La formulation de ces clés n'engage que leur auteur, qui puise tant dans ses recherches et sources d'information que dans son imaginaire leur révélation et libre mise à disposition suivant la forme et la rédaction retenues.

Il n'y a de ce fait rien à prendre pour argent comptant, seulement à laisser faire en soi le processus d'ouverture de conscience par le discernement, soit le juste équilibre entre cœur et raison. Celui-ci conduira à les invalider, à les valider, à les compléter par d'autres ajouts et compléments.

C'est ainsi que procède le chercheur de vérité.

 

 

Comment changer son regard ?

Affiche du film Upside Down (2012), signifiant sens dessus dessous
Affiche du film Upside Down (2012), signifiant sens dessus dessous

 

Une même chose peut être perçue de plusieurs manières. C’est l’effet miroir de nos connaissances, de notre construction mentale, qui en indique le sens. Aussi ce qui n’existe pas dans notre état de conscience n’existe pas dans la réalité, dans notre perception de la réalité. Si nous nous contentons de l’apparente forme, nous ne pouvons percevoir la profondeur de chaque chose, simplement son extrême pointe, soit environ 1 % de la connaissance*…

* Cf. Qu'est-ce que la Connaissance ?

 

Le fonctionnement habituel dans la Matrice

Aussi longtemps que nous restons assoupi dans la Matrice qui organise nos croyances, nos convictions, nos habitudes, notre petit train-train, notre sécurité..., la prédation mortifère contribue à notre apparent bien-être, notre petit confort, y compris lorsque nous sommes confronté à des situations difficiles, des événements douloureux. Ceci afin que nous n'ayons aucune envie de nous interroger et de nous réveiller.  Et tant que nous restons bien docile et assujetti au système de contrôle représenté par la société humaine et son exécutif, la prédation nous octroie une certaine marge de confort. Mais dès que nous nous mettons en route pour modifier la trajectoire de notre destinée, alors nous nous faisons littéralement "broyer" par cette machination phénoménale, impliquant même notre entourage, et ce pour nous empêcher toute extraction à ce système indispensable à la survie du corpus prédateur extra-dimensionnel.

Notre supra-conscience nous enseigne continuellement afin que nous intégrions non seulement le fait que nous ne nous mesurons pas seulement à une entité individuelle, le prédateur logé en nous, mais envers une énorme machination programmée, qui régit la totalité de notre monde de 3ème dimension, la Matrice. C'est le mécanisme de cette réalité qui, dans absolument toute situation, est à prendre en considération.

Chaque pas supplémentaire dans la progression de notre conscience, déclenche aussitôt de la part des forces antagonistes une réaction pour nous empêcher. Malgré notre ouverture d'esprit, cela reste indéniable et automatique. C'est pourquoi une vigilance accrue est de rigueur, car nul ne peut y échapper s'il ne saisit pas le fonctionnement même de cette machinerie. Car nous-même, être humain, sommes une machine biologique qui répondons par automatisme à cette plus grande machine : la Matrice.

Il s'agit d'un postulat qu'il est crucial de réaliser. Sans cette prise de conscience, l'homme est voué à l'autodestruction, car il ignore qui il est, comment il fonctionne, et pourquoi il est maintenu en léthargie.

Comprendre et accepter qu'il existe des forces supérieures antagonistes qui s'opposent perpétuellement et œuvrent au travers de notre conscience, est déterminant à percevoir. Elles habitent et pilotent nos véhicules organiques, que nous le voulions ou pas. C'est pourquoi après avoir minutieusement observé notre comportement il nous appartient de progressivement dissocier nos pensées de celle de notre prédateur attitré. 

Cf. Compréhension structurelle de la Matrice asservissante & Comprendre et apprivoiser la prédation.

 

Chercher le principe de la forme

 

Une statue, une image, un symbole… ne doivent servir que de supports facilitant la gymnastique que s’impose l’esprit et à fixer la concentration. Ainsi la construction de la forme d’une chose, d’un élément de l’univers permet d’en comprendre la subtile nature. Elle s'effectue selon des lois précises propres à la substance, quelle qu’elle soit, fonction d’un stade d’évolution.

Au premier stade, dit nébuleux ou laiteux, la matière composante de la future forme entre à un stade actif, avant que de passer à un stade plus rudimentaire qui voit la condensation de la matière commencer, sans qu’il y ait de formes précises. L’excès d'énergie par rapport au stade précédent conduit à une activité violente de laquelle découleront des effets. Le troisième stade est invariablement celui du feu, caractérisé par l'énergie interne d’atomes qui s'agglomèrent rapidement. Leur effet les uns sur les autres produit un accroissement de chaleur et en conséquence l'apparition de la forme qui se révèle être fondamentalement une sphère tournant sur elle-même, attirant et repoussant d'autres sphères.

Puis vient le stade aqueux, où la sphère d'essence gazeuse embrasée se condense davantage et se liquéfie, sa surface extérieure commençant à se solidifier. La chaleur de la sphère s'accroît et se centralise en son cœur de la sphère, produisant une pulsation centrale. C'est un stade analogue à celui où la vie s'éveille chez le fœtus au cours de la période prénatale.

Le cœur et le cerveau de la substance de la forme qui évolue lentement sont désormais reliés.

Le cinquième stade est nommé éthérique. La condensation et la solidification de la matière se sont poursuivies pour former une unité synchronisée avec son environnement sur le plan vibratoire. Ce stade marque la circulation vitale de force propre à la substance constituée, assurant la coordination de son cerveau, de son cœur et de ses centres inférieurs, en relation avec le supérieur, soit le champ de l’Univers.

Le dernier stade est celui du solide, stade terminal de la véritable construction des formes. Il en est ainsi pour l’être humain comme pour la construction des formes-pensées, les reliant intrinsèquement par leur même schéma originel.

Quelle que soit la forme, l’important est de toujours chercher le Principe qui est au-delà.

Cf. Évolution de civilisation (1) Le mécanisme de l'Univers & Fonctionnement de l'architecture du Vivant.

 

Exemple pratique 1 : le symbole de l’éclipse

Nous sommes, dans l’obscurité de la caverne mentale qui est la nôtre*, soumis aux influences de la Lune. Lors d’une éclipse, le contour de la Lune prend la forme de la barque d’Isis, et le soleil devient Osiris. La mythologie égyptienne étant fondamentale dans les ordres occultes qui nous gouvernent, il est important d’en avoir une connaissance éclairée*². C'est pourquoi nous retrouvons souvent (Cf. ci-dessous) trois symboles fondamentaux dans les logos institutionnels : la pyramide(s), l’éclipse (ou le soleil), et les trois couleurs primaires bleu jaune rouge. Il nous appartient ainsi de se demander pourquoi une telle importance est donnée à ces trois éléments. Comme par exemple l’éclipse, représentée sur le logo du Ministère de l’Économie et des Finances avec la pyramide... Si nous ne comprenons pas qu'il s'agit de l'éclipse (ou hypnose) de la conscience par le dénigrement ou le dévoiement du féminin sacré, alors nous demeurons profondément berné, leurré, illusionné. Au stade du robot biologique, nourriture de notre prédateur involutif !

* Cf. Compréhension structurelle de la Matrice asservissante.

Cf. Le Judaïsme décodé.

 

Logo avec éclipse, soit le lever du soleil à l'Orient (Est) - Cliquer pour agrandir
Logo avec éclipse, soit le lever du soleil à l'Orient (Est) - Cliquer pour agrandir

 

Exemple pratique 2 : le symbole des éléments constitutifs du Vivant

L'univers de la fiction (cinéma, bande-dessinée) utilise en permanence des archétypes (symboles) représentatifs de notre relation au Vivant*. Logés dans notre inconscient, les faire remonter à notre conscient permet d'être éclairé en toute connaissance de cause pour jouer au Jeu de la Vie*².

Ainsi "Les Quatre Fantastiques" ou "Les Fantastiques" (Fantastic Four en anglais), groupe de super-héros appartenant à l'univers Marvel de la société Marvel Comics créée par le scénariste Stan Lee et le dessinateur Jack Kirby, qui est apparu pour la première fois en 1961. Chacun des quatre super-héros représente un élément sans lequel la vie ne pourrait être : Mr Fantastique (aussi appelé l'Homme élastique) est l'Eau, la Fille invisible est l'Air, la Torche humaine est le Feu, et la Chose est la Terre. Regarder de manière active l'information que nous recevons change de tout à tout notre relation à Ce Qui Est comme à Qui Nous Sommes !

* Cf. Fonctionnement de l'architecture du Vivant.

Cf. Le Jeu de la Vie.

 


En effet, tout ce que l’on perçoit du monde vient de nos propres sens, générateurs de pensées, d’émotions et de sentiments. Notre position d’observateur acteur, liée à nos croyances, crée la matière, la réalité, le concret de notre vécu. Pour ce faire, privilégions-nous le regard extérieur ou la perception venant de l’intérieur, de notre ressenti intime ?

Notre société occidentale, principalement basée sur le mental, privilégie la raison, siège de l’hémisphère gauche du cerveau pour les droitiers (inversement pour les gauchers), et sur une vision matérialiste, quantitative. Elle ne laisse que peu de place à une vision métaphysique, de nature intuitive et qualitative, son pendant indissociable. Pourtant, l’une n’existe pas sans l’autre, et seule leur maîtrise permet d’ouvrir le champ de conscience. Nous pouvons par conséquent modifier la réalité en la regardant autrement, en agissant sur elle, et en fin de compte en la créant de toutes pièces.

 

Exemple pratique 3 : le harcèlement dans la vie professionnelle

La croyance "souffrance" est présente dans le champ de conscience de nombre de personnes qui travaillent dans l’entreprise et qui l’éprouvent de différentes manières (physique, psychologique), même si elles ne l’ont pas conscientisée comme étant un état relevant de leur entière responsabilité, la maintenant de ce fait refoulée dans leur inconscient. Elles pensent en toute sincérité et objectivité, au regard des faits constatés, que cette souffrance est le fruit d’autrui - leur(s) bourreau(x) -, et qu’elles sont victimes, renforcées qui plus est par le soutien de leur entourage.

Pourtant, et quoi que cela puisse choquer de prime abord, si une personne vit par exemple une situation de harcèlement moral dans une entreprise, c’est elle qui, par la croyance nourrie dans son inconscient, attire cette situation. Celle-ci a pour objectif de lui enseigner, de lui permettre de prendre conscience de sa relation avec la croyance souffrance. Lorsqu'elle aura compris le mécanisme et actionné le mécanisme du pardon, vis-à-vis d'elle-même comme d'autrui, cette croyance sortira de son référentiel. Sa vibration devenue toute autre, elle n'attirera plus cette situation à elle.

