La formulation de ces clés n'engage que leur auteur, qui puise tant dans ses recherches et sources d'information que dans son imaginaire leurs révélation et libre mise à disposition suivant la forme et la rédaction retenues.

Il n'y a de ce fait rien à prendre pour argent comptant, seulement à laisser faire en soi le processus d'ouverture de conscience par le discernement, soit le juste équilibre entre cœur et raison. Celui-ci conduira à les invalider, à les valider, à les compléter par d'autres ajouts et compléments.

C'est ainsi que procède le chercheur de vérité.

 

 

Qu'est-ce que l'Homme ?

 

Voir en complément Fonctionnement du corps biologique.

 

Préambule

Le développement qui suit porte exclusivement sur les êtres humains dotés d'une âme, qui représentent environ la moitié de l'humanité. Ils sont nommés par convention rédactionnelle (et non académique il va sans dire) "humanoïdes", distincts de l'autre moitié, les "anthropoïdes", ceux-ci résultant d'une conception fruit du savoir-faire technologique de leurs maîtres généticiens prédateurs appartenant à la "4-D", le champ de l'Astral. A la différence des premiers qui découlent de l'Esprit créateur (situé en "7-D", la septième dimension de densité), plus exactement des Forces planificatrices de la "6-D", ces entités à la forme humaine mais dépourvues d'âme proviennent de la "2-D", la deuxième dimension de densité *.

Échappant à toute logique rationnelle compte-tenu des croyances et conditionnements établis, le lecteur sceptique pourra s'épargner cette lecture...

* Cf. Les acteurs de la Matrice falsifiée & Les psychopathes qui nous gouvernent.

 

"Dans la civilisation occidentale, la vie intérieure de l'individu — avec toute sa richesse — se trouve reléguée à l'arrière-plan de l'existence. L'homme est tellement pris dans l'engrenage de la vie mécanisée qu'il ne lui reste plus le temps de faire halte, ni la puissance d'attention nécessaire pour tourner vers lui-même son regard mental. L'homme passe ses jours, absorbé par les circonstances. L'immense machine qui l'entraîne tourne sans arrêt et lui interdit de s'arrêter, sous peine d'être broyé. Aujourd'hui comme hier, et demain comme aujourd'hui, il s'épuise dans cette course effrénée, lancé dans une direction qui, somme toute, ne le mène nulle part. La vie passe presque inaperçue, rapide comme un trait de lumière, puis, toujours absent de lui-même, l'homme tombe, englouti."

Boris Mouravieff (1890/1966), historien russe - Gnôsis

 

"Moi-même, Sagredo, bien avant ma naissance sur ce plan empli d'ombres illusoires... La mort par le feu est purification profonde, c'est le baptême du feu. Nous l'avons choisie à plusieurs... pas seulement pour montrer le pouvoir dépassé, mesquin et cruel qui domine le monde, continue le maître sous le regard ébahi du jeune. Nous voulons accomplir la tâche que la vraie VIE nous a assignée et que nous avons acceptée volontiers... par AMOUR.

Le temps dépend aussi de nous, Sagredo : ce n'est que l'intervalle entre la conception d'un Projet de réalisation – une gestation qui va vers sa fin. Notre siècle a dévoilé une telle Sagesse, Beauté et Harmonie ainsi que les talents des Êtres qui les ont créées et glorifiées. Le PROJET, c'est l'Éveil...

Maître, comment pourrais-je vous retrouver ?

Il suffit de regarder à l'intérieur de toi, Sagredo. Écoute la voix du véritable Être que tu es. La vérité est dans ton corps, c'est la Vie qui fait battre ton cœur, la voie vers Ton éternité...

L'Homme est le centre."

"L’hérésie de Giordano Bruno et l'éternité du genre humain", livre écrit par Giuliana Conforto, astrophysicienne italienne (2005).

 

L'Univers est comme un être vivant, que le théologien Origène, père de l'exégèse biblique et l'un des Pères de l'Église (v. 185/v. 253), compare dans ses "Principes" à un immense organisme dont l’Âme est Dieu*. Le monde astronomique que nous observons depuis notre planète terrestre n'est pas ce que nous imaginons. Nous voyons en fait le corps de l'Univers de l'intérieur, et, compte-tenu de la limitation de nos sens physiques à notre galaxie d'appartenance, La Voie lactée confinée au champ de l'Astral, la "4-D", nous ne le saisissons pas dans son ensemble. Nos observations sont faites et interprétées à notre propre échelle, et celle-ci, par rapport à l'ensemble, est infinitésimale. En réalité, la densité de l'Univers dans son ensemble est analogue à celle de notre corps. L'homme, dans l'Univers, est semblable à un micro-organisme dans le corps humain. Si nous pouvions devenir microbes, nous verrions notre corps de l'intérieur, comme le ciel étoilé pourvu des galaxies qui sont nos organes. Si, par contre, nous pouvions devenir immenses et voir l'Univers à l'échelle qui lui est propre, nous le verrions comme un corps vivant. Ceci est l'effet du principe de Relativité *.

* Cf. Le cheminement de l’Âme.

Cf. Évolution de civilisation (1) Le mécanisme de l'Univers & La falsification de la réalité en 3-D"

 

La position de l'homme dans l'Univers est ainsi analogue à celle d'une cellule du corps humain, elle-même découlant de l'atome originel. Chaque cellule fait partie d'un organe qui, à son tour comme élément d'un groupe d'organes, assure la bonne marche de telle ou telle fonction de l'organisme. Cette cellule de notre corps se trouve placée sous l'emprise de deux lois, la première dite Loi générale retenant la cellule à sa place spécifique au sein de l'organe pour y fonctionner sans entrave en accomplissant son travail afin de lui permettre de durer, la seconde dite Loi d'Exception lui laissant une certaine liberté d'action pour que l'homme donne libre cours à ses fantaisies et ambitions, mais dans les limites qu'elle fixe*, et ce afin de contribuer à l'indispensable et constant renouvellement des cellules. Ces deux Lois divines ont pour raison d'être de servir l'intérêt de l'Ensemble.

Tant que l'homme accepte sans lutte le principe de l'anéantissement final de sa Personnalité, l'Ego-mental de nature bipolaire, tout en travaillant à son évolution de conscience en cultivant exclusivement les vertus, il peut agir dans la vie sans attirer sur lui la pression accrue de la Loi Générale, la Loi divine assistée de la "Loi de l'Accident". Mais s'il engage la lutte en vue de franchir les limites qu'elle impose sous l'influence des forces involutives logées en lui et qu'il ignore, il se heurte alors à une action centrée sur lui de cette Loi et de ses dérivées agissant simultanément tant sur les plans physique que psychique et moral. Cette action sur le plan moral est conçue depuis les temps immémoriaux sous la forme d'une figure archétype, le Diable, autrement dit l'archonte prédateur et son jeu/je malin destructeur, le Jeu de la Mort*² ! C'est pourquoi nul ne doit naïvement s'attaquer aux influences de la Loi Générale, de se tailler par ses exploits un chemin au milieu d'elles, ce qui ne peut le conduire qu'à des catastrophes. Il s'agit "simplement" d'échapper à leur emprise en absorbant les influences de la Loi d'Exception, influences divines d'un niveau supérieur, par conséquent plus puissantes, en leur faisant confiance tout en donnant des preuves de capacité et de dévouement. Pour ce faire, l'intelligence est le seul outil dont il dispose, et c'est pourquoi il se doit de la développer et aiguiser jusqu'à limite du possible, sa pensée devant devenir fine comme la pointe d'une aiguille...
* Les limites sont la faim, la servitude du travail pour assurer sa subsistance, l'instinct sexuel et la reproduction (l'amour charnel), la sollicitude des parents pour leurs enfants, la peur et ses corollaires, et bien sûr l'acceptation sans réserve ne serait-ce que subconsciente du caractère inévitable de la Mort.

Cf. Compréhension de la conspiration prédatrice.

Des vertus

Thomas d'Aquin (né en 1224/1225-1274) est un religieux qui a vécu dans ce qui se nomme aujourd'hui la péninsule italienne. Il était membre de l'ordre dominicain, demeuré célèbre pour son œuvre théologique et philosophique, dont Quinque viæ, les "Cinq Voies". Elle lui confère les titres honorifiques de patron des universités, écoles et académies catholiques, et il est un des saints patrons des libraires. Il est aussi qualifié du titre informel de "DOCTEUR ANGÉLIQUE". En effet, pour lui, les anges étaient des amis fidèles, des tuteurs personnels comme il les décrit dans sa Somme théologique (Summa theologica) ou Somme de théologie (Summa theologiae).

Lorsqu’une personne naît sur terre pour y mener une expérimentation nécessaire à son évolution dans le grand Jeu du Vivant*, il se voit attribuer par les Forces de Lumière célestes un tuteur. Chaque humain-âme a de ce fait son propre ange gardien pour l'aider à avancer dans son retour à sa patrie céleste, car sur ce chemin, nous sommes menacé par de nombreux dangers qui viennent de l’intérieur comme de l’extérieur. Aussi, pour y faire face, il nous faut une protection spéciale.

C'est pourquoi, tant qu’il pèlerine sur ce chemin terrestre, l’homme se voit attribuer un gardien spécial, "son ange gardien", comme le précise le grand théologien. Il est le guide protecteur du "Tout agir humain", celui-ci reposant sur des dispositions de l'âme qu'on nomme vertus. La vertu est un avoir (habitus) acquis et possédé durablement dans l'âme qui "favorise chez l'homme le bon agir", le bon développement de sa vie morale, grâce auquel il peut atteindre quiétude, harmonie et bonheur. Ce gardien aide à la correction raisonnable entre les fins et la nature humaine, constituant un "principe intérieur" majeur  des actes humains. Thomas d'Aquin en distingue trois sortes :

-les vertus appétitives ou morales, qui sont dans la partie sensible (ou irrationnelle) de l'âme ;

-les vertus intellectuelles, qui sont dans l'intellect, soit spéculatif, soit pratique ;

-les vertus théologales, ou les dons du Saint-Esprit.

* Cf. Le Jeu de la Vie.

Voir en complément Le cheminement de l’Âme.

 

Du Salut

L'unité n'appartient qu'à l'Absolu, symbolisé par le nombre 1*, indivisible quoique portant en soi une Triade consubstantielle. Il signifie la liberté de (Dieu) Ce Qui Est. Tout ce qui procède de Lui perd progressivement sa liberté, c'est-à-dire se trouve soumis à un nombre de lois ou de catégories de lois de plus en plus considérable, jusqu'à celles relatives à la vie organique sur la Terre et à l'existence de la société humaine et des organes et cellules de cette société : races, castes, famille, etc. Nous vivons ainsi dans une "jungle" de lois, expliquant pourquoi notre vie se heurte à toutes sortes d'obstacles. Aussi le Salut consiste précisément en la libération progressive de notre soumission à ce nombre considérable de lois. Dans chaque cas, il faut donc sinon renverser ces obstacles, du moins les contourner*². Car nous ne pouvons pas lutter avec les lois qui nous lient en nous attaquant successivement à chacune d'entre elles. Par ce procédé, nous n'arriverons jamais à rien.

* Cf. Symbolisme des neuf premiers nombres.

Cf. Le chemin de l'Ascension.

Les conditions de la limitation de l'homme en son état de conscience, tant qu'il n'a pas solutionné le Jeu du Vivant* pour évoluer dans une autre dimension de densité - la "5-D" -, sont au nombre de trois : l'Espace, le Temps, l’Équilibre. Ces trois conditions fondamentales de la Création se manifestent dans l'Univers sous la forme des trois principes de base de la vie : principe statique, principe dynamique et principe neutralisant*².

Ceci explique que n'importe quelle création peut être analysée et étudiée à la lumière de ces trois principes. Si l'on prend pour exemple la création d'une entreprise, on pourra dire qu'en premier lieu l'idée doit être conçue comme possible, le projet étudié et les plans établis en vertu du principe statique. Puis on passe à la réalisation d'après le principe dynamique. En pratique, l'entreprise ainsi créée aura toute chance de s'écrouler si les dirigeants ne prennent pas en considération et n'appliquent pas judicieusement à leur création le troisième principe, celui de l'équilibre, celui-ci devant être suivi depuis les premières études du projet, tout au long de la réalisation de celui-ci et pendant toute la marche de l'entreprise. Il en est de même pour toutes les études, qu'elles soient scientifiques comme métaphysiques (ésotériques).

* Cf. Le Jeu de la Vie.

Cf. La dualité décodée.

D’où venons-nous ?

Le processus constitutif du Vivant répond au schéma suivant, qui voit deux dynamiques physiques opposées – ascendante et descendante – irrémédiablement imbriquées et intriquées de par la loi de l’Unité ou de l’UN :

Dynamique ascendante : particule – atome – molécule – cellule – créature

Dynamique descendante : amas galactique – galaxie – étoile (système solaire) – planète

Chaque amas galactique est lui-même composé d’une myriade de galaxies, elles-mêmes composées de myriades de soleils, eux-mêmes ayant des paquets de planètes qui tournent autour, elles-mêmes possédant des milliards de créatures, elles-mêmes faites de milliards de cellules, elles-mêmes contenant des quantités astronomiques de molécules, elles-mêmes possédant une foultitude d’atomes, eux-mêmes se composant de nombre de particules, qui elles-mêmes contiennent d’autres amas galactiques… De la compréhension de cette intrication découle la libération psychique de l'être humain, soit la peur de la séparation, autrement dit de la Mort.

Cf. en complément Univers en partage, Évolution de civilisation (1) Le mécanisme de l'univers & Fonctionnement de l'architecture du Vivant.

Correspondance cosmogonique et cinématographique

Le corps - La terre

L'âme     - La lune

L'esprit   - Le soleil

L'homme est une étoile qui brille par sa conscience - l'Esprit - au firmament de la Vie. Il est co-créateur (producteur), co-réalisateur de la matrice tridimensionnelle au sein de laquelle il est en même temps acteur et spectateur du film de sa vie.

Cf. Le cinéma de la Matrice (1).

2001, l'Odyssée de l'espace

Dans le film britannico-américain de science-fiction produit et réalisé par Stanley Kubrick, sorti en 1968, apparaît un énorme monolithe noir (image 2), qui est comme un écran attendant d'être imprimé par la pensée humaine. De même, la base spatiale qui flotte dans l'univers (image 3) ressemble à une bobine de cinéma. Nous sont ainsi transmises par l'image (anagramme de magie) les clés du fonctionnement de notre relation à l'univers.

Coïncidence troublante

Le Millenium Hotel du groupe Hilton (photo 4) a ouvert ses portes en septembre 1992 en regard des tours jumelles (Twin towers) qui seront détruites le 11 septembre 2001…Il correspond exactement aux proportions du monolith de Kubrick, et a été spécialement construit dans cette optique.

Si le film 2001 l’Odyssée de l’Espace nous emmenait dans un voyage spatial sans fin, l’année 2001 telle qu’elle s’est déroulée nous a ramené vers les dures contingences terrestres. Ce n’est pas dans un vaisseau spatial, mais dans un avion que le nouveau voyage, celui de cette fin de cyclicité civilisationnelle, a commencé.


Si le dogme catholique, à l'encontre de la pure doctrine du christianisme originel de Paul de Tarse (Saint Paul) dans ses Épitres aux Romains et aux Corinthiens, n'admet pas que l'âme et le corps puissent être indépendants l'un de l'autre, la Tradition a toujours distingué l'Homme à travers trois manifestations. Si chacune est considérée comme distincte, toutes les trois sont en substance une seule, aucun des pouvoirs rattachés ne pouvant se manifester sans être intimement liés aux deux autres. Cette unicité est appelée "La Monade", composée de :

- l'Esprit, soit l'intelligence créatrice, le mental conscient, appelé supra-conscient ou Soi supérieur dans sa version la plus élevée (l'égo mental a été transcendé) ;

- l'Âme, principe divin (porteuse de la Lumière originelle), soit le médium créateur, le mental subconscient (inconscient), appelée le Soi inférieur ;

- le Corps, principe matériel et vital, soit le résultat physique de la Création - Ce Qui Est - nourri par la Nature universelle, en l'occurrence celle du champ astral limité à la 4ème dimension de réalité. C'est pourquoi il est appelé corps astral.

L'homme n'est qu'une image analogique des lois universelles, sous une image physique.

Ces trois manifestations associent la matière organique à une matière inorganique, montrant ainsi l'unité profonde de Ce Qui Est découlant de la conjonction entre créatures et éléments (eau, air, feu...). C'est ce que la science microphysique des quantas a découvert au XX° siècle dans l'imbrication entre l'observateur sujet et l'objet de son observation. La subjectivité a bien un rôle d'agent actif dans le déroulement de l'ensemble des processus naturels. De ce fait, ce que nous appelons exactitude en physique - même si elle a son intérêt dans notre 3ème dimension limitée - s'avère une duperie *, tout comme le supposé déterminisme.

L'observateur par la conscience influe sur son environnement, soit le champ informationnel qui remplit l'univers (l'énergie noire, autrement dit 99 % de ce qui le constitue), qui plus est dans une relation au temps qui échappe à tout calcul scientifique, sinon à le circonscrire à la vitesse de la lumière *². Trois éléments scientifiques - indéterminisme, extension immatérielle, temps infini - qui, sans la nommer, donnent les composantes de l’Âme ...

* Cf. Travail du mathématicien et philosophe britannique Alfred North Whitehead (1861/1947).

Cf. Univers en partage & Esprit global.

La Monade de Pythagore

L'Homme, considéré comme une Unité relative (microcosme) contenue dans l'Unité absolue du grand Tout (macrocosme), s'établit, comme le Ternaire universel, sous les éléments principaux de corps, d'âme et d'esprit ou d'intelligence. L'âme, en tant que siège des passions, se présente à son tour sous les trois facultés d'âme raisonnable, irascible et "appétante".

