nouvelles compréhensions. Ils ignorent qu'ils sont effrayés de ce qui vibre en eux et préfèrent le fuir, plutôt que d'apprendre à le connaître, à l'accepter, et à s'y abandonner pour pouvoir le transcender par le parcours alchimique de transmutation de la matière sombre viciée*².

Le "petit moi", l'ego-mental, représente une fractale de l'énergie électrique patriarcale - la "père-version" - qui est en chacun de nous. Il est le saboteur qui nous manipule à travers toutes les réactions de peur comme le rejet, la colère, la négation, la fuite, la haine, la violence...
 Plus sa proportion dans notre personnalité est importante, plus il se croit fort et résiste, empêchant l'être humain de contacter sa multi-dimensionnalité, l'Être divin et souverain que nous sommes. Il se rassure en restant assis dans le confort de l'illusion de son identité du petit "moi-je".

* Cf. Fonctionnement du corps biologique.

Cf. Le chemin alchimique.

 

Ainsi, à mesure que nous "tombons" les illusions les unes après les autres, nous découvrons également notre propre fonctionnement égotique. En apprenant peu à peu à ne plus nous juger, nous apprenons aussi à ne plus émettre de jugement sur autrui (ou sur un événement de notre vie). L'autre (comme l'événement) étant en effet le reflet de nous-même, il nous est alors donné de percevoir notre fonctionnement égotique, mais également le sien (car il reste aussi l'autre dans le jeu de la vie), qui à travers son propre comportement donne une indication de la lignée galactique dominante inscrite dans son ADN*. Il s'agit ainsi de relever et de comprendre que le jeu de l'égo n'est pas seulement né depuis notre enfance, mais que son origine provient de "beaucoup plus loin", au-delà de notre incarnation présente.

* Conformément à la loi des polarités qui structure le fonctionnement du Vivant - Ce Qui Est -, l'influence planétaire de notre matrice astrale d'appartenance (La Voie lactée) voit l'influence de la constellation Orion nourrir le génome "aryen", placé de ce fait sous l'emprise de la Force des Ténèbres (polarité électrique +, polarité spirituelle -), et de la constellation Andromède qui nourrit le génome "sémite" de l'être humain, placé de ce fait sous l'emprise de la Force de la Lumière (polarité magnétique -, polarité spirituelle +). C'est par l'observation scrupuleuse de l'énergie vibratoire de l'être humain que nous pouvons comprendre quelle force prédomine en lui.

 

Le miroir quantique, voie de guérison du Je séparé

Lorsque nous entrons en interaction avec autrui, le comportement de notre interlocuteur répond instinctivement aux impulsions de notre propre champ vibratoire. Bien entendu, comme la plupart du temps ni l'un ni l'autre n'en avons conscience, il en découle les pollutions psycho-émotionnelles interdisant notre état d'unité intérieure. Pourtant, cet "autre moi" joue parfaitement le rôle qui est nécessaire à notre évolution, puisque c'est notre champ énergétique qui l'a attiré à nous, tel un aimant qui attire sa polarité opposée. Nous comprenons ainsi le fonctionnement du subconscient, qui,  intrinsèquement lié aux mémoires cellulaires de nos multiples incarnations, permet à cet "autre moi" d'exprimer exactement les paroles et les comportements que nous avons besoin d'entendre ou de voir.

C'est pourquoi le chemin de libération nécessite que lorsque notre interlocuteur, en réponse à l'énergie que nous émettons à travers la vibration de nos corps énergétiques, déclenche en nous une réaction émotionnelle (alerte physique ou sensitive), nous l'observions et la conscientisions. Ce n'est que lorsque nous acceptons ce principe que le "schéma karmique" récurrent qui nous pollue peut émerger à notre conscience. En acceptant que l'autre nous renvoie notre propre image inversée, le jeu des âmes peut alors être mis en évidence et décrypté. "L'autre" est devenu pour ainsi dire le messager de notre libération, nous permettant de décoder notre propre comportement instinctif enfoui dans notre subconscient par les différentes expériences d'incarnation non encore résolues (le karma)*.

Par ce miroir quantique permettant à chacun de s'ouvrir à sa propre vérité pour accepter de voir celle des autres et inversement, sans jugement, nous acceptons de reconnaître la "lumière" (l'Information) transmise par notre Soi supérieur. Nous sommes alors en mesure de nous accepter tel que nous sommes et, par ce principe "alchimique", à même d'accueillir notre propre "lumière sombre" qui peut alors se transmuter en "lumière divine" ou en énergie qui va accroitre notre conscience. Grâce à chaque résolution karmique avec une personne ou une situation qui ouvre la voie à de nouvelles compréhensions et à de nouvelles possibilités s'inscrivant dans notre conscience, nous entrons dans le processus d'intégration de l'énergie d'Amour universelle - le Kiristos ou conscience christique - qui nous harmonise avec notre Soi supérieur. 

* Cf. Le cheminement de l’Âme.

 

Le mensonge, marque estampillée de l'ego

 

Sous gouverne du "Prince noir" - les archétypes Lucifer et Satan -, nous vivons dans un monde régi par le mensonge. Mentir, voler, s'attribuer à son profit exclusif par la ruse ou la force*, sont les éléments dominants du caractère humain, quelles que soient la race, la caste ou la confession. Et quiconque affirme le contraire profère simplement un mensonge de plus !

L'homme ment parce que, dans un monde régi par le mensonge, il ne lui est tout simplement pas possible de faire autrement, d'autant que ce que nommons progrès de la civilisation, fruit de la culture intellectuelle dénaturée, augmente dans des proportions considérables le besoin de mentir.
Jésus ne disait-il pas aux Juifs, sous-entendu tous les êtres humains : "votre père est le diable et vous voulez accomplir les convoitises de votre père... il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge" (Jean, VIII, 44). L'homme, l'humain-âme, à quelque époque et à quelque race qu'il appartienne dans cette civilisation gouvernée par les forces involutives du champ astral, est conduit à (se) mentir, dès qu'il s'identifie avec sa Personnalité, son "petit Moi", même s'il sent dans son intérieur profond qu'il ne le devrait pas ! Et s'il se laisse prendre dans cet engrenage de tricherie morale comme matérielle, c'est que cette faculté lui donne l'impression confortable de pouvoir arranger au mieux ses situations difficiles. Ce faisant, il oublie que le mensonge, une fois proféré, l'oblige en sa qualité de fait imaginaire créé. Il exige en effet un contexte adéquat qui, à son tour, doit, sinon coïncider, du moins concorder avec les circonstances dans lesquelles nous vivons et nous agissons. S'il s'agit de faits insignifiants, le mensonge le plus souvent n'entraîne pas de conséquences sérieuses. Par contre, faute d'un contexte adéquat, un mensonge grave mène immanquablement à une catastrophe à la mesure de l'importance du problème selon la loi voulant qu'il n'y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu et mis au jour. Elle constitue l'avertissement de l'hypocrisie, forme de mensonge la plus pernicieuse puisque relevant d'un élément intentionnel de type mythomaniaque.

* L'ancienne devise du Mossad - "l'Institut pour les renseignements et les affaires spéciales" -, l’une des trois agences de renseignement d’Israël avec le Shabak (ou Shin Beth) qui est le service de sécurité intérieure, et l'Aman chargé de la sécurité militaire, et dont l'activité est soumise à des procédures secrètes jamais révélées, était "car tu feras la guerre avec prudence", que d'aucuns ont rédigé "guerre par voie de tromperie" ou "Avec ruse tu feras la guerre", ou encore "par l'intelligence la guerre se gagne". Reste à s'entendre sur le vocable intelligence !

Cf. De l'intelligence.

 

Des modalités du mensonge

— mensonge à soi-même ;

— mensonge utile ;

— mensonge inutile ;

— hypocrisie affectant une vertu, un sentiment louable, dans l'intention de tromper des personnes de bonne foi ;

— mensonge intégral caractérisant la personne qui, à force de mentir et de tricher en toute occasion, finit par croire à ses propres mensonges et perd ainsi tout sens du vrai.

 

Si tout homme ment de ces différentes manières, l'accent varie cependant d'une personne à l'autre, et ce en fonction de toute une série de motifs qui peuvent relever tant de la bassesse de notre nature que s'inspirer des sentiments les plus nobles. Par exemple, on ne dit pas la vérité aux personnes qui souffrent d'un mal sans espoir, ou on ment pour affaiblir l'effet brutal d'une
mauvaise nouvelle et apporter une consolation, une note d'optimisme, voire dans certains des cas on cherche à améliorer en les déformant la présentation des faits par le mensonge, non par hypocrisie, mais par goût esthétique de l’enjolivement.
Quels que soient les cas de figure, il est à comprendre que le mensonge atteint gravement notre psychisme, déformant les organes inachevés de la Personnalité, soit les trois centres énergétiques (ou chakras) inférieurs*. Or ce sont les organes qui, malgré leur caractère inachevé, permettent à l'homme de capter les influences évolutives et de se sentir attiré par elles par le développement en lui du centre magnétique. Aussi il en découle du temps et des efforts conscients pour corriger l'effet de ces véritables traumatismes afin de revenir à l'état antérieur, celui de notre arrivée au monde comme fœtus utérin.

* Cf. Fonctionnement du corps biologique.

 

Du mensonge institutionnel en 2022

Après la crise de 2008 et les mesures prises par les autorités politico-financières pour en sortir, la sévère crise sanitaire mondiale liée au Covid-19 a vu une fois encore les maîtres artificiers et autres magiciens noirs faire payer aux peuples soumis à leurs artifices mensongers les trois crises liées : celle de la Bourse; celle de la monnaie; celle de la dépression économique caractérisée par l'inflation des prix et la récession*. Cette séquence du pire à venir est appelée l'engrenage. Car comme nos élites dirigeantes en sont les instigatrices, elles s'y trouvent tout naturellement ferrées, ne pouvant en sortir. Il leur faut continuer. Ayant l'art du mensonge vissé à la peau comme au cerveau, elles sont obligées de continuer, sinon c’en est fini ! Sur la route du mensonge, il n’y a jamais, pour les puissants, de retour en arrière. Il faut s’enfoncer toujours plus loin, jusqu’à ce que les mensonges n’étant plus crus, il faille les enfoncer dans les yeux, l'ouïe et la gorge des peuples esclaves. Et pour ce faire, ils vont comme à l'accoutumée arnaquer en jouant la carte de la menace du chaos, en disant que tout est de "la faute au virus" et de comportements énergétiques inconséquents, sous-entendu sinon entendu de notre faute par nos comportements égoïstes irresponsables.

Ce  prétendu vaccin mortifère destiné à nous être inoculé de moultes façons (variants et nouvelle épidémie comme la "variole du singe" ou autres labels attribués) se prépare dans leurs laboratoires (notamment militaires) et autres cliniques diaboliques, par l'intermédiaire de leurs ingénieurs sociaux, de leurs doctes communicants habitués des plateaux médias et de leurs bailleurs de fonds. Ce sont "Les visiteurs du soir", plus exactement du crépuscule !

La réalité est que le coronavirus, tout comme le virus financier - celui de la fausse monnaie à bon compte -, n’ont pu se développer que parce que le terrain était favorable. Ils ont fragilisé puis détruit le tissu social et les infrastructures, surendetté les pays, bradé la monnaie, constitué des bulles de dettes, fragilisé les corps sociaux, détruit les services publics de tout et tout particulièrement de santé... Tout cela étant entremêlé, enchevêtré, il est à comprendre que ces crises sont non seulement multi-causales, mais qu’elles arrivent parce qu’elles devaient, sous une forme ou une autre, arriver. Un choc n’est fatal que si le terrain y est favorable par sa fragilité. Et depuis la crise non résolue de 2008, le virus a rongé et creusé sa galerie. Ce terrain propice à la réalisation de leur calendrier entropique occulte est le résultat de 12 ans de crise larvée, 12 ans d’échéances repoussées, différées, afin de maintenir l’ordre social favorable aux ploutocrates psychopathes qui nous gouvernent, et à leurs relais mercenaires - le "Deep state" - dans l’administration, la banque, la politique, les multinationales et les médias*². Rien en fait n'a changé depuis les jeux du cirque du royaume des morts-vivants, les arènes sacrificielles sanglantes, les victimes soumises étant toujours et encore appelées à saluer leurs bourreaux triomphants en proclamant "Ave Caesar, morituri te salutant"...

* La dépression en économie est une période de baisse durable et auto-entretenue du Produit Intérieur Brut - PIB - (taux de croissance PIB négatif).

* Cf. Les psychopathes qui nous gouvernent.

 

Comme il est difficile sinon impossible d'exclure le mensonge quand on vit dans un monde qu'il régit, nous pouvons comprendre la raison pour laquelle la loi religieuse ne comporte pas d'interdiction catégorique de mentir dans ses commandements. Par exemple, parmi les commandements du Décalogue (les dix Commandements), présentés sous forme négative - "ne tue pas, ne vole pas, ne commets pas l'adultère, etc." -, on ne trouve pas l'impératif "ne ment pas". Non pas que le mensonge soit admis, mais la lucidité veut que le supprimer entièrement est impossible pour l'homme qui vit dans une ambiance d'illusions, pris dans les mailles d'un filet* où ne subsiste qu'une marge étroite pour les mouvements libres. Le Décalogue n'envisage en fait qu'un domaine des relations humaines où le mensonge est interdit : il s'agit du faux témoignage porté contre ses amis.

* Cf. Compréhension structurelle de la Matrice asservissante.

 

Le reptilien, base biologique de l'égo

 

Le neurobiologiste "darwinien" états-unien Paul D. MacLean a conçu au cours des années 1950-60 la théorie du cerveau tri-unique, soit les trois cerveaux distincts apparus successivement au cours de l’évolution de l'espèce humaine dans la continuité de l'espèce animale, et appelés à cohabiter et à collaborer ensemble :

. Un cerveau reptilien (il y a 5 à 7 millions d'années), commande des muscles et de la circulation sanguine ;

. Puis un cerveau paléomammalien, apparenté au cerveau limbique, pour le contrôle du sens olfactif, des pulsions sexuelles, des mémoires et des émotions ;

. Et enfin un cerveau néomammalien, apparenté au néocortex, qui occupe les deux tiers de l’espace cérébral et à travers lesquels l’entier de l’humain peut exprimer ses potentialités (siège des facultés cognitives).