De son côté, l’état de conscience du dominant, du harceleur, calé sur son ego autocentré, le conduit à prendre et à jouer le rôle de chef tyran ou protecteur, fonction du jugement qu’il porte sur celui/celle qui est dans la posture de dominée(e). Il expérimente cette posture liée à ses croyances du moment (le besoin de dominer pour s’affirmer par exemple), entraînant la satisfaction de désirs comme de pulsions (très) insuffisamment élevés.

Spirituellement parlant, il n’y a ni victimes ni bourreaux, il n’y a pas d’êtres spécialement choisis pour donner les coups et d’autres pour les recevoir, même s’ils apparaissent comme tels selon nos règles sociales et notre décryptage très relatif des comportements humains. Tout ce qui arrive, toute épreuve, a un sens pour la personne. Il est fonction de son état de conscience du moment, uniquement pour son bien, pour lui permettre de se découvrir davantage et d’aller plus haut dans son élévation de conscience par la modification de ses croyances et ses émotions. Il a pour finalité de lui permettre d’éliminer les attracteurs négatifs, de ne plus attirer dans son champ d’expérience les personnes, circonstances et événements sources de souffrance, de récupérer son plein pouvoir, aussi choquant cela puisse apparaître lorsque nous restons sur une lecture partielle et émotionnelle de notre vécu d’humanité. Nul ne peut accéder à ce grand champ de conscience s’il n’a connu l’épreuve, l’erreur, l’errance, lui permettant potentiellement de renaitre à sa véritable dimension, dégagé des conditionnements, croyances limitantes, peurs, blessures émotionnelles et illusions de victime de la vie.

Aussi, pour changer une situation conflictuelle ou de malaise vécue dans une entreprise, la personne doit changer d’état d’esprit, d’état de conscience. Ce changement d’état la fera changer d’entreprise, initier autre chose, en tout état de cause cesser sa dépendance à la souffrance découlant de cette relation. On a l’entreprise, comme les amis, le conjoint… que l’on mérite, c’est-à-dire correspondant à notre état d’évolution de conscience du moment…

 

Investiguer par la raison non-ordinaire

 

Toute investigation hors de son champ de connaissances et de croyances habituelles nécessite de suivre un raisonnement non rationnel à ce stade. C'est ce qu'Aristote considérait comme le propre d'un esprit mature, à savoir sa capacité à concevoir une idée sans la faire sienne, en s'attachant à l’examiner et à l’explorer. Cette disposition est appelée équanimité, soit une disposition affective de détachement et de sérénité à l'égard de toute sensation ou évocation, agréable ou désagréable. Autrement dit, l'investigation requiert de faire appel à une capacité que l’on peut appeler la raison non-ordinaire. Elle peut être illustrée par une scène comique du cinéaste Woody Allen dans son film Manhattan.

 

Un homme rend visite à un psychiatre de la part de son frère qui souffre de l’illusion qu’il est une poule et qui agit en conséquence. "C’est terrible à voir, Docteur. Cette façon qu’il a de glousser et de gratter. Notre famille vit l’enfer. Que pouvons-nous faire ? La psychiatrie peut-elle soulager mon frère ?" Le docteur répond par l’affirmative. "Même dans des illusions aussi extrêmes que celle-ci, la thérapie peut souvent ramener le patient à la réalité ", lui affirme-t-il. "J’accepte de travailler avec votre frère, de faire tout mon possible, mais cela va être long, cependant." Pensant que son visiteur a repris courage, le psychiatre consulte son agenda. "Quand pouvez-vous m’amener votre frère pour la première session ?" demande-t-il ? Son visiteur fronce soudainement les sourcils : "Désolé, Docteur, j’aimerais bien, mais je ne peux pas. Nous avons besoin des œufs."

La réponse de l’homme est complètement rationnelle dans le contexte de son imagination. Lorsque les Trekkies, les fans de la série télévisée Star Trek, échangent avec passion sur les personnages et les épisodes de cette série télévisée, ils font appel à une raison non rationnelle. Il en est de même pour d'autres univers, comme le phénomène d’échange des cartes Pokemon qui déclencha une explosion de raison non rationnelle chez les enfants qui devaient décliner, avec les détails les plus rigoureux, les caractéristiques et les comportements spécifiques de plus d’une centaine de personnages. Sur internet, les joueurs des MMORPG (Jeux de Rôle en Ligne Massivement Multi-joueurs) assument des identités fictives qui doivent se comporter logiquement, en faisant preuve d’une sorte de rationalité virtuelle. Le raisonnement impliqué dans de tels jeux de rôles est rigoureux car les joueurs ne peuvent pas laisser leurs "avatars" faire ce qu’ils veulent. Les avatars doivent se conformer à des codes déterminés de comportement. Le développement et le maintien de tels codes fait appel à une raison non ordinaire.

 

En fait, la raison non-ordinaire est similaire à la raison ordinaire, si ce n’est que son sujet est imaginé plutôt que perçu. La recherche de la Vérité passe par le développement de la raison non-ordinaire, afin d’interpréter l'expérience faite durant un état de perception accrue. On ne peut tout réduire, dans le cosmos comme dans la psyché humaine, à des critères rationnels. Par le raisonnement non-ordinaire, nous accédons à une compréhension claire et précise des aspects de l’expérience humaine qui sortent du cadre de la perception sensorielle ordinaire, sans tomber dans le non-sens irrationnel. Les alchimistes ont une règle : "Agissez en harmonie avec la nature, observez les œuvres de la nature et entamez la Grande Œuvre avec les puissances authentiques de l’imagination et non avec des pensées fantasmatiques". C’est une question de discipline à laquelle nous devons faire face sur le chemin d’une perception accrue.

 

Les états altérés de conscience (méditation, rêve) sont propices à des visions empiriquement réelles et pouvant de ce fait être expérimentées. Ils permettent d'accéder à une perception extraordinaire des mondes supra-humains, des activités des divinités, des relations de l'humanité avec des espèces extra-terrestres et de l'aventure à long terme de l'espèce humaine.

 

L'intuition prémonitoire

Jeux de société, stars du divertissement, dessins animés, films, magazines... toutes les clés du calendrier occulte sont livrées sous forme symbolique à l'inconscient des êtres humains, bien des années avant leur réalisation. Les rationalistes sceptiques y verront le fruit du hasard, de l'obsession conspirationniste maladive, ou des probabilités quand les détails entrent en collision avec la fiction. L'initié auteur a de son côté la faculté d'accéder à la "banque de données" qui les recense - le champ de conscience éthérique - afin de les distiller dans son œuvre artistique.

C'est par exemple le cas d'"Illuminati : New World Order" (INWO en abrégé), un jeu de cartes à collectionner, prix Origins du meilleur jeu de cartes en 1997 (image 1). Conçu par Steve Jackson, auteur et éditeur de jeux de société et de jeux de rôle états-unien, ce jeu de plateau a été finalement mis sur le marché en 1995 après un raid des services secrets Américains en 1990 et une amende de 300.000 $ pour délit de piratage de secrets d’État. Il parodie les théories du complot et met en scène des sociétés secrètes en compétition pour le contrôle du monde. Chaque joueur incarne un "Illuminatus", membre de cette société secrète* désireuse d'accéder au rang de maître du monde, et pour y parvenir, recherche le contrôle d'un certain nombre de groupes (Boy Scouts, Men in black, CIA, etc.). Sa version d'origine comprend 412 cartes, disponibles à l'achat et catégorisées en cartes courantes, peu courantes ou rares. Bien que ce jeu soit sorti six ans avant les attentats du 11 septembre 2001, deux cartes sont étrangement similaires à ces attentats, une représentant l'attentat sur les "Twin Towers" de New York, et une autre représentant un attentat terroriste sur le Pentagone à Washington (Cf. image). Plusieurs autres événements ont coïncidé avec certaines tragédies, dont la carte "Combined Disasters" où l'on peut remarquer des similitudes entre le dessin et la Tour Wako au Japon, pouvant correspondre aux multiples désastres survenus en 2011 au Japon, dont l'accident nucléaire de Fukushima, seize ans après la sortie du jeu. Deux autres cartes relativement troublantes sont celles qui pourraient correspondre au Printemps arabe. Ainsi, dans les cartes "Dictatorship" et "Révolution!", un dictateur, ressemblant à l'idéologue militaire lybien Mouammar Kadhafi (1942/2011), fait de la propagande auprès de son peuple avant que celui-ci ne se soulève.  Plusieurs autres cartes ont des similitudes avec des tragédies survenues par la suite.

De leur côté, les pochettes des albums Breakfast in America du groupe rock Supertramp sorti en 1979 et Blood on the Dance Floor : HIStory in the Mix du chanteur Michael Jackson sorti le 20 mai 1997 (images 2 & 3), ainsi que l'album de la bande dessinée X-Men publié en 1984 relatif aux visions d'une télépathe qui décrit les "ruines du World Trade Center" au 21ème siècle (image 4), apparaissent là aussi comme autant d'étranges coïncidences prémonitoires concernant l'événement majeur annonciateur de cette fin de cyclicité entropique...

C'est aussi ce que la série animée Les Simpson a prévu dans un épisode diffusé en 2000 avec la mise en scène de l'élection de Donald Trump à la Maison-Blanche par son scénariste de l'épisode Dan Greaney et le créateur de la série - Matt Groening -, et ce 16 années auparavant l'avènement du leader républicain (image 5). Plus récemment, le décès de la méga-star Kobe Bryant dans un crash d'hélicoptère tout comme l'épidémie mortifère du Coronavirus en Chine, tous deux en janvier 2020, avaient été annoncés dans des épisodes là encore de la série Les Simpson (images 6 & 7) !

