Les publications en ligne font l'objet de constantes mises à jour et nouveaux enrichissements. Il va de soi qu'elles n'engagent que leur auteur dans le choix des sources et le fruit de ses imagination et réflexion.

 

 

Évolution de civilisation (1) - Le mécanisme de l'Univers

 

La vie sur la planète Terre est-elle liée à un dessein global, ou n’est-elle que ce que l’Homme en fait, de manière empirique et soumis à la loi du hasard, sans que nous puissions en maîtriser à jamais la finalité ? L'esprit est-il le composant primaire de la matière, ou est-ce l'inverse ? Les lois morales fondamentales sont-elles issues de la toile de l'univers ou les avons-nous inventées ? Autrement dit, y-a-t-il un Esprit cosmique, une Intelligence universelle qui guide la Création dans son déroulé, ou est-ce l’intelligence humaine qui détient seule les clés de son évolution ?

L'origine de l'Univers, de l'Homme, le sens véritable des textes sacrés avant leur interprétation labellisée par les hommes en charge du pouvoir institutionnel, temporel comme spirituel, constituent une énigme, un mystère, pour le plus grand nombre d'entre nous. Compte-tenu de la quasi absence d'élément de preuve, l'histoire du monde varie inévitablement en fonction de l'œil qui la regarde. Chacun, historien, scientifique, philosophe, religieux, gnostique, athée, simple quidam, semble avoir une vision différente du monde sur laquelle il spécule. Elle se partage sur le plan philosophique entre idéalisme * et matérialisme. En réalité chacune de leur vision est exacte, car définie par rapport à l'état du moment de leurs connaissances et expériences. Nous ne pouvons exclure que l'évolution ait résulté d'une intention comme nous ne pouvons exclure le contraire. Avoir la foi, c’est croire, sans douter, même si cette foi est souvent bâtie sur de fausses vérités, des illusions, des mensonges sur lesquels inconsciemment nous bâtissons nos vies. C'est pourquoi nous restons enfermés dans le labyrinthe des contradictions qui nous étreignent, tout à construire des pyramides à la seule gloire de nos pharaons présidant. Si ces croyances abusent nos égos, elles n’abusent cependant jamais nos âmes, qui ne cessent de nous interpeller à nous dégager des perspectives erronées qui nous dupent, notre monde fini n'étant que l'ombre éphémère du grandiose infini.

Toutefois, si nombre de croyances peuvent paraître insensées à notre esprit contemporain, un œil averti a toujours la possibilité de remonter dans le temps, d'y rencontrer les hommes des temps anciens et apprendre de leur témoignage, de pousser la porte des Écoles du Mystère de la Vie pour découvrir les lois universelles immuables qui ont toujours continué à se transmettre oralement, et avoir une autre vision de l'homme, de la vie et de l'univers. A travers ces lois, toutes les traditions humaines s'éclairent les unes les autres, et redonnent à chacun sa juste place : le Scientifique explique l'univers physique, le Religieux explique l'univers à travers le dessein d'un Être suprême tel que défini par son dogme, le Sage explique l'univers par la conscience humaine.

Aux questions essentielles récurrentes de l’humain depuis l’aube des temps, la compréhension du mécanisme de fonctionnement de l’univers (1), des cycles et synchronicités de l’histoire (2), du mythe référent de notre société moderne et de ses risques (3), nous enseigne sur l’état de notre relation à ce que nous nommons la réalité, et trace les lignes de l’évolution en cours.

* L'idéalisme, fondement de toutes les philosophies religieuses et spirituelles, a été pendant très longtemps la philosophie dominante. Elle est nourricière des cultes dits à mystères, de la philosophie hellénique et du néoplatonisme grec, de la kabbale juive, de l'hermétisme égyptien, et se retrouve dans les cultures religieuses orientale, perse et indienne.

Du mysticisme.

Le mot mystique vient du grec mysticos, qui signifie entouré de secrets. Il est caractérisé par l’ensemble des doctrines, des situations, des expériences et des faits qui voient l’Esprit prédominer sur la matière, et par lesquels l’" âme " humaine tend à accéder à la rencontre immédiate du Créateur Suprême nommé Dieu par nombre de religions, en tout cas du monde divin. Ainsi l'expérience mystique est un des aspects spirituels fondamentaux dans la plupart des religions supposant une connaissance directe du divin sans aucune médiation de nature rationnelle. L'intuition y est de ce fait reine. Les systèmes religieux fondés sur un corps doctrinal considèrent sa manifestation obligatoirement dans le cadre de celui-ci. Son indépendance vis-à-vis de toute forme de pensée * entraîne à son égard suspicion voire condamnation, y compris au sein des institutions religieuses (Cf. attitude de l’Église catholique romaine à l’encontre du Padre Pio).

Ses manifestations sont diverses. La mystique de l'Immanence, soit la relation d’amour fraternel comme principe universel absolu, voit sa réalité se confondre avec le sujet lui-même, saisi dans ses profondeurs personnelles. C’est celle de l’hindouisme. La mystique de la Transcendance, propre aux religions juive, chrétienne et musulmane, voit le sujet sortir de lui-même dans une extase (du latin exstare, "sortir hors de soi") pour s'élever par le besoin d’unité et de cohérence entre l’esprit et l’Univers jusqu'à la réalité ultime. Des manifestations variées relèvent du fait mystique, comme la lévitation (du latin levitas, "légèreté"), les stigmates sur le corps (les marques mêmes de la Passion du Christ), les songes et les visions, les apparitions, etc. L'écriture joue un grand rôle chez bien des mystiques, comme Saint Jean (auteur du quatrième Évangile et du texte "l'Apocalypse"), Jean de la Croix, Pascal, Denys l'Aéropagite…

Différents courants de mysticisme ont traversé le temps, parmi lesquels la théogonie égyptienne, hindoue, celtique, amérindienne, chaldo-babylonienne, la mythologie grecque et judéo-chrétienne. La mystique chrétienne est celle de l'amour et de l'union à Dieu par amour, avec la grâce du Christ *² (Cf. Saint-Bernard de Thérèse de l'Enfant Jésus…). La mystique dite spéculative, autrement dite gnose, a pour origine la Grèce antique (Plotin, Platon), privilégiant l'unité de l'être et l'idée d'une union immanente avec Dieu dans l'âme humaine. On la retrouve également dans le mouvement mystique hébraïque la kabbale ou cabale (Cf. son livre majeur le Zohar, ou Livre de la splendeur écrit par Moïse de Léon au XIII° s.) et dans la pensée juive hellénisée par Philon d’Alexandrie. L'islam a aussi sa mystique, le soufisme, qui place au premier plan non pas les règles et la Loi mais l'amour mutuel entre Dieu et l'homme. Quant à la mystique orientale, elle privilégie une démarche qui tend à l'union avec un absolu unique, impersonnel et indifférencié, présent au fond de tout être vivant, au-delà des apparences extérieures et de l'individualisation (Cf. les Upanishad védiques, textes religieux fondateurs datant environ du VIe siècle av. J.-C.). Le bouddhisme se distingue radicalement de l'hindouisme en rejetant la notion d'un principe du soi qui transmigre de façon identique de vie en vie selon le principe karmique, le mystique recherchant la délivrance dans le présent immédiat, dans une complète immanence au monde (le "nirvana" est l’état mystique d'éveil et de libération, à savoir l’extinction de la soif de vivre dans le bouddhisme). Enfin, l'école "zen" épure encore plus l'expérience mystique bouddhiste en développant l'idée de vacuité au sein de la méditation et celle de renoncement salvateur au désir d'atteindre le nirvana.

Souvent influencée par la spiritualité orientale, le mysticisme connaît depuis les années soixante un engouement populaire en Occident, témoignant autant d'une contestation des valeurs sociales établies que d'une recherche d'un sens profond à l'existence. En philosophie et littérature, la prédilection de certains penseurs et écrivains pour le mysticisme a suscité des œuvres d'une grande rigueur intellectuelle, adoptant parfois les recherches les plus contemporaines, en psychanalyse, par exemple avec les théories dissidentes de Carl Gustav Jung (Cf. Henri Bergson, William James, Aldous Huxley, Romain Rolland…). Et désormais, compte-tenu des avancées récentes de la science dans la compréhension du vivant et de la relation de l’homme à l’univers, nous pouvons considérer que celle-ci devient à son tour, pour une frange en tout cas de ses penseurs et chercheurs, le langage du mysticisme.

* Ainsi les Écoles et organisations qui se nourrissent sur le plan symbolique comme rituélique des religions en vigueur tout en s’en distinguant par leur caractère initiatique dépourvu de toute idéologie ou prosélytisme (par exemple la Franc-Maçonnerie ou le Rosicrucianisme en Occident).

La religion chrétienne considère naturellement le personnage de Jésus comme l’incarnation sur Terre du Christ. Christ (du grec christós) est la traduction du terme hébreu Messie, signifiant "l’oint (du Seigneur)", c’est-à-dire une personne consacrée par l’onction divine Suprême. Les civilisations précédentes y faisaient référence pour célébrer la naissance du Soleil (l’Horus pour les Égyptiens), qui exprime l’Essence de la Vie dans l’Univers, la Sagesse divine, la Sainte Pensée du Divin Créateur. Cet Être (le Christos), oint par l’UN, le Tout, le Logos, en est Sa Lumière pour Sa Manifestation Universelle. Présent en chaque être humain incarné, Il est rappelé aux peuples à travers de grands Avatars (du sanskrit avatāra : "descente divine") qui, dans l’hindouisme, sont de grandes consciences, des êtres parfaits venus s’incarner à chaque début de cycle pour inspirer, instruire, guider et donner aux hommes la compréhension de la bonne marche de l’humanité vers sa perfection, sans enfreindre leur libre arbitre. Ils sont appelés Instructeurs, Guides, Mahatmas, Maîtres de Sagesse…, et se nomment entre autres Hercule, Hermès, Dyonisos, Osiris, Rama, Krishna, le Bouddha, Confucius, Zoroastre, Mithra, Mahomet et bien sûr Jésus.

