Les publications en ligne font l'objet de constantes mises à jour et nouveaux enrichissements. Il va de soi qu'elles n'engagent que leur auteur dans le choix des sources et le fruit de ses imagination et réflexion.

 

 

Évolution de civilisation (2) Les synchronicités de l'Histoire

Le sens de l’histoire

 

La seconde clé de compréhension de notre évolution réside dans notre approche de l’histoire de l’humanité, celle de notre civilisation actuelle, la "cinquième race humaine", en fin de cyclicité, avant que de voir l'établissement de la sixième calée sur un champ de fréquences supérieur. Nous avons beau la découper en dates, en tranches, en faits et lieux précis dans une approche linéaire du continuum espace-temps, c’est une seule et même histoire de la "Création" - Ce Qui Est -, qui est racontée à travers des cycles, des "frises chronologiques", soit les créations créées par nos pensées et actes.

Ces cycles correspondent ainsi à l’évolution de la conscience humaine, et leur représentation illustre sa lente mais irréversible mutation, toujours plus élevée, en dépit des fracas et chaos constatés liés à la manipulation de la matrice politico-religieuse d'appartenance*. Elle indique le sens de la vie, c'est-à-dire l'intention - bonne ou mauvaise - qui se cache derrière. Ainsi le temps sacré et le temps profane, historique ou scientifique, ont leurs réalités propres, qu’il est absurde d’opposer. Nous savons bien d'instinct que si nos corps et notre mental égotique sont soumis au temps profane, nos cœurs participent au temps sacré lorsque l'Esprit universel préside, autrement dit le grand champ de conscience.

Qui plus est, ce que nous percevons comme l'histoire est modifiable par ceux qui l'enseignent ou, plus exactement, par ceux qui décident de ce et comment il convient d'enseigner. L'histoire racontée appartient toujours aux vainqueurs, rarement pour ne pas dire bien intentionnés, quels que soient leurs oripeaux humanistes. L'histoire racontée est de ce fait constitutive de nos illusions, et comme rien n'est "réel"*², tout est dans la perception de notre vécu. Ainsi, si nous sommes convaincu que les "princes" qui nous gouvernent sont apparus de façon aléatoire et qu'ils ont conquis ce pouvoir par la seule vertu de leurs capacités, talents, mérites et efforts, ou par le biais d'aléas et opportunités bénéfiques, nous voyons le monde et la direction que nous devons prendre sous un certain angle. Si, en recherchant d'autres sources nous découvrons que la réalité est toute autre, notre vision change alors du tout au tout*³...

* Cf. Compréhension structurelle de la Matrice asservissante, Contrôle mental & Prédation manipulatoire.

Cf. Univers en partage & Fabrication de l'illusion et voie de sortie.

*³ Cf. Vérité civilisationnelle.

 

 "Celui qui contrôle le présent contrôle le passé. Celui qui contrôle le passé contrôle le futur."

George Orwell - Écrivain et journaliste anglais (1903/1950)

 

Historique non-officiel des races humaines

L'étude cachée des textes sacrés - ainsi l'Apocalypse - permet de reconstituer la "vraie" genèse de l'humanité. Ainsi, de la même manière que les Atlantes ont été avalés par les eaux, les peuples de la présente civilisation dans toutes leurs composantes sont appelés à être frappés par le feu nucléaire, pour être annihilés par son énergie purificatrice de très grande ampleur. C'est ce que révèlent les Écritures : "Les éléments embrasés se dissoudront et la Terre et toutes les œuvres qu'elle renferme seront consumées" (Pierre III, 6-7, 10). Si l'ancienne Terre a été détruite par l'eau (le déluge biblique), cette Terre sera détruite par le feu. C'est aussi ce que disent les traditions des peuples Aztèques et Amérindiens, avec la légende des cinq Soleils*, mythe cosmogonique mésoaméricain fondé sur la création puis la destruction de plusieurs mondes (ou soleils) successifs : "Les Fils du Cinquième Soleil périront par le feu et les tremblements de terre…".

Les "fils" du premier soleil étaient les humains de la race polaire, autrement dit les extranéens Nordiques à "l'origine de la colonisation de la Terre", des êtres protoplasmiques (mi-densifiés, mi-éthériques), de nature androgyne, établis à partir du génome originel et primitif, et qui allaient se développer selon le mécanisme de l'évolution planétaire*², jusqu'à l'arrivée de la force de prédation archontique*³ . Beaucoup ont alors changé de dimension de réalité, soit une autre planète à laquelle la prédation n'avait pas accès compte-tenu de son niveau de conscience limitée.

Les fils du second Soleil étaient les Hyperboréens, pour certains continuité des précédents qui avaient été piégés dans la densité physique par la force archontique/reptilienne colonisatrice à son tour de la planète Terre. Ils ont péri par d'extraordinaires tempêtes, ouragans et cyclones. 

Les fils du troisième Soleil étaient les Lémuriens, plus exactement les entités reptiliennes (Annunaki) qui vivaient à l'ère proto-sumérienne. Ils ont péri par de gigantesques tempêtes magnétiques solaires, des pluies de feu et d'immenses tremblements de terre. 

Les fils du quatrième Soleil sont ceux qui formaient la civilisation Atlante. Leurs facultés, celles de l'humain contemporain, ont fini par dégénérer, leur sens (surtout la vue) ne parvenant plus à percevoir les fréquences élémentaires que percevaient leurs ancêtres. Ils ont été avalés par les eaux (le déluge biblique). Ceci explique l'incapacité de l'humain moderne (le Sapiens Sapiens) à percevoir les causes des phénomènes naturels qui se passent autour de lui.

L'humanité actuelle serait composée par les fils du cinquième Soleil. Il est écrit, compte-tenu de son état de dégénération, qu'elle périra à son tour par le feu (nucléaire) et les tremblements de terre*, dans la mesure où il n'y a plus aucune possibilité d'évolution constructive au sein de la race humaine, hormis pour celles et ceux qui ont pris vraiment conscience de la réalité et procédé à leur transformation intérieure.

Par cette purge génétique, ces "élus" vont connaître un bond gigantesque dans leur processus évolutif, participant à l'émergence d'une nouvelle race humaine qui représentera la sixième race, dotée d'une conscience infiniment plus élevée !

De nouveau apparaîtront de grandes civilisations éveillées aux lois de l'Univers, avant que de clore le processus évolutif par une septième grande race, la dernière car éternelle et non soumise à l'illusion du temps. C'est ainsi, pour toute planète de 3 et 4ème densités existant dans le cosmos, que fonctionne le "Grand Plan", répondant par ce mécanisme à la loi du karma ou de rétro-causalité ...

* Cf. Ce sont Ocelotonatiuh (Soleil Jaguar) ou Yoaltonatiuh (Soleil de nuit) ou encore Tlaltonatiuh (Soleil de terre) selon les versions ; Ehecatonatiuh (Soleil de Vent) ; Quiauhtonatiuh (Soleil de Pluie) ; Atonatiuh (Soleil d'Eau) ; Ollintonatiuh (Soleil de mouvement).

Cf. Évolution de civilisation (1) Le mécanisme de l'Univers.

Cf. La nouvelle religion universelle.

* Cf. Prophétie du changement, Fin de cycle (1) Fin du temps ou fin des temps ? & Fin de cycle (2) La guidance éclairée de sa vie.

 

Une autre relation au temps

 

Élément incontournable des sciences fondamentales, ces dernières sont dans l’incapacité de donner une définition précise du temps, la physique n’en comprenant ni la signification, ni le rôle, ni la fonction mécanique. Le monde ne peut en effet se créer au fur et à mesure que le temps s’écoule, dans le présent. Perçu généralement par l’être humain comme une ligne rectiligne allant à l’infini, linéaire, uniforme et donc quantifiable, ce qui est une réalité incontestable de la dimension 3-D, la théorie de la relativité d’Einstein a réfuté l’idée selon laquelle le temps est une constante universelle, empêchant par-là même à l'être humain la possibilité d'embrasser en lui l'éternité*. Le temps est en fait une vibration limitée sur la corde de l’espace infini, dépendant dans son appréciation de la conscience de celui qui le perçoit. Lorsque l’on se déplace dans l’espace, ce n’est pas à travers quelque chose de vide n’ayant aucun effet sur nous : le temps est mu par une forme d’énergie qui forme la trame temporelle. Mais comme nous avançons à une vitesse plus ou moins constante, notre expérience et notre ressenti du temps demeurent stable et uniforme. De son côté, la physique quantique montre que des événements séparés par le temps peuvent être corrélés, intriqués, sans qu’aucune causalité n’intervienne. Le temps est en fait spatial, indépendant de la causalité.

* La falsification de la réalité en 3-D.

La notion de 3-D caractérise la structure spatiale mesurable par ses trois dimensions (hauteur, largeur, longueur). Si l'on rajoute la structure de l'espace, nous passons en 4-D. Il convient alors de distinguer la 4-D -, celle circonscrite à la théorie de la relativité (le temps est mesuré par la vitesse de la lumière), et la 4-D +, intégrant un temps éternel non mesurable en l'état de notre science. Autant dire que celle-ci est totalement exclue de la pensée orthodoxe scientifique en vigueur...

 

L'Univers vit et s'expanse dans un espace à "n" dimensions, et chaque dimension correspond à un espace-temps qui en constitue le moule. Dans cet espace-temps propre à notre univers, la nature du temps est circulaire, plus exactement hélicoïdale, comme une série de cercles se chevauchant les unes sur les autres en une spirale* répétitive, sous forme d’un cylindre flexible qui change de forme sous l’effet des vibrations de l’espace-temps. Il est donc cyclique, chaque cercle étant une répétition des précédents à une échelle supérieure, c’est-à-dire nourri d’une expérience et d’une connaissance supplémentaires pour la conscience humaine. Son plus grand cercle correspond à l’oscillation en apparence superficielle de l’axe de la Terre, soit 25.920 ans ("la Grande année cosmique"). Ses cycles ne sont pas pour autant parfaitement circulaires, certains s’élargissant ou se dilatant selon des proportions géométriques très précises. Il ne revient donc jamais au même endroit, au même lieu, malgré les apparences car tout n’est que répétition cyclique. Les rythmes du temps ne sont pas non plus uniformes, mais fonction de leur position à l’intérieur d’un cycle concerné. Ainsi les accélérations dites de fin de cycle*².

* La spirale symbolise la figure géométrique du cercle, qui représente la Création originelle, L'UN, La Source, l'essence, englobant le Tout avec en son centre le Noyau, soit le Principe créateur, ce que les théologiens appellent Dieu, la substance. Se manifestant, le Noyau "décohère" sous forme de spirale infinie. Expression spontanée de l'espace-temps structurant, cette figure de la spirale infinie, également baptisée spirale Fibonacci du nom du mathématicien italien du XIII° siècle qui la découvrit, existe partout dans la Nature, depuis les coquilles de nautiles jusqu'aux tourbillons de galaxies comme la Voie Lactée, orbite de chaque planète et systèmes atmosphériques (tornade, tourbillon, cyclone), signifiant que tout est interconnecté et que tout se déroule exactement comme nous le co-créons, suivant nos choix et nos actes. L'hélice quant à elle (l'ellipse planétaire, l'ADN à double hélice) est une spirale particulière, qui conserve à chaque spire le même rayon.

Fin de cycle (1) Fin du temps ou fin des temps ?

 

Par-delà sa perpétuelle transformation, le temps est un, unifié, simultané. En dépit de nos idées reçues, la totalité du devenir est intégralement inscrite dans l’éternel présent par rétro causalité, tout comme dans la tranche que nous voyons comme passée. Le temps ne change pas, ce sont les choses qui changent dans le temps. Aussi tous les processus dits de cause à effet résultent autant de la poussée du passé que de l’aspiration du futur. Il s’agit tout simplement de la manifestation intemporelle de la vie, celle de la Conscience universelle, présente, totalement enracinée dans chacune de ses manifestations et par là-même dans chacune de nos consciences individuelles. Il y a totale intrication entre un futur déjà là et un passé encore là, ce qui veut dire que nous ne pouvons changer le futur sans changer le présent, par notre libre arbitre dans la formulation de nos intentions, ainsi que le passé, par sa relativisation*. L’espace-temps est immergé à l’intérieur d’un monde non-manifesté qui informe notre monde manifesté avec des informations venant de l’extérieur de notre espace-temps en 4-D, créant une torsion à partir de leurs vibrations. Celles-ci, même infinitésimales, sont susceptibles de modifier à l’échelle macroscopique les trajectoires d’événements, et par là-même la structure matérielle de l’espace-temps.