Le très sérieux journal britannique The Economist, détenu par la société d’investissement Exor (famille Agnelli) et par la famille Rothschild, avait quant à lui publié en Janvier 2015 une couverture énigmatique intitulée "Le Monde en 2015" (Cf. image 8), comportant de nombreux personnages connus (Chefs d’État) assortis d’objets et de personnages divers, dont beaucoup dissimulés au regard à moins d’une recherche minutieuse. Son titre est sans ambiguïté : il évoque l’agenda de l’élite mondiale pour l’année. Il appartient alors à chacun d’en comprendre le symbolisme codé. Un exemple troublant se trouve en bas de page droite, avec le personnage d’Alice (Cf. image 9). Elle représente la France, en l’occurrence Marianne, ce qui n’est pas évident en première interprétation. Les choses prennent tournure lorsque l’on sait que dans le conte de Lewis Carroll on y trouve un autre personnage, le "Cheshire cat", soit un chat farfelu qui a la possibilité de disparaitre et de réapparaitre, comme un espion ou un agent secret. Comme par "hasard", ce Cheshire cat est visible sur la façade de la salle de concert parisienne du Bataclan (Cf. image 10)… un terroriste se trouvant également sur la couverture du magazine en compagnie des grands de ce monde (cerclé de rouge sur l'image 8). Toujours sans doute le fruit du hasard, la date du sinistre 13 novembre est indiquée sur les deux flèches au pied d’Alice, avec à sa droite le tableau de Leonardo Da Vinci "La Belle Ferronnière", exposé au musée du Louvre à Paris, pour indiquer le lieu. Les chiffres qui y figurent sont 11,5 et 11,3. Les attaques ayant eu lieu à Paris le 13.11.15, les six chiffres sur les flèches peuvent en étant réarrangés constituer cette date. C’était le groupe américain Eagles of Death Metal qui se produisait sur scène le jour de l’attentat. Lorsque les musiciens ont entonné la chanson Kiss the devil ("Embrasse le diable"), la fusillade a commencé. Là encore, pur hasard ?

Toujours avec Les Simpson, le Premier ministre Justin Trudeau a été parodié dans des épisodes de la série en 2019. Dans l'un d'entre eux, il est dans son bureau (image 11), avant que de prendre la poudre d'escampette (image 12) en  raison de l'arrivée de camions dans la capitale, ce qui va rejoindre la réalité fin janvier 2022 lors de l'arrivée à Ottawa, capitale de la Confédération canadienne, d'un convoi d’environ 50 000 camionneurs et de leurs partisans pour protester contre le mandat d’injection imposé par le Premier ministre (il avait ordonné aux camionneurs canadiens de recevoir l’injection ou de faire face à une quarantaine de 14 jours chaque fois qu’ils traversent la frontière américaine). Ce convoi organisé par le media en ligne Canada Unity, baptisé Truckers For Freedom ("convoi de la liberté" - photo 13), ainsi que des dizaines de milliers de partisans, ont encerclé à cet effet la colline du Parlement et bloqué les routes devant les bâtiments, malgré des températures négatives (de l'ordre de -23), pour demander à M. Trudeau de lever toutes les restrictions draconiennes du COVID. Justin Trudeau a fort opportunément avant son arrivée quitté sa résidence historique de Rideau Cottage (dans le Parlement), pour s’installer dans un endroit tenu secret pour des "raisons de sécurité", invoquant comme raison le fait qu'il avait contracté le COVID... Et, comme par hasard ou pure coïncidence, la première page du magazine The Economist de janvier 2019 plaçait un bulldog assis sur le haut de l’Amérique du Nord qui y figurait en filigrane (image 14), ce même chien étant le logo de la plus grosse marque de camions implantés dans la région, "Mack Trucks" (image 15)...

Quant au lancement début 2024 de l’ordinateur spatial Vision Pro par la société, Les Simpson l'ont prédit dans un épisode de 2016 de la série de la Fox intitulé "Friends and Family", où des habitants de la ville fictive de Springfield sont vus en train d’utiliser des appareils qui ressemblent étrangement au Vision Pro (image 16). Ces appareils sèment le chaos dans la ville, les personnages perdant le sens de l’espace, marchant sur des poteaux d’éclairage et tombant dans des bouches d’égout.

Voici autant d'exemples qui exposent le trouble posé au chercheur de vérité. Quelle que soit la croyance qu’il décide, ce trouble est lié au monde factice de la polarité, entre vrai et faux, possible ou impossible, apparent et caché. Sa lecture est de ce fait colorée, exclusive de l’autre croyance. C’est le piège mortifère dans lequel nous sommes entraîné par la matrice qui nous gouverne. La seule voie de salut est l’abandon de ce choix, sans issue, pour la voie de l’unité, intérieure, et la confiance en la guidance du Tout, de l’UN.

* Cf. La nouvelle religion universelle.

 

Fringe

Dans cette série télévisée américaine en 100 épisodes qui met en scène la section du FBI Fringe basée à Boston, qui a recours à la "fringe science " (littéralement "les sciences marginales") pour enquêter sur des phénomènes étranges et inexpliqués à travers le pays, Walter Bishop (l'acteur John Noble - photo 2) dit : "En ouvrant son esprit à l'impossible on peut parfois découvrir la vérité."

 

 


"L'imagination est la capacité à créer le futur si elle se conjugue avec un projet cohérent et articulé, capable de prévoir les détails de sa réalisation. C'est la liberté concédée à l'homme et c'est aussi, bien évidemment, une responsabilité. Aucune loi physique n'interdit que différents états de matière puissent coexister, même s'ils sont invisibles. La réalité dépend du mode de perception."

Juliana Conforto, astrophysicienne italienne, L'Univers Organique, p.114

 

Comprendre l'enseignement des super-héros et autres personnages des contes et légendes

 

Les "super-héros" enseignent à l'être humain les clés du Jeu de la Vie, pour peu que celui-ci fasse preuve de discernement et qu'il les mette en application. Nous les retrouvons depuis les origines dans les grands mythes et légendes civilisationnels, tels Horus, Anubis l’Égyptien ou Cerbère le latin, Héraclès grec ou Hercule latin, Ulysse, Persée grec ou George anglosaxon, Jason, Arthur et Lancelot, Dracula ou Nosferatu le mort-vivant..., et plus récemment avec les personnages issus des comics-books des années trente (Buck Rogers, Flash Gordon, Batman, Captain America, Spider-Man, les X-men, Iron Man...) qui ont été portés à l'écran par Hollywood *. Par-delà leurs formes extérieures, parfois animales (le Minotaure ou le Centaure), leurs aventures à première vue imaginaires et leurs exploits extraordinaires et sensationnels, ces archétypes ne parlent sous forme de métaphores que d'une seule chose, nous-même, délivrant les clés de notre asservissement ou de notre libération selon notre éveil de conscience pour discerner au-delà des formes extérieures le langage de la Vérité.

* Cf. Le cinéma de la Matrice (2) La science-réalité.

 

A quoi conduit notre hypnose ?

Dans la mythologie grecque, Ixion est un prince qui s’était épris de Dia (ou Clia), fille d'Eionée. Étant donné qu’il voulait absolument l’épouser, il promit, suivant une antique coutume, un merveilleux présent à son beau-père s’il permettait ce mariage. Celui-ci donna son accord et le mariage put être célébré. Mais après ce mariage, il refusa de s’exécuter en donnant, comme il l’avait promis, un présent nuptial à Eionée. Fou de rage, ce dernier s’empara des chevaux qu’il avait préalablement offerts à Ixion. Mais Ixion, voulant absolument récupérer ses chevaux, l’invita à venir chercher ses cadeaux dans son palais, devant lequel il avait fait creuser un énorme trou et y avait fait jeter des braises de charbon flamboyant. Lorsque Eionée passa à côté de la fosse habilement dissimulée, Ixion l'y poussa, et il mourut brûlé vif sur le charbon ardent. À la suite de ce crime, les dieux le punirent en lui faisant perdre la raison. Personne ne voulut purifier Ixion pour ce crime car son meurtre se doublait d’un sacrilège. Dia, cependant, qui aimait vraiment son mari, se mit à prier Zeus qui fut ému par la beauté de la jeune femme et accepta de prendre Ixion en pitié. Comme c’était un bon orateur doublé d'un joyeux convive, Zeus l’invita à manger à sa table sur l’Olympe et à boire de l’ambroisie. Mais Ixion, ingrat, appréciait la beauté, en particulier celle d’Héra, et n’hésita pas à tenter de la séduire. Outragée, Héra alla se plaindre à Zeus. Celui-ci, fou de rage, créa alors une nuée qui ressemblait à son épouse. Ixion, crédule, prit cette nuée du nom de Néphélé pour Héra. C’est pourquoi Ixion s’accoupla avec elle et Zeus les prit sur le fait. De cette union naquit Centauros, qui, une fois adulte, s’accouplant aux juments de Magnésie, eut pour descendance des créatures au corps de cheval, au buste et à la tête d’homme, souvent brutaux, amateurs de jeunes vierges : les Centaures. Le roi des dieux entra dans une grande colère et condamna Ixion à un châtiment éternel. Il fut précipité dans le Tartare où Hermès, suivant les ordres de Zeus, attacha Ixion avec des serpents à une roue enflammée et ailée, pourvue de quatre rayons et qui tourne éternellement dans les airs.

Nous retrouvons ce châtiment dans la légende de Jésus, avec la crucif-ixion ! Le message qui est passé est l'appel du féminin sacré (Dia) à la transformation intérieure de tout ce qui nous limite (mensonges, trahisons), afin de nous libérer de la crucifixion à la Matrice entropique par le système prédateur asservisseur nous conduisant à demeurer prisonnier de ses boucles cycliques, attaché avec des serpents à sa roue enflammée...

 


Superman, le faux sauveur

Apparu en 1933 et en avril 1938 dans le premier numéro d'Action Comics édité par Detective Comics, Superman, avatar de Jésus-Christ, est le sauveur providentiel* en provenance de la planète Krypton, glissant au passage la reconnaissance d'autres univers de vie dans l'espace. Son nom "kryptonien" est Kal-El, signifiant l'ange (El) portant la voix divine (Kal en Hébreu signifie la voix de Dieu), les deux auteurs de la BD le scénariste Jerry Siegel et le dessinateur Joe Shuster étant d'origine juive. Il fait suite à l'Uncle Sam, célèbre figure du patriotisme états-unien créée en 1812. Ce super-héros, transformation du personnage "Monsieur tout-le-monde" à la ville Clark Joseph Kent (deuxième prénom en référence au père de Jésus), est capable de nombreux miracles pour sauver la patrie et les bons des méchants. Il délivre de manière subliminale le message qu'au lieu de travailler sur soi afin de renaître à l'esprit supérieur, il convient de célébrer et vénérer le sauveur extérieur tout-puissant, en l'occurrence aux couleurs de l'Amérique états-unienne*². Il est le faux sauveur par excellence, celui que nous avons tendance à aller chercher à l'extérieur, plutôt que de rencontrer nos peurs profondes et les transcender.

* 1933 voyant la montée du nazisme en Europe, l'émergence de Superman prépare les esprits la future entrée en guerre des États-Unis.