En fait, le monde astronomique que nous observons depuis notre planète terrestre nous apparaît tel, parce que nous voyons le corps de l'Univers de l'intérieur. Et, compte-tenu de la limitation de nos sens physiques à notre galaxie d'appartenance, La Voie lactée confinée au champ de l'Astral, la "4-D" *, nous ne le saisissons pas dans son ensemble, parce que nos observations sont faites et interprétées à notre propre échelle, et celle-ci, par rapport à l'ensemble, est infinitésimale. Ce qui nous déroute, ce sont les distances entre les astres, foyers de matière vivante, parcelles de l'organisme universel, vues sous une perspective interne : elle nous paraissent immenses. Cependant, la densité de l'Univers dans son ensemble est analogue à celle de notre corps *². L'homme, dans l'Univers, est semblable à un micro-organisme dans le corps humain. Si nous pouvions devenir microbes, nous verrions notre corps de l'intérieur, comme le ciel étoilé pourvu des galaxies qui sont nos organes. Si, par contre, nous pouvions devenir immenses et voir l'Univers à l'échelle qui lui est propre, nous le verrions comme un corps vivant. Ceci est l'effet du principe de Relativité.

* Cf. La falsification de la réalité en 3-D"

Cf. Fonctionnement du corps biologique & Qu'est-ce que l'Homme ?

 

La conception des formes de l’Univers

Anagramme de "L’origine de l’univers" : Un vide noir grésille (arrivée de la lumière dans l’obscurité).

 

La physique a vu son essor à la fin du Moyen-Âge. Il est d'abord lié au développement des techniques permettant l’expérimentation. Il découle ensuite d'une véritable révolution philosophique, consistant en l’abandon de la conception du monde héritée d’Aristote, celle qui voit la matière comme incapable de s’ordonner spontanément, d’où la nécessité des formes ou essences sous-jacentes au monde pour déterminer et expliquer tout ce qui existe. Chaque chose se trouve ainsi appartenir à une espèce qualitativement distincte des autres et possédant sa nature propre. La physique a abandonné cet essentialisme pour décrire les phénomènes quantitativement. Pour elle, il n’existe pas d’état de nature. Selon le principe d’inertie, un objet perpétue son état de mouvement ou de repos, mais l’un n’est pas plus naturel que l’autre. Enfin, il est une réaction contre une pensée archaïque, dominée par la religion et son dogme, afin d'affranchir les hommes en les éveillant à la réalité et en leur permettant de penser par eux-mêmes. Quoi de plus terrible pour un physicien ou un chimiste que de passer pour un mage ou un prophète.

Le monde contemporain "classique", celui des élites instruites, est régi par le matérialisme depuis la méthode scientifique du philosophe anglais Francis Bacon * (1561/1626 - image 1), le rationalisme de la théorie des corpuscules du mathématicien français René Descartes (1596/1650 - image 2) et la philosophie rationnelle au XVII° siècle, guidée par des maîtres comme le biologiste et biochimiste prix Nobel de médecine Jacques Monod * (1910/1970 - photo 3) pour qui la psyché ne saurait être que le résultat de processus matériels qui ont lieu à l'intérieur de la mécanique cérébrale. Ce monde s'appuie sur une approche objective ciblée et concentrée sur l'évidence des sens, débouchant sur des théories se voulant empiriquement adéquates, consistantes, répétables et testables, et si possible simples et digestes. Il célèbre encore pour quelques dévots le dogme de l'indestructibilité de la matière tel que la science antique du grand poète romain Lucrèce (Ier siècle av. J.-C.) le transmis à la science moderne et son chantre le chimiste français Antoine Lavoisier (1743/1794 - image 4).

C'est la célébration de la biologie moléculaire, qui croit les atomes et molécules seuls à l’œuvre dans les processus biologiques et considère impossible que le cytoplasme (contenu d’une cellule vivante) cellulaire puisse être sensible à des longueurs d'ondes électromagnétiques.

Par cette manière de penser, cet apriori ou postulat, c'est un monde où l'être humain est perçu en tant que matière, robot certes biologique mais avant tout mécanique, avec l'illusion du libre arbitre. C'est un monde binaire, principe selon lequel toute chose est soit vraie, soit fausse, ou toute chose ne peut pas à la fois être ou ne pas être, où toute la compréhension de tout se réduit à la division des parties qui le composent. C'est un monde figé, un système fermé, clos, supposant un nombre de forces fini, un monde où l'on ne sait pas que l'on ne sait rien, un monde qui suppose stabilité et certitude, où la conscience n'a pas de place. L'homme comme l'animal y sont perçus et utilisés comme des objets interchangeables, comme de la marchandise. Nulle intelligence qui ait insufflé la vie, nulle force vitale dans les particules physiques. Nous sommes entre les mains de la fatalité et de notre condition. Nous suivons la ligne jaune jusqu’à l'heure de notre mort, pour disparaître dans le néant.

Toutefois, quelques années après la découverte en février 1896 par le physicien français Henri Becquerel (1852/1908 - photo 5) que "certains corps possèdent  la propriété d'émettre spontanément, sans qu'on leur fournisse aucune énergie, des rayons de diverses natures", la science a toutefois commencé, lentement, à ébranler cette vision quelque peu arrogante au nom de la pseudo modernité, revenant ainsi aux conceptions anciennes, antiques, longtemps écartées. En reconnaissant l'illusion de la stabilité, elle contribuait à la réhabilitation des hermétistes.

* Cf. "Novum Organum Scientarium" (1620), qui voit son auteur développer l'intellect et la raison pure afin que l'observation saine et démystifiée du monde visible permette de comprendre les lois invisibles et divines.

Cf. Son livre "Le hasard et la nécessité" affirme la solitude de l'homme ainsi que son origine due au hasard.

Cet enseignement dit de la Tradition, religieuse * comme spirituelle hors dogme théologique, intégrant la philosophie morale et la philosophie naturelle, la peinture et autres arts, dit depuis toujours que l'homme est un petit univers dans le grand, et que tout l'Univers est compris en l'Homme. C'était tout particulièrement la pensée des antiques philosophes grecs comme Platon avec son "Monde des Idées", Pythagore avec son "harmonie de toutes les choses", de Plotin et Héraclite avec leur "vision unitaire", du père de la médecine Hippocrate, ou plus tard à la Renaissance du philosophe italien Jean Pic de la Mirandole, puis des philosophes allemands Gottfried Wilhem Leibniz avec sa "théorie des monades" ou Arthur Schopenhauer. C'est le fondement de la philosophie orientale taoïste, de même que du bouddhisme et de l'hindouisme. L'Être humain y est perçu dans son ensemble, comme une interconnexion constante entre matière, conscience et esprit. La conscience humaine est douée du libre arbitre et du pouvoir de création octroyés, portant l’entière responsabilité de nos actions et de nos vies, sans laisser de place au destin ni à la chance. Elle rend le monde infini, connecté, équilibré. Il en découle une appréciation de la substance des choses à partir des subtilités de la vie intérieure. Comment dénier au nom du pragmatisme scientifique cet attribut de la nature humaine, cette part universelle de l'expérience humaine ? Les mathématiques, dont la géométrie et l'algèbre, comme la physique ne sont-elles pas avant tout des langages symboliques inconscients destinés à stimuler les fonctions les plus élevées du cerveau pour accéder au monde ses symboles et la compréhension du grand Tout ?

* Dans les limites jugées acceptables par son dogme.

De la Tradition (1)

Pour connaître il faut vouloir connaître. La Vérité, en tout cas ce que nous pouvons connaître d’elle en notre état, ne se dévoile qu’à celui qui se donne la peine de la chercher. Elle procure le seul fondement solide d’une existence au sein d’un monde rempli de doutes, de conflits, de dangers, de cultes à des idoles dévoyées nommées richesse, pouvoir, mode... Bien plus que les lois qui gouvernent le monde physique, elle explique la force des lois de l’Esprit, tout aussi scientifiques et fonctionnant avec une précision inaltérable.

Aussi la Tradition est à entendre comme l’enseignement sacré des origines, des Lois gouvernant l’Univers, du principe vital et omniprésent de la Création, permettant à l’être humain de penser correctement sa relation à la vie et de procéder à des actions justes. Toute action qui n’est pas en harmonie avec ces Lois finit par aboutir à la discorde, la perte en découlant étant alors pour la personne proportionnelle à son ampleur et à sa nature. Elles sont accessibles et compréhensibles à des "initiés", les personnes ayant ouvert leur conscience et leur capacité d’amour à partir d’un processus rituélique parfaitement codifié et encadré, par des personnes et/ou des écrits. Elle se veut haute science, science sacrée (nommée dans la civilisation antique égyptienne Sapience) en comparaison de la science profane de nos temps dits modernes, et au-dessus des magistères distincts de la science et du religieux. Pour elle, la Nature est comprise comme un grand corps animé et sacré, expression visible et tangible de l’invisible. Sans la compréhension de leur part spirituelle, la compréhension de la Nature comme du Cosmos n’a pas de sens, laissant place à la violence et à la destruction.

À la différence d’une religion, elle n’apporte pas de révélations toutes faites par le dogme et son corps doctrinal imposé. Elle ne conduit pas à une croyance, mais permet de construire sa propre cohérence intérieure par la réflexion qu’elle suscite. Elle conduit à ouvrir les yeux sur ce qui ne se voit bien qu’avec le cœur, car désintéressé, à savoir cet infini qui tend vers l’éternel, vers l’absolu.