Selon Pythagore, le vice de la faculté appétante de l'âme, c'est l'intempérance ou l'avarice ; celui de la faculté irascible, c'est la lâcheté ; et celui de la faculté raisonnable, c'est la folie. Le vice, qui s'étend sur ces trois facultés, c'est l'injustice.

Pour éviter ces vices, le philosophe recommandait quatre vertus principales à ses disciples : la tempérance pour la faculté appétante, le courage pour la faculté irascible, la prudence pour la faculté raisonnable, et pour ces trois facultés ensemble, la justice, la plus  parfaite des vertus de l'âme. 

Le corps et l'intelligence, se développant également au moyen des trois facultés instinctives ou spirituelles, étaient, ainsi que l'âme, susceptibles de vices et de vertus qui leur étaient propres.

 

Des capacités de l'être humain

Les capacités de l'être humain sont propres aux trois éléments constitutifs de son unité existentielle, La Monade pythagoricienne. Elles sont symbolisées par le PHI pour le plan physique - le Corps -, le PSI* pour le plan psychique - l'Âme -, et le SPI pour le plan mental ou spirituel qu'est l'Esprit.

Lorsqu'elles sont limitées, partielles, de par la prégnance du plan physique soumis aux agitations névrotiques ou psychotiques d'un mental non épuré des mémoires viciées de l'âme, l'être humain est soumis aux lois de l'"endo-causalité", ne pouvant de ce fait exercer son pouvoir de créateur puissant dans la matière.

A l'inverse, son travail d'alignement magnétique au feu solaire électrique de l'Esprit universel (fusion de l'âme dans l'Esprit) lui permet d'accéder aux lois de l'"ur-causalité", gage de créativité pure, totale, sans entrave puisque affranchie de toute exo-causalité liée à la prédominance du Phi. Cette entité existentielle redevenue souveraine peut tout décider, puisque pour elle tout est possible ! Si un "dieu créateur existe", il est forcément ur-causal (ur est dérivé de la racine latine Oũros, signifiant "Gardien", "protecteur", "défenseur")...

C'est bel et bien la conscience qui est l’agent créateur de la matière, cette force ou principe existant en chaque électron, chaque photon... Elle permet aux quanta à l’état étalé ou dispersé (état modélisé comme fonction d’ondes) de prendre un état précis ou ponctuel (état corpusculaire et physique). Cette faculté induit que chaque quantum est conscient (qu’il a une conscience), et inversement, que la conscience imprègne et relie chaque quantum de l’Univers. Et c’est un principe psychique, le "Psi", c’est-à-dire une impulsion de l’âme, qui agence et organise le Tout, au moins jusqu’à un certain point. Il va sans dire que ce lien qui unifie toutes les particules du champ cosmique, éthérique, échappe évidemment à l’espace et au temps.

* Chacune des particules constitutives du corps biologique contient une "gouttelette" de cette substance immatérielle qui se nomme le "psi". Celui-ci, invisible et immatériel car de nature psychique, est inhérent à l’électron et à toute particule élémentaire. Ces particules sont nommées par certains auteurs "holo-particules" constitutives de l'"holo-matière".

 

Le concept de trinité

Le concept de trinité est la perpétuation de ce qui depuis les origines exprime l'UN, le grand TOUT, l'essence de Ce Qui Est, celle-ci étant obligatoirement constituée de trois éléments indissociables que sont les grandes forces universelles : la création, la conservation, la destruction-rénovation, autrement dit le positif (actif), l'équilibre (neutre) et le négatif (passif). De ce fait, Il/Elle ne se divise pas.

Comme pour l'écriture, le concept vient de Sumer avec Anu pour le ciel (le champ astral), Enlil pour l'air (principe masculin de nature électrique), Enki pour la terre (principe féminin de nature magnétique), et avec la première trinité royale "païenne" Imdugud/Kingú (le Père Soleil), Anunna (le Fils) et la déesse Lilith (la mère) * qui va s'imposer comme source d'illusions, de conditionnements et de fausses croyances aux êtres humains.

Il découlait lui-même de l'Égypte, avec le fondement de la tradition occidentale qu'est la trinité Akh Ba Ka comme principes spirituels régissant l'esprit, l'âme et le corps. Il sera également pour ces dieux terrestres qui n'ont pas d'égaux Ré (ou Râ), Aton puis Amon, Ptah (soit le +, le -, le neutre), et Osiris le Père, Isis la Mère et Horus le Fils. Leurs cités supposées sur terre qui demeurent à jamais étaient alors Thèbes, Héliopolis et Memphis. Les prêtres égyptiens avaient trois manières d'exprimer leur pensée : la première était claire et simple, la seconde symbolique et figurée, la troisième sacrée ou hiéroglyphique. Ils se servaient, à cet effet, de trois sortes de caractères, mais non pas de trois dialectes comme on pourrait le penser.

On pourrait citer aussi la trinité indienne dite " Trimourti " : Brahma, Vishnou, Shiva (également Sat, Tat et Aum) ; la trinité Perse : Ahura Mazda - Mithra - Anahita ; la trinité primitive nordique : Odin, Loki et Hoenir. Sans oublier le Mercure, le Soufre et le Sel des Alchimistes, transplantant les concepts divinisés à des processus plus opératoires, et théorisés dans le Corpus Hermeticum, recueil de traités mystico-philosophiques en grec datant de la période hellénistique *². L'alchimiste peut ainsi attirer un Esprit cosmique (Spiritus mundi), qui est un intermédiaire entre l’Âme du monde (Anima mundi) et le Corps du monde (Corpus mundi)*³. Grâce à cet Esprit, l'alchimiste peut canaliser l'influence des astres constitutif des barreaux de la matrice entropique* et, ainsi, transformer les choses pour ouvrir les barrières de l'espace-temps !

* Cf. Le Judaïsme décodé.

Cf. Le Corpus explique notamment qu'à la mort physique, le souffle vital et l'âme qui y est attachée ne parviennent généralement pas à soulever les voiles qui entourent le divin, et sont conduits à "se réprimander et à chercher un nouveau corps terrestre".

*³ Cf. Le chemin alchimique.

* Cf. Compréhension structurelle de la Matrice asservissante.

Tryskel breton
Tryskel breton

Chez les celtes, le nombre 3 * était également sacré, une des maximes des druides se composant de trois volets : "Soit brave, fait le bien, et respecte les dieux". Sur le glyphe celte qu'est le tryskel breton, la forme spiralée est symbole de circulation d'énergie, de vie. Elle contient en elle les notions de passé, présent et futur, toutes trois reliées au centre, soit le noyau du vortex où toutes les réalités du trois (notre 3ème densité d'appartenance) s'annulent. Il symbolise le trou de ver de la physique, permettant le passage d'une dimension à une autre. Le Graal quant à lui ne pouvait être conquis que par trois chevaliers au cœur pur ("Tu tiens le sang des trois personnes en un seul Dieu").

On peut ainsi définir la trinité (ou du moins une approche de la trinité) par beaucoup d'images ou de métaphores, l’Église romaine ayant choisi la sainte Trinité Père, Fils et Saint Esprit pour ouvrir un nouveau chapitre des repères proposés à l'homme quant au mystère de la Vie. Elle ne constitue que des représentations et des images servant à symboliser la Divinité, selon le dogme considéré par la prêtrise en charge comme nécessaire à cet instant, pour ses intérêts et ceux des monarques régnants.

De manière plus philosophique, ce concept recouvre le concept des "Trois Mondes" intelligibles : le Monde tangible, naturel et physique, celui des vivants ; le Monde spirituel et religieux, celui des morts, qui voit transiter les âmes avant leur réincarnation ; et le Monde métaphysique, divin, invisible et vibratoire, auquel les âmes et les corps bien sûr n’ont pas accès.

* Cf. Symbolisme des nombres (1) Les neufs premiers nombres.

Delta chrétien
Delta chrétien

Le nombre Trois est associé au triangle, considéré comme la forme géométrique de la Perfection Divine, avant son détournement de sens à des fins prédatrices *. C’est le symbole flamboyant de la Divinité des chrétiens (Cf. Delta des églises). Il permet de constituer en effet la première forme géométrique, incarnant à ce titre le mouvement. Il est avec les deux nombres premiers (le Un et le Deux) à la base de toutes les idées métaphysiques ou mathématiques *². Par ce ternaire, par ces trois nombres, l’on obtient en effet l’éventail de toutes les combinaisons de nombres, de formes, d’archétypes, de concepts. Il est donc le nombre du miracle de la Vie, celui qui permet d’unir le visible et l’invisible, l’esprit et la matière, le haut et le bas, le subtil et l’épais, le fixe et le volatile. Si Dieu n’était qu’un, il ne serait jamais créateur ni père. S’il était deux, il y aurait antagonisme ou division dans l’infini, et ce serait le partage ou la mort de toute chose possible. Il est donc trois, pour créer de lui-même et à son image la multitude infinie des êtres et des nombres. Ainsi, il est réellement unique en lui-même et triple dans notre conception, ce qui nous le fait voir aussi triple en lui-même et unique dans notre intelligence et dans notre amour.

* Cf. Le modèle pyramidal décodé.

Cf. Symbolisme mathématique.

L'Esprit

L'Esprit (en grec pneuma ou noos ; en latin animus, mens ou spiritus ; en sanskrit âtma), ou "corps causal", est au sens macroscopique l'intelligence créatrice, le Grand Tout, la Conscience universelle, et au sens microscopique le mental conscient (ou égo-mental) de l'être humain dans le moment présent, dans sa réalisation personnelle. Il s'écrit alors esprit, sans majuscule. Il lui permet d'exercer son libre arbitre et sa libre pensée selon l'état de ses savoirs, croyances, conditionnements, illusions... Il est interrelié au grand champ de Conscience universel au sein duquel se trouve toute l'information à un état non manifesté, sous forme de particules. Une part de "l’Énergie Créatrice" se manifeste ainsi dans et à travers l'Homme, selon son ouverture de conscience. Il est le point de départ de toute création individuelle, par la volonté, l'intellect, la raison, le choix, l'intention, le but, la décision. Force vitale qui donne vie au corps, il est symbolisé par l'élément le Mercure, dont la qualité est vive et réfléchissante. Il est une bonne image de la matière vierge, soit l'immobilité.

Il est sur le plan anatomique diffusé par la tête, le cerveau, les neurones, le système endocrinien (hypothalamus, glande pituitaire, glandes surrénales, glande pinéale et hypophyse). Toutefois, il est de façon ontologique distinct des processus à l’œuvre dans l’organe nommé cerveau, se traduisant par le grand champ de conscience universel dans lequel l’être humain vient capter l’information traitée ensuite par son organe le cerveau. L’esprit, c’est le cerveau en action. C’est le noyau créateur de tout être humain dans le champ limité de l'astral, plafonné en 4ème dimension de conscience : une graine de semence de ses pensées et intuitions, à partir de ses désirs alimentés par ses croyances, entraînant des émotions devenant des sentiments. Le processus mental va se diffuser grâce au système cérébro-spinal (situé dans la région frontale) et régir par la glande pituitaire toutes les actions conscientes, objectives et volontaires.

Par la technique respiratoire du souffle, il peut découler une métamorphose progressive du rythme vibratoire, voire à plus long terme de la structure atomique de l’être humain. C’est pourquoi la discipline hindoue du yoga *, basée sur les techniques respiratoires, attache à ce processus autant d’importance.

Situé en dehors du présent, dans tout l’espace omnipotent comme omniprésent, l’essence, la "matière", le fluide énergétique de l’Esprit est l’Amour, soit la lumière cosmique qui relie l’univers mental à l’univers matériel (les Hindouistes la nomment prâna) au sein du champ astral.

* Yoga signifie l’unité de tout l’être subjectif avec la Puissance Suprême.

Cf. en complément Esprit global.

 

L’Âme

En dépit d’une définition académique non acceptée par le monde scientifique, le terme âme, présente tant dans la tradition hindouiste* que dans le champ philosophique depuis Platon *², caractérise notre relation à l’univers par le biais de notre conscience profonde, ce qui détermine notre réalité, soit le scénario que nous interprétons ou devrions interpréter dans notre incarnation de vie terrestre.

L'Âme (en grec psyché ; en latin anima ; en sanskrit bouddhi ; en arabe Nafs ; en hébreu Nephesh), est appelée "le Double" par les anciens Égyptiens. Elle a été abordée par Platon dans son Banquet - la prêtresse et prophétesse Diotime dit à Socrate, qu’elle instruit aux choses de l’amour, qu’elle est "fécondée dans l’âme" -, puis plus tard par Aristote dans son traité Peri Psuchè. Complément dans le christianisme originel (celui des Pères de l’Église dans les deux premiers siècles) de la modalité physique qu’est le corps et de la modalité spirituelle qu’est l’esprit, elle est l'ancre psychique, non-physique, de l'expérience humaine et, plus largement, le mystère qui anime et meut toute créature du vivant, animale et humaine. Parfois appelée en langage spirituel "corps éthérique" ou "corps végétatif", elle s’avère être le lien indispensable entre la vie biologique dans la matière au sein du champ astral et la vie spirituelle de l’être humain, soit éternelle car victorieuse de la mort lorsqu'elle se transforme en Intelligence. Ce "médium" créateur est caractérisé par le mental subconscient (inconscient) de l'homme, canal que nous utilisons pour véhiculer la pensée supérieure. Il se nomme alors supra-conscient. Assujettie à l'état de la pensée consciente de l'esprit et fournisseuse d'informations automatiques, sa nature subjective la rend adimensionnelle (grandeur sans dimension) et atemporelle. Elle a une justification scientifique même si controversée par la science matérialiste, prenant place sur le plan anatomique dans le cortex encéphalique *². Elle est représentée sur le plan anatomique par le cœur ou la glande du thymus, encore appelée le cœur spirituel, qui joue un rôle dans l'auto-immunité de notre système, et par le système sanguin qui irrigue tout le corps. Elle est présente dans l’art sacré – ainsi le calice du Graal - et l’architecture sous forme de pomme de pin.

Proportion du corps de l’Univers, du corps divin, elle construit et habite le corps physique, lui donnant l’information et la lumière en l’état de conscience de son détenteur. Elle se développe avec le temps, et croît plus ou moins lentement selon l'éveil de l'être humain, reflétant un type d'expérience spécifique et la connaissance limitée qui s'y rapporte. Ainsi elle porte en permanence en elle sa vieillesse (le terreau de pensées acquis jusqu’alors, soit la réflexion) et sa jeunesse (la manifestation de la volonté de l’être humain dans sa vie présente), sa mort et sa naissance *³. La vieillesse n’est qu’une maladie de l’âme encore à ce stade coupée de l’Esprit, le Soi supérieur, car non unifiée de par les traumatismes psycho-émotionnels dont elle est porteuse.

C'est pourquoi elle est qualifiée de "maître intérieur", de Soi inférieur (par rapport au Soi supérieur qu'est le Soi divin, l'Esprit). De nature bipolaire, elle est tout ce qui nous anime en entier, l'exécutrice de la volonté individuelle en tant que siège de la mémoire individuelle comme collective, autrement dit des croyances collectives. Par sa résonance, elle traduit l'aura, la conscience morale, l'atmosphère mentale - les états d'âme - qui agit dans et à travers l'Homme par ses humeurs, émotions, sentiments, désirs, passions, peurs, croyances, identifications, et son intellect. C'est une intelligence conceptuelle, subjective, immatérielle, réceptive, créative, neutre, qui murmure à notre esprit par le canal de l'intuition, la "petite voix intérieure". Elle n'est pas capable de traiter les données, de penser, d'élaborer de l'information. Elle est l'attribut fondamental et fonctionnel du prétendu libre arbitre par l'intermédiaire du cerveau. Conscience universelle infinie, issue de la même Source, pont entre les deux mondes - le visible et le non visible -, elle est le même canal créateur pour tous, en nous et à travers nous. Elle est symbolisée par l'élément le Soufre, qui brûle facilement, en émettant des vapeurs étouffantes. Sa qualité est ardente, passionnée, agitée. C'est la raison pour laquelle elle est impérativement à transmuter en Esprit afin de libérer l'être humain de la cyclicité entropique de l'astral, le cycle des morts-vivants (Samsara en sanskrit).

* Cf. Les Upanisads, composés entre 800 et 500 avant notre ère, sont des poèmes dédiés à la réalisation du Soi par l’union de la divinité extérieure et l’âme, la divinité intérieure de l’être humain. Ils constituent la base de la religion hindoue.

Cf. Le processus création décodé & Le cheminement de l’Âme.

*³ Le vouloir d’une personne dans sa vie présente (ex. volonté de savoir, de posséder, de réussir…) indique une germination de la pensée dans sa quête de connaissance. Elle traduit une âme encore jeune, la "vieille" âme, emplie de la sagesse de la connaissance acquise, se portant elle sur la réflexion. Le Livre des Morts Tibétain – "Bardo-Thödol" - (le bardo est le vide existant entre deux dimensions, deux plans de conscience) résume par symboles les différentes étapes que suit l’âme après son départ de la vie terrestre, et sa (re)naissance dans l’autre monde, où les morts d’ici-bas demeurent vivants !

L'âme double

L'âme rationnelle (noétique)

L'âme immatérielle (agnoia)


Platon comme Pythagore ont démontré par ce concept l'existence, entre le corps dense et l'Esprit divin, de "corps" pouvant, sous certaines conditions, être libérés de l'enveloppe matérielle. L'homme a par son libre arbitre le choix, soit de rester rattaché à la première, l'âme rationnelle, et de rester alors mortel, soit de s'élever vers la seconde, l'âme immatérielle, et de devenir "immortel", sinon par le corps de chair, mais par l'Esprit universel.