* Ceci est très important en thérapie de la souffrance liée à des évènements du passé (deuil d'un être cher, accident handicapant, divorce, perte de travail, torture, viol et inceste...). Le changement de la charge émotionnelle mémorielle, de l'empreinte dans l'ADN cellulaire de l'information entourant un évènement donné, permet aux personnes concernées de "retourner" littéralement leur vie, par leur retour en arrière mentalement pour ajouter de l'information et de la guérison aux évènements passés. En supprimant la rancœur, la colère, la haine ou tout autre ressenti dans leur cœur, cela change la façon dont elles se sentent et se comportent dans le présent.

 

Aussi le passé et le futur ne sont dans cet éternel moment présent que ce qui a été éprouvé par la conscience de la personne, qui traduit son passé comme ce qui reste à expérimenter et éprouver et qui est déjà réalisé, même si elle peut par son ouverture de conscience le modifier par son intentionnalité. Cette faculté, à l’inverse de la petite mémoire volatile et périssable des sens organiques, n’est pas liée à des automatismes inconscients et instinctifs *, qui transforment la relation à la vie en un quasi-somnambulisme de routines quotidiennes sclérosantes et illusoires, entraînant l’égarement de la mémoire. Elle est à l’initiative de l’être humain et sous son contrôle, ce qui nécessite un travail et un effort constants et déterminés pour être durablement développée. Elle est le contraire de la routine somnambulique et de l’empilement mécanique de savoirs non éprouvés car non conscientisés dans une mémoire organique périssable. Sinon, comme le dit l’adage populaire, "les peuples sans mémoire sont condamnés à revivre leur histoire". Autrement dit, quand la mémoire s’égare, l’intelligence se perd, et l’homme choit à nouveau dans l’océan de l’existence matérielle, celle de la Matrice involutive de la 3ème dimension de réalité.

C’est l’histoire symbolique de la chute, de l’exil, du voyage dans la matière, de la dualité nécessaire à l’expérimentation humaine de la Création, plus exactement Ce Qui Est. L’incarnation du Verbe, le Logos, initie l’homme obscurci par la perte de la mémoire (le "voile de l'oubli") à la révélation, à l’intelligence, le conduisant pas à pas à la Connaissance, la "Co naissance" avec la Création, afin de lui permettre de retrouver sa couronne *². Le temps manipulé par le "système" politico-religieux constitue l’énorme illusion et la plus belle invitation au sommeil de l'être humain, à son involution, tel que décrit par Platon dans son allégorie de la Caverne *³. Comment alors soutenir encore une vision mécanique et déterministe de l’univers, forcément absurde puisque dépourvue de tout sens ?

* Cf. Le contrôle du robot biologique.

Kronos, le temps en Grec, renvoie à couronne, celle-ci étant attribuée à l'individu qui sait transcender le temps. Dans la mythologie romaine, le dieu du temps grec Chronos était Saturne, dont l'anneau ophidien marque la séparation entre le monde d'en-haut et celui d'en-bas où le temps est celui de la linéarité, celle du temps qui passe.

*³ Cf. Fabrication de l'illusion et voie de sortie, Symbolisme et artifices de la Matrice, Le Jeu de (fausses) pistes de la Matrice.

 

 "Si l’infini vient dans le cœur de l’homme, alors le temps naît entre ses mains et il aura le temps pour tout".

Dialogues avec l’Ange, Gitta Mallasz, Entretien 17.

 

Le temps cyclique de l’histoire de la Terre

 

La science nous montre sans contestation que la Nature fonctionne dans et selon des cycles d'alternance très variés qui constituent son biorythme : cycles de la reproduction végétale comme animale, cycles biologiques, cycles des climats, cycles des saisons et de l'alternance jour/nuit, cycles de formation géologique. Il en est ainsi du fonctionnement microscopique de la lithosphère (cycle de l’eau, cycle de l’oxygène et du carbone), de la biosphère et du système planétaire, où les planètes tournent autour du Soleil, la Lune autour de la Terre, et les étoiles autour de l’Étoile polaire, elle-même tournant dans le cycle lent de précession des équinoxes (25.920 ans). L’histoire parle de cycles historiques et l’économie de cycles économiques et boursiers. Le fonctionnement du corps humain * se base sur le fonctionnement des cycles vitaux, soumis à la séquence des cycles veille-rêve-sommeil, au cycle de production cellulaire, aux cycles hormonaux, de la respiration, du pouls et de la tension artérielle, du rythme cardiaque, de la température du corps et de la coagulation sanguine, de la régénération des cellules... Il est semblable à une somme fantastique de programmes tournant en boucle à des rythmes journaliers, bihebdomadaires, hebdomadaires et même annuels, sous le contrôle constant de l’intelligence créatrice condensée dans l’ADN, "gardien du temps". Nous ne sommes pas complètement responsables de notre propre destinée, en particulier de notre destinée biologique !

* Cf. Travaux du biologiste roumain Franz Halberg et de la physicienne belge Germaine Cornélissen démontrant les influences environnementales externes sur les choses vivantes.

 

Les Colonnes, symbole des cycles

Selon le mythe biblique*, le Roi Salomon, fils du roi David, a érigé le temple que son père avait promis de construire, afin de traduire la richesse et la prospérité apportées à son peuple suivant le don octroyé par Dieu (Jéhovah/Yahvé). Les deux colonnes dressées à son entrée extérieure indiquent deux choses. D'une part le lever du Soleil au moment des équinoxes, c'est-à-dire le principe masculin du feu solaire d'en-haut (nature électrique) qui fertilise le principe féminin de la Terre d'en-bas (nature magnétique). D'autre part les rythmes du corps humain qui s'emboîtent dans les rythmes cosmiques : naissance/décès, jour/nuit, inspiration/expiration... Une colonne "rouge" représente l'Arbre de la vie, que les globules rouges rendent possible. L'autre, bleue, représente l'Arbre de la connaissance, soit la contribution des êtres humains à l'évolution du cosmos comme humaine par leurs pensées, paroles et actes.

* Cf. Le Judaïsme décodé.

 

La cyclicité Soleil - Lune

La cyclicité des deux astres solaire et lunaire contribue au développement de la vie sur Terre au sein de la galaxie solaire d'appartenance, nommée La Voie lactée. La Lune stabilise l'inclinaison de l'axe de la Terre, permettant de maintenir une variété de climats nécessaires à la vie organique. Les phases de la Lune ont d'indéniables effets sur la psychologie humaine par l'aspect féminin présent en chacun de nous à travers quatre composantes majeures : le corps et la peau ; la sensibilité, les émotions, ressentis et sensations ; les habitudes, automatismes, et notre capacité d'adaptation à notre environnement, directement issues de notre mémoire inconsciente ; l'imagination. La Tradition enseigne que la pensée humaine est liée aux positions et aux cycles du Soleil et de la Lune l'un par rapport à l'autre, la Lune réfléchissant la lumière du Soleil mais également sa vie spirituelle *. C'est sur cet enseignement que les peuples anciens vouaient un culte au dieu-Soleil.

* Le mont Sinaï sur lequel Moïse aurait reçu selon la Bible la révélation de Yahvé signifie "montagne de la Lune". Yahvé y reflétait la lumière du Soleil au moyen de la Lune.

 

Les cycles cosmiques de Joachim de Flore*

Le premier, celui de l'ère primitive, est caractérisé par la loi et la crainte de Dieu. Il se nomme cycle du Père, correspondant à l'Ancien Testament.

Le second est celui de l’Église et des dogmes. Il se nomme cycle du Fils. Nous sommes en plein dedans.

Le troisième est celui d'une ère spirituelle à venir, marquée par la joie et la liberté*². Il se nomme cycle du Saint Esprit.

* Moine cistercien et théologien catholique (1135/1202).

Il est à comprendre que cette ère spirituelle nouvelle est à réaliser dans une nouvelle dimension de réalité autre que celle de notre Matrice d'appartenance à caractère involutif. Elle ne peut être créée que par un changement de conscience, autrement dit le passage d'une conscience en mode "Service de Soi" à une conscience en mode "Service d'Autrui" (Cf. Le cheminement de l’Âme).

 

La cyclicité des conditions météorologiques

Le cycle des eaux est ce qui affecte le plus les conditions météorologiques de la planète*. La deuxième chose en importance est l’activité volcanique. Les impacts provenant de l’espace représentent le troisième élément. Ces trois éléments ont été actifs dans l'histoire de l'humanité récente. Nous connaissons en ce moment ce qui est appelé le réchauffement global ou effet de serre, qui inquiète les scientifiques. Cela s’est déjà produit auparavant, et cela revient. C’est un phénomène naturel et normal dans le fonctionnement de notre système solaire qui voit la multiplication d'événements de type météores/fragments de comètes partout autour du monde. Les extrêmes de chaleur et de froideur, ainsi qu’un bouleversement plus ou moins général de l’ordre naturel des saisons, ont souvent accompagné l’apparition de ces astres.  Les comètes ont toujours eu des phénomènes associés, comme les météores, séismes, changements climatiques, volcanisme, inondations, incendies, (mini-)âges glaciaires... qui semblent avoir entraîné dans leurs sillages et tout au long des millénaires de mauvaises récoltes suivies de famines, d’épidémies, de révolutions, de guerres et de chutes d’empires, d’évolutions et de déclins.

* Les grands changements climatiques sont reliés à des changements de conscience de l'humanité. Ainsi le Déluge qui a eu lieu à la toute fin de l'âge de glace, celui-ci étant estimé entre 9.600 et 11.600 av. J.-C., pour l'évolution humaine primitive. Cf. Vérité climatique.

 

C’est ainsi que la Terre fonctionne et s’équilibre par elle-même. Le changement causé par le cycle des eaux peut être grand ou petit. Il y en a beaucoup de petits entre les grands. La dernière petite époque glaciaire a eu lieu au cours des années 1.200 à 1.400 de notre calendrier. En ce moment, nous vivons le début d’un autre cycle, sauf que les scientifiques ne l’appellent pas "le début de l’âge d’un mini-cycle glaciaire". Ils parlent plutôt de l’effet de serre, de réchauffement climatique. Ils ne se réfèrent pas au cycle des eaux de la planète, ne le comprenant pas. Ils voient ce que l’on pourrait appeler le microcosme, au lieu du macrocosme.

Un réchauffement global qui précède un refroidissement global peut sembler paradoxal ou bizarre, mais dans la cyclicité des eaux il paraît très sensé. Ce cycle complet est plus long que la durée de vie d’un être humain. Les mini-cycles durent entre 150 et 400 ans, et nous sommes au début d’un cycle moyen. Il participe du maintien en équilibre de la planète Terre. Nous ne sommes pas responsables de cet événement. Nous l'avons tout simplement amené à se réaliser plus tôt que prévu. Nous l'avons influencé, mais nous n’en sommes pas la cause.

Aussi la réalité est qu'il n'y a pas de réchauffement de la planète. Le CO2, cette molécule indispensable à la vie, est produit en effet après une augmentation de la température et non avant. Il est une conséquence de cette hausse de température, pas sa cause. Si l’on augmente davantage la quantité de CO2 dans l’atmosphère, cela ne changera quasiment rien à son effet de serre, celui-ci étant arrivé à son maximum. Cette constatation, basée sur les lois de la physique, corrobore ce que d’éminents climatologues ne cessent de dire et de publier : plus il y a de CO2 dans l’atmosphère, moins son effet de serre est important ! Le mensonge du réchauffement climatique est soit lié à l'ignorance, soit à la volonté d'organismes intergouvernementaux d'imposer de nouvelles taxes ainsi qu'à la volonté de certains acteurs de faire de l’argent (bourses carbones, éolien, photovoltaïque) ...

Cf. Travaux du physicien et chercheur en sciences des matériaux et en thermophysique François Gervais dans son livre "L’innocence du carbone " (éditions Albin Michel). Selon le scientifique, ancien conseiller à la Maison Blanche et ingénieur de la navette spatiale John L. Caseh, le continent américain sera touché par une abondance de neige et par des températures froides.  Dans son livre Winter: How the Sun Is Causing a 30-Year Cold Spell ("L'hiver : Comment le soleil est à l'origine d'une vague de froid qui dure depuis 30 ans.") il déclare que Al Gore et plusieurs écologistes à la solde des tenants du réchauffement global causé par l’activité humaine ont complètement tort et que la Terre se refroidit très rapidement à cause d’une activité réduite du Soleil (minimum solaire), entrant de ce fait depuis 2007 dans un nouveau minimum solaire pour une période de trente ans.