Il y a une Tradition orientale (notamment l’ancienne Égypte) comme occidentale (grecque, hellénistique, romaine). Nous en retrouvons le même fil conducteur sur le secret de nos origines et de notre héritage dans les montagnes du Tibet, au Népal, en Inde, en Bolivie, au Pérou … Par nécessité, l’enseignement des plus grandes vérités cachées dans un texte sacré est dit hermétique ou ésotérique, c’est-à-dire dispensé sous une forme initiatique * secrète et voilée, si possible non écrite, pour écarter les indignes malicieux, ceux qui veulent le savoir pour le pouvoir de leurs seuls intérêts. Ceci explique la large place faite au symbolisme, à l’analogie, à la parabole, à l’allégorie, à la fable. Pour décrire sous l’aspect matériel une réalité immatérielle uniquement accessible par similarité. Pour comprendre les analogies des puissances et des vertus, les correspondances du nombre avec le son, des figures et archétypes avec les lois... jusqu’à celles de la vérité *² dans le cœur de l’homme. Qui plus est parce que cet enseignement fait une large part à des perceptions directes, des intuitions, des inspirations, des visions. C’est pourquoi on appelait autrefois ces lieux d’enseignement les Écoles du Mystère, du latin mysterium, issu du grec mystes signifiant "l’initié aux mystères".

Le Maître (magister) est celui qui transfère à l’élève, si celui-ci le mérite dans sa quête authentique, le pouvoir par l’amour et la connaissance, au moyen du rite, de la cérémonie, de la purification, des épreuves. Comme le dit le philosophe et peintre italien Julius Evola (1898/1974), "Le rite fut le ciment originel des organisations traditionnelles, petites et grandes…". Il est un ensemble de symboles organisés selon des règles précises, son pouvoir dépendant des symboles qu’il contient. Les Anciens le voyaient comme le canal par lequel on peut rejoindre les voies du Ciel, et par lequel transitent les signaux des forces divines. Dans une civilisation strictement traditionnelle, "tout acte quel qu’il soit revêt un caractère essentiellement rituel" (René Guénon, métaphysicien français, 1886/1951).

* Cf. Le chant VI de l’Énéide du livre initiatique de Virgile (poète latin - 70/19 av. J.-C.) met en scène Anchise, le père, qui explique à Enée son fils descendu dans l’Hadès (monde souterrain où vont les ombres des morts) la réalité spirituelle de l’Univers.

Cette vérité n’est pas la recherche des faits permettant d’obtenir une réponse incontestable, celle de la certitude (la "veritas" du latin). Il s’agit de la démarche libre consistant à lever les voiles de l’inconscient qui masquent l’homme à lui-même et les brumes à travers lesquelles il voit le monde et les autres (la "aléthéia" grecque).

De la Tradition (2)

Il est nécessaire de distinguer sous ce vocable de Tradition deux grandes sources.

Sous le nom de philosophie hermétique et de Kabbale, voire d'autres appellations du même genre, nous possédons une tradition issue directement des peuples rouges et noirs, et adaptée à l'Occident par les initiés égyptiens, Moïse, Pythagore, l'école d'Alexandrie, les Gnostiques, les Kabbalistes juifs, les Alchimistes et les Rose-Croix *.

Sous le nom de tradition orientale, Taoïsme, Brahmanisme, Bouddhisme et autres appellations du même genre, nous pouvons également étudier certains points de la tradition du peuple noir alliée à celle du peuple jaune, et modifiée par les Celtes établis dans l'Inde. Cette tradition a été adaptée au niveau des peuples d'Orient par Krishna, Bouddha, Fo-Hi, Kong-Tzeu, Son-Mou et Zoroastre. Elle enseigne les mêmes vérités que la tradition occidentale, mais d'une manière moins abordable à notre entendement.

Il convient d'ajouter à ces courants traditionnels les souvenirs populaires (Folklore), la tradition druidique, le christianisme et l'islamisme.

* Cf. La nouvelle religion universelle.

Tableau de convergence entre sciences modernes et anciennes

Sciences anciennes

alchimie (étude générale de la matière et de son évolution)

magie (étude des phénomènes intermédiaires)

astrologie (étude des phénomènes causés par les corps célestes)

cabale (ou kabbale) & arithmologie

spagyrique (étude de l'application des données de l'alchimie, de la magie et de l'astrologie à la thérapeutique)

Sciences modernes

chimie & biologie

physique

astronomie

métaphysique, mathématique & linguistique

psychologie


De leur côté, la mythologie relève des affabulations religieuses et la symbolique confine à l'art. Les sciences anciennes utilisaient également les arts divinatoires et la prophétique (conjecturale et subjective). Pendant longtemps, une doctrine de correspondance a établi le lien entre science sacrée et science profane, avant de s’estomper avec la révolution délibérément cartésienne dite des Lumières. Ce système d’enseignement scientifique était basé sur le lien entre les sept "Arts libéraux" et les propriétés des sept principales planètes : la Grammaire avec la Lune ; la Dialectique avec Mercure ; la Rhétorique & la Logique avec Vénus ; la Musique avec Mars ; la Géométrie avec Jupiter ; l’Astronomie avec Saturne ; l’Arithmétique avec le Soleil.

Quelle que soit la version retenue, le récit sous forme de langage poétique (ainsi la Genèse biblique) ou l'explication scientifique, les événements décrits successifs par l'idéalisme et le matérialisme sont identiques : des particules subatomiques (la "lumière"), suivies par du gaz (le "firmament"), du liquide (les "eaux"), du solide (la " terre sèche"), une vie végétale (l'"herbe"), une vie aquatique ("créatures mouvantes"), des animaux terrestres ("bêtes de la terre"), des êtres humains (l'"homme"), et avec comme principe unificateur la gravité (l'Amour, le Désir).

La Création vue par la science matérialiste

particules subatomiques

gaz

liquide

solide

vie végétale

vie aquatique

animaux terrestres

êtres humains

gravité

La Création vue par l'idéalisme biblique

la "lumière"

le "firmament"

les "eaux"

la "terre"

l'"herbe"

les "créatures mouvantes"

les "bêtes de la terre"

l'"homme"

l'Amour, le Désir

 


"La croyance au surnaturel est un fait naturel, primitif universel et constant de la vie et de l'histoire de la race humaine. Ne pas croire au surnaturel engendre le matérialisme ; le matérialisme la sensualité ; la sensualité les convulsions sociales, et au sein de leurs tempêtes l'homme apprend de nouveau à croire et à prier."

François Guizot - Homme politique et historien (1787/1874)

 

La naissance de la matière dans la mythologie

Le cycle humain aurait commencé il y a dix-sept millions d'années selon les sources scientifiques (minéralogie, biologie), la paléontologie faisant remonter l'homme primitif, dit de Neandertal, à 300.000 ans. Selon celles de la Tradition, les écrits *, récits mythiques, allégoriques, et les symboles enseignent à leur façon la longue mutation de la conscience humaine au sein de la matière, à partir des premières civilisations originelles, la Lémurie suivie de l'Atlantide jusqu'à sa destruction il y a approximativement onze à douze mille ans avant J.-C. par le déluge. En les décodant avec soin se dessine une origine de l'humain sur terre par intervention d'entités extraterrestres, à partir d'une manipulation de l'ADN biologique. Bien évidemment, cette hypothèse est viscéralement rejetée par les partisans de l'orthodoxie officielle ... *

* Cf. Les Sâstras, les hymnes des Védas, les Purânas, les Lois de Manu et les Yogas de Patanjali, qui constituent les textes sacrés de l'Inde Antique ; les enseignements de la Kalachakra du Bouddhisme tibétain ; les Stances du Livre de Dzyan, d'origine présumée tibétaine.

Cf. La nouvelle religion universelle & Les acteurs de la Matrice falsifiée.

Chute de la conscience : le voile de l'oubli

L'être humain contemporain s'identifie à son corps, à ses biens, à ses rôles et statuts, à sa religion, à sa race... A tout sauf à ce qu'Il Est vraiment : un être spirituel, une âme *, qui anime un corps physique. Dès que l'homme oublie sa nature originelle (c'était l'objet de la manipulation génétique originelle), son niveau de conscience chute par le voile de l'oubli établi, ainsi que son niveau vibratoire, tout dans l'Univers n'étant qu'énergie. La conscience d'âme est confinée à la conscience du corps. Les judéo-chrétiens ont appelé cette chute du niveau de conscience le péché originel, que l'enseignement religieux manipulé par le corpus prédateur patriarcal explique à travers l'histoire d'Adam et Eve chassés du paradis terrestre au moment où ils se sont identifiés à leur corps physique. Le niveau de conscience illimité devient limité par l'identification des sens à la matière, celle-ci créant le sentiment de culpabilité et de soumission qui en découlent, laissant la place libre aux maîtres-artificiers " sauveurs " (prêtrise et élites institutionnelles) pour guider le troupeau des égarés pendant le temps de leur expiation, soit l'éternité.... Ce grand changement de niveau de conscience engendre la dualité et par voie de conséquence les conflits *². Avec l'identification au corps physique apparaissent l'attachement, les peurs, les frustrations, l'arrogance.... soit l'énergie dont la Matrice prédatrice se nourrit.
Quand les désirs restent inassouvis, la violence, la colère et la haine jaillissent, l'amour s'exprimant sous forme d'attachement et de possession. Ainsi chaque être humain subit les influences et les exigences de l'autre, et les liens de l'attachement deviennent de plus en plus oppressants. La convoitise, l'avidité, la jalousie ... poussant les hommes à s'affronter, à se séparer, à se diviser, l'entropie des valeurs spirituelles suit la chute du niveau de conscience. Seul un éveil intérieur, poussé par l'appel incessant du Soi supérieur, l’Âme en souffrance, peut ramener l'être humain à retrouver sa dimension spirituelle et entamer le Voyage du Héros, la sortie de la Matrice par l'Ascension de conscience...