Si cette vision de l'organisation neuroanatomique est aujourd'hui devenue obsolète par les apports de la neuroembryologie - il est plus juste de parler aujourd'hui de cinq étages caractérisant la structuration du cerveau -, elle permet de modéliser l'architecture fonctionnelle du cerveau et l'organisation générale de ses principales aires en relative interdépendance. La première couche cervicale originelle est donc reptilienne.

 

Le piège du cerveau reptilien et limbique

Dans son roman Solaris, l'auteur polonais Stanislaw Lem décrit une planète recouverte d’un océan qui reflète l’esprit humain, ses désirs et ses craintes. Tout comme l'astrophysicien autrichien Erich Jantsch (1929/1980) dans The self-organizing universe (L'univers auto-organisateur), il suggère qu’il est hautement important pour l’évolution du Vivant que le traitement de l’information devienne indépendant de l’impact métabolique et sensoriel, dans la mesure où l’enregistrement de l’impact sensoriel par le cerveau est conditionné par des "gestalts" (mises en forme) neuronaux précédents, et n’est pas toujours une représentation réelle de la "réalité" extérieure.

Il évoque l’évolution de la conscience, qui suppose l’acquisition du langage pour pouvoir exprimer différents points de vue sur la réalité, et ainsi, se rapprocher d’une vision d’ensemble plus objective. Ainsi nous enrichissons l’esprit global par la connaissance de chaque individualité. Seulement, il y a aussi des régressions vers des modes de fonctionnements moins évolués… C'est ainsi que la science elle-même, champ d’activité par excellence de l’esprit neural, est tombée dans le piège du cerveau limbique et dans certains cas même dans le piège du cerveau reptilien en se limitant à quelques dogmes, affirmant représenter la connaissance exclusivement et absolument...

* Cf. Qu'est-ce que la Connaissance.

 

Les individus qui, par l'accès à leurs mémoires universelles (distinctes des mémoires de l'espèce humaine civilisationnelle nourricières de l'inconscient collectif du champ astral) à partir de l'ouverture de leurs sens supérieurs, savent que ces êtres/entités connus par les Traditions ésotériques comme étant les créateurs de l'humanité moderne - l'ère adamique des Homo-Sapiens puis Sapiens Sapiens - ont amélioré la génétique de l'Homo-Erectus et de l’Homo-Néandertalien de l'ère pré-adamique, leurs prédécesseurs. Ils sont qualifiés de "reptiliens" ou d'archontes par les gnostiques en raison de leur aspect reptilien, tout en possédant une morphologie humanoïde proche de la nôtre*. Même s'il est moqué par les "sachants" du système institutionnel établi, aucun observateur attentif ne s'étonnera alors que toutes les pratiques de transe chamanique aux quatre coins du monde ont pour suprême initiation la rencontre intime avec le serpent, le crocodile ou le dragon, y compris chez les Esquimaux, où pourtant de tels animaux n'existent pas ! Il n'est qu'à lire le livre du botaniste britannique et anthropologue Francis Huxley (1923/2016) intitulé en traduction littérale "La voie du sacré" (The Way of the sacred), rempli d'images de serpents ou de dragons provenant des diverses cultures du monde. Comment nos ancêtres initiés pouvaient à l'aube du langage parler de sciences autrement que par des pictogrammes et gravures découlant de leur observation avertie de la Nature, et ce faisant en en permettant la transmission dans l'inconscient collectif...

La présence du serpent initiatique, qui fait écho à la forme de l'ADN*², a en effet pour rôle de guider notre quête de connaissance et notre éveil à la conscience de Qui Nous Sommes vraiment. Sa présence au sein de notre biologie et de notre psychisme profond est donc cruciale. C'est la raison pour laquelle le corpus prédateur de 4ème dimension, les "Maîtres Reptiliens", interviennent aussi bien sur notre génétique que sur notre psyché pour nous détourner de la "voie du serpent" et de son potentiel initiatique libérateur par cette rencontre avec notre double entropique caché en nous. Autrement dit la thérapie du miroir...

* Cf. La nouvelle religion universelle & Les acteurs de la Matrice falsifiée. Les délires et fantasmes de certains associés à ceux entretenus volontairement par les Maîtres falsificateurs par les faux artefacts archéologiques ont conduit à discréditer cette hypothèse de l'origine de la civilisation humaine. Pourtant, à l'instar de la réalité extraterrestre qui peu à peu finit par être reconnue officiellement par les autorités institutionnelles, politiques comme religieuses, elle prend doucement forme dans le conscient collectif, avant le "temps des révélations" inévitablement douloureux pour tous ceux qui seront restés engoncés dans le déni.

Cf. Ouvrage "Le serpent cosmique, l'ADN et les origines du savoir" de l'anthropologue canadien Jeremy Narby paru en 1997, dans lequel il établit un lien entre la microbiologie et le chamanisme amazonien. Chaque chromosome est ainsi visible au microscope sous la forme de deux chromatides sœurs, tout comme on peut observer la migration de chromatides homologues vers des pôles opposés.

Cf. Présentation de l'ADN dans Évolution de civilisation (1) Le mécanisme de l'Univers.

 

De la modification génétique induite par nos ancêtres reptiliens*

Les Namlú’u, ces géants de la Préhistoire qui sont restés en captivité sur Terre, ont au fil du temps et des réincarnations été dépossédés de leur génétique originelle et légitime pour devenir des humains esclaves de la matière et de l’astral. Ils ont en effet à l’arrivée des entités reptiliennes colonisatrices, les Lizzies et Anunnaki, vu nombre d'entre eux capturés afin que celles-ci modifient leur génome et façonnent un corps émotionnel à leur image de race à dominante agressive et prédatrice pour les entités mâles. Leur génétique modifiée a développé un cortex reptilien, soit la zone de réflexes dans le cerveau, et concepteur de la peur comme responsable de la culpabilité et de tout le spectre de réflexes émotionnels propres à l’humain moderne, tels que la honte, la fuite, le dégoût, la colère, la tristesse, mais aussi la surprise, la joie, la confiance, l’anticipation… Tout cet équipement émotionnel a piégé ces Namlú’u dans les fréquences astralisées de la planète Terre, leur faculté de créateur et leur rôle d’observateur/explorateur de mondes ayant été grandement altérés. Il en a découlé que leur don d’observateur neutre et leur absence d’émotionnel découlant de cette capacité d’observation, avaient purement et simplement été remplacés par l’émotionnel réflexe de l’ego saboteur reptilien.

Dès lors, cet émotionnel reptilien, qui chez l’humain s’exprimait par des réactions psychologiques, physiques et hormonales spécifiques lors "d’événements extérieurs" propres au monde de 3ème densité astralisé et à la fréquence énergétique plus basse de sa matière, a contraint l’énergie du psychisme féminin de cet "humain modifié" à répondre, à se débattre en lui-même, pour se défendre de ce monde des "apparences extérieures" (l’illusion) en apprenant à libérer ce trop-plein émotionnel par les larmes.

Cet émotionnel réflexe ou ego saboteur, induit par l’esprit prédateur reptilien, produisait graduellement des manifestations physiologiques et chimiques internes (stress hormonal et réponses énergétiques) générant ensuite sur le plan physique une réaction (réponse au stress). Cette réaction pouvait se manifester sous la forme de maladies, de symptômes physiologiques (menstrues douloureuses chez les femmes), d’accidents quotidiens en tout genre, voire de conditions météorologiques extrêmes (orages et tempêtes) se matérialisant dans sa réalité. Toutes ces "extériorisations" étaient provoquées par l’agitation du flux d’énergie électromagnétique émanant de son psychisme.

C'est pourquoi, dans la psyché de certains humains contemporains descendants du peuple Namlú’u, les manifestations physiologiques et chimiques dues à l’ego saboteur reptilien sont toujours provoquées par la confrontation à une situation donnée et par la configuration de leur cerveau reptilien qui interprète encore émotionnellement ce qu’il considère comme sa réalité ! C’est notamment ce type de phénomène émotionnel qui les fait perdurer dans un espace-temps limité et prédéfini.

* Cf. Les acteurs de la Matrice falsifiée.

 

Le très controversé apport scientifique

Dans son livre "Le serpent cosmique, l'ADN et les origines du savoir", l'anthropologue canadien Jeremy Narby (photo 1) explique le sens de la découverte à l'ère contemporaine de la structure de l'ADN, ce qui bien sûr est taxé d'explication pseudo-scientifique sinon d'imposture et de charlatanisme par les partisans de la doxa académique au prétexte - parfois justifié - que les marchands de pipeaux et autres gourous mystiques récupèrent les énoncés de la physique quantique, de la thermodynamique et de la génétique pour en faire à peu près n'importe quoi, tout particulièrement à partir d'internet, qualifié de "poubelle de désinformation" ... Cet ostracisme caractérise ni plus ni moins le farouche et viscéral refus d'admettre qu'il puisse exister un lien entre la science et toutes sortes de traditions chamaniques, spirituelles et mythologiques, en raison de la fragmentation d'un savoir occidental placé sous le contrôle de la Force involutive de l'Ombre sinon des Ténèbres.

Symbole de la notion d'un principe vital ayant une forme serpentine et provenant du cosmos, la double hélice de l'ADN a été découverte conjointement par le généticien et biochimiste américain James Dewey Watson (photo 2), et le physicien en biologie moléculaire britannique Francis Harry Compton Crick (1916/2004 - photo 3), tous deux prix Nobel de physiologie en 1962. Ce dernier a écrit et publié en 1982 un livre Life itself - Its Origin and Nature, intitulé en traduction littérale "La vie elle-même, son origine et sa nature". Sa couverture (image 4) montre la planète Terre, vue de l'espace, sur laquelle atterrit un objet assez indistinct, venu du cosmos. Le prix Nobel était en train par sa théorie de la "panspermie dirigée" de suggérer que la molécule de la vie était d'origine extra-terrestre, tout comme les peuples "animistes" qui affirment que le principe vital était un serpent cosmique !

Selon la théorie scientifique habituelle sur l'origine de la vie*, des petites molécules appelées acides aminés, fondements de tous les processus vitaux, se seraient associées par hasard, dans une sorte de "soupe primordiale", pour former les premiers micro-organismes. Cette théorie tire ses racines des thèses évolutionnistes élaborées au milieu du dix-neuvième siècle, selon lesquelles l'ensemble des espèces avait évolué dans le temps, partant d'unicellulaires les plus simples et aboutissant, au bout d'un très long processus de sélection naturelle, aux organismes supérieurs les plus complexes *². Si, partant des bactéries, on pouvait aboutir, avec suffisamment de temps, à l'être humain, il semblait raisonnable de croire que des molécules désorganisées puissent mener, au cours de leurs innombrables collisions aveugles, à une simple cellule. Pour Crick, toutefois, cette théorie du hasard créateur présente un sérieux défaut. Elle a en effet été élaborée avant que la science ne comprenne, à partir des années 1950 et grâce aux progrès de la biologie moléculaire, que les mécanismes de base de la vie sont non seulement identiques pour toutes les espèces, mais aussi extrêmement complexes. Et lorsque l'on essaie de calculer, même grossièrement, la probabilité d'une émergence fortuite d'une telle complexité, les chiffres que l'on obtient sont inconcevablement petits, pour ne pas dire nuls.

Ainsi, la molécule d'ADN, qui excelle pourtant dans le stockage et la duplication d'information, est incapable de s'assembler toute seule. Ce sont les protéines qui font ce travail, sans pour autant arriver à se reproduire sans l'information contenue dans l'ADN. La vie est donc une synthèse incontournable de ces deux systèmes moléculaires. Surmontant la fameuse question de l'œuf et de la poule, Crick calcula la probabilité qu'une seule protéine (susceptible de participer à l'assemblage du premier ADN) ait pu émerger par hasard. Or, dans toutes les espèces vivantes, les protéines sont constituées exactement des mêmes vingt acides aminés. La protéine moyenne est une chaîne longue d'environ deux cents acides aminés, choisis parmi ces vingt, et alignés dans le bon ordre. Selon les lois des combinaisons, il existe une chance sur vingt multiplié par lui-même deux cents fois, qu'une protéine spécifique émerge par hasard ! Il n'est pas possible d'imaginer l'ensemble des atomes de l'univers observable, et encore moins un nombre qui est des milliards de milliards de milliards de milliards de milliards (etc) de fois plus grand. Par contre, une chose est certaine. Depuis le début de la vie sur terre, le nombre de chaînes d'acides aminés qui auraient pu être synthétisées par hasard ne représente qu'une infime fraction de l'ensemble des possibilités. Selon Crick, "La grande majorité des séquences n'a jamais pu être synthétisée du tout, à aucun moment. Ces calculs ne prennent en ligne de compte que la séquence des acides aminés. Ils ne considèrent pas le fait que de nombreuses séquences ne se déplieraient pas de façon satisfaisante en une forme stable et compacte. La fraction de toutes les séquences possibles qui le ferait n'est pas connue, mais on suppose qu'elle est assez petite".

Crick en conclut que la complexité organisée que l'on découvre au niveau cellulaire "n'a pas pu émerger par pur hasard". La terre existe depuis environ 4,6 milliards d'années. A ses débuts, elle n'était qu'un agrégat radioactif dont la température de surface devait atteindre le point de fusion du fer. Pas vraiment le genre d'endroit propice à la vie... Or, il existe des fossiles d'êtres unicellulaires datant d'approximativement 3,5 milliards d'années. Et l'existence d'une cellule implique nécessairement la présence d'ADN, avec son langage à quatre lettres (A, G, C, T), et de protéines, avec leur langage à vingt lettres (les vingt acides aminés), ainsi que d'un mécanisme de traduction entre les deux puisque les instructions pour l'assemblage des protéines sont écrites dans le langage de l'ADN. Selon Crick, "Il est tout à fait remarquable qu'un tel mécanisme existe, et encore plus remarquable que chaque cellule vivante, qu'elle soit animale, végétale ou microbienne, en contienne une version. Une protéine équivaut à un paragraphe de deux cents lettres alignées dans le bon ordre. Si les chances sont infinitésimales qu'un seul paragraphe prenne forme en un milliard d'années dans une soupe terrestre d'acides aminés, les probabilités qu'en émergent par hasard, et durant la même période, deux langages et un mécanisme de traduction, paraissent, en effet, assez réduites".

