Les "clés libératrices" en ligne font l'objet de constantes mises à jour et nouveaux enrichissements. Leur formulation n'engage que leur auteur, qui puise tant dans ses recherches et sources d'information que dans son imaginaire leurs révélation et libre mise à disposition suivant la forme et la rédaction retenues.

Il n'y a de ce fait rien à prendre pour argent comptant, seulement à laisser faire en soi le processus d'ouverture de conscience par le discernement, soit le juste équilibre entre cœur et raison. Celui-ci conduira à les invalider, à les valider, à les compléter par d'autres ajouts et compléments. Il est ainsi conseillé de se référer à des relais ou officines de la doxa scientifique officielle tel Psiram.com, le Wikipédia des croyances irrationnelles, dont l'objectif est de discréditer tout ce qui ne correspond pas à sa ligne de pensée académique, et de prendre le contre-pied sur des sites comme la chaîne web Odysee.com ou la plateforme de vidéo en ligne canadienne basée à Toronto Rumble, ou encore le site d'hébergement de vidéos "alternatif" Crowdbunker.

Sans prendre parti pour une croyance contre l'autre, il s'agit de prendre de la hauteur et de se forger sa propre opinion, par son propre travail de recherche, libre et indépendant.

C'est ainsi que procède le chercheur de vérité.

 

 

Fin de cycle (1) : fin du temps ou fin des temps ?

 

Les prémices d'un changement majeur qui se profile sont incontestables, ressentis par nombre d'individus. La biosphère change d'état, produisant comme une sorte de basculement vers l'inconnu. Il suffit d'observer l'accélération de la disparition de la biodiversité, l'intensification des incidents climatiques extrêmes, l'augmentation des mouvements tectoniques, l'intensification des manifestations d'origines cosmiques (chutes de corps célestes et de comètes), les mutations rapides des courants de production et de dépense d'énergie… Des populations entières subissent déjà des dommages catastrophiques et irréparables, causés par les éléments déchaînés de plus en plus fréquents : inondations, séismes, tempêtes, feux, ouragans... Ils ne sont pas le fruit du hasard. Ils participent de l'indispensable rééquilibrage des énergies, conformément aux grandes lois naturelles qui régissent l'univers.

L'étude des cycles*, quelle qu'en soit la nature, démontre en effet la corrélation entre les événements de la vie sur Terre et un calendrier cosmique. Ils ont pour dénominateur commun le Temps, cette grande inconnue scientifique si ce n'est sa circoncision à la relativité de la lumière, de ce fait réductrice et trompeuse. De la compréhension de sa dynamique résulte celle de notre vécu actuel.

* Cf. Évolution de civilisation (2) La cyclicité de l'Histoire.

 

Les dix fausses croyances de l'humain issues de l'illusion du Temps

Le physicien français Philippe Guillemant a recensé dix fausses croyances - "Les 10 commandement du Matérialisme" - qui, depuis la pseudo Révolution des lumières, conduisent les individus dans une relation dénaturée au Vivant, expliquant l'actuel état des lieux de notre vécu sociétal. Aucune d'entre elles n'a été démontrée par la science qui, pourtant, les a institutionnalisées dans le mental. Toutes sont constitutives d'une dérive qui contribue à notre aliénation.

1. Le futur est exclusivement le résultat du passé, tout arrivant par stricte causalité. Dérive : le déterminisme (la causalité stricte).

2. La conscience, soit la mémoire comme les souvenirs, est le produit du cerveau. Dérive : le matérialisme.

3. Les êtres humains sont des machines que la robotique peut améliorer. Dérive : le transhumanisme.

4. La nature est sans but et sans finalité. Dérive : le fatalisme (le hasard).

5. L'univers - la conservation de la matière - est né d'une inflation originelle. Dérive : le créationnisme.

6. Le passé ne peut pas être modifié. Dérive : le passéisme (l'irréversibilité).

7. L'évolution est due au hasard des mutations. Dérive : le Darwinisme, la sélection naturelle par la loi du plus fort.

8. Le libre arbitre et l'existence de l'âme sont des illusions. Dérive : le réductionnisme.

9. La réalité est indépendante de la conscience. Dérive : l'objectivisme.

10. Tout l'inexplicable, les phénomènes mystérieux, relève du hasard ou de l'illusion. Dérive : le scientisme.

 

La symbolique du sablier

Le sable qui s’écoule d’une fiole à l’autre est le symbole du temps. Celui-ci s’écoule dans un espace bien défini, la 3-D d'appartenance, signifiant la matérialisation parfaite dans un objet de l’espace-temps.

D’un point de vue ésotérique, le sablier prend une signification qui transcende la vision purement matérialiste de ce symbole. La vision du sable qui lentement s’écoule d’une fiole à l’autre donne en effet la sensation d’une chute, celle de l’homme archétype qui fut ainsi privé des ses prérogatives primordiales dont les plus grandes étaient la connaissance et l’immortalité. Il devint de par cette chute un mortel soumis à la loi du temps, symbolisé par ce même sablier. De la même façon, en inversant le sens du sablier une fois le dernier grain de sable tombé, celui-ci indique la voie à suivre afin de renaître à nouveau après la mort terrestre pour que l'être humain puisse réintégrer le "paradis perdu".

Le symbolisme du sablier se dégage en premier lieu de la forme même de l'objet : les deux compartiments dont il est fait représentent respectivement le haut et le bas, le ciel et la terre. Le mouvement du sable indique un pôle d'attraction, celui du bas, le seul que le plan physique puisse nous offrir. Mais il y a en réalité deux pôles, l'un terrestre et l'autre céleste, si bien que l'attraction céleste devrait être représentée par le mouvement ascendant du sable vers le compartiment supérieur. Comme ce mouvement est physiquement impossible, ce qui le symbolise en fait est le renversement du sablier, geste essentiel qui manifeste en un sens la raison d'être de l'appareil. Un mouvement vers le haut spirituellement parlant est du reste toujours un renversement, d'une part parce que l'âme se détourne du monde qui à la fois l'emprisonne et la disperse, et d'autre part parce qu'elle inverse le mouvement de sa volonté ou de son amour.

L'expression "pôle d'attraction" évoque l'image de deux foyers magnétiques, l'un situé en haut et l'autre en bas, ce qui pourrait donner lieu à l'objection que la terre et le ciel ne sont pas des "points" mais des "espaces". La réponse est que le haut et le bas, et par extension l'intérieur et l'extérieur, comportent chacun deux aspects, réductif l'un et expansif l'autre : le monde attire comme un centre magnétique, mais en même temps il est divers et il disperse ; le "Royaume des Cieux" attire lui aussi comme un aimant, mais en même temps, il est illimité et il dilate.

Ce qui s'oppose à l'espace "monde" est le point "esprit", la "porte étroite"; et ce qui s'oppose à l'espace "esprit" au "Royaume des Cieux" qui "est au-dedans de vous" est le point "monde", le péché, la contraction passionnelle et luciférienne : le péché n'est rien d'autre, de la part de la créature, que le fait de se détourner du Bien inchangeable et de se tourner vers le bien changeable.

Il y a un rapport d'analogie entre le "haut" et l'"intérieur" d'une part, et le "bas" et "l'extérieur" d'autre part : ce qui est intérieur se manifeste par la hauteur et inversement, suivant les plans ou les circonstances, et de même mutatis mutandis, pour l'"extériorité" et la "bassesse" de ces mots pris dans leur sens cosmique. La hauteur suggère l'abîme entre l'homme et le Divin, car le serviteur est en bas et le Seigneur en haut. L'intériorité, elle, se réfère plutôt a L'Ipséité ou au Soi : l'extérieur est l'écorce ou la forme, et l'intérieur est le Noyau ou l'Essence.

Tendre vers le haut, c'est donc en même temps vivre vers l'intérieur ; or l'intérieur se déploie à partir d'une certaine abolition de l'extérieur, ou à partir d'une "concentration" mentale ou morale.

La "porte étroite" est tout d'abord un anéantissement sacrificiel, mais elle signifie également d'une manière profonde un anéantissement béatifique. On se souviendra ici de l'analogie entre la mort et l'amour, mors et amor : la mort est comme l'amour un abandon de soi, et l'amour est généreux comme la mort. Chacun est le modèle ou le miroir de l'autre. L'homme doit "mourir au monde", mais il arrive aussi que le monde "meure à l'homme" lorsque celui-ci a trouvé le mystère béatifique de la "porte". Elle est alors la semence du Ciel, l'ouverture vers la Plénitude.

La "porte étroite" révèle sa qualité béatifique quand elle apparaît non comme un passage obscur, mais comme le Centre ou le Présent, c'est-à-dire comme le point de contact du monde ou de la vie avec la "Dimension divine" : le Centre est le point bienheureux qui se situe sous l'Axe divin, et le Présent est l'instant béni qui nous ramène à la divine Origine.

Comme le montre le goulot du sablier, cette contraction apparente dans l'espace et le temps, laquelle semble vouloir nous anéantir, débouche en réalité sur "un nouvel espace" et un "nouveau temps", et transmue ainsi l'espace qui nous entoure et nous limite et le temps qui nous entraîne et nous ronge : l'espace se situe alors comme en nous-mêmes, le temps devient un fleuve circulaire ou spiroïdal autour d'un centre immobile.

Dans le sablier, un compartiment se vide, l'autre se remplit : c'est l'image même du choix spirituel, lequel s'impose parce que "nul ne peut servir deux maîtres".

Un autre aspect, cosmologique celui-ci, du symbolisme du sablier est le suivant : l'écoulement des grains de sable est comme le déroulement de toutes les possibilités incluses dans un cycle de manifestation. Une fois les possibilités épuisées, le mouvement s'arrête et le cycle est clos. On pensera ici, non seulement aux cycles cosmiques, mais aussi et même avant tout au Cycle divin, lequel s'achève, après des myriades de cycles subordonnés, dans l'Apocatastase ; dans cette acception la pluie des grains de sable marque à la fois l'épuisement des possibilités et inversement, leur intégration finale et totale dans la Dimension divine ou nirvânique.

La doctrine-clef du sablier est en somme la suivante : Dieu est Un ; or le nombre un est quantitativement le moindre de tous, il apparaît comme l'exclusion de la quantité, donc comme l'extrême pauvreté ; mais au-delà du nombre, dans l'ordre des principes que le nombre reflète en sens inverse, l'Unité coïncide avec l'Absolu et par conséquent avec l'Infini et c'est précisément l'indéfinité numérique qui reflète à sa manière la divine Infinitude.

Toutes les qualités positives que nous constatons dans le monde son limitées, elles sont comme les pointes extrêmes et sous un certain rapport inversées, d'essences qui se déploient au-delà de ce que nous livrent nos sens et même toute notre conscience terrestre.

La "porte étroite" est à la fois inversion et analogie, obscurité et lumière, mort et naissance.

 

De la mesure du temps

Le problème de mesure du temps des horloges agite depuis longtemps les scientifiques. Pendant 50 ans, la communauté internationale a trouvé un équilibre précaire entre deux méthodes de mesure du temps. L’une, basée sur la rotation de la Terre, est aussi ancienne que le chronométrage humain lui-même : il s’agit d’une méthode ancienne et pleine de bon sens qui repose sur la position du soleil et des étoiles.

L’autre méthode, plus précise, permet d’obtenir une fréquence stable et fiable à partir de l’état changeant des atomes de césium et fournit une régularité essentielle aux appareils numériques qui dominent nos vies.

Le problème, c’est que les temps de ces horloges divergent. Le temps astronomique, appelé temps universel (UT1), a tendance en effet à être décalé de quelques clics par rapport au temps atomique, appelé temps atomique international (TAI). C’est pourquoi, depuis 1972, les deux temps sont synchronisés tous les deux ans par l’insertion de secondes intercalaires – en interrompant brièvement les horloges atomiques pour permettre à l’horloge astronomique de rattraper son retard.

C’est ainsi qu’est né le temps universel coordonné (UTC). Mais il est difficile de prévoir avec précision le moment où la seconde intercalaire sera nécessaire, ce qui a créé un véritable casse-tête pour les entreprises technologiques, les pays et les chronométreurs du monde entier. Une nouvelle solution se dessine : la minute intercalaire. L’idée est de synchroniser les horloges moins fréquemment, peut-être tous les demi-siècles, en laissant le temps atomique diverger du temps cosmique pendant 60 secondes, voire un peu plus, et en l’oubliant pendant ce temps.

 

Nature et conscience du Temps

 

L'appréhension du Temps passe par l'observation de sa relation au vécu de l'espèce humaine.

 

Le temps informationnel

 

En retenant la définition du temps relatif, celui mesuré par la vitesse de la lumière, nous observons sa traduction dans le vécu de l'espèce humaine, à savoir des transmissions d’informations à cette même vitesse à partir de puissants supports de transport technologiques. Cette immédiateté de la communication a pour effet d'alimenter le fantasme de l’immédiateté de nos déplacements physiques. Qui plus est, l’annulation des distances par les médias et la circulation instantanée de l’information suscitent le fol espoir d’un mode de transport tout aussi rapide… Ce fantasme est la conséquence ultime d’un monde globalisé soumis à un seul flux immédiat, donc atemporel, d’informations. C'est pourquoi l'humain caresse le rêve fascinant d’échapper aux limites de l’espace et du temps, contrairement à l’apparente immuabilité de l’écoulement du temps…

C'est bien la vitesse des informations entre l’émission et la réception que nous recevons qui engendre l’accélération du temps. Autrement dit, plus nous recevons d’informations et plus nous les recevons vite, plus notre vie donne l'impression de s’accélérer. Ceci a pour effet que si l’information va plus vite, nous en recevons davantage, ce qui nous amène à les traiter plus vite, sous peine d’être submergé ou d’être largué. Il en découle tout naturellement diverses pathologies de surmenage, de névroses et d'aliénation, tout particulièrement dans un monde professionnel où la capacité à traiter un nombre croissant de données à un rythme lui aussi croissant est un critère impératif d’efficacité, de productivité et de compétitivité. 

 

Tel le lapin blanc d'Alice, nous nourrissons l'égrégore temps qui nous asservit
Tel le lapin blanc d'Alice, nous nourrissons l'égrégore temps qui nous asservit

Le lapin blanc représente la glande pinéale de l'être humain*, qui par sa nature électromagnétique donne vie au temps qui nous dévore, au "leurre de l'heure". L'ouverture du 3ème œil (l'Œil d'Horus) - l'éveil de conscience - permet de s'en affranchir en passant au temps éphémère, celui de l'équilibre en soi, autrement dit la sagesse.

* Cf. Le processus création décodé.


 

Le temps est ainsi de l’information, qui donne la sensation de passer vite à proportion que les informations circulent plus vite et en plus grand nombre. Il en résulte de la densité, la quantité d’informations reçues et stockées par le corps - cerveau comme ADN - finissant par l’alourdir et le fatiguer. C'est un vieillissement physiologique qui, contrairement au rêve fantasque du transhumanisme*, voit la capacité d’adaptation du corps atteindre ses limites. L'humain n'est pas un ordinateur dénué de vivant. A chaque information intégrée correspond une expérience vécue qui, si elle n'est pas conscientisée mais seulement absorbée, conduit rapidement à l'indigestion, à la saturation.

* Cf. Conscience du XXI° siècle.

 

 

Le monde des médias est à la fois le principal vecteur et la meilleure illustration de la modification de notre rapport espace-temps. Déployé sous forme de diverses plateformes et supports physiques, il est hanté par une obligation d'urgence, de réactivité et de cadence à suivre. Cette injonction tyrannique fait du chronomètre un défi permanent, un adversaire à combattre, tout comme la peur de l'espace vide. Il en découle un déferlement permanent, un tourbillon frénétique qui nous insère dans un continuum espace-temps de plus en plus étroit, se réduisant à mesure même qu’on s’y enfonce profondément. Plus la quantité d’informations augmente, plus la vitesse de leur traitement augmente également, plus le temps s’accélère. L’accélération du temps est de ce fait un phénomène objectif incontestable.

L'addiction pathologique à l'information continue, source de "marionnetisme" aigu

Précurseur radiophonique en France, France Info a créé pour nombre d'individus se voulant " à la page " une addiction source de névroses et de compulsions pathologiques. Équipés en conséquence, sur leur lieu de travail, à leur domicile et dans les moyens de transports utilisés, ils reçoivent en continu des alertes, surfent sur les chaînes et sites dédiés, et avalent frénétiquement un flot ininterrompu d'informations sans imaginer leur haut niveau de toxicité. Non seulement sur le contenu, de par le sensationnalisme ou le parti-pris idéologique plus ou moins explicite. Mais aussi quant à leurs répercussions sur leur métabolisme physiologique et ce qui en découle, la clarté, le discernement, l'intelligence de cœur comme de raison. Ils précipitent de cette manière leur conditionnement cérébral au formatage nécessaire au fonctionnement du système, dans l'illusion d'un choix qui leur est donné, sans prise de recul et décryptage subtil du contenu servi. Leur subconscient, pur logiciel cervical, grave ainsi dans leurs profondeurs intimes le poison informationnel délivré, qui va se traduire par une agitation psycho-émotionnelle conduisant au désordre intérieur comme extérieur, les coupant quasi-irrémédiablement de leur supra-conscience. L'usure cervicale par le trop-plein informationnel comme ses répercussions sur le métabolisme conduisent inéluctablement au vieillissement accéléré et à la multiplication de symptômes physiques comme mentaux. Pris en "otage" par les exigences du monde professionnel, le désœuvrement de l'existence hors ce même monde et de leur égo-mental enflammé, hypnotisés par les facilités des gadgets électroniques et le monde "merveilleux" de l'image mise en scène - anagramme de magie -, ils sont les pantins qui célèbrent leur propre esclavage. Ils se croient libres, ils sont des morts-vivants.

 

Le temps linéaire

 

Le temps que l'on nomme physique est un temps chronologique, cumulatif et sédimentaire. Dans notre réalité tridimensionnelle, il s’inscrit dans l’espace mesurable, les deux étant inséparables. Aussi sa mesure n’est que la mesure d’une durée rapportée à une distance, en l’occurrence la durée que met la lumière pour franchir une certaine étendue d’espace. Nous ne pouvons mesurer le temps qu’en le ramenant à l’espace. C'est pourquoi ce qui est mesuré réellement n’est jamais une durée, mais l’espace parcouru pendant cette durée dans un certain mouvement dont on connaît la loi établissant la relation entre le temps et l’espace. Lorsque nous connaissons la grandeur de l’espace parcouru, nous pouvons en déduire celle du temps employé à le parcourir. Il n’y a en définitive aucun autre moyen pour déterminer les grandeurs temporelles*.

* Cf. Travaux de René Guénon (1886/1951), "Les déterminations qualitatives du temps", in Le Règne de la Quantité et les Signes des Temps, Gallimard, Paris 1945.

 

 

Figures antiques du temps

Kronos, le temps en Grec, renvoie à couronne, celle-ci étant attribuée à l'individu qui sait transcender le temps. Dans la mythologie romaine, le dieu du temps grec Chronos était Saturne, dont l'anneau ophidien marque la séparation entre le monde d'en-haut, la Matrice évolutive, celle du temps éternel, et celui d'en-bas, la Matrice involutive, où le temps est celui de la linéarité, celle du temps illusoire qui passe.

 


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Le relief romain en marbre ci-contre* représente le dieu primordial Aion, également connu sous le nom de Phanès. Il est la divinité du temps infini et de l’univers illimité qui l’entoure. Le jeune homme nu aux pieds chaussés de sabots émerge d’un œuf cosmique enflammé ; il tient un sceptre et un foudre, possède deux grandes ailes, une tête de lion sur le torse et un serpent enroulé autour de lui qui dresse sa tête sur la coquille supérieure enflammée de l’œuf.

Autour d’Aion, un bandeau circulaire est décoré des douze signes du zodiaque, tandis que dans les angles se trouvent les têtes des quatre vents : Boreas (Nord), Zephyrus (Ouest), Notus (Sud) et Eurus (Est).

Le dieu énigmatique du temps infini était au cœur du culte à mystères hellénistique de l’orphisme et, plus tard, du culte oriental de Mithra, dont l’adoration a rivalisé avec le christianisme pendant une période en tant que nouvelle religion connaissant la croissance la plus rapide dans le monde romain.

* Daté du IIe siècle après J.-C. - Galerie Estense, Modène.

 

Le temps selon Saint Augustin

Selon le philosophe et théologien chrétien romain Augustin d'Hippone ou saint Augustin (354/430), il faut distinguer le temps, l'impression que laisse le temps et la mesure de temps. C'est la représentation des trois temps (Cf. croquis ci-contre). Ce qui permet la mesure du temps, c'est l'esprit par une représentation du passé ou encore une imagination du futur

Pour Saint Augustin, le temps n'est qu'illusoire. En effet, le seul réel que nous vivons concrètement est l'instant présent qui est un point instantané qui passe très furtivement du futur au passé et qui n'a pas d'étendue de durée. Par conséquent cette flèche horizontale qui représente le temps n'a aucune signification d'être.

Cette représentation du temps est celle que nous utilisons tous les jours. Mais pour ces deux temps que sont le passé et l'avenir, la question qui se pose est : "quel est leur mode d'être, alors que le passé n'est plus et que l'avenir n'est pas encore ?" Quant au présent, s'il était toujours présent sans passer au passé, il ne serait plus le temps, mais l'éternité.

 

Le culte solaire dans la civilisation égyptienne antique a été établi à partir d'un référent zodiacal manipulé par la prêtrise païenne, instaurant un rapport au temps calé sur la révolution de la Terre autour du Soleil*.  C’est de cette manière que nous évaluons depuis notre rythme annuel, duquel découlent ensuite nos rythmes mensuel, hebdomadaire et quotidien. C’est ce qui est appelé le temps physique, fonction d’une mesure spatiale, donc corporelle. C'est un temps quantitatif et impersonnel, dont la représentation géométrique par une ligne droite, telle que envisagée par les mathématiciens modernes, donne une idée entièrement faussée par excès de simplification.

Les "magiciens du temps" ont créé à Babylone cette illusion à partir d'une propriété du quartz, qui a la particularité d'émettre une vibration à une fréquence extrêmement précise, comme celui présent dans les montres. Ils ont utilisé cette propriété de la silice constitutive du quartz pour forcer la vibration biologique humaine à devenir synchrone avec l'horaire de l'horloge, et non plus avec la fréquence vibratoire du propre rythme de la "terre-mère" (autrement nommée Gaïa), la détournant artificiellement avec celle du rythme de l'homme*².

Aussi l’histoire s’est inscrite dans ce temps localisé, lié à un lieu, à un "ici et maintenant". Dans la mesure où aujourd’hui nous sommes entrés grâce au feed-back interactif des réseaux de communication dans un temps apparaissant comme global, il n'est que la traduction d'une réalité spatiale et physique d’un monde globalisé, uniformisé par un seul et unique flux d’informations circulant en temps réel. D'où le ressenti de la fin du temps, puisque c’est en fait la fin de l’espace dont il s’agit. Le temps étant indissociable de son critère spatial, il en découle la fin de la temporalité historique locale.