Au même titre que l'esprit individuel est en relation avec l'Esprit universel, le processus créateur de l'Univers, l'âme propre à chaque être humain est en relation avec une âme miroir collective, soit l'inconscient collectif que Carl Gustav Jung a notamment établi dans son œuvre (Cf. "L'âme et le soi", "Problème de l'âme moderne", "L'homme à la découverte de son âme"). L'existence de cette âme "patron" permet d'accompagner le travail d'ouverture de conscience à d'autres réalités situées dans d'autres dimensions. Ce plan "divin" directeur, que Jung a appelé "le principe d'individuation", donne sens à la vie, permettant de mieux appréhender sa raison d'être dans la réalité terrestre spécifique que vit chaque être humain. Il établit les deux courants constitutifs de la vie, l'un centrifuge, expansif, qui va du subtil (esprit) vers la matière ou incarnation, l'autre, centripète, qui va de la matière vers le subtil. Ce qui importe dans tout ce mouvement c'est l'état de conscience.

Cf. L'état de cohérence, voie de sa liberté ; Le processus de transformation de conscience.

Âme groupe, égrégore, âme-miroir

L'homme appartient à un collectif, une civilisation appelée humanité, qu'il faut faire progresser en élevant son idéal. Elle s'apparente à une âme groupe, collective, en l'état de sa conscience. L'homme reçoit d'abord d'elle les premiers éléments de connaissance, lui permettant de faire ses premiers pas. A chaque pas en avant, il prend moins appui sur elle pour progresser vers davantage d'indépendance. Soit il lui reste soumis, soit il s'en délivre, prenant conscience de son caractère inhibiteur. Il doit alors trouver son juste équilibre, entre sa participation au collectif et sa réalisation personnelle. Il est alors en prise avec les égrégores, caractérisant des groupes de pensée en commun (profession, club sportif, association, famille, parti politique, nation ...). Ni bons ni mauvais, ils sont ce que les participants en font, tournant à leur libération ou à leur esclavage. Aussi cet être collectif qu'est l'égrégore, soit une âme-miroir, doit rester sous le contrôle permanent de l'homme par la liberté de sa pensée, s'il ne veut se retrouver prisonnier de fausses croyances et des divisions attentatoires à son élévation. Au-delà des égrégores spécifiques, l'homme est appelé par sa reconformation à façonner l'âme-miroir universelle.

L'âme par son écho cherche constamment à communiquer avec son reflet intérieur, son image, soit la personnalité humaine, l'égo-mental *. Pour ce faire, elle se sert de l'esprit, des pensées, qui par le mécanisme du mental se déversent dans le réceptacle qu'est le cerveau (Cf. Esprit global). De ce fait, tout est affaire de vibration à l'unisson entre l'âme et l'esprit, ce que permet l'état de méditation qui voit la glande pinéale chercher à se relier magnétiquement avec la glande pituitaire (Cf. Le processus création décodé). C'est bien l'intelligence, le libre arbitre et l'effort constant de l'individu qui vont rendre possible cette union, nommée en psychologie individuation.

* Cf. Décryptage de l'égo.

Bien que spécifiques, esprit et âme ne font qu'un dans le champ astral, la pensée étant illuminée par l'énergie de l'âme, comme l'astre lunaire réfléchissant la brillance solaire. Cette unité, dimension spirituelle de l'être humain, lui permet de s'élever de la matière à laquelle il est rattaché par son corps. Aussi cette élévation passe par l'indispensable compréhension de sa version la plus élevée, celle de l'Ange qu'il est par son âme (Ange est à entendre comme " En-Je ", le " Je " ou Moi accompli, la conscience supérieure provenant de la Conscience originelle), soit lumière, joie et paix *. Pour ce faire, une passerelle est établie entre l'Esprit et l’Âme par une puissance énergétique nommée Archange, soit " l'Arche en Je ". Cela permet de comprendre que l'Homme a tout le pouvoir en lui pour (re)devenir divin s'il parvient à franchir le " voile de l'oubli " qui l'enferme dans le champ astral, pour retrouver le son originel du champ cosmique qui fait résonance intérieure. L'égo et l'âme gravissent ensemble les marches qui y conduisent, partenaires dans l'épopée d'évolution de la conscience, le premier finissant en fusionnant par se mettre au service de la seconde.

Cf. Travaux sur la réalité de l'âme de Roberto Assagioli, médecin neuro-psychiatre italien (1888/1974) ; Abraham Maslow, psychologue états-unien (1908/1970) ; Carl Rogers, psychologue humaniste états-unien (1902/1987) ; Rollo May, psychologue existentialiste états-unien (1909/1974).

* Lorsque l'Ange est mis au service de l'ombre, il est appelé démon ou prédateur, son rôle étant d'inverser le sens de l’Évolution de la vie. Il est un "de-mon " ou un " mon-de " à l'envers, générateur par l'ego de l'homme des croyances, de l'illusion, de la désinformation, du mensonge. Il est alors responsable de l'involution de la conscience humaine et de l'entropie du Monde. La dualité de l'être humain se partage entre les deux.

Les manifestations de l'âme

L'intelligence universelle

La synchronicité


L'âme et la science

Le débat sur l’existence de l’âme, sa nature " semi-physique " entendant mobilité, plasticité et altération(s), et sa possible immortalité est une histoire sans fin qui pendant des siècles a occupé le temps des grands penseurs de l’histoire universelle (ainsi la dialectique sur l'âme entre les philosophes grecs Plotin et Procus). Sa nature mystérieuse continue de fasciner les différents domaines de la science. Si jusqu'à récemment les scientifiques n'ont jamais pu accréditer l'existence de l'âme, incapables de lui donner matérialité selon leurs procédures de validation, les choses évoluent à l'initiative des chercheurs en théorie quantique. Ainsi depuis 1996, le Dr Stuart Hameroff, un physicien états-unien émérite du Département d’anesthésiologie et de psychologie, et Sir Roger Penrose, physicien mathématique à l’Université d’Oxford, ont travaillé sur une théorie quantique de la conscience dans laquelle ils affirment que l’âme est maintenue dans des micro-tubules (fibres constitutives du " squelette des cellules " au même titre que d'autres filaments) des cellules du cerveau, et qu'à la mort physique de l'individu elle serait renvoyée à l’Univers *. Selon eux, le cerveau humain serait un " ordinateur biologique " et la conscience des humains un programme dirigé par l’ordinateur quantique situé à l’intérieur du cerveau qui continue d’exister après la mort. En outre, les deux scientifiques affirment que ce que les humains perçoivent comme la " conscience " est en fait le résultat de la " gravité quantique " des effets situés dans les soi-disant " microtubules ". Ce processus est nommé par les deux scientifiques Orchestrated Objective Reduction (Orch- OU). Est-ce une théorie provocatrice, qui est naturellement fortement controversée par les experts en psychologie cognitive, pensant entre autres que le système nerveux n'a pas vocation à " prendre conscience " mais seulement à agir, ou le début de validation de ce que les textes sacrés ont toujours proposé à la sagacité de l'homme ? Seule notre sagesse intérieure peut répondre du mieux qui soit.

* Lorsque le cœur cesse de battre et le sang cesse de couler, les microtubules perdraient leur état quantique. L’information quantique au sein des microtubules ne pouvant être détruite, elle se dissiperait dans l’univers en général. Si le patient est ressuscité, réanimé, cette information quantique peut retourner dans les microtubules et le patient de dire " J’ai eu une expérience de mort imminente. "

Sur un plan physique, l'âme, intermédiaire entre le grand champ de l'Esprit universel et le moi égo, la personnalité, s'exprime par le biais de fréquences différentes dans deux espace-temps, la 3-D et la 4-D, le mur dit de Planck réalisant la séparation entre la perception du temps linéaire et le non-temps autrement dit fractal *.

En résumé, l’âme est le mécanisme de l'expérimentation terrestre au sein de sa galaxie solaire d'appartenance - le champ astral -, qui permet aux " Forces de l’involution ", autrement qualifiées de lucifériennes (polarité +) et de sataniques (polarité -), de prendre possession de la Terre et de la dominer. Contrairement à l'enseignement spirituel et religieux dispensé disant qu'" il faut sauver son âme ", il faut tout au contraire pour évoluer se " débarrasser " de l'âme par sa réunification (transmutation de toutes ses expériences viciées) pour aller vers le Soi supérieur *² ou divin (la Lumière de La Source). Il faut ainsi non pas sauver son âme mais détruire sa mémoire, pour que l’esprit soit libéré de l’âme, pour que l’être humain devienne libre, pour que l’être humain devienne intelligent, et pour que l’Intelligence fasse partie du lien entre l’Esprit et elle-même, au lieu que l’être humain soit prisonnier dans son esprit à cause des liens très puissants de l’âme sur le corps émotionnel, le corps vital, et le corps physique.

* Cf. La falsification de la réalité en 3-D.

Le Soi supérieur commence à se développer par le travail intérieur consistant à intégrer toutes les parties d'âme fractionnées et disséminées, dites " alter ", lors des nombreux traumatismes psycho-émotionnels subis au cours de l'existence. Le Soi supérieur est le grand Soi de notre Êtreté légitime et souveraine future qui  représente notre guidance suprême, celle qui ne nous ment jamais. Cf. Le cheminement de l’Âme.

 

Le Corps

Écrit toujours au pluriel, il suggère que nous en avons plusieurs pour nous sentir entier, pour ne pas dire en tiers (les trois corps physique, émotionnel et mental). Il est le lieu de résidence physique de l'âme pour un temps limité, ses racines dans la matière ; il est mortel *. Malgré les apparences, les éventuelles disgrâces que nous considérons, la Vie nous a doté d'un corps parfait, basé sur la symétrie, pour loger notre être intérieur invisible. Aussi, quelles que soient sa taille, sa forme, sa couleur ou son infirmité, ce corps est une création artistique "divine" prodigieuse car inimitable, servant au but pour lequel il est venu expérimenter la matière.

Le Corps humain (en grec soma ; en latin corpus) est une matière corporelle dépourvue de mental ou d'intelligence, constitutif d'une réalité spatio-temporelle physique. Il est constitué d’une matière diverse (molécules, cellules – 70 à 100 milliards -, enzymes, fluides, os, chair, organes, muscles, nerfs, neurones, tissus, oxygène, hydrogène, azote) et, tout comme les musiciens dans un orchestre symphonique, aucun organe, aucun tissu, aucune cellule ne peut jouer seul, en ignorant les autres. Il est une forme définie par le mouvement, lié à la santé, la vitalité ou la maladie, à la destinée, à l'abondance ou le manque, à l'activité, l'occupation ou la profession. Chaque cellule contient 100.000 milliards d'atomes, chaque atome étant composé à 99, 99 % d'un vide extrêmement dense rempli de champs électromagnétiques, de fréquences, de résonances, de fluctuations *². Aussi l'être humain est constitué à 99, 99% d'énergie en vibration, d'information, de vide quantique, d'abstrait pur. L'Univers, soit le champ unifié d'information, est en lui comme autour de lui. Il est représenté par l'élément le Sel qui, parce qu'il cristallise, durcit, a la propriété d’arrêter la dissolution, la décomposition.

Nos consciences apparemment séparées de par nos individualités restituent à la Conscience Universelle (la Monade), au grand corps Planétaire, l'essence de ce qu'elles ont expérimenté dans le règne du visible, de la matière. C'est un processus d'aller et retour, perpétuel jeu de miroirs entre l'Un et les reflets de l'Un. L'Homme, qui est par son entité biologique unique à travers ce qu'il fait, concrétise, manifeste et réalise, détient ainsi une part du pouvoir créateur. Il est ce qu'il ressent, ce qu'il éprouve, ce qu'il idéalise, ce qu'il pense, ce qu'il rêve. Il est unique, et plus il s'éveille en conscience et davantage il le devient.

* Ainsi l’expression grecque " soma-sema ", soit le corps est un tombeau.

Cf. Univers en partage.

Si le corps est biologiquement divers, il est également à base de carbone, dont la nature électromagnétique comme toute matière est une onde ayant une forme géométrique, au même titre que le silice, composant principal de la Terre. Le corps est une machine à produire des protéines, par les cellules adipeuses (collagènes, élastines), musculaires (actines) et stomacales (enzymes). La qualité de son énergie exprime ainsi sa relation avec le champ environnemental au sein duquel il puise l’information et exprime sa singularité cellulaire * dans sa propre perception, dans sa perception du monde et dans le mode de fonctionnement en découlant. Il n’est qu’à voir l’apparition de cheveux blancs suite à une période de fort stress. Il y a donc de l’esprit dans chaque atome du corps, celui-ci étant destiné à redevenir " esprit " à sa mort. C’est pourquoi passer du physique au non-physique s’accomplit en transformant notre système de croyances pour vibrer, ressentir différemment, et le corps est alors le résonateur dans chacune de ses cellules de la manifestation du fruit de nos pensées et senti. Les choses n’ayant pas leur origine et réalité en elles-mêmes, elles sont produites par la pensée, et de ce fait peuvent être effacées par celle-ci.

* Chaque cellule du corps passe par 100.000 réactions chimiques par seconde, ce qui découle de leur nature première, soit des électrons devenus atomes, puis molécules et enfin cellules. Les électrons étant issus du grand champ de Conscience, la matrice, ils possèdent toute l’intelligence pour exécuter dans un but commun leurs fonctions dans l’organisme humain (construction des tissus, fabrication de secrétions, réparation de dommages, évacuation de déchets, lutte contre des envahisseurs ou intrus indésirables bactériens).

Le corps humain - Aggripa Von Nettesheim (1486 – 1535)

Il est dit dans les plus anciennes traditions que l’univers est contenu dans chacune de ses parties. On s’est aperçu par exemple depuis l’antiquité que le corps humain dans ses rapports intrinsèques était basé sur une répétition liée au nombre d’or, Phi - ф (1,618…), nombre lié à des intuitions d’artistes laissant présager l'existence d'une transcendance esthétique.

Dans cette représentation du corps humain ci-contre reprise au travail de Marcus Vitruvius Pollio, connu sous le nom de Vitruve, architecte romain qui vécut au Ier siècle av. J.-C., il est en relation avec les cinq principales planètes et constitue à lui seul un véritable microcosme : il est l’image de l’Univers, le macrocosme. Il est parfaitement inscrit dans un pentagone régulier et montre ainsi que ses proportions sont en rapport avec le nombre d’or.

L'Homme de Vitruve
L'Homme de Vitruve

L’Homme (Anthropos) de Vitruvius, canon attribué à Léonard de Vinci

Anagramme de Léonard de Vinci : " le don divin créa "

L’Homme de Vitruve attribué à Léonard de Vinci a été également réalisé à partir du nombre dit d’or. Il met en exergue les parfaites proportions de l'Anthropos (l'être humain dans son genre masculin et son genre féminin) au sein de l’espace (la sphère) qui permettent son juste alignement, vertical comme horizontal :

plante des pieds – nombril ; nombril – sommet du crâne = a/b = ф

plante des pieds – genoux ; genoux – pubis = c/d = ф

pubis – sternum ; sternum – base du cou = e/f = ф

  base du cou – yeux ; yeux – sommet du crâne = g/h = ф

Sa tête est orientée vers les étoiles, ses pieds sont bien ancrés dans la matière (le carré), le centre se situant au niveau de son nombril (au niveau de son sexe s'il serre les talons). Il rayonne, la lumière (la conscience) pénétrant à travers lui, via l’esprit, la matière dans laquelle il est ancré par le corps, et qui le circonscrit tant qu'il ne la transcende pas. Sa conscience est un processus d'aller et retour, un échange d'information entre le vide quantique et la structure atomique de son corps. Tout l'ensemble reflète l’harmonie, l’unité et l’indivisibilité.

Cette représentation éclaire la relation de l'Homme à la Vie, le moi étant étiré sur le Soi. En épousant gracieusement sa dynamique fluide, en se laissant guider par sa subtile rythmique, il interprète avec maestria son ballet d’harmonie. Tour à tour scénariste, producteur, réalisateur, acteur et spectateur, le but de chaque être humain dans son expérimentation terrestre est ainsi d’équilibrer l’énergie de la manifestation physique du corps avec celle de l’esprit créateur.

Le corps énergétique terrestre sous contrôle

Si l'Homme de Vitruve attribué à l'artiste italien Léonard de Vinci représente le corps énergétique par ses divines proportions mathématiques, c'est pour signifier qu'il est en permanente inter-relation avec les énergies célestes (le champ éthérique) qui le nourrissent, pour le meilleur ou pour le pire... C'est pourquoi les "mages babyloniens", relais terrestres du corpus prédateur de 4ème dimension * - la "Matrice astrale" - ont configuré le treillis terrestre pour empêcher ou altérer le passage de la vibration énergétique positive permettant à l'être humain de recevoir la juste information en toute conscience de Qui Il Est, et ce tout particulièrement dans les capitales portes-étendard dévoyées. Il en découle par exemple qu'à Paris, le champ de Mars (photo), le dieu de la guerre, est la réplique florale et minérale de l'Homme de Vitruve, se trouvant dominé par la Tour Eiffel, antenne-relais nécessaire avec le treillis électromagnétique du champ astral *². Celle-ci est le symbole tant phallique que pyramidal de la "père-version", au même titre que l'obélisque de la Concorde ou la pyramide du Louvre. Sans conscience de cet artifice, l'être humain demeure un esclave illusionné de ses maîtres entropiques.

* Cf. Compréhension de la conspiration prédatrice.

Cf. Compréhension structurelle de la Matrice asservissante & Fonctionnement de l'architecture du Vivant.

 

Francesco Giorgio Martini (1460/1540)

Le peintre italien de Sienne fut l’un des plus fameux architectes, ingénieurs et "hommes universels" du Quattrocento, soit le XV° siècle italien succédant au Moyen Âge, siècle dit de la Première Renaissance, mouvement qui amorce le début de la Renaissance en Europe. Il associe dans ses écrits des éléments de la doctrine pythagoricienne de l'harmonie avec des spéculations mystiques, reprenant les modes opératoires antiques de construction de temples, édifices publics et autres bâtiments sur le modèle du corps humain. Ici le plan de construction d'une basilique.

 

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La combinaison des spécificités de l'âme et de l'esprit dans leur relation au corps au sein de l'univers conduit à distinguer sept corps (Cf? figure ci-contre).