Autrement dit, le phénomène vital - l'ADN - décrit par Crick est un langage miniature qui n'a pas changé d'une lettre en quatre milliards d'années, restant parfaitement identique tout en se démultipliant dans une extrême diversité d'espèces. Et c'est cette unité cachée de la nature confirmée par la biologie moléculaire qu'affirment depuis toujours les peuples chamaniques... 

Cf. Évolution de civilisation (1) Le mécanisme de l'Univers.

*² Cf. Vérité civilisationnelle.

 

Le serpent mythique, ou l'ADN révélé

Le serpent mythique est presque invariablement associé à l'eau, tel l'anaconda sud-américain, espèce aquatique. Sa taille est extrêmement variable, pouvant être petit ou grand, simple ou double, parfois les deux en même temps. En effet, en tant que créateur de la vie, il est un maître de la métamorphose qui crée en se transformant. Et cela correspond en tous points à la description de l'ADN contenu dans le noyau d'une cellule humaine, car en l'étirant on obtient un fil de deux mètres dont le diamètre mesure à peine une dizaine d'atomes. Ce fil est un milliard de fois plus long que sa propre largeur. Qui plus est, un fil d'ADN est beaucoup plus petit que la lumière visible que les humains perçoivent, environ cent vingt fois plus étroit que la plus petite longueur d'onde visible. Comme le noyau d'une cellule mesure approximativement deux millionièmes d'une tête d'épingle, l'ADN, long de deux mètres, se compacte à l'intérieur de ce volume minuscule en s'enroulant à l'infini autour de lui-même, conciliant ainsi longueur extrême et petitesse infinitésimale. Sa double hélice accomplit un tour complet sur elle-même toutes les dix paires de bases. Comme il y a six milliards de paires de bases dans une cellule humaine, l'ADN qui s'y trouve s'enroule autour de lui-même quelque six cent millions de fois ...

Un être humain moyen est constitué d'environ cent mille milliards de cellules. Cela veut dire qu'il y a deux cents milliards de kilomètres d'ADN dans un corps humain. Toutes les cellules, qu'elles soient humaines, animales, végétales ou bactériennes, contiennent de l'ADN. Elles sont toutes remplies d'eau salée, dont la teneur en sels minéraux ressemble à celle des océans primitifs. L'ADN baigne ainsi dans l'eau, celle-ci jouant un rôle crucial dans l'établissement de sa forme, et par là, de sa fonction. En effet, le milieu aquatique confère à l'ADN sa forme d'échelle torsadée, car les quatre bases de l'ADN (Adénine, Guanine, Cytosine et Thymine) sont insolubles dans l'eau, et elles se tournent vers l'intérieur de la molécule pour former, en s'associant, les barreaux de l'échelle ; puis, elles se torsadent, évitant au maximum le contact avec le milieu humide qui les entoure. Ainsi, la molécule d'ADN est une longue chaîne unique constituée de deux rubans entrelacés et reliés en leur milieu par les quatre bases. Celles-ci ne peuvent s'accoupler que par paires spécifiques, cela impliquant qu'un des deux rubans est le duplicata de l'autre et que le message génétique est double : il contient un texte principal sur un des rubans, qui est lu dans un sens précis par les enzymes de lecture, et un texte complémentaire de réserve, qui n'est pas lu, puisqu'il est à l'envers. Ce deuxième ruban joue deux rôles essentiels. Il permet aux enzymes de réparation de reconstituer le texte principal au cas où celui-ci aurait été endommagé, et surtout, il fournit le mécanisme pour la reproduction du message génétique par le biais de deux doubles hélices jumelles, en tous points identiques à l'originale. Sans ce mécanisme de duplication, une cellule ne pourrait jamais se dédoubler, et la vie n'existerait pas. Aussi l'essence même de l'ADN, véritable molécule de la vie, consiste à être à la fois simple et double.

Tel un support informatique* capable d'auto-duplication, la molécule d'ADN, large d'une dizaine d'atomes, constitue une sorte de technologie ultime : elle est organique et si miniaturisée qu'elle s'approche des limites mêmes de l'existence matérielle. En sa qualité de maître de transformation, l'ADN a façonné l'air que nous respirons et la couche d'ozone qui protège notre matière génétique contre les rayons ultra-violets et mutagènes, le paysage que nous voyons, et l'étourdissante diversité d'êtres vivants dont nous faisons partie. En quatre milliards d'années, il s'est démultiplié en un nombre incalculable d'espèces différentes, tout en restant rigoureusement le même. La Terre est entourée par une couche de vie à base d'ADN et il existe même des bactéries anaérobies vivant enfouies dans la croûte terrestre à plus d'un demi-kilomètre en-dessous des fonds marins, la planète étant ainsi câblée par cette biosphère jusque dans ses profondeurs. A l'intérieur du noyau, l'ADN se met en boucles et se déroule, il gigote et ondule, émettant comme captant des bio-photons par sa nature électromagnétique compte-tenu de ses paires de base arrangées comme un cristal, unidimensionnel il va sans dire*². C'est pourquoi les spécialistes comparent la forme et les mouvements de cette longue molécule hyper-sophistiquée à ceux d'un serpent, le serpent-dragon du Vivant, autrement dit l'axis mundi (axe du monde) source de savoir des traditions chamaniques. On le retrouve ainsi selon l'iconographie des différents peuples civilisationnels sous forme de lianes torsadées, d'échelle torsadée ou en corde, d'escalier en spirale ou en colimaçon, de Caducée (pierre, colonne, arbre tronqué et sacré avec un ou deux serpents entrelacés)... symbolisant la connexion entre la Terre et le Ciel !

* Certains biologistes décrivent l'ADN comme une " forme ancienne et élevée de biotechnologie ", qui contient, à volume égal, " jusqu'à cent mille milliards fois plus d'information que nos puces informatiques les plus sophistiquées ".

Au début des années 1980, des chercheurs biophysiciens ont démontré grâce à la mise au point de techniques de mesures sophistiquées que les cellules de tous les êtres vivants émettaient des photons à un taux allant jusqu'à une centaine d'unités par seconde et par centimètre carré de surface de tissu. Ils montrèrent également que l'ADN était la source de lumière cohérente de ces émissions, tel un laser (sensation de couleurs vives, luminescence, sentiment de profondeur holographique). En d'autres termes, il serait la source de nos images visuelles (source encrassée, images encrassées ; source purifiée, images nettes ...) !

 

Un culte civilisationnel originel

 

Le serpent - l'ουροβορος (Ouroboros en grec) - représente la force universelle, la loi des forces physiques (électromagnétisme et nucléaire) équilibrées émanées de cette force, la marche du Mouvement et la production qui en résulte, la Vie. Il est un pentacle, c'est-à-dire une image de l'Absolu, l'Alpha et l’Oméga fusionnés. Dans le Monde Divin, il traduit l'action du Père - l'Absolu - sur le "Fils" - le Relatif -, le fruit de Ce Qui Est dans toute sa diversité. Dans le Monde Intellectuel, il est l'action de la Liberté sur la Nécessité. Dans le Monde Matériel ou Physique, c'est l'action de la Force sur la Résistance.

 

Le Serpent donne aussi bien le venin de la Mort et l'antidote pour la Vie, suivant notre compréhension de Ce qu'Il Est. Il est un symbole solaire positif. Le zodiaque des anciens est d'ailleurs un serpent ou un dragon. L'étoile centrale de l'antiquité est la constellation Draco (Dragon) qui forme une étoile à cinq (5) branches indiquant les étoiles circumpolaires composées de Ursa Major, Ursa Minor, Draco, Cepheus, Cassiopea auxquelles se rajoute le Lynx, démontrant que la Terre est inclinée sur son orbite (images 1 à 3).

Il y a plusieurs types de reptiles dans le cercle du zodiaque, qui raconte une formidable histoire de régénération cosmique. Ainsi la constellation de l'hémisphère nord l'Ophiuchus (images 4 et 5), également connue sous le nom d’origine latine de Serpentaire, traversée par le Soleil du 29 novembre au 18 décembre. Elle se situe entre le Scorpion à l'ouest et le Sagittaire à l'est. Ophiuchus (le Serpentaire, le porteur de Serpents) est un médecin qui n'est absolument pas maléfique contrairement au Scorpion. Il symbolise la médecine et la science. Son venin est un anti-poison. Il protège également le Roi.

Le serpent représente en fait l'inconscient humain, ce qui explique le culte du secret*, cœur même du fonctionnement des sociétés secrètes et, plus globalement, des structures appartenant aux lignées des élites dont les membres au plus haut niveau doivent obligatoirement appartenir à la lignée des descendants de EA/Enki, le créateur de l'homme selon le mythe sumérien*², mais soumis à l'influence de son frère tyrannique Enlil. Il est la treizième constellation du zodiaque, cachée à la connaissance de l'homme "vulgaire", car non initié. C'est le trésor, le "treize ors". Il figure soit le Christ - l'énergie Kiristos - dans sa version évolutive (Cf. légende de Jésus et de ses douze apôtres), soit son pendant involutif (Enlil, Seth, Saturne, Chronos, Satan... en sont alors les archétypes).

* Le Serpent, le Feu et le Soleil étaient tous les aspects du culte du Moloch Baal (Seth, Nimrod, Tammuz) commencé en Égypte lors de l'empire Hykos, déjà vénéré en Mésopotamie, puis largement propagé par les voyageurs Phéniciens du territoire de Canaan. La religion cananéenne est un dérivé de la religion babylonienne, elle-même provenant de la théologie sumérienne. Par la suite, la culture religieuse cananéenne influencera amplement la religion israélite.

Cf. Le Judaïsme décodé & Le féminin séquestré.

 

 

C'est la raison de la symbolique mystérieuse et source de fantasmes du chiffre 13 (le vendredi 13, jour de crucifixion...), qui à l'instar de l'Arcane 13 du Tarot*, peut être source de destruction (la "mort" de son union à son Soi supérieur, l'Esprit universel) ou de régénération salutaire (la mort du petit Moi, l'égo-mental). Selon la voie que l'être humain choisit lors de son parcours terrestre - résonance en mode "Service de Soi" ou "Service d'Autrui" -, il lui ouvre le chemin de son ascension de conscience, préparatoire à un changement de dimension de réalité, ou celui de son esclavage à la matière, prisonnier des boucles du temps (la roue karmique de Samsara) dans la Matrice de souffrance.

Dans certaines représentations, le Scorpion semble menacer de piquer le Serpentaire dans le pied. Cette disposition, souvent prise comme symbolique dans la littérature, a été inversée par les falsificateurs bibliques et mise en relation avec les mots prononcés par Dieu sur le serpent dans le jardin d’Éden (Genèse 3:15). C'est ainsi que dans le mythe biblique explicatif de la Création, "[...] le grand dragon, le serpent ancien, appelé le Diable et Satan, qui séduit le monde, fut précipité en la terre, et ses Anges furent précipités avec lui". [Apoc. 12:9]. L'archétype serpent et ses autres dérivés, tel le dragon, sont ainsi depuis associés de manière manipulatoire au démon, le diable, celui qui divise.

* Cf. Le sens caché du Tarot initiatique.

 

Le culte du serpent en Afrique occidentale et méridionale

Depuis les temps les plus reculés, le peuple noir d’Afrique rend au serpent des cultes divers dont ses membres ne sont pas encore affranchis. Ainsi les Dinkas, dans l’Afrique centrale, recueillent et soignent comme des parents certains serpents souvent fort bien apprivoisés, notamment les pythons. Ils voient en eux des êtres surnaturels vivant en ce monde, et en qui se sont transformés les esprits de leurs aïeux défunts, croyance qui existait aussi, quelque peu différente, chez les anciens Égyptiens*.

On retrouve des idées analogues, et parfois un culte qui exigeait, récemment encore, de sanglants sacrifices, dans le haut bassin du Zambèze, dans celui du Chari, aux Monts de la Lune, dans la vallée moyenne du Niger. Au Dahomey, actuel Bénin, les missionnaires se plaignaient de la place prépondérante que le serpent occupe dans la religion et le fétichisme des peuples noirs, et de la crainte révérencielle dont il est honoré par eux : ils se prosternent devant ces reptiles comme devant des dieux intelligents et dangereux qu’ils n’aiment pas mais qu’ils redoutent. Les documents produits à l’Exposition Coloniale de 1931 ont confirmé ces données ethnologiques.

* Cf. André Demaison, " Les rois du Dahomey ".

 

Le serpent de vie

Le mince canal énergétique nommé en sanskrit susumna ou shushuma (non reconnu par la médecine occidentale traditionnelle), qui relie la base de la colonne vertébrale, soit l'os triangulaire appelé par les Grecs sacrum, près du coccyx, jusqu'au sommet de la tête, la fontanelle, permet la circulation de l’énergie de vie nommée kundalini (autre terme sanskrit) ou feu ophidien, sous forme d'onde électromagnétique. Il est entouré à gauche d'un canal lunaire dit idā, et à droite d'un canal solaire dit pingalā, les trois se rejoignant au niveau des sourcils. Il peut s’ouvrir et s’activer lentement au fil du temps lorsqu’une personne médite, psalmodie ou fait du yoga régulièrement. L’ouverture de ce canal au grand champ de l'énergie universelle est parfois liée à un éveil spontané, brutal, qui voit l’énergie s’y trouvant inonder les voies neutres de la colonne vertébrale et affluer dans le thalamus, faisant éclater nombre de cellules du cerveau. Il y a alors un déséquilibre chimique qui entraîne une énorme augmentation de l’acuité sensorielle, amplifie la personnalité jusqu’alors non révélée des personnes, tout en régulant le sommeil et l’état de veille. Ses conséquences peuvent se traduire par d’importantes perturbations psychiques. D’aucuns qualifient ainsi le thalamus comme le point G de l’éveil, autrement dit l'accès à un état de conscience altéré.

Kundalini signifie "s'enrouler comme un serpent". Elle figure la nature de l'ADN et de sa spirale double entrelacée lorsque nous l'observons au microscope avec un très fort grossissement. Cette énergie du serpent à double polarité masculine et féminine est également symbolisée par le Caducée, le célèbre bâton de Mercure (Hermès grec) qui représente la médecine et la guérison (image 1). Ce bâton symbolise l’axe du monde, les deux serpents entrelacés et intriqués en spirale étant les deux polarités nécessaires à la manifestation de la vie (masculine/féminine, bien/mal, macrocosme/microcosme) lors de son passage du monde végétal au monde animal, entraînant la formation de la colonne vertébrale et du système nerveux central.