* Cf. Le modèle européen décodé (1) Un ADN impérial païen & Le Judaïsme décodé.

C'est le champ magnétique de la Terre qui détermine le rythme biologique, en fonction de l'afflux continuel et exponentiel des particules de lumière provenant du soleil galactique.

 

La construction perverse du temps dans la Matrice cyber (1)

Les versets de l'Apocalypse de Jean qui figurent dans le chapitre 13, versets 11-18, livrent une énigmatique parole concernant la " Bête et son nombre ", qui n’a de cesse depuis d’enfiévrer les esprits des chercheurs de vérité : "Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât, et qu’elle fît que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête fussent tués. Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six".

Nous pouvons y voir comme certains la marque corruptrice des médias, tout particulièrement la télévision, ou celle de l’argent et de sa traduction électronique – la carte à puce bancaire –, avec pour tous deux leur gravure en cours dans le corps humain sous forme RFID (radio frequency identification). Ce n’est pas faux dans l’esprit, mais l’explication est toute autre, correspondant à la réalité de l’époque du prophète.

La structure du temps linéaire que nous connaissons a été construite par les "magiciens" babyloniens, la prêtrise dévoyée au service des élites oppressantes. Autrement dit, elle est le filet de la matrice falsifiée, celui d’un espace-temps limité pour empêcher l’être humain d’évoluer par sa conscience. "666" est le code fréquence établissant le lien avec le temps, ce monstre qui nous envahit, oppresse et dévore.

Sa construction à Babylone s’établit sur l’architecture d’une journée divisée en 24 heures (soit 6 en numérologie), 1 heure à 60 minutes, et 1 minute à 60 secondes. Celles-ci sont le point générateur de la construction, étant basées sur les rythmes cardiaques humains observés pendant une phase de repos. Ainsi le système pervers patriarcal - la "père-version" -, en partant du rythme naturel de l’être humain en phase de repos (méditation, sommeil), et par là-même de son accès au temps fractal (absolu), l’a enfermé dans un temps figé, cadenassé, contenu, propre à une structuration d’oppression.

Ce code 666, fréquence de la Matrice cyber, a permis l’inversion du temps du matriarcat – le temps éphémère - pour le temps du patriarcat, sa forme figée. C’est le temps de Satan – "C(el)à (est) temps" -, le temps de l’égo-mental, qui dans le monde à l’envers – le "démon" -, fige les choses. C’est le temps de l’heure, du "leurre", celui du mirage de l’Âme dans une matière qui la cadenasse, l’empêchant par sa structuration de s’exprimer. C'est le monstre qui nous dévore, ce que la "montre" ou l'horloge nous montrent (image 1), tout comme la lettre shin hébraïque (image 2)... C’est lui qui retient le dragon prisonnier en chacun, l’empêchant de se libérer sauf transcendance échappatoire supposant de retrouver son équilibre, en étant centré dans le moment présent. En étant centré ("sans trait"), nous retirons les trois clous qui nous figent au temps - le 666 -, ce que figure la crucifixion de Jésus-Christ.

C’est ainsi que s’est élaboré par les élites du triangle le contrôle des humains, les conduisant par ce temps figé à nourrir la matrice par l’esclavagisme psychique exercé. Ce n’est qu’en s’échappant du diktat du temps de la matrice, en s’extirpant de son espace-temps limité, en ouvrant les portes de l’espace-temps pour plonger dans le grand champ d’information de l’univers - l’éther, le ki, le chi – que l’être humain peut gagner le grand secret caché à sa connaissance, l’immortalité. C’est ce qu’enseignent les mythes de Prométhée et d'Asclépios (grec), d'Esculape, de Jésus-Christ et de Lucifer (latin), une fois percée la clé codée de leur enseignement*.

* Asclépios - ou Esculape, sa version latine -, à l'époque classique le dieu gréco-romain de la médecine, meurt foudroyé par Zeus, son grand-père (il est fils d'Apollon), pour avoir ressuscité les morts, avant d'être placé dans le ciel sous la forme de la constellation du Serpentaire, la treizième constellation, celle du trésor - "treize ors" - caché, soit le Christ ... Autrement dit, tout comme les sacrifices de Prométhée ou Jésus-Christ, il symbolise l'interdit des gardiens de la Matrice asservissante de la 3ème dimension de réalité adressé aux humains quant au franchissement des barrières de l'espace-temps limité par les douze "astropôtres" (le zodiaque falsifié), soit le secret de leur immortalité, plus exactement de leur éternité ("éthernité") ...

Cf. en complément Symbolisme des nombres.

 

Carte établie par C. Motte et M.-C. Vouloir, EHESS/CNRS - Cliquer pour agrandir
Carte établie par C. Motte et M.-C. Vouloir, EHESS/CNRS - Cliquer pour agrandir

La construction perverse du temps dans la Matrice cyber (2)

La géodésie est la science qui a pour objet de mesurer la surface de la terre et de définir un système de repérage tel que la longitude et la latitude. Toutefois, cette grille semble être une convention choisie arbitrairement par quelques spécialistes qui ne correspond pas à une réalité physique, excluant par exemple le treillis de lignes entrelacées (dites de Ley) qui se révèlent par leurs traces physiques sur la Terre, et qui est différent du système de méridiens et de parallèles même si, par certains aspects, il présente quelques rapports avec lui.

Le Méridien de Greenwich, ligne rouge verticale sur un planisphère (Cf. image), est le méridien qui sert de référence internationale de longitude - IRM : International Reference Meridian -, d'où son nom de "méridien origine" *. En sa qualité de premier méridien, la longitude est définie comme égale à 0°. Son point de départ est l'Observatoire royal de Greenwich, à Greenwich (banlieue de Londres), au Royaume-Uni soit "l'angle (de la) terre", ses racines anglo-saxonnes ayant été actées en octobre 1884 à la conférence internationale du méridien de Washington par les 24 nations participantes, dont la France (en contrepartie, les Britanniques se sont engagés à adopter le système métrique). Avec le 180e méridien qui lui est directement opposé, il définit les hémisphères est et ouest.

À la différence des parallèles qui sont définis par l'axe de rotation de la Terre, le choix du méridien de Greenwich comme premier méridien d'un standard international est arbitraire, pierre d'importance portée à l'uniformisation/unification mondialiste indispensable à la réalisation de l'agenda occulte du système asservisseur *². Il consacre le (faux) temps universel imposé à la conscience des peuples et êtres humains, gommant toutes les spécificités (politiques, économiques et commerciales, philosophiques) qui jusqu'alors les caractérisaient dans leur rapport à la Nature et au cosmos. Par cette division symbolique en deux du planisphère, c'est la consécration de la marque diabolique de la "Bête" - d'aucuns parlent de sceau pour les "sots" -, le diabole qui divise tout en unifiant le Tout dans sa nasse mortifère...

* C'est toutefois le méridien de référence international de l'IERS (International Earth Rotation and Reference Systems Services) situé à une centaine de mètres qui sert de référence pour le système de géolocalisation GPS (Global Positionning System), le système géodésique WGS 84, pour toutes les cartes marines de l'organisation hydrographique internationale, la navigation aérienne (organisation de l'aviation civile internationale depuis 1989). La raison de ce décalage tient au fait que les scientifiques de l'époque n'avaient pas pris en considération dans leurs calculs la déviation de la verticale causée par les distorsions locales de la gravité. Le télescope pointé vers l'espace n'était donc pas parfaitement perpendiculaire au moment du calcul des coordonnées du méridien. L'erreur avait été pointée par un satellite dès 1984, mais le méridien n'a jamais été officiellement déplacé.

Cf. Prophétie du changement.

 

Le tic-tac de l'horloge du temps de la Matrice astrale cadence l'aliénation de l'homme à son servage terrestre, masquant sa multi-dimensionnalité, celle du Temps-Espace *. En rectifiant à l'intérieur de lui-même sa relation au temps par la maîtrise des 4 éléments constitutifs (feu, air, eau, terre), l'être humain redevient comme horloger ("là où l'or loge") le maître du temps !

* Cf. La falsification de la réalité en 3-D.

La construction perverse du temps dans la Matrice cyber (3)

Le système prédateur asservisseur a par ses maîtres artificiers babyloniens enfermé l'horloge du temps figé par le code fréquence "666" dans une matrice limitée, car programmée, à caractère entropique, soit le champ du bas astral propre à notre galaxie solaire d'appartenance. Il a arbitrairement créé un référent zodiacal manipulé et de ce fait désacralisé, nommé le Zodiaque de Denderah (image 2). Celui-ci est composé de 12 archétypes symboliques (les signes) avec un treizième caché (le Serpentaire), calés sur les 88 constellations existantes. Ils déterminent les spécificités caractérielles et comportementales des êtres humains dans leurs rôles assignés respectifs au moment de leur incarnation *.

Ce référent imagé telle une "bande dessinée cosmique" est en relation avec la grille terrestre par le biais de la grande pyramide de Gizeh et du Sphinx (photo 1), détournés de leur raison d'être première, et qui assurent par leur dépolarisation l'enfermement des consciences dans les basses fréquences terrestres *²... C'est pourquoi plus nous y portons de l'attention, plus nous le nourrissons sous la forme d'un gigantesque égrégore et restons prisonniers de son sombre dessein dans les limbes du temps !

En comprenant le symbolisme du Sphinx au pied de la grande pyramide par les 4 archétypes constitutifs (le lion pour le feu à midi, l'aigle ou scorpion pour l'air à 3 heures, le verseau ou l'homme pour l'eau à 6 heures, le taureau pour la terre à 9 heures), l'être humain peut se dégager des limites de l'espace-temps prison (la "père-version") pour basculer dans le Temps-Espace (l'"effet-mère") en redevenant maître de la création.

* Cf. Le modèle européen décodé (1) Un ADN impérial païen, Le Judaïsme décodé & Le cheminement de l’Âme.

Cf. Le modèle pyramidal décodé & Compréhension structurelle de la Matrice asservissante.

 


La montre, symbole du système oppresseur

La montre est un élément distinctif dans le code sociétal. Accessible à tous, elle est également devenue une référence de la joaillerie de luxe, fort prisée par une clientèle masculine tout particulièrement, qui recherche à afficher tant son originalité (distinction) que son positionnement sur l'échelle de la réussite. Elle est omniprésente dans la publicité, le parrainage d'événements (sport, mode, cinéma...), et bien sûr mise en avant par la jet-set et ses "icônes" toutes disciplines confondues, y compris par nombre de politiciens "flambeurs". C'est pourquoi l'afficher ostensiblement à son poignet traduit la menotte passée avec le système prédateur, son empreinte rappelant à tout moment que nous lui sommes asservi ...

 

Big Ben, le phallus d'Osiris londonien
Big Ben, le phallus d'Osiris londonien

Le temps biologique

Kairos, dieu Grec du temps juste
Kairos, dieu Grec du temps juste

Comme le temps est vécu, il est biologique. Il n'est alors plus le temps linéaire, le temps limité de Kronos, soit le dieu saturnien de la Matrice cyber*, mais le temps de Kairos, le dieu de l'occasion opportune, soit le "juste" temps. Il n'est plus quantitatif, mais qualitatif ; plus extérieur, déterminé par autrui, mais intérieur, déterminé par soi-même ; plus déterminé par l’espace, mais par la conscience, à travers l’expérience vécue. Cette fois, c’est lui qui détermine l’espace.

Une expérience se vit d’abord intérieurement. Elle n’est localisée que si on le décide ou qu’on en a besoin. Quand l'être humain vit une expérience, il vit un moment, pas un lieu, un endroit. C'est cette expérience qui en détermine la nature, source d'information dans sa relation à la vie. L'expérience, l'événement, le phénomène, la rencontre, c’est avant tout de l’information sur le chemin d'évolution de sa conscience. L'événement n’existe qui si l’on en est informé, ce qui permet d’en prendre conscience. C’est tout le sens du célèbre kōan (enseignement) zen : " Quel bruit fait un arbre qui tombe dans une forêt où il n’y a personne ? " Évidemment aucun, personne n’étant là pour recevoir et traiter l’information selon laquelle un arbre tombe et produit un son.

* Cf. La falsification de la réalité en 3-D.

 

L'être humain peut vivre une expérience très forte sans rien faire d’autre que recevoir une information. Deuil ou naissance, séparation affective ou coup de foudre, maladie grave, agression, perte d'emploi ou job de ses rêves obtenu, faillite, ruine ou succès financier éclatant ... autant de situations qui par leurs répercussions psycho-émotionnelles délivrent l'information nécessaire à l'expérimentation de la vie et à sa compréhension, consciente si nous sommes éveillé, inconsciente si nous ne le sommes pas. L’espace n’a plus rien à voir ici. Le temps, qui n’est qu’une succession d’événements, dépend donc de l’information. Et mieux cette information est intégrée, plus elle influence notre expérience du temps.

Notre corps réagit ainsi au temps subjectif, non objectif, tel qu’il s’enregistre dans les souvenirs et les sentiments intérieurs. Autrement dit, il s’accélère à mesure que nous emmagasinons de l’information dans notre mémoire, non par l'ingurgitation de savoirs assénés dévitalisés de toute substance initiatique personnelle.

 

L'information est ce qui fait qu’un événement ou une expérience devient réalité. Elle recouvre un état de réalité soit virtuel, soit réel ; soit potentiel, soit actuel. Elle est une possibilité non encore réalisée ou en passe de l'être. Ce n’est qu'en ce sens que le temps est fonction de l’information. Pour autant elle ne décide de rien, car pure potentialité elle est neutre. C’est l’usage, le traitement qui en est fait qui décide que tel phénomène, de possible, devient existant. Et ce traitement, c’est l’action de la conscience. La réception et l’acceptation d’une information font surgir la possibilité dont elle est porteuse dans la réalité, et qui peuvent le cas échéant transformer le réel, voire changer une vie ou plusieurs vies.

Ce à quoi nous donnons foi contribuant à en faire une réalité, nous sommes pleinement responsable des croyances auxquelles nous prêtons notre attention. Et comme derrière les croyances se dissimulent les conditionnements et les manipulations, nous avons là le pouvoir de l’information et des médias par-delà leur rhétorique d'enfumage… C'est un pouvoir d’influence, de suggestion et de conditionnement mental, qui relève de la mise sous tutelle de la conscience et de l’esclavage neurologique qui en découle *.

* Cf. Contrôle mental.

 

Le traitement du Temps

 

" Science sans conscience n'est que ruine de l'âme " a écrit François Rabelais, médecin et écrivain de la Renaissance (XVI° siècle). Cette célèbre maxime traduit l'indispensable pouvoir de la conscience dans le discernement du vivant par l'être humain. Autrement dit l’ampleur de sa responsabilité dans l’état des choses telles qu’elles sont. Notre (in)conscience agit comme une puissante force vectorielle. Selon l’attention et le crédit accordé à une information, quelle qu’elle soit, nous en permettons ou non la manifestation tangible dans la réalité. Le surgissement de tel ou tel événement nous fait vivre telle ou telle expérience.

 

Confronté à l’augmentation exponentielle de la quantité d’informations en circulation dans le monde, et par-là même à l’augmentation par répercussion de la quantité d’informations que chacun est amené à recevoir et à gérer, il en résulte la loi de cause à effet suivante : plus nous traitons d’informations, plus nous vivons d’expériences, plus notre vécu est intense, et plus le temps s’accélère. Comme nous ne vivons que ce à quoi nous donnons de l’attention, notre vie dépend donc, non seulement des informations que nous traitons, mais aussi et surtout de l’attention, du crédit, de l’importance que nous leur attribuons. L’attention est la force psychique qui s’exprime à notre échelle sous forme d’énergie électromagnétique. C'est pourquoi plus nous accordons d’attention à une idée - ou à une personne -, plus nous la renforçons et plus elle est puissante. Autrement dit, par exemple, en acceptant et en croyant les informations diffusées par les médias dominants - le mainstream -, nous renforçons leur domination et nous entretenons le système sur lequel ils reposent. Il en est de même pour les acteurs politiques ou religieux, les " icônes " du sport ou du divertissement, les philosophes et économistes, et toutes les institutions tutelles qu'ils représentent. Nous les nourrissons par l'énergie de nos pensées, telles les baudruches que nous gonflons par le souffle propulsé. À l’inverse, si nous leur retirons notre attention, ils subissent une perte d’énergie et de vigueur directement proportionnelle.

Nous comprenons ainsi l'extraordinaire pouvoir de nos pensées. Cela permet de voir que si l’on veut vivre serein, joyeux et en bonne santé toute sa vie, nous pouvons le décider. L’information sera immédiatement reçue et mise en œuvre par chacune des cellules du corps. Toutefois, nous ne devons pas oublier que notre expérience de temps vécu est aussi influencée par les informations que nous recevons sans en être conscient. Or l'inconscient, plus exactement le subconscient *, représente environ 95 % de notre potentiel informationnel. Comme cette information inconsciente contribue elle aussi, sans qu’on s’en aperçoive, à accélérer le rythme de notre temps vécu, il nous appartient d'y débusquer toute l'information parasitaire qu'il s'y trouve. Comme c'est le canal attitré de la prédation psychique qui nous contrôle à notre insu, notre responsabilité est l'éveil en conscience de ce qu'elle est, en agissant en conséquence *².

* Cf. Esprit global.

Cf. Comprendre et apprivoiser la prédation.

 

Time (Temps)

Ticking away the moments that make up a dull day
Passer les moments qui composent une journée ennuyeuse
You fritter and waste the hours in an offhand way.
Tu gâches et tu gaspilles les heures d'une façon désinvolte
Kicking around on a piece of ground in your home town
Traînant dans une partie du terrain de ta ville natale
Waiting for someone or something to show you the way.
Attendant que quelqu'un ou quelque chose te montre le chemin

Tired of lying in the sunshine staying home to watch the rain.
Fatigué d'être allongé dans les rayons du soleil en restant à la maison à regarder la pluie
You are young and life is long and there is time to kill today.
Tu es jeune, la vie est longue et il y a du temps à tuer aujourd'hui
And then one day you find ten years have got behind you.
Et un jour tu t'aperçois que 10 ans sont derrière toi
No one told you when to run, you missed the starting gun.
Personne ne t'a dit quand courir, tu as manqué le signal de départ

So you run and you run to catch up with the sun but it's sinking
Et tu coures, coures encore pour rattraper le soleil mais il est en train de se coucher
Racing around to come up behind you again.
Faisant la course en rond pour se lever à nouveau derrière toi
The sun is the same in a relative way but you're older,
Le soleil est le même d'une manière relative mais tu es plus vieux
Shorter of breath and one day closer to death.
Plus court de souffle et un jour plus près de la mort

Every year is getting shorter never seem to find the time.
Chaque année se fait plus courte et tu ne sembles jamais trouver le temps
Plans that either come to nought or half a page of scribbled lines
Les projets qui s'évanouissent en fumée ou bien se résument par une demi page de lignes gribouillées
Hanging on in quiet desparation is the English way
Tenir bon dans un calme désespoir est une habitude bien anglaise
The time is gone, the song is over,
Le temps est révolu, la chanson est finie
Thought I'd something more to say
Je pensais que j'aurais quelque chose de plus à dire

Home, home again.
Chez soi, chez soi à nouveau
I like to be here when I can.
J'aime être ici quand je peux
When I come home cold and tired
Quand je rentre à la maison frigorifié et fatigué
It's good to warm my bones beside the fire.
C'est bon de réchauffer mes os auprès du feu
Far away across the fields
Loin au dessus des champs
The tolling of the iron bell
Le son de la cloche de fer
Call the faithful to their knees
Appelle les fidèles à se mettre à genoux
To hear the softly spoken magic spells.
Pour entendre des formules magiques prononcées à voix basse


Pink Floyd - Album The dark Side of the Moon (1973). Les paroles de la chanson Time sont prémonitoires du rapport au temps de l'être humain anesthésié dans la Matrice cyber par les illusions sociétales et religieuses.

Dans le film Matrix *, Morpheus - le Soi supérieur - explique à Neo le fonctionnement de la Matrice cyber, source d'illusions pour l'être humain afin de le maintenir asservi à ses maîtres prédateurs. C'est le choix de la " pilule rouge ", celle qui l'entraîne irrémédiablement au fond du terrier avec le lapin blanc (Lucifer), le temps asservissant pour la conscience ...

A noter l'utilisation des couleurs, le blanc par exemple du lapin pouvant aussi bien dans sa polarité + délivrer l'être humain par le choix de la pilule bleue (le bleu de l'Atlantide, ses racines), ou dans sa polarité - le conduire dans les limbes du temps par la pilule rouge (le rouge satanique et non alchimique) ... *²

* Cf. Le cinéma de la Matrice (2) La science réalité.

Cf. Symboles et artifices de la Matrice & Le chemin alchimique.


Accélération du Temps

 

La question de l’accélération du temps a-t-elle un sens ? Est-ce une perception qui ne repose sur aucun fondement autre que le trop-plein informationnel, ou trouve-t-elle sa justification dans le temps cyclique, le temps de la sagesse des " anciens " ?

 

Le temps cyclique

Le temps spiralé
Le temps spiralé

Toutes les anciennes doctrines civilisationnelles de sagesse enseignent la cyclicité du temps, soit un temps dégagé de tout hasard. C'est la "Sagesse divine" qui a introduit dans l'action du Temps un dispositif qui évite la destruction immédiate du monde créé. Grâce à cette loi artificielle, la marche du Temps se referme dans des cycles et, de cette manière, il est obvié dans certaines limites à ses effets destructeurs. Le Temps ne travaille pas selon des droites, mais suivant des courbes ; il "tourne", les cycles se refermant et se répétant. Grâce à cette action cyclique, l'Univers lui-même et tous les éléments qui le composent peuvent durer, chaque élément le faisant selon son propre cycle.

Il répond ainsi en matière de vitesse à des conditions beaucoup plus vastes et profondes que la seule multiplication des moyens de communication à travers le monde. Les Mayas, par exemple, avec leur fameux calendrier (Cf. images ci-dessus)*, avaient compris et prévu le phénomène de l’accélération du temps, et savaient quelle signification lui accorder. Ils raisonnaient en temps "Kairos" et non "Kronos", soit un temps cyclique et spiralé - un vortex sphéroïde - ordonné selon des sauts évolutionnaires successifs, survenant à un rythme croissant et suivant une logique itérative, un petit cycle reprenant le déroulement d’un grand cycle sur une durée toujours plus courte et plus rapide. Ainsi chaque changement de cycle consiste en un bond évolutionnaire, un saut qualitatif améliorant le degré d’autonomie des espèces et leur niveau de conscience*².