* Cf. Qu'est-ce que l'Homme ? & Le cheminement de l’Âme.

Cf. La dualité décodée.

La structure du Sphinx, comme celle des pyramides sur le site de Gizeh en Égypte, est liée aux constellations. Toute la surface du site est en relation avec le Zodiaque, le Sphinx pointant dans la direction de l'actuelle constellation du Lion.

Il est un "chérubin chimérique", figure que l'on trouvait en Mésopotamie, combinant le corps d'un Taureau, les pieds du Lion, les ailes et la poitrine d'un Aigle et une tête d'un Homme portant une mitre (coiffe) avec six cornes. Ces symboles alchimiques sont également en association avec les quatre éléments (terre, feu, air, eau). Le prophète Ézéchiel décrit de son côté les chérubins comme une tétrade des êtres vivants couverts avec des yeux et ressemblant à un feu vivant, chaque chérubin ayant chacun quatre faces : un Homme (Mathieu), un Lion (Marc), un Bœuf ou Taureau (Luc) et un Aigle (Jean). Ce sont les quatre Vivants de l'Apocalypse, associés depuis le V° siècle par le Christianisme au Trône divin, afin d'assurer la royauté du monde.

Selon le mystique états-unien Edgar Cayce (1877/1945), se trouve proche du Sphinx la salle des archives et documents, là où la "ligne d'ombre" tombe entre les pattes du Sphinx (la pénétration dans les salles souterraines se fait en partant de la patte droite du Sphinx). 

Construit sur le plateau de Gizeh il y a plus de 10.000 ans (11.451 selon l'ingénieur belge Robert Bauval *) avant J.-C., le Sphinx au corps de taureau et aux pieds de lion, le regard tourné vers l'est, incarne le verrouillage du temps par les quatre constellations cardinales du zodiaque. Ces quatre gardiens du monde ou quatre porteurs du ciel sont le Lion, le Taureau, le Scorpion et le Verseau forment une croix centrée sur l'immobile étoile Polaire. Chacun des quatre éléments - terre, feu, air, eau - qui travaillent à faire exister le monde matériel leur est rattachés, représentés par les quatre chérubins de la tradition judéo-chrétienne - taureau (ou bœuf), lion, aigle (ou scorpion), homme (ou Ange) -. C'est la plus grande icône de l'Antiquité, un monument qui commémore la première fois où les quatre éléments se sont réunis, quand la matière a pu enfin devenir solide, que la conscience lui fut enfin rattachée, que les lois de la physique s'organisèrent, et que la datation put être clairement établie. 

* Cf. Dr Robert Schoch, " Erosion Processes on the Great Sphinx and its dating " (1999).


Le Sphinx et sa signification

Le médecin Gérard Anaclet Vincent Encausse, dit Papus (1865/1916) en livre les clés explicatives dans son Traité élémentaire de sciences occultes (1888).

Au-dessus de toutes les sectes – les religions -, au-dessus de toutes les querelles, au-dessus de toutes les erreurs, se dresse le Sphinx immobile qui répond par un troublant " Que suis-je ? " aux ignorants qui blasphèment la Science. Les temples peuvent être détruits, les livres peuvent disparaître sans que les hautes connaissances acquises par les anciens puissent être oubliées. Le sphinx reste et il suffit.

Symbole de l'Unité, il résume en lui les formes les plus étranges l'une à l'autre. Symbole de la Vérité, il montre la raison de toutes les erreurs dans ses contrastes mêmes. Symbole de l'Absolu, il manifeste le Quaternaire mystérieux.

Toutes les religions sont des mensonges. Les principes de tous les cultes venant de la contemplation des astres, la Science de Ce Qui Est seule est vraie. Ainsi le sphinx se dresse au-dessus de toutes les disputes, immobile, résumé de l'Unité de tous les cultes, de toutes les sciences, ses symboles exposant les lois des quatre forces élémentaires : Magnétisme, Électricité, Chaleur, Lumière.

Dans sa tête humaine siège la Science qui, par les quatre membres le constituant, permet l’Audace par la solidité des pattes greffées sur ses flancs de Taureau, la patience du Bœuf, et l'intuition de l’Aigle pour lire dans le Cœur du Monde les secrets de la Vie universelle. Le front d'Homme du Sphinx parle d'intelligence, ses griffes exprimant la puissance, ses ailes la Foi, le Rêve et l'Espérance, et ses flancs de Taureau le travail d'ici-bas.

Sa tête (la Science) comme ses flancs (le Travail) s'opposent aux pattes (l'Audace), l'Intuition (les ailes) entre les deux les réglant. L'Audace sera couronnée de succès (pattes de derrière) si elle se laisse conduire par le Travail et la Persévérance (flancs de Taureau). Enfin les excès dans l'Action ou dans l'Étude doivent être tempérés par l'usage de l'imagination (ailes d'aigle).

En haut siègent la Science et l'Imagination, en bas la Pratique : pratique dans la Science (pattes de devant) aussi bien que pratique dans l'imagination (pattes de derrière). Ainsi la Théorie doit toujours dominer et conduire la pratique. Celui qui veut découvrir les Vérités de la Nature rien que par l'expérience matérielle est semblable à un homme qui voudrait se passer de tête pour mettre ses membres en action.

Il n’y a pas de Théorie sans Pratique, pas plus de Pratique sans Théorie et sans Travail.

Le Sphinx dans l'histoire secrète de l'humanité *

Le chercheur franco-allemand spécialiste des tablettes sumériennes Anton Parks établit que le plateau de Gizeh, avant d’être ce que les archéologues dépeignent essentiellement comme un site funéraire, était le siège d’une base, d’une colonie gigantesque d’une race extraterrestre, les Urmah, ainsi que l’endroit où deux fleuves s’écoulent dont l’un des deux est le double souterrain de l’autre dont on trouve trace dans l'imagerie mésopotamienne sous la forme de Urmahlûlû, soit des génies protecteurs ou " hommes-lion ". Les Urmah, signifiant littéralement " grand guerrier" en sumérien, sont des êtres félidés faisant partie des Kadištu, des planificateurs du vivant au service de la paix. Ils ont participé à la guerre contre les Anunna, une race reptilienne agressive faisant partie des Kingu. Ils possédaient une base souterraine gigantesque sous le plateau de Gizeh, que les natifs du plateau dénomment Gigal. Ce terme totalement inconnu n'est pas égyptien, signifiant en sumérien " le grand, noble et sombre ". Le Gigal était une forteresse aux murs et remparts imprenables.

La grande majorité des chefs de villages, c'est-à-dire des initiés, qui résident depuis sur le plateau de Gizeh savent pertinemment que le site est truffé de galeries qui forment un réseau souterrain absolument gigantesque. Eux-mêmes connaitraient l'emplacement de certains tunnels au nez des autorités et du Conseil Supérieur des Antiquités Égyptiennes qui fouillent les lieux secrètement depuis des décennies.

L'origine du terme Gigal provient sans doute du terme sumérien Kigal qui désigne " la grande terre ", que l'on peut assimiler à l'ensemble des dimensions terrestres *². En Égypte, le sens du Kigal sumérien est détourné et spécifié uniquement au centre stratégique qui se trouve sous le plateau de Gizeh et qui donne accès au réseau souterrain que les anciens textes dénomment Duat. L'assimilation du Gigal égyptien au Kigal sumérien est d'autant plus évidente que l'équivalent akkadien de Kigal est Kigallu signifiant " base ; terre inculte ; sous-sol ; monde infernal ". Les Sumériens et Akkadiens redoutaient ce territoire étranger au point de l'assimiler à leur notion du Kur inférieur, le royaume des morts. Celui-ci est dénommé Kemet, soit l’Égypte, " la terre du présage de la tempête ". C'est le domaine nocturne où l'on enterrait les morts, où les morts recevaient un culte funéraire totalement inconnu et redouté à Kalam (Sumer).

Le sanctuaire antédiluvien des Urmah placé sous les pyramides de Gizeh fut réutilisé par les " dieux égyptiens " comme base souterraine et ensuite employé pour effectuer les rites funéraires des anciens pharaons en vue de restaurer le corps et l'âme des souverains d’Égypte, successeurs d'Osiris et d'Horus. Quant à la Grande pyramide *³, son principal objectif consistait à transcender l'âme d'Osiris, de façon à ce qu'elle se retrouve dans le corps de son fils posthume Horus (Heru). C'est bien au cœur de la Grande pyramide qu'Isis donna naissance à Horus, personnification de l’Étoile du Matin.

* Cf. Le Judaïsme décodé.

Cf. Les acteurs de la Matrice falsifiée.

Cf. Le modèle pyramidal décodé.

Symbolisme des quatre éléments

Le Bâton est le Feu de l'action (énergie sexuelle).

La Coupe est l'Eau, la vie psychique (énergie émotionnelle).

L’Épée est l'Air, l'esprit (énergie mentale) qui pénètre la matière.

Le Denier est la Terre, la création matérielle (énergie physique).


Le Sphinx marque la fin de l'âge de la métamorphose, un point de non-retour, pour un nouvel âge, celui de la fixation des formes biologiques, anatomiques, telles que nous les connaissons aujourd'hui. Jusqu'alors le monde matériel ressemblait à une brume, informe et éphémère, qui flottait au milieu d'un monde spirituel lumineux et éclatant totalement formé. Il est désormais solide, dense. C'est la fin du règne des demi-dieux et de l'homme animal, l'humain vivant désormais sur un îlot de matière, au milieu d'un vaste océan d'imaginaire. L'humanité pouvait à présent sentir autre chose se tisser autour d'elle, la toile du destin, tout ceci allant bien sûr à l'encontre de la science moderne qui fonde l'hypothèse que les lois régissant la nature ont toujours été vraies en tous lieux.