Reprenant à l'exception du noir et du blanc les couleurs alchimiques, Superman grave dans l'inconscient la passivité de l'être humain dans sa dépendance au système (couleur bleue), l'absence notamment de la couleur noir le détournant de sa rencontre avec les forces prédatrices qui le dominent par l'inconscient. Cf. Le chemin alchimique & Symbolisme et artifices de la Matrice.

 

Batman, ou l'appel à devenir Ce Que Nous Sommes vraiment

Batman*, l'homme au costume de chauve-souris pour inspirer à ses ennemis la peur, a été créé par le dessinateur Bob Kane et le scénariste Bill Finger, apparaissant pour la première fois dans le comic book n° 27 de l'éditeur Detective Comics en mai 1939. A la différence de Superman, il n'a aucun pouvoir surhumain. Il n'est qu'un "simple" humain (en fait milliardaire et possédant des entreprises rassemblées sous le nom générique de Wayne enterprises), Bruce Wayne, qui a décidé de lutter contre le crime après avoir vu ses parents se faire abattre par un voleur dans une ruelle de Gotham City (New York), la ville du chaos qui, à l'image d'un monde où le crime et la corruption règnent, voit se dérouler la plupart de ses aventures. Héros sombre solitaire - il porte un masque qui sert seulement à cacher à ses ennemis et à la foule sa véritable personnalité afin de protéger sa vie privée et celle de ses proches -, sain d'esprit, intelligent et d'une moralité sans faille, il sait s'entourer d'alliés, comme Robin, son majordome Alfred Pennyworth ou encore le commissaire de police James Gordon. Il travaille également régulièrement avec Superman, malgré des divergences d'opinions sur la façon de lutter contre le crime (il n'hésite pas à tuer des criminels), faisant partie de plusieurs équipes - la Société de justice d'Amérique, la Ligue de justice d'Amérique, les Outsiders - qui affrontent une organisation secrète de gens riches et puissants qui prétend contrôler Gotham*² dans l'ombre depuis sa création. Constamment sur le qui-vive, il exerce un contrôle total sur ses sentiments (maîtrise psycho-émotionnelle) et est prêt à tout pour atteindre son but. Sa force réside dans ses capacités de détective (recherche de l'information), son intelligence (capacité à discerner), ses capacités physiques et l'accès à une technologie de pointe. Son entraînement, ses ressources, sa rigueur compensent ainsi largement l'absence d'un pouvoir spécifique. C'est un maître dans de nombreuses disciplines martiales, tout spécialement à mains nues (judo, jiujitsu, karaté, kung-fu), qui permettent la maîtrise de l'énergie électro-magnétique. Tout de noir vêtu, à la différence de Superman, il nous indique l’œuvre au Noir à réaliser en rencontrant et en collaborant avec le prédateur asservisseur (Superman) pour récupérer notre pouvoir souverain afin de nous libérer de Gotham, la Matrice entropique !

* Des surnoms lui sont parfois accolés, comme The Caped Crusader (le Justicier masqué) ou The Dark Knight (le Chevalier Noir). Toute une série de super-vilains s'opposent régulièrement à lui comme le Joker, Double-Face, l'Épouvantail, Bane, Ra's al Ghul ou le Pingouin.

Ce nom vient de Gotham, village en Angleterre au sud de Nottingham. Il est célèbre grâce à ses "Wise Men" (Sages), habitants au Moyen-Age considérés comme étant fous alors que leur comportement était un stratagème pour éviter une route publique royale qui aurait dû passer par le village (à l'époque, on croyait que la folie était très contagieuse). C'est pourquoi le thème de l'asile psychiatrique est présent dans Batman, ses ennemis y étant soignés comme malades mentaux (le Joker, Double-Face, L'Empoisonneuse), certains étant reconnus comme aliénés. Ils y sont soignés par des psychiatres avec des méthodes violentes proches de la torture. En dehors des malades, l'asile est aussi occupé par les équipes soignantes dont beaucoup souffrent de troubles psychiques, nous enseignant sur la réalité des acteurs de la Matrice (Cf. Les acteurs de la Matrice falsifiée & Les psychopathes qui nous gouvernent).

 

Docteur Strange, ou la récupération de nos véritables pouvoirs

Stephen Strange, alias Docteur Strange, est un super-héros appartenant à l'univers Marvel de la maison d'édition Marvel Comics. Créé par le scénariste Stan Lee et le dessinateur Steve Ditko, il est apparu pour la première fois en 1963 *. Le Docteur Strange est le "Maître des arts mystiques" auquel tous les autres super-héros font appel quand ils ont affaire à des adversaires utilisant des pouvoirs occultes, autrement dit les êtres humains éveillés face aux gardiens de la Matrice.

Au départ, il est un brillant neurochirurgien, mais dépravé, cynique et égoïste de par son égo surdimensionné *². Oublieux de ses devoirs et de la déontologie médicale, il cherche avant tout à faire fortune et sélectionne ses patients d'après le contenu de leur compte en banque. Après un accident de voiture, ses mains sont si abîmées qu'il ne peut plus opérer en dépit de nombreuses interventions. Désespéré, il sombre alors dans une profonde dépression, ses collègues et amis le délaissant progressivement. Ayant entendu parler de "l'Ancien", une sorte de guérisseur habitant dans les montagnes de l'Himalaya et prétendûment capable de faire des miracles, il entreprend le voyage. L'Ancien s'avère être un prodigieux maître des sciences occultes et l'ultime dépositaire de pratiques secrètes ancestrales. S'il ne le guérit pas, il lui fait subir de longues épreuves initiatiques (l'éveil de conscience à travers l'Œuvre au Noir) qui, à leur issue, le conduisent à se rendre compte de ses erreurs passées. Strange décide alors de consacrer sa vie aux arts mystiques, son mentor lui remettant à cet effet le Manteau de lévitation et l'Œil d'Agamotto, une amulette aux pouvoirs divinatoires. Il va être très vite confronté à de terribles ennemis, comme le Baron Mordo, un disciple de l'Ancien qui a mal tourné (les Illuminatis) et Dormammu, seigneur de la Dimension de l'Ombre (le corpus prédateur de 4ème dimension). L'Ancien lui ayant confié la protection de la Terre, il s'installe dans un manoir à Greenwich Village (New York), et prend à son service le fidèle Wong. Doté par la suite du titre de Sorcier Suprême reconnaissant ses qualités d'intelligence, de sagesse, de leadership et de stratège, il fonde le groupe des Défenseurs, qui réunit à ses côtés Hulk, Namor le prince des mers et le Surfer d'argent. C'est grâce à des entités mystiques (Agamotto, Cyttorak, Ikonn, Oshtur, Raggadorr ou Watoomb) qui lui prêtent leurs énergies qu'il peut lancer ses sorts et faire preuve de capacités supranormales (télépathie, projection astrale, hypnose, projection de décharges d’énergie mystique, télékinésie, télé-portage...). Qui plus est, l'Œil d'Agamotto lui procure la lumière servant à nier la magie maléfique, tout comme l'Orbe d'Agamotto, une boule de cristal, sert à la clairvoyance.

* Il sera porté à l'écran en 2016 par Scott Derrickson

Cf. Décryptage de l'égo.

 

Docteur Manhattan, ou notre changement de réalité

Le Dr Manhattan est un des personnages du comics américano-britannique Watchmen (les Gardiens) du scénariste Alan Moore et du dessinateur Dave Gibbons, paru en 1986 et édité par Detective Comics, qui sera porté à l'écran en 2009 (réalisé par Zack Snyder). Le personnage est Jonathan (dit Jon) Osterman qui, dans les années 1950, n'a pas choisi sa vie, se pliant aux ordres de son père quant au choix de ses études. Étudiant à Princeton, il est diplômé en physique nucléaire avant d'être par accident désintégré dans son laboratoire, les particules de son corps étant dissociées à un niveau subatomique. Durant les mois de sa disparition, des scientifiques du centre de recherche où il travaillait voient un squelette traverser une pièce, ou une autre fois un système circulatoire. À ces moments-là, Jon se "réglait" en réorganisant les particules élémentaires pour avoir l'apparence humaine qu'il a lors de son retour (Cf. image), c'est-à-dire celle d'un être presque omniscient et omnipotent. Son corps est devenu bleu, et il peut lui donner n'importe quelle forme qui lui vient à l'esprit. Devenu l'arme suprême des États-Unis, il se voit enjoindre de prendre l'identité du Docteur Manhattan, en référence au Projet Manhattan, nom de code du projet qui donna la première bombe atomique. Il choisit comme symbole un atome d'hydrogène, symbole qu'il se grave sur le front. Il va brièvement avoir une activité de justicier, mais sans trop en comprendre la valeur morale, car la violence, même face à des tueurs, est absurde pour lui.

Le Docteur Manhattan pose l'équation de cette fin de cycle civilisationnel en cours *, celle de la recherche d'immortalité - l'humain dieu - que conduit la société transhumaniste *² - l'homme-robot -, soit qu'entreprend l'être humain qui s'éveille à la mémoire de Qui Il Est vraiment. Sont ainsi abordés tous les nouveaux concepts de la relation du corps biologique au sein d'un univers quantique : la bio-fission, Jon pouvant créer des "clones" de lui-même ayant les mêmes caractéristiques que lui ; la bio-fusion, qui permet de ramener ces copies/clones sensibles dans " son " corps ; la "chronokinesis",  Jon pouvant clairement voir son avenir et son passé ; la création de matière, Jon étant capable de convertir la matière en énergie pure ou l'énergie en matière ; la projection d'énergie, n'ayant pas besoin de toucher ou de conserver les choses afin de changer leur structure élémentaire ; le vol, Jon n'étant pas affecté par la gravité pour se matérialiser et se mouvoir où bon lui semble ; la projection de puissants champs de force ; l'intangibilité, Jon permettant s'il le décide à tous les objets de passer à travers lui sans réaction ; la mise en phase du corps à travers des objets ; l'invulnérabilité à tout dommage physique ; la durabilité par la reconstruction moléculaire ; la désintégration complète d'êtres humains ; la régénération jusqu'au niveau sous-atomique, sans fin, tant que sa conscience survit ; la production de rayonnement ultraviolet ; la "thermokinésis", soit la production d'une grande quantité de chaleur du rayonnement ultraviolet de son corps ; la modification de la réalité comme de la taille ; la force surhumaine, comme la levée des structures planétaires ; la télékinésie par la concentration de son esprit ; la téléportation des particules et molécules d'un objet d'un endroit à l'autre avec une seule pensée.