 

La cyclicité du champ magnétique

Le champ magnétique s’est inversé à de nombreuses reprises tout au long de l’histoire de la Terre, à un rythme irrégulier. De longues périodes sans inversion ont été suivies par des phases de renversements plus fréquents. Pour les chercheurs du CNRS et de l’Institut de Physique du Globe*, l’origine des inversions et de leur irrégularité dépend de la répartition des plaques tectoniques à la surface du globe réalisée ces 300 derniers millions d’années. Si ce résultat ne signifie pas que les plaques terrestres déclenchent elles-mêmes le basculement du champ magnétique, il établit que le phénomène d’inversion se produisant dans le noyau liquide de la Terre est sensible à ce qui se passe hors du noyau, plus précisément dans le manteau terrestre.

* Cf. travaux publiés le 16 octobre 2011 dans Geophysical Research Letters.

 

Le champ magnétique terrestre est produit par les écoulements du fer liquide qui ont lieu dans le noyau, trois mille kilomètres sous nos pieds, la symétrie des écoulements de fer liquide jouant un rôle dans les inversions magnétiques. Lorsque les mouvements de métal en fusion ne sont plus symétriques par rapport au plan de l’équateur, cette "brisure de symétrie" entraîne alors une inversion.

Concernant les déplacements des continents ou le mouvement tectonique des plaques, la Pangée (nom donné au "supercontinent" rassemblant la quasi-totalité des terres) a commencé il y a 200 millions d’années à se disloquer en une multitude de morceaux qui ont façonné la Terre comme on la connait aujourd’hui. Leur degré d’asymétrie a varié au même rythme que le taux d’inversions magnétiques (nombre d’inversions par million d’années), les deux courbes superposées indiquant qu'elles ont évolué en parallèle. Autrement dit, plus le centre de gravité des continents s’éloignait de l’équateur, plus le rythme des inversions s’accélérait, jusqu’à atteindre huit par million d’années pour un degré d’asymétrie maximal.

Concernant le mécanisme à l’origine des inversions, deux scénarios prévalent. Dans le premier, les plaques terrestres pourraient être directement responsables des variations de la fréquence des renversements. Après leur plongée dans le manteau terrestre au niveau des zones de subduction *, les plaques parviendraient jusqu’au noyau, où elles modifieraient les écoulements de fer. Dans le second, les mouvements des plaques ne feraient que refléter le brassage de matière à l’œuvre dans le manteau et notamment à la base de celui-ci. Dans les deux cas, ce sont bien des mouvements de roches extérieures au noyau qui provoqueraient l’asymétrie des écoulements dans le noyau liquide, et détermineraient la fréquence des inversions.

* La subduction est le processus par lequel une plaque tectonique océanique s'incurve et plonge sous une autre plaque avant de s'enfoncer dans le manteau.

 

La cyclicité planétaire et son influence terrestre

L'observation astronomique des temps antiques a permis d'établir qu'à chaque instant une planète a une position précise dans notre constellation galactique de nature héliocentrique animée par la gravité, et qu'elle met un temps conséquent pour tourner autour du Soleil, variable pour chacune, pour revenir à sa position de départ. Ainsi certaines planètes comme Pluton, Neptune et Uranus ont une course lente (environ 84 ans), alors que d'autres comme Saturne (28 ans) ou Jupiter (12 ans) ont des cycles plus rapides. Leur mouvement de déplacement, appelé "course", consiste à faire le tour du zodiaque, soit la zone de la voûte céleste située de part et d'autre de l'écliptique*, et divisée en douze parties de 30 degrés chacune. Ces parties constituent des repères de la position de la Terre sur son orbite autour du Soleil. Compte-tenu de la continuité de leur mouvement, la position des planètes prend au fur et à mesure des années des aspects différents, représentés par la forme des angles que deux planètes données forment entre elles. Ces aspects se divisent en 3 groupes selon leur action qui se répercute et influence sous forme de synchronicités la vie humaine sur Terre (destinée, caractère) : les "positifs", les "négatifs" et le "neutre". Les positifs comprennent le sextile et le trigone, les négatifs le carré et l'opposition, et enfin le neutre la conjonction. Ils évoluent comme suit : tout d'abord un sextile, puis un carré, un trigone, une opposition, un trigone, un carré, un sextile, et enfin retour à sa position initiale. A cette observation et à l'étude des aspects se greffe celle des "maisons", dont le cadre dépend de la longitude et de la latitude du lieu de naissance, ainsi que de l'heure précise de la naissance de l'être humain.

Le zodiaque symbolise les diverses formes d'énergie à travers les signes, le cercle des maisons constituant le champ d'expérience de ces énergies, car leur cadre est défini par la rotation de la Terre sur elle-même, et donc ce qu'il y a de plus individuel. L'Ascendant est le point qui se lève à l'horizon au moment de la naissance. Il varie de 1° environ toutes les 4 minutes. Il constitue de ce fait le point de départ du cercle des maisons, et en tant que tel, représente la personnalité, c'est-à-dire la façon dont l'être humain entre en contact avec le monde extérieur, sa personnalité sociale, et par extension sa "place dans le monde".

Le travail d'analyse prend en compte les "transits", soient les passages des planètes sur le thème natal en fonction de la continuité de leur révolution autour du Soleil. Comme notre thème natal est une photographie de ces planètes au moment précis de notre naissance, ces planètes vont donc " repasser " une ou plusieurs fois sur cette photographie. La fréquence de ces passages dépendra bien sûr du temps que met une planète pour parcourir en une période donnée sa course autour du Soleil.

* Trajectoire apparente du Soleil décrite dans l'année autour de la Terre, telle qu'elle nous apparaît de la Terre. Le plan de l'écliptique est incliné de 23° par rapport à l'équateur céleste, et coupe celui-ci en 2 points : ce sont les équinoxes de printemps, soit le point vernal, et d'automne. Ces points sont donc la position du Soleil au moment des équinoxes de printemps et d'automne.

 

Pourquoi donc cette représentation du temps qui a dominé dans les cultures traditionnelles, et qui demeure dans nombre de nos rituels contemporains, ne concernerait-t-elle pas l’Histoire ? Le fonctionnement cyclique de la vie est de nature binaire. C’est sa dynamique, qui voit se succéder des périodes fastes et des périodes sombres, des cycles de victoires et des défaites. Entre l’Alpha et l’Oméga, le cercle de l’histoire ne s’interrompt jamais.

Avec le recul, nous pouvons chronométrer ces cycles qui, tels une horloge, se reproduisent précisément sous d’autres formes, englobant le découpage linéaire passé-présent-futur auquel nous sommes tant habitués et attachés, limitant singulièrement notre compréhension.

Tout suppose une évolution circulaire, et non pas linéaire. C’est ce que célébraient les sociétés dites traditionnelles, qui vivaient au rythme des rites ponctuant les moments de la journée : rituel du matin au lever du soleil, rituel du repas, rituel accompagnant le travail, rituel des cérémonies etc. Ces rituels ont pour fonction de renvoyer l’homme à l’Origine, telle que posée dans les mythes fondateurs, à savoir la répétition d’un acte sacré constitutif. La répétition rituelle, c’est le retour circulaire inlassable du temps célébrant Ce Qui Est, dans toute sa perfection et son impermanence, contre l’illusion d’un changement qui n’est que la fuite éperdue de l’être humain séparé, désuni dans son errance profane à la recherche de sa substance sacrée. Les créations les plus hautes de l’esprit humain ne sont que de brèves étincelles, apparues puis disparues. Vanité qu’est la recherche de la gloire et de la renommée… toute création vient et s’en va dans le Jeu éternel des cycles de la Manifestation, où rien de relatif ne saurait demeurer.

Platon affirmait que le Temps se meut en cercle, boucle revenant perpétuellement sur elle-même. L’essence de la Création se tient ainsi dans sa perpétuelle venue dans l’Identique pour affirmer son éternel amour de la Terre comme de la Vie. Ainsi la Vie ne connaît ni projection, ni promesse, ni but, n’étant que l’instant présent et sa pleine cohérence avec elle-même. De son côté, la cosmologie indienne parle d’un temps en spirale, propre au Temps de la Nature dans lequel l’Histoire vient prendre place, où il n’y a ni un commencement absolu ni une fin absolue, mais une pulsation rythmique de la Manifestation, jeu de l’Absolu infini avec lui-même, entre évolution et involution.

 

De l'Alpha à l’Oméga

Dans la Bible Dieu est l'Alpha, le point de départ de l'homme, son origine. Il est aussi l’Oméga, son but, la fin de son parcours. Toutefois pour arriver au bout de la démarche intérieure, pour atteindre ce but, il faut passer par la connaissance de soi, c'est-à-dire par toutes les autres lettres de l'alphabet du Vivant. C'est alors que l'obscurité peut faire place à la lumière, l'inconscient étant devenu conscient.

 

Cosmologies des anciens peuples

 

L'historien britannique Norman Rufus Colin Cohn (1915/2007) a dans son livre "Cosmos, chaos et le monde qui vient : Du mythe du combat à l'eschatologie" paru en 1993, examiné les plus profondes racines des civilisations humaines, mettant en exergue  l’apparition d’une espérance qui continue de s’épanouir à notre ère contemporaine, voulant qu’un "merveilleux achèvement" advienne sous peu, lorsque le "bien" aura finalement triomphé du "mal" pour toujours, en le réduisant à néant. Cette espérance a ainsi connu une longue histoire, exerçant depuis le christianisme déclaré une fascination puissante à travers les siècles, n'ayant de cesse de se perpétuer.

Pourtant, bien des grandes civilisations antiques, certaines durant plusieurs milliers d’années, n’ont rien su d’une telle espérance. Elles étaient basées sur d'autres cosmogonies, autrement dit une sorte de vision du monde, un ordre cosmique omniprésent qui allait de soi. Ainsi dans l'ancien Proche-Orient, où tout avait été établi par les dieux qui maintenaient l'ordre. Il y avait des dieux bienveillants, des dieux turbulents, et d'autres qui étaient parfois bons, parfois destructeurs. De ce fait, même l'instabilité de l'ordre cosmique se manifestant par des effets environnementaux ou des guerres était considérée comme "normale" et immuable. Les dieux étaient aux commandes, et c'était tout. Les prêtres étaient chargés de raconter à tout le monde ce que les dieux étaient, avaient fait et feraient, ces idées visant à soutenir les élites institutionnelles, à justifier la situation et leurs actes. L’État était la manifestation de l'ordre pour le compte des dieux. Il était nécessaire de veiller à obéir à la loi, aux prêtres et aux rois, dont la mission consistait à repousser les ennemis à l'ordre comme le faisaient les dieux.

 

Musée du Louvre
Musée du Louvre

 

Aux sources du droit

Le Code d’Hammourabi (photo ci-contre) est estimé par les scientifiques à 1750 av. J.-C. Il a été découvert en Babylonie (Irak actuel) en 1901 par une équipe d’exploration archéologique française. Le code d’Hammourabi reste l’un des plus anciens systèmes de lois codifiées connus dans l’histoire de l’humanité. Il n’a pas seulement une valeur historique, mais aussi une importance littéraire et artistique.

Il s’agit d’une stèle avec des incrustations d’art au sommet et une liste de lois dans une longue colonne au-dessous. Cet artefact contient 282 règles complexes transmises par le roi Hammourabi de Babylone. La célèbre phrase "œil pour œil" y est citée, mais la sanction dépendait du statut et du rang de la personne qui avait été blessée.