Ces cycles reproduisent chacun un déroulement similaire en périodes d’égale durée, mais sur une période moindre d’un cycle à l’autre. De ce fait, à l’intérieur de chaque nouveau cycle, les événements sont beaucoup plus nombreux et surviennent à une cadence beaucoup plus élevée. C'est pourquoi l’accélération du temps découle du rythme accru auquel se succèdent les événements ainsi que de notre capacité accrue de réception et de traitement de l’information liée à ces événements.

* Le calendrier Maya est un calendrier "double", composé d'une part d’un calendrier sacré dont le cycle était de 260 jours (13 mois contenant chacun 20 jours), et d’un calendrier solaire dont le cycle était de 365 jours (18 mois de 20 jours auxquels venaient s’ajouter 5 jours additionnels "sans âmes"), et auxquels s’ajoutait "le compte long", sorte de datation dont l’origine correspondait à la création du monde selon les Mayas (il faisait le lien entre les deux calendriers et établissait les évènements historiques). Pour illustrer le fonctionnement de ce calendrier, on représente couramment 2 roues qui tournent en même temps, comme 2 engrenages (Cf. image 3 ci-dessus) dont les roues vont suivre de manière automatique les règles de succession des dates. 

Nous sommes ainsi actuellement dans la cinquième race racine de l'humanité, confinée dans une dimension de réalité ou densité en "3-D" terrestre. La mutation de conscience en cours ouvre à certain(e)s l'entrée dans la sixième race racine, destinée à évoluer en "5-D". Cf. Où en sommes-nous ?

 

Du calendrier Maya

Le calendrier Maya est un calendrier "double". Composé d’un calendrier sacré (dont le cycle était de 260 jrs) et d’un calendrier solaire (dont le cycle était de 365 jrs) auxquels s’ajoutait "le compte long", sorte de datation dont l’origine correspondait à la création du monde selon les Mayas. Pour illustrer le fonctionnement de ce calendrier, on représente couramment 2 roues qui tournent en même temps, comme 2 engrenages (image ci-contre). Engager les unes dans les autres, les roues de l’engrenage vont, dès lors, suivre de manière automatique les règles de succession des dates.

Le calendrier sacré était composé de 13 mois contenant chacun 20 jours. De son côté, le calendrier solaire contenait 18 mois de 20 jours, auxquels venaient s’ajouter 5 jours additionnels "sans âmes". Ces deux calendriers étaient synchronisés toutes les 52 années solaires. Le compte long était présent pour faire le lien entre les deux calendriers et d’établir les évènements historiques. On retrouve également des traces d’une sorte de calendrier lunaire à l’intérieur du compte long. Les Mayas utilisaient également un calendrier se basant sur les équinoxes et les solstices, ainsi que sur les cycles vénusiens.

 

Il n’y a pas eu en fait d’"Apocalypse Maya" prévue en 2012, la fin du calendrier étant survenue le 12 décembre 1546, soit lors d'un solstice d’hiver. C'est la corrélation GMT, du nom des trois chercheurs américains qui l’ont élaborée (Goodman, Martinez, Thompson), qu'a été déduite la date du 21 décembre 2012 comme fin du calendrier Maya. Il faut en fait retrancher 520 ans à la corrélation GMT, ce qui fait coïncider la fin du calendrier maya (12 décembre 1546) avec la véritable fin de la civilisation maya liée à l’arrivée des Espagnols - la "Conquista" - qui l'extermina.

Les Mayas ont eu en tout 17 calendriers différents, dont certains décrivent les événements temporels de façon précise pendant plus de 10 millions d'années. Le calendrier qui a tout particulièrement attiré l'attention, depuis 1987, est appelé le Tzolk'in ou Cholq'ij. Basé sur le cycle des Pléiades, il est considéré comme sacré, déterminant d'importants tournants de l'histoire de l’humanité : le 21 avril 1519 correspond au début d’une ère nouvelle avec l'arrivée du conquistador Hernán Cortes et de sa flotte (les Mayas appelaient cette ère "Les Neuf Enfers" de 52 ans années chacun, les terres et la liberté leur étant arrachées avec l'installation de la maladie, la convoitise, la haine et l’égoïsme); le 16 août 1987 qui marque la fin de cette sombre période et ouvre celle de la Convergence Harmonique; du 16 août 1987 au 21 décembre 2012, période de passage du monde du Quatrième Soleil au Cinquième Soleil, qui se traduit par une énergie colossale de destruction de l'environnement, de chaos social, de guerre et de changements terrestres.

Cf. Travaux de l'historien et archéologue belge Antoon Leon Vollemaere dans son ouvrage "Apocalypse maya 2012 : Foutaise ou science ?"

 

Le mouvement de révolution circulaire, principe d'harmonie platonicien

Point incontournable des dialogues platoniciens, le mouvement de révolution circulaire concerne tant la rotation des astres que le devenir, en assurant les cycles de décadence et de régénérescence, que ce soit dans le domaine du politique ou de la transmigration des âmes*. Bien au-delà de sa mise en œuvre par les dieux de la mythologie grecque, il est basé avant tout sur des proportions géométriques, qui expliquent la régularité et l'harmonie des cycles contribuant à la perfection et à l'immuabilité des Formes*². La source du mouvement est bel et bien "l'âme du monde", éternelle, automotrice et motrice de tous les corps qui le constituent (les plantes, les animaux, les hommes, les cités ou les âmes), car embrassant l'univers dans son ensemble.

Tout comme le corps du monde est le véhicule de l'âme et que l'âme donne la direction à son mouvement, la tête de l'homme est le siège de l'âme qui guide son existence. La correspondance entre le macrocosme et le microcosme est ainsi établie, le premier étant le modèle du second par sa perfection plus grande. Cela explique la prépondérance des Idées sur la matière, la supériorité de l'Intelligible (l'Esprit universel) sur le sensible, la primauté de l'âme sur le corps.

La vie des hommes dans le monde sensible est un simulacre de celle de la divinité, divinité sans laquelle l'homme court à la destruction, comme l'illustre le mythe de Kronos. Ainsi, alors que dans les cieux le mouvement de révolution circulaire assure la mesure du temps, dans le sensible les cycles se traduisent par la décadence inéluctable des organismes et des cités, qui passent de la génération à la vieillesse, du gouvernement vertueux à la tyrannie, avant que de nouveau un nouveau cycle vertueux fasse jour. De là vient que pour retarder la destruction de la cité, les hommes doivent imiter l'harmonie cosmique et prendre pour modèle un pasteur divin, le Kiristos (la conscience christique, soit l'Unité dans l'Amour de Ce Qui Est). Le but ultime de la recherche de la vérité est de rejoindre la perfection céleste, afin de pouvoir enfin se passer de la chair et des réincarnations. Il est donc possible d'échapper aux cycles involutifs de la Matrice astrale viciée, à condition de quitter le sensible (l'émotionnel tyrannisé par la psyché dénaturée sous contrôle de la prédation archontique) pour l'Intelligible.

Si l'inversion du mouvement rotatif se traduit pour ce qui est de la course des astres par la fin d'un cycle lors de l'avènement de la grande année, qui correspond à la restitution de l'ordre originellement instauré, l'inversion a des conséquences plus tragiques pour les vivants appartenant au champ du sublunaire, autrement dit le champ de l'astral. Elle est une catastrophe qui conduit au trépas une bonne partie de l'humanité, plongeant les rescapés dans l'oubli des cycles antérieurs. Toutefois, lors de la rétrogradation, seuls ceux qui ont assez contemplé la vérité survivent, devenant les seuls témoins de l'âge révolu. Ainsi, dans le domaine du politique, la succession des périodes qui font progressivement passer de l'aristocratie à la tyrannie, c'est-à-dire de la raison à l'animalité, se conclut par le retour cyclique de la vertu, une fois le règne du pire accompli, nécessairement.

La grande année constitue en quelque sorte une remise à zéro significative d'un temps cyclique supérieur aux périodes qu'il englobe. Son mouvement circulaire a donc une cause ontologique, qui trouve sa justification en lui-même. Il est antérieur à tout, et la cause de tout. Il est la condition sine qua non de la vie du corps du monde et de tout mouvement particulier. Cette circularité n'est pas vaine, signifiant une recherche de perfection. Elle n'empêche nullement une évolution vers le bien, facilitant au contraire la dynamique vertueuse. Le mouvement circulaire a de ce fait une nécessité logique, doublée d'un sens moral.

* Cf. Le cheminement de l’Âme.

Cf. Symbolisme mathématique.

 

La dualité des peuples de sagesse

Nombre de peuples ont acquis une réputation de gardiens de la sagesse originelle. Si indéniablement nombre de leurs savoirs et pratiques en découlaient, ils ont également contribué au fonctionnement dévoyé de la Matrice entropique. C'est le cas de la civilisation Maya, une des plus anciennes civilisations précolombiennes de Mésoamérique avec celles des Aztèques et des Incas qui occupait de 2600 av. J.-C. à 1520 ap. J.-C. un territoire centré sur la péninsule du Yucatán (correspondant actuellement à une partie du sud du Mexique, au Belize, au Guatemala, au Honduras et au Salvador).

Les Mayas étaient également les magiciens de l'illusion et les maîtres du temps, à l'instar de leurs pendants Babyloniens. Le temps est une illusion qui n'existe que dans "la Maya" (ou Māyā dans le sikhisme), qui signifie treillis magnétique ou "la matrice"*. Il n'est qu'à se souvenir de la manipulation de masse qui, venant du calendrier Maya, a prévalu en 2012 (annonce de la fin des temps), et ce pour générer un gigantesque égrégore de peur nourricier des gardiens de la Matrice*² ...

* Cf. Compréhension structurelle de la Matrice asservissante.

Cf. Les acteurs de la Matrice falsifiée.

 

Les quatre Yugas
Les quatre Yugas

C'est la même conception du temps qui se trouve dans la tradition hindoue, un temps qualifié par non seulement chaque phase d’un cycle temporel, mais aussi par la vitesse avec laquelle ces événements se déroulent. Il en découle que suivant les différentes phases du cycle, des séries d’événements comparables entre elles ne s’y accomplissent pas dans des durées quantitativement égales. Cela apparaît surtout nettement quand il s’agit des grands cycles, d’ordre à la fois cosmique et humain. Ils sont appelés les quatre Yugas, leur ensemble formant le Manvantara, le cycle de manifestation universelle. Ainsi les quatre Âges ou Yugas de l’humanité se déroulent à une vitesse croissante. Si l’on représente le Manvantara par un total de 10 unités, le premier Âge dure 4 unités, le deuxième en dure 3, le troisième 2 et le dernier ne dure qu’1 unité. Il s’agit, dans la tradition occidentale, de l’Âge d’or, l’Âge d’argent, l’Âge de bronze et l’Âge de fer.

 

Et c'est précisément pour cette raison que les événements qui se déroulent actuellement ont une vitesse dont les époques antérieures n’offrent pas d’exemple, vitesse qui va sans cesse en s’accélérant et qui continuera à s’accélérer ainsi jusqu’à la fin du cycle. Il y a là comme une "contraction" progressive de la durée, dont la limite correspond au "point d’arrêt" du cycle après lequel commence un nouveau cycle de manifestation. Un point d’arrêt dont personne ne connaît cependant avec exactitude la date, celle-ci ayant été abusivement considérée au 21 décembre 2012 par des prophètes modernes visiblement peu inspirés. Cela est au fond sans importance, puisqu’une date n’est qu’un point de repère. En l’occurrence, le point final auquel doit nécessairement aboutir l’accélération du temps ne sera pas un instant décisif et valable pour l’humanité entière en même temps, mais à un moment différent pour chaque individu. Chacun fera à sa manière l’expérience de ce point final, d’une manière progressive et nuancée aussi bien que d’une manière abrupte et fulgurante. Ce qui revient à dire que la "fin du temps", ou plutôt la fin du cycle, obéit à une logique fractale, holographique, ce qui est parfaitement logique et cohérent.

 

L'évolution quantique selon les civilisations anciennes

Pour les Mayas, Grecs et Hindous, l’accélération du temps n’est qu’une conséquence logique de l’évolution de la vie, celle-ci suivant un rythme qui accélère par paliers successifs. Chaque nouveau cycle voit les événements se produire et se succéder, et les informations se transmettre et s’échanger, à un rythme vingt fois supérieur que dans le précédent. Le temps semble ainsi s’écouler plus vite.

Les différents niveaux d’organisation de la vie sont synchronisés pour favoriser l’évolution biologique. Ils sont au nombre de sept : l’atome, la cellule, l’être humain, la planète, le système stellaire, la galaxie et l’Univers. À toutes ces échelles, l’évolution procède par sauts, de manière synchrone. Ils constituent des effets de seuil, des brisures de symétrie, autrement dit des sauts quantiques. Ceux-ci au sens strict se traduisent par la réception, par un électron, d’un photon, qui modifie son orbite autour du noyau atomique et modifie donc la forme de l’atome. Un photon, comme tous les quanta, est avant tout une information - un bit -, c’est-à-dire une quantité d’information élémentaire. Un saut quantique est donc la même chose qu’un saut informatique, c’est-à-dire un saut informationnel constitué par un échange de bits informatiques, donc de fragments d’information. C’est ainsi que notre conscience reçoit et envoie de l’information, au sein même de nos atomes, qui sont en contact permanent avec le substrat quantique de l’Univers (les atomes, hormis le noyau et les électrons, sont vides de matière mais emplis de quanta virtuels, c’est-à-dire d’info et d’énergie virtuelles). Ce saut est déterminé par l’effondrement d’une fonction d’onde, qui contient un nombre infini de possibilités en superposition jusqu’à ce qu’un observateur fasse un choix bien précis. A ce moment il entraîne l’effondrement de la fonction d’onde, et provoque ainsi l’irruption d’un événement plutôt que d’un autre…

 

Le temps quantique

L’intrication quantique du temps et de l'espace est au cœur de la vie. C'est le grand apport scientifique du XX° siècle postulé par le physicien autrichien Erwin Schrödinger en 1926 (photo 1), mis en question par Einstein, Podolsky et Rosen en 1935 par le "paradoxe EPR ", démontré mathématiquement par le physicien nord-irlandais John Stewart Bell en 1967 (photo 2) et expérimentalement par le physicien français Alain Aspect en 1982 puis par le physicien suisse Nicolas Gisin, à plus grande échelle, en 1997 (photos 3 et 4).

Cette intrication entend que, dans certaines situations très particulières, deux photons qui ont interagi dans le passé ont des propriétés que leur distance mutuelle, aussi grande soit-elle, ne suffit pas à séparer. Ils constituent un tout inséparable même lorsqu’ils sont très éloignés l’un de l’autre : ce qui arrive à l’un des deux, où qu’il soit dans l’Univers, est irrémédiablement intriqué avec ce qui arrive à l’autre photon dans un autre lieu de l’univers, comme si un lien quantique, immatériel et instantané, les tenait ensemble. Les physiciens appellent cela le " principe de non-localité " : les quanta, entités subatomiques ondes et particules à la fois - ne sont localisables ni dans le temps ni dans l’espace, virtuellement présents à chaque instant et en tout lieu.

L’intrication signifie, entre autres, que le temps et l’espace n’existent pas à proprement parler. Ils ne sont que des virtualités, répondant — de même que toutes les variables qui définissent un état physique — à ce qu’on appelle une superposition d’états quantiques. À chacun de ces états qui sont, à l’état virtuel, en multitude indéfinie dans le monde quantique, peut correspondre une certaine réalité — n’importe quel événement — dans notre rapport espace-temps. Cette multiplicité d’états virtuels est régie par une fonction d’onde. C’est de l’écroulement de cette fonction d’onde - dite réduction du paquet d’ondes - que résultera l’émergence d’un certain rapport espace-temps. Quand la fonction d’onde s’écroule, un état parmi d’innombrables autres se voit actualisé, matérialisé dans notre monde. C’est ainsi qu’adviennent tous les phénomènes qui composent notre réalité : par autant d’écroulements de fonctions d’onde, survenant à une vitesse inimaginable.

 

Et c'est la conscience qui provoque l’effondrement de la fonction d’onde. À tout instant, en permanence, notre conscience fait s’effondrer les fonctions d’onde assurant la cohérence du monde quantique, provoquant la manifestation d’un phénomène dans notre monde classique, inscrit dans notre rapport spatiotemporel. À tout instant, chaque être humain génère sa réalité — qui est aussi la réalité — en faisant s’effondrer d’innombrables fonctions d’onde par le seul fait d’être conscient. Un état quantique (un tas de quanta…) est donc, en dernière instance, un bouillonnement d’informations virtuelles recouvrant une infinité d’états potentiels. Ces états ne peuvent se manifester — passer de l’état potentiel à l’état actuel — que sous l’action de notre conscience, celle-ci entraînant, instantanément, la cristallisation, soit le surgissement physique et spatiotemporel d’un certain nombre d’informations sous la forme d’un événement quelconque. Autrement dit, notre conscience crée le temps et l’espace, et tout ce qui s’y trouve, et tout ce qui s’y produit.

 

Le temps de la conscience

 

Le monde quantique est le monde de l’information à l’état pur. Cette information, sous forme de particules élémentaires en amont de l’espace et du temps, n’est pas encore devenue énergie en cours de transformation, ni encore moins matière. C’est le domaine de la métaphysique, soit au-delà de la physis, de la Nature. C’est le "champ du point zéro", celui du vide quantique, l’a-matière, qui, s’il est bien vide d’énergie active - la matière noire - et de matière, est plein de tous les possibles, les informations virtuelles, latentes. C’est le champ unitaire ultime duquel émerge toute chose, l’" ordre implicite " du physicien David Bohm, ordre primordial duquel procède l’ordre explicite, notre monde*.

Il permet d'expliquer l’évolution de la vie procédant par sauts quantiques et informationnels, qui apparaissent aux plans physique, biologique et psychique comme des sauts évolutionnaires. Il explique de même l’accélération du temps, l’évolution se définissant par une augmentation des facultés cognitives des espèces. À chaque changement de cycle, il se produit un saut évolutionnaire, qui se répercute en temps réel sur toutes les formes de vie, quelles qu’elles soient et où qu’elles soient, sur Terre et dans l’Univers. Chaque saut évolutionnaire produit des effets nouveaux et différents, mais toujours dans le sens de la complexification et de la diversification de la vie, et de l’amélioration de l’autonomie et du niveau de conscience des êtres vivants, des organismes biologiques par rapport à leur environnement. Il en découle une conscience de soi accrue, un niveau d’intelligence de plus en plus élevé.

L’évolution, en améliorant notre intelligence et notre niveau de conscience au fil des âges, permet l’accélération de l’information et des événements, les deux étant corrélés. L’évolution elle-même est donc une accélération. Et elle a un sens, l’amélioration de notre conscience. Plus nous évoluons, plus et mieux nous sommes conscients. Voilà tout l’enjeu de la "transition" à l’œuvre de nos jours*², un développement qualitatif sans précédent de la conscience humaine. Un véritable saut quantique de la conscience.

* Cf. Univers en partage.

Cf. Fin de cycle (2) : la guidance éclairée de sa vie.

 

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Le plateau en spirales de l'évolution de conscience

L'évolution de la conscience dans le cycle civilisationnel de l'humanité est basée sur 7 niveaux, 7 dimensions de densité de réalité allant de l'Alpha, la matière, à l’Oméga, le champ éthérique divin car unifié (Cf. schéma ci-contre). Il est à comprendre que dans notre actuelle dimension terrestre - la 3-D -, notre conscience habituelle du Temps étant linéaire, le plateau du Centre représente le Réel. L'être humain "descend" par écho dans l'Imaginaire, et monte spirituellement vers l'Imaginal. C'est le double mouvement de la Conscience, entre l'involution et l'évolution, indiquant qu'elle peut tant voyager sur un plan que traverser d'autres plans.

Ce voyage initiatique peut être illustré sur le plan métaphorique par celui de la chenille, appelée à devenir chrysalide avant que de parvenir à être papillon. A un certain point du cycle de sa vie, elle devient un glouton vorace, "surconsommateur", dévorant tout ce qui se trouve à sa portée. C'est ainsi qu'à ce stade de son évolution, elle peut manger plusieurs centaines de fois son propre poids, et plus elle dévore, plus elle devient grasse et léthargique. Au moment même où cet excès dans le développement a lieu, les cellules imaginales commencent à s'activer à l'intérieur de la chenille. Elles sont des cellules spécialisées et minoritaires, qui lorsqu'elles se connectent entre elles, deviennent les directrices génétiques de la métamorphose de la chenille. A un certain point du stade de frénésie de nourriture de la chenille, les cellules imaginales mettent en route le processus dans lequel la chenille surconsommatrice devient la "soupe nutritive" à partir de laquelle elles créent le miracle du papillon.

Cette métaphore donne ainsi un moyen de voir le monde comme il est, de considérer même son état d'avidité vorace comme une sorte de phase d'évolution. Dans le cœur et l'âme des nombreuses personnes inspirées, dévouées et brillantes qui travaillent à réparer et à nourrir le monde, les familles et la terre, nous pouvons voir les cellules imaginales de notre propre transformation. Tout ce qui se passe autour de nous dans le monde peut être considéré comme la chenille vorace en train de devenir la soupe nutritive à partir de laquelle nous ferons grandir ce miracle qu'est le papillon. Pour y parvenir, l'être humain doit maintenir une vision de lui-même sous la forme de cellules imaginales, et se concentrer sur son rôle dans la transformation qui est en train d'avoir lieu. Nous sommes bel et bien les directeurs génétiques de ce système vivant, les cellules imaginales de la transformation.

 

Accélération de conscience

 

Le temps s’accélère parce que nous recevons davantage d’informations, et parce que celles-ci constituent à proprement parler notre expérience de vie, soit notre temps vécu. C'est bien le passage entre une information extérieure et une expérience intérieure qu'accompli notre conscience qui est en est le seul et unique responsable.

 

Nature de la conscience

 

La conscience se situe à la frontière du monde quantique et du monde astrophysique classique. Elle est le processus intermédiaire qui manifeste les potentialités quantiques dans notre monde physique. Celui-ci s’articule en deux étapes.

La première est purement quantique. Elle mobilise des informations virtuelles, qui sont par définition impossibles à mesurer ou à déterminer. 

La seconde se traduit, de manière sensible, perceptible et de ce fait mesurable, par toute une série de phénomènes biologiques, électriques, magnétiques et chimiques qui font partie du fonctionnement normal de notre physiologie. Ils traduisent sur le plan physique et corporel le fonctionnement de notre pensée - le mental et l'intuition - et de nos sentiments et émotions associés.

 

Anatomie et fonction des cellules - Cliquer pour agrandir
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Ainsi se forme dans notre cerveau une superposition d’états quantiques à l’intérieur des neurones, au travers des microtubules constituées de protéines appelées "tubulines". Ils sont l’élément constitutif du cytosquelette, autrement dit l’ossature des cellules représentant le réseau nerveux et circulatoire des cellules. Dotés de leur intelligence propre, ils agissent comme les principaux médiateurs de la conscience, s’assemblant dans les neurones pour permettre et réguler les connexions synaptiques, lesquelles sont responsables des fonctions cognitives.