S'il se détache de plus en plus des humains et préfère contempler les merveilles de l'univers (passage à l'Unité), le Dr Manhattan est cependant encore accessible aux sentiments, ce qui le conduit à être manipulé pour permettre au complot - le Nouvel Ordre Mondial - qui se trame de réussir. Il quitte la Voie lactée à la fin de l'histoire - passage dans une nouvelle dimension de réalité - pour aller créer une nouvelle forme de vie ailleurs à l'aide de ses pouvoirs illimités.

* Cf. Fin de cycle (1) Fin du temps ou fin des temps ? & Fin de cycle (2) La guidance éclairée de sa vie.

Cf. Conscience du XXI° siècle.

 

Captain America, ou le sauveur manipulé

Captain America a été créé par le dessinateur Jack Kirby et le scénariste Joe Simon en décembre 1940, apparaissant dans le comic book éponyme de la maison d'édition Marvel Comics dont il est l'un des principaux héros. Il est conçu comme une figure patriotique américaine en réaction au régime nazi, porte-drapeau des valeurs démocratiques et défenseur du monde libre contre les totalitarismes, et ce avant même l'entrée en guerre officielle des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale. Doté d'une condition physique au summum du potentiel humain, il est un combattant hors pair, un chef-né et un stratège militaire accompli. Il porte un costume reconnaissable entre tous, inspiré du drapeau américain, et est équipé d'un bouclier quasi indestructible, composé d'un alliage d'acier et du fictif vibranium qu'il utilise comme une protection ainsi que comme une arme. Les scénarios s'efforçant de refléter les évolutions de la société, il rencontre en 1969 un jeune noir qu'il forme pour en faire un super-héros, celui-ci devenant son partenaire sur un même pied d'égalité sous le nom du Faucon.

Derrière lui se tient le personnage de Steven "Steve" Rogers, né de parents immigrés irlandais pauvres, qui grandit pendant la Grande Dépression. Il passe une jeunesse fragile et artistique, avec un amour pour l'imagination (il a un don pour le dessin), ce qui le conduit à étudier aux beaux-arts. Alors que la Seconde Guerre mondiale fait rage en Europe, il n'aspire qu'à une seule chose : combattre le nazisme en s'enrôlant dans l'armée. Réformé car jugé trop maigre par les médecins militaires de l'US Army, sa détermination va conduire un officier à lui proposer de participer à une expérience secrète dans un laboratoire à Washington, le "Projet Renaissance" (Project Rebirth). Utilisé comme un sujet de test, il reçoit un sérum spécial, le "Sérum du Super Soldat", combinaison de traitements par voie orale et intraveineuse avec un régime d'entraînement intense. L’expérience est un succès, le transformant en un être humain presque parfait, avec une force, une agilité, une endurance et une intelligence à l'apogée du potentiel humain. Enrôlé dans l'armée en tant que simple soldat pour mieux suivre les combats, il y participe en tant que Captain America, devenant rapidement un symbole pour ses camarades, car s'appuyant sur son bouclier indestructible composé d'un alliage d’acier et de vibranium. S'il fait face à de nombreux ennemis en plus de 70 ans d'aventures publiées, qui incarnent des idéaux contraires aux valeurs américaines - le nazisme (Crâne Rouge, Baron Zemo), le néo-nazisme (Crossbones, Docteur Faustus), le fascisme technocratique (A.I.M, Arnim Zola), le communisme (Aleksander Lukin), l'anarchisme (Flag-Smasher), le terrorisme international et intérieur (HYDRA) -, et qu'il combat avec d'autres super-héros *² au sein de l'agence d'espionnage S.H.I.E.L.D., celle-ci se révèlera être un agent dormant de l'HYDRA, une organisation terroriste ayant pour symbole une pieuvre... Le message passé est clair, celui du système prédateur asservisseur qui organise et instrumentalise le combat entre les bons et les méchants afin de lui fournir son quota de nourriture de survie par les tensions psycho-émotionnelles qui en découlent. Sans s'extraire de la dualité mortifère *², l'être humain demeure prisonnier de la Matrice entropique.

* Ils sont nommés "Les Vengeurs" (The Avengers) : Iron Man, Hulk, Thor, Black Widow, Hawkeye...

Cf. La dualité décodée.

 

Les X-Men, ou le pouvoir de transformation génétique

Les X-Men forment une équipe de super-héros de la maison d'édition Marvel Comics, qui depuis 2000 est adaptée au cinéma dans la série de films éponymes. Créée par le scénariste Stan Lee et le dessinateur Jack Kirby, l'équipe apparaît pour la première fois dans le comic book X-Men en 1963, constituée de cinq jeunes étudiants (Angel, Le Fauve, Cyclope, Strange Girl, Iceberg), avant que d'être renforcée par de nouveaux personnages comme Serval (Wolverine) à partir de 1970, les étudiants étant devenus entretemps adultes. Elle est composée en majorité d'humains mutants - Homo superior - nés avec des capacités surhumaines activées par le "gène X", dirigée à l'origine par le professeur Xavier également connu sous le nom de Professeur X, un puissant mutant télépathe qui peut contrôler et lire dans les pensées. Dans ses premières aventures, l'équipe qui se bat pour la paix et l'égalité entre les humains normaux et mutants a comme principal adversaire Magnéto, un puissant mutant ancien ami du Professeur Xavier capable de générer et de contrôler les champs magnétiques (manipulation des objets métalliques à distance), et sa Confrérie des mauvais mutants, qui contribuent à un monde où le fanatisme anti-mutant est féroce*. 

Cette saga aborde la question cruciale des mutations génétiques, destinées à octroyer des super-pouvoirs à une part croissante de la population, soit dans le cadre de la société transhumaniste en cours, soit à travers l'éveil de conscience individuel. Ces qualités surhumaines se dévoilent en général à l’adolescence, moment critique pendant lequel un mutant peut sombrer dans le doute et l’égarement et demeurer dans le mode involutif du " Service de Soi ", ou au contraire peut arriver à développer et à maîtriser ses dons en s'engageant dans un chemin orienté vers le " Service d'Autrui ", et prétendre à changer de dimension de réalité par la mutation épigénétique qui en découle*². C'est pourquoi, afin de les aider à franchir ce moment difficile, le professeur Charles Xavier a créé une école spécialisée où il forme les mutants à utiliser leurs pouvoirs et à s’accepter eux-mêmes, leur apprenant également à vivre en harmonie avec les humains "normaux", ceux (nombreux) demeurés en mode Service de Soi. Mais d’autres mutants, qui n’ont pas eu la chance de rencontrer le professeur Xavier — ou qui l'ont rejeté — se sont égarés sur la voie du "mal". Regroupés parfois autour du mutant Magnéto, ils n’ont pour but que d’affirmer leur prééminence en réduisant l’humanité en esclavage *³. C'est pourquoi les X-Men qui portent tous le même costume noir et jaune, avec un ceinturon surmonté d'une boucle caractéristique en forme de X, ont leur visage masqué, afin de préserver leur identité lorsqu'ils interviennent en public, face aux mauvais mutants.

* D'autres "super-vilains" ont été créés dans la série d'origine et sont devenus des personnages récurrents comme le Fléau et les énormes robots chasseurs de mutants nommés Sentinelles.

Cf. Processus de transformation de conscience (1).

*³ Cf. Les acteurs de la Matrice falsifiée.

 

Black Panther, ou le secret de nos origines

T'Challa, alias Black Panther (la Panthère noire), est un super-héros de la maison d'édition Marvel Comics. Premier super-héros noir, roi et protecteur du Wakanda, une nation africaine centrale fictive, il a été créé par le scénariste Stan Lee et le dessinateur Jack Kirby, apparaissant pour la première fois dans le comic book Fantastic Four en juillet 1966. Suivi d'autres super-héros afro-américains (le Faucon, Luke Cage, le Green Lantern John Stewart, Black Lightning), ses auteurs en font un authentique Africain, dont le royaume est à la pointe de la science grâce à ses mines de vibranium, le métal si spécial dans l'univers Marvel. Qui plus est, il garde un mode de vie traditionnel et reste coupé du monde extérieur. Ce héros, inhabituel à cette époque, valorise les Africains. C'est pourquoi il a marqué les jeunes lecteurs noirs de l'époque, ayant sans doute contribué à la dénomination du mouvement radical Black Panther Party créé en octobre 1966. 

Le Culte de la Panthère noire fait son apparition très tôt dans l'histoire du Wakanda, l'homme détenant le titre de Panthère noire étant quasiment à chaque fois le chef des Wakandais. Chaque nouvelle Panthère noire doit partir à la quête d’une herbe en forme de cœur qui ne pousse que sur le Mont Kanda. En la mangeant, le futur souverain bénéficie de capacités surhumaines et d'un lien " mystique " avec le Dieu-Panthère. Ainsi T’Challa est doté de sens aiguisés, possédant une force et une agilité accrues et d'une intelligence proche du génie. C'est un acrobate et un gymnaste exceptionnel. Son costume comprend des bottes et des griffes en vibranium.

Le message passé est que la voie du cœur - l'orientation vers un mode " Service d'Autrui " - est celle de l'évolution, à même de permettre la sortie de la Matrice entropique. Il s'agit pour l'être humain de réaliser l'Œuvre au Noir, soit la rencontre avec le prédateur qui l'asservit. Il doit également se souvenir de ses origines, l'homme africain - le peuple kamite ou kémite - de la première période pharaonique dans l'antiquité ayant été le premier à inventer tous les éléments de la civilisation humaine et à les transmettre aux ancêtres des autres peuples en les civilisant.

 

Souviens-toi du temps

Remember the Time est une chanson de l'artiste américain Michael Jackson sortie en tant que deuxième single de son huitième album studio, Dangerous, le 14 janvier 1992. Les paroles décrivent le fait de se souvenir de son amour pour quelqu'un. En fait, Michael Jackson était un initié qui connaissait nombre de secrets dissimulés par le mainstream officiel à l'humanité. Il les livrait dans son œuvre musicale, comme ici dans ce clip (durée totale de 9 mn) qui a été tourné dans un décor évoquant l'Égypte antique et qui le voit interpréter une chorégraphie inédite source d'informations précieuses à celle/celui sur le chemin de l'éveil, en l'occurrence que nos ancêtres étaient le peuple noir, le peuple kémite*.

* Cf. Le chemin alchimique.

 


Lalibela, l'origine du christianisme ?