Vaincu par la sagacité d'Œdipe à qui il posait une devinette *, le Sphinx se jette dans les abysses, sa mort indiquant que les principes qui organisent l'univers ont été absorbés avec succès par le corps de l'homme.

* "Qui a quatre pattes le matin, deux à midi et trois le soir ?". Œdipe répondit en évoquant les âges de l'homme (bébé, adulte, vieillard avec son bâton d'appui).

Isis et Osiris

Le mythe d'Isis et d'Osiris duquel est tirée l'histoire de Cendrillon raconte le drame de la recherche par son épouse Isis de la dépouille du roi Osiris tué par son frère Seth (Saturne, Satan). L'ayant retrouvé, elle réussit à le ranimer quelques instants pour qu'il la féconde, lui permettant de donner naissance à Horus, le futur dieu Soleil, qui livrera bataille à Seth et triomphera.

Cette histoire explique le début du cheminement de l'homme vers la conscience, la façon dont l'être humain est venu à naître et à vivre pour une durée limitée dans la matière et les défis contraignants qui s'y trouvent. C'est la tragédie d'Osiris, dieu égyptien de la régénération de la vie. Il informe de notre finitude, celle du corps de chair, pour mieux renaître dans un état de conscience supérieur à la vie éternelle, à l'"éther-nité". Il consacre le cycle de la vie, de la mort et de la renaissance, dans lequel les créatures doivent mourir pour permettre à la nouvelle génération de vivre. Le dieu Soleil Horus, à l'instar de Jésus le Christ, est la promesse de l'éternité à venir, une fois les cycles de la vie terrestre achevés.

 

La position scientifique occidentale classique

Le "hasard évolutionniste" *, comme le suggèrent les théories de l'"état stationnaire" ou du Big-bang, auraient hypothétiquement et aléatoirement distribué toutes choses sous forme de substances chimiques à partir de rien pendant une lente maturation de milliards d'années, avant que, sublimant sa propre origine, de déboucher sur la biosphère, la vie. De celle-ci finit par émerger un autre phénomène mystérieux, la "noosphère", sphère de la pensée et de la conscience réfléchie suite à l'apparition de l'être humain, ouvrant dans les esprits une ligne de temps de nature linéaire, chronologique, compte-tenu d'une conception limitée de l'espace-temps *². Elle voit les "ordinateurs de chair" que nous sommes lutter pendant un certain temps avant que leur conscience ne disparaisse dans un néant obscur.

* La probabilité mathématique que l'univers soit le fruit du hasard est de une sur 10 puissance 10 puissance 123 ..., soit l'improbabilité.

Cf. La falsification de la réalité en 3-D.

La matière a précédé l'esprit, celui-ci étant un accident de la première. C'est la position encore défendue par une grande partie du corps scientifique en Occident, qui se refuse à admettre un Principe créateur à partir d'une Intelligence, car ce serait faire intervenir une spéculation de nature métaphysique contraire à sa doctrine de l’explicable mesuré et vérifié selon ses lois et critères. Elle prend d'autant plus racine en 1929 quand, observant des étoiles lointaines pouvant servir de repères, l'astronome cosmologue états-unien Edwin Powell Hubble (1889/1953) découvre que les galaxies qui nous entourent s'écartent les unes des autres, et s'éloignent de la nôtre. Cela ne peut dire qu'une seule chose : l'univers est en expansion, idée qui aboutit vite à celle d'un concept cosmologique nommé " Big-Bang " inaugural, qui aurait eu lieu il y a entre quatorze et quinze milliards d'années (estimation de l'époque, ramenée depuis à environ 13,8 par le satellite européen Planck) *.  Il se déroule en trois temps : d’abord une explosion, celle de l’espace lui-même libérant une nouvelle énergie, qualifiée d’alchimie stellaire avec l’hydrogène et l’hélium, et qui produit le premier bond en avant, l’atome ; puis un second temps avec la molécule, combinaison de deux atomes ; enfin un troisième qui en découle, l’intelligence de l’Univers. Cette explication sous-tend que toutes les informations propres à notre compréhension de l’univers résultent mécaniquement de ce passé fondateur, de cette origine fondatrice, où l’énergie du "vide" originel donne naissance à tout le contenu matériel de l’univers, autrement dit matrice, ce que la célèbre formule d’Albert Einstein E = mc² démontre (l’énergie et la matière sont équivalentes).

Cette position de la science orthodoxe d'un cosmos qui se crée lui-même, seules les lois naturelles et les coïncidences uniquement reliées à un faisceau d'événements nommé hasard les ayant engendrées étant responsables de l'existence de tout ce qui existe, est également largement partagée par certains théologiens du clergé chrétien libéral, devenus les adversaires les plus actifs du Créationnisme, voire même du mouvement "Intelligent Design", soit le concepteur intelligent. Ce système de croyances est un mythe, à la fois sans fondement empirique et qui plus est en déconfiture sur le plan intellectuel, la société moderne s'y trouvant à l'étroit tout particulièrement dans son incapacité à expliquer comment cet assemblage chimique, véritable fruit du hasard, a créé la conscience. La science moderne explique par les pièces rassemblées d'un puzzle géologique, anthropologique et archéologique ce qui est, non pourquoi notre expérience de l'Univers est telle qu'elle est. Aussi l'histoire pourrait à nouveau être amenée à " condamner " une religion pour avoir pris la part des scientifiques *², en tout cas d'une partie d'entre eux, comme elle l'avait déjà fait lorsque la science de la Grèce antique était devenue largement disponible en Occident au treizième siècle, son adoption motivant l'édification de réponses dogmatiques sur le plan théologique.

* Sans accorder loin s’en faut l’imprimatur scientifique à cette fusion nucléaire au cœur des étoiles, les apports de la mécanique quantique débouchent sur d’autres hypothèses actuellement à l’étude, comme les théories des "mondes parallèles ou multi univers" ou des membranes avec la "M-théorie".

Le pape Jean-Paul II a considéré la théorie "évolutionniste" acceptable à l'Académie Pontificale du Vatican le 23 octobre 1996, niant de ce fait à la Bible son caractère inhérent et reconnaissant que la Genèse n'est qu'un ensemble de mythes fondamentalement contradictoires.

Même des scientifiques hautement qualifiés éprouvent de la difficulté à publier leurs essais si leurs idées vont à l'encontre de ce dogme. Un des astronomes modernes les plus créatifs et renommés, le britannique Fred Hoyle (1915/2001 - photo 1), fondateur d'un Institut de recherche majeur à l'Université de Cambridge, a vécu nombre d'années quasiment en exil de la communauté scientifique mondiale. Après avoir étudié et réfléchi à la question de l'origine de la vie, il avait conclu que les conditions sur Terre n'avaient jamais été telles que la vie ait pu apparaître de manière complètement naturelle, produit d'une combinaison exceptionnelle de protéines et d'acides nucléiques, de polymères et de composés organiques. Il avait calculé que la probabilité pour que les enzymes basiques nécessaires à l'apparition de la vie par simple chance s'élevait à 1/140.000. Il postulait que pour qu'une vie apparaisse de manière complètement naturelle, elle devait être "apparue" ailleurs dans l'univers, dans sa nature inter dimensionnelle, et avoir migré jusqu'à la Terre par le biais de comètes ou d'autres moyens similaires. Concernant l'hypothèse du Big-bang, il la comparaissait à l'apparition d'une fille surgissant d'un gâteau lors d'une fête.

Le biologiste britannique Francis Crick (photo 2), lui aussi un lauréat du prix Nobel pour ses travaux sur l'ADN, a aussi affirmé cette hérésie, les conditions sur Terre n'ayant jamais été propices pour l'auto-formation de la vie, qui plus est de la conscience. Il a avancé une théorie de la panspermie en 1981, c'est-à-dire une Terre fécondée par des moyens extérieurs. Il a également rencontré des difficultés pour obtenir des fonds de recherche et publier ses travaux.

En 1950, la réunion de l'American Association for the Advancement of Science établira un "comité pour la censure des théories" afin de prévenir toute publication de ce qui était jugé "mauvais livres de science", tels ceux soutenant ouvertement le créationnisme ou une vision du monde judéo-chrétienne. Dans le contexte actuel, la raison majeure pour le licenciement de professeurs d'université n'est pas l'incompétence, mais plutôt des conflits entre le professeur renvoyé et ses collègues, conflits basés sur des différends touchant des croyances et opinions sur des questions académiques ou politiques/culturelles.