- Le corps physique, enveloppe corporelle de l'âme et support des corps dits "subtils" détaillés après. C'est notre réceptacle, notre châssis ou carcasse. Il est relié au monde minéral.

- Le corps éthérique, vital ou énergétique, de cinq à dix centimètres d'épaisseur, constitué d'une énergie qui stimule les organes et les cellules du corps. Il est indispensable à la transformation du corps physique, faisant le lien avec le champ énergétique universel. Il correspond au monde végétal.

- Le corps astral ou corps émotionnel, celui du désir. Très volatil, il dépend de la nature de nos désirs, de nos passions, de nos émotions. Il sert de protection, et exprime l'aura, l'intelligence émotionnelle, soit la perception de notre magnétisme intérieur. Son équivalent physique est le système sanguin (cœur, veine, foie, reins). Il appartient au règne animal.

- Le corps mental, l'intellect, le conscient et le subconscient. Véhicule de la personnalité à travers les facultés intellectuelles et le libre arbitre, il pense, juge, raisonne et imagine. Il perçoit le monde de manière limitée, logique, créant par ce prisme des pensées positives ou négatives. Il est très dépendant des croyances et des conditionnements reçus, et doit expérimenter ce qu'il apprend pour acquérir la conscience de ce qui est. Il correspond au système nerveux et au cerveau. Il appartient au règne des humains, et donc de l’égo *.

- Le corps causal, spirituel ou mental supérieur (supra-mental). C'est le plan de l'Esprit à travers l'âme, qui régit les formes-pensées, la mémoire, et la volonté au niveau de l'intuition spirituelle. Il sert de véhicule à l'égo dans son évolution, dans sa volonté de développement et de transcendance. C’est lui qui régule la chimie du corps. Tant qu'il n'a pas été unifié par la fusion de l'âme et de l'esprit, il appartient au règne du petit Soi, le Soi inférieur.

- Le corps de l'âme, "christique" ou "bouddhique", qui représente lorsqu'elle est unifiée le Moi supérieur, l’Être supérieur, le Moi profond, le Moi Christique, la Conscience supérieure. Il est la partie divine de notre être, la Conscience christique universelle (amour, paix, joie) en nous. Il comprend la plus haute conscience personnelle, la vision intérieure, la sagesse, la conscience du cœur et la volonté. C’est le centre de la joie et de l’amour universel.

- Le corps de lumière, divin ou "atmique". Il constitue le plan de notre étincelle divine, celui de l'unité avec le Tout. C'est le plan de l'immortalité, du pouvoir et de la maîtrise de soi. Il appartient au règne de l'Esprit. C’est le centre de la paix et du respect de la différence.

* Cf. Décryptage de l'égo.

 

Le mouvement de révolution circulaire, principe d'harmonie

Point incontournable des dialogues platoniciens, le mouvement de révolution circulaire concerne tant la rotation des astres que le devenir, en assurant les cycles de décadence et de régénérescence, que ce soit dans le domaine du politique ou de la transmigration des âmes. Bien au-delà de sa mise en œuvre par les dieux de la mythologie grecque, il est basé avant tout sur des proportions géométriques, qui expliquent la régularité et l'harmonie des cycles contribuant à la perfection et à l'immuabilité des Formes *. La source du mouvement est bel et bien "l'âme du monde", éternelle, automotrice et motrice de tous les corps qui le constituent, car embrassant l'univers dans son ensemble.

Tout comme le corps du monde est le véhicule de l'âme et que l'âme donne la direction à son mouvement, la tête de l'homme est le siège de l'âme qui guide son existence. La correspondance entre le macrocosme et le microcosme est ainsi établie, le premier étant le modèle du second par sa perfection plus grande. Cela explique la prépondérance des Idées sur la matière, la supériorité de l'Intelligible (l'Esprit universel) sur le sensible, la primauté de l'âme sur le corps.

La vie des hommes dans le monde sensible est un simulacre de celle de la divinité, divinité sans laquelle l'homme court à la destruction, comme l'illustre le mythe de Kronos *². Ainsi, alors que dans les cieux le mouvement de révolution circulaire assure la mesure du temps, dans le sensible les cycles se traduisent par la décadence inéluctable des organismes et des cités, qui passent de la génération à la vieillesse, du gouvernement vertueux à la tyrannie, avant que de nouveau un nouveau cycle vertueux fasse jour. De là vient que pour retarder la destruction de la cité, les hommes doivent imiter l'harmonie cosmique et prendre pour modèle un pasteur divin, le Kiristos (la conscience christique, soit l'Unité dans l'Amour de Ce Qui Est). Le but ultime de la recherche de la vérité est de rejoindre la perfection céleste, afin de pouvoir enfin se passer de la chair et des réincarnations. Il est donc possible d'échapper aux cycles involutifs de la Matrice astrale viciée, à condition de quitter le sensible (l'émotionnel tyrannisé par la psyché dénaturée sous contrôle de la prédation archontique) pour l'Intelligible.

* Cf. Symbolisme mathématique.

Cf. Fin de cycle (1) Fin du temps ou fin des temps.

 

Être multidimensionnel

Par définition, chaque organisme vivant est un assemblage de plusieurs dimensions simultanées sinon il ne pourrait exister, tout simplement. Ainsi la matière est la première dimension, celle du corps physique composé de multiples parties s’imbriquant les unes dans les autres, toutes solidaires entre elles. Il est l’enveloppe de notre singularité biologique, dite l’égo, la plus basse vibration par son ancrage dans la densité. La seconde dimension est ce qui l’anime, appelé corps énergétique (ou éthérique), le corps de la santé, du souffle de vie. Il demande un entretien régulier en qualité, pour ne pas le détériorer par des méthodes et contenus toxiques (tabac, alcool, sucres, malbouffe…). Ainsi le corps physique est comparable à un moteur électrique qu’alimente le corps énergétique (l’électricité), lui permettant de bouger et de se manifester au sein d’un environnement matériel.

La troisième dimension est celle du corps mental, permettant l’action du corps et son guidage dans son environnement matériel. Il est au service de la quatrième dimension, celle de l’Âme, de " l’enfant intérieur ", soit le corps émotionnel – celui du cœur - lié aux sentiments éprouvés dans l’action. La difficulté vient du fait que le sentiment est au contact de l’égo-mental, pouvant être pollué par celui-ci. Comme l’égo ne peut avoir la mainmise sur nous sans les émotions, il manipule le mental selon ses voies attachées à la survie du "petit moi", les émotions allant ainsi dans la même direction… Tout l’art consiste à se défaire des émotions délétères pour créer des sentiments nourrissant notre bien-être, notre harmonie et notre paix intérieure, qui ne peuvent être compatibles avec la colère, le ressentiment, l’énervement, l’impatience issus de l’égotisme, symbole de la séparation… Cette quatrième dimension est charnière pour se détacher de l’état de séparation, avec ses peurs, ses souffrances, ses états d’âme. Pour en sortir, la conscience de l’individu doit lui permettre de reconnaître que ce n’est pas lui qui décide de la destination, son rôle premier étant de conduire avec dextérité et sérénité sa singularité au sein de la dualité * par le juste équilibre. Il ne peut s’atteindre que par l’amour inconditionnel, source de joie et de paix. La vibration du cœur fait tourner le compteur de notre richesse intérieure, qui se répercute inévitablement à l’extérieur.

Le corps mental constitue ainsi le support du moteur électrique qu’est le corps physique, au sein duquel circule l’énergie que sont les sentiments, le corps émotionnel, "sous-produit" du corps de sentiment qu’est l’âme ou l’enfant intérieur.

La cinquième dimension est un corps composé de l’esprit créateur, alimenté par le courant issu du rêve, de l’intuition ou assimilé. Il est nommé corps atmique, lui-même en relation avec le corps dit spirituel ou "petit Soi", moteur d’une conscience vibratoire nettement plus élevée que le précédent.

Ces multi dimensionnalités sont emboîtées les unes dans les autres comme des poupées russes dimensionnellement distinctes mais vibratoirement reliées. C’est en raccrochant les opposés complémentaires de la dualité par l’amour inconditionnel, sans jugement, et dans l’acceptation pleine et entière de tout ce qui nous habite que nous pouvons aspirer à retrouver l’Unité. En nous nous aimant le monde nous appartient, notre unicité nous permettant d’être le Tout. Nous en sommes chacun une facette de vie, qui donne la plus grande lumière au diamant appelé La Source. Elle est à l’image du moteur électrique dont nous sommes la vibration qui le parcourt. Nous sommes à la fois dans toutes les dimensions précitées par notre conscience.

* Cf. La dualité décodée.

Quelque chose et moi - Gérard Lenorman (1974)

Illustration par analogie

Le concept corps-âme-esprit peut être assimilé par analogie au rapport verre-boisson-arôme. Le verre, soit le contenant, est toujours le même, quelle que soit sa forme. Il est la partie fixe. La boisson elle peut être différente à chaque fois (eau, café, thé…). Elle est la partie variable. Le liquide correspond donc à un état vibratoire supérieur à celui du verre. En cela, il ne faut pas comprendre que la boisson est supérieure au verre, mais que c’est une matière dans un état plus subtil, moins dense. Il dégage selon sa nature une vibration encore plus subtile, l’arôme, le parfum.

Ces trois états correspondent à notre univers physique et sa nature d’espace tridimensionnel (longueur, largeur, hauteur), quadridimensionnelle avec le temps :

1. Le verre est la matière dure, solide, celle du contenant. Il est l’espace, qui retient.

2. Le liquide est la matière molle, liquide, celle du contenu. Il est le temps, qui s’écoule.

3. L’arôme est la matière subtile, gazeuse, éthérique. Il est la vapeur, la quintessence, qui s’apprécie.

Rapporté sous un autre angle, nous obtenons la corrélation suivante :

1. Le corps, la forme, est le contenant, qui sert de verre. Sa nature est masculine.

2. L’âme est le personnage qui va remplir le verre (le corps) d’un liquide. Elle est le bénéficiaire. Sa nature est féminine, par la vibration qu’il émet.

3. L’Esprit est ce qui donne la quintessence au rapport corps-liquide versé, soit l’état de conscience du bénéficiaire. Sa nature est double, masculine et féminine.

La trinité Corps–Âme–Esprit est ainsi une matrice espace-temps qui permet à l’Esprit de pouvoir prendre conscience de sa quintessence.

 

Illustration par les éléments

L'Esprit / Le Mercure

Il est l’élément volatil, la substance de nature humide, fluide, subtile, l'aspect féminin et lunaire. Il se présente sous forme aqueuse ou vaporeuse. Il est passif dans la génération et par rapport au Soufre, mais il est actif par sa mobilité, allant de l'extérieur vers l'intérieur. Le Mercure, de nature instable, confère la volatilité. Il est sujet à la sublimation. Il assure la liaison Soufre-Sel. On le rapproche de l’âme (psyché), que l’esprit peut informer. Tous les fluides présents dans l’univers (pluie, rosée), y compris les fluides vitaux de l’organisme humain, en sont une expression.

L’Âme / Le Soufre

Il est l'élément feu, qui ensemence, l'aspect masculin, solaire et sanguin. Il est actif dans la génération, allant de l'intérieur vers l'extérieur. Il réside dans le Sel, le corps, qui le retient et l’épaissit plus ou moins. La graine spirituelle du Soufre est une information qui pénètre les formes solides. C’est un feu qui imprègne même les minéraux les plus durs. Il est le rayon créateur, l’information en action. On le rapproche de l’esprit (pneuma), la matrice structurante. C’est une chaleur fixée et latente qui ne consume pas, mais échauffe doucement. C’est l’agent dynamique de la fermentation, substance oléagineuse et grasse qui s’enflamme facilement, de nature combustible.

Le Corps / Le Sel

Il est une conséquence de l’union du Soufre et du Mercure qui se neutralisent, soit un matériau solide qui soutient, qui donne la fixité au volatil. C’est le principe dans lequel la sécheresse et l’aridité dominent. Il se présente en corps sec et friable qu’il est aisé de mettre en poudre, ce qui témoigne de sa sécheresse extérieure. Mais il est doué d’une humidité, d’une fluidité intérieure, comme cela se prouve par sa fonte. Il épaissit le Mercure qui le dissout et il fixe le Soufre. On le rapproche du corps (soma), ce composé physico-chimique dont les tissus organiques s’élaborent à partir des sels inorganiques. Il est fixe et incombustible, c’est-à-dire qu’il résiste au feu dans lequel il se purifie. Il ne souffre point de putréfaction et peut être conservé sans être altéré. Il est principe de conservation et s’oppose à la corruption.

 


L'Homme aligné

L'alignement consiste à sortir de l'isolement source de peurs et de souffrances constitué par l'égo, l'enfant intérieur cadenassé, en le libérant pour passer au Soi.

 

La bipolarité, mécanisme de l'égo

Notre Moi séparé, s’identifiant au corps et aux mécanismes complexes du cerveau produisant les pensées et entraînant des émotions, a pour objectif de nous faire croire que "l’autre" est la source de tous nos problèmes. L’autre inclut aussi tous les évènements dont l’égo ne peut comprendre l’origine. Il parle donc de (mal)chance ou de hasard dans son ignorance des lois présidant au fonctionnement de Ce Qui Est. Son mécanisme est simple : il juge d’abord, afin de séparer et de diviser ce qui ne l’est pas, et de choisir sa vision des choses, bonne ou pas bonne. Ainsi, de séparation en séparation, se sont créées dans notre esprit deux zones bien distinctes : notre conscient, ce que je veux garder à l’esprit, et notre inconscient, ce que je ne veux pas garder à l’esprit, qui sert de poubelle et de zone de refoulement. De croyances en croyances, nous sommes divisé, fragmenté sous forme d'alter, dans le total oubli de la loi de cohérence de l’univers, celle de l’unité, sauf à imaginer un ordre cosmique constitué au fil des hasards s’agrégeant et tenant miraculeusement en équilibre.

Ainsi, en disant "Je", nous pensons être pleinement ce que nous sommes, alors que cela ne correspond qu’à la petite partie qu’est le conscient, la plus grosse partie demeurant invisible. Il en résulte deux choses :

1. "L’autre" est ce que je perçois de moi, fruit de mes croyances. Il me procure un "effet".

2. Je projette sur "l’autre" le contenu de mon inconscient, ce que mon égo rejette. Il est la "cause".

"L’autre" n’est en fait que le miroir de nos propres projections. Nous y voyons du positif quand cela arrange nos affaires, et du négatif quand cela va à l’encontre de ces mêmes affaires *. Ainsi, l’autre n’est pour rien en ce qui concerne ce que nous voyons, car c’est notre cerveau, à travers le filtre de notre mental conditionné par notre égo, qui nous montre que ce que nous voulons voir. C’est pourquoi nous sommes notre propre bourreau, les souffrances et douleurs que nous ressentons n’étant que de notre propre cru. Nous sommes bien les créateurs de notre réalité et par là-même de notre destin. Les autres n’y sont absolument pour rien, ainsi que les évènements extérieurs. C’est nous qui choisissons tout ça, par l’égo. Ce n’est pas le monde qui nous rend dépressif, mais l’observation même de nos pensées dépressives.

La solution du problème égotique est de ne plus rien "juger" de ce que nous voyons, puisque ce que nous percevons n’est que l’illusion d’un égo qui filtre la réalité. L’autre/l'événement n’est qu’un miroir nous renvoyant ce qui rentre en résonance avec nous-même, aussi bien consciemment qu’inconsciemment. Accepter ce qui est, sans porter aucun jugement, permet de désamorcer l’illusion dans laquelle l’égo veut nous maintenir. Notre véritable nature est de dire "c’est", sans jugement.

* Ainsi parmi une multiplicité d'exemples, le regard que nous portons sur tel ou tel acteur politicien faisant la Une de l'actualité judiciaire, sur tel ou tel événement géopolitique comme la bande de Gaza au Proche-Orient, sur l'arbitrage concernant notre équipe sportive favorite, sur telle ou telle personnalité faisant la Une de l'actualité "people" ...

Cf. Décryptage de l'égo.

L'Enfant intérieur

Notre essence est spirituelle. Nous sommes pur esprit. L'expérimentation du Vivant nous a conduit dans le champ d'expérimentation terrestre, celui de la matière dense. A notre arrivée (naissance), nous avons oublié Qui Nous Sommes. C'est le voile de l'oubli. Le Jeu de la Vie va consister à retrouver la mémoire, qui se cache en nous, derrière notre véhicule de chair terrestre, le corps, et ses grands attributs : le cerveau, mécanisme de la pensée, le cœur, mécanisme des émotions et des sentiments, le ventre, mécanisme du ressenti tripal, le sexe, propulseur du désir de vie. Cette mémoire en nous est la résonance que permet notre Âme, représentée par notre double spirituel, dit l'Enfant intérieur, notre version la plus élevée. Nous pourrions également le qualifier d'Ange gardien, de "Jiminy Cricket", de daïmon... Tant qu'il a oublié Qui Il Était/Est - l'Esprit universel -, maintenu séparé de La Source première, il ne peut se manifester à notre conscience, maintenu en état amnésique et léthargique. Se nourrissant des effets de résonance négatifs liés à l'expérimentation de la vie - les mémoires civilisationnelles humaines -, il est enfermé dans la carapace "protectrice" de l'égo vis-à-vis des peurs et des souffrances physiques, psychiques et émotionnelles. Aussi il est malheureux, boudeur, et a des "états d'âme". Nous en ressentons les effets sous différentes formes : mélancolie, insatisfaction, tristesse, erreurs... Ce sont les "warning" qu'il nous adresse, appelant à sa libération en étant qui Nous Sommes réellement.

 

Le processus d'individuation

L’être humain tout au long de son existence éprouve un sentiment d’incomplétude. Il n'est que la nostalgie d’une origine, d’une Totalité vers laquelle il tend de tout son être, la plupart du temps inconsciemment. A travers de multiples transformations de sa personnalité, le "moi-égo", il va tout au long du cheminement de son Âme * chercher l'éveil, la prise de conscience de Qui Il Est vraiment. Il peut alors (ré)intégrer, par étapes successives, les contenus de l’inconscient qui le fragmentent afin de tendre vers l'Unité première.