Le village de Lalibela est une cité monastique située à 2 630 mètres d'altitudes en Éthiopie, dans la région Amhara. Il s'agit d'un site touristique chrétien orthodoxe, le plus grand d’Afrique, classé au patrimoine mondial (UNESCO) en 1978. Sa renommée s'explique par la présence de onze églises taillées dans la roche sous ordre du roi Gebre Meskel Lalibela (1172-1212), canonisé par l'Église éthiopienne*, qui fit construire de nombreux couvents et églises, après s'être converti au christianisme. Elles sont creusées et sculptées sous le niveau du sol, avec des outils assez simples comme des piques et des marteaux d'après les archéologues "expérimentaux", dans la roche sur plusieurs dizaines de mètres de profondeur et d’un seul bloc, les archéologues les datant du XI° siècle pour celles dont la tête est orientée au nord avec trois fenêtres percées en regardant vers l’est, pour que la lumière du soleil levant y entre (Cf. photo).

Compte-tenu des nombreuses falsifications de l'histoire officielle, d'aucuns pensent que Lalibela constitue la preuve des origines du christianisme, en l'occurrence celle du peuple noir kémite. Le mythe de Jésus-Christ, calé sur celui d'Osiris, Isis et Horus (Cf. les stations du chemin de croix du Christ en corrélation au démembrement du corps d'Osiris par son frère Seth), autrement dit sur le lien entre le tangible (la "Père-version", polarité électrique) et l'éphémère (la "Mère-version", polarité magnétique), ne serait que le "blanchiment" de l'histoire*², destiné à empêcher l'être humain d'accéder à ses mémoires civilisationnelles originelles...

* Selon l'histoire officielle, l'Éthiopie aurait été l’un des premiers pays africains à avoir été christianisé au IVe siècle. C'est à la fin du XIIe siècle que la ville fut choisie par la dynastie des Zagwés comme capitale de l'Empire destiné à reconstruire un royaume chrétien puissant. Cette nouvelle Jérusalem devait être son Jourdain et son mont Sinaï, d'autres noms bibliques de lieux ayant été également repris.

Il en serait de même avec l'histoire de Moïse, dissimulant celle du dieu égyptien de Thèbes Amon-Rê (Cf. Le Judaïsme décodé).

 

La leçon du petit chaperon rouge

Le Petit Chaperon rouge est un conte de tradition orale d'origine française, surtout connu par le biais des versions collectées, retranscrites et interprétées par les moralistes Charles Perrault en France et les frères Grimm en Allemagne. Par-delà les nombreuses analyses et interprétations données propres aux dimensions symbolique et psychologique des contes, la leçon à retenir est que le petit chaperon rouge a compris trop tard qu'il n'était pas bon de poser trop de questions, sa mère-grand n'étant bien sûr pas celle qui était couchée dans le lit. Le loup dissimulé en elle symbolise les puissances extraterrestres involutives de la quatrième dimension de densité, nos maîtres prédateurs (notre double involutif), qui par manipulation et suggestions hypnotiques nous manipulent à des fins de domination et de survie.

Cette histoire remonte bien plus loin dans le temps, s'étant ramifiée en de nombreuses versions où nous trouvons les éléments suivants. Dans la version des deux chemins, la fillette a le choix entre deux sentiers... la voie des aiguilles et la voie des épingles. Dans la version du loup éventré, un chasseur, entendant les cris du Petit Chaperon Rouge, éventre le loup qui n'a fait qu'avaler entière la petite fille sans la digérer, et libère l'enfant de ses entrailles. Dans la version des pierres, le Petit Chaperon Rouge dans le ventre ouvert du loup est remplacé par des pierres. Dans la version du loup piégé, le Petit Chaperon Rouge arrive en premier, avant le loup, parlant de lui à sa Grand-Mère qui lui fait préparer un piège. L'on met sur une auge remplie d'eau des résidus de cuisson de saucisses (ou bien l'on place sur la margelle d'un puits des saucisses) pour que le loup attiré par l'odeur se mette en position périlleuse. Après quoi il n'y a plus qu'à donner une énergique poussée. Enfin, dans la version du père intervenant, il arrive à temps pour sauver l'enfant et sa grand-mère en décapitant le loup d'un coup de hache.

Si toutes ces composantes ont donné lieu à une infinité de contes, le fil conducteur est ce qui se rapporte à la remontée en astral, soit le voyage dans le temps de la Conscience pour permettre l'ascension libératoire de la Matrice viciée. Autrement dit, déguisée derrière l'emblématique formule "Tire la chevillette, la bobinette cherra"* du conte de Charles Perrault Le Petit Chaperon rouge, paru dans Les Contes de ma mère l'Oye en 1697, c'est l'application de la maxime Visita Interiora Terrae, Rectificando Invenies Occultum Lapidem - "Visite l’intérieur de la terre et par des rectifications tu trouveras la pierre cachée" -, autrement la pierre philosophale des alchimistes qui en permet la réalisation en n'ouvrant pas la porte au prédateur psychique. C'est alors l'ouverture de la porte des étoiles*² !

* La "bobinette" est une pièce de bois mobile, maintenue contre le battant d'une porte par une cheville, et qui tombe quand on enlève celle-ci pour ouvrir la porte. "cherra" est la troisième personne du singulier du futur de l'indicatif du verbe "choir", "elle cherra" signifiant donc "elle tombera".

Cf. Le chemin alchimique.

 

La leçon de la pilule à avaler dans Matrix

"The Matrix" est un film australo-américain de science-fiction, écrit et réalisé par "les" Wachowski et sorti en 1999. L'initiateur de Neo (photo 2), l'homme "nouveau", afin de lui permettre de prendre conscience de la fausse réalité de son monde terrestre d'appartenance (la Matrice asservissante), est Morpheus (photo 3). Il lui offre de prendre soit une pilule bleue, qui lui fera récupérer une vie "normale", sa véritable nature existentielle - le mode "Service d'Autrui" -, soit une pilule rouge, qui lui permettra de savoir ce qu'est la Matrice, le mode "Service de Soi".

La pilule est sur le plan académique un médicament à avaler ou une méthode contraceptive. Dans les deux acceptions, elle évoque un médicament de l'âme, qui selon l'état de conscience de l'être humain, lui permet de choisir sa manière de mener son chemin de vie, pour le meilleur ou le pire. C'est pourquoi nombre d'expressions populaires comportent le mot pilule, comme "avaler la pilule" pour accepter une situation désagréable, "dorer la pilule" pour présenter favorablement quelque chose de négatif, "prendre sa pilule" pour accepter de subir un échec.

La question essentielle pour un être humain doté d'une âme (environ la moitié de l'humanité*) est dans son vécu terrestre "À la Vérité qui dérange, dois-je préférer l'illusion qui réconforte?" Selon la réponse, le plus souvent inconsciente, qu'il y apporte, trois choix se présentent, chacun lié à une couleur symbolique.

Il choisit la pilule rouge, et il reste alors au "pays des merveilles", au royaume magique de l'illusion ordonnancée et orchestrée par les maîtres artificiers experts en manipulation, autrement qualifiés de maîtres babyloniens ("les mages noirs" lucifériens et satanistes pour notre référentiel judéo-chrétien).

Il prend la pilule bleue, et l'illusion s'arrête, lui permettant alors de faire de beaux rêves et penser ce qu'il veut, libre dans sa manière de penser et de créer sa réalité.

Mais il ne pourra réellement s'émanciper de la Matrice prison, la caverne psychique des morts-vivants, qu'en prenant la pilule verte, seule à même de lui permettre de s'approcher de la Vérité et de lui donner la capacité de dépasser ses limites de perception et de connaissance. En effet, l’origine du mot "vert" est le latin viridis, proche de vérité, du latin veritas lui-même dérivé de verus, "vrai". 
Il convient de ne pas oublier que dans la matrice de 3ème dimension terrestre, le choix étant toujours binaire (bien vs mal, + vs - etc.), il est question de choix entre soit la pilule bleue soit la pilule rouge. C'est oublier que la couleur est le composé de la réalité perçue par nos sens physiques au même titre que le son. Or,
les trois couleur de base de la lumière qui éclaire sont le Bleu, le Rouge, le Jaune, les couleurs dites primaires ou pigments de la matière, et qui par leur mélange vont ordonnancer le visible. Si le bleu et le rouge sont communs aux deux mondes, l'Esprit (ou l'Ethérique) et la Matière, ils ne permettent pas pour autant de savoir dans quel monde on se trouve réellement. C'est par conséquent la troisième couleur qui va nous apporter la réponse. Jaune, nous sommes dans le monde de la matière, et Vert, nous sommes dans le monde de l'Esprit. Il y a toujours dans le ternaire maçonnique*² générateur de l'illusion - Bleu Rouge Jaune - un quatrième élément caché - Vert - que notre sagacité doit découvrir, seul à même de permettre l'extraction du piège luciférien tendu... On ne peut en effet s'échapper des cages que l'on refuse de voir ou que l'on ne peut voir !

* Cf. Les acteurs de la Matrice falsifiée.

Cf. Symbolisme des neufs premiers nombres.

 


S’extraire de la dualité

 

Binaire ou Ternaire, les deux modes d’expression de la psyché

Ces concepts établis par les travaux du psychiatre français Jacques Lacans (1901/1981), du neurologue autrichien Sigmund Freud (1856/1939) et du médecin psychiatre suisse Carl Gustav Jung (1875/1961), permettent de comprendre la façon dont un individu établit sa relation à la vie.

Modèle binaire

Le modèle Binaire est basé sur les oppositions, la division, la duplication, la confrontation, les antagonismes. Il crée des caricatures, exclusives de leur opposé. Il correspond à une vision mécaniste, se voulant logique, rationnelle. Il découle des conditionnements mis en place par l’institutionnel sociétal de nature politico-religieuse. On l’appelle le tronc commun, base de notre constitution psychique. Il est encore le modèle dominant pour une large majorité d'individus.

Modèle ternaire

Le modèle Ternaire est la réunification du binaire, soit du tronc commun, pour donner toute sa puissance à sa sève constitutive. Il participe de l'individuation, conduisant à se détacher de mécanismes auto-limitants (croyances limitantes, conditionnements et manipulations) pour devenir un créateur de Vie à part entière. Il est le modèle en croissance, amené à supplanter le modèle binaire.

 


En restant figé dans le mode binaire, nous restons figé toute notre vie, limité à l’imitation des modèles collectifs.