C’est l’application du "3" fondu en 1 (le bâton) par les 2 serpents, soit le principe d’activation de la conscience de l’unité, la cohérence*. Le serpent symbolise par ses anneaux l’ensemble des cycles de la manifestation universelle, nécessaires à l’être humain dans l’alternance naissance/mort (le karma*²) pour retourner à son Unité première une fois son éveil spirituel réalisé. La spirale décrit le cercle originel de la Création à travers le temps, le Noyau fondateur ayant commencé à décohérer sous cette forme. Quand le pouvoir du serpent (l'énergie) est stimulé, il grimpe le long de la colonne vertébrale, énergisant chaque chakra, jusqu’à émerger au crâne, symboliquement sous la forme d’une tête de serpent (les ailes représentent cette montée d'énergie) apportant l'illumination.

Contrairement à la croyance fortement ancrée dans l’inconscient collectif, il ne s'agit pas d'un feu. En effet, ce n’est que lorsque les polarités du féminin magnétique (notre ancrage à la Terre) et du masculin électrique (notre connexion au Ciel) sont à égalité de pression que la Kundalini produit ses effets. C’est une explosion du cœur et non de la tête, constitutive de la prise de conscience de notre Particule d’Esprit divin qui sommeillait depuis si longtemps.

La médecine, qui relève chez les anciens de l’"art sacerdotal", met en action les forces respectives du yang et du yin. La double spirale verticale représentée par le serpent enroulé en S autour du bâton d’Esculape exprime que la médecine ne met en principe en œuvre que l’aspect "bénéfique" de la force cosmique, sous réserve que les différents points de croisement des deux spirales, parfaitement précis dans l’harmonie et le cadencement énergétique, soient compris et maîtrisés par ses praticiens.

Dans l'approche tantrique, qui permet de travailler et de maîtriser la puissance sexuelle, le bâton représente un "linguam", soit un phallus invisible.

* Cf. L'état de cohérence, voie de sa liberté.

Cf. Le cheminement de l’Âme.

 

L'origine de la Kundalini est le serpent à tête de lion des gnostiques appelé par des noms tels qu'Ophis, Knuphis et Abrasax. Il représente une entité extraterrestre "maléfique", le "Seigneur des Archontes" ou "Les Annunakis", qui a(urait) contribué à la colonisation humaine de la Terre suite à une manipulation génétique de l'ADN *. Même si elle a été découverte par la science moderne, la structure de spirale double d'ADN est le symbole de cette entité extraterrestre représentée par les "serpents entrelacés" sumériens (les polarités antagoniques*²), qui a imité la structure du code génétique. Sa connaissance "secrète" a ainsi permis la création d'ADAM, le premier homme créé signifiant en sumérien "bétail"...

Dans l’anatomie occulte du mysticisme asiatique et du Yoga, ce reptile connu comme la Kundalini symbolise le pouvoir du serpent. C'est pourquoi les gnostiques qui pratiquaient le yoga de la Kundalini voulaient se doter de la source du pouvoir spirituel permettant de résister à ces entités.

Ce serpent de pouvoir est apparu dans l’art en partant de la vallée de l’Indus, aux alentours de 2.300 avant notre ère, en passant par toutes les cultures antiques pour arriver à l'ère moderne. Aussi tardivement qu’au XVI° siècle, des pièces (thalers) en or en Allemagne montraient la crucifixion sur une face et un serpent drapé sur la croix sur l'autre face, indiquant que le Christ pouvait être identifié avec la Kundalini. Cependant, pour les gnostiques, le serpent sur la croix annulait le pouvoir de rédemption attribué à la crucifixion, la glorification de la souffrance ne pouvant constituer une force de rédemption. En tant que serpent mythique gardien de l'Arbre de Connaissance dans la Genèse, la Kundalini était le "messager de la rédemption", l'allié spirituel pour l'humanité originelle, celle d'essence divine. Il visait à la libérer de l'esclavage à un dieu inconscient qui s'était identifié avec l'Absolu, tel que l'ont conçu les (fausses) religions pour entraver l'être humain dans son chemin vers l'arbre de la vie éternelle. Ce "dieu inconscient" qui s’identifie faussement avec l’Absolu n'est autre que Yahvé/Jéhovah (le dieu sumérien An), et toutes ses déclinaisons postérieures*³.

* Cf. La nouvelle religion universelle & Vérité civilisationnelle.

Cf. La dualité décodée.

*³ Cf. Le Judaïsme décodé.

 

 


L'archétype incontournable du rituel des sociétés secrètes

 

La "Fraternité Verte" (The Green Brotherhood également appelée The Green Dragon, le dragon vert) est une des plus anciennes sociétés secrètes*. Avant sa mise en place, cette fraternité s'appelait The Cult of the Snake (le culte du serpent) qui, par la suite en Grèce, aurait pris la forme du "Culte d’Aesclapios". A Babylone, les lignées de ses membres se seraient séparées pour prendre des directions différentes, ce qui aurait eu comme conséquence un affaiblissement progressif de l'Ordre et sa quasi- disparition avant que de renaître. Elle serait encore opérationnelle de nos jours, tout particulièrement en Asie. Composée de 72*² membres, sa couleur, le vert, est celui des dragons, gardiens du seuil, celui de l'éternelle jeunesse (il symbolise l’astral inférieur, le gardien du sang éternel, du fluide vital). C’est aussi le "rayon vert", secret des temples égyptiens, celui de la transmutation des cellules, force vitale de la nature.

* Cf. La nouvelle religion universelle.

Cf. Symbolisme des nombres.

 

Le mythe de Siegfried

Ce Dragon vert gardien du sang éternel, du fluide vital, est présent dans la saga mythologique nordique qui voit Siegfried - Sigurd - tuer le Dragon Fáfnir pour s’approprier, avec son sang, des pouvoirs nouveaux, et même l’immortalité. Ce héros légendaire apparait dans plusieurs poèmes héroïques de l'Edda poétique, compilée au XIIIe siècle, comme de l'Edda de Snorri et de la Völsunga saga, écrits en prose, qui deviendront la Chanson des Nibelungen*, version continentale et christianisée du mythe, également composée au XIIIe siècle, et devenue épopée nationale allemande. Certaines traditions rapportent qu'il est devenu invulnérable, notamment en se baignant dans le sang du monstre, sauf dans un endroit précis du dos qui n'était pas trempé, et qu'il est tué tragiquement à cause de cette faiblesse, ce qui lui a valu des comparaisons avec d'autres personnages mythiques, en particulier le héros grec Achille. Avant de périr, Fáfnir lui expliqua que son or est maudit, provoquant la mort de chacun de ses détenteurs qui n'en comprennent la véritable signification, à savoir la transmutation intérieure de son plomb en or*² ...

* Elle donnera la tétralogie de Richard Wagner, Der Ring des Nibelungen, qui a largement contribué au regain d'intérêt de la légende de Siegfried chez le grand public.  

Cf. Le chemin alchimique.

Le Serpent d'Airain, haut grade en Franc-Maçonnerie

Le 25° degré de la hiérarchie maçonnique* est nommée "Serpent d'Airain", avec son symbole du Serpent crucifié sur le Tau (la croix). S'il est dit que son origine est un Ordre hospitalier fondé lors des Croisades par un certain John Raph, il fait référence au Serpent d'Airain élevé par Moïse dans le désert afin que les Israélites le regardent et vivent. Le mot de passe du grade est INRI, et le mot du grade IOHAN RAPH. En hébreu, RAPH signifie soigner, guérir.

Lors des cérémonies de ce grade, l’effigie du Serpent crucifié sur le Tau est placée à l’Est du Temple. Le bijou du grade est un Tau surmonté par un cercle, la Croix Ansée, sur lequel un serpent est accroché. Sur la croix elle-même sont gravés les mots KhaLaTI (Il a souffert), et sur la partie supérieure de la croix, le mot NeKhuShTaN (Serpent d’Airain).

* Selon le Rite Écossais Ancien Accepté (il existe d'autres ordres ayant une échelle de degrés différente). Cf. La nouvelle religion universelle.

 

Le maillon manquant constitutif

 

Le rapprochement entre "l'origine de l'égo" et les lignes temporelles de ces entités de 4ème dimension s'est établi lors d'un phénomène d'ouverture temporelle* correspondant à ce qu'expliquent la Genèse biblique ou le "Big Bang" scientifique*² pour la "création" de l'univers, Ce Qui Est. Les lignes temporelles ne sont pas seulement composées d'entités reptiliennes, mais également d'autres lignées d'êtres stellaires ayant également contribué à l'élaboration de l'ADN humain, et dont l'être humain est porteur dans ses mémoires cellulaires.

Ainsi, au moment de sa création, l'humain a été doté d'un cerveau primaire et de deux hémisphères, gauche et droit. La première partie de l'encéphale est nommée "cerveau reptilien", et se transformera tout au long de son évolution en cerveau mammalien ou limbique. Il est le siège des grandes fonctions de survie et, à ce titre, il est principalement responsable de certains comportements primaires : la peur, la colère, la fuite, l'agressivité, le plaisir, l'hostilité à l'égard de ceux qui n'appartiennent pas au même groupe, la territorialité, le respect de la hiérarchie sociale, la nécessité de se regrouper, l’allégeance à un chef...

C'est cette même partie primaire de l'encéphale qui est responsable de la "malléabilité" du champ magnétique de l'égo. Elle intègre des caractéristiques spécifiques de "l'héritage fonctionnel" laissées par certaines lignées de nos créateurs. Ce "patrimoine fonctionnel" est ainsi devenu, d'incarnation en incarnation*³, notre émotionnel d'aujourd'hui induisant nos comportements.

* Cf. Fin de cycle : la guidance éclairée de sa vie.

Cf. Évolution de civilisation (1) Le mécanisme de l'Univers & Vérité civilisationnelle.

*³ Cf. Le cheminement de l’Âme.

 

Génétique de la constitution cervicale originelle

 

Les prédispositions caractérielles et comportementales d'un individu dépendent du capital génétique reptilien encore actif dans son ADN, qui découle de la manipulation génétique par amputation de brins d'ADN réalisée par les maîtres généticiens d'origine reptilienne au moment de la colonisation terrestre par "l'Homo-Sapiens" dans sa première mouture*, appelé l'Homo-Néandertalien. Conformément à la loi naturelle universelle de la dualité prévalant dans les 3ème et 4ème dimensions de réalité, ce "programme reptilien" nommé Adam (en sumérien, Adam signifie "bête de somme", soit le bétail...) s'est nourri de l'apport de la lignée reptilienne patriarcale, dite "Anunnaki", et de la lignée reptilienne femelle ou matriarcale, dite "Amasutum"*².

La première, patriarcale, a légué à travers le cerveau reptilien l'instinct de survie, les comportements de domination, l'agressivité, la fourberie, le plaisir... La seconde, matriarcale, a transmis l'exigence envers soi et les autres, l'intégrité, la droiture, la rigueur, l'émotionnel, l'intuition, la "conscience sexuelle". De plus, des entités reptiliennes de la 4ème dimension de réalité appartenant aux forces évolutives, féminines comme masculines, ont permis l'intégration dans la programmation de l'ADN de l'empathie, la compassion, l'abnégation, la capacité de détachement, la sensibilité, la douceur, la bienveillance, l'altruisme... ainsi que le courage, l'ardeur, la justesse, la combativité...

* Cf. La nouvelle religion universelle.

Cf. Travaux d'Anton Parks, écrivain franco-allemand dont les sujets sont les Anciennes Civilisations comme Sumer, l’Égypte, l’Atlantide & Le féminin séquestré.

 

L'origine de l'humain selon l'histoire secrète (1)

Pour les aborigènes qui vivent à proximité du Kata Tjuta national park, quasiment au centre géographique de l’Australie,et les médiums qui s’y sont rendu, la montagne appelée le Ayers Rock porte les traces et les preuves de l’origine extraterrestre de notre humanité. Ce site contient en effet de mystérieux cryptogrammes liés aux "extraterrestres"*, dont on retrouve d’autres traces à Kariong près de Gosford.

Selon eux, à l'origine, la planète Terre était destinée à devenir le Jardin d’Éden tel que décrit dans la Bible, à savoir un flambeau de Lumière étincelante dans ce coin bien sombre du Cosmos. Le Plan supérieur était d'ensemencer la planète d'êtres nés de l'Amour et de la Compassion, appelés à se reproduire et à servir d'hôtes pour que ceux qui n'avaient jamais connu la Lumière en fassent l'expérience, ce qui leur permettrait d'évoluer.

Mais aux premiers stades du développement de la planète, longtemps avant qu'elle n'ait été fécondée d'êtres physiques faits d'Amour et de Lumière, elle fut envahie par des cultures et espèces de nature reptoïde et dinoïde (dinosaures). Des millions d'années durant, ces races occupèrent la Terre. Il s'ensuivit une compétition féroce entre les Reptoïdes et les Dinoïdes, qui rivalisaient dans l'invention de reptiles les plus gros et les plus violents. Les dinosaures envahirent totalement le Terre. C'est alors que des "Êtres des Étoiles" vinrent à titre d'observateurs, et descendirent dans les océans sous la forme de baleines et de dauphins. Puis, une autre espèce connue comme le peuple Lion (ou Peuple Chat) fut appelée à la rescousse pour transformer l'environnement de la Terre et la débarrasser des dinosaures par le biais de forces cataclysmiques qui mirent fin à leur Âge. 

Des millions d'années plus tard, les Reptoïdes, brillants généticiens, utilisèrent tous ces éléments, qui avaient commencé à évoluer, et les croisèrent avec des échantillons cellulaires prélevés sur les cétacés pour mettre au point un mammifère à sang chaud avec des poils, le grand singe bipède. Le rôle de cette nouvelle créature était en premier lieu de servir de nourriture. Plus tard, ces grands singes bipèdes furent également utilisés pour travailler dans les mines d'or, les Reptoïdes ayant découvert que l'ingestion de poudre d'or blanc leur permettait d'effectuer des voyages interdimensionnels. Une partie d'entre eux finirent d'ailleurs par s'installer dans une autre dimension. Les grands singes bipèdes purent se développer par eux-mêmes en une société guerrière à la force brutale. Les Reptoïdes gardaient cependant sur eux un contrôle mental, les utilisant quand ils en avaient besoin.

D'autres naufragés des étoiles restés sur la planète finirent de par leur évolution à créer les fondements de la race humaine, dotée de la Lumière, de l'Amour et de la Compassion. C'est pourquoi ils offrent par leurs attributs une infinité d'opportunités d'incarnations et d'évolution aux "âmes" reptiliennes ainsi qu'aux autres espèces des Mondes des Étoiles.