 

De leur côté, les Égyptiens croyaient que la matière à l'origine de toute chose avait toujours existé, et la "création" originelle n'était ainsi que le façonnage d'une "substance" informe en ordre organisé. Il existait de nombreuses versions quant à la manière dont cela s'était produit. De l'avis général, le monde n'avait pas été formé par un dieu qui avait toujours existé. La seule chose qui ait "toujours" existé était le chaos, en l'occurrence Noun, l'Océan primordial, qui existait avant le ciel, la terre, les hommes et la naissance des dieux. A un certain moment, "la première fois", une île minuscule émergea de l'océan infini qui faisait partie du chaos préexistant. Le démiurge créateur était le dieu du soleil, Ra, ou le dieu de la terre, Ptah. Diverses théologies décrivaient différemment ses activités. Les dieux ressemblaient beaucoup aux êtres humains dans leur caractère et leur nature. Ils pouvaient vieillir et aussi mourir. Les Égyptiens savaient que les dieux, tout comme eux, étaient gouvernés par le principe d'un ordre global juste, appelé Ma'at. Ce concept s'était développé pour répondre aux besoins de l’État égyptien, constituant un corpus réglementaire systématiquement planifié et imposé au départ par les autorités au pouvoir. Par la suite, il acquit une signification plus large, et devint ce qui gouvernait tous les aspects de l'existence, y compris les dieux et le cosmos. Ma'at était la colline primordiale, la base sur laquelle le monde ordonné était structuré et l’État était sa personnification, son essence étant le roi, faisant de la monarchie une institution divine.
Selon l'"histoire" officielle, l’Égypte avait été au début gouvernée par les dieux, puis par leurs enfants et petits-enfants (toujours en couples), puis par des demi-dieux et des rois humains qui descendaient d'eux. Bien entendu, la succession royale était souvent en réalité déterminée par des conflits, des guerres civiles, et le fondateur de n'importe quelle nouvelle dynastie réécrivait simplement l'histoire et ses propres origines. Le pharaon n'était pas seulement de descendance divine, il était lui-même semi-divin. On croyait donc qu'à sa mort, le roi prenait place parmi les dieux alors que sur terre le roi était le "fils de dieu", c'est-à-dire le fils de Ra. Lors du Nouvel Empire (18°, 19°, 20° dynasties de – 1070 à -1544), ce fut rendu explicite : le dieu s'accouplait avec la principale épouse du roi pour engendrer l'héritier. Ceci était représenté en images sur les murs de divers temples. Pharaon représentait le peuple égyptien dans ses rapports avec les dieux. Il faisait des offrandes en leur nom et sollicitait des faveurs. C'était par l'intermédiaire du roi que le peuple pouvait faire ses offrandes qui soutenaient ainsi le(s) dieu(x) ce qui leur permettait de maintenir l'ordre du monde. C'était par l'intermédiaire du pharaon que les dieux accordaient des avantages au peuple. Ainsi, le roi était la charnière entre le peuple et les dieux. Le roi était donc "seigneur de Ma'at", qui exprimait principalement la justice, détruisant le mal et faisant le bien. Cela signifiait également sollicitude pour le peuple, le roi étant alors représenté comme un berger, et la houlette faisait partie des attributs royaux (elle se retrouve dans les représentations bibliques sous la forme de la crosse de l'évêque). Par sa sollicitude toute divine et sa préoccupation des pauvres et infortunés, le roi démontrait que les dieux l'approuvaient. En pratique bien sûr, la justice était dispensée par des "prêtres de Ma'at", des juges.
Gagner une guerre était une affirmation de Ma'at. Les forces ennemis, intestines ou extérieures, étaient considérées comme des agents du chaos. On pourrait parler de première diabolisation propagandiste de l'ennemi. Cela commença dès le début de l’État égyptien, les monuments et les annales décrivant le roi comme invariablement victorieux à la bataille, alors que cela ne reflétait pas toujours la réalité. Cependant, il s'agissait de dépeindre le roi comme remplissant son rôle de consolidation de l'ordre cosmique. Cette perception du pharaon était si forte que même la conquête par des ennemis étrangers ne put la détruire. Tout monarque étranger conquérant fut considéré comme un véritable pharaon s'il recevait les titres pharaoniques et était disposé à servir les dieux d’Égypte. Les Perses, les Cambyses* et Alexandre le Grand s’exécutèrent. Ceux qui refusèrent furent considérés comme des agents du chaos en mission (Hyksos).

* Cambyse II, grand roi achéménide de l'empire Perse de 529 av. J.-C. à sa mort en 522 av. J.-C., est surtout connu pour avoir conquis l'Égypte et y avoir régné en pharaon.

Le désordre social était le reflet du désordre dans la nature. Les nations hostiles, les fauteurs de trouble n'étaient pas seulement des contrevenants à la loi – qui transgressaient Ma'at – mais des complices et des instruments des puissances chaotiques surhumaines. Le principe opposé à Ma'at était Isfet, signifiant "fausseté", "injustice", désignant tout ce qui allait à l'encontre de la droiture de l'ordre du monde. Il fallait tenir compte de cette force car le monde, comme la colline primordiale, était toujours cerné par l'océan de chaos qui menaçait de l'engloutir ou l'anéantir. Pour les Égyptiens, Ma'at étaient constamment menacé par les êtres monstrueux demeurant dans l'abîme du monde des ténèbres. Le chef était le gigantesque serpent semblable à un dragon, nommé Apophis ou Apep. C'était un dieu mais maléfique. Ses origines sont incertaines, car il apparut pour la première fois lors de la première période intermédiaire (env. 2181–2055 av. J.-C.) quand la stabilité de l'Ancien Empire fut renversée (au regard de l'imagerie et des événements liés consignés dans d'autres régions du monde, des événements cataclysmiques furent à l'origine du désordre de la première période intermédiaire, voire de la destruction de la civilisation harappéenne*). Apophis incarnait le chaos primordial. Il ne possédait pas d'organes sensoriels, il ne pouvait ni voir ni entendre, seulement crier. Et il opérait toujours dans les ténèbres. Alors que le navire du dieu-soleil croisait dans le monde d'en bas, il tentait encore et toujours de lui bloquer le passage en buvant le fleuve imaginaire sur lequel il naviguait. A chaque apparition de l'obscurité – lors d'une éclipse, pendant le décours de la lune, dans un ciel nuageux et plus encore que ces moments critiques, entre la tombée de la nuit et le lever du jour – Apophis était à l’œuvre. Dans la bataille contre Apophis, Seth fut le héros tueur de monstre, le protecteur du monde. Mais malgré les efforts, Apophis ne fut jamais détruit. Il était immortel et avait toujours été là. Le monde et les dieux avaient un début mais pas le chaos. Ceci était vrai non seulement pour Apophis mais aussi pour tout un tas d'êtres étranges menaçants qui existaient en dehors de l'ordre du monde. Ils ne faisaient pas partie de la création et étaient éternels. On ne pouvait rien faire de plus que de les tenir à distance ; cette tâche incessante exigeait les éternels efforts conjoints des dieux et des hommes. L'existence de temples et d'un culte devait assurer le maintien de cette collaboration pour éviter l'invasion du chaos.

* La civilisation de la vallée de l'Indus, ou civilisation harappéenne, du nom de la ville antique de Harappa, est une civilisation de l'Âge du bronze, dont le territoire s'étendait autour de la vallée du fleuve Indus, dans l'ouest du sous-continent indien.


L'une des cérémonies du culte pratiquée en Égypte était le rituel de "l'annihilation des ennemis", qui prenait la forme d'une sacrifice d'animaux sauvages qui étaient tenus pour des "ennemis des dieux". Dans les temples, les prêtres accomplissaient des rituels complexes en la seule présence du dieu. Il ne s'agissait pas d'un lieu où les croyants se rassemblent pour rendre un culte. Le temple représentait la colline primordiale de l'ordre au milieu du chaos et sa fonction était de réduire la chaos à l'impuissance par des rituels répétés et l'office aux dieux bienveillants. Les pouvoirs magiques du temple étaient invoqués pour protéger le dieu et donc l'ordre du monde. C'est-à-dire que même si l'ordre avait été apporté par les dieux, ils ne pouvaient le maintenir sans l'aide des êtres humains accomplissant constamment leur part et déversant leurs offrandes pour "renforcer les dieux".
Les gens du peuple comprenaient le rôle qu'ils devaient jouer : il était absolument nécessaire de se conformer aux règles pour tenir le chaos et la destruction à distance. Ils comprenaient qu'il existait des esprits néfastes, des démons rôdant constamment à proximité à la recherche de la moindre occasion pour causer blessure, maladie ou mort. Il y avait une multitude de petits dieux et petites déesses et esprits de ceci ou cela : un véritable pot-pourri d'esprits à servir. Les grands dieux les envoyaient comme leurs messagers sur terre. Ils se déplaçaient généralement par multiples de sept et étaient armés de couteaux pour arracher le cœur des gens. Ils pouvaient agir n'importe quand mais certaines périodes leur étaient plus favorables. Les gens passaient beaucoup de temps à se prémunir de ces créatures en invoquant des esprits bénéfiques.

Les Égyptiens se méfiaient de la nouveauté et du changement. Chaque chose, chaque jour s'apparentait à une recréation de la "première fois". Les Égyptiens ne se préoccupaient que de la régénérescence et du rajeunissement de ce qui est. Ils imaginaient que le temps s'étirait sans fin vers l'avant, indéfiniment et sans changement avec des explosions chaotiques périodiques qui nécessitaient d'être régulièrement repoussées. L'important était de maintenir l'ordre, de conserver l’immuabilité afin que rien ne se produise qui n'ait son parallèle dans le passé ou le présent. Lorsque le chaos surgissait, l'espoir était de rétablir ce qui existait auparavant, de revenir à la "première fois", au début.
Ces attitudes vers le retour au début, au renouvellement des choses, se sont exprimées dans les croyances en l'au-delà. Ces idées évoluèrent au cours du temps, mais en général, au départ, il fut question du pharaon qui montait au ciel rejoindre les étoiles circumpolaires qui ne disparaissent jamais ou rejoignait Ra dans sa barque solaire pour poursuivre ses devoirs royaux consistant à défendre Ma'at. Le roi gratifiait certaines personnes de privilèges funéraires pour jouir de leur compagnie après la mort. D'un autre côté, les gens du peuple n'attendait rien après la mort à part peut-être la prolongation infinie de leur vie laborieuse sous une forme confuse.

La période qui suit la première période intermédiaire apporta une sorte de démocratisation de l'après-vie. Au début, seule la noblesse, puis les gens à tous les niveaux de la société, se mirent en quête d'une vie éternelle meilleure que la vie sur terre. Osiris en vint à être considéré comme le seigneur du monde des ténèbres qui pouvait gratifier ses fidèles de la résurrection. On n'imagina plus que les bienheureux défunts soient confinés sous la terre, l'âme continuant à exister au ciel. Mais puisque le corps ne pouvait prendre vie que lorsqu'il était rejoint par l'âme, et que cela ne se produisait que lorsque les millions d'âmes qui accompagnaient la barque solaire lors de son voyage nocturne se trouvaient à proximité des corps, la revivification et la régénérescence étaient transitoires. La doctrine était que ces brefs épisodes étaient vécus par l'âme avec une telle intensité qu'ils semblaient équivalents à une vie terrestre. Ainsi, les épisodes d'une vie plus riche et plus élevée devaient se répéter indéfiniment ce qui signifiait que les bienheureux défunts pouvaient espérer une existence qui dure effectivement des millions d'années.
Pour tous les autres, on s'imaginait l'après-vie comme un "champ de roseaux", un paradis fertile éternel aux récoltes abondantes où c'est toujours le printemps ; en gros, une version améliorée de la vie qui était menée en Égypte. Riches et pauvres recevaient des lopins de terre qu'ils devaient cultiver. Cela incita les élites à remplir leurs sépultures de centaines de statuettes de laboureurs afin qu'ils travaillent pour eux.

A partir du Moyen Empire, tout le monde était éligible à l'au-delà. Les incantations magiques gagnèrent en importance. Ces incantations qui à l'origine étaient peintes sur les parois des sépultures royales apparurent sur les cercueils en bois des gens du peuple. Elles visaient à permettre au défunt de sortir de sa tombe et d'éviter les divers pièges qui pouvaient lui barrer la route vers la nouvelle version des enfers. Outre les incantations, on devait passer devant un tribunal, affronter des juges et démontrer que l'on avait vécu conforme à Ma'at. Osiris et quarante deux magistrats, des avocats de la défense, des témoins, un greffier... Tout cela se déroulait dans une pièce appelée la chambre du double Ma'at, le Ma'at de la vie et de la mort. Le poids du cœur du défunt était comparé à celui d'une plume, représentant Ma'at. De nombreuses personnes s'arrangeaient pour que des notices auto-disculpatoires soient déposées dans leur tombe à côté de leur corps. Pour l'essentiel, ces notices proclamaient que la personne n'avait jamais fait telle ou telle mauvaise chose, comme on pouvait le dire d'une personne de Ma'at.
Ceux qui avaient vécu selon Ifset, le chaos, étaient exclus de l'après-vie du "champ des roseaux", une série d'écrits sur l'au-delà qui date d'environ 1500 av. J.-C. racontant le sort qui les attendait. C'était, à tous égards, le contraire de ce qui était promis aux justes. Nus, affamés, sourds et aveugles, coupés de tout contact avec le dieu-soleil ou Osiris, ils étaient plongés dans le chaos entourant l'univers. Pour tous les êtres humains, mourir signifiait passer de cet ordre au chaos qui était là de toute éternité, mais tandis que les justes se contentaient de jouir du pouvoir régénérant de l'océan primordial pour regagner l'ordre cosmique rajeunis et immortels, ceux qui avaient transgressé Ma'at devaient subir une "seconde mort". Qu'on le représente comme une terrifiante ténèbre, une mer de feu ou comme un crocodile démoniaque et affamé, le chaos devait les avaler. Et si, selon certaines sources, il s'agissait d'un anéantissement, d'autres conceptions y voyaient un éternel tourment, comme un avant-goût de l'enfer qui aller hanter tant de consciences chrétiennes dans les temps qui suivraient... L'après-vie des élus, par opposition, appartenait à cet ordre. En vérité, c'était seulement dans cette après vie que l'ordre décrété par les dieux était pleinement réalisé. Les humains vivants et les morts bienheureux partageaient le même monde ; mais alors que le royaume des vivants était toujours soumis au désordre, plein de conflits, rien de tel n'existait au royaume des morts bienheureux... L'idée d'un temps progressant vers une perfection universelle, où toutes les choses seraient définitivement bonnes et où le chaos ne menacerait plus, était étrangère à la pensée égyptienne.