 

La vue étroite est la conséquence même de la dualité. Chacun défend son pré carré au nom de la vérité, pensant que sa version est supérieure à celle des autres. Rien que pour cela, la boucherie est nécessaire, l'histoire de l'humanité n'étant qu'une longue série d'exemples sanglants…

Les religions disent "Aimez-vous les uns les autres" en affirmant que nous sommes tous les enfants de "Dieu", mais qu’il faut quand même faire le tri… D’où les "guerres saintes" (oxymoron) et autres croisades. Il en découle que l’on bénit les bombes, on absout ce qui arrange la bonne cause, et on légitime la corruption comme un mal nécessaire à l’avancement de l’idéal prôné…  Séparation, séparation, séparation. Tout n’est que séparation lorsque l’ego-mental tient les rênes du pouvoir. C’est la raison pour laquelle le bac à sable de notre dimension d'expression limitée en 3-D * est l’aire d’entrainement préférée de la dualité. Il a pour objectif de faire comprendre au gamin que son ego le conduit obligatoirement à la séparation et qu’il lui faudra faire, tôt ou tard, la démarche inverse, celle d’unifier les différentes voies en ouvrant son cœur et en acceptant ce qui EST. C’est la maitrise d’un état d’être unifié. C’est le passage à l’âge adulte de la conscience.

* Cf. La falsification de la réalité en 3-D.

 

Devenir un être unifié, c’est d’abord et avant tout comprendre que tout est vérité, et qu’un cristal ne peut avoir qu’une seule face. La Création est construction, mouvement, évolution permanente. Cela implique une géométrie, celle-ci étant multiple. C’est en regardant chaque facette sans parti pris que nous découvrons alors que toutes les formules sont correctes. Chaque description n’est fonction que de la position prise par l’observateur. Il suffit d’être un voyageur pour découvrir que chacun possède effectivement une partie de la vérité vraie et non la totalité. C’est l’ego-mental qui affirme qu’il détient LA vérité. Le cœur, par ses qualités, joue le rôle de l’aimant qui rassemble et unifie. Ainsi, en se rapprochant du bord du bac à sable, on a une meilleure vue de ce qui s’y passe. En voulant faire le mur, nous sommes obligé de prendre de la hauteur. C’est alors que l’on se rend compte combien sont inutiles les guéguerres, autant personnelles que collectives. Nous découvrons combien nous avons été illusionné, et c’est cette prise de conscience qui nous permet d’embrasser la loi de l’UN.

 

Sans cette expérience de la dualité*, sans cette expérience de la noirceur, il est impossible de prendre conscience de notre blancheur originelle. C’est alors que l’on rend grâce de toute notre âme, car nous découvrons que tout était, est, sera parfait. L’imperfection que nous nourrissions dans notre cœur n’était que la vision limitée de notre compréhension mentale basée sur l’environnement immédiat. Si nous nous souvenons, nous savons qu’au fil de nos incarnations successives, nous avons visité toutes les situations d’enseignement, afin d’expérimenter chaque facette, une à une, l’une après l’autre. Aucune n’a été inutile et aucune n’a été "plus" qu’une autre. Aucune n’a été meilleure ou pire, car, en fait cela n’était que l’interprétation mentale du moment. Ainsi, à chaque incarnation, nous avons été recouvert d’un "voile d’oubli" afin que nous puissions vivre chaque enseignement, chaque philosophie, chaque religion, avec le plus d’intégrité et de rectitude possible. Pour cela, nous avons emprunté tous les véhicules possibles (toutes les races, tous les genres sexués) afin de vivre chaque culture, chaque formatage, et tous les rôles-clés allant de l’oppresseur à l’oppressé, du bourreau à la victime.

Lorsque cette prise de conscience que tout n’est qu’un jeu est faite, nous réalisons alors que tout n’est qu’action-réaction, inspir et expir, et que le plateau de droite de la balance ne vaut pas plus que le plateau de gauche. Nous comprenons qu’à chaque fois que nous sautons à pieds joints dans l’un des plateaux, nous ne faisons que renforcer l’énergie inverse, tout étant équilibre dans l’univers. En hurlant pour la paix, la guerre est renforcée. En hurlant pour l’unification, la séparation est plus grande. En hurlant pour l’Ascension, nous sommes d’autant crucifié. En hurlant notre vérité, personne ne nous écoute… Plus nous manifestons par le verbe, le mental, plus nous attisons le feu de l’esprit, le feu de l’émotion, et au final la séparation.

* Cf. La dualité décodée.

 

Changer son regard, c’est arrêter de vouloir changer les choses par des actions mentales extérieures. C’est écouter nos séparations et dissensions internes et y remédier en agissant intérieurement. C’est choisir l’action quotidienne, répétée, à celle d’une bonne action ou d’une confession ponctuelle puis s’en retourner à ses petites affaires. C’est avancer intérieurement sans en dire un mot sous peine de déclencher des forces contraires. C’est le choix de l’humilité agissante et de la simplicité du cœur. C’est exprimer notre propre vérité par notre vibration plutôt que par notre bouche. C’est accueillir ce qui EST en paix plutôt que juger si c’est bon ou mauvais. C’est préférer ce qui résonne en nous plutôt que ce qui raisonne.

 

De la nécessité de changer ses perceptions

Si les interprétations sont importantes car incontournables de la réflexion, la question se pose de savoir si elles sont exactes. Étant appelées également perceptions, elles influencent, colorent, teintent la réflexion puisque que nourries par l'intériorisation le plus souvent inconsciente, celle-ci découlant du bagage émotionnel accumulé. Il s'agit de ce fait d'une énergie stockée., entendant que le corps est le dépositaire des émotions liées au champ de l'âme*, cette dernière ne reposant sur aucune validation scientifique. Et, au fil du temps, les émotions non exprimées peuvent en outre se manifester par une série de maux (malaises, douleurs, névroses) ou maladies constitutives d'alertes pour l'être humain qui s'en est laissé envahir. Seule la pause mentale pour une saine remise en question des croyances permet d'arrêter ce cercle vicieux de l'entretien des illusions mortifères car erronées, autrement dit par la pratique salutaire de la conscience du moment présent. Elle requiert une surveillance continue de ses évaluations mentales afin de se concentrer exclusivement sur les choses qui font du bien, qui apportent de la joie. Le corps peut alors respirer, se relâcher et libérer l'être humain des fausses perceptions entretenues.

* Cf. Le cheminement de l’Âme.

 

Comprendre le mécanisme du pardon

 

Dans notre fonctionnement dual basé sur la séparation, une des illusions les plus tenaces est que nous pouvons être victime, blessé par autrui. Pourtant, il est impossible d’être blessé, sauf à le reconnaître comme tel. L’illusion faisant l’illusion, c’est parce que nous jugeons et condamnons que nous pouvons être blessé, le droit que nous avons établi pour nous-même pouvant être utilisé contre nous. Il en résulte la loi du Talion, et autres désirs de vengeance comme de répression. Un jeu mortifère à somme nulle, contraire à notre identité profonde, celle de l’UN.

 

Lorsque nous déposons ce "droit" comme chose absurde et sans valeur, irréelle, l’illusion cesse ses effets. Nous devenons libre, non enchaîné à notre ignorance, et pouvons recevoir ce don que nous avons fait. "Condamne et tu es prisonnier, pardonne et tu es libéré". Telle est la Loi qui gouverne la juste perception. Le pardon balaie tous les autres rêves, et bien qu’il soit lui-même un rêve, il ne peut en engendrer d’autres. C’est un rêve d’éveil, indiquant où la vérité doit se trouver. C’est un rêve où nous nous éveillons à notre véritable nature, notre Soi, et à notre "Père", Le Créateur, connaissant qu’Ils ne font qu’UN.

 

Il est la réponse à nos problèmes. Car comment imaginer un endroit en ce monde où la miséricorde n’a pas de signification, où l’attaque parait justifiée, un endroit où la mort est offerte au Fils de la Vie comme à Son Père. Serions-nous sot au point de croire qu’Ils puissent mourir, sauf à avoir décidé de confier la Création aux mains avisées du hasard, d’une combinaison d’infinis hasards ayant construit miraculeusement la Perfection* ?

* Cf. Évolution de civilisation (1) Le mécanisme de l'univers.

 

Il ne peut y avoir aucune forme de souffrance qui ne cache une pensée qui ne pardonne pas. Pas plus qu’il ne peut y avoir une forme de douleur que le pardon ne puisse guérir. Avec lui le silence peut régner tout autour du monde, le calme régner là où auparavant il y avait un torrent frénétique de pensées qui n’avaient aucun sens.

 

Du pardon

Il nous a été très souvent enseigné de pardonner pour tout, afin que l’on s’assure un avenir meilleur. Cet enseignement nourri de religiosité n'est bien sûr pas faux. Nous savons intimement que ce serait l’idéal, mais qu’il est quasiment impossible de le mettre en place. Nous avons d’ailleurs plus ou moins essayé de le faire, mais à chaque fois les "boomerangs" adverses ont continué à affluer, pour ne pas dire augmenter en force… C’est la raison pour laquelle nous avons fini par considérer que le pardon c’est du vent, du flan, du charabia pour bisounours, du paraitre pour préserver les apparences, parce qu’au final rien ne change. Ainsi, si un quidam nous a vidé notre tiroir-caisse à différentes reprises, et qu’à chaque fois nous avons pardonné, cela n’empêchera pas qu’il revienne une énième fois… Aussi toute personne normalement constituée sait que le pardon, tel qu’on nous l’enseigne, n’est qu’une mascarade verbale qui, dans les faits, relève de l’agneau voulant devenir centenaire dans un parc de lions affamés… Nous l’avons tous plus ou moins appris à nos dépens.

En fait ce pardon tel qu’il nous est vendu depuis des siècles et des siècles est une foutaise de première. La preuve, le fait qu’un individu nous raye la voiture dans toute sa longueur et bien en profondeur avec une clé, parce que nous avons une tête qui ne lui revient pas ou un modèle qui excite sa jalousie, n’amènera pas à notre conscience l’envie instinctive du "Je te pardonne, car tu ne sais pas ce que tu fais"… Nous allons tout au contraire prestement user de notre puissance de cocréation pour lui faire comprendre que nous ne sommes pas né dans le bénitier de l’église locale. Il est certain que, sur le moment, cela ne nous vient absolument pas à l’esprit que nous sommes en train de nous envoyer un futur boomerang…

Cependant, si nous sommes conscient de la puissance de notre propre moteur de la cocréation*, nous allons tranquillement ravaler notre instinct réactif en restant calme et zen, au point que l’individu ne comprendra pas pourquoi nous ne réagissons pas. Qui plus est, le véritable pardon consistera à lui envoyer la pharmacie du bonheur avec un élan de compassion venant vraiment du fin fond de notre cœur. C’est justement parce que nous connaissons la loi immuable rattachée à la cocréation*² que non seulement nous ne répondons pas négativement, mais que nous adressons une dose d’amour inconditionnel aussi pure et véritable que possible. Cela, bien sûr, ne l’empêchera de recevoir son propre boomerang, mais cela nous permet de réparer instantanément l’attaque énergétique que nous avons subie. Dit autrement, l’acte du pardon consiste à réparer par l’émission d’un amour inconditionnel la brèche créée dans notre aura. On rebouche donc de l’intérieur vers l’extérieur l’attaque reçue de l’extérieur. L’acte véritable du pardon est donc vraiment un acte d’amour.