Ce processus est nommé par le psychiatre Carl Gustav Jung INDIVIDUATION, de in-divis, celui qui n’est pas divisé, celui qui est en processus de re-conjonction des opposés séparés. Dans ce périple, le voyageur doit d’abord rencontrer son ombre - son prédateur *² -, et apprendre à vivre avec cet aspect de lui-même qui est souvent terrifiant. Il n’y a pas de totalité sans reconnaissance des opposés. Il rencontre aussi les archétypes de l’inconscient collectif - les égrégores de son asservissement -, et affronte le risque de succomber à leur étrange fascination. S'il n'est ni terrifié, ni fasciné, il finit par trouver "le trésor difficile à atteindre", appelé par la Tradition alchimique le corps de diamant, la Fleur d’or, le lapis, ou tout autre nom ou forme choisis pour désigner l’archétype de la totalité, le Soi supérieur. Le Soi est le Centre, la Totalité, la Finalité de la vie psychique, soit l’être véritable.

* Cf. Le cheminement de l’Âme.

Cf. Comprendre et apprivoiser la prédation.

Dans cette dialectique du Moi et de l’inconscient, la réconciliation des contraires est le principe qui va gouverner chacune des quatre étapes du processus, marquées par la rencontre avec 4 grands archétypes : l'Ombre, l'archétype sexuel (les polarités masculine Anima et féminine Animus), la Lumière, le Soi supérieur divin.

Elles sont basées sur un travail spécifique en rapport avec le cycle archétypal " mort et résurrection " incarné par le cycle des saisons, se distinguant par la couleur que prend la matière au fur et à mesure des différentes phases opératives : calcination (noir), lessivage (blanc), sublimation (jaune), pour obtenir l'incandescence (rouge).

Le processus alchimique part d'une base encore en potentialité que les Alchimistes appellent la Materia Prima, image symbolique de l’inconscient. A ce stade, le Moi est davantage un masque - le persona - qu’une identité profonde, car il s’est forgé en fonction de critères familiaux et sociaux (nom prénom, profession, etc…) qui lui sont transmis de l’extérieur et qu’il n’a pas relié à son identité profonde. C’est dans cet état que nous sommes le plus " mortel " et corruptible, tant nous nous identifions à un masque éphémère et périssable et ignorons pratiquement tout de nos potentialités.

L’œuvre alchimique aura pour but de différencier peu à peu ces constituants, en les purifiant et les recombinant d’innombrables fois, selon l’expression célèbre solve et coagula. Elle se déroule dans un creuset hermétique appelé athanor. Il est, sur le plan psychologique, le symbole de notre intériorité au sein de laquelle va s’opérer le processus d’individuation.

Solve et coagula

La formule alchimique solve et coagula contient d’une certaine façon tout le secret du " Grand Œuvre ", soit le processus de la manifestation universelle à partir de deux phases inverses que l’on peut résumer à expansion (l’expir) et contraction (l’aspir), tel le double mouvement du cœur. Pour ce qui concerne le champ d’application propre à notre dimension d’appartenance - la galaxie solaire de La Voie lactée -, ce processus met en œuvre ce qui est dénommé le Ciel (l’invisible) et son pendant matérialisé, densifié, la Terre. C’est pourquoi le terme solve est parfois représenté par un signe qui montre le Ciel, et le terme coagula par un signe qui montre la Terre. Ils s’assimilent ainsi aux actions du courant ascendant et du courant descendant de l’énergie cosmique, en d’autres termes aux actions respectives du Yang - force d’expansion à caractère masculin - et du Yin - force de contraction à caractère féminin -.

Il en découle que les " condensations " (ou cristallisations) de l’énergie, qui donnent naissance aux composés individuels (choses et créatures), procèdent des influences terrestres, et les " dissipations ", qui ramènent les éléments de ces composés à leurs principes originels, procèdent des influences célestes. L’ordre des deux termes dépend du point de vue comme de départ auquel on se place, les deux phases complémentaires auxquelles ils correspondent étant à la fois alternantes et simultanées.

Toutefois, le passage de l’état de non-manifestation au manifesté voit la matrice réceptive (la Terre), de source magnétique, être engendrée par le principe fécondant du feu solaire, de nature électrique. La " condensation " ou " coagulation " se présente naturellement en premier lieu. Le Yin, de couleur noire, évoquant la gestation dans les ténèbres, précède le Yang, de couleur blanche, son éclosion à la vie, soit la " dissipation " ou " solution ". Autrement dit, la coagulation porte sur la substance du cosmos, l’énergie primordiale (la matière noire en astrophysique), qui retourne par dissipation à l’essence du cosmos, enrichie de l’expérience. C’est de cette façon que la Création, La Source, " joue " à se connaître, faisant semblant d’oublier - le " voile de l’oubli " des êtres humains pendant leur incarnation terrestre - Ce qu’Elle EST. La transmutation alchimique qui est " demandée " * à l’être humain consiste, en toute conscience, à " dissoudre " ce qui est " coagulé " et, simultanément, à " coaguler " ce qui est " dissous ". Ces deux opérations apparemment inverses ne sont en réalité que les deux aspects complémentaires d’une seule et même opération. C’est la clé majeure du Jeu de la Vie.

* Cette demande est dénommée la " Parole perdue ", soit la clé du secret de l’existence dissimulée aux êtres humains par les " voleurs d'énergie " pour les maintenir prisonniers de la matière, en situation d’esclavage. Cf. La nouvelle religion universelle.

Voir en complément le processus alchimique de la dualité dans Le mythe du péché, ou la mise sous tutelle de l'humain.

La première phase s'appelle Nigredo, l’Oeuvre au Noir. Elle consiste à prendre conscience de sa propre confusion intérieure en confrontant le Moi à ce qu’il a rejeté dans l’inconscient personnel, son ombre. Celle-ci réside dans l’inconscient personnel, projetée par le persona qui nous permet de " briller " en société. Elle contient les désirs et pulsions qui n’ont pas pu s’adapter au monde. Cette contrepartie du moi conscient a une tendance naturelle à se projeter sur les autres. Le Moi ne supporte en général pas cette image que les autres nous renvoient de nous-même. Il refuse de voir que cette ombre est son alter-ego.

Se confronter à son ombre engendre d’abord une phase de confusion, de dissolution, de " putréfaction psychique ", dont la couleur symbolique est le Noir. Elle est synonyme de crise dont la signification première est " changement ".

La seconde phase s'appelle Albedo, l'Oeuvre au Blanc. La rencontre assumée avec l’ombre doit nous conduire à l’assimiler, sans la juger, donc à intégrer ce qui paraît comme négatif en soi mais qui l’est en réalité tant qu’il n’a pas pu prendre place et sens dans notre champ de conscience. Intégrer l’ombre requiert une grande force morale et l’abandon de ses préjugés.

La première phase est donc indissociable de la deuxième, dont la couleur blanche est complémentaire, pour atteindre le premier but de l’œuvre alchimique, le " Petit Œuvre ", symbolisé par un métal moins corruptible, l’argent. C’est la phase où l’on fait un travail de différenciation et de purification. Cela correspond à la formation du caractère qui a pour but de canaliser les pulsions instinctives et de sortir des opinions toutes faites.

À la fin de cette étape, l'individu a beaucoup changé : il ne juge plus autrui, il devient plus compréhensif, plus fraternel. Il s'approfondit s'il était superficiel et devient plus impartial s'il était partisan. Son Moi s'est déplacé vers une position où le bien et le mal sont relativisés, et où le grave défaut de l'autre est vécu comme un défaut personnel. En clair, la personne a dépassé le dogmatisme moral ou anti-moral, ce qui la rend moins corruptible.

L’âme commence à jouer son rôle de conduite du corps. De nouvelles priorités se font jour. Le sens de l’existence n’est plus conditionné par les exigences de la société du paraître et l’âme commence à graviter autour d’un nouveau centre qui reste encore à ce stade extérieur à la personne. Le Soi ou Esprit s’exprime à travers des archétypes qui sont encore projetés sur des personnes physiques et qui servent de référence.

La troisième phase se nomme Citrinitas, l'Oeuvre au Jaune. Elle permet de prendre conscience des archétypes qui sont encore dans l’inconscient collectif. En effet, les messagers du Soi sont toujours représentés par la polarité complémentaire au genre sexué de la personne. Ils exercent une fascination dont il faut prendre conscience pour élever progressivement l’amour, qui est le moteur fondamental de la quête, du plan biologique au plan spirituel.

Dans l’inconscient de l’homme et de la femme réside une image collective de la polarité opposée : l’animus pour l’homme et l’anima pour la femme. Ces deux figures désignent ce qui manque au moi pour se vivre comme partie consciente d’une totalité englobante qui est le Soi. C'est l'état d'être androgyne. Le sexe perd alors son pouvoir de fascination * au profit d’aspirations artistiques, intellectuelles ou spirituelles. C’est la même énergie qui se transforme.

* Cf. Conscience et dépassement de la Matrice sexuelle.

Figures féminines de l'anima (l'homme)

. La femme primitive : l'image, fortement sexualisée, représente les relations purement instinctives et biologiques.

. La femme romantique : l'érotisme s'étend à toute l'image féminine ; l'image est chargée esthétiquement, caresses et contemplation sont préférées aux enlacements orgasmiques.

. La femme vénérée : la sexualité est exclue, l'érotisme est sublimé jusqu'à la dévotion.

. Sapientia, la sagesse de l'éternel féminin (Déesse de la sagesse, Athéna).

Figures masculines de l'animus (la femme)

. L'homme sauvage : l'image est fortement sexualisée ; personnification du pouvoir physique.

. L'homme romantique, l'aventurier : la sexualité diminue et laisse la place à l'admiration devant la sensibilité ou la prouesse.

. Celui qui a la parole : la lumière éclairante de l'existence ; le professeur, le leader politique ou religieux.

. Logos, le savoir masculin : l'anima est symbolisé par le sens ultime de l'existence et du cosmos, par un dépassement de ses propres limites ; les grands philosophes ou les gurus enseignant les sentiers secrets.


La quatrième phase se nomme Rubedo, l'Oeuvre au Rouge. Lorsque le Moi s’est confronté à l'archétype sexuel, surgit alors un autre archétype, ni masculin, ni féminin. C'est l'archétype " lumière ". Il est l'archétype du surnaturel, de l'au-delà. Ses symboles sont la luminosité et la force. Il révèle des forces ou pouvoirs qui ont une provenance différente des mondes spatio-temporels imaginables. Il est le tremblement et la fascination propre à l’irruption du Sacré. Les images apportent des signes de l'incommensurable : aigles géants, cétacés, volcans, soleils irradiants, apocalypses... toute image suggérant une omnipotence et une omniprésence. A ce stade, l'individu doit affronter le pouvoir en soi. La première tentation est que le moi tombe dans le piège de s'identifier à ce pouvoir transcendant. Il y a alors une alternative : le recul ou l'affrontement.

. Le recul voit le sujet, devant les présages menaçant de ces symboles, abandonner le processus d'individuation et libérer l'individualité de la psyché collective par un rétablissement de la persona, en se " cramponnant " au monde du dehors. Une nécessité externe va remplacer la nécessité interne.

. L'affrontement voit la personne céder à la tentation de s'identifier à l’archétype lumière. Elle se sentira détentrice du pouvoir. L’homme joue alors au prophète, au fondateur de secte, et la femme devient une mère toute puissante et indispensable qui contient et organise tout. Plus grave, la personne peut aussi tomber dans la psychose en se prenant pour Dieu ou son prophète.

Ce sont des états d'" inflation psychique ", indiquant une extension de la personnalité au-delà des limites individuelles. La seule solution consiste à faire acte d'humilité, à avoir un travail utile qui l'accrochera à la terre (humilité provient du latin humus signifiant terre). Si cette humilité est acquise, et si ces archétypes sont intégrés comme de simples instances au service de la psyché, un mystérieux archétype latent s’active : le Soi.

Une fois la personnalité dissoute, c'est l'archétype de l’homme cosmique qui ré-ordonne les composantes de la psyché harmonieusement, comme le fait un cristal plongé dans une solution. C'est le Soi supérieur, le Soi " Dieu en nous ", une manière totalement nouvelle et différente de rencontrer son propre être. Le moi individué se sent désormais comme l'objet d'un sujet inconnu et super ordonné, comme le langage par rapport à l'intelligence, ou comme la relation entre le soleil et la terre. Il devient alors aussi rayonnant et incorruptible que l’Or.

L'homme individué ne s'émeut pas devant les événements. Il n'est affecté que sur des plans inférieurs de son être et peut demeurer impassible devant des incidents très agréables ou désagréables. Il est parfois poussé vers des tâches très difficiles ; il peut les réaliser car des forces surgissant du Soi lui permettent de nager à contre-courant des valeurs collectives. Sa position dans le cosmos a changé radicalement, son nouveau centre de gravité le fait vivre en fraternité mystérieuse avec les animaux, les dieux, les cristaux, les astres, sans admiration, ni réprobation, ni orgueil.

* Cf. Le chemin alchimique.

 

L'alignement

De l'organisme à l'orchestre

Composé de multiples et divers organes, l'être humain doit les harmoniser et accorder un à un, se mettre au diapason, pour permettre l'interprétation magistrale de sa partition symphonique. C'est ainsi que le chœur (cœur) de sa cathédrale dirigé par le maestro organiste résonne sa mélodie aux cieux et à l'infini. Sinon c'est la maladie, ce que " l'âme a (là) dit "...


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La représentation symbolique de l’" alignement parfait " de l'être humain traduit ce qu'un individu doit être dans l'expression de son humanité toute entière, dans toute la ferveur de son être, entre son vécu terrestre et son origine " divine ", universelle, par-delà les croyances ou incroyances.

Nous sommes toutes et tous en l'état faillible, à jamais en quête d’une perfection à la hauteur du ressenti que nous avons de la dignité de l’être humain dans sa version la plus élevée. Ceci demande humilité, pour nous permettre dans l’ouverture à l’autre, aux autres, l'apprentissage de la nature humaine, de sa grandeur et de son puissant pouvoir de création, tout en gardant par le courage la maîtrise et l’estime de soi.

Être un Homme accompli, c'est acquérir et digérer ces valeurs en les appliquant à son propre chemin d’existence, face aux réussites comme aux épreuves, événement douloureux comme infortune, destinées simplement à nous aguerrir davantage, par-delà nos incompréhensions et révoltes du moment.

Élevé ou abattu par la destinée, l'homme doit examiner avec discernement ces " deux menteurs " que sont les échecs ou les réussites pour redevenir souverain de sa vie, en faisant de sa conscience le vecteur de son accomplissement et de son évolution. Ceci lui demande d'être vrai, honnête et sincère pour mieux y parvenir… Plus il s’approchera de la Vérité, et plus les vents contraires seront puissants, afin de lui permettre d’atteindre son sommet.

Conscient et inconscient, l’expression du UN-conscient

La relation avec l’inconscient, l’inconnu, a été si durement diabolisée qu’elle constitue l’une des peurs les plus profondément enfouies du collectif humain occidental. Or, qu’est-ce que la conscience sinon l’exploration de ce qui nous est inconnu ? Lorsque nous parlons de dualité, de ce qui nous sépare d’avec nous-même, nous ne comprenons pas que cette zone inconnue qu’est l’inconscient est justement la partie habitée par notre Soi Supérieur qui ne désire qu’aller à notre rencontre. Dit autrement, nous désirons tous étendre nos capacités et pourtant, dans notre quotidien, nous affirmons par nos actes et pensées une totale défiance à ce qui nous provient de cette zone si mystérieuse. En effet, quand notre esprit conscient ferme les volets pendant notre sommeil, c’est notre esprit inconscient qui prend les rênes et qui nous emmène dans d’autres dimensions que nous nommons les rêves. Les individus reliés à la Terre et à l’Esprit accordent une attention toute particulière aux rêves, car ils savent d’instinct que l’accès au rêve conscient constitue l’accès au divin qui nous gouverne, soit notre propre Soi supérieur. Il nous emmène en balade à travers de multiples dimensions, faisant ainsi que nous recevions des messages compréhensibles à travers une sorte de vie " virtuelle " où notre corps physique ne peut être transporté. Comment voudrions-nous développer notre multi-dimensionnalité si nous portons en nous la chape de plomb de la croyance que l’inconscient est une zone interdite ? Ceci a été mis en place afin de nous séparer de nous-même, de l’allié le plus pertinent qui soit pour nous, notre double spirituel… Être performant commence par être en accord avec nos rythmes intérieurs, non en suivant un rythme extérieur imposé qui n’a que l’objectif de faire de nous un robot biologique corvéable et unidimensionnel.

Tout le monde rêve de communiquer avec son âme, son Soi inférieur, sa partie féminine, sa partie vibratoire afin d’égayer sa vie. Alors on essaie de se mettre dans son cœur, de ressentir, et puis après on se plaint que l’on n’y arrive pas vraiment et que c’est très dur. C’est parce que nous excluons la vie que nous avons pendant notre sommeil et qui est, justement, la connexion à cette partie voyageant au-delà du voile de l’oubli … Le réveil, cette période de semi-rêverie, est la zone de transition du monde virtuel au monde réel. C’est la zone où nous pouvons prendre conscience de ce que nous raconte notre Soi inférieur ou notre âme. C’est la période la plus importante, la plus propice à engager la conversation avec l’autre partie de nous-même. Cet inconscient brumeux, noir, inconnu et surtout diabolisé par toutes les religions est, en fait, la porte vers la liberté multidimensionnelle. Tout est en nous, et c’est avec une méthode aussi simple que le réveil que nous pouvons nous réveiller de l’endormissement dans lequel notre civilisation nous tient artificiellement. En prenant du repos aussi souvent que possible, en multipliant des contacts naturels avec notre inconscient, nous verrons que les deux réunis nous amèneront encore plus vite vers le UN-conscient.