En conclusion, la vision religieuse du monde des Égyptiens se lit davantage comme une idéologie politique et les prêtres pourraient être considérés comme des propagandistes politiques. Les valeurs et les attitudes étaient celles du roi et de la cour et l'intention première était de conserver cet "ordre". Et ils y sont en grande partie parvenus, la société égyptienne ayant été extraordinairement stable au cours de très longues périodes malgré les invasions et les conquêtes occasionnelles. Le seul mouvement que l'on puisse éventuellement qualifier de révolutionnaire fut initié par Akhenaton (Amenhotep IV)* qui abolit le culte des anciens dieux et décréta qu'Aton – le disque du Soleil – était l'unique dieu véritable.

Nous pouvons ainsi comprendre la véritable raison d'être de la Franc-Maçonnerie qui, s'appuyant sur le référentiel symbolique de l’Égypte antique, a pour raison profonde non l'humanisme éclairé, mais la perpétuation de l'état d'esclavage de l'être humain au bénéfice de ses élites archontiques !*²

* Cf. Le judaïsme décodé.

Cf. La nouvelle religion universelle.

 

Le mythe, sens profond de notre relation à l’Univers, se substitue à l’Histoire

 

Il en est des historiens conventionnels comme des scientifiques conventionnels. Ils rejettent les récits qui occupent malgré tout une place importante dans l'imaginaire collectif. Le peuple est forcément ignorant, puisque non expert dûment labellisé. Pourtant, si nous retenons l'hypothèse que l'esprit précède la matière et non l'inverse, le regard porté à la Vérité peut s'avérer être tout autre.

Les récits historiques comme la Genèse, pétris d'événements mythiques et surnaturels, témoignent de la façon dont la conscience humaine a évolué. Nous y retrouvons le mythe constant, récurrent, du Héros*, présent dans toutes les civilisations. Sous différentes formes il raconte la même chose, la quête de perfection de l’être humain dans sa confrontation avec les ténèbres, ses ténèbres.

* La plupart des êtres humains ont besoin de héros, de célébrités, en sport, en technologie et en science, en politique, en religion ... icônes qui suscitent un sentiment de désir et vers lesquelles ils lèvent les yeux, auxquelles ils rendent un culte. Ils font en fait un transfert, celui du désir de leur propre grandeur. Ils vivent par procuration, car ils ne se tournent que rarement à l'intérieur d'eux-mêmes, pour reprendre leur véritable pouvoir et devenir le héros de leur vie par le " Je suis ". Ce faisant, ils sont anesthésiés, offrant même à autrui un formidable moyen de contrôle sur leur vie. Ces personnages publics servent de catalyseurs, d'enseignants pour montrer que chacun est grand. Les icônes sont en dehors, manifestations d'une conscience de groupe, rarement fondées sur la réalité. Il y a ainsi une différence entre l'icône Jésus (Yeshua Ben Joseph) et la conscience christique, le véritable être souverain, celui de soi-même.

 

La vision linéaire des religions monothéistes

Manipulées dans leurs fondements*, les trois grandes religions monothéistes comme le paganisme occidental possèdent une vision linéaire de l’histoire, l’avenir et la fin des temps divergeant selon la religion concernée. Cette vision appelée eschatologique influe directement sur la manière dont les fidèles vivent leur foi et agissent en son nom dans le présent. Ainsi, dans le Judaïsme, la fin des temps se caractérisera par la domination éternelle d’Israël sur l’humanité, cette domination n'étant possible que par l’arrivée du messie que les Juifs appellent de leurs vœux. Celui-ci n'étant appelé à les délivrer que lorsque la paix sur terre sera effective, ceci explique l'ardeur mise à "travailler sans relâche à détruire toutes les différences entre les hommes : les nations, les races, les religions et les particularismes locaux" et à vouloir instaurer un monde unifié. Les musulmans quant à eux considèrent également que leur travail sur terre favorisera le triomphe de leur religion, en particulier l’islam chiite iranien qui, surtout depuis le dignitaire religieux Rouhollah Khomeini (1902/1989), partage avec le judaïsme militant un aspect messianique très développé en préparant la venue du " 12ème imam ". L’eschatologie chrétienne possède quelques similitudes avec le judaïsme et l’islam tout en différant finalement beaucoup. Pour le catholicisme par exemple, l’Église ne triomphera pas glorieusement sur cette terre, le Christ ne revenant en effet que lorsque l’Église sera au plus bas, faible et méprisée. Ceci explique que les chrétiens attendent la décadence, la fin des temps et l’Antéchrist avec confiance, leur combat terrestre étant voué à l’échec. L’action du fidèle croyant n’est pas destinée à faire triompher sa religion qui, pour ce faire, n’a besoin que du retour du Christ … On est donc loin de trouver dans l’eschatologie chrétienne l’espoir et le goût du combat présents dans l’islam et le judaïsme, qui expliquent énormément le caractère militant de ces deux religions aujourd’hui, et leur mainmise progressive …

* Cf. La nouvelle religion universelle, Le Judaïsme décodé, L’Église romaine décodée.

 

Parce que ces mythes ont une dimension astronomique, c’est dans l’étude approfondie de leur symbolisme caché que fut découvert le cycle dit précessionnel de 25.920 ans* (la valeur proposée par la science astronomique moderne est de 25.776 ans), également appelé Grande Année, qui correspond à l’oscillation de l’axe de la Terre pour faire un tour complet. Autrement dit, ce cycle selon la Tradition (anciens écrits égyptiens) correspond à une respiration terrestre qui a lieu deux fois sur une période de 25.920 ans, témoignant de l’adéquation entre macrocosme et microcosme. Il en est de même avec la durée de vie moyenne d’un homme, 72 ans, qui multipliée par une année symbolique de 360 jours équivaut à 25.920 jours. Ou encore à sa respiration, en moyenne 18 fois par minute. Comme il y a 1.440 minutes sur 24 heures, là encore le produit de 18 x 1.440 équivaut à 25 920 respirations humaines par jour. C'est sur la base de cette Grande Année qu'est calculée la Fin des Temps, dont parle entre autres l'Apocalypse*²...

* L’astronomie montre que l'axe de rotation de la Terre ne pointe pas continuellement au même point de la voûte céleste. Il y a 5.000 ans, par exemple, il pointait vers la constellation de la sphère céleste dite du Dragon ; actuellement il pointe vers celle nommée Polaris (l'Étoile polaire), et dans 5.000 ans, il pointera vers Alpha-Céphée. On appelle ce phénomène la précession des équinoxes. La conséquence principale est que les points de l'orbite où se trouvent les équinoxes et les solstices changent dans le temps. Du fait de la précession des équinoxes autour de l'écliptique, soit le point du milieu de la sphère céleste, l'origine du référent zodiacal astronomique Bélier (ou point vernal) rétrograde sur un axe symbolique de 360° d'environ 1° tous les 72 ans (l’homme en bonne santé a 72 pulsations cardiaques par minute…), de sorte que le signe du Bélier se situe aujourd'hui dans la constellation des Poissons. Le décalage convenu est d'un signe zodiacal tous les 2.160 ans, ce qui est erroné, dans la mesure où le temps de passage du Soleil dans une constellation n'est pas uniforme, celles-ci n'ayant pas la même largeur.  La position fait un tour complet en 25.920 ans (nombre de respirations d’un être humain "normal" en 24 h et de jours vécus sur une moyenne de vie de 72 ans), ce que l’on nomme Grande Année cosmique.

Cf. Prophétie du changement.

 

C’est sur cette base de l'axis mundi que le cycle de la Grande Année a été découpé en douze ères de 2.160 années chacune (2.148 de nos jours), identifiées aux signes du zodiaque astrologique tant déconsidérés par l’application profane de nos temps modernes qui en est faite. Lorsque l’on veut déconsidérer une clé importante de la connaissance, on la relègue dans les pages détente de revues et magazines ad ’hoc.

Cette perception cyclique de l’histoire demeure encore une incongruité pour une partie du monde scientifique académique, sans être totalement rejetée tant elle offre des synchronicités troublantes à la perspicacité de celles et ceux qui s’y penchent.

 

Astrologie et histoire de Jésus

L'histoire de Jésus telle que racontée par le christianisme dans la continuité des divinités païennes des civilisations précédentes* offre nombre de corrélations avec l'astre solaire et sa course annuelle entre solstice d'été et solstice d'hiver, qui servait de culte aux religions d'avant son instauration. Les "disciples" du Soleil, soit les apôtres, ne symbolisent-ils pas les 12 mois de l’année et les 12 signes/maisons du zodiaque ou constellations par lesquels le Soleil doit passer ? A 12 heures, le Soleil est au zénith, sur cette Terre ou dans le temple du "Plus haut". N’est-ce pas pour cette raison que Jésus commence le "travail de son père" à l’âge de 12 ans ? Le Soleil entre dans chaque signe du zodiaque au 30° degré. N’est-ce pas l'explication pour comprendre pourquoi le "fils (son/sun/soleil) de Dieu" a commencé son ministère à l’âge de 30 ans ? Quant au récit de la résurrection d’entre les morts de Lazare par Jésus, il est très semblable à celui de El-Azar-Us, la momie égyptienne ressuscitée par le dieu Horus. Ces deux histoires ne sont-elles pas des allégories du passage du Soleil par la "constellation de la momie (Orion, soit Osiris)" lui apportant la lumière et la vie ? D'ailleurs, la désignation égyptienne antique pour Osiris était Azar/Asar, phonétiquement très proche de "Lazare", et l’ennemi principal du dieu Horus était Seth ou Sata, d’où dérive le nom Satan. Autre élément troublant, le Soleil se lève à "l’Horus-zon", le jour, et se couche au "sun-Seth" (sunset en anglais signifie coucher du soleil) la nuit. Tout comme le dieu Horus qui se bat pendant 40 jours en enfer contre son oncle Seth, à l'instar de Jésus se battant pendant 40 jours dans le désert contre Satan. Or, il se trouve que le Grec Hipparque se plaignait du fait qu’il lui était difficile d’observer les solstices, car le Soleil ne changeait guère sa position durant la quarantaine de jours de part et d’autre des solstices. Pour terminer, que penser du fait que les chrétiens aient consacré le Dimanche (Sunday en anglais, Sontag en allemand), pour vénérer leur dieu ?

* Cf. L’Église romaine décodée.

 

Mythe astronomique

Une des histoires centrales à toutes les mythologies d’œuvres littéraires, d'Œdipe roi à Hamlet, est l'histoire du fils dépossédé qui défait son oncle pour récupérer le trône de son père. Elle décrit en fait un événement astronomique, une époque de précession succédant à une autre, qui conduit au retour à l'UN.

* Cf. Giorgio De Santillana et Herta von Dechend, Hamlet's Mill ("Le moulin de Hamlet").

 


Le voyage du Héros est celui de la conscience humaine. Il passe par différents cycles et sous-cycles, l’histoire ne cessant de s’y répéter, "cristallisant" les frises chronologiques pour permettre, à chaque fois, le franchissement d’une nouvelle étape de nature métaphysique, spirituelle, en relation avec l'évolution d'un type d'énergie. Ce sont des périodes particulières de l'Histoire, celles correspondant à un changement sociétal fondamental, à une mutation radicale qui englobe la totalité des institutions ainsi que les aspects les plus fondamentaux de la culture alors en cours dans sa représentation du cosmos et de la nature humaine. Dans cette histoire de la conscience humaine, nous pouvons distinguer à ce jour cinq époques culturelles qui se sont succédé : l'Inde ancienne ; la Perse ancienne ; l'Égypto-Chaldéenne ; la Gréco-Romaine ; l'Anglo-Américaine/Germanique actuellement en cours. Chaque but atteint par l'humanité constitue un nouveau point de départ, la somme de tout l'acquis n'étant qu'un commencement, éternel...