C’est sûr que pardonner, c’est difficile quand on est en mode survie, parce que l’instinct aurait plutôt la rage de régler le problème tout de suite par les armes. Par contre, pour tout prétendant à des vibrations de fréquences supérieures, l’effort est inévitable. Augmenter sa fréquence vibratoire demande obligatoirement de boucher tous les trous énergétiques causés dans notre aura par toutes les agressions extérieures que nous avons subies avant. Il en est de même pour les agressions intérieures, c’est-à-dire celles que nous nous faisons à nous-même, et là, c’est nettement plus dur.

Comment ne pas voir l’imposture de l’Église dans son enseignement ? Il faut vraiment être aveugle pour voir que ce qu’elle enseigne n’amène vraiment aucune amélioration à ses fidèles. C’est de la parole, du vent, de la bonne intention, mais au final aucun(e) n’est capable de faire comme Jésus qui au moins faisait quelques miracles, au point qu’il fut crucifié tellement il dérangeait les autorités religieuses imbues de leur science mais n’ayant aucun pouvoir véritablement. Le pardon professé par l’église n’est qu’un pardon de pacotille, incompréhensible pour celui qui est dans l’erreur de fonctionnement depuis sa conception par la méconnaissance du moteur de la cocréation. C’est lui et nul autre qui est à l’origine de tous nos problèmes, ne faisant que nous renvoyer tout ce qui se passe en nous avec une petite accélération au passage.

* Cf. Le moteur biologique de la co-création.

Cf. La pensée création.

 

Changer la cassette

 

La métaphore de la cassette, du film et des acteurs permet de comprendre comment nous pouvons changer par notre regard notre réalité.

 

La cassette comporte une bande qui contient toutes les séquences du film. Ces séquences sont des programmes (informations) que notre ADN recèle, puis projette tel un projecteur dans notre vie quotidienne. Ces programmes (informations) que contient l'ADN sont les "mémoires" engrammées par notre émotionnel lors de toutes nos incarnations de vie (le karma).

Lorsque le film est projeté et pour que la projection du film prenne un sens, il faut nécessairement qu'il y ait un spectateur qui le regarde. En l'occurrence ce spectateur c'est nous, puisque c'est notre film. Donc, lorsque nous regardons le film, inévitablement l'égo entre en jeu, puisqu'il évalue la qualité du film et estime les acteurs dans leur rôle. C'est ainsi que les deux polarités de la dualité (bien/mal) liées à la structuration de la pensée de l'ego prennent effet à travers le jugement, soit dans la qualité du film, soit dans le rôle des acteurs.

La réalité du film prend un sens uniquement lorsque l'observateur se prend au jeu du "JE", en s'identifiant à l'acteur principal. Dès qu'il y a une implication émotionnelle, il y a automatiquement identification. C'est-à-dire que pris par une émotion sous-jacente, nous entrons automatiquement dans un jeu égotique qui consiste à prendre parti pour l'un ou l'autre des acteurs du film.

Ainsi donc, happé par l'émotionnel, nous accordons de l'importance au rôle de l'acteur à qui nous nous identifions. Par exemple en nous identifiant au rôle du gentil, nous allons automatiquement "le soutenir émotionnellement" et lui accorder notre énergie à se défendre ou à lutter contre "son ennemi". C'est à dire que nous rentrons en réaction par rapport à la situation dans le film.

 


À ce stade-là, il y a création de trois pôles : le bien, le mal et NOUS. À ce palier de conscience, nous nous situons dans une dimension de dualité*. En transposant ce schéma dans notre vie actuelle, le film devient notre quotidien, les acteurs les personnes de notre entourage - parents, enfants, voisins, amis, ennemis.... - et nous l'acteur principal.

Notre ego modelant notre personnalité depuis notre plus tendre enfance, nous n'avons dans la vie courante aucun moyen, aucune raison de nous identifier à "l'autre", puisque nous croyons que "l'autre" est différent et séparé de nous. Nous avons appris à le croire dès notre naissance. De ce fait, nous prenons cette séparation pour une réalité. Nous nous croyons séparé de l'autre car nous nous identifions à notre corps physique et à notre personnalité.

La personne prise par le filtre de l'ego dans une dimension duelle est trompée effectivement par cette séparation. Ce qui revient à dire que l'ego ne croit qu'en la réalité de ce qu'il voit. L'ego a pour unique rôle de permettre à l'individu d'oublier que CHAQUE ÊTRE INCARNÉ EST UNE EXTENSION DU MÊME CHAMP DE CONSCIENCE*².

* Cf. La dualité décodée.

Cf. Univers en partage, Fonctionnement du corps biologique, Décryptage de l'égo.

 

"Éjecter la cassette" consiste à ne plus nous identifier à notre ego, en arrivant à détecter nos propres schémas de dualité. Pour vous y aider, posons-nous les questions suivantes dans chaque situation de notre quotidien :

- Est-ce que je réponds en réagissant à la croyance de mon ego ?

Dans ce cas-là, il est important de prendre conscience que nous réagissons effectivement à l'impulsion de l'ego, qui "veut ou ne veut pas" de cette situation. L'ego se croyant séparé de "l'autre" réfute sa propre responsabilité dans la situation.

Lorsqu'il y a rejet de l'ego, ce rejet est dû à l'ignorance d'avoir maintenu ce programme inscrit dans notre ADN. Donc, inévitablement, nous allons revivre une situation similaire tôt ou tard. Ceci implique que nous allons continuer à regarder la même cassette et ainsi prolonger irrémédiablement notre karma.

- Est-ce que j'observe l'émotion qui monte en moi afin de la conscientiser ?

Dans ce cas-là, nous nous offrons la possibilité de nous extraire d'un schéma de pensée duel. En effet, l'autre en face de nous ne joue que le rôle de notre propre miroir, et existe uniquement parce que nous avons vibré cette situation inscrite dans notre ADN, afin de permettre à des émotions refoulées de faire surface. N'oublions pas que nos émotions sont uniquement liées "au passé" au travers des expériences déjà vécues, donc au karma. Lorsque surgit une problématique ou un événement difficile, il ne s'agit pas de donner la priorité à la manière de les résoudre, mais de DÉTECTER ET COMPRENDRE LE MESSAGE SUBLIMINAL qui nous est adressé.

Il s'agit de ne plus accorder de l'importance aux choses telles que nous les voyons, mais comprendre pourquoi nous les voyons.

 

C'est à ce moment que nous avons l'occasion de réaliser que nous ne sommes qu'un acteur qui joue dans son propre film grâce à l'ego, comme le font toutes les autres personnes de notre entourage. Ce n'est qu'en intégrant parfaitement ce principe que nous parviendrons à nous dés-identifier de ce monde de matière et de dualité dans lequel nous sommes incarné. Nous pouvons alors concevoir qu'il n'y a plus de raison d'accorder autant d'importance au fonctionnement duel de notre ego (le "je veux / je ne veux pas").

 

Comment regarder pour réussir l'ascension de conscience en cette fin de cyclicité ?

Depuis le démarrage de la pandémie sanitaire début 2020, les signes inquiétants ne cessent de s'accumuler, formant des nuages noirs destinés à plomber le moral et altérer la confiance : conflits sanglants en Europe comme au Proche-Orient, état de l'économie caractérisé par la récession, montée en puissance des mouvements contestataires, conséquences des politiques migratoires dans les pratiques et coutumes culturelles, privatisation croissante des services publics, discrédit des partis politiques et des syndicats, etc. Beaucoup d'individus jugent la situation générale comme de plus en plus dangereuse, et au mieux commencent à se préparer au pire pour ne pas être pris par surprise. Pourtant, l'apocalypse tant redoutée n'aura pas lieu, même si la transition vers une nouvelle conscience plus élevée, plus lumineuse, épouse momentanément une phase de chaos.

C'est pourquoi il est important, absolument impératif, de ne pas laisser la peur s’immiscer dans sa vie. En effet, c’est précisément ce dont se nourrissent les individus de basse vibration pour gagner en force. Il convient pour ce faire de continuer à aller de l’avant en surmontant toutes les tentatives destinées à nous faire reculer. Il ne peut en être autrement pour les forces obscures, qui dans la bataille entre la Lumière et l’obscurité, nous mettent constamment à l’épreuve. Elles se nourrissent pour leur survie de nos énergies/vibrations inférieures, et si elles n'y parviennent pas, perdent peu à peu leur pouvoir. Aussi jouent-elles actuellement leur va-tout, leur stimulation découlant des actes de guerre et de destruction qu'elles initient constamment.

Cette période chaotique est ainsi un test nécessaire pour jauger la capacité des êtres humains à changer de dimension de conscience par leur force mentale, et à prendre un chemin réellement évolutif vers leur liberté existentielle. Il s'agit de rester en permanence attentif à toutes les tentatives de les détourner de cet objectif, tout particulièrement lorsqu'elles revêtent les formes les plus subtiles pour les inciter à baisser leur garde et à les arrêter dans leur élan.

Dans ce mouvement massif de nombreuses âmes qui assure collectivement l’évolution de l'actuelle civilisation humaine, il y a beaucoup d’âmes négatives comme de sans-âme qui essaient de retenir le mouvement d'ascension, celles-ci jouant simplement leur rôle pour contribuer au nécessaire équilibre dual de cette matrice terrestre en 3-D. Aussi, c'est en comprenant que la vie est dans sa raison d'être profonde d'offrir aux êtres humains la clé de libération de leur servage sous la coupe d'entités involutives. L'attention portée à son égard, à sa beauté et à ses richesses abondantes, l'âme détient alors le pouvoir de son élévation et de sa guérison du voile obscur porté depuis des millénaires à sa conscience. Dans la terre-mère, la nature, se tiennent tous les remèdes pour que l’homme puisse vivre sainement et naturellement.

 

 

 

Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos connaissances.