Une synapse, plus exactement une connexion synaptique, est proprement une émergence d’information et de conscience, sous la forme d’un signal électrochimique de nature électromagnétique via les tubulines qui véhiculent un certain nombre de bits quantiques, les étincelles synaptiques. Elles peuvent rester un certain laps de temps en état de superposition quantique, tandis que simultanément les microtubules présents dans le cerveau se trouvent entre eux en parfait état d’intrication.

C’est l’effondrement de la fonction d’onde régissant cet état de superposition qui entraîne le jaillissement d’un instant de conscience, quarante fois par seconde en moyenne. Entre chacun de ces flashes de conscience, tous les quarantièmes de seconde, nous sommes dans un état de pré-conscience, en amont de la conscience effective, en interaction directe avec le champ du point zéro. C’est là que le Soi supérieur, partie supra-consciente de l’âme, puise les informations à partir desquelles notre conscience construit notre réalité.

La fonction d’ondes effondrée, une certaine quantité d’informations se fait jour dans la conscience, et c’est ainsi que la réalité, en tout cas une certaine réalité, émerge à travers notre conscience et devient ce qu’elle est pour nous. La conscience n’est que le produit de l’effondrement de la fonction d’onde.

 

Dynamique du flux de conscience

 

La conscience obéit tant à une loi transcendante - la supra-conscience -, située dans une autre dimension que celle du vécu (la réalité tridimensionnelle), qu'à une loi physique, la gravité. A partir du moment où, au sein de la superposition quantique dans les neurones, la masse d’informations atteint un seuil critique, celui de la capacité maximale en l'état des neurones, la fonction d’onde s’effondre d’elle-même, sous l’effet de sa propre gravité.

Ce seuil est un "facteur objectif", représenté par le mécanisme de la gravité quantique de Planck. Déterminant l’effondrement de toute cette superposition, il a pour but de préserver la cohérence du cerveau lui-même, dans la mesure où une superposition d’états trop nombreux finirait par déchirer la conscience entre plusieurs espace-temps, ce qui ferait basculer la conscience dans la sursaturation et le pétage de plomb. Cela évite ainsi à l'Univers de se scinder en de multiples univers différents, et de rester compact, comme une seule entité, celle de chaque conscience individuelle. Selon le physicien et mathématicien Roger Penrose, il s’agit de la seule possibilité physique de permettre l’existence de la conscience.

C’est aussi la seule façon, pour l’instant, d’expliquer scientifiquement l’accélération du temps., tout particulièrement quand, dans certains états de conscience non ordinaires, la fonction d’onde régissant la superposition d’états dans les neurones peut s’effondrer au-delà de quarante fois par seconde (quatre-vingts fois voire cent fois par seconde). Ainsi les moines chevronnés en méditation ou des athlètes en performance. Quand cela se produit, le monde extérieur peut sembler tourner au ralenti en comparaison. Ce n’est pourtant pas le monde extérieur qui ralentit, puisque les individus qui le composent restent presque tous à une moyenne de quarante moments conscients par seconde. En revanche, celui qui a soixante ou quatre-vingt moments conscients par seconde reçoit tellement plus d’informations que son propre temps vécu, lui, accélère. Avec un tel rythme de flashes conscients, la perception du monde extérieur est beaucoup plus élevée, fine et rapide, celui-ci semblant ralentir à mesure qu’on le perçoit plus vivement et plus intensément.

Autrement dit, plus notre conscience est rapide, plus le monde extérieur semble lent, plus notre expérience du temps s’accélère.

 

La théorie de Max Planck, ou le rayonnement thermique du corps noir

Cette théorie publiée en 1901 fut le premier pas vers la quantification de la lumière, qui sera confirmée par Einstein en 1905, celui-ci ayant introduit explicitement la notion de photon pour expliquer l’effet photoélectrique. Elle est basée sur l’existence de niveaux d’énergie dans les atomes et les molécules, considérés à l’instant où l'univers avait un âge de 10-43 seconde, avant lequel toutes les lois actuelles de la physique classique et quantique et des connaissances modernes ne sont plus valables. Ce niveau défini pour le temps, complété par la longueur de 10-33 centimètre pour l'espace, établit une barrière, appelée le " mur de Planck ". Elle est la limite actuelle de notre savoir, la frontière entre le monde physique et les aberrations mathématiques.

C’est pour la physique quantique l’unité de temps incompressible, la plus petite unité d’espace, la plus petite distance possible entre deux points dans l’univers ... une distance indivisible. A titre de comparaison, un seul atome d’hydrogène, qui est l’atome le plus répandu dans l’univers, est 10 millions de milliards de fois plus grand que cette distance de Planck... !

Le temps de Planck est la période dite de " Grande Unification " des quatre forces qui règnent dans notre monde : la force nucléaire forte (qui assemble les noyaux des atomes), la force nucléaire faible (qui régit la radioactivité), la force électromagnétique (qui agit entre les particules chargées électriquement) et la force de gravitation. A cet instant précis dit de Planck, la gravitation se sépare des trois autres forces et quitte le monde quantique. A partir de ce moment, elle cesse son action à l’échelle des particules. Il existe alors deux groupes distincts de forces, la gravitation et la force électronucléaire (forte, faible et électromagnétique).

 

Comme d’un côté l’ensemble de la population mondiale reçoit une quantité d’informations sans cesse croissante, qui accélère son rythme de temps vécu, et que d’un autre côté ce rythme dépend en fait surtout du nombre de flashes de conscience que nous avons chaque seconde, il en résulte dans les deux cas que la sensation d’accélération du temps dépend de l’information. Que ce soit à quarante ou à cent moments conscients par seconde, c’est bien la quantité d’information que nous intégrons à chaque instant qui module notre expérience de temps vécu.

 

Dynamique de l'éternel Présent

 

Si le champ dit de Planck, autrement dit le champ du point zéro, peut apparaitre comme le premier degré de l’Existence universelle, il n'en constitue cependant qu'un aspect limité sur lequel agit la conscience. De son dépassement dépend notre extraction aux limites du champ physique, et notre ascension de conscience* pour créer un nouveau monde.

* Cf. Le chemin de l'Ascension.

 

Le gisement de la conscience

 

Selon la loi physique établie, la " gravité quantique " qui provoque nos flashes de conscience par seconde ne peut se produire qu’au niveau défini par le temps et la longueur de Planck, soit le champ dit du point zéro. Il caractérise l'endroit où les bits quantiques se superposent dans les microtubules de nos neurones avant de se manifester en bits classiques.

Ces valeurs infinitésimales définissent l’état de l’Univers - son espace-temps - directement après le Big Bang établi par les scientifiques, constituant par là-même leur limite conceptuelle. Pour autant, ce mur de Planck n’est ni un espace, ni un temps, seulement des valeurs attribuées. L'étendue et la durée de l'Univers ne sont pas finies. Comme ce qui définit le temps et l’espace c’est précisément leur caractère fini et limité, dont découle leur mesurabilité, le caractère infinitésimal du champ de Planck correspondant, en sens inverse, à la grandeur incommensurable de l’Univers actuel, qui est, comme on le sait, en expansion croissante et tout aussi indéfinie.

L’étendue et la durée de l’Univers, qu’on les prenne au niveau du champ de Planck soi-disant originel ou au niveau de leur expansion actuelle, ne sont pas mesurables, pas nombrables, et donc sont indéfinissables en termes d’espace et de temps. Que ce soit dans l’ordre de la petitesse ou de la grandeur, en termes d’étendue et de durée, l’Univers est indéfini et incommensurable. C'est pourquoi certains considèrent que ce champ du point zéro*, qui échappe à toute tentative d’appréhension rationnelle, constitue le divin en tant que tel, le domaine "informel" ou "spirituel" de la manifestation universelle. Ce monde informel/spirituel est l’origine et le producteur du monde formel, lequel contient le monde subtil - psychique ou animique - et le monde corporel (physique), qui sont les deux autres degrés fondamentaux de l’Existence universelle. Dans ce domaine informel, toutes les formes sont à l’état potentiel et indifférencié, non encore existantes, dans une homogénéité parfaite.

C’est là que se trouve l’information à l’état pur, dans une superposition absolue d’états quantiques virtuels, en multitude indéfinie, régie par une seule et unique fonction d’onde recouvrant tous les mondes possibles et imaginables — ou pas encore imaginés —, toutes les formes de vie psychiques ou corporelles dans l’Univers… C’est vis-à-vis de cette source ultime et absolue que notre conscience sert de transducteur, d’interface, puisant une masse invraisemblable d’informations, qui bouillonnent dans nos neurones en attendant le point de rupture, la "valeur de seuil" au-delà de laquelle nos neurones seraient court-circuités par l’excès de données. C’est cet état de conscience qui, ensuite, enclenche automatiquement tous les processus électrochimiques de nature classique qui actionnent nos neurones, lesquels projettent finalement dans notre cerveau l’hologramme à trois dimensions que nous appelons "réalité".

* Les anciens l'appelaient l'éther. Aujourd'hui il y a pléthore de noms pour désigner la même chose : énergie noire ou sombre, énergie nucléaire faible, énergie du vide, énergie libre, champ unitaire ultime, matrice divine. Les bouddhistes l’appellent la "grande toile d’Indra" qui maintient l’univers. 

 

L'abolition du Temps

Si l'Univers est un champ en constante évolution à travers sa respiration - expansion/rétractation -, il exclut derechef toute fin, la linéarité supposée du temps étant une illusion - une "absurdité logique" - d'une conscience encore limitée. D'autant plus par sa nature d'intemporalité.

Selon l'axiome hermétique que "tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut", cet instant créateur de conscience qu'est l’effondrement de la fonction d’onde dans nos neurones peut être transposé à l’échelle macrocosmique. Ainsi l’accélération croissante à la fin d'un cycle aboutit à un "point d’arrêt", une valeur limite. Au-delà de cette limite, l’humanité repart pour un nouveau cycle. En fait, c'est plus justement une nouvelle humanité, passée à un niveau supérieur de conscience, qui commence son cycle. S'il ne s'agit aucunement de la fin des temps, c'est la fin d'un temps, en l’occurrence la fin du temps Chronos, mécanique, artificiel, rigide et figé, pour le temps Kairos, organique, naturel, souple et mouvant.

 

C'est alors la sortie du temps physique, spatial, et l'entrée dans le temps biologique, conscient et vécu. En d'autres termes l’avènement de l’"éternel présent", le pouvoir du moment présent, bien décrit par l'auteur spirituel Eckhart Tolle (photo 1) *, dans le droit fil des enseignements de l'auteur indien Jiddu Krishnamurti (1895/1986 - photo 2). Le passé et l’avenir cessent simplement d’exister à la conscience humaine qui s'est éveillée et a changé de dimension. En nous libérant du tiraillement incessant, stérile et aliénant entre la mémoire — qui, seule, fait vivre le passé — et la projection — qui, seule, fait exister le futur —, nous sommes devenu pleinement conscient du présent, immergé dans l’instant présent. Dans cet état, on n’a plus besoin ni envie de faire revivre le passé en se remémorant des souvenirs, ni de faire surgir le futur en projetant des situations hypothétiques. Délivré de la tension épuisante entre l’avant et l’après, il ne reste que le pendant, l’instant présent, là où tout se passe. On est là, entièrement disponible pour le présent, sans réaction, toujours prêt à l’action. On n’est plus dans la réaction par rapport à une mémoire ou une anticipation, mais dans l’action, en phase, en sympathie, en parfaite syntonie (ces trois termes au fond sont synonymes) avec le présent.

C’est cet état que Krishnamurti  a décrit tout au long de sa vie, en parlant de "cette dimension en laquelle il n’y a pas de conflits et pas de temps". C’est aussi le sens de son célèbre dialogue avec le physicien états-unien David Bohm (1917/1992 - photo 3), justement intitulé Le Temps aboli (1989), rejoignant ce que l'auteur états-unien Gregg Braden (photo 4) appelait, dès 1994, "l’éveil au point zéro".

* Cf. Eckart Tolle, écrivain et conférencier allemand, "Le pouvoir du moment présent" (1997).

 

Du moment présent

Le moment présent est un instant qui n'a point de durée, puisque dès que nous tentons de le "saisir", il est déjà passé. Tel que l'indique le philosophe Platon dans Parménide, il est le point de départ d’un changement dans l’un ou l’autre sens, sis entre le mouvement et le repos parce qu’il ne se trouve dans aucun laps de temps. Tout naturellement, c’est bien vers l’instant et à partir de l’instant que ce qui est en mouvement change d’état pour se mettre au repos, et que ce qui est au repos change son état pour se mettre en mouvement. 

Exprimé différemment, l'instant apparaît comme un éternel présent qui sépare et unit "passé" et "futur" avec la propriété remarquable d'être toujours le même dans sa nature et sa signification, et ce, bien qu'il participe de contextes spatio-temporels différents. Par exemple, les êtres utilisent le même moment présent de leur naissance à leur mort. Il permet donc de diviser les actualisations du temps, sans être lui-même divisible.

Autre constat remarquable, les instants ne sont pas affectés par les contraintes de la relativité, ne pouvant être rassemblés bout à bout pour former des laps de temps puisqu'ils n'ont pas de durée (sinon en eux, se mêleraient passé et futur).

Ainsi, le moment présent représentatif de l’éternité se révèle omniprésent, impliqué en tout être, ipso facto, en tout état du réel.Nous nous transformons sans cesse, physiquement, durant notre existence, mais nous continuons à demeurer identiques en étant toujours soi au sein d'un ego invariant, et le je (moi, sujet, ego, esprit), bien que capable de transcender le corps (notre identité physique), de se déplacer dans l'espace et d'utiliser le temps, est constamment contraint de reconnaître, de juger, …, de choisir, dans le moment présent, son seul référentiel absolu.

"Je sais qu'il n'y aurait ni, si rien ne se passait, temps passé, ni, si rien n'advenait, temps futur, ni, si rien n'existait, temps présent, ...
Quant à un présent, toujours présent, qui ne s'en aille point en un passé, ce ne serait plus du temps, ce serait l'éternité.
Si donc le présent, pour être du temps, ne devient présent qu'à cause qu'il s'en va en un passé, quel mode d'être lui attribuer, sa raison d'être étant qu'il cessera d'être, si bien que nous attribuons vraiment un être au temps qu'à cause qu'il tend à n'être pas"

Augustin d'Hippone ou Saint Augustin (354/430), Confessions - Livre XI, 14

 

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La métaphore de l'oignon

Lorsque nous tenons un oignon dans la main, il est réel "dans un moment présent". Il est une entité-oignon qui se compose de différentes couches d'oignons. Telle l'entité-terre qui s'habillerait de plusieurs couches de vêtements superposés, les couches de vêtement ou les couches de l'oignon représentent différents espaces-temps ou fréquences vibratoires.

Cela signifie que sur la planète Terre, le futur et le passé font un seul et même présent, un seul espace-temps. Le passé serait représenté par les couches successives de l'oignon, et le futur, le centre de l'oignon, le germe (la partie parfois verte).

Chaque planète habitée possède son propre espace-temps qui selon les fréquences et les densités, se déroulent complètement différemment. Prochainement, le cerveau humain pourra le concevoir.

 

 

Voyage dans le temps

Le voyage dans le temps fascine. Il n'est qu'à voir le nombre d’œuvres cinématographiques ou littéraires s'y référant (images 1 à 10)*, tout comme le "mythique" inquiétant triangle des Bermudes chanté par Mort Schuman avec son Hello Papa Tango Charlie (1976)...  Toutefois, les recherches menées relèvent du secret-défense, portant sur des expériences liées aux intérêts du corpus scientifique et militaire pour le contrôle de l'humanité par la technologie extraterrestre*², le voyage temporel étant considéré comme l'arme ultime ! Elles visent notamment la maîtrise de l'ouverture des portails ou fenêtres temporelles, soit des vortex d'énergie faible ressemblant à de larges spirales ou des tourbillons, avec à l'intérieur un tunnel avec de la lumière au bout (image 12). Ils sont nommés "chronogyres". C'est ce qu'a révélé le programme Montauk grâce à l'apport de scientifiques nazis à l'issue de la seconde guerre mondiale, eux-mêmes ayant démarré leurs investigations à la fin des années trente, et un accord qui aurait été passé en 1954 sous la présidence de Dwight Eisenhower avec des représentants extraterrestres sur la base militaire d'Holloman Air Force au Nouveau-Mexique.

Plus récemment, les révélations de l'organisation non- gouvernementaleWikileaks ont mis en lumière à l'initiative d'un groupe d'investigation australien l'existence du dossier "Time Gate", portant sur des rencontres entre des voyageurs temporels et des hauts fonctionnaires américains par le biais du CERN (photo 13), l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire, soit l’un des plus grands et des plus prestigieux laboratoires scientifiques du monde. Établi en Suisse à Meyrin (canton de Genève), il est doté depuis 2008 du "Grand collisionneur de hadrons" (LHC)*³, le plus grand et le plus puissant accélérateur de particules du monde (anneau de 27 kilomètres jalonné d’aimants supraconducteurs associés à des structures accélératrices qui augmentent l’énergie des particules qui y sont propulsées - photo 14). Si sa raison d'être gouvernementale est la recherche scientifique, en l'occurrence portant sur la physique des particules et la cosmologie, son objectif est la création de la machine à voyager dans le temps, celle-ci reposant sur la maîtrise du concept des trous de ver (ou fontaines blanches), le contrôle des trous noirs et celle de l'énergie libre ! Tout l'enjeu repose sur la capacité à obtenir une forte gravité capable de déformer l'espace-temps, soit une vitesse supérieure à la vitesse de la lumière, par définition limitée à la 4ème dimension*⁴. C'est pourquoi la NASA travaille sur un vaisseau supraluminique basé sur un moteur à distorsion.

* Cf. Le cinéma de la Matrice (2) La science réalité.

Cf. Contrôle mental.

*³ Il en existerait deux autres (caractère secret), encore plus grands, l'un basé en Sibérie sous le contrôle de la Russie et de la Chine, l'autre aux États-Unis dans le Nevada, financé avec le Canada et certains grands pays d'Amérique du Sud.

* Cf. La falsification de la réalité en 3-D.

 

Géniales prémonitions ou rencontres avec le double du "futur" ?

L'écrivain Jules Verne (1828/1905 - photo 1) a décrit parfaitement dans son roman De la Terre à la Lune en 1865 la mission Apollo 11 qui aurait vu en 1969 des hommes se poser sur la Lune. L'écrivain américain Edward Bellamy (1850/1898 - photo 2) a dans son roman Cent ans près ou l'An 2000 publié en 1888 parlé de la carte de crédit. L'écrivain britannique Herbert George Wells (1866/1946 - photo 3) a évoqué dans son roman de 1914 La Destruction libératrice l'utilisation de l'arme nucléaire, celle qui sera réalisée en 1945. L'écrivain britannique Arthur Charles Clarcke (1917/2008 - photo 4) dépeint en 1951 l'emploi des satellites et en 1956 l'invention des jeux vidéo en réalité virtuelle. L'écrivain et journaliste britannique George Orwell (1903/1950), nom de plume Eric Arthur Blair, a détaillé dans son roman 1984 écrit en 1949 la surveillance de la population à grande échelle, que les révélations du lanceur d'alerte Edward Snowden en 2013 confirmeront...

Le point commun qui relie tous ces personnages de l'histoire est d'avoir communiqué pendant leur vivant une idée qui, irréaliste à ce moment-là, allait devenir plus tard partie prenante du vécu civilisationnel. Qualifiés de visionnaires inspirés ou de génie, ils ont tout simplement par leurs facultés à franchir les barrières de l'espace-temps rencontrés les voyageurs du temps, c'est-à-dire soit des entités extraterrestres, soit eux-même (leur double dit extranéen) situé sur un autre plan de fréquence que nous appelons futur, et qui leur a communiqué l'information correspondant à leur vécu...*

* Cf. Comprendre et apprivoiser la prédation & Le cheminement de l’Âme.


Le paradoxe du grand-père, frein au voyage temporel ?

Le paradoxe du "grand-père"* est généralement invoqué pour montrer à quel point la possibilité d'un voyage dans le temps est problématique, et ce pour des raisons indépendantes des lois de la nature. Si des voyages arbitraires dans le temps étaient possibles, on pourrait remonter dans le passé pour tuer son grand-père. Mais si un tel acte était perpétré par un voyageur imprudent, il n'existerait pas logiquement dans le futur, et de ce fait le voyageur ne pourrait donc pas remonter dans le temps pour tuer son grand-père...

D'abord limité au fantastique et à la science-fiction, ce problème de logique élémentaire a fini par être considéré sérieusement quand il est apparu que les équations de la relativité générale d'Einstein autorisaient des voyages dans le temps. De plus, la théorie quantique des champs laissait entendre que des antiparticules pouvaient être des particules remontant le cours du temps (Cf. la théorie des positrons de Wheeler-Feynman). On peut citer les solutions du physicien autrichien Kurt Gödel et du mathématicien américain Franck Tipler en relativité générale avec des univers, des astres en rotations et des trous de ver traversables qui décrivent des espaces-temps où certains voyages dans le temps sont possibles. De la même façon, le physicien américain Kip Stephen Thorne a trouvé une solution des équations d'Einstein avec un trou de ver traversable. 

De son côté, le physicien britannique David Deutsch, grand spécialiste des questions d'information quantique et de la théorie des mondes multiples, explique que les voyages dans le temps ne conduisent pas forcément au paradoxe du grand-père, dans la mesure où ils se font toujours toujours entre des univers parallèles (ou superposés tel un millefeuille), où les histoires sont différentes, spécifiques. Il se base pour ce faire sur la théorie des mondes multiples du physicien américain Hugh Everett (1930/1982).

C'est pourquoi le paradoxe du grand-père n'implique pas que tous les voyages dans le temps sont nécessairement contradictoires dans le temps. Il pourrait exister des voyages dans le temps que l'on pourrait appeler des boucles temporelles cohérentes. De tels exemples de boucles sont donnés notamment par le physicien russe Igor Novikov pour illustrer son principe d'autocohérence. Ainsi l'exemple d'un voyageur qui remonte dans le passé pour provoquer la rencontre de ses parents qui ne se serait pas produite sans son aide. Il n'y a ici aucune incohérence logique.

Si rien n'assure que des boucles temporelles existent, l'inverse est tout aussi juste, raison pour laquelle de nombreux physiciens et astrophysiciens l'envisagent, au moins conceptuellement, par la possible existence de tunnels appelés trous de vers permettant de se balader dans le temps et l'espace entre les très nombreux trous noirs de l'univers.