Cf. Lewis Mumford, historien états-unien (1895/1990), The Transformations of Man ; Pitirim Sorokin, sociologue états-unien d'origine russe (1889/1968), The Crisis of Our Age ; Arnold Joseph Toynbee, historien britannique (1889/1975), L'Histoire, un essai d'interprétation ; Alvin Toffler, écrivain états-unien (1928/2016), La Troisième Vague ; Theodor Roszak, sociologue états-unien (1933/2011), La désintégration créative de la société industrielle ; Fritjof Capra, physicien états-unien, Le Temps du Changement.

 

Le récit historique a pour fonction de devenir tradition, en transformant ce qui est unique et individuel pour retenir l’exemplaire intemporel. La mentalité collective, soit l’inconscient collectif, le transforme en mythe pour perpétuer le sens originel de la Création, du Jeu de la Vie. La pensée traditionnelle n’est pas historique, n’ayant pas le souci d’une mémoire exacte, donc sans souci de l’histoire. C’est un processus de pensée qui traverse le temps, qui existe dans toute culture, y compris la nôtre, actuelle. Il traduit le lent passage d'une vision collective surnaturelle, hallucinatoire, peuplée d'anges et de dieux, à un espace mental personnel, source d'introspection identitaire. Autrement dit le passage de l'esprit extérieur à l'esprit intérieur.

Cf. Julian Jaynes, psychologue états-unien (1920/1997), "La naissance de la conscience dans l'effondrement de l'esprit .

 

Selon la Tradition, l'histoire de la conscience humaine démarre au moment de la "chute" de l'homme dans la matière, de sa séparation avec l'univers des dieux et des anges au sein duquel il évoluait jusqu'alors. C'est une ère plus sombre et plus froide qui voit le jour, les corps étant désormais alourdis par la gravité et se mouvant plus lentement sur la surface de la Terre. Le monde est sanglant, marqué par la finitude, la mort, dévoyé par la conscience animale qui prévalait jusqu'alors et qui nourrit la conscience humaine émergente.

 

Cependant, les dieux veillent, et tout à leur lutte contre les Titans, ils vont doter les hommes d'attributs leur permettant de développer leur conscience, de penser et d'éveiller leurs sens subtils : Énoch apporte le langage et, comme le phénicien Cadmos, l'écriture*. Orphée leur fait le legs de la musique à partir de la lyre reçue d'Apollon, et ouvre la voie aux mathématiques en inventant les nombres.

* Thot était le dieu de l'écriture dans la mythologie égyptienne.

 


Musicalité et conscience

Mi-chant, mi-récitatif, la musique naissante est accompagnée d’instruments à vent de type cornemuse ou pipeau, les derniers vestiges de cet art ayant survécu chez les aèdes grecs et les bardes celtiques. C’est ce type particulier de musique qui a préparé l’âme humaine pour le développement de la pensée logique.

Le mythe d’Apollon et d’Orphée indique que toute conscience provient de la sphère de la lumière, tout comme la musique et le chant. Orphée, dont le chant et la lyre charmaient même les dieux, descend aux enfers pour récupérer sa bien-aimée, Eurydice, qui a été mordue au talon par un serpent. Le chien gardien des enfers le laisse passer et Orphée chante de façon si pathétique que les dieux du monde inférieur lui permettent de reconduire Eurydice sur la terre, pourvu qu’il ne se retourne pas pour la regarder. Sur le chemin du retour vers le monde d’en haut, Orphée, qui n’entend aucun bruit derrière lui, a peur d’avoir été trompé et se retourne. Il doit donc revenir dans le monde d’en bas et joue avec tant d’émotion que même les pierres pleurent.

Le sacrifice d'Abraham

Lorsque Abraham entend l'ange de Dieu lui dire de ne pas offrir son fils adoré en sacrifice sur la montagne sacrée, il lève les yeux et voit un bélier retenu dans un buisson par les cornes. Il le sacrifie alors en offrande. Les cornes du bélier représentent l'organe de la vision spirituelle à deux pétales qui, ouvert, permet de communiquer avec le monde spirituel. Ce passage de la Bible signifie que c'est cette capacité qu'Abraham sacrifie, afin que désormais l'humanité apprenne à la développer par elle-même pour retrouver le chemin. C'est le démarrage de la quête de la Terre promise par l'apprentissage d'une nouvelle forme de conscience que permet le monothéisme, celle de l'abstraction intellectuelle pour comprendre la totalité de la vie et du cosmos.

 

Cyclicité de la conscience humaine

 

Les grandes étapes de l'évolution humaine selon la Tradition

La planète comme tout être humain est constituée de sept principes globaux, autrement dits corps*. Son évolution va constituer à passer d'un principe à un autre au cours d'un long pèlerinage de sept périodes mondiales, séparées à chaque fois par un déluge allégorique (d'eau ou de feu) renouvelant son état et sa forme. Les trois premières sont consacrées à l'incarnation progressive de l'Esprit dans la matière. C'est le stade d'involution. La quatrième période est un stade d'équilibre dans la matière dense. C'est celle que nous connaissons actuellement. Les trois dernières, à venir, caractérisent le stade d'évolution, où la matière se spiritualise jusqu'à devenir de nouveau divine.

* Les écrits sacrés indiquent que Brahma, la Mère substance, change à chaque fois ses quatre corps (aurore, nuit, jour, crépuscule).

 

Aux premiers temps de l'humanité de notre civilisation - la cinquième -, les êtres n'étaient que très peu individualisés du groupe auquel ils appartenaient. Loi du groupe, soumission, esprit de survie, telles étaient et demeurent encore pour grande partie les modes d'appartenance et de réalisation, et qui se traduisent dans les soubresauts du fanatisme, du nationalisme et de l'intégrisme. Si les clans vont devenir tribus, puis cités-états, régions, royaumes ou nations, fédérations, ils ne font que traduire la quête de puissance et d'affirmation de l'égo*, tout en ouvrant en même temps par la culture le besoin d'organisation sociale et d'humanité. C'est symboliquement le combat entre les forces des ténèbres et celles de la Lumière, les premières semblant à ce stade avoir pris le pas*². Par résonance, les niveaux de conscience se regroupent par niveau d'évolution, entre progressistes et conservateurs. En dépit des disparités, des résistances et, parfois, des retours en arrière, l'humanité dans son ensemble ne cesse de progresser sous l'impulsion des grands idéaux portés par les consciences éclairées, à chaque fois adaptés aux besoins et à la compréhension des êtres de l'époque concernée.

* Alexandre le Grand et Napoléon en sont les personnages militaires historiques les plus représentatifs, sans oublier pour les plus récents Hitler, Staline et Mao. Cf. Décryptage de l'égo et Les Psychopathes qui nous gouvernent.

Cf. La nouvelle religion universelle.

 

Frises chronologiques de l'évolution des cycles de la Conscience humaine*

Cycle tribal

il y a 2 millions d'années

Développement de la conscience du phénomène différences/ similarités.

Cycle de la culture

il y a 102.000 ans

 

Développement de la conscience de la raison.

Cycle national

3115 av. J.-C.

 

Développement de la conscience du concept de loi.

Cycle planétaire

1755 ap. J.-C.

 

Développement de la conscience du concept de pouvoir.

Cycle galactique

1999

 

Développement de la conscience de l'éthique.

Cycle universel

2011 / 2012 ...

 

Développement de la capacité illimitée d'une conscience co-créative.


* Selon les cycles étudiés de la civilisation maya. Cf. Docteur Carl Johan Calleman "Calendrier maya, la transformation de la conscience".

 

Frises chronologiques de l'évolution de la Conscience humaine de notre civilisation connue

Nature

Caractéristique

 

Type d'économie & énergie

Type de culture

 

Période

 

Contexte et structure sociale

Conscience mystique & mythologique

dieux

 (vision polythéiste)

chasseurs - cueilleurs

oralité

 

jusqu'à - 4.000 av. J.-C

cohésion communautaire vs démons et non humains

Conscience théologique

 

Dieu monothéiste

 

agriculture / hydraulique

écriture

 

- 4.000 au XVIII° s.

 

cohésion "théologisée"

vs

païens et infidèles

 

Conscience idéologique

 

laïcisation

 

industrie (charbon / acier) & moteur

communication imprimée

XIX° s.

 

désacralisation & géo politisation

 

 

Conscience psychologique

 

sentiment du "Moi" / ego

industries fossiles & électricité

médias audiovisuels

 

XX° s.

 

productivisme & consumérisme

Conscience techno-humanoïde

 

le "Moi" en techno- réseau

ordinateur

 puce & processeur

on line / virtuel

(numérique)

fin XX° s./début XXI° s.

mondialisation & financiarisation


Le XXI° siècle en cours marque une nouvelle étape de l'évolution de la conscience humaine, que l'on estime d'une durée de 175.000 années sur les 3.8 milliards d'existence de la planète. La durée de ses sous-cycles n'a cessé de raccourcir depuis que la société tribale a laissé place à la société urbaine avec la fondation estimée de la première grande cité, Uruk, en 3.000 av. J.-C. dans une région correspondant à l'actuel Irak, avant l'émergence sous l'impulsion d'Abraham* puis de Moïse des trois grandes religions du Livre (judaïsme - christianisme - islam), et la révolution scientifique du XVII° siècle. Elles ont chacune contribué progressivement à la quête de l'individuation par l'introspection et à l'émergence d'un monde globalisé.

* Abraham introduit dans le monde antique le questionnement sur l'origine du monde, balayant avec rage les dieux idoles de son père et de son peuple. Il aurait été chassé d'Uruk pour avoir refusé de participer à la construction de la Tour de Babel sous le règne de Nemrod, roi de Babylone, se mettant alors en route vers la Terre promise.

 

Évolution de la Conscience humaine contemporaine

Caractéristiques sociales

 État de perception sociale

Années 1960

Mouvement en faveur de la paix.

Mouvement féministe.

Mouvement écologique.

Mouvement en faveur des droits civiques.

Nouvelle perception sur les dérives des institutions sociales modernes : oppression, contrôle, aliénation, dépersonnalisation, abrutissement, étouffement.

Intérêt pour les systèmes philosophico-religieux de l’Orient et pour les psychologies trans-personnelles.

 

Années 1990 et début 2000

Accentuation des mouvements, passant de la radicalisation à un changement de conscience étendu à de plus en plus d'individus.

Prise de conscience que le peuple détient la remise en cause des comportements institutionnels existants (Cf. effondrement du bloc de l’Est), et que l’ordre ancien ne fonctionne plus assez efficacement pour atteindre les buts et objectifs communs.

 


Cette évolution de conscience voit le rééquilibrage des valeurs de nature sensorielle jusqu'alors dominantes par des valeurs à dominante cognitive, soit l'union harmonieuse du corps et de l'esprit. Elle répond à une quête d'unicité de l'individu dans sa relation à l'écosystème planétaire, une quête de communauté diversifiée, une quête d'identité culturelle, une quête de réalisation de soi, et un sens d'autonomie et de responsabilisation.

Cf. Willis Harman, ingénieur social états-unien (1918/1997), Une Nouvelle Vision de la Conscience.

 

Par ailleurs, la conscience dite transhumaniste en cours, de type "techno-humanoïde", alliance de l'humain et de l'ordinateur, amorce un changement d'ère, celui d'un monde universalisé, avec la "conquête" d'espaces nouveaux encore inconnus du champ de conscience actuel. C'est tout l'enjeu proclamé de la technologie du troisième millénaire que de permettre à la conscience ce saut quantique, ce changement de paradigme dominant pour un monde soi-disant meilleur, libéré de la densité de la matière terrestre. Seules la coopération et l'empathie de toutes et tous, ensemble, pourraient en dessiner et en favoriser le dessein, à l'encontre des forces involutives prédatrices dominantes. Mais pour construire une nouvelle dimension de réalité, et s'extraire de celle-ci...

Cf. Conscience du XXI° siècle, La nouvelle religion universelle & Prophétie du changement.

 

Le changement de la conception traditionnelle de l’Histoire

 

Cette rupture de la conception traditionnelle du temps explicatif de l’Histoire remonte aux origines du christianisme et les fondements dévoyés du dogme chrétien, pour marquer la différence entre les " croyances païennes " et la " foi chrétienne ". Il était en effet insupportable de laisser à penser aux fidèles que le Christ, qui avait tant souffert, devait revenir encore et encore pour sauver l’humanité. C’était justifier l’insoutenable, admettre la répétition de ce qui engendra toutes ses souffrances et devoir renouveler le Sacrifice. Sa mort sur la croix permettait de sauver l’humanité une fois pour toute. Dès lors, le temps apparaissait dans la représentation chrétienne comme une ligne droite à partir d’un début, la Genèse, jusqu’à l’avènement de la Cité de Dieu à la fin des temps. Aujourd’hui encore, la théologie chrétienne reste farouchement attachée à la représentation linéaire du temps, à l'encontre tant de la science physique que de la connaissance sacrée.