Pour reprendre les rênes de nos multidimensionnalités nous avons à reprendre les rênes de nos cycles naturels de veille et de sommeil. C’est en vivant selon nos temps intérieurs que nous entrons en contact avec l’information, avec l’amour, avec les énergies féminines de notre êtreté, et que ramenons à sa juste valeur le temps linéaire extérieur. Le but n’est pas de déséquilibrer l’un au profit de l’autre, mais de rétablir la balance entre notre féminin – le Temps - et notre masculin – l’Espace, entre notre temps de rêve et notre temps de veille, entre notre communication extérieure et notre communication intérieure, entre notre inconscient et notre conscient.

L'alignement est un processus de " résonance universelle " *, tout étant de nature vibratoire et informative dans la physique constitutive de l'univers. Cette mise en résonance ou harmonisation (attunement en anglais), exprimée par des fréquences vibratoires (ondes, couleurs, sons...), est un calage des fréquences d'éléments (individus, objets), leur mise au diapason, soit la mesure et l'accordement de leurs vibrations émises au sein d'un ou plusieurs champs électromagnétiques. Par exemple, le champ terrestre tout comme les différents éléments qui le composent possèdent leurs propres fréquences, différentes d'autres champs constitutifs de l'univers.

Aussi un ajustement fréquentiel est indispensable à l'être humain, pour brancher sa conscience objective limitée - celle de l'ego-mental - au grand champ de conscience universel afin d'en recevoir toutes les informations nécessaires à ses juste et harmonieuse réalisations de vie. Ceci passe par un travail tant sur ses sens physiques (les cinq sens) que subtils pour déboucher sur cet accordement de conscience, et devenir créateur de sa vie dans sa dimension la plus élevée *². L'être humain n'est rien d'autre que la conscience universelle illimitée, la conscience globale unique, l'Alpha et l'Omega, qui expérimente Sa création sous différentes formes et plans selon un processus holographique, dans l'éternel présent et maintenant. Il n'y a pas de séparation. Tout réside dans la même source, unique.

* Cf. Univers en partage, Évolution de civilisation (1) Le mécanisme de l'Univers & Fonctionnement de l'architecture du Vivant.

Cf. L'état de cohérence, voie de sa liberté.

 

Être conscient

La quasi-exclusivité des êtres humains dotés d'une âme ne sont pas conscients de Ce Qu'Ils Sont. Face aux événements de la vie, de leur vie, ils pensent suivant l'état de leur croyance qu'ils sont ou le fait/fruit du hasard et destinés à en subir ou louer les aléas, ou, pour l'homme religieux, qu'ils relèvent de la volonté de leur Dieu, qu'elle soit bienveillante ou non les concernant. Ils ne cessent dans les pays dits démocratiques de célébrer leur liberté - de penser, de choisir, de décider, d'agir ... -, alors même qu'ils ne cessent de lier leur apparent libre arbitre à un lien de subordination - contrat de travail, contrat civil, contrat commercial ... - qui les enserre et les soumet par l'obligation de réciprocité dont ils ignorent la plupart du temps l'intention cachée. Et pour cause, aveuglés qu'ils sont par l'apparent perçu découlant de leurs sens physiques et générant les différentes affres psycho-émotionnelles qui les écartèlent. Ils oublient en fait l'autre face du miroir de l'univers, le caché, l'occulte, faute d'en connaître et/ou de vouloir en connaître les clés d'accès. Ils se pensent humains, alors qu'ils ne sont que des " créatures de", du hasard ou de leur Dieu. Autrement dit, ils ne sont que des robots biologiques façonnés et tenus en laisse par leur psyché manipulée et de ce fait leurrée, qui les conduit à être assujettis à une forme ou autre de domination qu'ils ignorent ou récusent par orgueil, vanité et bêtise.

A aucun moment sauf éveil de conscience, ils n'ont conscience de l'entité maîtresse du champ astral conductrice de leurs affaires parce qu'elle les domine et asservit à partir d'un autre plan de réalité et par là-même de conscience * - la 4ème dimension en mode " Service de Soi " -, et qui de ce fait, parce qu'elle-même est sous domination des Forces de Lumière, a pour objectif de les conduire à s'éveiller à une certaine conscience, bien différente de celle qu'ils imaginaient jusqu'alors. La non compréhension de ce leurre spirituel est source de crainte et de culpabilité, ce qu'utilisent depuis l'aube des temps toutes les religions institutionnelles par leur endoctrinement, et tout particulièrement depuis plusieurs milliers d'années les religions judéo-chrétiennes qui l'ont fermement incrusté dans la psyché. Ce leurre générateur de l'inconscient collectif conduit inéluctablement au fourvoiement spirituel de l'être humain *², qui, n'en comprenant pas la raison d'être, demeure enchaîné à sa condition d'esclave de la matière, la fausse lumière dite luciférienne.

* Cf. Le sens caché du jeu d'échecs.

Cf. Prédation spirituelle et voie de sortie.

Le culte dévoyé de la "sainte" Mort

Le Mexique est une terre fervente pour l’Église romaine suite à la conversion sanglante des indiens par l'Ordre des Jésuites au XVI° siècle, l’entreprise missionnaire ayant été menée tant "d’en haut" à l’initiative de l'autorité politique et religieuse que "d’en bas" à l’initiative des missionnaires de terrain. Il en résulte comme ailleurs à travers la planète un culte morbide de la martyrologie (photos 1, 2 et 4), associé aux pleurs incessants de la Vierge. Cette programmation mentale ancre dans la psyché de l'être humain, et ce dès son enfance, la crainte de la souffrance de la Mort et la culpabilité de l'avoir portée par sa lointaine ascendance humaine. Il ne s'agit ni plus ni moins que d'une programmation à caractère "satanique", et qui, pour celle ou celui l'exprimant, sera violemment tancée de blasphème et assortie d'une menace d'excommunication par les ardents et fiévreux zélateurs de la sainte Inquisition, professant pourtant chaque jour l'amour de leur prochain ...


Ce n'est que lorsqu'il commence à comprendre la présence de cette entité symbiote en lui qu'il commence, en se " dédoublant " cette-fois-ci dans un sens évolutif, à prendre conscience de la double identité de son égo * et à lever le mystère de sa propre matérialité par son recentrage et l'affirmation de son autorité sur l'entité prédatrice en la contestant et en refusant radicalement toutes ses manipulations. C'est par cette réflectivité qu'il mesure la complexité de sa double identité égotique, seule à même de lui permettre de quitter les mirages de sa nature psychologique travestie telle que déterminée par les pseudo-scientifiques psychologisants assujettis aux mémoires de la race humaine - les mémoires civilisationnelles du connu -, et à laquelle se réfèrent principalement tous les " doctes " ou charlatans thérapeutes en bien-être existentiel. En prenant désormais le contrôle de son territoire psychique, il peut enfin comprendre l'aberration mensongère de la célèbre formule latine Cogito, ergo sum - " Je pense, donc je suis " - forgée par le philosophe et médecin espagnol Gómez Pereira (1500/1567) en 1554, reprise ensuite par le mathématicien et philosophe français René Descartes (1596/1650) dans son œuvre-phare " Discours de la Méthode " (1637), et qui a illusionné tous les chantres philosophes depuis lors.

Sans cette compréhension fondamentale et son ajustement à un cran supérieur, l’ego reste lié au Moi psychologique - le moi individuel, planétaire, astral, égocentrique -, autrement dit son talon d'Achille assujetti aux mémoires viciées de la race humaine, et ne peut devenir le Moi subtil car universel, cosmique, autrement dit le Soi supérieur nourri des mémoires originelles !

Cette double conscience que lui permet sa nature réfléchie est la seule à même de lui permettre l'équilibre entre son appartenance terrestre d'expérimentateur et son appartenance céleste, non celle dirigée car confiée aux Forces de l'Ombre, mais celle de sa véritable origine placée sous la guidance des Forces de Lumière de l'Esprit universel. Ainsi comprend-t-il que si la vie matérielle se déroule en trois dimensions, la vie psychique est totalement unidimensionnelle, élevée par sa vibration à un niveau où la corporalité n'a plus d'importance, où l'âme est totalement secondaire, et où l'esprit prend conscience de tout et s'attribue tout dans la matérialité.

Le canal vicié de Sa conscience originelle s'étant refermé par le processus alchimique réalisé *² - le chemin du Héros du Jeu du Vivant -, l'Homme réalisé est alors véritablement et uniquement un grand Maître du Monde, affranchi de l'entité prédatrice logée en lui et jusqu'alors attentatoire à sa liberté de vrai créateur ! Il est (re)devenu maître à part entière de son territoire, car totalement intégré. Reste simplement à savoir, lorsqu'il a pris conscience et décidé de (re)devenir un être unifié, quelles forces l'homme initié décide de servir, cette fois-ci en toute connaissance de cause *³. Mage noir ou Mage blanc ?

* Cf. Décryptage de l’Ego.

Cf. Le chemin alchimique.

*³ Ceci explique l'indignation ressentie par nombre de Francs-Maçons sincères dans leur engagement humaniste en loge face aux critiques émises quant au véritable rôle joué par leurs obédiences dans l'administration de l'échiquier terrestre. Véritablement ignorants de la réalité des Hauts grades de leurs ordres, ils réagissent simplement à la lumière projetée par l'autre face du miroir qu'ils n'ont entrepris d'explorer pour véritablement devenir libres, en comprenant leur soumission aux Forces de l'Ombre qui les manipulent et les conduisent à demeurer des pantins illusionnés.

 

L'immortalité

L'immortalité devançant le temps - Grand Palais (Paris)
L'immortalité devançant le temps - Grand Palais (Paris)

"Dieu a tellement aimé le monde qu'Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle."

Jean, III, 16

 

Le processus de rajeunissement, soit le retour à son essence première l'immortalité, est une science - l'omniscience -, que nous enseigne le mythe égyptien d'Osiris à travers son démembrement puis de sa "résurrection en Horus", le fils christique (l’Être réunifié suite à son expérimentation de Ce Qui Est), par l'intermédiaire de son épouse Isis. Si ce secret de la longévité a toujours été connu des initiés - ainsi les Cathares, expliquant la sanglante répression de l’Église païenne romaine à leur égard -, cette prérogative de l'être humain demeure méconnue à l'initiative des autorités politico-religieuses gouvernées par les Forces involutives, celles-ci s'attachant à maintenir l'ignorance et à distiller toutes sortes de peurs, en tout premier lieu celle de la mort. Aussi l'être humain, qui ne croit en bon maçon terrien que ce qu'il voit et touche, s'identifie sans cesse à ce qu'il croit, l'illusion de la mort, et ce par ignorance de l'existence des réalités parallèles lui permettant de s'arracher de la réalité entropique des mondes de prédation.

C'est pourquoi seul l'accès à la Connaissance permet de s'en affranchir pour réaliser son processus de transformation de conscience et sa libération de la matrice entropique *.

* Cf. Qu'est-ce que la Connaissance ? & Processus de transformation de conscience (1).

Des Soma et Haoma

Selon les textes les plus anciens, le soma dans les Rigveda (religion hindouiste) ou haoma dans l'Avesta (religion zoroastrienne/iranienne) étaient à même de  donner des super pouvoirs à des individus, en les rendant très forts, super vigilants, et en les empêchant de dormir. Ils désignent tous deux une boisson enivrante à usage sacrificiel, obtenue par pressurage et fabriquée à partir d'une plante désignée dans les textes de référence sous le même nom. Ils l’appelaient la plante de l’immortalité. Ce jus était extrait et bu immédiatement. Il n’était pas fermenté de quelque façon que ce soit. Il était filtré à travers la laine d’agneau. Il poussait dans les montagnes, pas dans les pâturages où poussent les champignons. C’est une plante du genre éphedra *, qui est une substance très semblable à l’amphétamine.

* Les plantes du genre Ephedra sont de petits arbustes presque toujours dioïques, très ramifiés, aux tiges articulées. Les fleurs sont petites, jaune verdâtre, les ovules sont enfermés dans une enveloppe assimilable à un ovaire imparfait.

Toutefois, certains humains commencent enfin à admettre que l'esprit est immortel, plus exactement éternel *. Et ceux qui savent également que leur âme l'est tout autant, peuvent naturellement se demander pourquoi leur corps ne le serait-il pas lui aussi. S'il est mortel, c'est tout simplement parce qu'en 3ème densité de réalité, tout humain - sans exception - croit à la mort physique, ignorant la possibilité de transmigration de l'âme et de translation du corps dans une autre dimension d'existence une fois nettoyées les attaches tant affectives que matérielles et réalisée la transformation de son épigénétique par l'énergie du "Kiristos" (la conscience unitaire ou christique) aux fins de reconstitution de son ADN *². 

Avec un peu de sagacité, ils remarqueraient pourtant que nombre de membres de familles royales - ainsi celle d'Angleterre - parviennent à des âges canoniques ! Ou que d'autres encore paraissent ne pas vieillir, ou semblent vieillir beaucoup plus lentement. Ils se demanderaient aussi pourquoi le suicide et l'euthanasie ont été aussi longtemps prohibés au sein des religions ou de la législation. Ils s'apercevraient que la manipulation de la conscience et des croyances humaines est parfaitement orchestrée pour entretenir la peur de la mort, soit en cultivant la croyance du néant pour les uns, soit celle du tunnel de lumière vers l'au-delà pour les autres, avec pour résultat que même celles et ceux étant parvenus à dépasser la peur de mourir se laissent irrémédiablement rattraper par la culpabilité et l'attachement, restant alors à errer dans les mondes de l'astral...

* La notion d’Éternité n'est pas une prolongation à l'infini du Temps. Elle est en fait perpendiculaire au Temps. Elle n'est pas non plus infinie, mais limitée, la Tradition plaçant ensemble l’Éternité et la fin du Monde.

Cf. Le cheminement de l’Âme. Les cellules souche présentes dans les menstrues féminines contenant le pouvoir de régénération, elles expliquent que la sexualité sacrée contribue à ce changement (Cf. Conscience et dépassement de la Matrice sexuelle).

De la prohibition du suicide et de l'euthanasie

Leur interdit religieux fait peser un lourd sentiment de culpabilité chez l'être humain quant au choix en toute conscience de leur mise en œuvre, contribuant à créer un fort clivage entre leurs partisans et opposants - loi de la dualité oblige en 3-D * - qui ne cessent de s'opposer en brandissant arguments nourris de morale et d'éthique. De même, la culpabilité est accentuée par la mise en scène émotionnelle des attaches relationnelles, tout particulièrement familiales, l'individu étant conduit de manière subliminale à "se sacrifier" en s'accrochant à la vie, plutôt que de répondre à l'appel de l'âme si celle-ci considère opportun de quitter en l'état la dimension d'appartenance terrestre. Cette manipulation de la conscience et des croyances a pour objectif d'entretenir la peur de la mort, sous-entendant qu'il n'y rien après cette vie ici-bas (le néant) ou qu'il y a un tunnel de "lumière" vers l'au-delà, conduisant pour les uns directement au paradis éternel, pour les autres au purgatoire, et pour d'autres encore dans les flammes de l'enfer, autant d'incongruités grotesques auxquelles s'accrochent pourtant nombre d'êtres humains totalement coupés de leur Soi supérieur. Il n'y a pas meilleure mystification pour conserver ces âmes perdues en l'état dans les chemins d'errance du bas astral, en les empêchant d'accéder à d'autres vérités qui favoriseraient leur sortie de la Matrice entropique !

* Cf. La dualité décodée.

Contre toute évidence, voyant que tout meurt autour de lui, l'homme n'a pas le sentiment spontané de sa mortalité. Même doué d'une imagination, il lui faut faire un effort pour en venir à l'idée de sa propre mort et s'en créer une image. Tout ce qu'il peut imaginer en ce sens, c'est d'évoquer la vision de son propre cadavre ; mais il ne pourra jamais exclure de cette représentation l'observateur qui contemple cette image. Et c'est pourquoi nombre d'auteurs y ont vu la preuve de notre immortalité, l'effort mental qui tend à la représentation de sa propre mort détachant quelque peu l'homme, sans qu'il s'en rende compte, non seulement de l'identification avec son corps, mais aussi avec sa Personnalité (l'ego) pour l'identifier ne serait-ce que partiellement et pour quelques avec son Moi réel*. Autrement, celui-ci demeure négligé, généralement oublié quelque part dans le tréfonds de notre conscience de veille, le subconscient.
Car la mort est le seul, l'unique événement réel, qui nous arrive sans faute. En d'autres termes, tenir constamment présente à l'esprit l'idée de la mort qui chaque jour approche est le moyen concret de faire face à l'implacable réalité devant laquelle
pâlissent toutes les joies et tous les soucis de la Personnalité. Tout en effet n'est que vanité et tourment d'esprit en ce bas monde terrestre, placé sous la coupe des forces involutives du champ astral...

* Cf. Fonctionnement du corps biologique.

 

De l’Éternité

Le Grand Cycle, qui circonscrit le Temps à partir de la première impulsion de la manifestation divine jusqu'à l'Accomplissement *, c'est-à-dire la fin du Monde, est conçu dans la Tradition comme l’Éternité. L’Éternité n'est donc pas infinie. Comme tout ce qui est créé, elle est limitée. Elle embrasse toute la Manifestation de Ce Qui Est, et comprend en elle l'accomplissement de toutes les possibilités et de toutes les promesses.
La courbure du Temps le fait donc revenir lui aussi à son point de départ. Ainsi considérée, l’Éternité a une certaine durée.

* Cf. Symbolisme des neuf premiers nombres - Le nombre 7 & Fin de cycle (1) Fin du temps ou fin des temps ?