* Il a été évoqué par l'écrivain René Barjavel (1911/1985) dans son roman "Le Voyageur imprudent" (1943).

 

La transition en cours

La période de transition actuelle* que nous ressentons est celle de la fin de la précession des équinoxes, soit le grand cycle cosmique de 25.920 ans (deux "Grandes Années platoniciennes" de 12.960 ans). Il est corrélé au fonctionnement de la conscience comme à la biologie de l'être humain qui, sur la base d’une moyenne de 18 respirations par minute, respire 25.920 fois par jour.

Dans cette période, qui correspond à la fois à la fin d’un Âge (ou d'une ère) et au début d’un autre, la Terre et l’humanité sont alignées sur un phénomène galactique dont nous connaissons mal les tenants et les aboutissants. Pour mieux l'appréhender, il est nécessaire d’admettre que notre galaxie d'appartenance, la Voie lactée, est elle aussi un être vivant, doté d'une conscience, au même titre que toute planète et toute étoile constitutives du treillis cosmique.

Si les humains sont connectés au "point zéro" par la conscience à travers les atomes et cellules, la Voie lactée se connecte de la même façon au point zéro par le noyau dans l’atome. Ce point de connexion, autrement appelé l'axe du monde (Axis mundi), est le cœur de tous les éléments et créatures de l'Univers : le centriole dans la cellule, le chakra du cœur chez l'humain, le cristal central dans la Terre, le Soleil dans le système solaire et le trou noir central dans la Voie lactée, nommé Sagittarius A*, un trou noir supermassif identifié en 2002.

* Cf. Prophétie du changement.

 

Sagittarius A*
Sagittarius A*

Le trou noir, agent de liaison

Par-delà sa définition physique, un trou noir est un formidable phénomène métabolique d’acquisition et de restitution d’informations, un colossal mouvement d’aspir et d’expir cosmique, de condensation et de dissipation, de contraction et de dilatation à l’échelle galactique. Il s’apparente ainsi à un phénomène de conscience, qui comme par les microtubules des neurones, permet l'intégration d’informations, la superposition d’états, l'effondrement de la fonction d’onde et la manifestation d’informations à travers un jaillissement de conscience. Seule la dimension du corps change, deux ou trois millions de fois plus massif que le Soleil.

 

Tout comme la conscience, une étoile supermassive s’effondre lorsqu’elle atteint un seuil critique. La masse d’informations sous forme de gaz et d’énergie qu’elle contient se cristallise alors en un trou noir, qui va ensuite expulser cette formidable quantité d’informations sous la forme d’un phénoménal jet de gaz et d’énergie qu’on appelle "fontaine blanche", lequel va entraîner la création de corps physiques - des étoiles et des systèmes stellaires entiers - loin dans l’Univers. La formation d’un trou noir au centre de la galaxie marque ainsi le terme inévitable de l’effondrement gravitationnel de tous les astres massifs, pour donner naissance à d’autres mondes et à d’autres formes de vie dans l’Univers à des millions d’années-lumière.

Il procède de la même manière que l’effondrement de la fonction d’onde neuronale entraînant le jaillissement de la réalité physique à l’échelle individuelle. Et comme l’échelle spatiotemporelle est tout autre que la nôtre, le flash de conscience produit par Sagittarius A* durera nécessairement plus longtemps qu’un quarantième de seconde… Ceci étant, nous ignorons en l'état quand précisément le trou noir a commencé à émettre son flux informationnel, et quand il prendra fin...

 

Le bond de conscience en cours

 

L’alignement de la Terre avec le trou noir central de la Voie lactée est désormais sur rails. La Terre se trouvant dans le "flux de conscience" créé par le rayonnement du trou noir central, il en découle un flot d’informations inédites, projetées dans une immense expiration par ce cœur cosmique qu’est le trou noir de notre galaxie.

Ce sont des codes génétiques qui, grâce aux virus répandus dans l'atmosphère terrestre, se greffent d'emblée dans l'ADN d'absolument tout humain. Mais il appartient à chaque individu d'apprendre à les intégrer au sein de son propre champ de conscience, au sein de son esprit comme de son cœur, les réveiller, puis, par la recherche de la Connaissance, les rendre opérationnels. Une fois greffées au génome de tout être de 3ème densité, humain ou non, au moment du croisement des mondes, ces nouvelles séquences géniques feront "passer" une partie de ces âmes et leurs extensions corporelles à un niveau de conscience supérieur.

 

Nous sommes entre la fin d’un Âge et le début d’un autre, et ce changement de cycle concerne la Voie lactée toute entière. Si la Terre se trouve exactement placée dans le champ de ce flash d’intelligence divine alors que nous achevons un cycle de 25.920 ans, ce n’est pas pour rien : l’Univers met ainsi à notre disposition les informations inédites nécessaires à l’entrée de l’humanité dans un nouvel Âge, ou l’avènement d’un nouveau stade d’humanité. Celle-ci a l’occasion d’accomplir le plus grand bond évolutionnaire de son histoire dans l’Univers, d’élever plus haut que jamais son niveau de conscience. C'est pourquoi nous avons à purifier et élever notre propre conscience individuelle, et par-là même notre conscience collective, pour changer de niveau de conscience comme de niveau de réalité actuellement prédominants.

Les perspectives ouvertes par ce phénomène grandiose, du fin fond de nos atomes au cœur de la galaxie, sont faramineuses. Ce n’est rien moins qu’une nouvelle humanité qui est sur le point d’émerger. Une humanité qui, en dépassant les limites de l'égo-mental en mode "Service de Soi", peut développer une conscience non plus dualiste et séparative, mais holiste et intégrative. Une conscience en mode "Service d'Autrui". Plus qu’une nouvelle ère, c’est donc bien d’une nouvelle humanité qu’il s’agit. Une humanité intégrale, où les polarités du masculin et du féminin seraient équilibrées, où nos deux hémisphères cérébraux seraient en phase, et où chaque individu aurait pleinement conscience d’être uni à l’ensemble de l’Univers. C'est tout l’enjeu de la transition actuelle.

 

Un bond de nature physico-spirituelle

Il est à comprendre que le bond de conscience en cours, autrement appelé ascension de conscience*, n'est pas qu'un phénomène d'ordre spirituel, mais qu'il répond à une réalité de nature physique, que la science qui explore les dimensions - la physique quantique - démontre. La Nature étant multi-dimensionnelle, le changement de dimension en cours porte de ce fait sur tous ses éléments constitutifs (atomes, molécules, électrons, fluides, courants, membranes). Ainsi rien dans l'Univers, et les univers, n'est sans vie et sans corps, même s'il peut être gazeux, vaporeux, gélatineux, liquide, solide... Nos sens physiques ne voient qu'une infime partie du champ de la physique. C'est pourquoi l'idée répandue par la spiritualité "New Age", qui veut qu'ascensionner c'est quitter le plan terrestre pour s'élever vers les cieux, est fausse. C'est tout le contraire : c'est faire descendre en soi-même la force des pouvoirs du ciel, pour rétablir les lois universelles à la surface de la terre.

Ainsi, sous l’influence des vents solaires, tout ce qui vibre sur la planète aujourd’hui voit son Taux Vibratoire (T.V.) augmenter fortement depuis quelques dizaines d'années, jusqu’à changer bientôt de catégorie dimensionnelle. Voici révélée la vraie raison, inavouable par les autorités, du réchauffement climatique avant que de partir vers une ère de glaciation une fois cette ouverture de l'espace-temps refermée. Nous sommes ainsi en train de passer en 4ème dimension, voire rapidement en 5ème dimension. La conséquence est dramatique pour les entités et cadres de la pyramide prédatrice qui administrent la planète terrestre depuis des centaines de milliers d’années. Même s’ils bénéficient de l'immortalité par mue, pour les degrés les plus hauts de la pyramide, ils ne possèdent pas la capacité biologique naturelle de suivre cette élévation vibratoire au-delà de la 3ème dimension, soit 100.000 unités Bovis (UB) ou Angström (UA)*².

Cf. Le chemin de l'Ascension.

Cf. Fonctionnement de l'architecture du Vivant.

 

Le changement de ligne temporelle

 

Grâce au réajustement des consciences humaines et au changement de conscience en cours de certains individus sous l'effet de cette Onde de changement liée à la cyclicité du temps, la planète Terre a déjà commencé à se déplacer dans l'Univers. Elle change de ligne temporelle ! Ce changement s'effectue dans un vortex ou porte temporel (image 1), et ce en spiralant sans discontinuer le long d'un des bras de la galaxie solaire d'appartenance (La Voie lactée). C'est ainsi que se modifie sans arrêt son continuum temps-espace. Même si l'explication scientifique demeure une hypothèse, elle repose sur le fait que l'Univers dans lequel baigne notre système solaire peut être considéré comme un abîme de potentiel d'énergie, composé essentiellement d'hydrogène. Cet abîme de pures possibilités que constitue l'Univers s'exprime par les consciences qui s'y rassemblent et y sont unies, l'Esprit influençant la matière*.

Autrement dit, cet espace de potentiel d'énergie correspond au centre de conscience de la loi de l'UN, celle de la 7ème densité de réalité, et qui, voyageant à travers l'Univers, s'organise en polarités et en modifie le continuum temps-espace.

Ces polarités s'expriment en voyageant par l'hydrogène, un premier stade de la densité qui échappe aux règles de la gravitation, les ions hydrogène jouant le rôle de réceptacle pour rassembler (unir vers) les polarités au sein de la Conscience Source de la 7ème densité de réalité. À l'inverse, lorsqu'elles sont séparées, ces polarités de conscience voyagent à travers les Univers, les nébuleuses, les systèmes stellaires… en utilisant également les molécules d'hydrogène. Ceci explique ainsi les familles de conscience telles que nommées par les auteurs spirituels dans notre galaxie solaire, fonction des constellations qui la structurent (Cassiopéens, Pléiadiens, Arcturiens...). 

* Cf. Univers en partage & Esprit global.

 

L'état de la science dite "officielle".

 Il est avéré que les physiciens sont en capacité de faire disparaître un événement dans une faille temporelle en manipulant la vitesse de l'onde lumineuse afin de créer une irrégularité permettant de " cacher " un événement. C'est ainsi que financée par le Pentagone l'équipe du docteur Moti Fridman à l'université Bar Ilan de Tel Aviv a conçu un système d'" invisibilité temporelle " capable de rendre un événement totalement indétectable pendant une infime fraction de seconde. L'exploit des physiciens utilise les propriétés du spectre lumineux visible et le fait que les différentes couleurs qui le composent se déplacent à des vitesses très légèrement différentes. Ils ont commencé par diffuser un rayon de lumière verte dans un câble en fibre optique. Ce rayon traverse ensuite une lentille qui le divise en deux fréquences distinctes : une lumière bleue qui se propage un petit peu plus rapidement que le rayon vert d'origine, et une lumière rouge légèrement plus lente. La différence de vitesse entre les deux rayons ainsi obtenus est encore accentuée en interposant un obstacle transparent.

Au bout du compte, il se crée une sorte de " décalage temporel " entre les rayons rouge et bleu qui voyagent dans la fibre optique, soit une faille minuscule de seulement 50 picosecondes (50 millionièmes de millionième de seconde) suffisante pour y intercaler une décharge de laser d'une fréquence différente de la lumière passant dans la fibre optique. Après cette brève décharge de laser, les rayons rouges et bleus subissent un traitement inverse : un nouvel obstacle accélère cette fois-ci le rouge et ralentit le bleu, et une lentille reconstitue les deux faisceaux pour produire un unique rayon vert.

Si cette invisibilité temporelle pourrait déjà avoir des applications immédiates pour sécuriser les communications - le procédé permet de fractionner les signaux optiques et de les faire voyager à des vitesses différentes avant de les réassembler, ce qui rend les données particulièrement difficiles à intercepter -, la prochaine étape est de parvenir à accroître suffisamment la durée de la faille temporelle, auquel cas la création d’un vortex ou porte temporelle serait "presque" à portée de main. Si ce n’est même déjà réalisée sous le manteau...

Cf. en complément Fonctionnement de l'architecture du Vivant.

 

Ce déplacement de la planète Terre sous l'influence de l'ouverture de la fenêtre inter-dimensionnelle par le vortex énergétique la caractérisant, correspond à une superposition de dimensions de réalité avec leur champ de fréquences vibratoires respectif. Si le socle minéral demeure commun - 1ère dimension -, le monde végétal - 2ème dimension - évolue suivant la voie de conscience empruntée par les êtres humains, offrant deux types de paysages spécifiques. Il en est de même avec le monde animal de la 3ème dimension, qui voit des entités animales nouvelles apparaitre.

L'une, le cheminement en mode "Service de Soi" (autrement dit amour de soi ou amour propre), conduit à la 4ème dimension de conscience de polarité -, qui à terme selon notre conception du temps linéaire débouchera sur le monde scientiste et l'évolution entropique des êtres humains, appelés à devenir les "Gris" tels que caricaturés par les auteurs de science-fiction*... L'autre, le cheminement en mode "Service d'Autrui", conduit à la 4ème dimension de conscience de polarité +, soit une "Nouvelle Terre" en 3ème dimension de réalité avec des êtres humains "nouveaux", y compris sur le plan physique. Cette dernière est appelée à émerger progressivement pour toutes celles et tous ceux qui réussissent leur processus de transformation de conscience*². Si cette superposition peut intriguer et rendre sceptiques nombre d'individus au mental prédominant, la magnétohydrodynamique, pure technologie de 4ème dimension (le champ quantique), peut leur en livrer la clé explicative...

* Cf. Les acteurs de la Matrice falsifiée.

Cf. Processus de transformation de conscience (1).

 

Schéma de fonctionnement de la magnétohydrodynamique - Cliquer pour agrandir
Schéma de fonctionnement de la magnétohydrodynamique - Cliquer pour agrandir

La magnétohydrodynamique,

La magnétohydrodynamique (MHD) est une discipline scientifique que le physicien suédois Hannes Alfvén (1908/1995) initia en 1942, recevant le prix Nobel de physique en 1970 pour ses travaux sur le sujet. Elle décrit le comportement d'un fluide conducteur du courant électrique, liquide ou gaz ionisé appelé plasma, en présence de champs électromagnétiques extrêmement puissants jouant le rôle d'aimants. Autrement dit, c'est une généralisation de l'hydrodynamique (appelée plus communément dynamique des fluides) couplée à l'électromagnétisme *, le fluide ainsi magnétisé se révélant un conducteur parfait puisque ses lignes de champ sont " gelées " dans le plasma. Une analogie consiste à comparer le fluide à un peigne et les lignes de champ aux cheveux : le mouvement des cheveux suit exactement ceux du peigne !

Cependant, une MHD nommée résistive décrit les fluides magnétisés non parfaitement conducteurs, étant engendrée par les collisions entre les constituants du plasma qui transforment l'énergie magnétique en chaleur. Cette résistivité est habituellement le résultat de la formation de structures à petite échelle, telles les courants électriques en strates ou des turbulences électroniques et magnétiques localisées.

Cette discipline est d'autant plus importante que le noyau fluide de la Terre et d'autres planètes est, selon la théorie en vigueur, une gigantesque dynamo MHD qui génère le champ magnétique terrestre (géomagnétisme). Ce phénomène serait dû aux mouvements de convection du noyau externe métallique et aux courants électriques induits. Quant à la matière observable de l'univers, elle est composée de plasma à plus de 99 %, dont les étoiles, les milieux interplanétaire (l'espace entre les planètes d'un système stellaire) et interstellaire (entre les étoiles), les nébuleuses et les jets. Les taches solaires sont causées par le champ magnétique du Soleil, le vent solaire étant également gouverné par la MHD, tout comme les éruptions solaires (ruptures de continuité des lignes de champ et éjection de particules et de rayonnements à haute énergie)

De ce fait, la MHD est directement au cœur d'applications technologiques sous forme de machines électromagnétiques sans pièce mobile, appelées convertisseurs MHD, qui agissent sur le fluide au moyen de la force électromagnétique (dite force de Lorentz) et qui peuvent être utilisés tant pour la génération d'électricité (générateur MHD) que pour l'accélération de fluides (accélérateur MHD) ou leur freinage. Les réalisations industrielles concrètes, au début du XXIe siècle, restent expérimentales, et surtout couvertes par le secret militaire. Si de nombreuses difficultés sont mises en avant - production de forts champs magnétiques à l'aide d'électroaimants supraconducteurs, génération de puissances électriques suffisantes, matériaux conducteurs résistant à la corrosion, matériaux résistant aux fortes températures et densités de courant, systèmes d'ionisation des gaz performants ... , le consortium scientifique se réserve cette technologie au service de la fabrication d'armes puissantes, non pour fournir aux êtres humains un type d'énergie de bien meilleure qualité (moins polluante et plus puissante) et surtout moins attentatoire à l'oppression psychique. La réalité est que la puissance de cette conductance permet compte-tenu de la vitesse obtenue de faire disparaître un objet (ainsi une tête d'ogive) par la modification de fréquence, celui-ci devenant alors invisible aux sens physiques même s'il est toujours là. Nous pouvons aisément en imaginer les conséquences dans les tensions entre superpuissances, les Russes semblant détenir une longueur d'avance ...

* Entre la mécanique des fluides  classique et la magnétohydrodynamique, se situe l'électro-hydrodynamique ou mécanique des fluides ionisés en présence de champs électriques (électrostatique), mais sans champ magnétique.

 

Les turbulences ressenties nombre d'individus sur le plan psycho-émotionnel (stress, fatigue, anxiété ...) sont naturellement liées aux réalignements électromagnétiques du continuum espace-temps, qui durera jusqu'à ce que la sphère planétaire Terre et son système solaire atteignent leurs nouvelles fréquences vibratoires. Et c'est cette transition qui produit l'inversion progressive des pôles magnétiques, le refroidissement planétaire en cours, par-delà la lucarne de réchauffement climatique, constituant l'un des "effets collatéraux" de l'inversion des pôles*. Ceci entend que la dégradation environnementale n’est donc pas uniquement imputable à la consommation des énergies industrielles et résiduelles, résultant de la vie de l’homme, le psychisme humain lui-même constituant une importante source de pollution, puisque la Terre répond à sa peur, à sa haine autant qu’elle peut répondre à l’amour et à la vérité.

La planète elle-même émet une sorte de "rayonnement psychique" qui se répercute par ses modèles climatiques. L’eau, le feu, l’air et la terre deviennent alors des éléments comparables à des anticorps planétaires. Les inondations, les tsunamis, les incendies, les explosions, les vents, les tempêtes et enfin les coulées volcaniques et glissements de terrain, représentent pour la conscience planétaire, un moyen de se débarrasser de l’émotionnel humain qui la maintient piégée en 3ème densité. Les changements climatiques si violents qui se produisent actuellement font donc partie d’un immense processus qui s’inscrit dans un ordre cosmique parfait.

Ces forces cosmiques électromagnétiques pénétrantes qui s'organisent en gigantesques réseaux vibrationnels forment des vortex de réception. Ce sont ces portes d'entrée électromagnétiques dans le manteau terrestre qui produisent les fameux les trous béants nommés "sinkholes" (photo 1), liés à un effondrement brutal au contraire des "dolines", creux se formant à la suite d'une lente dissolution de la roche (photo 2). Il en est de même avec les crevasses dans les plaques continentales (photo 3) et les éruptions volcaniques (photo 4), qui sont également des effets secondaires de ces réalignements électromagnétiques. Ils continueront à se produire jusqu'à ce que la Terre soit magnétisée de façon à atteindre la 4ème densité. Elle y sera alors stabilisée et densifiée dans sa nouvelle réalité.

* Cf. Vérité climatique.

 

Cartographie mondiale des risques naturels - Cliquer pour agrandir
Cartographie mondiale des risques naturels - Cliquer pour agrandir

Le lourd bilan des années 2018 et 2019

Selon le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophes (UNISDR), soixante millions de personnes ont été affectées par les catastrophes naturelles en 2018, plus de 10 000 d'entre elles ayant trouvé la mort dans les 289 catastrophes naturelles recensées (incendies*, inondations, tempêtes). Le bilan établi entre 2000 et 2017 est quant à lui de plus de 77 000 décès en moyenne annuelle, entre autres par des catastrophes majeures comme le tsunami dans l’océan Indien de 2004, le cyclone Nargis en 2008 en Birmanie ou le séisme en Haïti en 2010.

Les régions du monde qui ont été affectées par des événements météorologiques extrêmes sont l’Inde, les Philippines et la Chine. Au total, 57,3 millions de personnes ont souffert directement des inondations, de la sécheresse, des tempêtes et des feux de forêt.

L'année 2019 a accentué ce catastrophisme naturel, au moins 15 catastrophes – typhons, inondations, feux de forêt – liées selon les experts au changement climatique ayant causé des destructions d’un coût de plus d’un milliard de dollars entraînant dans la mort*² et déplaçant des millions de personnes (compilation effectuée par une ONG britannique). Sept de ces catastrophes ont même causé des dégâts évalués à plus de 10 milliards de dollars : les inondations dans le nord de l’Inde et le typhon Lekima en Chine ; l’ouragan Dorian en Amérique du Nord ; les inondations de juin à août en Chine ; les inondations dans le Midwest et le sud des États-Unis ; le typhon Hagibis en octobre au Japon ; les feux de forêt en Californie d’octobre-novembre. Se rajoutent les catastrophes très meurtrières, comme des cyclones dévastateurs en Inde, au Bangladesh et au Mozambique, tout comme les inondations en Argentine et en Uruguay ou pour clore l'année le typhon Phanfone aux Philippines.

Mi-décembre, le réassureur suisse Swiss Re avait dans une première estimation annuelle évaluée à 140 milliards de dollars les pertes économiques liées aux catastrophes naturelles et aux désastres humains en 2019, contre 176 milliards en 2018.

Les incendies particulièrement meurtriers sont localisés en Europe (Grèce) et dans le nord du continent américain. 

L’immense majorité des décès a été causée par les inondations dans le nord de l’Inde (1 900 morts) et au Mozambique (1 300 morts), les populations les plus pauvres payant le prix le plus élevé.

 

Cyclicité "hystéroïdale"

 

Si l'effondrement d'une civilisation* peut être généralement lié à des causes de nature biophysique (baisse significative de la production industrielle et agricole comme de la population, soit la baisse des ressources vitales), la violence des peuples conduisant à la "dissolution révolutionnaire" semble bel et bien correspondre à des cycles prévisibles, dont la raison d'être est un rôle positif et régénérateur sur les plans individuel, sociétal, et cosmique, tout étant intriqué. Ce cycle, de nature "hystéroïde" (hystérique traduisant une pathologie humaine), est celui qui se manifeste, dont nous pouvons observer actuellement les effets, et qui nécessite un changement profond de conscience pour ne pas en subir et vivre les affres ravageuses.