Le déclin programmé du christianisme dans la pensée a entraîné le transfert de cette représentation linéaire du temps à la sphère profane, laïque, permettant de fabriquer le mythe du progrès et de l'associer à l’émergence de la techno science moderne dans ses fondements industriels et capitalistiques. Ainsi la croyance rationaliste en un futur orienté vers le progrès est devenue la composante majeure de l’idéal du siècle dit des "Lumières" (sic !)*, illustré par la célébration de son cortège grandiose de techniques toujours plus puissantes, toujours plus rapides. Le passé était désormais regardé comme révolu, masse de superstitions et de barbarie inconcevables à l’esprit brillant contemporain, sûr de la supériorité de sa civilisation débarrassée des oripeaux barbares et religieux. La chronologie fait désormais office de sésame impérialiste à l’explicatif objectif, seuls les étapes, le moteur et le sens de l’Histoire pouvant prêter à interprétation et divergence philosophique. C'est le triomphe de la pensée rationaliste et logique. L'avènement de l'homme robot biologique, l'esclave de la matrice des ténèbres !

* Cf. Évolution de civilisation (3) Mythe du progrès, risques et lois d'évolution universelle.

 

Les philosophes rationalistes de l'histoire (1)

Nicolas de Condorcet

Philosophe et mathématicien français (1743/1794). L’humanité avance vers l’avènement de la raison par l’instruction du genre humain dans les sciences.

Auguste Comte

Philosophe français (1798/1857).

L’humanité va de l’état théologique vers l’état métaphysique pour parvenir à l’état positif.

Georg Hegel

Philosophe allemand (1770/1831). L’Histoire avance vers l’avènement de l’État-Dieu, manifestation suprême de l’Esprit.

Karl Marx

Philosophe et économiste allemand (1818/1883). Le terme de l’Histoire sera la société sans classe, le mouvement du progrès s’accomplissant dans la lutte des classes.

 


Pour la philosophie politique comme économique et sociale, la représentation cyclique du temps ne peut qu’être suspectée d’avoir un caractère "réactionnaire", allant à l’encontre du mouvement "révolutionnaire" et rationaliste de l’Histoire en réponse à une conception médiévale nourrie de religiosité* et préparant la mainmise de l'économie comme nouvelle institution suprême de la société moderne. Sa logique et ses valeurs vont désormais inspirer la prise de décision tant individuelle que collective.

* Cette conception n'a pourtant pas empêché la Federal Reserve Bank d'Atlanta associée avec le Boston College d'étudier les habitudes d'achat et de vente des Américains du Nord pendant les cycles géomagnétiques et d'en retirer de pertinentes conclusions, pas plus la Technical Security Analysts Association de San Francisco de déterminer si cette activité régissait les crises d'expansion et de récession financières, et de vérifier que les crises financières suivaient un cycle de 56 ans, lui-même suivant un cycle prévisible de la Lune et du Soleil...

 

La critique eschatologique de la cyclicité du temps

Dans la mesure où 80 % de l'humanité exprime une croyance liée à un dogme monothéiste - judaïsme, christianisme, islam -, la philosophie politique comme la géopolitique se positionnent à l'initiative de leurs idéologues et auteurs pour un rapport de force dans les idées comme dans l'action de terrain. La crise constatée en cours du modèle occidental comme la décadence de la civilisation européenne conduisent au procès de cette vision cyclique, considérée comme source de fatalisme des esprits occidentaux de racine chrétienne par opposition à l'activisme déployé par les tenants et fidèles du judaïsme et de l'islam. Cette renonciation à l'action directe et à la volonté d’une lutte victorieuse serait pour ces partisans de l'activisme religieux contraire à la nature de l'homme, qui par la volonté et la détermination écrit son histoire et forge son destin. Ainsi le projet mondialiste porté par le judaïsme serait "notre" plus grand ennemi, et les nombreux intellectuels nourriciers de la cyclicité païenne des temps - Alain de Benoist, Robert Dun ... - sont dénoncés comme auteurs "incapacitants" par les esprits nationalistes nourris d'action volontariste. Ils font de même pour les esprits moins politiques que sont les "traditionalistes", adeptes de René Guénon et de l’italien Julius Evola, pour qui l’histoire est un long déclin, un éloignement progressif de la "Tradition primordiale", et ce depuis quelques dizaines de milliers d’années voire centaines de milliers selon les interprétations. Dénonçant les idées défaitistes ou résignées chez nombre de ceux qui veulent, paradoxalement, résister à la décadence de l’Europe et qui ne font qu'y contribuer, ces partisans de la résistance engagée proposent ce qu’ils appellent "la victoire comme religion" pour contrer cette guerre totale à fondements religieux et avant tout psychologique, et contribuer à agir sur le cours de l’histoire.

 

Les philosophes et autres penseurs rationalistes de l'histoire (2)

Thomas Hobbes

 

Philosophe anglais

(1588/1679)

La poigne de l’État est nécessaire pour empêcher que l'on s'entretue.

John

Locke

Philosophe anglais

(1632/1704)

La prédisposition de l'homme est l'expropriation de la nature de ses ressources et la transformation de la Terre en propriété productive.

 

Adam

Smith

Philosophe écossais

(1723/1790)

Prédisposition innée de l'homme à œuvrer pour son plaisir. Justification de son égoïsme.

Jérémy

Bentham

Philosophe anglais

(1748/1832)

La condition humaine vise à éviter la douleur et à optimiser le plaisir. C'est une approche de la vie utilitariste.

Sigmund

Freud

Médecin autrichien

(1856/1939)

Principe du plaisir sexuel, avec répression des pulsions.

Charles

Darwin

Naturaliste anglais

(1809/1882)

Pulsions fondamentales axées sur le souci de survie et de reproduction.


Quant à l’épistémologie, elle ne peut que trouver à la cyclicité de l'histoire un caractère anti-scientifique !

Toutes ces conceptions traduisent tant notre faiblesse que notre orgueil. Pour vaincre le Temps, nous l’avons enfermé dans un horizon limité, en en rendant la lecture plus simple et plus facile pour pallier aux faiblesses de notre mémoire et écarter de notre vue l’incertitude du Devenir. Ce mirage de l’homme moderne se prétendant civilisé donne à croire que le futur nous appartient, qu’il sera tel que nos rêves le présentent. Le passé avec tous nos espoirs déçus est désormais dépassé comparé à la fierté de notre présent et notre mobilisation pour un futur encore plus grand. Il est bien plus facile de maîtriser le temps de l’histoire que d’assumer le Temps de la Nature, l’incantation "progrès" donnant un but à atteindre, une direction précise.

C’est oublier que le Jeu de la Vie* n’a pas de but, sinon le jeu lui-même. Notre esprit résolument cartésien en a oublié le sens profond, tout à son besoin de penser et de donner du sens à sa course trépidante, en posant des motivations aux fins d’obtention de récompenses extrinsèques. La ligne du temps de l’Histoire donne ainsi raison à toute entreprise de planification du temps, à l’action, à l’urgence fiévreuse et ses soucis. Que deviendraient la politique comme l’économie sans le support du concept du temps linéaire ? Pendant ce temps, nous oublions tout simplement de vivre en épousant la rondeur du moment présent pour la plénitude de la jouissance d’être… Soit l’immortelle simplicité de Ce Qui Est.

* Cf. Le Jeu de la Vie.

 

Répétition historique dans un Univers relié

 

Fruit de la recherche de différents auteurs, dont Nicolas Machiavel et Jean Bodin furent parmi d’autres les précurseurs, la répétition cyclique a fait l’objet à différentes reprises de prédictions qui se sont révélées exactes tant sur le plan économique que politique. Ceci interpelle sur ce que nous considérons comme relevant du caractère aléatoire des événements combiné à l’exercice du libre arbitre humain.

Si les événements se répètent, ils ne sont pas bien sûr exactement les mêmes. Toutefois, les événements majeurs comme les grands conflits se répètent avec une précision étonnante.

Au-delà du découpage en douze cycles de 2.160 ans en Occident*, quatre sous-cycles de 540 ans à l’intérieur de chacun d’entre eux permet d’affiner l’étude de la répétition, et par là même de la projection. D’autres découpages plus fins ont été menés, renforçant la finesse de compréhension.

* En Inde, on parle de quatre cycles de 864.000 ans chacun.

 

Nous ne pouvons en l’état exclure l’unité du cosmos et l’influence de tous les astres entre eux*. Les croyances des peuples anciens semblent après des siècles d’obscurantisme, de déni, de condamnations et même d'exécutions, validés par les approches d’une partie des scientifiques contemporains, et parmi les plus renommés. Elles enseignent que nous sommes guidés à une échelle individuelle comme collective, vers une élévation de conscience dont la finalité est l’harmonie, l’acceptation de tous au sein du Tout infini. Ainsi l’entrée en cours de l’humanité dans l’ère dite du Verseau, succédant à l’ère des Poissons, se traduit par les changements idéologiques et religieux que nous constatons, expliquant les tensions liées à la résistance de leurs actuels promoteurs. Ils sont pourtant irréversibles.

* Cf. Travaux précurseurs du scientifique biélorusse Alexander Chizhevsky en 1922 démontrant que les plus grands bouleversements de l'histoire de l'humanité, tels que l'agitation sociale, la guerre et la révolution sont causés par l'activité du Soleil lorsqu'elle est à son maximum, confirmés par la suite par d'autres comme l'économiste états-unien Edward Dewey en matière de cycles d'expansion et de recul.

 

L'ère du Verseau

Carl Gustav Jung a interprété dans une lettre adressée à Wolfgang Pauli une synchronicité s'étant présentée à ce dernier, en l'occurrence le bris d'un vase d'eau à son arrivée dans une pièce pour la présidence de l'inauguration de l'Institut des sciences psychiques en 1948. Elle faisait remarquer le symbole astrologique d'une nouvelle ère à venir, en l'occurrence d'une nouvelle science, par un homme faisant couler l'eau d'un vase. C'était l'annonce d'un nouveau paradigme dans le savoir humain, celui d'êtres vivants faisant partie d'un Tout*.

* Cf. Évolution de civilisation (1) Le mécanisme de l'Univers & La nouvelle religion universelle.

 

En gardant en esprit les perspectives du "Grand Temps", nous pouvons continuer à remplir notre devoir dans le temps historique, en assumant en conscience notre devoir dans ce contexte de crise où chacun doit jouer son rôle, accomplir le devoir qui est le sien, enveloppé du sens du Sacré.

 

Le Paradigme d’effondrement quantique, ou l'explication cosmogonique

 

Si nous validons le concept d'unité de l'Univers, de sa nature d'hologramme, de ses lois et principes physiques de structuration et d'organisation, et de sa cyclicité, la transformation en cours sur la planète Terre est la traduction de ce qui se produit dans le système solaire, planétaire et cosmique. Ceci permet d’écarter toute interprétation d’intention apocalyptique, propre à nourrir les peurs et fantasmagories de populations non averties et à les maintenir en servilité. La nature nettoie toujours ce qui est nécessaire à son harmonie*.

* Cf. Vérité climatique.

 

Le mythe du Déluge

Le récit biblique qui montre Noé faisant entrer par paire les animaux dans l'arche symbolise l'installation de l'humanité au sommet de la création il y a entre six et sept mille ans (datation incertaine), la forme humaine ayant perfectionné et intégré en elle-même toutes les autres formes de la nature. Cependant, un seul animal a été oublié, la licorne. C'est l'absence désormais du troisième œil mystique* pour l'être humain qu'est cette corne d'abondance entre les deux yeux, qui le conduit à être désormais prisonnier du temps et de l'espace. Lorsque cette absence conduit à dévoyer la nature, cette dernière se purifie en déclenchant des phénomènes tel le déluge, rappelant aux hommes leur responsabilité d'honorer le sacré du vivant. Ce mythe se retrouve dans le texte sanscrit Matsya Purâna qui appartient à un vaste genre de la littérature indienne, dans un échange entre Vishnou et Manu.

* Il s'appelle également Œil d'Odin ou Œil d'Horus.

 

Une autre histoire ?