Pour les aborigènes ce cycle initiatique est presque arrivé à son terme. Il reste peu de temps pour un éveil total. Un Âge d'Or va bientôt voir le jour sur la Terre et ceux qui choisiront de suivre la Lumière et l'Amour entreront dans une Ère de paix et d'harmonie. Quant à ceux qui ne feront pas ce choix-là, ils seront incapables de survivre dans la nouvelle et subtile vibration et s'incarneront dans un autre endroit, peut-être semblable à la Terre, où ils poursuivront leur voyage d'évolution vers l'Amour. Ils finiront, eux aussi, par réussir car le pouvoir de l'Amour conquiert tout sur son passage.

* Cf. Vérité civilisationnelle.

 

L'origine de l'humain selon l'histoire secrète (2)

Le spécialiste franco-allemand de l'étude de la civilisation mésopotamienne (civilisations sumérienne, babylonienne, assyrienne et hittite) Anton Parks établit une origine de l'humain par des entités extra-dimensionnelles telle que rapportée par les tablettes en argile étudiées. Il en découle qu'il y a eu plusieurs versions de l'humain, comme il existe plusieurs versions du singe…

Le tout premier est le Namlú'u, créé par les planificateurs Kadištu (les Elohim) qui ont ensemencé la Terre avant l'invasion des Anunna (ou Anunnaki), race reptilienne involutive et agressive. Ils étaient des êtres qui englobaient des capacités hors du commun. Ce spécimen est nommé, par exemple, dans le manuscrit gnostique de Nag-Hammadi ("Livre Secret de Jean", Codex NH2 - 1, 28) où il apparaît sous la forme de "l'Homme primordial parfait" créé par les différents créateurs selon leurs différentes puissances et qualités. Comme l'expriment plusieurs textes gnostiques, ils étaient les gardiens de la Terre avant l'arrivée des "mauvais dieux", les Anunna. Ils ont disparu de notre dimension lors de l'avènement de ces derniers. Le mot Namlú'u est un terme générique utilisé pour nommer en Mésopotamie l'humanité primordiale, et employé plus tard pour désigner les Sumériens qui étaient considérés au Proche-Orient ancien comme la première humanité qui fut mise au service des "dieux".

Il y a eu bel et bien un mélange entre le Namlú'u et les différents types d'ouvriers façonnés pour l'intérêt du dieu asservissant Yahvé*, dérivé des races reptiliennes agressives Kingu (les Anunna et Gina'abul par exemple). Ils sont l'Homo Neanderthalensis et ensuite l'Homo Erectus qui donna l'homme moderne, c'est-à-dire l'Homo Sapiens puis le Sapiens sapiens. Cette branche Homo est la famille "animale", utilisée par la famille reptilienne involutive qui s'est imposée pour contrôler et dominer sur la Terre. Autrement dit, il s'agit du Caïn biblique, génétiquement coupé du divin, dont seuls 3 à 5% de l’ADN moderne s’exprimeraient en protéines et seraient utiles, le reste étant le Junk DNA, l'ADN poubelle pour les scientifiques dévoyés du système asservissant...

* Cf. Le Judaïsme décodé.

 

Svante Pääbo
Svante Pääbo

A l'origine de l'humanité dans l'histoire secrète (3)

En 2006, des études sur le séquençage de l’ADN de l’homme de Neandertal, menée par le biologiste suédois  Svante Pääbo et son équipe de l'Institut Max Planck, ont démontré que l’homme de Neandertal possédait des chromosomes Y (mâles) très différents de l’homme appelé moderne (Homo Sapiens) et également du chimpanzé. Le volume cérébral de l’Homo Neanderthalensis oscillait entre 1 200 et 1 750 cm3. Comme l’évolution de Darwin ne peut expliquer un tel écart, la science moderne pense que les boîtes crâniennes volumineuses de l’Homo Neanderthalensis étaient celles des hommes et les plus petites, celle des femmes (sic). Toutefois, la taille moyenne du Neandertal oscillant entre 1,55 m et 1,65 m, nous ne pouvons expliquer ses différents volumes crâniens par rapport à sa masse corporelle. La partie postérieure (occipitale) du crâne du Neandertal est légèrement allongée.

Pour Svante Pääbo, la thèse d’un cerveau en cours de grossissement est un mythe : sa taille est stable depuis l’apparition de l’homme "moderne". Les scientifiques expliquent ce fait qui contredit Darwin en s’accordant à dire que "l’évolution biologique de l’homme n’est tout simplement plus à l’œuvre, l’homme s’étant soustrait par ses techniques et ses cultures à la sélection naturelle et à son corollaire, la pression environnementale " (sic). C'est le magazine Science et Vie de décembre 2005 qui l'annonce... En fait, l'hominidé connu sous le nom d'Homo Sapiens apparut soudainement entre 200.000 et 300.000 ans avant J.-C. par ses maîtres généticiens concepteurs, suite à l'échec du Neandertalien, que l'on retrouve comme l'"Abel" biblique. La capacité de la boite crânienne de l'Homo Sapiens, le "Caïn" biblique, est pratiquement 50% plus élevée que celle de son prédécesseur l'Homo Erectus, "le singe" évolué qu'on ne cesse de déterrer régulièrement et que la science officielle assimile aux ancêtres de l'Homme. Depuis cette époque, le cerveau humain n'a pas bougé d'un iota. Personne n'explique cette différence morphologique, encore moins les darwiniens, car de toute évidence l'apparition de cet être doué de raison se fît brusquement. Il faut aussi préciser que c'est un cas totalement unique dans toute l'histoire de l'évolution des espèces de notre planète. Pourquoi l'ancêtre de l'Homme développa-t-il aussi rapidement l'intelligence alors que le singe s'avère avoir passé près de six millions d'années dans une inertie évolutive la plus totale ? Tout ceci est une véritable farce. L’être humain ne descend tout simplement pas du singe de façon naturelle, les différentes traditions et certains passages des tablettes ainsi que les insuffisances archéologiques en témoignant de manière explicite.

L'être humain de type Homo est originellement noir. Ce vocable dans les tablettes sumériennes - SAĞ - est généralement traduit par les experts en "têtes noires", parce que, selon eux, les Sumériens (l'humanité au service des "dieux") possédaient des cheveux noirs. En fait, le monosyllabe SAĞ évoque certes une "tête", mais aussi "un serviteur", "un esclave" et "un homme". En conséquence, le choix du terme "tête" est pleinement arbitraire. Il serait logique de traduire Sağ’ğiga en "les hommes (ou esclaves) noirs"…

 

Ainsi, après avoir fait l'expérience de la "Chute", soit la séparation avec l'UN, La Source, les entités reptiliennes désireuses d'évolution - tout particulièrement la lignée matriarcale - ont transféré à l'humain une partie de leurs programmes génétiques - l'ADN - contenant notamment les codes de prédation. Il s'agissait de permettre à leurs âmes, à travers les cycles de l’incarnation humaine, de sortir définitivement de l'ère reptilienne bloquée dans la 4ème dimension, et de "remonter vers la divinité" pour découvrir l'Unité de l’Être. C’était la seule façon d'accélérer la libération de leurs âmes des mondes de dualité et de prédation interminables. Au moyen de ce plan ingénieux, les Âmes les plus évoluées pourraient ainsi sous leur forme humaine faire l'expérience de l'Ascension de conscience dans de nouveaux plans. Et, par le principe Christique propre à l'ouverture de conscience qui rééquilibre les polarités "du mal et du bien", elles pourraient bénéficier de la "longue Vie", autrement-dit la Conscience Éternelle. Cette Connaissance est inaccessible aux entités du corpus prédateur patriarcal involutif, à cause de la résistance de leur forme primaire égotique et de leur agressivité. Par effet de miroir, nous en retrouvons l'application dans notre réalité de la 3ème dimension.

Cf. Le féminin séquestré.

 

Pour l'humain, le commencement de l'ère reptilienne a coïncidé avec la création d'une "configuration primitive de l'égo", qui s'est "perfectionnée" au fil de l'évolution de l'homo-sapiens grâce au développement de l'intelligence mentale, pour correspondre chez l'humain moderne aux fonctions égotiques enrichies de l'émotionnel. De ce fait, les fonctionnalités primaires de "l'égo reptilien" à prédominance patriarcale s'expriment encore dans le comportement de l'humain contemporain par son identification à la densité et l'attachement à la matérialité (richesses, un territoire, notoriété, des femelles...). Elles sont caractéristiques du caractère dual de la 3ème densité de réalité, en mode "Service de Soi", et ne peuvent reposer sur une dimension de conscience autre, le mode "Service d'Autrui" propre à l’Âme*.

* Cf. Le cheminement de l’Âme.

 

Le siège nourricier de la peur

 

Chez certains humains, les fonctions de prédateur provenant du cerveau reptilien manipulé génétiquement par l'amputation des brins de l'ADN sont encore très développées par rapport à d'autres. De ce fait, chez ces individus, les fonctions du cerveau limbique ou émotionnel n'ont pas beaucoup évolué. La raison se trouve dans le ratio/pourcentage de gènes provenant de certaines lignées reptiliennes prédatrices encore opérant dans leur ADN. De ce fait, certains gènes porteurs des programmes-mémoires reptiliens/mammaliens n'ont pas encore muté, les expériences de vie de l'individu ne lui ayant pas (encore) permis d'accéder à la conscience de leur caractère nocif pour parvenir par lui-même à s'en libérer.

Cela entend également que ces individus "prédateurs" sont immergés dans un cycle karmique, leur âme étant encore immature. De ce fait, certains programmes-mémoires reptiliens qui révèlent spécifiquement la prédation/domination restent encore chez beaucoup à conscientiser et à résoudre. On peut alors en déduire que l'égo-personnalité découle des caractéristiques propres à certaines lignées galactiques spécifiquement reptiliennes par lesquelles a transité l'âme d'un individu au comportement prédateur.

 

Là réside l'explication de la peur ressentie de l'archétype reptilien par beaucoup d'individus, à l'image du serpent, exploitée tout particulièrement par les religions. Cette peur primaire est liée à la fonction de survie, consignée dans cette partie du cerveau. Elle est aussi intrinsèquement liée à la peur d'être découvert, débusqué ou démasqué. Dans la vie courante, cette peur primaire suscite chez de nombreuses personnes de l'auto-jugement se traduisant par des sentiments de honte, de dévalorisation, d'humiliation, de dépréciation, de rejet... Cet auto-sabotage psychique constamment alimenté par l'égo est issu de cette partie du cerveau reptilien.

En conséquence, la plupart des individus sont angoissés à l'idée que l'on puisse découvrir leurs failles égotiques, parce qu'ils sont tout simplement effrayés par l'idée que l'on puisse percevoir leurs fonctionnements "reptiliens" inconscients, c'est à dire leurs bas-instincts primaires.

La race reptilienne est depuis nos origines inscrite en notre génétique, puisque les entités de 4ème dimension (Archontes ou Anunnaki*) ont utilisé leurs propres gènes à cette fin. D'ailleurs les serpents, lézards, crocodiles ainsi que la multitude de symboles " dragonesques " qu'ils inspirent, ne laissent aucun humain indifférent. Pour beaucoup, l'animal reptilien provoque des phobies à en perdre connaissance, ou alimente un élan passionnel, voire obsessionnel chez certains.

* Cf. Comprendre et apprivoiser la prédation.

 

Archétype de l'enfance

Comme la plupart des enfants, les histoires de dragons fascinent, les unes inspirant confiance et protection (Cf. images 1 à 3), les autres provoquant terreur et cauchemar (Cf. images 4 à 6)... Ces ressentis proviennent de "souvenirs bien réels" inscrits dans notre génétique comme dans notre subconscient. Ils expriment la dualité illusoire propre à notre 3ème dimension d'expression, qui voit les dragons comme gardiens au rôle protecteur et purificateur ou comme entités maléfiques prêtes à nous enflammer de leur souffle brûlant. C'est la classique opposition dans notre dimension de réalité en mode "Service de Soi" de la polarité dite luciférienne, considérée comme positive et évolutive car porteuse de lumière, même fausse, et la polarité dite satanique, considérée comme négative et involutive*.

La véritable nature de cette énergie reptilienne est bien liée aux créateurs de la génétique de l'Homo-Sapiens, entités de nature reptilienne à caractère involutif qui, pour permettre la chute de "l'Ange" - notre Soi originel divin - dans l'expérimentation de la physicalité terrestre, ont scindé son état d'androgynie originel en polarités masculine et féminine, et modifié sa génétique par des gènes reptiliens. L'Ange que Nous Sommes perdit ainsi ses ailes et la mémoire de ses origines, bien que demeurant pour partie gravées dans son ADN par l'intervention d'entités reptiliennes évolutives (le matriarcat "Amasutum").

De ce fait, cette partie prédatrice reptilienne de 4ème dimension à caractère masculin, patriarcal, avec son relais de l'égo-mental, nous empêche par la peur, l'orgueil et surtout l'enfermement dans un puissant déni, d'accepter l'évidence que l'être que nous sommes s'est pris à son propre piège. Ce déni est qui plus est renforcé par les influences hypnotiques de la société dans laquelle l'humain vit, l'orientant irrémédiablement vers l'entropie, l'involution, par son besoin incessant de voler à l'autre, aux autres, l'énergie de vie, à travers ses différents états et rôles (bourreau, victime, sauveur).

* Cf. La dualité décodée.

 

Archétypes de la mythologie initiatrice

Méduse (image 1) avec sa tête recouverte de serpents est, dans la mythologie grecque, l'une des trois Gorgones (avec ses sœurs Euryale et Sthéno), la seule à être mortelle, ses yeux ayant le pouvoir de pétrifier tout mortel les regardant. Elle appartient aux divinités primordiales, tout comme ses cousines, la Chimère (animal ayant la tête et le poitrail d'un lion, le ventre d'une chèvre et la queue d'un serpent - image 2) et l'Hydre de Lerne, monstre aquatique possédant plusieurs têtes de serpent (image 3).

Toutes constituent à la base les archétypes du conte d'initiation à la compréhension de la peur du prédateur archontique dissimulé en soi, que tout Héros de sa vie doit terrasser.

Cf. Le Jeu de la Vie et Le chemin alchimique.