 

Les messages codés de l'Art

Les grands artistes - poètes, écrivains, peintres, musiciens, sculpteurs ... - ont pour mission de vie de glisser dans leurs œuvres respectives à l'être humain en quête d'éveil les clés de sa libération de la matrice entropique terrestre *. Ils utilisent pour ce faire un codage qui livre à l'inconscient le message du champ divin, et que seule une âme bien intentionnée pourra porter au conscient une fois réalisé le travail d'épuration intérieure - l'alignement -, à même de libérer la flamme de l'Esprit universel du voile de l'oubli et des illusions mortifères *².

* Il en est de même avec l'industrie du cinéma (Cf. Le cinéma de la Matrice (1) & Le cinéma de la Matrice (2) La science réalité).

Cf. Le chemin alchimique, Le chemin de l'Ascension & Processus de transformation de conscience (1).

Léonard de Vinci

Le grand initié de la Renaissance Léonard de Vinci (1452/1519 - image 1) va laisser nombre de clés fondamentales dans son œuvre éclectique. Parmi elles, trois se distinguent tout particulièrement.

La première est "l'Homme de Vitruve", qui fait référence à l'être humain androgyne de par ses polarités électro (masculin) magnétiques (féminin). Ce double est figuré sur le dessin par les deux hommes imbriqués dans un carré au sein d'un cercle se fondant dans un Tout unitaire, autrement dit le passage de la dualité terrestre - la matière - à la trinité céleste - l'Esprit - (image 2). 
La seconde est la célébrissime et pour cause "La Joconde" ou Mona Lisa (pour Ma Dona - Madame, simplifié en Mona et son premier prénom Lisa, épouse de son commanditaire). Mona Lisa (image 3) est en fait une représentation d'Isis, la Veuve noire (le féminin sacré lunaire), étant l'anagramme de AMON L'ISA, une expression qui révèle que le dieu égyptien AMON (variante d'Osiris) avait pour contrepartie féminine ISA, variante pictographique d'Isis. Ce tableau raconte ainsi par d'ingénieux artifices picturaux le mythe d'Isis, Osiris et Horus, soit la légende de Jésus Christ remaniée dans le christianisme *. Nul ne sera étonné qu'il se trouve exposé à "Par-Isis" ...

La troisième est "La Cène" (en italien L'Ultima Cena), soit "le Dernier Souper" (image 4). Le tableau représente le cycle annuel du Soleil de façon astrologique, soit ses cycles solaires, et permet de situer les équinoxes (jour = nuit) et les solstices d’été et d’hiver. De Vinci identifie Jésus comme le symbole solaire de l’ère du Poisson, les personnages censés être les apôtres - les "astropôtres" - étant par groupe de trois (trois signes zodiacaux ou trois mois, ce qui correspond à une saison). Il y a quatre groupes soit quatre saisons (printemps, été, automne, hiver). L’observation de chaque personnage révèle leur véritable nature symbolique. Ainsi, pour toutes les religions qui s’inscrivent dans la symbolique solaire d’un seul cycle, elles comportent toutes une apocalypse qui est la révélation de la fin d'un âge du soleil pour un autre soleil), c’est à dire la fin d’un cycle de 2.160 ans*². Une autre clé symbolique d'enseignement se tient entre Jésus et Jean l'évangéliste à sa droite (penché sur son voisin), en l'occurrence un écart figurant un V. Il signifie le féminin sacré, soit le saint Graal (la matrice utérine). Le personnage de Jean, à l'allure très féminine, est en fait Marie Madeleine (Maria Magdalena). Le secret caché de ce tableau est la célébration du mariage de Jésus le Christ, soit les "noces chymiques", celles de l'union des polarités masculine et féminine qui donne la figure du Y la représentant (la version celtique de Jean est Yann).

* Cf. Le Judaïsme décodé & L’Église romaine décodée.

Cf. Évolution de civilisation (2) Les synchronicités de l'histoire.


Georges de la Tour

Le peintre lorrain Georges de la Tour (1593/1652) est connu pour son goût prononcé pour les jeux d'ombres et de lumières. Il livre l'explication du secret alchimique dans ses nombreux portraits de Maria Magdalena, qui la présentent face au miroir éclairé par une bougie, seule la moitié de son visage étant perceptible (Cf. images). Il expose de cette manière tout le jeu explicatif du fonctionnement électromagnétique entre les deux astres de référence de notre galaxie d'appartenance, le Soleil (le masculin sacré) et la Lune (le féminin sacré), bien loin de la fable religieuse racontée. Il livre au passage la clé de compréhension du trésor de Rennes-le-Château ...

Cf. Le féminin séquestré.

Parmi les symboles figuratifs, le crâne que Marie Madeleine tient dans ses mains correspond à saint Jean-Baptiste, qui appelle l'être humain à être baptisé par le Kiristos solaire. Les livres posés sur la table correspondent à saint Jean l’Évangéliste, soit l'indispensable quête de la Connaissance source de sagesse et de vérité pour son évolution de conscience.


Victor Hugo

Victor Hugo (1802/1885) publie en 1862 "Les Misérables", roman emblématique de la littérature française qui décrit la vie de miséreux dans Paris et la France provinciale du XIXe siècle. Il s'attache plus particulièrement au destin du bagnard Jean Valjean, dont le profil psychologique évolue au fil du temps et des rencontres qu'il fait. Il symbolise ainsi la preuve de la bonté universelle - le champ d'amour quantique de Ce Qui Est -, et la capacité à s'améliorer que possède chaque être humain par sa transmutation alchimique. Le personnage de Jean Valjean (Jean "vaut" Jean) se cachant sous le nom de Monsieur Madeleine (image 3), Victor Hugo indique par-là même que le féminin sacré constitue le support indispensable à sa transformation intérieure. Jean Valjean fait également référence aux deux Jean des Évangiles, le Baptiste et l’Évangéliste, eux-mêmes renvoyant au dieu lunaire Thot égyptien, représenté sous forme d'ibis (image 4) ou de babouin (image 5) pour symboliser sa nature androgyne *.

* Cf. Qu'est-ce que la Connaissance ?


 

Jean Cocteau

Jean Cocteau (1889/1963) est un poète, graphiste, dessinateur, dramaturge et cinéaste français. Dans le musée qui est consacré à son œuvre issu principalement de la collection de l'acteur et horloger belge Séverin Wunderman (1938/2008), situé à Menton, nombre de ses œuvres (céramiques, foulards ...) présentent deux visages se faisant face-à-face (photos 2 à 5), un caducée étant parfois glissé entre les deux. Ils symbolisent là encore le Grand Secret de fonctionnement du Vivant, sa non-compréhension par l'être humain l'empêchant d'accéder à Qui Il Est vraiment.

 


L'art héraldique

Le serpent donne-t-il naissance à l’homme ou le dévore-t-il ? Suivant l'intention qui préside se trouve la réponse. Le Biscione est un grand serpent des herbes, également connu sous le nom Vipera. Sous forme héraldique (l'art du blason), il est montré comme un serpent dans l’acte d’avaler un humain, généralement un enfant. Il a été l’emblème de la famille italienne Visconti (photo 1), figure sur le drapeau des Armoiries de Milan (photo 2), et sur le blason de Charles d'Angoulême (1573/1650), père de François Ier, de la Maison de Valois (photo 3).

Il est la représentation du dieu aztèque Quetzalcoalt (signifiant "serpent à plumes vert"), que l'on voit représenté en tant que serpent dévorant un homme dans le Codex Telleriano-Remensis (image 3). Quetzalcoalt est le "Seigneur de la vie", qui la donne et la reprend tant que l'être humain ne s'est pas éveillé à lui-même.

Ce serpent est aussi la salamandre *, réputée avoir été désignée pour garder un trésor - la clé du Vivant, l'"éther-nité" -, ou être dans sa polarité involutive un poison violent capable de donner la mort, voire tuer par son simple regard ! Elle se caractérise par son extraordinaire capacité à survivre au feu destructeur, y compris nucléaire, et de régénération. En effet, elle peut s'auto-régénérer en reconstituant sur le plan cellulaire tant ses membres qu'une partie du cœur ou même un œil. Tout l'art de la transmutation alchimique * pour accéder à... l'immortalité !

Cf. Le chemin alchimique.

*² La salamandre couronnée a été choisie par le roi François Ier comme symbole. Au château de Chambord, elle est figurée plus de 300 fois sur les plafonds et les murs, surmontée d’une couronne portant la devise Nutrisco et Extinguo, signifiant "Je me nourris du bon feu, j’éteins le mauvais" (photo 5).

 


Le rajeunissement du corps humain

Selon la Tradition, l'homme possède trois centres psychiques - corps moteur ou physique, émotif et intellectuel - *, dont chacun est divisé en six secteurs, ce qui porte à dix-huit le nombre des organes de la conscience de la Personnalité. Chaque "petit moi" n'est qu'une conscience fractionnaire de la Personnalité, l’Être accompli, c'est-à-dire de l'ensemble du Moi psychique, mais qui, momentanément, s'affirme comme tel, dans une version dégradée.  En appliquant le calcul algébrique aux combinaisons possibles par trois, deux et un qui résultent de l'existence de trois centres et de dix-huit secteurs, on trouve que le nombre de ces combinaisons s'élève à neuf cent quatre-vingt-sept. 

La conscience fractionnaire traduit ainsi l'état déficient dans lequel se trouve généralement la Personnalité. Cette conscience fractionnaire surgit en l'homme comme corollaire des diverses combinaisons possibles des secteurs qui participent à chaque moment à la réception des impressions et à l'expression des désirs, des sentiments, des opinions. Ces groupements se font généralement par trois, par deux, car il est plutôt rare qu'un seul secteur participe à un état psychique. Tant que leur soudure  ne s'est pas produite, ces neuf cent quatre-vingt-sept combinaisons possibles des centres et de leurs secteurs donnent naissance à un nombre égal de prises de conscience partielles de la Personnalité qui s'affirment sur le moment comme le Moi tout entier. Se faisant et se défaisant sans cesse en nous, à partir de ces petits moi, elles tissent notre vie, ses résultats étant  nocifs, source de désordre, d'errance et de chaos. C'est pourquoi cette vie contre-existentielle se modifie incessamment de façon anarchique, au gré des événements, sans l'intervention d'un plan préétabli pour l'atteinte d'un but prémédité. Cela s'apparente au phénomène de l'interférence des ondes que l'on peut représenter graphiquement par un enchevêtrement de sinusoïdes. Et c'est ce phénomène qui explique la cause du vieillissement et de la mort, résultats d'un épuisement, autrement dit d'une faillite, celle de ne pas avoir su faire jaillir un feu intérieur susceptible par transmutation de transfigurer tout l'être afin de lui permettre de vaincre la Mort ! 

* Cf. Fonctionnement du corps biologique.

 

De la télomérase

Notre corps est composé de milliards de cellules. Dans chaque cellule, on retrouve 23 chromosomes qui contiennent tout notre code génétique.  Les avancées scientifiques ont permis d'établir le lien entre la longueur des télomères et l'état de santé comme du vieillissement des êtres humains, tout particulièrement à travers les effets du stress. En leur qualité d'extrémités protectrices des chromosomes qui contiennent tout notre code génétique, plus les télomères sont longs, et plus l’ADN est protégé, permettant à la cellule issue de la division cellulaire de se reproduire facilement. A l'inverse, plus ceux-ci sont courts, plus la cellule devient sénescente, ce qui engendre de grandes perturbations dans le corps qui est conduit à vieillir par la mort des cellules prématurément *. Pour l'illustrer, il suffit d'établir le parallèle avec un lacet de chaussure. Celui-ci comporte à chacune de ses extrémités une petite protection en plastique pour qu’il ne s’effiloche pas. Lorsque cette protection est partie, le lacet s’abime, s’effiloche et raccourcit. De la même façon, les télomères sont des capuchons constitués d’une chaîne entourée de protéine, qui protège chaque extrémité du chromosome pour que l’ADN le constituant ne s’abime pas lors de la division cellulaire. Les télomères contribuent au secret de la longévité !

Toutefois, le raccourcissement des télomères n’est pas inéluctable, d'autant si l'être humain se préserve du stress qui y contribue largement. Non le "bon" stress, à même de stimuler l’activité de la personne et de renforcer sa santé, sa vitalité et ses performances. Mais si la personne a tendance à ruminer et à s'attendre au pire, alors le vieillissement s’accélère, ses télomères étant raccourcis. De la même manière, le manque d’activités physiques, une alimentation non naturelle ou en carence de protéines et de vitamines, le sucre et en conséquence le surpoids, réduisent les télomères et affectent la santé. Tout comme la dépression, l’ingérence de substances toxiques et chimiques - pesticides, aluminium, métaux lourds (plomb, cadmium), tabagisme et alcoolisme… -, un entourage ou un environnement difficiles (violence), la solitude sans compagnie et soutien, raccourcissent les télomères, générant maladies et vieillissement prématuré. Ces éléments découlent très souvent d'une enfance difficile sans sécurité affective et sujette à violences directes comme indirectes, qui, parce que non conscientisées et déprogrammées, ont entraîné à l’âge adulte une vie difficile pleine d’addictions et de souffrances.

Il en découle la nécessité de mener une vie saine, sur les plans nutritionnel *², qualité de son environnement et de ses pratiques comportementales (pratique d'exercices physiques, relaxation et méditation, auto-observation et prise de recul, soutien de groupe, appartenance à un réseau de solidarité). C'est la pleine conscience de Qui Nous Sommes vraiment, non des automates programmés sur le plan génétique pour manifester violence, peur, insécurité, émotions exacerbées, égoïsme… mais des êtres humains décidés (enfin) à évoluer pour récupérer leurs véritables pouvoirs de créateurs inspirés pour sublimer la matière et non plus la pervertir !

* Ainsi lorsque des cheveux blancs apparaissent sur la tête, c’est la destruction des cellules de nos cheveux, les kératinocytes, qui a commencé. De même les rides qui s’installent sur le visage ou les mains indiquent que les cellules de la peau sont en train de tirer leur révérence, ou si nous avons des trous de mémoire que ce sont vos cellules neuronales qui disparaissent.

Les racines d’astragale contiennent de l’astragaloside IV et du cycloastragénol, deux substances naturelles qui ont un effet positif sur la taille des télomères. Ce nutriment est surnommé la "vitamine aux 4 prix Nobel”", car associée à la B12, elle aide à protéger les télomères sur le long terme en régulant le métabolisme d’un acide aminé peu connu.

Cf. Travaux du Dr Elizabeth Blackburn, biologiste moléculaire américaine et prix Nobel 2009 de médecine et du Dr Elissa Epel, professeure de psychologie et directrice de l'UCSF (centre d'études sur l'obésité et le stress) à l'Université de Californie.

 

Aussi incroyable que cela puisse paraître, lorsque la conscience humaine accepte véritablement d'intégrer la Connaissance par la mise en pratique des informations transmises depuis les densités supérieures - la supraconscience -, le corps physique commence par suspendre le processus de vieillissement pour se régénérer. Autrement dit, il suffit "simplement" (très difficile en réalité) de se défaire de ses croyances limitantes en intégrant la Connaissance pour commencer à observer les prémices de sa propre transformation. Elle passe par la réception de nouveaux codes génétiques de son Soi "futur", découlant de la combinaison du travail intérieur *, du changement d'alimentation *², et de compléments de renforcement nutritionnel de notre biologie comme l'iode et le silicium.

Il existe bel et bien dans notre réalité de 3ème densité terrestre une corrélation entre la baisse de la densité matérielle du corps-âme-esprit liée à l'allègement puis à l'abandon des possessions et attachements matériels comme relationnels (affectifs), l'augmentation de la Connaissance, et la longévité du corps physique. En fait, lorsque le complexe corps-âme-esprit intègre la véritable Connaissance, aucun traitement ni aucun médicament aussi miraculeux soient-ils ne sont nécessaires ! Ceci explique que toutes celles et tous ceux qui se prétendent médecin, thérapeute, guérisseur, énergéticien, chamane, hypnotiseur, consultant, coach…, aussi excellents "Soi-niants" se prétendent-ils, font toujours partie de la sphère de conscience en mode "Service de Soi", dans l'illusion de se croire au Service d'Autrui ! Ils demeurent mortels, au sein de la matrice entropique...

* Cf. Comprendre et apprivoiser la prédation, Libération émotionnelle & Processus de transformation de conscience (1).

Cf. Conscience nutritionnelle.

Initiation au rajeunissement

Dans son ouvrage Entering the circle (''La chamane blanche'' en français), la psychiatre russe Olga Kharitidi raconte comment elle a été initiée par la chamane sibérienne Oumaï aux secrets de la guérison mentale à travers la nature véritable de l’âme humaine. L'intégrant à l’exercice quotidien de son métier, elle semble obtenir des guérisons spectaculaires. La consigne qui lui est donnée est de ne passer à l’action que si et seulement si l’acte envisagé par elle doit apporter tout à la fois de la beauté, du bonheur, de la vérité, de la santé et de la lumière. 

Le sujet des entités et des OVNIs revient à plusieurs reprises dans le livre, laissant entendre l'influence sombre déployée à l'encontre des êtres humains. Par ailleurs, Olga Kharitidi mentionne ses doutes par rapport à la psychiatrie, rapportant les propos d’un collègue pour qui l’hôpital est une nef de fous géante, avec des médecins qui ne savent pas ce qu’ils font *.

La clé de l'initiation est la compréhension de son espace intérieur - le Soi -, dans le "Lac de l’Esprit", en s'y situant consciemment. Chez la plupart des hommes, il se rapetisse à mesure que le temps passe, le monde essayant de le remplir et de le tuer. Une fois que l’expérience de cet espace a été faîte, nous n’avons plus peur du monde qui nous entoure, cet espace n'étant plus jamais plein d’autre chose que de nous. En continuant à l’explorer, nous apprenons qu’il y a un important Être Intérieur qui y habite. Il nous faut le rencontrer et le comprendre.