* Ainsi comme référence les Sumériens (3400 à 2400 av. J.-C.), les Mayas (2600 av. J.-C. à 1520 ap. J.-C.), les Indiens Anasazis (Sud-Ouest des États-Unis entre le premier siècle avant J.-C. et le XV° siècle de notre ère), Iles de Pâques au Chili (vers 400 au XIX° siècle), les Vikings (du VIII° au XI° siècle), la Grèce mycénienne des Achéens (de 1650 à 1100 av. J.-C. environ), la Crète minoenne (de 2700 à 1200 av. J.-C.), l'Empire Khmer d'AnkorVat (du XI° au XIII° siècle), l'Harrapande ou civilisation de la Vallée de l'Indus (vers 2600 av. J.-C. – vers 1900 av. J.-C.) ...

Cf. Travaux du géographe biologiste Jared Mason Diamond dans son livre "Effondrement - Comment les sociétés décident de leur effondrement ou de leur survie".

 

L'effondrement biophysique

Le rapport établi en 1972 (remis à jour en 2004) pour le Club de Rome par le scientifique physicien et professeur émérite de l'Université du New Hampshire Dennis L. Meadows (avec entre autres son épouse Donella Meadows), et qui porte son nom, montre comment l'imbrication de différentes variables conduit à l'effondrement - le "collapse" -, et notamment la combinaison de la croissance, de ses limites (ainsi l'inégale répartition de l'eau dans le monde et la diminution de ses réserves) et de l'inertie (obstacles idéologiques, politiques, moraux, cognitifs et anthropologiques ...) qui génère le dépassement des limites ("overshoot"). Elle explique par exemple le mécanisme de la gestion des flux, qui finit par être déséquilibré par celui de la gestion des stocks. Sa conclusion est que la probabilité d'éviter un effondrement au XXI° siècle est très peu probable !

Cf. en complément livre de l'agroéconomiste et analyste environnemental américain Lester Russell Brown "Le plan B : pour un pacte écologique mondial".

 

Dissolution révolutionnaire

Le psychiatre polonais Andrew Lobaczewski (1921/2008 - photo 1) a décrit dans son ouvrage Ponérologie politique le concept de "cycle hystéroïde" qui affecte l'humanité pour cause d’un déséquilibre fondamental dans son rapport à la nature. Ce déséquilibre contre-existentiel conduit l'être humain à recourir à la force sur les autres, compte-tenu de son impossibilité à accomplir sa vision hédoniste du bonheur, voyant l'alternance chaotique de temps heureux et de temps malheureux. C'est ce que d'une autre manière le poète, théologien et philosophe allemand Johann Gottfried Herder (1744/1803 - image 2) avait théorisé pour les nations, entre phases de jeunesse, de maturité et de déclin. Selon lui, il y aurait deux histoires de l’humanité, l’une qui commence avec la civilisation égyptienne et décline avec la décadence de l’empire romain, l’autre qui commence avec les invasions barbares et décline avec l’excessive intellectualité des "Lumières". Il prédisait même de nouveaux barbares, ou semi-barbares venus d’Asie, qui balaieraient la civilisation exténuée des Lumières et succéderaient aux Européens actuels.

Les facteurs de ces déclins historiques sont livrés par le psychologue social Gustave Le Bon (1841/1931 - photo 3) dans son travail sur la psychologie des foules. Selon lui, les masses agissent instinctivement de manière organisée, en prenant la forme d’un être vivant provisoire, qui peut être guidé par des influences d’ordre totalitaires. Cet être vivant semble dirigé non pas par son cerveau mais par la moelle épinière. Les foules, subissant aisément toutes les suggestions, sont excessivement crédules, les conduisant à établir facilement des mythes éphémères, et se retrouvant toujours dans un état de servitude. Leur force brutale, passagère, mais immense, est fatalement mise au service d’une autorité forte. Aussi leur violence se prêterait particulièrement bien à l’autoritarisme et à l’intolérance. Toutefois, leur anarchie est seulement passagère, puisque "les foules se dirigent d’instinct vers la servitude"...

 

Quant à la journaliste, essayiste et réalisatrice canadienne Naomi Klein (photo 5), elle met en avant une méthode dans son essai de 2007 The Shock Doctrine: The Rise of Disaster Capitalism qu'elle nomme "stratégie du choc", actuellement à l’œuvre dans le gouvernement des foules. Celles-ci sont traumatisées, pour qu’une fois éclatées dans un chaos psychologique, leurs soubresauts de violence s’engouffrent dans les voies tracées d’avance par l’élite autoritariste et esclavagiste aux commandes. Se dissimile ainsi derrière ces opérations de destruction des cultures une volonté de diviser pour régner en puisant dans les réflexes de survie populaires souvent irrationnels. Selon Naomi Klein, "les partisans de la stratégie du choc croient fermement que seule une fracture sociale – une inondation, une guerre, un attentat terroriste – peut produire le genre de vastes pages blanches dont ils rêvent. C’est pendant les moments de grande malléabilité – ceux où nous sommes psychologiquement sans amarres et physiquement déplacés – que ces artistes du réel retroussent leurs manches et entreprennent de refaire le monde". L'exemple de la manière dont a été appliquée la stratégie du choc dans les pays d’Amérique latine, avec l’aide généreuse de la CIA, est à ses yeux explicite.

Si la violence est présentée comme purifiante, cette pseudo-catharsis est lamentablement impuissante, type même de la fausse solution. La violence pseudo-révolutionnaire représente l’expression la plus choisie de l'ordre "bourgeois" qu’elle se donne l’air de saborder, 1789 ou Mai 1968 étant emblématiques pour la France. Après l’orage momentané qui fait exploser soudain les cadres sociaux, balaie dans la brusque tempête les hiérarchies et les convenances, bouscule conventions et cloisonnements, les Veto et les Impératifs tout puissants se reconstituent. C'est tout le mécanisme d'instauration du Nouvel Ordre Mondial en ce cycle hystoréïdal*.

* Cf. Prophétie du changement.

 

Dévoiement révolutionnaire

Le philosophe russe Nicolas Berdiaev ou Berdjaev ou Berdiaeff (1874/1948 - photo 1) a théorisé dans ses ouvrages sur la nature révolutionnaire.

Si d'un côté les révolutions poursuivent de grands buts - l’affranchissement de l’homme de l’oppression et de l’esclavage -, et que ceux qui préparent la révolution sont des hommes héroïques, capables de sacrifier leur vie à une idée, les révolutions une fois qu’elles ont triomphé détruisent la liberté, sans en laisser la moindre trace, s’en méfiant plus qu’on ne s’en méfiait avant la révolution, et ses auteurs, une fois installés au pouvoir, devenant féroces, cruels et se déshonorant en versant le sang humain.

C'est ainsi que le révolutionnaire d’avant la révolution et le révolutionnaire tel qu’il se montre en pleine révolution apparaissent comme deux hommes différents, au point que le visage lui-même semble avoir changé. Les horreurs qui accompagnent les révolutions ne font pas partie des buts qu’elles poursuivent. Ces buts se réduisent à l’instauration du règne de la justice, de la liberté, de l’égalité, de la fraternité et d’autres grandes valeurs. Les horreurs ne sont inhérentes qu’aux moyens. Une révolution veut triompher à tout prix. Or, le triomphe ne s’obtient que par la force, et la force se transforme facilement en violence. C’est dans leur attitude envers le temps que les révolutionnaires commettent une erreur fatale qui consiste à ne voir dans le présent qu’un moyen en vue de l’avenir considéré comme fin. Aussi se croit-on autorisé à user à l’égard du présent de violence et d’asservissement, de cruautés et de massacres, en réservant la liberté et l’humanité pour l’avenir, en transformant le présent en une vie de cauchemar, et en préparant pour l’avenir une vie édénique.

Mais le grand secret consiste justement en ceci que le moyen est plus important que la fin. Ce sont justement les moyens qu’on emploie, le chemin qu’on suit qui révèlent l’esprit dont les hommes sont animés. C’est selon la pureté plus ou moins grande des moyens et du chemin qu’on peut juger de la nature ou, plutôt, de la pureté de l’esprit. Cet avenir qui doit soi-disant voir la réalisation de buts si élevés ne viendra jamais, il ne sera jamais débarrassé des moyens dont on a usé pour l’édifier. La violence n’aboutit jamais à la liberté, la haine n’engendre jamais la fraternité, et la négation de la dignité humaine chez ceux à qui nous sommes hostiles n’aboutira jamais à l’affirmation générale de la dignité humaine. Il se produit toujours, entre les moyens et les fins, une rupture qui ne peut se produire dans l’expérience authentique. La fatalité d’une révolution consiste en ce qu’elle aboutit inévitablement, nécessairement à la terreur, qui équivaut à la perte de la liberté de tous et de chacun.

Une révolution débute en pureté, elle proclame la liberté. Mais au fur et à mesure de son développement intrinsèque, et sous l’action de la fatale dialectique qui lui est immanente, la liberté disparaît, pour faire place au règne de la terreur. La peur d’une contre-révolution s’empare d’elle, et cette peur lui fait, pour ainsi dire, perdre la tête. Cette peur augmente à mesure que la révolution remporte des victoires, et elle atteint son maximum lorsque le triomphe de la révolution est définitif. C’est là le paradoxe de la révolution, mais aussi, et peut-être dans une mesure plus grande, le paradoxe de la victoire en général. Le vainqueur, au lieu de se montrer généreux et humain, devient cruel et impitoyable, assoiffé de destruction. La victoire est une des choses les plus terribles dans ce monde. Malheur aux vainqueurs, et non pas aux vaincus. On pense également que les vaincus deviennent des esclaves, sans faire attention à un phénomène plus profond, celui des vainqueurs devenant esclaves. Le vainqueur est l’homme du monde le moins libre, il est un homme asservi, sa conscience est obscurcie. La terreur est une des manifestations les plus basses de la vie humaine, conséquence de la chute de l’homme qui a perdu jusqu’à l’apparence humaine. Celui qui pratique la terreur cesse d’être une personne et tombe au pouvoir des forces démoniaques. La terreur est un produit de la peur, le triomphe des instincts d’esclave. Et elle comporte un monstrueux mensonge, elle ne saurait se maintenir sans le recours à des symboles mensongers. La terreur révolutionnaire et la terreur contre-révolutionnaire sont les deux faces d’un seul et même phénomène, et l’on peut dire que cette dernière est d’une qualité encore plus basse et moins justifiée. La fatalité d’une révolution consiste en ce qu’elle porte toujours en elle le germe du césarisme, qui n’est pas autre chose que la tyrannie des masses. Toutes les révolutions ont fini par le césarisme, car la peur ne peut donner lieu à rien de bon. Le César, le dictateur, le tyran sont des enfants de la terreur et de la peur. Telles sont toutes les révolutions qui ne sont pas d’ordre spirituel, qui s’appuient sur le monde objectivé, c’est-à-dire sur le monde ayant perdu la liberté.

 

La thérapie carnavalesque

L'auteur René Guédon (1886/1951 - photo) explique la vertu thérapeutique du carnaval dans l'évacuation des tensions, des dynamismes, des forces brutes qui se cristallisent selon des voies, des modèles, et des structures, et ce au sortir de l’hiver où elles ont été emmagasinées, contenues. Il y a invariablement dans les fêtes de ce genre un élément "sinistre", "satanique", qui précisément plaît au vulgaire et excite sa gaieté. Il consiste à donner satisfaction aux tendances de l’"homme déchu", ces tendances le poussant à développer surtout les possibilités les plus inférieures à son être. C'est en cela que réside la véritable raison d’être des fêtes en question, à savoir "canaliser" en quelque sorte ces tendances afin de les rendre aussi inoffensives qu’il se peut par l’occasion donnée de se manifester, mais seulement pendant des périodes très brèves et dans des circonstances bien déterminées, et en assignant ainsi à cette manifestation des limites étroites qu’il ne lui est pas permis de dépasser.

Le carnaval* a bel et bien un aspect profanatoire, celui de rendre indiscernable les seuils de partage entre le sacré et le profane, le lointain et le connu, le sale et le propre, etc. Comme le désordre est présent dans tout le cours de l’existence, nous vivons dans un carnaval perpétuel. Aussi le carnaval se caractérise par un renversement de la hiérarchie sociale lorsque le "cerveau" de la société - la classe dirigeante - ne remplit plus son rôle polarisateur et spirituel. Commence alors un inévitable processus de décomposition.

* Le carnaval serait une réminiscence d’anciennes pratiques liées à la figure du Cerf mythique, le dieu Cernunnos (image 3). L’homme, héritant des pouvoirs du dieu Père, assurait le retour du printemps. Le cerf livrait d’ailleurs un féroce combat contre un serpent dans le Gargantua de Rabelais.

 

Le poisson pourrit toujours par la tête

 

Les princes gouvernants, sans considérer la stupidité ou l’intelligence, la sagesse ou l’incompétence de leurs conseillers, cherchent uniquement des sujets loyaux afin qu’ils agissent pour eux et promeuvent seulement des prétendus sages afin qu’ils les assistent. Ainsi se sont succédé inlassablement depuis des millénaires des destructions de royaumes et des ruines de familles, sans qu’on ne voie jamais des princes sagaces ni des États bien gouvernés pour et par le bien commun, soit l'intelligence du cœur alliée à celle de l'esprit. En somme, comme le veut le proverbe chinois, "le poisson pourrit toujours par la tête". Les stoïciens pensaient également que le corps social, comme un être vivant, avait une cohérence interne susceptible d’être dégradée. Les sociétés ont de ce fait leur structure osseuse, leurs organes, et différentes parties qui nécessitent pour leur bon fonctionnement une communication fiable. Lorsqu'elles ne prennent pas soin de toutes ces parties, elles sont comparables à un être humain qui ne vit pas de façon optimale. Pire encore, quand une société s’en prend à certaines parties d’elle-même, elle se comporte de manière irrationnelle du point de vue de la rationalité cosmique. Ce type de comportement mène ultimement à la perte du corps. C'est ce qui fait que d’un point de vue historique l’humanité semble n’avoir jamais arrêté de s’auto-mutiler, et d’être la proie des infections et des parasites.

 

Décadence et chute

L'année de l'adoption de la déclaration d'indépendance des États-Unis, en 1776, l'historien et homme politique britannique Edward Gibbon (1737/1794 - image 1 ci-dessous) publia le premier volume de son chef d’œuvre, Decline and Fall of the Roman Empire ("Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain")*. Ceci entend que les pères fondateurs américains (James Monroe, James Madison, John Adams, Thomas Jefferson...), qui étaient des érudits et avaient lu Plutarque, Sénèque, Salluste, Suétone et Cicéron, étaient bien conscients de la transition, naturelle et peut-être inévitable, de la république à l'empire. Ils l'avaient étudiée dans l'exemple romain. Ils avaient vu de quelle façon le pouvoir se concentrait entre quelques personnes... qu'il corrompait ensuite. Ils ont tenté d'empêcher que cela se produise dans le Nouveau monde, mettant en place des limites, des fusibles, un système d'équilibre des pouvoirs... censés empêcher le gouvernement de devenir trop gros, trop ambitieux ou trop puissant. Ils doutaient même de sa longévité. "Nous vous donnons une république..." a écrit Benjamin Franklin pour la postérité, "si vous arrivez à la garder". L'Amérique l'a bien conservée, à partir de la fin des années 1890 pendant près de 100 ans. Ensuite, la métamorphose s'est produite, la voyant abandonner les lois, règles, coutumes et instincts de sa jeunesse tout comme Rome après la mort de Crassus en 53 av. J.-C. Et, comme à Rome, ce n'était pas joli-joli, la Déclaration des droits ayant aussi été passée à l'essoreuse dans les proportions admises par les autorités. Le pouvoir avait entre-temps migré vers le centre, là où la CIA, la NSA, le Pentagone et des dizaines d'autres agences, ainsi que les sièges sociaux de centaines de grosses entreprises et des milliers de groupes de pression, lobbyistes, factotums, ronds-de-cuir, think tanks, ONG, grandes familles et apparatchiks résident*² ...

* Cf. Ouvrage de Michel De Jaeghere, " Les Derniers Jours. La Fin de l’Empire romain d’Occident ".

Cf. Le modèle européen décodé (2) L'idéologie mondialiste.

 

En fait, la psychopathie des princes gouvernant puise toujours et encore dans les vieux concepts des sacrifices humains et des offrandes aux dieux qui existent depuis le début de l'histoire du monde, dans toutes les civilisations qui se sont succédé. Ils ont été initiés par les groupes ayant progressivement perdu leur pouvoir spirituel, et qui ce faisant commencèrent à vénérer le soleil comme leur dieu (ainsi la dérive des innombrables cérémonies de sacrifices humains au nom du dieu Soleil, notamment chez les Incas et les Aztèques dont le deuxième mois de leur calendrier était dédié à Xipe Totec, divinité dont le nom signifie "notre seigneur l’écorché"). Ils sont constitutifs de ce qui est qualifié de "syndrome de Dionysos", le dieu grec de la vigne, du vin et de ses excès (orgies sexuelles), de la folie et la démesure, ayant pour effet de susciter une frénésie, autrement dit le chaos que sont la mort et la destruction. A grande échelle, nous pouvons mieux comprendre par exemple le comportement politique des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France à l'encontre de la Syrie, comme si toute la population humaine doit commencer à embrasser ce syndrome... Ces effets mortifères de la conscience humaine étaient nommés "Ménades" chez les Grecs (en grec ancien Mainádes, "délirer, être furieux") ou Bacchantes chez les Romains, soit les accompagnatrices démentes car dévotes de Dionysos.

Ils font depuis l’objet de rituels occultes spécifiques qualifiés de satanistes, répondant à la conviction qu’en les contrôlant c’est le monde que l’on peut contrôler, ce qui est la raison d'être du système prédateur. C'est pourquoi toutes les mythologies du monde font état de sacrifices humains, et surtout de sacrifices d’enfants pour nourrir et apaiser les dieux. Ils constituent les fondements délétères des religions, qui ont été conçues pour manipuler le peuple par la peur et pour nourrir les entités reptiliennes asservissantes sur le plan psycho-émotionnel afin d'assurer leur survie. Cette manipulation est celle de l'inconscient, qui tel un programme informatique maintient l'être humain non éveillé dans un rôle d'esclave illusionné, par-delà son éventuelle réussite sociale purement matérialiste. C'est ce qui nourrit les points culminants du cycle dionysien, les mouvements révolutionnaires tels la Révolution française, la Révolution bolchevique, le nazisme, le libéralisme financier. C'est toujours le même modèle, une bande d’individus pathologiques qui répandent une idéologie simpliste centrée sur le droit et la victimisation, aboutissant à la destruction de tous ceux qui s'opposent aux mouvements destructeurs simplistes. En fin de compte, cela signifie aussi la destruction des hommes et des femmes de conscience.

Cf. Les psychopathes qui nous gouvernent.

 

Pour de nombreux philosophes grecs tout comme pour le philosophe arménien Georges Gurdjieff (1866/1949 - photo 2), cette tendance à l’autodestruction a pour conséquence de provoquer une réaction naturelle de la part de l’univers, processus d’équilibrage à l’échelle planétaire sous la forme de catastrophes naturelles. Cette idée traditionnelle d’une résonance entre la société et l’univers semble appartenir à une tradition ayant eu une connaissance profonde de ces forces primales et subconscientes présentes à la fois dans la nature et l’être humain. Et les indices sur la décadence de notre civilisation et la déchéance des sociétés humaines qui la composent sont nombreux : incrédulité religieuse et crédulité mystique ; effets néfastes de l’enseignement officiel ; abus des plaisirs par la crainte de l’avenir ; fétichisme ; matérialisme notamment technologique exacerbé ; incertitude du lendemain ; méfiance et défiance généralisées ; la mode et ses caprices révélateurs ; les initiés inconnus gouvernent seuls ; le mystère pèse sur les consciences.

C'est également le constat découlant de la théorie de l’univers électrique, qui établit la relation entre les tempêtes solaires, les conflits, guerres et meurtres, confirmant la découverte du scientifique russe Alexander Chizhevsky (1897/1964 - photo 3) en 1915. Selon lui, à la fin de chaque cycle solaire de 11 ans, il y a plus de soulèvements, de rébellions, de révolutions et de guerres. L’explication tiendrait au fait que la force magnétique "initie une hystérie collective généralisée et un degré de psychose incontrôlable", car ce champ magnétique provoquerait des changements dans la chimie du cerveau. Ces observations ont été confirmées par les docteurs Becker* et Freedman qui pensaient que "l’intensité de l’activité solaire conduisait à des bouffées délirantes massives et psychotiques".

* Le Dr Robert Becker (photo 4) fut un pionnier de la recherche et un expert de premier plan dans le domaine de l'électricité biologique. Deux fois nominé pour le Prix Nobel, Becker a également été professeur titulaire à l'Université d'État de New York.

 

Le tourbillon de la mort

Le lien établi par le célèbre savant russe Alexander Chizhevsky entre l'état psycho-émotionnel de l'humanité et les tempêtes solaires qui déclenchent des conflits, les guerres et la mort a été depuis maintes fois confirmé par nombre de scientifiques. C'est ainsi que le professeur Raymond Wheeler de l'Université du Kansas a appliqué un système numérique de classement pondéré durant les années 1930 à des guerres et des batailles distinctes sur une durée de 2.500 ans corrélées avec un cycle solaire de 11 ans. Il démontre sans conteste que lorsque ce dernier a atteint un sommet, il en découle agitation, révoltes, rébellions, révolutions et guerres entre les nations. Par exemple en 1990, la hauteur maximum solaire s'est traduite avec l'envahissement du Koweït par l'Irak suivi de l'entrée en guerre des États-Unis. Puis, 11 ans plus tard, les attaques du 9 septembre contre New York et Washington DC ont été suivies par deux guerres en succession rapide : l'Afghanistan et l'Irak nouveau. A la fin de   2010, les perturbations du champ magnétique de la terre se sont traduites par les troubles en Tunisie, en Égypte, au Yémen, à Bahreïn et en Arabie saoudite, avant que de s'étendre à la Syrie, la Libye, l'Iran et la Chine. L'Europe n'a pas été épargnée, avec un malaise général constaté dans le Royaume-Uni et la France, la Grèce, l'Espagne. Même les États-Unis ont vu des foules en colère se lever dans l'État du Wisconsin.

Beaucoup de recherches au cours des années 70 ont montré que l'interaction du champ magnétique avec le cerveau électrochimique de l'homme affecte profondément les mécanismes psychologiques, et faisant apparaitre d'anormales oscillations hormonales. Le monstre magnétique déclenche une hystérie de masse en général et un degré de psychose incontrôlable.

Le cycle solaire de 24 ans s'avère quant à lui le pire possible. La NASA et d'autres agences spatiales à travers le monde ont d'ailleurs mis en garde à ce sujet. Prévu pour être violent, imprévisible, il a été calculé pour atteindre une intensité maximale à partir de 2011, couplé avec des catastrophes naturelles liées au déplacement du pôle magnétique*.