 


La légende de Georges et le dragon

Beaucoup de légendes circulent autour du personnage de Saint Georges (George en anglais). La plus fameuse, et la plus connue, est celle du dragon, monstrueux animal qu'il a vaincu avec son épée et sa force surnaturelle. Nés en Palestine et en Égypte, le culte et la légende qui entourent la vie du saint se propagent en Europe avec les croisés (XI°-XII° siècle), qui le font apparaitre comme le symbole du courage. Saint Georges est ainsi le représentant des vertus militaires et le protecteur des armées.

George(s) a pour racine geo - anagramme d'égo -, la terre, le terrien, soit celui qui a chuté pour expérimenter la réalité terrestre tridimensionnelle, et pour terminaison ge, la Déesse-Mère nourricière. Il est tout simplement la prolongation d'Adam, l'ange devenu humain. Son étymologie par ses concepteurs généticiens asservissants* signifie "celui qui travaille la terre à la sueur de son front". Aussi est-il associé à la tradition alchimique mystique et à l'acronyme V.I.T.R.I.O.L. : Visita Interiora Terrae Rectificando Invenies Occultum Lapidem, qui se traduit par "Visite l'intérieur de la terre et, en rectifiant, tu trouveras la pierre cachée". Elle signifie le travail intérieur de son humus, soit la partie dans l'ombre (celle du subconscient nourricier du mental) sous l'emprise du prédateur, le serpent, le dragon. C'est un combat contre l'illusion du mal ancré en nous, une chimère, un leurre, le dragon n'étant que nous-même. George(s)*² est l'autre face d'Osiris, Seth, et ses nombreuses déclinaisons archétypales postérieures : Saturne, Cronos, Baal, Caïn, Satan ... Il est la partie ténèbres de l'être humain, sa partie qui, en la travaillant à la sueur de son front, peut lui permettre de retrouver la pierre précieuse - "près (des) cieux" - (la Pierre philosophale des alchimistes), soit le chemin d'ascension vers sa nature lumineuse première, le mode "Service d'Autrui", l'Amour de Ce Qui Est. En effet, l'or est caché au milieu de son nom ...

Le dragon représente les cinq éléments : son trésor ("treize ors"*³) est sous terre, où il s'éternise ("s'éthernise") tant qu'il n'est pas trouvé ; il a des écailles, son côté amphibien étant associé à l'eau ; il a des ailes, ce qui l'associe à l'air ; il crache du feu. Le message est que l'être humain dans sa partie égotique (Georges) lutte contre les quatre éléments à la recherche du cinquième élément, le trésor qu'est l'éther. En se dégageant de l'emprise du dragon, en le comprenant et en le maîtrisant par la transcendance de l'égo, il se purifie, s'allège pour s'élever et quitter la densité terrestre qui l'oppresse.

* Cf. Le Judaïsme décodé & Les acteurs de la Matrice falsifiée.

On le retrouve également à travers la figure de l'archange Saint Michel.

*³ Le trésor, à entendre comme "treize ors", fait référence à la symbolique des douze apôtres et de Jésus, le treizième maître. Ils traduisent le référent zodiacal, calendrier cosmique explicatif du fonctionnement de l'univers pour les maîtres artificiers de la Matrice falsifiée (la 3ème dimension). Les douze apôtres sont les douze signes du zodiaque, Jésus étant le treizième dissimulé volontairement à la conscience humaine non éveillée - les moutons de Panurge -, celui du Serpentaire... On retrouve cette symbolique figurée dans le fameux tableau de la Cène de Léonard de Vinci (Cf. L’Église romaine décodée).

 

St Michel terrassant le dragon

Dans la tradition, l'Archange Saint-Michel terrasse le dragon à l'aide d'une épée mais ne le tue pas, puisqu'il est un veilleur qui a pour rôle d'arbitrer le jeu des forces duelles*.

Il existe un proverbe qui dit "Celui qui tue par l'épée périra par l'épée". Malgré sa connotation guerrière et dualiste, il ne s'agit en aucun cas de le prendre sous sa forme vengeresse, mais plutôt sous la forme métaphorique qui se superpose au vécu de l'être humain en cette fin de cycle*². Ainsi le karma humain se déploie pour être toujours au plus proche de l'équilibre entre les expériences du bien et du mal, à l'image d'une onde sinusoïdale, forme de l'épée de l'Archange Saint-Michel (images 1 et 2). Il existe dans le déroulement du karma un point de neutralité qui correspond à l'inversement des rôles de l'âme*³, qui peut alors passer de la polarité négative à celle positive, de l'ombre à la lumière...

À travers ses multiples incarnations, l'âme expérimente la vie et enregistre les résultats de toutes ses expériences (bonnes ou mauvaises) dans les corps énergétiques qu'elle habite. Ces résultats sont ensuite retranscrits dans l'ADN, qui au fur et à mesure du déroulement de ses vies découlant du processus karmique, va recréer des circonstances similaires pour que le cerveau par l'égo-mental puisse les conscientiser, parvenir à les comprendre, puis s'en libérer. C'est pourquoi, nos problématiques d'aujourd'hui de colère, déni, abus, rejet, abandon, soumission, peurs de toutes sortes ... sont le résultat de nos actes lors des diverses incarnations de notre âme. Ces problématiques sont dues à la nécessité d'un rééquilibrage de notre karma dans lequel notre âme a joué le rôle de tyran, inquisiteur, bourreau, victime... ce qui correspond à l'expérimentation des deux polarités. Trouver la maîtrise entre ces deux polarités pour vibrer neutre dans son corps énergétique permet ainsi de ne plus reproduire son karma.

* Cf. La dualité décodée.

Cf. Fin de cycle (1) Fin du temps ou fin des temps.

*³ Cf. Le cheminement de l’Âme.

 


Symbolisme solaire du dragon

Notre système solaire voit l'articulation autour du soleil du mouvement terrestre qui se traduit par quatre événements, les solstices d'été et d'hiver et les équinoxes de printemps et d'automne. Il forme la croix des quatre points cardinaux.

Le dragon représente les quatre éléments : il crache du feu, peut se mouvoir dans l'eau, vole dans l'air et son repaire est sous terre comme gardien du trésor.

George(s), soit nous-même, affrontons notre égo. En comprenant le trésor qu'il cache, notre Soi supérieur divin, nous en transmutons les roulis et traumas psycho-émotionnels pour, une fois apaisé, qu'il nous serve de la plus belle façon qui soit.

 


La légende de Persée

George(s) est l'adaptation du mythe grec de Persée qui s'est vu confier par le roi Polydecte la mission de tuer la Gorgone Méduse, dont le regard pétrifie ceux qu'il atteint. Vainqueur grâce aux armes magiques remises par Hermès et Athéna, il passe sur le chemin du retour par l'Éthiopie où il rencontre la princesse Andromède, qui doit être livrée à un monstre marin* en punition des paroles imprudentes de sa mère Cassiopée. Persée la délivre et l'épouse, symbolisant par là-même l'union alchimique réussie du masculin et du féminin sacrés, les polarités antagoniques complémentaires ...

* Ce monstre est nommé Céto (du grec ancien Kêtố, "monstre marin" et Kễtos, "gros poisson, animal énorme vivant dans l'eau" et en particulier "baleine"), ou encore Cétus, fille de Pontos (le Flot) et de Gaïa (la Terre). Il est une divinité marine primordiale. Cetus est également le nom de la constellation de la Baleine (Cf. Le mythe européen décodé (1) Un ADN impérial païen).

 

C'est pourquoi les dragons, même s'ils apparaissent en rêve comme des créatures féroces, sont des Êtres d'une grande sagesse. Ils se révèlent être les miroirs de notre propre énergie. Si l'être humain les imagine comme des êtres mythologiques, il existe cependant plusieurs sortes de dragons dans des réalités parallèles à la nôtre. Ainsi, contrairement aux croyances qui ont été inculquées aux enfants, ce monde que les adultes qualifient de chimérique n'est en fait qu'une traduction de notre filtre/cerveau, en l'occurrence des mémoires provenant de ces mondes parallèles et connues de notre multidimensionnalité que notre psyché humaine a occultées. En effet, le cerveau est incapable d'inventer ce qu'il ne connaît pas* !

Les dragons font partie des "consciences-énergies" sous une forme physique, qui ont contribué à la création de dimensions vibratoires denses dans laquelle nos créateurs reptiliens - Anunnaki, Amasutum, Gina'Abul et autres - et autres évoluent. L'humain aussi évolue dans cette même dimension, mais dans une bande de fréquence encore plus dense et parallèle à la leur, la 3ème dimension.

* Cf. Esprit global & Fonctionnement du corps biologique.

 

La peur originelle paralysante de l'être humain

 

La peur des reptiles et des serpents est ainsi profondément gravée dans la psyché de l'humain, puisqu'elle réveille généralement dans nos mémoires-programmes karmiques des traumatismes très profonds essentiellement liés à la (véritable) genèse de l'humanité. Ces traumatismes peuvent réveiller des mémoires de soumission/victimisation, provoquant chez l'individu des comportements d'auto-défense se manifestant généralement par des attitudes de rébellion, de révolte... Cette peur peut aussi engendrer des schémas de passivité, de résignation, d'injustice..., ces types de comportements provenant simplement de la génétique de certaines races reptiliennes pacifiques et inoffensives.

Ces traumatismes peuvent également réveiller des mémoires de domination/prédation, qui sont plutôt liées aux mâles des races belliqueuses reptiliennes. Ainsi, certains individus transportent encore aujourd'hui dans leur processus karmique de gros programmes non résolus de prédateur, de violeur, de tueur, de dominateur, provenant de l'ADN de ces races reptiliennes extrêmement agressives. Certains les expriment généralement par des attitudes violentes dans leur milieu de vie, pouvant devenir jusqu'à quasi-criminelles dans des cercles fermés et privés, comme par exemple dans des rituels sataniques, pédocriminels ou autres... En conséquence, beaucoup d'individus bannissent de leur psyché ces lignes temporelles spécifiquement reptiliennes et rejettent toute possibilité d'existence de leur Âme à ce moment-là.

Dans les mémoires cellulaires de chacun, l'empreinte de cette ère reste de ce fait très vive. Pourtant, pour la plupart des humains, l'idée d'une civilisation reptilienne leur est totalement inconcevable. Même dans le milieu du New Age, ces lignes temporelles reptiliennes sont pour la plupart du temps évincées et considérées comme obsolètes voire fantaisistes. De plus, la plupart des humains ignorent que la civilisation reptilienne proto-sumérienne correspond à celle de la Lémurie. De sorte que la Lémurie est très souvent confondue avec une civilisation d'amour, de paix et de joie, alors que la réalité est toute autre.

Par le piège de la croyance du temps linéaire, la période reptilienne fait partie pour la quasi-totalité des individus " d'un passé extrêmement lointain ". De ce fait, nombreux sont ceux qui n'ont pas conscience que les Âmes incarnant les entités reptiliennes "Anunnaki", créateurs des premiers spécimens humains, sont elles-mêmes à nouveau incarnées dans un espace-temps vibratoire différent, c'est à dire aujourd'hui sous la physionomie d'un corps humain.

 

Un archétype biblique

Le Léviathan est dans la Bible un monstre marin à plusieurs têtes, qui apparaît dans les Psaumes (74:14 et 104:26), le livre d'Isaïe (27:1), le livre de Job (3:8, 40:25 et 41:1) et dans le Talmud, évoquant des animaux révoltés contre le Créateur et que Celui-ci détruit.

Cette lutte reflète un mythe très connu des sources pré-bibliques, le combat primordial entre le Créateur et les forces marines personnifiant le Chaos, qu'on retrouve chez les Hittites (le dragon Illuyankas), en Mésopotamie (bataille de Marduk et Tiamat), et dans le mythe Phénicien-Ougarit de Baal et Anat dressés contre divers monstres marins (dont l'un est Lotan).

En réalité, il constitue une figure manipulée, qui a été ajoutée sous forme de la constellation Cetus (la Baleine) dans le Zodiaque de Denderah, base astrologique pour la prêtrise dévoyée au service des élites gouvernantes *. Elle avait pour fonction d'enseigner aux humains une vision basée sur la peur et la culpabilité d'un divin tout puissant, celui-ci empêchant l'humain de trouver en lui-même les clés de sa libération. C'est ainsi que la constellation dite la Baleine domine le zodiaque depuis le Triangle des Poissons, avec comme figure un monstre qui tient à la fois de l'hippopotame, du crocodile et du serpent, créé soi-disant par Dieu pour en faire le jouet de ses enfants. Ce Léviathan, serpent lové qu'on réveille, présente des analogies avec le Kundalini, serpent lové symbolique du yoga indien. Isaïe (27, 1) l'appelle le dragon à la fuite rapide, le monstre qui est dans la mer, à jamais l'ennemi de Dieu. Grand amiral et gouverneur des contrées maritimes de l'empire infernal, il est très menteur et difficile à exorciser. Il s'efforce de posséder les humains, surtout les femmes (caractère patriarcal de l'interprétation biblique...), et enseigne la tromperie. Chez plusieurs peintres célèbres, sa gueule monstrueuse figure l'entrée des Enfers.

Une tradition rabbinique en a fait un démon androgyne qui, sous la forme masculine (Samaël), aurait séduit Eve, et même Adam sous une incarnation féminine, la femme mauvaise et méchante, la mauvaise reine complice du pouvoir et de l’État, Lilith.

* Cf. Le modèle européen décodé (1) Un ADN impérial païen.

 

Fabrication et programmation de la peur

 

L'orchestration de la peur aux fins de l'asservissement des consciences est basée sur l'exacerbation de la dualité Bien/Mal* constitutive du fonctionnement du Vivant. Le rite initiatique d'instrumentalisation consiste subtilement à conduire l'être humain à craindre la transgression de l'un - le Mal - tout en l'y incitant par les tentations diverses proposées, à l'image de Lucifer déguisé en serpent au jardin de l’Éden. Il en résulte deux attitudes nourricières du système prédateur :

. L'individu choisit de se conformer au respect du "Bien" proclamé par les institutions dirigeantes. Il est alors soumis, et en prise avec des pulsions de frustration de ne pas s'octroyer des "avantages" que d'autres n'hésitent pas à se procurer en transgressant les règles établies. Qui plus est, il ressent de la colère à leur encontre, ne cessant d'en dénoncer la déloyauté.

. L'individu choisit de transgresser le "Bien". Il va alors vivre avec la peur de se faire prendre d'une manière ou d'une autre.