La tâche de l'existence physique est de bâtir tant la réalité matérielle où nous vivons que notre Soi, c’est-à-dire le véritable être intérieur qui vit dans cette réalité extérieure. Ces deux tâches exigent une égale attention. Savoir maintenir l’équilibre entre l’une et l’autre est un art sacré et exigeant. Sitôt que nous en perdons une de vue, l’autre peut s’emparer de nous et nous asservir pour toujours. C’est pourquoi le Lac de l’Esprit, demeure de l’Être Intérieur, peut devenir chez tant de gens un lieu vide et mort. Ils se mettent à croire pour de bon que le monde extérieur est seul digne de leur attention. Tôt ou tard ils s’aperçoivent de leur erreur.

Dans la mesure où nous sommes à la fois particules et ondes, et que notre âme est de nature ondulatoire, elle peut donc "aller partout et s’arrêter n’importe où". Ceci entend qu'en acquérant progressivement le corps d’un nouvel organisme, le moment est venu d’émerger et d’intégrer son stade de développement à d’autres branches de l’humanité. Une grande partie du monde ancien peut ainsi faire place à un nouveau mode d’existence grâce à la transformation de la structure psychologique de chacun, rendant le vieux modèle de réalité insuffisant *².

* Les maladies de l’esprit n’ont que deux causes, qui sont parfaitement opposées l’une à l’autre. Une personne peut devenir folle si son âme, ou une partie de son âme, est perdue. Cela se produit d’habitude quand son âme lui a été volée (la fragmentation de l'âme en alter découlant des traumas psycho-émotionnels). Mais il se peut parfois que cette personne décide inconsciemment de s’en défaire, peut-être en échange d’autre chose. La deuxième façon de devenir fou, c’est de se laisser envahir par un pouvoir étranger (la prédation extra-dimensionnelle).

Cf. Fin de cycle (2) La guidance éclairée de sa vie.

La régénération, le secret de la Méduse

Elle ne mesure pas plus de 3 mm. Elle se nomme Turritopsis nutricula. Cette méduse, qui a été découverte en 1988, est capable de faire ce dont les humains rêvent depuis la nuit des temps, elle se régénère totalement. Dès qu’elle est blessée ou qu’elle atteint un âge avancé, elle inverse le processus de vieillissement. Née polype, stade asexué sessile et benthique (proche des fonds marins), elle devient une méduse aux longs tentacules, avant de redevenir polype. Et le processus recommence. Tel le phœnix qui renaît de ses cendres, la Turritopsis nutricula est immortelle, passant son temps à vieillir puis à rajeunir même s'il lui arrive de mourir, de faim, de maladie, ou en étant dévorée par des prédateurs.

Ce secret étrange établit par effet-miroir un parallèle avec l'être humain, être androgyne souverain à l'origine avant que d'avoir été dénaturé par le corpus archontique prédateur, involutif, logé en lui.

En 2003, nos scientifiques ont achevé de décoder le génome humain, comptabilisant 21 000 gènes, soit à peine plus que la mouche, le ver de terre ou… la Turritopsis nutricula. Le professeur à l’université de Kyoto au Japon, Shin Kubota, qui leur a consacré une bonne partie de sa vie, est persuadé que nous percerons un jour le mystère des méduses et que nous pourrons l'utiliser, même s'il craint que les êtres humains ne soient pas encore vraiment mûrs pour se servir de ce savoir : "Nous sommes intelligents et civilisés mais nos cœurs sont primitifs. J'ai peur qu'on passe à la science appliquée trop tôt, comme pour la bombe atomique"... Ses craintes sont sans aucun doute justifiées, car le seul moyen en l'état pour les êtres humains de s’approprier les incroyables capacités de la méduse serait de pratiquer des manipulations génétiques très poussées, avec comme premier objectif de parvenir à inverser le processus de vieillissement passé un certain âge pour ralentir le vieillissement. Au point de pouvoir devenir immortels ? Si c’est un vieux rêve des êtres humains, c'est un rêve dangereux, tant qu'ils sont placés sous la coupe des Forces involutives qui les gouvernent de la 4ème dimension de densité. En effet, accroître drastiquement nos capacités de manipuler la nature ouvre la porte à de nombreuses dérives possibles, comme le risque d’eugénisme, ou la création de nouvelles maladies génétiques. Mais la Turritopsis nutricula nous ouvre la voie, en déployant sous nos yeux son singulier pouvoir. Il réside en nous, et par notre transformation profonde de conscience, nous pouvons nous extraire de la matrice astrale viciée pour (re)gagner notre pouvoir existentiel souverain, l'"éther-nité" !

La quête de la Toison d'Or, symbole de l'immortalité

Cette quête alchimique * est l'épreuve imposée par le roi Pélias à Jason, descendant d’Éole et l'un des principaux héros grecs. Elle consiste en un voyage dans un au-delà mystérieux (le Soi supérieur) d'où il doit revenir transformé *². Il passe par une descente chez les morts, la vie terrestre, prenant la valeur d'une initiation (l'Œuvre au Noir), afin de pouvoir monter sur le trône (se souvenir Qui Il Est) en rapportant la toison d'un bélier merveilleux, qui possède un éclat d'or ou bien de pourpre (la pourpre est la couleur royale). Il constitue un talisman de puissance, celui de l'immortalité. C'est le cadeau royal accordé par la vie à celui qui sait en comprendre le mystère, enveloppant son possesseur d'un vivant rayonnement.

Dans la mythologie grecque, la Toison d'or est la toison de Chrysomallos, bélier pourvu de grandes ailes (l'âme) qui, suspendu à un chêne, est gardé par un dragon et des hommes armés.

* Cf. Le chemin alchimique & Le Jeu de la Vie.

Ce mythe basé sur un symbolisme initiatique était figuré sur les stucs de la basilique pythagoricienne. Dans la doctrine orphico-pythagoricienne, la quête de la Toison d'or symbolise ainsi un rite de passage vers une forme supérieure de vie humaine.


Franc-maçonnerie et Rose-Croix, sciences occultes du symbolisme de l'immortalité

Au XVIIIe siècle, la tête de mort était utilisée pour marquer la tombe d’un franc-maçon, le symbole étant reconnu par les autres francs-maçons comme le lieu de repos d’un maître-maçon. Si le crâne et les os croisés peuvent être interprétés comme un symbole de mortalité (ils représentaient les thèmes de la nécromancie au sein de l’ordre médiéval des Templiers, rappelant également le récit de la résurrection de Noé par ses trois fils à la recherche de son savoir secret), ce symbole sur la tombe figurative lors de la cérémonie d’élévation au troisième degré symbolise l’immortalité, le Maître Maçon étant symboliquement ressuscité.

Le symbolisme des pierres tombales maçonniques a commencé à changer au début des années 1800 après l’unification des Grandes Loges "modernes" et "antiques" au sein de la nouvelle Grande Loge Unie, la traditionnelle et quelque peu terrifiante tête de mort étant alors remplacée par l’équerre et le compas, correspondant beaucoup plus à l'esprit scientifique de raison contemporain.

Le thème de l’immortalité dans la franc-maçonnerie est représenté par un autre éventail de symboles.

Tout d'abord par le symbole du serpent, également utilisé dans le rituel des Templiers aux côtés de la tête de mort. Le serpent avalant sa propre queue - autrement appelé Ouroboros - symbolise l’éternité dans la franc-maçonnerie et peut être considéré comme un symbole stylisé de l’infini.

Ensuite la branche d’acacia, utilisée comme symbole au troisième degré. Elle aurait poussé sur la tombe du grand maître de référence  constructeur du Temple de Salomon, Hiram Abbif, ainsi considérée comme une continuation du cycle de la vie, sa mort donnant vie à l’arbre. D'ailleurs l’arche d’alliance et l’autel du tabernacle qui se trouvaient tous deux dans le temple de Salomon étaient selon la légende en bois d’acacia, tout comme les présumées couronne d’épines du Christ et la croix sur laquelle il aurait été crucifié, ceci représentant la croyance chrétienne en la résurrection*.

Les grenades quant à elles, bien qu’elles symbolisent la fertilité dans la franc-maçonnerie d’aujourd’hui, représentaient la renaissance et la résurrection, aussi utilisées dans la cérémonie d' "élévation" du troisième degré au cours du dix-huitième siècle. 

Le pentagramme qui représente les cinq plaies du Christ et les cinq points de communion est un symbole puissant. Il figure de son côté l’étreinte utilisée pour l’élévation du franc-maçon. 

Un autre symbole maçonnique qui apparaissait parfois sur les pierres tombales au cours du XVIIIe siècle était le sablier. Bien que représentant la mortalité, il était dans certains cas exposé à côté du crâne. Le sablier était lié à l’alchimie. Rappelant à l’homme son temps sur Terre, il pouvait être retourné, laissant le sable couler à nouveau, donnant ainsi une existence sans fin, sans limites. La forme du sablier rappelle également le symbole de l’infini (∞).  

Quant à l’utilisation de la pyramide comme symbole maçonnique, elle peut également être considérée comme représentant la "résurrection", puisque les pharaons momifiés étaient enterrés dans la pyramide pour ensuite "ressusciter" dans un autre monde. 

Il en résulte que la signification de l’accomplissement de trois degrés par le Maçon est celle du voyage de la naissance à la maturité, puis à la mort, pour renaître en tant que Maître Maçon éclairé, ayant découvert les secrets de l’Artisanat*².

De son côté, la mystérieuse confrérie rosicrucienne du XVIIe siècle était également considérée comme immortelle et "invisible", expliquant que les secrets supposés de la vie éternelle avaient attiré l’intérêt des premiers francs-maçons spéculatifs comme Elias Ashmole (1617/1692), antiquaire, homme politique, astrologue et officier d'arme anglais, et le scientifique écossais Robert Moray ou Murray (entre 1607 et 1609/1673). La rose symbolisait l’immortalité, et la rose placée sur une croix était censée symboliser le secret de l’immortalité. Plus tard, les sociétés rosicruciennes ont également intégré le symbolisme de l’immortalité dans leur rituel. Ainsi la résurrection du mystérieux fondateur mythique de l’ordre, Christian Rosencreutz ou Christian Rose-Croix (1378/1484), était reconstituée dans le cadre du rituel, la figure symbolique sortant de sa tombe.

Le symbolisme rosicrucien de l’immortalité se reflète également dans le mythe arthurien, comme la "résurrection" attendue du roi Arthur et le Saint Graal qui, dans certaines légendes, avait la capacité de guérir et de donner l’immortalité. Le Saint Graal était considéré comme un symbole de l’alchimie, un récipient sacré donnant la vie qui avait contenu le sang du Christ, ce qui le liait également aux rosicruciens. 

L’ordre rosicrucien, comme la franc-maçonnerie, se concentrait sur un bâtiment sacré, appelé la Maison du Saint-Esprit, ce qui fait immédiatement écho à l’accent mis sur le Temple de Salomon dans le rituel maçonnique.

C'est la raison pour laquelle les thèmes kabbalistiques et hermétiques de l’immortalité et de la découverte des secrets cachés de la nature, symbolisés par le rosicrucianisme, se reflètent dans la franc-maçonnerie et dans le voyage effectué par le maçon au cours de ses trois degrés.

Ce voyage symbolisant la recherche sans fin de connaissances anciennes perdues est également spirituel et éducatif, le maçon acquérant la sagesse ultime et une compréhension des secrets cachés de la nature et de la science. Par le théâtre de la nécromancie présenté dans le rituel du troisième degré produisant un excellent effet dramatique, le nouveau Maître Maçon est d’abord informé des emblèmes de la mortalité qui se trouvent devant lui, pour être ensuite informé qu’il renaît à une nouvelle conscience, une conscience d’immortalité.

La recherche de l’immortalité au sein de la franc-maçonnerie s’inspire clairement des liens entre les rosicruciens et l’alchimie et la recherche de la pierre philosophale. La pierre philosophale était identifiée à l’Elixir, la substance mythique qui conférait la vie éternelle, et qui pouvait être obtenue après des années d’étude et d’apprentissage. C'est pourquoi des personnages bibliques tels que Moïse, dont la Bible indique qu’ils ont une vie anormalement longue, sont considérés comme les premiers alchimistes... C'est un personnage étrange et mystérieux qui aurait découvert le secret de l’immortalité, Nicolas Flamel. Il était un scribe du XIVe siècle basé à Paris, supposé avoir découvert un ancien manuscrit kabbalistique qui lui aurait permis de transformer le métal ordinaire en or et donné la vie éternelle. Sans oublier un autre personnage mystérieux et légendaire lié à la franc-maçonnerie et aux Rose-Croix au XVIIIe siècle, le comte de Saint-Germain, très connu dans les cours d’Europe. Probablement franc-maçon (il avait connu les francs-maçons Casanova et Voltaire), il était considéré comme "l’homme qui ne meurt jamais et qui sait tout". Enfin, un autre personnage mystérieux est lié à la nécromancie, à l’alchimie et à l’occultisme. C'est le Dr Johann Georg Faust ou Jean Faust (1480/1540), alchimiste, astrologue, et magicien badois-wurtembergeois de la Renaissance, qui a acquis le statut mythique d’un homme qui recherchait la connaissance cachée dans une tentative d’obtenir la vie éternelle. Il a été la source d’inspiration de la pièce du dramaturge, poète et traducteur anglais Christopher Marlow "Docteur Faust" et de "Faust" du franc-maçon romancier, dramaturge, poète, scientifique, théoricien de l'art et homme d'État allemand Johann Wolfgang von Goethe (1749/1832), qui racontent tous deux comment Faust a vendu son âme au diable, payant ainsi le prix ultime pour sa quête de connaissances interdites. 

La résurrection du Christ est également présentée dans le rituel des Templiers, présentant un thème similaire au troisième degré de la maçonnerie artisanale, la résurrection du Christ étant liée à la recherche de la connaissance cachée.

 Ce thème a été abordé par le philosophe, physicien et mathématicien anglais Sir Isaac Newton, qui dévorait des ouvrages sur l’alchimie, la philosophie et l’Ancien Testament à la recherche de connaissances anciennes pour comprendre les prophéties bibliques et l’alchimie mystique. Il envisageait qu’au cours du millénaire les "enfants de la résurrection" résideraient dans la nouvelle Jérusalem, les esprits des hommes justes étant rendus parfaits.

 

Le "Service de Soi" et le "Service d'Autrui" sont les deux voies de l'âme *, au service du Créateur, de Ce Qui Est. C'est la raison pour laquelle il est parfaitement inutile de vouloir sauver le monde extérieur - le monde des apparences - comme celui d'autrui, puisque lui aussi fait partie de l'expérience. Il n'est que le reflet de notre Monde intérieur, nous permettant de savoir où nous en sommes sur notre chemin de retour à Qui Nous Sommes vraiment.

Cf. Le cheminement de l’Âme.

L'attelage à maîtriser pour se rendre maître de soi.

Pour s'engager sur la voie de la maîtrise de Soi, le Moi évolutif, il faut avant tout voir clair dans sa condition actuelle. Les sources les plus anciennes de la Tradition représente cette condition à travers la figure de l'Attelage, soit la structure de l'homme. Le corps physique est figuré par le carrosse ; les chevaux représentent les sensations, les sentiments et les passions ; le cocher est l'ensemble des facultés intellectuelles y compris la raison. La personne assise dans le carrosse est le maître.
Dans son état normal, le système tout entier est en parfait état de fonctionnement : le cocher tient fermement les rênes en mains et conduit l'équipage en suivant la route que lui a indiqué le maître. Mais ce n'est pas ainsi que les choses se passent dans l'immense majorité des cas.
Tout d'abord, le maître est absent. L'équipage doit aller le chercher pour se tenir à sa disposition. Tout est en mauvais état : les essieux ne sont pas graissés et crissent ; les roues sont mal fixées ; le timon a un jeu dangereux ; les chevaux, bien que de race noble, sont sales et mal nourris ; les harnais sont usés et les rênes ne sont pas solides. Le cocher dort. Ses mains ont glissé sur ses genoux et tiennent à peine les rênes qui peuvent à tout moment leur échapper.
L'attelage avance malgré tout, mais d'une manière qui ne présage rien d'heureux. En effet, abandonnant la route, il s'engage sur une pente de sorte que le carrosse pousse maintenant les chevaux qui n'arrivent pas à le retenir. Plongé dans un profond sommeil, le cocher oscille sur
son siège et risque de tomber. Un triste sort attend évidemment un tel attelage. Cette image offre ainsi une analogie très poussée avec la condition de la plupart des hommes
Le salut peut cependant se présenter. Un autre cocher, celui-ci bien éveillé, peut passer par la même route et apercevoir l'attelage dans sa malheureuse situation. S'il n'est pas trop pressé, il s'arrêtera peut-être pour aller au secours de l'équipage en détresse. Il aidera d'abord les chevaux pour faire cesser le glissement du carrosse sur la pente. Puis, il éveillera l'homme endormi et, avec lui, tâchera de ramener l'équipage sur la route. Il prêtera du fourrage et de l'argent. Peut-être donnera-t-il aussi des conseils pour le soin des chevaux, l'adresse d'une auberge et d'un carrossier, et indiquera-t-il la route à suivre. Il appartiendra ensuite au cocher secouru de mettre lui-même à profit l'aide et les indications
reçues. C'est à lui qu'il incombera désormais de mettre toutes choses en ordre et, les yeux ouverts, de poursuivre le chemin qu'il avait abandonné.
Il devra surtout lutter contre le sommeil. Car s'il s'endort à nouveau, si l'équipage quitte la route et court le même danger, il ne peut espérer que la chance lui sourit une autre fois, qu'un autre cocher passe à ce moment à cet endroit et vienne encore à son secours.

 

"Sachez que vous êtes un petit cosmos en vous-même et que le Soleil, la Lune et les étoiles sont en vous."

Origène - Théologien et Père de l’Église (185/253)

 

"Que celui qui cherche ne cesse pas de chercher jusqu'à ce qu'il trouve. Et quand il aura trouvé, il sera troublé ; quand il sera troublé, il sera émerveillé, et il règnera sur le Tout."

Évangile selon Thomas (NH II, 2)

 

 

 

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