Pourtant, bon nombre des "Pères fondateurs" de la physique, tels Copernic, Kepler, Newton, Hooke, Boyle, Pauli, Bohr, Heisenberg... étaient bien plus guidés par leur intuition et ouverts à l’exploration de phénomènes défiant le sens commun que ne les décrit le courant rationaliste. De leur côté, les Pères fondateurs de la parapsychologie moderne comptaient dans leurs rangs des chercheurs illustres comme Alfred Russel Wallace (1823/1913), William Crooks (1832/1919), William Barrett (1842/1910), Camille Flammarion (1842/1925), Frédéric W.H. Meyers (1843/1901), William James (1844/1925), Charles Richet (1850/1935), Oliver Loge (1851/1943), Joseph John Thomson (1856/1940), Henri Bergson (1859/1941), William Mc Dougall (1871/1938), Carl Gustav Jung (1875/1961). Dans la liste des premiers présidents de la Society for Psychical Research (SPR) britannique créée en 1882, on trouve de grands noms de la science, dont trois prix Nobel. Ailleurs et depuis, d’autres grands scientifiques - physiciens, biologistes, naturalistes - (dont des Prix Nobel de physique) se sont aussi tournés vers des recherches sur les phénomènes psi, s'interrogeant sur des mystères comme celui des formes géométriques, des facultés de sensation et de perception des végétaux, des relations entre les arbres ou entre les plantes et les animaux. Même si cette tentative des sages d'alors fut un demi-succès, et que la recherche scientifique demeura pour large partie conditionnée par des mentalités matérialistes et filtrée par une Église intolérante et conservatrice, il est temps désormais d’abolir le schisme simpliste et stérile entre parapsychologie et physique dite "respectable". Le scientifique anglais Rupert Sheldrake et les chercheurs enseignants états-unien Dick Bierman et Dean Radin ont montré que les expériences de parapsychologie * peuvent être beaucoup plus rigoureuses – menées en double aveugle, sur un très grand nombre d’itérations, avec analyses statistiques poussées – et mieux protégées de la fraude et de l’erreur d’interprétation que nombre d’expériences de la science "mainstream" publiées dans les journaux à comité de lecture les plus respectables. Bien que déconsidérée encore par une partie de l'establishment académique, la psychophysique et l'exploration scientifique de l'âme de l'univers s'avèrent être le grand défi du troisième millénaire, celui d'une théorie physique pleinement unifiante. C'est cette "physique de la conscience", qui voit l'observateur altérer la réalité qu'il observe, que d'éminents physiciens - Roger Penrose, John Wheeler, Evan Harris Walker, Fred Alan Wolf, Jean Charon, Philippe Guillemant... - ont mis sur rails.

* Télépathie, psychokinésie, vision à distance, clairvoyance... éclairent quant au rôle de l'observateur et ce qui est observé, principes propres à la science des quantas.

L'école de Copenhague - Conférence Solvay en Belgique (1927). Cliquer pour agrandir
L'école de Copenhague - Conférence Solvay en Belgique (1927). Cliquer pour agrandir

De l’École de Copenhague

L'École de Copenhague interprétation de Copenhague est un courant de pensée, partagés par nombre de physiciens de renom tels Niels Bohr, Werner Heisenberg, Pascual Jordan, Max Born. Ce courant porte le nom de Copenhague, car l’institut de physique dirigé par Bohr (Heisenberg et Pauli en étaient de fréquents visiteurs), était situé dans cette ville. Cette interprétation de la physique sert de référence depuis.

La période qui s’étend entre 1920 et 1933 marque en effet un âge d’or pour la physique moderne, voyant la mécanique quantique vécue comme une aventure par une nouvelle génération de physiciens jeunes, dynamiques et ambitieux. Ils ne se soucient ni des frontières, ni des langues, car ils sont nés en pleine crise des concepts. Ils n’ont pas peur d’innover, de se débarrasser de principes théoriques fondamentaux que la génération précédente considérait comme sacro-saints, comme le déterminisme de la physique, la loi de conservation de l’énergie, etc. Et ils volent de succès en succès dans leur exploration de la matière jusqu’à son niveau le plus ultime.

Cette physique renouvelle la vision du monde, avec notamment la théorie des mondes multiples sur l'interprétation de la réalité. Quant à Niels Bohr, il affirme qu'une particule est fonction de la mesure qui en est faite (par exemple, une onde ou un corpuscule), mais qu'on ne peut pas lui attribuer des propriétés particulières tant qu'on ne l'a pas mesurée. Manière de dire que la réalité objective n'existe pas *... Il en découle un principe appelé superposition qui postule que, tant que nous ne connaissons pas l'état d'un objet donné, il revêt en réalité tous les états possibles en même temps, du moment que nous ne cherchons pas à le vérifier.

En octobre 1927,Niels Bohr rencontre pour la première fois Albert Einstein au cours du cinquième congrès Solvay *². Einstein défend le caractère provisoire de la théorie quantique, ne se satisfaisant pas de cette dernière au niveau épistémologique. Bohr, au contraire, considère qu'il s'agit d'une théorie achevée. Lors d'un débat, Niels Bohr se disputait avec Albert Einstein à propos de la réalité de la physique quantique. À un moment donné Einstein, excédé, jeta à Niels Bohr : "Dieu ne joue pas aux dés !", ce à quoi Bohr répondit : "Qui êtes-vous, Einstein, pour dire à Dieu ce qu'il doit faire ?". Cet échange est devenu célèbre par la suite...

* La théorie quantique stipule qu’un phénomène a bien lieu que s’il est observé. On appelle ce principe l’effet d’observateur. Puisque notre univers physique est une suite de manifestations, il a besoin d’un observateur pour rendre possible son dénouement. Et qui a permis l’existence de l’observateur, sinon une conscience capable de le produire. Ce principe implique que notre univers est la conséquence directe d’une conscience.

Les congrès Solvay sont des conférences scientifiques en physique et en chimie qui se sont tenues depuis 1911. Au début du XXᵉ siècle, ces conseils réunissaient les plus grands scientifiques de l'époque.

 

Niels Bohr

Niels Henrik David Bohr (1885/1962) est un physicien danois, surtout connu pour son apport à l'édification de la mécanique quantique pour lequel il a reçu de nombreux honneurs. Il est notamment lauréat du prix Nobel de physique de 1922. En quelques années, le physicien est devenu le moteur de la nouvelle science, une science révolutionnaire qui a profondément bouleversé la conception qu’on peut avoir de la Nature, remettant en cause le déterminisme confortable de la fin du XIXe siècle et qui a été l’amorceur de nombreux progrès dans la vie quotidienne. Cette science est encore loin d’avoir terminé d’étonner et de faire progresser l’esprit humain.

Si Einstein avait coutume de dire "Dieu ne joue pas aux dés", Bohr se contentait d’un "Qu’importe, ça marche !". Sa devise était CONTRARIA SUNT COMPLEMENTA ("les contraires sont complémentaires"), ce qu’illustre le symbole du yin et du yang. C’est le principe de complémentarité qu’aura ainsi explicité Bohr.

La psychophysique, pont entre l'esprit et la matière

Le monde intérieur de l'expérience humaine

Rêves   Aspirations   Mémoires   Visions   Amour   Poésie   Art   Musique   Spiritualité

Le monde de la matière et de l'énergie

Physique   Chimie   Galaxies   Trous noirs et de ver Particules élémentaires  Champs quantiques


Dans sa recherche permanente de l'atome ultime, brique fondamentale qui est la base de la matière, la science académique semble bel et bien aujourd'hui prisonnière de certains paradigmes d'un autre temps. Trois la corsètent :

- L'objectivisme, selon lequel il existe un univers objectif pouvant être exploré par les méthodes et modèles quantitatifs de la recherche scientifique ;

- Le positivisme, selon lequel ce qui est scientifiquement vrai doit s'appuyer exclusivement sur des données de base physiquement observables et les lois de la probabilité (une affirmation claire n'affirme rien si aucune preuve ne vient la réfuter) ;

- Le réductionnisme, selon lequel les phénomènes complexes sont expliqués par des événements plus élémentaires.

Elles constituent une forme d'oppression, d'aliénation, qui ne laisse aucun espace à la dimension analogique de l'esprit ni au concept de signification des choses.

Pourtant, les données disponibles sur les capacités exceptionnelles d'enseignement des traditions spirituelles ne cessent de battre en brèche son approche. Anciens Grecs et Égyptiens, aborigènes d'Australie, populations amérindiennes, disciples des religions orientales comme le bouddhisme, le zen et le taoïsme... tous concevaient qu'ils sont inséparables de l'Univers et reliés par une force de vie. La vie peut être certes expliquée en termes rationnels et apparaître soumise aux lois naturelles, mais elle comporte également un vaste élément irrationnel, son intelligence sous-jacente ne cessant de remettre en cause les seules coïncidences d'affinités chimiques. Les théories ne peuvent être déduites des faits séparément. Ainsi, en séparant l'expérience en deux sans nier l'une et l'autre de ses composantes, objective et subjective, la pensée préoccupée de l'unité d'ensemble reçoit plus de clarté, de profondeur et de sagesse. Elle peut, par la compréhension consciente de l'univers à la lumière de l'exploration de l'inconscient, unir harmonieusement science et sacralité.

Récuser la métaphysique au prétexte qu'on ne peut étudier que ce qui est observable et mesurable est-elle une attitude juste sur le plan scientifique ? On peut en douter, d'autant plus qu'elle revient à abandonner aux mains des religieux, des gourous du New Age et des groupes sectaires ce domaine du savoir. La science au service d'une minorité dont le seul but est de maintenir les foules dans l'ignorance ou dans la peur constitue bien un déni d'humanisme. La science est un moyen, pas une fin.

L'âme et la science

Le débat sur l’existence de l’âme et sa possible immortalité est une histoire sans fin qui pendant des siècles a occupé le temps des grands penseurs de l’histoire universelle. Sa nature mystérieuse continue de fasciner les différents domaines de la science. Si jusqu'à récemment les scientifiques n'ont jamais pu accréditer l'existence de l'âme, incapables de lui donner matérialité selon leurs procédures de validation, les choses évoluent à l'initiative des chercheurs en théorie quantique. Ainsi depuis 1996, le Dr Stuart Hameroff, un physicien états-unien émérite du Département d’anesthésiologie et de psychologie, et Sir Roger Penrose, physicien mathématique à l’Université d’Oxford, ont travaillé sur une théorie quantique de la conscience dans laquelle ils affirment que l’âme est maintenue dans des micro-tubules (fibres constitutives du " squelette des cellules " au même titre que d'autres filaments) des cellules du cerveau, et qu'à la mort physique de l'individu elle serait renvoyée à l’Univers *. Selon eux, le cerveau humain serait un " ordinateur biologique " et la conscience des humains un programme dirigé par l’ordinateur quantique situé à l’intérieur du cerveau qui continue d’exister après la mort. En outre, les deux scientifiques affirment que ce que les humains perçoivent comme la " conscience " est en fait le résultat de la " gravité quantique " des effets situés dans les soi-disant " microtubules ". Ce processus est nommé par les deux scientifiques Orchestrated Objective Reduction (Orch- OU). Théorie provocatrice, naturellement fortement controversée par les experts en psychologie cognitive, qui pensent entre autres que le système nerveux n'a pas vocation à " prendre conscience " mais seulement à agir, ou début de validation de ce que les textes sacrés ont toujours proposé à la sagacité de l'homme ? Seule notre sagesse intérieure peut répondre du mieux qui soit.