Bien évidemment, l'organisation de ce rite initiatique est dévolue aux élites représentatives, qui définissent les règles du jeu et en favorisent le déroulé dans l'ombre tout en proclamant leur attachement à la défense du bien commun*².

De cette manière, le système prédateur récupère l'énergie créatrice de l'être humain qui, dans l'ignorance du mécanisme régissant l'Univers, se retrouve en situation de déséquilibre psycho-émotionnel. Se voyant imposé des croyances et des conditionnements en relation avec ces deux polarités opposées, logés dans son cerveau limbique, il se retrouve programmé pour la peur, le mode d'emploi de sa libération ne lui étant pas donné tout au long de sa construction identitaire. Ainsi sont établies les barrières invisibles du contrôle du troupeau.

* Cf. La dualité décodée.

Cf. Le sens caché du jeu d'échecs.

 

Le vice du dispositif d'asservissement de la conscience de l'être humain consiste à créer un socle référent du "bonheur", vision idéale de sa réalisation terrestre entretenue par le système médiatique : une famille, des enfants, un travail utile à la collectivité, un toit pour se loger. Une fois ce socle constitué (s'il ne l'est pas, l'individu est conduit à être perçu et/ou à se percevoir comme "marginal"), l'être humain est incité à acquérir toujours plus pour renforcer sa singularité à l'égard des autres, le slogan "Parce que vous le valez bien" d'une grande marque de cosmétiques l'illustrant. Ainsi est encouragée la quête matérialiste au nom de l'indispensable progrès, individuel comme collectif, celui-ci conduisant à l'inévitable aliénation. En effet, le bonheur basé sur "le toujours plus" devient inatteignable, puisque par définition autrui est susceptible d'avoir toujours plus que soi (ses patrimoines génétique et physique, son intelligence, ses aptitudes et talents, ses biens, sa position sociale, sa santé,...). Il en découle d'inévitables tensions psycho-émotionnelles, entretenant l'égrégore de peur (de manquer, de ne pas avoir, de ne pas réussir...) par ce cocktail mortifère de culpabilité, de frustration et d'envie exacerbée. Qui plus est, la relation au temps falsifié de la Matrice* ("la vie est courte, il faut en profiter"...) constitue une pression conduisant à l'inévitable obsolescence du troupeau, de ce fait programmée !

* Cf. La falsification de la réalité en 3-D.

 

La compression du temps aux fins d'aliénation et d'obsolescence

Le système prédateur oppresseur crée un cadencement du temps* visant à empêcher l'être humain d'accéder à sa supraconscience par le processus de l'éveil. Ce temps cadencé est calé sur trois grandes séquences : la période d'acquisition des "savoirs" (enfance et adolescence), la période de productivisme marchand, la période de divertissement programmé (compétitions sportives, vacances d'été et d'hiver...). L'objectif consiste à "peaufiner" la génétique de l'humain par ce cadrage des cerveaux - les pensées influent sur l'épigénétique - afin de permettre l'optimisation productiviste du cheptel et son obéissance au système, les rebelles et marginaux étant surveillés ou mis hors d'état de nuisance. Une fois atteint le temps du "repos" (la vieillesse), le corps comme l'esprit abîmés et détériorés par toutes les toxicités et pollutions de toutes natures conduisent plus ou moins rapidement l'être humain à sa déchéance physique comme psychique, la peur de la mort qui se rapproche et les souffrances de toutes natures se rajoutant au festin des vampires.

* Cf. Fin de cycle (1) Fin du temps ou fin des temps ?

 

La production aux fins de captation de l'énergie émotionnelle est assurée grâce aux croyances placées tout particulièrement dans le pouvoir de l'argent et des religions, deux fantasmagories à même de déchaîner les passions et d'entraîner les luttes entre pro et anti - le dualisme - jusqu'au bain de sang, paroxysme de l'aliénation de l'égo-mental.

 

Symbolique métaphysique de l'égo

 

Le cerveau est l'organe qui perçoit et décode le flux de photons, soit la lumière/ information. Il remplit la fonction du réseau électronique comme celui d'un ordinateur. L'égo quant à lui est la partie qui interprète ce que le cerveau déchiffre. Il représente la partie de la conscience qui s'identifie au corps, donc à la matière. Il est en quelque sorte un champ magnétique qui projette une partie de la conscience dans la "réalité" de notre incarnation, mais qui censure notre conscience multidimensionnelle, celle d'autres plans de réalité comme de conscience.

Il est de ce fait une entité magnétique qui "adapte ou interprète" toujours à sa convenance ce qu'elle perçoit, et représente la partie de notre identité qui n'est pas alignée avec le Soi supérieur et avec le dessein de l’Âme. Ainsi, chaque fois que l'humain prend une décision inverse à celle que lui dictent son intuition et son être intérieur, une agglomération d'énergie improductive, contrariante, négative ou antagoniste se constitue et se densifie dans son environnement, générant des événements ou des circonstances fâcheuses ou désagréables.

 

Les trois manières de développement du Moi

La seule et unique occupation de chacun à tout instant est de se faire un moi. Les êtres humains ne cessent de s’adresser à cet être qui change et se développe en essayant de lui donner forme. Pour ce faire, ils s’y prennent en gros de trois façons.

- Ils évoquent mentalement le passé et le refont en modifiant ou supprimant ce qui ne correspond pas à l’être qu’ils souhaitent créer et en grossissant ce qui les aide à vivre.

- Ils pensent aussi à l’avenir, imaginant ce qu’ils vont faire, l’aspect qu’ils auront, les biens qu’ils auront acquis, comment autrui les accueillera.

- La troisième, c’est le lien avec le présent. Les hommes reflètent immédiatement l’image qu’autrui se fait de leur personne et de leurs actes. Certaines des réactions d’autrui renforcent leur ego, d’autres le détruisent. Ils constatent qu’ils attirent certaines personnes et pas d’autres. Généralement, quand ils se trouvent en compagnie de gens qui ne renforcent pas leur ego, ils éprouvent un sentiment que l’on pourrait qualifier d’aversion pour ces personnes. Inversement, quand ils s’estiment soutenus par ceux qui les entourent, ils suscitent en eux un sentiment d’amitié pour ces personnes-là.

C’est ainsi que les hommes combinent le passé, le présent et l’avenir pour se créer. Ce n'est qu'une fois saisi ce processus que peut venir l’existence de l’autre Moi, qui sait tout cela et en est indépendant. C’est le Moi du Cœur, point de départ de toute magie et de toute liberté véritables, et source du grand art de la décision. 

Cf. Olga Kharitidi, auteure de "La chamane blanche".

 

Graduellement depuis l'enfance, l'égo forme une entité psychique de plus en plus dense et autonome qui se relie à d'autres plans d'existence, ceux devant amener en principe à percevoir le processus karmique. Ce champ de force, par sa fonction magnétique, ralentit une partie du flux d'énergie provenant de la conscience du Soi supérieur, et empêche la psyché de rechercher les informations tant dans notre réalité que dans des dimensions supérieures. En conséquence, celle-ci ne cesse de tourner en rond dans ce champ électromagnétique (boucles de rétroactions), générant au fur et à mesure l'oubli puis l'ignorance. C'est de cette façon-là qu'une partie de la psyché, l'égo, développe et fortifie ses propres croyances. Celles-ci sont donc des empreintes électromagnétiques qui finissent par se matérialiser dans le quotidien. Elles sont uniquement des reflets de l'énergie émise par nos propres champs énergétiques, renvoyées tout le long de nos incarnations humaines ou non-humaines. Nous manifestons ainsi par nos champs d'énergie les événements et les circonstances dans notre vie qui, souvent, ne nous "appartiennent" pas. Nous les créons par nos propres croyances.

 

La mentalité égotique

Qu'est-ce qui relie un marxiste et un franc-maçon ou autre adepte d'une société secrète ? Ils sont chacun intellectuel, jugeant à l'aune de leur prisme le monde, l’esprit et l’histoire. Derrière le vernis du savoir se cache une façon simpliste de voir les choses, des critères abstraits pour considérer l’histoire. Les marxistes en sont un exemple. Pour eux, tout est clair, l’histoire tout entière est un jeu de forces économiques rigides, simplistes jusqu’à en être absurdes, abstraites jusqu’à en être confuses. On ne peut pas plus discuter avec eux qu'avec aucun intellectuel de formation "maçonnique". Il y a dans leur tête trop de "lumière", trop de "certitudes", la même équation résolvant tous les problèmes. Les inconnues sont toutes du même degré, sur le même plan. L’histoire est reliée à quelques formules simples qui expliquent tout, qui satisfont toutes les curiosités, qui prémunissent contre toutes les objections. L’irrationnel, l’imprévisible, l’irréductible, toutes ces forces obscures qu’il est impossible d’anticiper, n’existent pas dans le tracé rigoureux du compas et de l'équerre comme dans le récit du bréviaire idéologique de chevet. Ceux-ci constituent le seul miracle acceptable.

Ils sont porteurs de la même mentalité, celle d'un jugement "abstrait" sur l’histoire, le monde, la vie. Il ne peut y avoir de faits, de faits purs et simples, imprévisibles, irréductibles, irrationnels. Grâce à un schéma simpliste, celui de la loi de cause à effet, est exclue toute intuition directe des faits, des réalités. Comme tout peut être prévu, tout peut être expliqué. Plus besoin d’effort, d’inégalité, et donc d’intelligence, puisque le schéma est à la disposition de tous.

La psychanalyse freudienne donne l'exemple de cette mentalité. Elle laïcise l’Absolu, proposant à tout un chacun une clé unique pour expliquer tout le psychisme. Alors que comprendre l’Absolu - le sens de l’existence, de l’âme, des réalités surnaturelles - suppose l’effort, l’ascèse, l’intelligence, la psychanalyse à la sauce freudienne offre cette compréhension à tout le monde par quelques recettes pipi caca.

Cet esprit de simplisme et d’abstraction grossière a pénétré et bouleversé toute la mentalité européenne, basée non sur des principes, sur l’essence des choses, sur un domaine propre à la philosophie ou à la religion, mais sur des réalités phénoménologiques en perpétuelle transformation. Il en découle une linéarité intangible explicative de la vie, de l’histoire, de l’homme de la rue comme de l’homme des hauts faits. C'est la robotisation de l'esprit. C'est une mentalité qui refuse la subtilité, la dissociation des plans. Si le marxiste ne démord pas d’une idée, le théosophe franc-maçon ne démord pas de trois idées. Une seulement ou trois seulement. Jamais autre chose, jamais autrement. Si la raison - la pensée scientifique ou philosophique - n’a pas d’autre but que de trouver une seule loi, un seul critère pour comprendre le monde, elle cherche une loi se rapportant aux principes, aux essences. L'unité de la raison réside dans la cohérence. Pour elle, toute interprétation du monde qui n’est pas organique, base de la cohérence, mais simpliste, découlant de la contrainte, n'est pas réaliste. Il en ressort qu'elle est abstraite et grossière, soit le produit du mental égotique...

 

Les circonstances ou les événements qui se produisent dans notre quotidien sont ainsi décryptés par nos cinq sens, habilitant la conscience à travers ce champ magnétique constitué de croyances et de perceptions à expérimenter la densité. Chaque individu crée ainsi dans sa vie et à sa manière une infinité de possibilités "d'orientation ou d'évolution" basée uniquement sur ses propres perceptions. L'égo représente la partie individualisée et densifiée en 3ème dimension de la conscience de "l'Esprit" qui s'expérimente à travers nos sens. Le Soi supérieur étant la partie de la Conscience liée aux dimensions supérieures, il "s'imprime" à travers nos champs d’énergie de manière beaucoup plus subtile dans notre quotidien, ne pouvant être perçu que par une autre forme d'intelligence, notre intuition profonde liée non au mental intellect mais au cœur.

En cette fin d'un cycle humain*, l'égo doit simplement être amené à accepter qu'il puisse être au service de l'ombre ou au service de la lumière. Il est appelé à s'ouvrir au flux de l'information, afin que la conscience de l'homme puisse s'agrandir, s'expanser, et aussi que la Vérité, la Réalité, puisse retrouver sa place dans les mémoires transportées par la génétique.

* Fin de cycle : la guidance éclairée de sa vie.

 

La prise de conscience salvatrice

 

Tout humain possède ainsi dans sa génétique des programmes inhérents au système neuronal "reptilien" qui pilotent le fonctionnement de son égo. Voici pourquoi celui-ci est notre prédateur. Lorsque nous reconnaissons et savons décrypter "l'origine multidimensionnelle de l'égo" à travers son fonctionnement reptilien, il est possible de reconnaître approximativement l'identité des lignées reptiliennes évolutives (+) ou entropiques (-) que transporte l'individu dans sa génétique. Le cerveau reptilien est par conséquent "l'entité bio-magnétique" qui détermine "la résistance de l'égo" et qui, pour ainsi dire, permet de retrouver la généalogie de sa lignée lorsque l'ouverture de conscience est suffisante.

 

La leçon du Livre de la Jungle

Dans l'adaptation par les Studios Disney en 1967 du Livre de la jungle (The Jungle Book), recueil de nouvelles écrit par l'écrivain britannique Rudyard Kipling en 1894, Mowgli - le "petit" d'homme (le moi non réalisé) - rencontre son prédateur reptilien, Kaa, qui l'hypnotise pour au propre comme au figuré le dévorer (manipulation psycho-émotionnelle). Ce n'est que par l'intervention de l'énergie du félin (représentée ici par la panthère Bagheera), que l'être humain peut desserrer l'emprise du prédateur qui l'asservit et établir son travail de libération alchimique*.

* Cf. Le chemin alchimique.

 


Puisque l'Homme dans son fonctionnement sociétal a peur que sa nature reptilienne cachée soit démasquée, certains individus ont tendance à s'orienter vers des méthodes de communication non-violente propres au mouvement "amour et lumière" du New Age, dont raffolent moultes thérapeutes nouvelle mouture (prétendus canalisés avec l'énergie cosmique, les anges, le Christ, Marie et autres avatars), censées renforcer l'aptitude de l'individu à réagir avec bienveillance et tempérance. Cela ne fait que leur apprendre à biaiser leur personnalité-égo par des réactions mesurées et modérées. En réalité, elles permettent de dissimuler subtilement la spontanéité de leurs pulsions égotiques. Autrement dit, certaines de ces méthodes contestent implicitement l'origine reptilienne qui s'exprime dans les codes de l'ADN humain.