 

Les curseurs scientifiques comme religieux explicatifs de l'histoire tiennent de façon schématique de la chronologie suivante : un monde antique plongé dans le primitif, avant une inexorable montée en puissance de la connaissance pour aboutir à une société moderne au faîte du savoir. Toute autre référence antédiluvienne à une société forte d'un savoir avancé est considérée comme nulle et non avenue, nonobstant l'incapacité à comprendre le mystère de constructions élevées il y a des milliers d'années tout autour du globe, en Égypte (Grande Pyramide de Gizeh), au Pérou (Nazca, Marcahuasi), au Liban (Baalbek), en Bolivie (Tiahuanaco), en Angleterre (Stonehenge), toutes faisant appel pour leurs plans comme leurs techniques de construction au nombre d'or (Pi, Phi, suite de Fibonacci)*... Le caractère cyclique de l'histoire pourrait livrer l'explication, toutes ces civilisations étant apparues, puis disparues, oubliées à plusieurs reprises. Tout ce que nous apprenons, découvrons, pourrait avoir existé, nos inventions et découvertes n'étant que des réinventions, des redécouvertes. La boucle du temps rejouerait sans cesse ...

Chaque grande transition cyclique semble marquée d'un profond bouleversement cataclysmique, nécessaire à l'épure de l'ancien et à l'amorce du nouveau, quasiment de zéro, à l'âge de pierre technologique. Tous les textes sacrés font référence à un "Age d'Or", une société universelle ayant précédé un événement géologique d'ampleur aux alentours de 10.000 (très exactement pour certains le 19 juillet 9792) à 12.000 ans avant J.-C, les différentes versions comme les traditions des sociétés ou des peuples tribaux à travers le monde faisant toutes le récit du déluge hors norme survenu, corroboré par des preuves géologiques et biologiques*². Les recherches scientifiques actuelles accréditent de plus en plus ces civilisations englouties d'alors, l'Atlantide située dans l'Atlantique, et la Lémurie, ou Terre de Mu, dans le Pacifique. Elles ne sont plus le seul apanage de l'imaginaire littéraire ou cinématographique, mais le fait d'une humanité parvenue à un certain degré de développement pour reconstituer l'histoire officielle jusqu'alors en vigueur et sortir les peuples de l'ignorance relative.

Il n'y a alors plus qu'à suivre les mouvements migratoires des anciens peuples suite au cataclysme pour établir le lien avec les empires incas d'un côté, les empires de Sumer et d’Égypte et le royaume de la vallée de l'Indus de l'autre, et comprendre le secret de leur technologie si intrigante à nos yeux d'aujourd'hui.

* Cf. Vérité civilisationnelle.

Cf. D.S. Allen & J.B. Delair, The Day the Earth Nearly Died, Compelling Evidence of a World Cataclysm 11.500 Years Ago ("Le jour où la Terre a failli mourir, des preuves irréfutables d'un cataclysme mondial il y a 11 500 ans") (1994).

 

De l’Âge d’Or.

L’Âge d’Or est généralement considéré dans l’esprit des personnes comme une fable, un mythe, au service de la fertilité artistique ou des manipulations sectaires pour gogos perdus et fuyant la réalité de ce monde. Cette vision prophétique présente dans les anciens récits grecs et romains, tout comme dans les traditions autochtones d’Amérique du Nord (Lakota, Cherokee, Sioux, Hopis) ou encore les traditions aztèques des cinq "Soleils", dépeint une existence bénie par l’abondance de la nature, à l’abri des conflits et privations, période où l’esprit incarné dans la matière de tous les êtres humains est proche de l’Esprit Universel, dégagé de toute influence mortifère de pseudos religions, ce qui semble en l’état relever d’un imaginaire nécessaire pour soulager un vécu aux antipodes. Il est intéressant toutefois de noter que l’on retrouve aussi ses traces dans la culture orientale, comme dans les Védas hindous (Sat-Ya Yuga) ou dans l’Avesta zoroastrienne*¹, le Livre sacré du zoroastrisme (le Vendidad qui en fait partie est considéré comme le texte sacré historique le plus ancien du monde). L’enseignement qui s’y trouve rejoint ce que les mythes de la culture occidentale et les religions disent, et pour cause puisqu’ils en sont nourris. Le but réel de ce que nous appelons les forces négatives est d’aider l’humanité dans son évolution en conscience, et elles ne sont en aucune façon une fatalité qui oppose jusqu’à la fin des temps le camp du Bien et celui du Mal. Elles ne peuvent que s’adapter à la nature fondamentale de l’univers, selon des cycles extrêmement précis, qui est l’essence même de l’amour bienveillant. Le mal révélé au grand jour finit peu à peu par disparaitre.

La question naturelle qui se pose alors est le moment de l’arrivée de ce nouveau cycle dit de l’Âge d’Or, qui clôture les trois précédents - Fer, Cuivre et Argent – par la fin d’un cycle de 2.160 ans dit du Poisson, emblème de Jésus-Christ*². Il concorde avec un Âge d’Or aussi bien terrestre qu’au niveau du système solaire. Compte-tenu de notre relation au temps, il est naturel de se poser cette question comme telle. La clé se trouve dans la relativité qu’est le temps associée à l’évolution constante de la conscience humaine. Cette mutation en cours nous amène vers l’émergence d’une "race" d’Or, appellation bien plus juste que la référence chronologique à l’Âge d’Or, tellement improbable en l’état de notre vécu terrestre. L’ouverture de conscience de plus en plus constatée, passant par le détachement à des valeurs asservissantes et non qui élèvent, indique le début de sa manifestation biologique. La fameuse année 2012, fin du calendrier maya qui remonte à 18.000 ans et qui excita tant les imaginations, pourrait avoir été son point déclencheur. Et comme notre ADN*³ est nourri de ce grand champ de conscience universel où tout est intriqué, rien ni personne ne pourra s’y opposer.

Cf. Travaux de H.C. Baldry dans "Qui a inventé l’âge d’or", Classical Quaterly, 1952 ; Mary Boyce et Frantz Grenet, "A History of Zoroastrianism", 1991.

Le zoroastrisme est une des premières religions monothéistes. Son enseignant est Zoroastre, également connu sous le nom de Zarathoustra le Grand, réformateur de la religion née avec Babylone et progressivement dévoyée, qui indique que Dieu est à l'origine de l'univers et créateur de l'ordre et des mondes survenant du rien initial. Il prêche la morale, c'est-à-dire l'ensemble des jugements et des règles légitimes reposant sur le dualisme primordial opposant le Bien et le Mal, transcendance immatérielle provenant de Dieu créateur. Il est le fondateur du credo de la Perse antique.

Dans l'Histoire, la religion zoroastrienne, appelée le Mazdéisme, s'inscrit comme une réforme de la religion pratiquée par des tribus de langue persane installées dans l'Iran occidental entre le IIe et le Ier millénaire av. J.-C.. Les historiens envisagent que le zoroastrisme ait eu une influence notable sur le judaïsme lorsque les Perses prirent Babylone au VIe siècle av. J.-C., là où avaient été déportés de nombreux Hébreux, signifiant les "hommes errants". Les Perses, qui leur rendirent la liberté, bénéficient d'ailleurs d'une image positive dans les textes bibliques (à la différence de Babylone). Le culte de Mithra (également appelé culte d’Ormuzd) en découlât, dont le rituel nourrit pour grande partie celui à venir du christianisme.

Cf. Compréhension de la conspiration prédatrice.

*³ Cf. travaux des biologistes russe Vladimir Poponin et Peter Gariaev démontrant, via un tube contenant des photons et de l’ADN (y compris ce dernier une fois retiré du tube), que l’ADN humain agit directement sur le monde physique, en l’occurrence la vibration de la lumière, au moyen du champ d’énergie qui les relie. Ceci a validé scientifiquement ce que les anciennes traditions disaient jusqu’alors. La matière qui compose le corps humain influence bien le monde physique, et de ce fait l’homme influence bien le monde qui l’entoure via ses émotions, et ce quelle que soit la distance (expérience de l’Institute of HeartMath en 1991).

 

 

Notre actuelle civilisation, coincée entre l'ancien monde et celui qui vient, est dans une période de transition, caractérisée par un indispensable nettoyage de ses erreurs commises. Cette période constitue une prise de conscience de l'harmonie perdue, une nouvelle expression évolutive, qui passe par un mécanisme de choc, à savoir l’activation et l’expansion de la structure énergétique et vibratoire de notre système d’appartenance, qui fait le lien permanent entre la Conscience de l'Univers et son application dans la matière. C’est ainsi que la fréquence du champ magnétique terrestre s’élève, en relation avec la fréquence radioactive du noyau, l’axe central neutre de la galaxie à laquelle la planète Terre appartient, la Voie lactée, elle-même en relation avec d'autres galaxies si l'hypothèse scientifique du "multivers" ou univers multiples se confirme. Il en découle ce que nous constatons à travers différentes mesures : une plus grande intensité de lumière, une plus faible densité énergétique, et un affinement de la fréquence vibratoire que nous ressentons à travers nos sens. On peut comparer ce noyau de la galaxie avec le système métabolique du corps humain, qui traite toutes les protéines et hydrates de carbone afin de nourrir tous les systèmes qui forment notre organisme biologique.

Les effets ressentis se traduisent de différentes façons : stress, fatigue, douleurs, épuisement, tensions diverses, souffrances … Toute notre biologie de nature cellulaire, moléculaire et atomique s’en trouve naturellement altérée, jusqu’à ce qu’elle s’adapte et se cale sur la nouvelle bande de fréquences, plus douce que l'actuel bruit du son dévoyé* de la planète. L'éveil de l'humanité à son nouvel état de conscience amène à la surface toute la négativité enfouie dans l'inconscient collectif comme dans les inconscients (subconscients) individuels, de manière à être comprise, aimée pour que nous l'utilisions consciemment désormais de manière positive. Nous sommes à la fin d'un cycle de limitations, et, d'autant plus par la farouche résistance des forces involutives, c'est toujours avant l'aube qu'il fait le plus sombre.

* La musique dite moderne (rock, techno, rap...) tant prisée par une grande majorité de jeunes traduit l'état de dégénérescence morale à l'échelle planétaire, avec des effets catastrophiques sur le psychisme (drogues, maladies mentales, dépression, agressivité, instinct de destruction, instinct sexuel exacerbé...).

 

Dans cet hologramme cosmique chacun(e) est une réplique à petite échelle de l’Univers, des infimes structures de la vie cellulaire jusqu’aux macrostructures les plus grandes, telles les galaxies. Tout est réabsorbé dans une incessante pulsation de récréation infinie, moteur du processus évolutif de l’Univers, du vivant. Ainsi tout ce qui en découle sur les plans émotionnel, énergétique et physique, sert à recréer la vie, phénomène purement spirituel et transcendant. Elle nous fait avancer vers l’Unité, l’Alpha et l’Oméga fusionnés, l’Idéal du Principe créateur.

Tout notre itinéraire évolutif n’est rien d’autre qu’un mécanisme que nous construisons et mettons en œuvre, que nous expérimentons et recréons sans cesse pour découvrir que la seule chose qui nous sépare de l’harmonie, de la paix et de l’amour, est… nous- même ! C’est le Jeu/Je de la Vie*.

Nous disposons d’un magnifique pouvoir, inépuisable, au mode d’emploi seulement égaré. Le problème, c’est que l’illusion que nous avons construite et entretenue par nos croyances en elle semble extraordinairement réelle. Nous continuons ainsi à retomber dans des expériences sans amour par nos réactions égoïques à une situation ou un problème, au lieu de laisser l’Amour nous guider et nous diriger. Si personne ne s’offensait ou ne réagissait violemment ou avec colère, il n’y aurait pas de conflits. Mais toutes les expériences passées dans l’environnement illusoire dangereux que nous avons construit nous ont formés, soit à être sur la défensive, soit à attaquer préventivement pour notre propre sécurité et celle de nos proches, de notre tribu, de notre nation. L'histoire nous montre pourtant très clairement que cela ne marche pas, que le monde n’est pas en paix, et que l’humanité persiste à tenter de ramener la paix et l’ordre par des moyens violents et brutaux, ajoutant ainsi à la souffrance endémique présente. Si nous ne l’avons pas jusqu’à présent compris et maîtrisé correctement, ni dans les termes ni dans les fréquences appropriées, le changement en cours doit désormais nous en faciliter l’accès.

Nous sommes le reflet parfait, pur, beau, sage et puissant du Tout infini, alors que nous pensons faire partie d’une scène universelle qui, éloignée et énigmatique, n’a pas d’influence réelle dans notre vie. C’est pourquoi nous agissons en termes de pensée, de sentiment et d’action de manière exiguë et réactionnaire. Le Paradigme d’effondrement quantique est la façon de nous dire que le moment est venu de s’approprier ce pouvoir, celui de notre conscience immortelle, sacrée et divine.

* Cf. Le Jeu de la Vie.

 

 

 

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