* Cf. Vérité climatique.

 

De l'influence hyper-dimensionnelle

L'expérimentation de la matière terrestre - la 3-D - est caractérisée par des phénomènes cométaires nécessaires au principe d'évolution. Ainsi la disparition des dinosaures, pour laisser place à une évolution "positive", celle qui a vu l'ensemencement de la planète avec des singes qui pourraient devenir des humains. Il donna lieu à l'émergence de l'humain. Mais leur esprit ayant été colonisé par une race prédatrice entropique, les hommes sont capables par leurs pensées et comportements négatifs d’attirer des calamités sur eux-mêmes, comme les civilisations atlante et romaine en ont fait l'expérience avec des impacts cométaires destructeurs. Si un groupe d’individus acquiert et enregistre des informations qui sont perpendiculaires à la vérité, c’est-à-dire des mensonges, le fait d’acquérir des informations perpendiculaires à la vérité augmente l’attraction des météorites ou des corps cométaires.

De nos jours, les gens deviennent de plus en plus "dingues", se comportant de manière bizarre parce qu’ils pressentent que quelque chose arrive. Et si cet évènement arrive, c'est que l'humain a en l'état de sa conscience échoué. Parce que cela n’arriverait pas si l’expérience se déroulait correctement... Toutefois, cela fait aussi partie de "l'ordre des choses", les diagrammes d’extinctions biologiques démontrant que la nature est riche et abondamment créative !

 


L'annonce des temps "malheureux"

 

Nul, même avec la meilleure volonté du monde, ne pourra aller à l'encontre de l'effondrement de notre civilisation, la conscience globale de l'humanité n'étant pas encore capable de comprendre les règles qui régissent les cycles universels des civilisations. Cet effondrement, soit un collapsus total de la structure générale et des règles de la civilisation planétaire, est impossible à éviter, et surviendra comme prévu. Le nettoyage de la conscience et la mise à plat - le reset - des relations humaines seront finalisés par le feu nucléaire, et dont nous pouvons d'ores et déjà observer l'accumulation des signes annonciateurs. Il entraînera l'explosion de la poudrière sociétale en Europe et dans le reste du monde.

 

De toute évidence, la société occidentale est dans une phase descendante, déjà perçue par le philosophe allemand Oswald Spengler (1880/1936 - photo) dans son The Decline of the West ("Déclin de l’Occident") paru en 1922, et que l'industrie cinématographique ne cessera de relayer dans sa programmation*.

Elle s’approche d’un "état hystérique" généralisé, passant en premier lieu par le rejet de ses racines, dont les valeurs chrétiennes - même dénaturées*² de leur sens profond -, constituaient jusqu'alors la base. Essayant à l'image de l'Oncle Sam d’exporter agressivement leur modèle prédateur à travers le monde, elle n'a cessé d'ouvrir un chemin direct à la dégradation et au primitivisme, aboutissant à une profonde crise démographique et morale. La période de "temps heureux" d'après Seconde Guerre mondiale n'a été qu'un leurre, conduisant béatement la génération actuelle à ne pas connaître la guerre, à s'engouffrer à corps perdu dans le consumérisme, à baigner dans le progrès technologique, et à cultiver l'insouciance.

Ce cycle de temps paisibles a favorisé un rétrécissement de la vision du monde et une augmentation de l’égotisme, qui ont conduit les sociétés à devenir progressivement sujettes à l’hystérie, pour aboutir au stade final décrit par les anciens comme certains historiens, qui finit par produire les temps d’affliction et de confusion qui ont duré des millénaires et qui n’ont pas encore pris fin.

* Cf. Le cinéma de la Matrice (2) La science réalité.

Cf. L’Église romaine décodée & Le modèle européen décodé (1) Un ADN impérial païen.

 

Le bilan laissé par nos "élites" à leurs sujets

La société contemporaine est, définitivement, malade des pires maux :

. Elle est hantée par des croyances des plus malsaines, comme celle plaçant l'économie au cœur du projet sociétal.

. On y débat sans répit des tromperies officielles ou cachées, des règles écrites pour les intérêts d'une minorité, de démocratie ébranlée et démantelée, d'électeurs dégoûtés fuyant les urnes et laissant faire, de peuples désabusés sans aucune conscience de la réalité et pris au piège des bons sentiments.

. Le progrès est devenu un cauchemar à fuir, décliné sous forme de "tiques" suceuses de notre énergie vitale : informatique, électronique, robotique... "On" impose à cette société une technologie, périmée avant même d'avoir servi. Les gens se battent pour des implants à puces à insérer partout, même dans le corps, ignorant qu'ils sont transformés, grâce à elles, en troupeaux de bestiaux destinés à approvisionner leurs prédateurs de 4ème densité.

La civilisation humaine tourne en rond, impuissante au point qu'elle cherche sans fin des solutions qui ne viennent jamais. En recherchant désespérément un futur illusoire dans ce dit progrès*, l'existence de l'individu endormi dans ses convictions est déterminée d'avance. L'économie, devenue la science suprême, dirige un monde miné par la corruption et l'allégeance au dieu argent. La civilisation moderne se dirige inéluctablement vers son effondrement, le chaos total.

Il est pourtant évident que le mode de vie de la société humaine devrait avoir un sens. Mais celui que les gouvernements veulent imposer à tous génère beaucoup de résistance, puisqu'il fait obstruction à la liberté au prétexte de l'assurer. Et comme l'humanité a depuis longtemps abdiqué ses libertés fondamentales, elle génère chaque jour de nouveaux problèmes, accentuant désormais le mouvement de balancier vers l'entropie.

Tout cela parce que les êtres humains manipulés ont commis l'erreur de remettre le pouvoir à quelques élites, en abandonnant tout contrôle de leur propre vie. Dans une société où tout a un prix, il ne faut pas s'étonner que même les élus en aient un, notamment en se payant grassement dans les trésors des États. Il en découle que la société est gouvernée par des individus incompétents, irraisonnables et obstinément aveugles à la réalité. À leur niveau, l'accumulation des richesses matérielles n'a plus de sens. Elle en devient même pathologiquement indécente.

Les élites de cette Terre sont elles-mêmes ignorantes du mécanisme instinctif qui, peu à peu, les pousse a posséder encore et toujours plus. Plus de pouvoir, plus de popularité, plus d'argent, plus de propriété, plus de biens matériels… Ce mécanisme d'escalade des possessions les écarte inéluctablement de toutes les autres préoccupations de l'existence

En réalité, ces personnes qui accumulent sans limite seraient à aider plutôt qu'à blâmer. Leur faible lueur d'humanité a cédé devant la nécessité de posséder toujours plus et a considérablement appauvri l'éclat de leur âme. Il semblerait même qu'elles ont perdu tout sens de la réalité et sont devenues aveugles au point même d'être capables de faire détruire le biotope qui les fait vivre. Les élites détiennent matériellement beaucoup plus qu'elles ne peuvent utiliser. Et elles sont jalousées, parce qu'elles possèdent la part de richesse qui manque au reste du monde.

L'illusion serait de croire que ces individus, grâce à leur argent ou leur notoriété, pourraient contribuer à réparer notre société. Mais leur besoin de pouvoir et de reconnaissance est pathologique, et leur faim est dévorante. Rien ne leur échappe et ne leur échappera. Ils sont ces entités psychopathes sans âmes*², gouvernées par des esprits au service du soi égotique, qui engloutissent tout sur leur passage. Ils font détruire la Terre nourricière, produisent toute sorte de conflits afin d'engendrer des générations de malades empoisonnés par les conséquences inévitables de la recherche d'un but insensé à leur existence. Ce sol ruiné deviendra le terreau d'un suicide collectif dans lequel, à perpétuelle demeure, ils seront enchaînés...

* Cf. Évolution de civilisation (3) Mythe de la modernité, Risques et Lois d'évolution universelle.

Cf. Les psychopathes qui nous gouvernent.

 

Tous ces signes avant-coureurs ne sont pas sans rappeler l’Atlantide de Platon où l’on retrouve la même orgueilleuse insouciance. Dans le Critias, Platon décrit d’abord que la présence du "principe divin" et de la vertu chez les rois atlantes permit le développement de leur civilisation, avant que d'entrer dans une phase d’involution, associée à la perte de ce "principe divin". Incapables désormais de supporter leur prospérité présente, ils tombèrent dans l’indécence.

Le cycle hystéroïde est donc lié à des symptômes précis prédictifs des temps malheureux. Parmi eux se trouvent :

- L’affaiblissement des capacités intellectuelles : rejet des efforts mentaux, moins bonne compréhension des lois complexes de la vie. Ceux qui réfléchissent et émettent des doutes sont qualifiés de trouble-fête au mieux, sinon de complotistes et conspirationnistes. Ce déclin de l'intelligence de l'humanité ne cesse désormais d'être attestée, et ce ne sont pas les gesticulations d'une République soit-disant en marche qui en arrêteront la chute compte-tenu du conformisme académique et du verrou médiatique.

- Le délitement des relations intersubjectives : désintérêt envers son prochain, désintérêt pour l’étude de la nature humaine et de la personnalité, appauvrissement psychologique, qui témoignent d’un renforcement de l’égo et du narcissisme.

- L’appauvrissement de la vie intérieure : perte de la nécessité de la réflexion profonde, de l’introspection, associée à des déviances psychologiques et à une hyperactivité sociale, ce qui conduit par voie de conséquence à une dégradation de la vie morale (dégradation progressive des valeurs morales, intellectuelles et personnelles).

 

Ces signes font indéniablement penser à l’état de conscience des foules tel que décrit en trois points par Gustave Le Bon : irresponsabilité, contagion des passions, suggestibilité. Ce qui semble fondamental au-delà de ces symptômes, c’est que la pensée elle-même se voit affectée. Quand l'écrivain anglais George Orwell (1903/1950) déclare qu’en "des temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire", Andrew Lobaczewski rajoute que "la vérité devient immorale". Il en découle que l’imagination et la créativité sont bridées, et le progrès dans tous les domaines de la vie, de la culture aux technologies, en passant par l’économie, sans oublier la politique, est étouffé. De ce fait, le frein à l’évolution des structures politiques et des institutions sociales accroît l’inertie administrative et le mécontentement de ceux qui en sont victimes. Il y a donc une réaction en cascade, prédictive de la chute.

Les effondrements des civilisations précédentes étaient ainsi caractérisés par un chaos généralisé, les gens étant devenus un peu fous. Dans notre cas, les gens deviennent fous alors qu’il n’y a aucune bonne raison de devenir fou. Ils ont de la nourriture sur la table, les choses de base sont là. Les gens qui deviennent les plus fous sont ceux qui ne souffrent pas de difficultés importantes. En relisant l’histoire, nous constatons que c’est en fait la même chose : les gens commençaient à devenir fous sans raison valable, puis il se passait des choses tout autour de la planète. Et ensuite c’est devenu de plus en plus fou, de plus en plus fou. C’est comme si les civilisations et les nations se tiraient dans le pied encore et encore et encore.
Ce qui se passe actuellement a probablement commencé en 1914, avec le démarrage de la première guerre mondiale. C'est ce que démontre l'historien, psycho-historien et professeur d’histoire américain Robert George Leeson Waite avec son livre Psychopathic God ("Le dieu psychopathe") à propos d’Hitler et la description détaillée de l'Allemagne avant Hitler, où les gens agissent comme des fous ! De son côté, Lobaczewski a fait référence au "discours autrichien", un état d’esprit ou une attitude qui a émergé de l’Autriche - là où Hitler est né -, avec beaucoup de gens très intelligents - Jung, Freud, Kafka, le philosophe Ludwig Wittgenstein, le physicien Erwin Schrödinger -, mais aussi de véritables "fous"...
C’est comme la Tour de Babel à chaque fois que les choses s’effondrent. Les gens commencent à se comporter comme des dieux ou à penser qu’ils sont des dieux. C’est ce qui cause la folie. Par définition, c’est agir de façon démente.

 

En résumé, lorsqu'une planète est délaissée par la "conscience de vie" de ses résidents, elle n'est plus protégée par l'enveloppe de consciences, c'est-à-dire le champ magnétique produit par l'égrégore de conscience de ses habitants. Cette planète s'agrandit alors, puisque son enveloppe de conscience planétaire s'agrandit elle aussi, avant d'imploser sur elle-même pour retourner à l'état d'étoile et être réduite en sable, cendres et poussières !

 

L'effondrement des sociétés complexes

L'anthropologue et historien américain Joseph Anthony Tainter (photo 1) a étudié dans son livre The Collapse of Complex Societies (L’effondrement des sociétés complexes) l’effondrement des civilisations Maya et Chaco et de l’Empire romain, en termes de théorie des réseaux, d’économie de l’énergie et de théorie de la complexité. Selon lui, le processus d’effondrement est souvent bénéfique pour les populations, puisqu’il permet de réduire la complexité des systèmes. L’effondrement est donc recherché comme une tentative révolutionnaire de revitalisation sociale, laquelle advient à la fin d’un processus en plusieurs étapes :

1. Les sociétés humaines sont des organisations faites pour résoudre les problèmes.

2. Les systèmes sociopolitiques ont besoin d’énergie pour se maintenir.

3. La complexité accrue porte en elle des coûts accrus par habitants.

4. L’investissement dans la complexité sociopolitique, en tant que réponse à la résolution des problèmes, atteint souvent un point de rendements marginaux décroissants.

5. À mesure que le rendement marginal de l’investissement dans la complexité décline, la société investit toujours plus lourdement dans une stratégie proportionnellement moins rentable. Il faut alors faire face aux poussées de tensions en dehors du budget de fonctionnement courant.

6. Les rendements marginaux décroissants font de la complexité une stratégie d’ensemble de moins en moins séduisante, si bien que des parties d’une société perçoivent un avantage croissant à une politique de séparation ou de désintégration. Logiquement, divers segments de la population accroissent leur résistance active ou passive, ou tentent ouvertement de faire sécession.

Cf. en complément travaux de l'ingénieur et écrivain russo-américain Dmitry Orlov (photo 4), spécialiste du déclin et de l'effondrement économique, écologique et politique potentiel aux États-Unis dans son livre "Les cinq stades de l'effondrement", qui constituent autant de stades successifs d'effondrement de croyances (financier, commercial, politique, social, culturel) ; livre de l'ingénieur agronome Pablo Servigne et de l'éco-conseiller Raphaël Stevens "Comment tout peut s'effondrer" ; ouvrage de l'éthologue autrichien Konrad Lorenz (photo 7) "On Aggression" (L'Agression) paru en 1966.

 

Les cinq stades de l’effondrement selon Dmitry Orlov

1) L’effondrement financier, les banques ne répondent plus, l’accès au capital est perdu et les placements financiers réduits à néant.
2) L’effondrement commercial, les magasins sont vides, les monnaies dévaluées.
3) L’effondrement politique, le gouvernement a perdu sa légitimité et n’est plus un recours.
4) L’effondrement social : les institutions sociales ne remplissent plus leur fonction de protection : effondrement des infrastructures critiques (transport, hôpitaux, etc.), effondrement de l’éducation et de l’instruction publique, effondrement énergétique, effondrement environnemental (qualité des sols, pollution, disparition des espèces, accès à l’eau, climat, déforestation, etc.), …
5) L’effondrement culturel : les gens perdent leur capacité de bienveillance, d’honnêteté, de charité.

Covid-19, code Révolution Française

La Révolution, prémisse à la célébration des Lumières et leur cortège de bon sentiments associés à la démocratie et aux Droits de l'Homme - Liberté, Égalité, Fraternité -, a été un bain de sang avec la Terreur, les charrettes de condamnés à mort, l’échafaud, les têtes qui roulaient, etc. Pouvait-il en être autrement au royaume des morts-vivants gouverné par les "dieux" asservisseurs de l'astral exigeant leur part à travers les périodiques rituels sacrificiels sanglants. Pour en comprendre le mécanisme qui y présida, il est nécessaire de se référer à quelques rares auteurs inspirés *, dégagés des voies officielles de l'information tronquée car idéologisée.

En 1789, quand éclate la Révolution Française, les caisses de l’État sont vides, le Roi n’arrivant plus à collecter assez d’impôts pour financer toutes ses dépenses, surtout que les récoltes ont été mauvaises. Il en résulte que l’armée, qui n’est plus ou mal payée, cesse d’obéir et de le défendre. Elle s'oppose pas à ce que de nouveaux gouvernants le remplacent et prennent la direction du pays. Ceux-ci vont alors user d'un habile stratagème pour éviter d’augmenter les impôts, puisqu'ils ont pris le pouvoir en promettant au peuple "l’abolition des privilèges", autrement dit la fin des impôts et taxes injustes (la gabelle, la dîme). Ils décident de recourir à une ruse, le paiement des soldats en "assignats", des certificats en papier soi-disant "garantis" sur les biens de l’Église qu'ils venaient de confisquer. Comme les commerçants acceptent cette nouvelle "monnaie", l’affaire fonctionne bien, conduisant le Gouvernement à imprimer de nouveaux assignats pour recruter des soldats supplémentaires afin de faire face aux armées étrangères qui attaquent la France. Toutefois, les soldats commencent à s’apercevoir que les commerçants deviennent de plus en plus exigeants en demandant de plus en plus d’assignats pour une même quantité de biens (pain, vin,...), dans la mesure où certains commerçants ont fini par se douter qu’il y a beaucoup trop d’assignats en circulation par rapport aux biens de l’Église sur lesquels ils sont gagés. Ils commencent même à les refuser et à exiger d’être payés en or ou en argent.

La menace de révolte couvant à nouveau, les gouvernants trouvent une nouvelle entourloupe, faisant passer une loi pour interdire aux commerçants d’augmenter les prix et les obliger à accepter les Assignats sous peine d’amende. Et les soldats vident de leurs assignats les boutiques dont les rayons ont vite fait de se retrouver vides. Comme les soldats sont à nouveau mécontents, les gouvernants haussent le ton, et obligent les commerçants à fournir de la nourriture au prix fixé sous peine de mort. La répression de la "vertueuse" République ! Comme la  mesure fut totalement inefficace, la Police se mit à arrêter toutes sortes de "coupables". En quelques jours, les prisons furent pleines. Il fallut accélérer les procédures, dresser des guillotines en place publique sur lesquelles furent décapitées environ 14 000 personnes, plus les 40 000 qui furent assassinées sans procès par la foule. Bien entendu, face aux émeutes de la faim dans les villes, les Autorités furent obligées d’augmenter toujours plus la répression contre les prétendus "traîtres à la Révolution" et autres "spéculateurs" en faisant des réquisitions de nourriture dans les campagnes, avec toutes les violences que cela impliquait. En 1796, pas moins de 30 milliards d’Assignats étaient ainsi en circulation, garantis par seulement un milliard de biens réels. En ruine, le Gouvernement, tenu à ce moment-là par les "Jacobins", n’eut plus les moyens d’être obéi par les soldats et fut renversé. C'est en restaurant la monnaie en or en 1801 que Bonaparte avec le "Napoléon or" mis fin à la Révolution

La nouvelle "guerre" de nos jours est celle menée contre le coronavirus. Une fois encore les caisses de l’État sont vides. Et cette fois-ci une grande partie de l’économie mondiale est bloquée. Le Gouvernement finance cette guerre sanitaire intégralement par l’émission de monnaie supplémentaire, par les banques centrales. Il n’a pas le choix, toute autre approche étant amenée à déclencher des émeutes. Le bilan tant économique que social est lourd. Si comme dans les premiers temps qui ont suivi la Révolution Française, la monnaie semble conserver en gros sa valeur, l'horizon semble inquiétant. D'autant que grâce à l’informatique, l’État n’a plus besoin de confisquer l’argent en envoyant des soldats. Il pousse sur un bouton et se sert sur les comptes en banque des citoyens. Il peut saisir leurs propriétés, qui sont dûment répertoriées dans chaque déclaration d’impôts. Lorsqu’il prend des mesures répressives, les moyens de surveillance moderne (caméras, suivi de téléphones portables, drones) lui permettent d’identifier les contrevenants beaucoup plus vite. Et cette fois-ci, il ne peut plus y avoir vraiment de réseaux de résistances, en tout cas beaucoup moins...

* Cf. Andrew Dickson White (1832/1918), Professeur d’histoire américain et ambassadeur en Allemagne, "Fiat Money Inflation In France".

 

"Le modèle ' libéral productiviste" s’apparente de plus en plus à une entreprise de démolition contrôlée de la planète, mise en œuvre par des fous illuminés qui croient au retour de la sainte croissance et communient par la consommation, sous le regard bienveillant de dieu le père : le marché tout puissant et miséricordieux (la trinité ?).
L’aveuglement de cette approche mystico-religieuse devant les données qui s’accumulent prédisant l’effondrement est un crime contre l’humanité, vu ce qui nous attend.

  Yves Cochet - Homme politique et mathématicien français - "La décroissance est notre destin"

 

L'émergence de la Nouvelle Terre

 

Pendant ce temps d'accélération du collapse, la Nouvelle Terre de 3ème densité, jumelle encore invisible de la planète Terre actuelle, entame sa fin de gestation dans l'antimatière, le non-visible. Mais parce qu'il perçoit l'espace-temps dans une continuité linéaire, cette "gestation" ne peut être admise ou comprise par l'esprit humain limité par l'intoxication académique dispensée. La Nouvelle Terre est en fait très proche de notre réalité présente, suspendue en une sorte de stase (état marqué par l'immobilité absolue) sur une ligne de temps parallèle provenant d'une 6ème densité du "futur". C'est le cas de toutes les planètes de 3ème densité, qui fonctionnant sur le mode de dualité et étant préparées à ascensionner dans une réalité supérieure, possèdent leur jumelle "éthérée" dans les densités supérieures.

Cette jumelle représente donc un potentiel de création exprimé et "réfléchi" par des consciences créatrices supérieures, les planificateurs Kadistu. Elle est appelée à émerger progressivement de l'éther comme "nouvelle réalité" lorsqu'un nombre suffisant de consciences humaines de 3ème densité sont connectées à elle dans le but de la co-créer. Dans notre futur de quelques millions d'années, cette Nouvelle Terre sera densifiée, visible et bien réelle en 3ème densité, au sein de notre système solaire. C'est pour cette raison qu'elle figure sur le "crop circle de Chibolton".