* Lorsque le cœur cesse de battre et le sang cesse de couler, les microtubules perdraient leur état quantique. L’information quantique au sein des microtubules ne pouvant être détruite, elle se dissiperait dans l’univers en général. Si le patient est ressuscité, réanimé, cette information quantique peut retourner dans les microtubules et le patient de dire " J’ai eu une expérience de mort imminente. "

Cf. Qu'est-ce que l'homme ?

 

La mécanique créatrice expliquée par la science métaphysique issue de la Tradition

Le Grand Secret

Cellule – Organe – Appareil - Individu, telle est la progression qui constitue l'homme physiquement parlant. Par cette même loi de la progression, le corps humain se réduit à la cellule, l'humanité se réduit à la molécule sociale qui est l'homme, le monde se réduit à l'astre, et l'Univers au Monde. Cellule, humanité, astre, monde, Univers, ne sont que les octaves de l'Unité, de La Source, de Ce Qui Est.

La loi que suit la nature est si vraie que partout nous la retrouvons identique, quelle que soit l'étendue des objets considérés. L'homme se groupe pour former la famille, la famille se groupe pour former la tribu, les tribus établissent le groupement hiérarchique pour constituer la nation, reflet de l'Humanité. Homme, Famille, Tribu, Nation, Humanité. Les satellites se rangent autour des planètes, les planètes autour des Soleils pour constituer les Mondes, et les Mondes ne sont eux-mêmes que des cellules de l'Univers, qui marquent en traits de feu dans l'infini les lois éternelles de la Nature.

Partout éclate cette mystérieuse progression, cet arrangement des unités inférieures devant l'Unité supérieure, cette sériation universelle qui part de l'atome pour monter d'astre en Monde jusqu'à cette Unité première autour de qui gravitent les Univers. 

Tout est analogue. De ce fait la loi qui régit les Mondes régit la vie de l'insecte.

Étudier la façon dont les cellules se groupent pour former un organe, c'est étudier la façon dont les Règnes de la Nature se groupent pour former la Terre, cet organe de notre Monde. C'est étudier la façon dont les individus se groupent pour constituer une famille, cet organe de l'Humanité. Étudier la formation d'un appareil par les organes, c'est apprendre la formation d'un monde par les planètes, d'une nation par les familles. Apprendre enfin la constitution d'un homme par les appareils, c'est connaître la constitution de l'Univers par les Mondes et de l'Humanité par les Nations.

Tout est analogue. Connaître le secret de la cellule c'est connaître le secret du Divin.

Ainsi, quand de progression en progression, d'univers en Univers, nous avons remonté à la plus haute abstraction, nous voyons une force unique s'opposant à elle-même pour créer, dans son activité le Mouvement, dans sa passivité la Matière, et dans son équilibre Tout ce qui est compris entre la divisibilité et l'unité, les échelons infinis par lesquels la force remonte depuis l'état solide jusqu'aux formes les plus élevées de l'intelligence, du génie, et enfin jusqu'à son origine, le Divin. Que l’activité s'appelle le Père ou Osiris, la passivité le Fils ou Isis, et que l'équilibre, cause de Tout, image de la TRI-UNITÉ qu'il constitue se nomme Saint-Esprit ou Horus, nous tenons là un des plus grands secrets de la Connaissance, la clef de tous les miracles passés, présents et futurs ...

Extrait du Traité élémentaire de science occulte, Livre de Gérard Anaclet Vincent Encausse, dit Papus, médecin (1865/1916)

 

Le concept du Verbe (le Logos grec), soit le Souffle " créateur " divin, le Son du " Créateur " Suprême, est le premier principe organisateur du cosmos, de l'univers latent. C'est l'archétype " Père/Mère " appelé par commodité réductrice " Père " et/ou Dieu, fusion de la volonté (principe masculin - Shiva pour les hindouistes) et de l'énergie, l'intelligence (principe féminin - Brahma pour les hindouistes), seul et unique, immanent et transcendant à la fois, abstrait et inconnaissable, qui fait jaillir par ce Verbe " Esprit-Matière " la lumière puis la matière des " ténèbres ", c'est-à-dire d'une énergie primordiale indifférenciée. C'est alors la venue du " Fils ", le Christ cosmique (Vishnou pour les hindouistes), l'âme universelle de la " Création " ou plus justement de Ce Qui Est, l'Amour et la Sagesse, la sphère émotionnelle expression de la planète, l'âme individuelle ou conscience dans chaque créature, l'idéal de perfection que doivent atteindre toutes les âmes incarnées.

C'est par cette lumière naissante le second logos, la différenciation en deux polarités du Père/Mère devenant ainsi l'Esprit (principe masculin) et la substance (principe féminin).

Le troisième logos confère à la substance le pouvoir de créer des formes par le pouvoir combiné de l'énergie et de l'Amour. La matière est née (" l'âme a tiers ", soit deux tiers sont autres...).

La lumière *¹, énergie produite par l’étoile Soleil dans le champ éthérique, est la fibre, l’élément créateur de la Vie dans notre univers connu. La matière en constitue les ombres, soit une lumière dégradée, autrement appelée les ténèbres *². Elles sont toutes deux de même nature, différentes seulement en apparence. Les particules élémentaires sont les bulles de l’univers, les liens interagissant entre la lumière et l’obscurité, constitutifs du jeu ou parcours d’obstacles qu’il nous appartient de comprendre pour en soulever le voile d’illusions. La lumière brille dans l’obscurité, celle-ci ne disposant pas d’une place identique dans la lumière. La conception manichéenne d’un dualisme ontologique entre ces deux éléments du tableau de l’univers, encore largement utilisée sur les plans politiques et religieux de nos jours, n’est donc pas recevable, devant céder sa place à une vue moniste.

En imprimant un mouvement giratoire, le Créateur Suprême donne à Sa Création la forme d'une sphère, la forme parfaite par excellence, porteuse de Son Esprit (l'âtma hindouiste), le Saint-Esprit, le mental universel, le mental humain à l'échelle microcosmique. La lumière devient l'éther, puis l'air, le feu, l'eau et finalement la Terre, le point le plus intense de fusion de l'Esprit avec la matière, au point où les deux ne sont plus distincts l'un de l'autre. La Création commence ainsi par l'agitation, résumée par la devise latine Ordo ab chao *² signifiant " l’ordre à partir du désordre ". Ce Verbe qui a eu un commencement, l'Alpha, aura une fin, l’Oméga, la Perfection ultime, le Père se maintenant dans Sa Gloire à jamais. C'est le sens de l'évolution depuis, de la progression ascensionnelle de l'Esprit hors de sa forme contraignante, lente et difficile tellement le principe individuel, soit l'ego séparateur, la conscience chloroformée par la dualité mentalisée, s'est totalement identifié à son véhicule matériel, le corps et ses milliards de cellules. Elle voit le Fils, conscient et pleinement éveillé, revenir dans la demeure du Père pour ne plus faire qu'Un avec Lui, après avoir utilisé la Mère substance (l'âkâsha hindouiste) pour en vaincre l'illusion (la mâyâ hindouiste).

C'est ainsi que la Tradition explique depuis toujours les origines et le dessein de l'univers.

* Pour les peuples indo-européens, les védiques, les Grecs et les Romains, comme les peuples orientaux tels les Égyptiens (l’apprentissage de la dynamique Lumière/Ténèbres se faisait dans le temple de Kom Ombo), la lumière était une réalité sacrée, les rayons du Soleil étant le principe fécondant de la Nature par leur force tant spirituelle que physique. Dans notre calendrier, la fête dite du Baptiste (de son prénom Jean, le précurseur, l’Annonciateur, le Témoin et selon la Tradition le cousin de Jésus) est célébrée le 24 juin, au solstice d’été, période où le soleil est à son apogée. C’est par son intermédiaire que la Lumière fut amenée à s’incarner. Son pendant symétrique est le 27 décembre, fête de Saint Jean l’Apôtre (le disciple le plus proche de Jésus, le Gardien de son Enseignement), qui symbolise la Lumière dans l’obscurité de l’hiver, proche de Noël, à entendre comme " neos Hélios ", le nouveau Soleil qui monte.

Les philosophes de l’école de pensée de Karl Marx et de Frédéric Hegel utilisent ce concept pour expliquer que les hommes en charge de la conduite de notre société créent un nouvel ordre en y apportant nécessairement le désordre, suivant des fins que dictent leur conscience.  L’humanité ne peut de ce fait jamais être stable, ni garantir à l’homme la qualité et la sécurité de son vécu.

   Apollon (Apollo en latin)

Apollon *, fils de Jupiter et petit-fils de Saturne, est dans la tradition grecque et romaine la représentation divine du principe de lumière créateur. Il symbolise la raison, la clarté et l'ordre. Il est le Soleil, gouvernant notre système de vie au sein de la galaxie de la Voie lactée. Il tient entre ses mains dressées la lyre que lui a donné son frère Mercure, dont les sept cordes représentent les sept couleurs de l'arc-en-ciel. Il apparait dans la Genèse biblique (4, 21) sous les traits de Jubal, descendant de Tubal-Caïn, en qualité de père des joueurs de cithare et de flûte. Son alter ego est Dionysos (Bacchus en latin), dieu errant célébrant les plaisirs terrestres, ceux de la nuit et des ténèbres de la conscience.