 

L'égo qui façonne notre personnalité correspondant à l'héritage génétique légué par les lignées reptiliennes prédatrices, il s'agit non pas de faire en sorte d'être simplement bon, serviable, arrangeant, agréable, convenable, aimable et gentil dans nos comportements au quotidien, mais d'avoir le courage et la sincérité d'observer en profondeur les jeux de l'égo pour pouvoir transcender/transmuter ses parties sombres d'origine reptilienne*. Tant que cette partie de l'Être est occultée et rejetée, l'individu ne peut en aucune façon retrouver l'Équilibre, c'est à dire l'unité en soi.

* Cf. Processus de transformation de conscience.

 

La Connaissance, voie de sortie de la prédation égotique

Il est très difficile pour l'humain qui, depuis des millénaires, a appris à se battre pour sa survie, de consentir que cette "Connaissance" subitement révélée à lui l'invite simplement à arrêter de lutter pour profiter de la vie. La croyance de devoir lutter pour vivre est tellement ancrée dans sa psyché que l'idée qu'il existe une autre solution lui est tout simplement inconcevable. Ainsi, lorsqu'il est ignorant des Lois Universelles, la question que se pose tout individu soi-disant censé est : "Comment peut-on ne pas réagir face à un événement dramatique ou une situation d'urgence, sans ressentiment, sans colère et surtout sans culpabilité ?"

Évidemment, lorsqu'il est ignorant, il ne peut que réagir, puisqu'à ce moment-là entre en jeu toute la panoplie de schémas liée à la culpabilité, qui inéluctablement soulève les questions : "Que dois-je faire ou ne pas faire, dois-je attendre, dénoncer ou non, informer ou me taire ?"

En ayant intégré "la Connaissance des Lois Universelles", l'humain ne réagit plus à l'impulsion de l'égo, mais agit en connaissance de cause.  Ayant compris qu'il est le réalisateur responsable de son propre film, il ne peut qu'accepter le cours des choses. Ainsi, les questions existentielles ne se situent plus au niveau de la réflexion égotique, mais tout simplement elles ne se posent plus.  L'explication est qu'après notre libération karmique, nous avons intégré la troisième voie, celle de la guidance du Soi supérieur, de l’Âme. De ce fait, les situations qui mettent en jeu le "libre arbitre égotique" disparaissent purement et simplement de notre vie.

Cette Voie remet durement en cause toutes les croyances liées à la lâcheté "accumulée" durant tous les processus d'incarnation et toute la culpabilité qui en découle. Le plus difficile pour la psyché est d'admettre que le pouvoir et le contrôle sont une illusion liée au jeu de l'égo. De ce fait, lorsque l'individu comprend réellement qu'il n'a jamais contrôlé le cours des choses, il se voit alors subitement dépossédé de sa raison de vivre. L'égo complètement désemparé cherche alors désespérément un prétexte pour se raccrocher à ce jeu de l'illusion, puisqu'il ne peut se reconnaître, ni agir qu'à travers lui.

C'est pourquoi, même chez certaines personnes ayant compris cette notion d'équilibre et parvenant généralement à s'abstenir de porter un jugement sur certaines situations, à s'en détacher intellectuellement, il peut conduire à ce qu'elles ne "vibrent" pas encore cette neutralité dans leurs champs énergétiques, leurs propos ou leurs comportements n'étant absolument pas en adéquation avec leurs créations. Tant que cette neutralité n'est pas intégrée en leurs cellules, elles n'arrivent pas encore à imprimer ces changements dans leur quotidien. Il ne suffit pas de savoir les choses mais de les appliquer, de les intégrer, c'est à dire de les vibrer.

À partir de l'instant où nous savons convertir un désagrément dans notre vie en une opportunité de comprendre, nous permettons à nos codons d'ADN de se libérer de leurs programmes.

Cf. en complément Qu'est-ce que la Connaissance ?.

 

Le choix du serpent

Depuis les premières heures de notre enfance, notre "meilleur des mondes" s'est révélé être d'abord celui de nos parents, puis des institutions de tutelle qui nous en ont inculqué le sens comme les règles du "Je/jeu". Une fois que nous acceptons de l’observer débarrassé des attaches culpabilisantes découlant du fatras sentimental* que notre esprit hyper conditionné et moraliste veut nous imposer, nous comprenons que le but n'est rien d'autre que l’Autorité, principe de base et unique raison d'être de notre asservissement. L’amour mis en avant n'est que la caution hypnotique au renoncement de Qui Nous Sommes, conditionné par notre soumission à l'autorité. La mort de notre véritable personnalité est alors prononcée dès 7 ans*². Et si nous n’acceptons pas ce chantage affectif, si nous refusons la soumission à ces autorités soi-disant bienveillantes, tout un arsenal de techniques diverses et subtiles de pression va se déployer pour nous y conduire. Elles sont constitutives d'une science raffinée, héritage de milliers d’années "d’évolution" sous la coupe du système prédateur.

* Cf. Libération émotionnelle.

Cf. Symbolisme des neuf premiers nombres.

 

Pour obtenir le contrôle absolu, les autorités agissent sur plusieurs cordes sensibles à travers la manipulation de l’énergie vitale et de l’instinct grégaire. Celle-ci est double : soit destructrice - le Serpent noir -, soit bienfaitrice - le Serpent blanc, divin -. Elle constitue notre essence active élémentaire, indispensable à l’assouvissement de nos besoins quotidiens.

Dupées par une culture axée sur l’empire du Serpent noir depuis des millénaires, les autorités parentales comme éducatives privilégient inconsciemment l’éducation qui met l’accent sur les valeurs de ce dernier*. Ce faisant, la constitution du lien social est mise au profit de leur propre compte, non de l'individu, lui interdisant la confiance en son propre pouvoir créateur,  l'indépendance d’esprit et l'autonomie. L’instinct grégaire se fait ainsi l’instrument de leur empire affectif exclusif, conduisant l'individu à revenir constamment à eux. L'anneau d'asservissement est constitué, exploité par tous les groupements du système - entreprises, religions, partis politiques, domaine sécuritaire (militaire, police)... - qui n'ont de cesse d'attirer à eux les éléments humains nécessaires en les maintenant sous leur contrôle.

* Cf. Compréhension structurelle de la Matrice asservissante.

 

Il en découle que par la manipulation du "Je", l'égo, nous venons au monde pour être littéralement sacrifié. La personnalité originelle, son énergie individuelle et singulière, promesse d’un être unique et puissant, ne doit surtout pas exister pour elle-même et s’épanouir librement. Ainsi, l'individu qui se débat sans cesse contre ses "Ombres noires", autrement dit ses prédateurs trans-dimensionnels en mode "Service de Soi" – par exemple en manifestant son mécontentement envers la société patriarcale, en se débattant contre l'injustice, qui part en "croisade" contre l'autorité ou chasse les démons à coups d'exorcismes, etc... - lutte en réalité contre sa propre colère et son propre déni, effet miroir oblige. Son développement est saboté, avorté. Sa personnalité est alors détournée pour servir la communauté et se diluer dans cette force globale.

Cette exploitation de l’énergie humaine mise en place aux origines de l’humanité, méticuleusement organisée par les relais élitaires du corpus prédateur*, n'a pas d'autre finalité que la destruction de l’amour-propre. Tout le reste, tout ce que la société a su créer pour rassurer, "guérir", "aider" à accepter cet état de fait n’est que foutaises illusoires, entretenues par le corps médical et thérapeutique spécialisé dans l’absorption des troubles qui résultent d’une telle mise à mort de l’individu. Car celui-ci, une fois de plus pris en charge par une autorité, se voit détourné de son pouvoir personnel et ne s’en sortira plus, incapable de procéder à la reconquête de son identité propre par lui-même. Si les réponses toutes faites rassurent et donnent l’impression d’exister, nous demeurons au fond des "malades", des infirmes de nous-même, "patients" à vie, incapables de dépasser le fossé qui nous sépare de notre véritable grandeur.

* Cf. Les acteurs de la Matrice falsifiée.

 

En fait la force globale qu'utilisent nos autorités de tutelle pour sévir à la surface de cette planète terrestre est la véritable détentrice du pouvoir absolu. Elle vit au-delà de nos capacités psychiques et sensorielles, se percevant à travers de furtifs ressentis, de temps à autre. Elle est issue du treillis cosmique du "bas astral" qui nous enserre de sa nasse putride, dramatiquement néfaste et destructrice, utilisant le genre humain pour s’abreuver de son énergie et survivre, en asseyant en lui sa propre volonté par la manipulation de l'égo-mental.

Mais si ce mécanisme occulte s’active dans notre propre corps*, celui-ci est alors également notre clé de guérison. Il n’est pas seulement un alliage complexe et subtil d’organes et autres tissus. Il est le support d’un réseau énergétique où résident deux forces vitales : le "serpent noir" qui nous asservit, le "serpent bienveillant" qui nous libère. C'est le Caducée grec (Cf. image 2), le Kundalini en Extrême-orient, principe énergétique inhérent à chaque être humain. Son courant à double sens peut tantôt se révéler destructeur, tantôt un formidable allié bienfaiteur. Si notre civilisation a depuis ses origines basé ses codes éducatifs principalement sur l’activation du Serpent noir, nous conduisant à devenir des êtres soumis pour une part, combatifs, compétitifs, agressifs et conquérants pour une autre part, nous pouvons apprendre à le maîtriser lorsqu'il stimule en nous de sombres et virulentes valeurs et forces : autoritarisme, volontarisme, agressivité, hyper activisme, offensivité, engagement personnel égoïste, brutalité et perfidie. Cela suppose que nous cessions de nous identifier à sa vitesse d’action quasi instantanée, qui prend d’assaut nos cellules, notre cerveau, pour nous réduire à l’état d’automates, répétant les mêmes gestes, les mêmes rituels tous les jours de notre vie, en nous croyant performants et efficaces alors qu'en réalité nous sommes absents à notre réelle identité.

La retrouver, c'est tout le sens du voyage du héros de sa vie qui, par le travail entrepris sur lui-même, impliquant bien des sacrifices et des efforts, emprunte le chemin du retour à soi, au Grand Soi, à Qui Nous Sommes vraiment*².

* Cf. Qu'est-ce que l'Homme ? & Fonctionnement du corps biologique.

Cf. Survivre à la Matrice asservissante.

 

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Serpent bienveillant : le legs maya

Le phénomène connu sous le nom d’Équinoxe se produit lorsque le Soleil se trouve dans le plan de l’équateur terrestre, c’est-à-dire lorsqu’il atteint son zénith. Ce phénomène naturel se produit deux fois par an, les 20 et 21 mars et les 22 et 23 septembre. Une autre caractéristique des équinoxes est que le jour et la nuit durent le même temps dans le monde entier.

Il coïncide aussi avec le changement des saisons, puisque c’est le moment où commence officiellement le printemps dans l’hémisphère nord et l’automne dans l’hémisphère sud. L’un des événements les plus importants et les plus intéressants au monde à ces dates est l’équinoxe de Chichén Itzá*, l’équinoxe de printemps (20 et 21 mars) et l’équinoxe d’automne (22 et 23 septembre). Un phénomène qui, entre autres, signifiait pour les Mayas le début des plantations, qu’ils recueillaient avec l’arrivée de l’équinoxe d’automne.

L’effet serpent de l’équinoxe de Chichen Itza est sans aucun doute l’exemple le plus représentatif des progrès et des connaissances des Mayas en matière d’astronomie, d’architecture et de mathématiques, qu’ils ont harmonieusement combinés pour créer l’une des nouvelles merveilles du monde moderne. C'est ainsi que l'on peut observer dans la zone archéologique de Chichen Itzá comment l’ombre de la pyramide de Kukulcán forme le corps d’un serpent à travers 7 triangles de lumière qui descendent les escaliers et aboutissent à la tête du serpent à plumes situé à la base au coucher du soleil (photo ci-contre). Cet effet est possible grâce à la conception et à l’emplacement de la pyramide de Kukulkan, qui a été placée à un certain angle en tenant compte de la distance entre les angles des plates-formes par rapport à l’escalier, ce qui crée la forme du corps de l’une de leurs principales divinités, Kukulkan, le serpent à plumes dont la tête est sculptée au pied de l’escalier de la pyramide, réalisée par des architectes mayas qui maîtrisaient la connaissance des étoiles, des planètes et du soleil.

* Chichén Itzá est une ancienne ville maya située entre Valladolid et Mérida dans la péninsule du Yucatán au Mexique. Son nom signifie "au bord du puits des Itzáes". Elle fut l'une des villes-États les plus importantes de l'Amérique préhispanique.

 

En définitive, l’ego est là pour nous rappeler presque constamment ce qui nous sépare de la Vérité. Et l’ego n’est pas responsable de cela, c’est nous qui le faisons en faisant semblant d’être la non-vérité de nous-même. Autrement dit, l'ego fait un travail consistant à nous rappeler ce que nous nous faisons à nous-même, afin que nous puissions le voir et le ressentir. C'est pourquoi la plupart de ses propos sont faux. Il agit comme au cinéma*, où il n’y a pas de spectacle passionnant sans un bon et un méchant, où il n’y a pas de héros sans méchant.

 

Comme nous ne pouvons pas nous réveiller sans ego, notre tâche n’est pas de faire de l’ego un ennemi, d’essayer de le blâmer ou de nous en débarrasser afin de vivre dans un état sans ego. Il s'agit de l'accueillir, d'écouter ce qu'il a à dire. Ce sont les fausses vérités auxquelles nous croyons qui nous barrent la route. Cela signifie que bannir la voix de l’ego, c’est tirer sur le messager, le professeur. Cela ne change pas le message. Aussi, au lieu de demander l’aide de l’Esprit pour éliminer le messager, il s'agit d'écouter ce que l’ego nous dit. Et si ce qu’il nous dit nous remplit de peur ou d’autres émotions fortes, il convient d'aller droit au but en les affrontant.Et lorsque nous avons découvert qu’il n’y a rien à craindre et que nous sommes certain que les pensées de l’ego sont fausses, l’ego n’a plus beaucoup de place pour entrer !

 

* Cf. Le cinéma de la Matrice (1).

 

 

 

 

La vraie thérapie, c'est à tout moment, en toutes conditions, et certainement pas guidée par quelqu'un que nous payons, mais par sa propre guidance supérieure qui place les expériences dont nous avons précisément besoin sur notre chemin.

 

 

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