 

Le message à l'humanité de son futur

Le 19 août 2001 apparut le "crop tapis" (crop circle*) de Chibolton et Crabwood dans le sud de l'Angleterre (images 1 et 2) en réponse de l'information codée (image 4 à gauche) envoyée en 1974 dans l'univers par les scientifiques par le biais de l'antenne interstellaire - télescope - d'Arecibo à Puerto-Rico (image 3). Elle reprenait toutes les caractéristiques de l'humain (type ADN) et de sa galaxie d'appartenance (les planètes du système solaire). La réponse, basée sur la même technique de codage (image 4 à droite), apporte quelques changements d'importance. Le premier est la présence de silicium (silicone) aux puissantes propriétés électromagnétiques et de régénérescence de l'organisme*². Le second est un ADN enrichi par des brins supplémentaires. Le troisième, fondamental, est la présence de 2 planètes Terre au lieu de l'unique figurant sur le message initial adressé, et de 4 planètes Mars. Elles dessinent le système solaire vers lequel nous nous dirigeons dans la période de transition en cours, soit 1 planète Terre en mode Service de Soi, continuité de l'actuelle et en voie d'extinction par un séisme nucléaire nettoyeur d'ampleur, et 1 planète Terre en mode Service d'Autrui émergente, la Nouvelle Terre.

* Un crop tapis ou cercle de culture est un vaste motif ou ensemble de motifs géométriques réalisé dans un champ de céréales par flexion ou flétrissure des épis, visible depuis le ciel. Une majorité de scientifiques et les sceptiques les considèrent de patte humaine, quand d'autres avancent des explications alternatives comme des manifestations ufologiques ou manifestations d'énergie. Seule sa petite voix intérieure après recherche, observation, analyse et intuition peut délivrer à l'impétrant sa part de vérité...

Cf. Conscience du XXI° siècle & travaux du chimiste organicien français Loïc Le Ribault (1947/2007).

 

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Comme l'espace-temps tel que perçu par les humains de 3ème densité n'est pas la réalité*, un futur de plusieurs années peut très bien se réaliser rapidement (quelques minutes, demain, jours, semaines, mois) à partir du moment où l'individu, définitivement libéré de toutes ses croyances limitantes, parvient à générer, puis voyager dans son propre vortex temporel*².

C'est pourquoi, observé depuis des densités de réalité plus élevées - conscience multi-dimensionnelle -, il est établi que la Nouvelle Terre démarrera son nouveau cycle par une fréquence de réalité parfaitement stabilisée, exprimant un milieu de vie prospère et tolérant, doté d'une société humanoïde – pas forcément qu'humaine – plus harmonieuse et équilibrée, qui prendra mieux en compte les besoins de ses résidents.

Il n'y aura pas de place pour une élite incompétente et corrompue, appelée à être remplacée, en tout cas durant la transition, par des individus et entités de grande sagesse, car respectueux des lois universelles. L'accumulation des richesses matérielles n'y aura plus aucun sens, l'autorité du dieu argent et son énergie corrompue disparaissant en 4ème densité. Si pour beaucoup ce concept de Nouvelle Terre apparaît comme une utopie New Age, l'onde de changement actuellement en cours est bel et bien à l'œuvre, les signes avant-coureurs de ce changement se révélant déjà à ceux qui savent observer avec objectivité...

* Cf. La falsification de la réalité en 3-D.

Le mouvement spirituel du New Age (ainsi le site web Elishean ou l'auteur au nom d'emprunt Drunvalo Melchizedek) parle pour évoquer le voyage dans l'espace et dans le temps de Merkabah/Merkaba, terme hébreu signifiant "char" (de la racine R-K-B signifiant chevaucher). C'est un des plus anciens thèmes du mysticisme juif. Ce terme a ainsi été repris pour désigner la propriété secrète de l'être humain à s'affranchir de la matérialité afin de voyager dans l'espace et le temps, ce qui évidemment ne peut qu'entraîner la moquerie des sceptiques rationalistes.

 

Des conditions psychiques de matérialisation de la Nouvelle Terre

La réalité alternative de la planète Terre de 3ᵉ densité, soit son passage dans une dimension de densité de conscience supérieure - la "4-D" - est tant une nouvelle dimension destinée à la population de l'ancien monde où beaucoup d'individus y poursuivront leur cycle d'incarnation dans des conditions encore plus difficiles qu'auparavant - dimension de type "4-D -" - qu'à une population composée d'individus en mode évolutif - la "4-D +" -. Pour ces derniers, certains détails et évènements, même météorologiques et cosmiques, ne se produiront plus, ou en tout cas de manière moins intensive. En effet, les expériences vécues au quotidien sont le reflet de leur rapport à la nature et à l'univers. Lorsque la plupart des gens croient que la réalité n'existe que pour qu'elle soit gérée, prouvée et ce fait ignorée, ils sont conduits à devenir exactement ce qu'ils concèdent à la vie, ne restant que dans les rêves de leur passé.

Ceux qui portent toute leur attention sur les caractéristiques de la réalité objective de l'environnement humain* et qui essayent d'imaginer ce qu'elles représentent sur les plans supérieurs sont conduites à vivre "leur propre vérité supérieure" dans leur futur. Pour ce faire, elles utilisent le pouvoir de la Connaissance pour élever leur intelligence, et ce en toute modestie, et développe ainsi leur propre discernement. Elles luttent avec détermination, patience et sans relâche contre leurs propres faiblesses, leurs peurs, et surtout contre les influences qu'elles ont sur elles, s'appuyant sur un mental calme, centré, et qui n'est pas occupé par des rancunes, des peurs ou de la jalousie.

La majeure partie de cette préparation à leur Nouvelle Terre est de ce fait intérieure, portant sur les signes et symboles qui guident leurs décisions et actes, et à même de les informer puisqu'ils sont l'expression et la projection de leur âme et de leur conscience profonde.

Elles savent avec sagesse et lucidité qu'elles ne peuvent pas changer ce nouveau monde, et l'empêcher d'être ce qu'il est, dans la mesure où il est une projection de la conscience collective de l'humanité. Elles sont tout simplement alignées sur le "pouvoir et la présence" de leur Soi supérieur, de leur supraconscience, de leur nature multidimensionnelle, là où les réalités de l'âme se manifestent également dans d'autres mondes de matière.

* L'observation objective de son environnement permet d'apprendre à écouter les signes révélant des croisements de mondes.

 

L'indispensable transmutation intérieure

 

Depuis cinq ou six décennies, selon les mesures effectuées, la magnétosphère terrestre se réduit. Ce phénomène n’est pas inconnu, bien qu’il ne soit pas fréquent. Il précède en effet l’inversion des polarités magnétiques de la Terre, inversion qui se serait déjà produite plusieurs fois lors des 4,4 derniers millions d’années.

Le champ magnétique terrestre est en quelque sorte un champ morphique que l’on retrouve chez toutes les formes de vie, y compris dans nos cellules. Ceci entend que le champ magnétique de toutes nos cellules est en train de descendre à un très bas niveau. Or ce champ magnétique cellulaire est le champ qui contient notre mémoire individuelle, hologramme de notre mémoire entière. En effet, comme notre conscience est loin d’être localisée dans le cerveau, et qu'elle est distribuée de manière fractale dans toutes les cellules du corps, nous retrouvons dans celles-ci nos mémoires, tout particulièrement les mémoires traumatiques qui nous limitent même si nous n'en avons pas conscience.

A partir du moment où le champ magnétique terrestre comme cellulaire baisse, elles sont relâchées et émergent à la surface de la conscience. A condition d’être accueillies et acceptées, elles peuvent être libérées et retourner dans le champ du point zéro. C'est pourquoi la chute du magnétisme représente l’occasion de se défaire des charges karmiques, des conditionnements (émotionnels et mentaux) qui pèsent dans notre subconscient et qui obstruent l’accès de notre conscience au centre originel de l’être.

 

L'enseignement alchimique

Le lien entre violence (celle de l'actuel cycle) et purification intérieure se retrouve en alchimie*. En laboratoire (alchimie opérative) les opérations de purification sur la matière première, comparée à un dragon écailleux, se font dans la violence de l’action ignée qui voit les portions adustibles (qui peuvent être brûlées) du corps se détruire, seules les parties pures, inaltérables, résistant. Car dans ce combat le dragon qui nous oppresse doit être réduit au silence si l’on veut s’emparer des richesses qu’il protège. On fait ainsi de la matière première, poison violent, une grande médecine.

Il en est de même à un niveau social, où un état organique, métastable, permet, grâce aux tensions déployées, l’apparition d’un nouvel agencement, plus harmonieux et plus efficace. Ainsi la violence devient force, qui est une des quatre vertus cardinales de la philosophie antique.

Simplement cette possibilité d’un certain futur, pour ne pas reproduire le changement d'apparence, de surface, doit être lié à un changement radical de conscience, seul à même de permettre la création d'une nouvelle dimension de réalité différente de la cyclicité entropique de la Matrice involutive de 3ème dimension terrestre.

* Cf. Le chemin alchimique.

 

Ce cycle extérieur inévitablement douloureux constitue une opportunité incomparable de révéler la créativité qui gît au fond de soi, indissociable d’une ré-émergence de la pensée, de l’empathie, et des valeurs. Le rôle positif des crises a été exploré par

le psychologue polonais Kazimierz Dąbrowski (1902/1980) dans ses ouvrages sur la "désintégration positive"*. Il avait remarqué l’importance des émotions négatives dans le processus de croissance individuelle, tels que l’angoisse, la peur, la solitude, la tristesse, l’insatisfaction, la frustration, et la souffrance. L’expérience de la mort, en particulier, est considérée comme un facteur d’individuation essentiel, et même un seuil ouvrant l’accès aux niveaux supérieurs. Par l’intégration de ces émotions négatives, l’individu accède à une conscience de soi accrue, une accumulation de données sur son environnement intérieur et extérieur, et un comportement moins automatique. Les crises favorisent donc ces désintégrations puis réintégrations révélant le vaste potentiel latent de l’homme.

Ainsi, quand surviennent les temps malheureux et que les gens sont accablés par un excès de mal, il leur faut rassembler toutes leurs forces physiques et mentales pour lutter pour leur existence et protéger la raison humaine. La recherche de moyens pour sortir des difficultés et périls ressuscite certains pouvoirs discrétionnaires depuis longtemps oubliés, favorisant ainsi la croissance de l’individualité qui trouve là les conditions de sa ré-organisation. Autrement dit, les temps de crise promeuvent une alchimie "individuante", qui demande à l’individu ou aux sociétés de briser leurs habitudes pour inventer de nouveaux modes d’existence.

Quant à la question se pose de savoir s'il arrivera un temps où cet éternel cycle d’affaiblissement des nations se brisera, le réalisme conduit à en écarter l'hypothèse, le consortium prédateur qui dirige l'humanité de la 4ème dimension d'appartenance n'ayant pas vocation à disparaitre. Aussi seule la construction d'une nouvelle réalité, basée sur un niveau de conscience supérieur, est à même de guider l'être humain hors de la Matrice entropique*².

Quoi que nous en pensions, notre époque est exceptionnelle, les souffrances actuelles donnant lieu à une compréhension bien meilleure qu’autrefois. Cette compréhension et ce savoir conviennent mieux au tableau d’ensemble, car ils sont fondés sur des données objectives. Cette façon de voir devient réaliste, et les gens et les problèmes arrivent à maturité dans l’action. Cette action ne doit pas se limiter à des contemplations théoriques, mais doit aboutir à la mise en forme nécessaire au saut de conscience libérateur...

Cf. Fin du temps ou fin des temps (2) La guidance éclairée de sa vie.

 

Les atouts cachés pour s'extirper du piège entropique

Pour acquérir des chances de parvenir à un degré d'ouverture d'esprit nécessaire à la transition en 4ème densité, l'humanité a toujours été soutenue par des consciences supérieures, d'une manière que peu de gens arrivent à concevoir compte-tenu du brouillard entretenu sur nos véritables origines. Elle est continuellement observée, accompagnée et parfois assistée par des êtres de sagesse en provenance du " futur " selon notre conception limitée du temps - certains s'étant incarnés à cet effet -, qui cependant ne peuvent outrepasser la loi du libre arbitre de l'humain et n'essayent jamais de le faire. Ce n'est bien sûr pas le cas des entités du corpus prédateur de 4ème dimension et leurs relais terrestres inféodés, qui trouvent le moyen de contourner cette loi et, par la tromperie et la manipulation de la pensée et de la psyché humaine, parviennent à obtenir le consentement tacite des populations pour leurs basses besognes.

Conformément à la loi de l'équilibre prévalant dans le fonctionnement de l'univers, les consciences supérieures - mode "Service d'Autrui"* - ont implanté des gènes "Kiristos" (conscience christique) en provenance de l'ADN éthérique de 6ème densité dans le génome mitochondrial humain, dès sa genèse, afin de permettre grâce à l'amélioration du processus épigénétique à celles et ceux s'éveillant de déjouer cet ignoble complot mené par les opérateurs du "Service de Soi". De ce fait, tout un chacun, peu importe sa couleur, son sexe, son origine ethnique ou raciale, peut être enclin à les réveiller en lui, dès lors qu'il s’attèle à un réel et profond travail intérieur à remettre ses certitudes en question*². Tout un chacun, peu importe sa couleur, son sexe, son origine ethnique ou raciale, peut donc être enclin à la réveiller en lui, dès lors qu'il s'attelle à un réel et profond travail intérieur à remettre ses certitudes en question.

Si le travail sur la fréquence de résonance vibratoire de l'ADN est important, il est difficile, d'autant plus que certaines hiérarchies prédatrices savent pénétrer la résonance génétique d'individus ciblés et piéger leur fréquence vibratoire, au moyen de toutes sortes de rituels qu'ils nous conduisent à pratiquer*³. Sont ainsi visés les participants à des cérémonies et rituels divers et variés (seul ou à plusieurs avec un "Maître enseignant", qui se voient transmis des pensées manipulées qui altèrent leur ADN. Les individus victimes ne se rendent compte de rien, puisqu'ils sont soumis à une sorte de transe hypnotique due à la musique, aux paroles chantées ou psalmodiées, et à des produits narcotiques contenus dans les encens.

* Ils ont été insérés par les "mères divines" porteuses de vie, les généticiennes planificatrices (Cf. Le féminin séquestré).

Cf. Processus de transformation de conscience (1).

Cf. Prédation spirituelle et voie de sortie.

 

La PsychoNavigation, technique pour voyager au-delà du temps

L'auteur John Perkins (Cf. photo), connu pour ses livres Confessions of an Economic Hitman (Confessions d’un assassin financier) publié en 2005 suivi de The Secret History of the American Empire (L’histoire secrète de l’empire américain : Assassins financiers, chacals et la vérité sur la corruption à l’échelle mondiale) paru en 2007, a aussi écrit d'autres ouvrages, notamment The Stress-Free Habit (1989), The World Is As You Dream It (1994) traduit en français sous le titre Enseignements chamaniques (Editions du Rocher, 1997), et Shapeshifting (1997). Il dévoilait dans PsychoNavigation (1990) le "secret" des différentes cultures qui utilisent le voyage chamanique pour obtenir des renseignements concrets dans le grand champ de conscience universel. Son périple l'avait conduit pour le découvrir en Amazonie, à Cuenca, ville de montagne d’Équateur, avant que de partir en pleine nature dans un territoire occupé par les indiens Shuars qui allaient l'initier.

Il découvre ainsi leur vénération pour le dieu-jaguar, les chamans pensant qu’ils peuvent réunir pendant la transe leur âme à celle du jaguar et ainsi recevoir des enseignements ou informations : "Comme l’aigle, le dieu-jaguar survole les forêts". Puis il rejoint toujours en Équateur les descendants des conquistadors, les buena gente, indiens Quechas qui lui parlent des dieux créateurs de leur peuple, leur royaume ne devant jamais détruire la nature et les gens ne devant prendre que ce dont ils ont besoin, rien de plus. Il n’y avait pas d’argent chez les Incas. "Maintenant" que ce n’est plus le cas, tout est déséquilibré par le viol de la recommandation sacrée...

Les Quechas, même s’ils sont très différents des Shuars, ont en commun la "psycho-navigation" par une cérémonie des "hommes-oiseaux" permettant d'interroger leurs ancêtres. Elle commence par le son des tambours et la musique des flûtes. Les danseurs portent des masques velus et un costume avec de grandes ailes. La cérémonie dure deux heures, semblant hypnotiser John Perkins qui ne voit pas le temps passer. Les danseurs ont une énergie apparemment inépuisable. Ensuite, ils reviennent (toujours) avec des messages, car ils ont pu se rendre à grande distance pour observer ce qu’il se passait, ou guider les hommes dans une direction donnée. Ils peuvent rendre aussi visite aux ancêtres.

Puis son voyage le conduit à Célèbes (maintenant appelé Sulawesi), une île d’Indonésie située à 300 kilomètres à l’est de Bornéo puis à  Makassar, dans le sud de l’île de Sulawesi où se trouvent les Torajas, une ethnie qui affirme venir d’une autre galaxie par des "vaisseaux des étoiles". Il comprend par l'initiation dispensée que nous avons un double, le soi spirituel se trouvant dans une réalité supérieure afin d'orienter les individus dans le monde physique. Le soi physique choisit alors, ou non, de suivre les conseils de ce double. Cela constitue l’approche des "deux soi" : l’esprit quitte le corps, reçoit une vision correcte (s’il est respectueux envers les "dieux"), et en revenant peut guider le corps. Deux qualités sont nécessaires : croire au pouvoir de la nature et avoir une attitude positive. C’est-à-dire que la nature est parfaite, source de toute énergie, et nous ne devons pas la maltraiter. Aussi faut-il croire en l’approche des "deux soi" pour que cela fonctionne.

Pour mener à bien cette psycho-navigation il est indispensable d'atteindre un état de calme, puis de concentration à l’aide de techniques respiratoires destinées à fusionner avec la mer, plus précisément "le Seigneur des Vagues", et l'appeler. C’est par lui qu’il est possible de contacter l’Être suprême. Les informations reçues permettent alors de s’orienter, notamment avec les étoiles.

Toujours en Indonésie, il rencontre les dalang (ou dhalang), des marionnettistes traditionnels qui jouent d’un instrument, le gamalong, ressemblant au xylophone. En même temps, ils manipulent les marionnettes. A chaque fois, le dalang s’identifie à la marionnette et parle dans une langue différente. Dans cet état, ils font souvent des prédictions (John relate une prédiction sur la mort d’un politicien local qui s’est réalisée). Leur pouvoir de concentration est phénoménal, ils semblent tirer leur énergie d’une source extérieure.

Quelques années plus tard, John Perkins choisit d’arrêter son travail et d’aller dans le Yucatán. Se retrouvant en pleine tempête, il est terriblement malade. Il se souvient alors d'un enseignement reçu au sujet de délires dus au mal de mer. Il décide d’appliquer la technique du " Pilote Intérieur ", et l'appelant, il se révèle à lui sous l’apparence d’une femme blonde qui semble tout droit sortie de la Grèce antique. Cette femme l’emmène faire le tour du bateau. Il fait alors "corps avec le bateau", devenu comme un être vivant, et son mal de mer disparait ...

Depuis ce moment, John Perkins a compris comment contacter son "Pilote Intérieur" pour être mieux guidé dans la vie. A désormais 34 ans et cherchant son "âme-sœur", il appelle à nouveau ce "Pilote Intérieur". La même femme apparait, rayonnante comme toujours. Elle lui dit de s’endormir, et il a une vision d’une collègue de travail. Il se voit aussi lui demander de prendre une glace avec lui à Boston. Le lendemain, il voit cette nouvelle collègue de la même manière que dans le rêve, et lui demande la même chose. Deux ans après ils sont mariés et ont fondé une famille en Floride. Leur fille Jessica nait le 17 mai 1982.

La psycho-navigation peut avoir des bénéfices très concrets, notamment pour se soigner. John Perkins cite deux nouvelles sciences, la cyber-biologie et la cyber-physiologie. "Cyber" vient du grec kybernam, qui signifie "naviguer". Dans certaines méthodes, les patients visualisent des forces alliées qui attaquent la maladie.

John Perkins explique qu’il a eu très souvent recours, par la suite, à la psycho-navigation. Il trouvait ainsi les réponses à ses questions dans son inconscient. Il avait désormais 44 ans, et réfléchissait : il avait eu une vie idéale à tous points de vue, était riche, avait conseillé des Chefs d’États, etc. Mais pendant ce temps, l’état du monde empirait de plus en plus. Il ne pouvait plus se contenter de critiquer les autres, alors que lui-même faisait partie de ce système. Il s’engage alors pour l’environnement.

Dans le chapitre du livre nommé Alpha, soit les ondes alpha du cerveau, il explique que les enfants passent beaucoup plus de temps en mode alpha, car ils sont en "période formatrice". Le mode alpha montre que le cerveau est ouvert et réceptif à de nouvelles informations. Il y détaille les techniques de relaxation et de méditation qui permettent de favoriser les ondes alpha. Allant plus loin, il explique aussi comment contacter son "Pilote Intérieur", citant entre autres la technique de Jung (imaginer s’enfoncer dans un cratère ou un abysse), et dit qu’on peut aussi s’imaginer s’élever. 

Il évoque quatre "règles" qui aident à intégrer le corps, l’âme et l’esprit, et de ce fait, à mieux "psycho-naviguer". Il les appelle "posiguides" :  donner de l’importance aux aspects positifs des situations, ne pas se focaliser sur des visualisations négatives, être proche de la nature (il n’y a pas de concept d’échec dans la nature), devenir responsable (utiliser son libre-arbitre).

Le dernier chapitre relate une expérience de psycho-navigation avec un indien "Pilote" Quecha. Celui-ci évoque l’énergie liée aux montagnes, qui peut nous aider, ainsi que la lune et de son influence sur les rythmes intérieurs. Il compare la lune à l’âme chez les hommes, qui exerce toujours une influence invisible sur le corps. L’âme trouve les informations dans son propre monde, mais c’est nous qui choisissons ou non de les suivre dans la vie quotidienne.

 

Ce phénomène de nettoyage cellulaire et de lâcher-prise émotionnel est lié à l’accélération du temps Kronos et l’intensification du temps Kairos. La fréquence élevée de l'onde du changement qui nous traverse semble bel et bien conçue pour que nous lâchions prise. Elle initie le processus* qui conduit à la naissance d’un nouveau monde, dans l’amour et l’unité du "Service d'Autrui" où aucune âme n’en contrôle une autre. Comme il n’apparaîtra pas du jour au lendemain, ni surtout sans remise en cause profonde forcément douloureuse, c’est à chacun-e de contribuer à son émergence, par un travail sur soi, la recherche de la cohérence intérieure, la rectification et l’alignement, l’exigence et la fidélité à soi-même, la mise en cohérence entre pensées, paroles et actes, etc.

Ce monde de réalité nouveau est un cadeau, ajusté au mieux pour nous aider à dépasser nos conditionnements et transmuter notre ombre en lumière. Vivement alors la fin du temps !

* Cf. Processus de transformation de conscience.

 

 

 

La vraie thérapie, c'est à tout moment, en toutes conditions, et certainement pas guidée par quelqu'un que nous payons, mais par sa propre guidance supérieure qui place les expériences dont nous avons précisément besoin sur notre chemin.

 

 

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