* Horus dans la mythologie égyptienne ou Tammuz dans l'assyro-babylonienne.

Les mouvements de l’univers

Il existe dans l'univers, trois mouvements fondamentaux.

. La ligne droite, qui exprime la direction, l'alignement. Elle représente la volonté de la vie qui se projette à l'infini.

. Le mouvement spiralé (ou héliaque). Sur une surface plane, on l’appelle spirale. Dans un volume, il se nomme le cône. C’est aussi l'hélice. Il est l'expression de ce qui attire, rassemble et relie sans attacher ni posséder. C’est le mouvement du système solaire, en connexion par la loi de la gravité avec un autre système plus vaste. On peut nommer ce mouvement Amour, ce qui assure fluidité à la vie. Il est le symbole de la Connaissance.

. Le mouvement circulaire qui, en rassemblant et en délimitant, donne une forme qui contient. Il est l’expression de l'intelligence créatrice qui rassemble pour créer. Le cercle, avec un point au milieu (le cœur), est le symbole de la volonté créatrice qui, partant de cette source, s'étend et se reproduit. Il évoque l’ouverture aux autres et au monde, soit la conscience de son unité comme de celle du groupe.

Ces trois mouvements se combinent entre eux pour composer, très concrètement, notre univers, et pour l'exprimer symboliquement.

Il n'y avait ni matière, ni espace, ni temps, ni objets. Le premier pas est déjà troublant en lui-même : quelle matière fut préexistante au Big-Bang ? Le second ne l'est pas moins. Comment toutes les forces (gravitationnelles, électromagnétiques, masse des particules, vitesse de la lumière, etc) acquirent-elles automatiquement et directement les paramètres de l'univers ? Loin du chaos initial issu des contraintes extrêmes (forces, ondes, particules élémentaires, vibrations), un ordre d'autant plus incroyable qu'il harmonise directement toutes les imposantes énergies s'est mis en action. Les astrophysiciens admettent que les chances de voir ces valeurs si adroitement attribuées sont proches du ... zéro. Le troisième fait troublant est que, malgré toutes les astreintes, l'univers généra par-delà les difficultés la Vie. Comment a-t-elle pu éclore sans base préalable ? La matière s'organise même jusqu'à faire émerger des êtres totalement individuels, qui deviendront raisonnables, capables de rêver et de créer à leur tour. De fait, c'est le quatrième " coup de chance ", une autre dimension apparaît encore, l'Esprit, dimension aussi concrète qu'elle est métaphysique.

Voici donc quatre impossibilités qui se succèdent. Aussi le concret d'un univers uniquement matériel, issu de la chance et du hasard, est irraisonnable. On peut qualifier d'irrationnels tous ceux qui s'y rattachent.

Le chaos originel

Le mythe ancien dit qu'au commencement apparurent la Terre, l’Amour, l’Enfer et la Nuit, tous issus d’un vide informe, sombre béance.  Son nom est Chaos, sa nature celle d’un gouffre sans fond où tout chute, désorienté. Il est l’état premier des choses, avant même qu’elles prennent forme, avant même qu’une hypothétique création les distingue.

La vérité raisonnable est qu'une Réalité Supérieure généra par la spécificité et le mouvement rotatoire de la particule atomique (l'électron) la matière, l'esprit et toutes choses. Cette Réalité Supérieure est appelée le monde divin et le plan astral, avec son architecture spécifique * dont la mise en œuvre est confiée et assurée par des puissances énergétiques relais nommées "anges" et "élémentals" en Occident, et "dévas" en Orient. Le fait d'avoir créé l'esprit, partie du Tout créateur, démontre que l'objectif à poursuivre est l'image et la ressemblance, ce qui est en bas étant comme ce qui est en haut. Le visible a sa raison d'être, mais il n'est donc pas LA raison de l'être. C'est ce qui, en nous, nous pousse à agir, à réaliser certaines choses. Par la pensée nous accomplissons quelque chose. Et cela n'est possible que parce que nous disposons du "matériel" nécessaire. La vie n'a pas surgi du néant, parce que le néant n'engendre rien. Notre esprit est notre façon de créer *², similaire à celle qui conduisit au Big-bang. Ce que nous pensons nous pouvons le réaliser, à partir d'une idée, d'un souhait, d'un désir. L'acte mental est toujours premier. Ce qui est appelé présomptueusement par la science ou par les religions la Création n'est que Ce Qui Est, a et sera toujours. Plutôt que de s'échiner à vouloir trouver le processus d'un mécanisme créateur, qui ne fait que traduire l'emprise de l'égo-mental sur l'être humain, il nous est demandé d’Être, dans toute notre grandeur. Seules l'observation des lois régissant le fonctionnement du cosmos, de la nature, et l'écoute de son ressenti intérieur, y conduisent. Le reste n'est que vanité et fatuité, de la poudre aux yeux jetée par les institutions politico-religieuses pour empêcher l'être humain de retrouver ses mémoires en l'égarant dans une vaine quête extérieure.

* Il est composé de sept plans, dans lesquels se trouvent des vies élémentales inférieures liées aux quatre éléments fondamentaux (air, terre, feu, eau) et des vies déviques/angéliques supérieures (Cf. Arbre séphirotique dans Le processus de création décodé / Le mécanisme universel de création). Elles forment un ensemble qui était appelé chez les anciens grecs "Le Démiurge", et chez les hindous le "Brahma" , soit la substance fondamentale de l'univers qui est.

Cf. Le processus création décodé.

Les sept plans constitutifs de Ce Qui Est (stades de développement et de croissance *)

Élément constitutif

Feu / Air

 

Éther

 

Eau

 

Anges solaires

 

Feu

 

 

Eau

 

Terre

Plan

Plan logoïque (Son/Verbe créateur - Plan primordial)

 

Plan monadique (Unité Esprit/Âme/Corps du système solaire)

 

Plan âtmique (Esprit de la Création)

 

Plan bouddhique/christique (Amour universel)

 

Plan mental (manifestation du divin / double aspect positif négatif de la Nature)

 

Plan astral (désir du divin)

 

Plan physique (Terre)

Planète correspondante

Soleil

 

Jupiter

 

Saturne

 

Mercure

 

Vénus

 

 

Mars

 

Lune


* Les trois premiers plans ont une nature infiniment pure et sacrée, inaccessible pour le commun des êtres humains. Le quatrième, le plan bouddhique, correspond à la perception traditionnelle du "Père dans les Cieux" tel qu'enseigné par les Religions du Livre.

 

Des 7 races racines humaines

Les races racines humaines sont les races qui se succèdent dans le déroulement des Grands Cycles, calendrier cosmique de leur évolution de conscience dans le grand Jeu/Je du Vivant qui correspond au cheminement "Asservir, se servir, servir". Elles ont chacune 7 sous-races avec des ramifications.Ce processus est comparable à celui suivi sur un plan biologique et anatomique par un embryon.

De la même manière que les Atlantes - nos prédécesseurs - ont été avalés par les eaux, les quatre peuples (Noir, Blanc, Jaune et Rouge) de cette présente civilisation dans toutes leurs composantes seront frappés par le feu nucléaire, pour être annihilés par son énergie purificatrice de très grande ampleur. C'est ce que révèlent les Écritures : "Les éléments embrasés se dissoudront et la Terre et toutes les œuvres qu'elle renferme seront consumées" (Pierre III, 6-7, 10). Si l'ancienne Terre a été détruite entre autres par l'eau (tel que le raconte le déluge biblique), cette Terre sera détruite (entre autres) par le feu. C'est aussi ce que disent les traditions des peuples Aztèques et Amérindiens, avec la légende des cinq Soleils *, mythe cosmogonique mésoaméricain fondé sur la création puis la destruction de plusieurs mondes (ou soleils) successifs : "Les Fils du Cinquième Soleil périront par le feu et les tremblements de terre…".

Les fils du premier Soleil étaient les humains de la race Polaire ou Adamique, autrement dit les Extranéens Nordiques à "l'origine de la colonisation de la Terre", des êtres protoplasmiques (mi-densifiés, mi-éthériques), de nature androgyne, établis à partir du génome originel et primitif, et qui allaient se développer selon le mécanisme de l'évolution planétaire, jusqu'à l'arrivée du prédateur archontique. Beaucoup ont alors changé de dimension de réalité, soit une autre planète à laquelle la prédation n'avait pas accès compte-tenu de son état de conscience limité.

Les fils du second Soleil étaient les Hyperboréens (continuité des précédents), appelés également "Nez-de-la-Sueur", piégés dans la densité physique par la force archontique/reptilienne colonisatrice à son tour de la planète Terre. Ils ont péri par d'extraordinaires tempêtes, ouragans et cyclones.

Les fils du troisième Soleil étaient les Lémuriens (civilisation de Mu ou Lémurie, ou Kásskara pour les Hopis, située dans le Pacifique au large de l'Amérique du Sud), sous contrôle des entités reptiliennes (Anunnaki) qui vivaient à l'ère proto-sumérienne. Ce sont leurs descendants qui ont sculpté les têtes de pierre sur l’île de Pâques, dont les gigantesques pierres ont été placées par vibration tonale (elles représentent des Nephilim, ces personnages surnaturels de la Bible qui sont en réalité une espèce involutive car agressive de la planète Orion). Cette civilisation a été submergée, et ses habitants ont péri par de gigantesques tempêtes magnétiques solaires, des pluies de feu et d'immenses tremblements de terre.

Les fils du quatrième Soleil sont ceux qui formaient la civilisation Atlante et ses 6 milliards d'habitants (sa durée est d'environ 70.000 années, et correspondant grosso modo aux continents Nord et Sud-américains). Leurs facultés, identiques à celles de l'humain contemporain, ont fini par dégénérer, leur sens (surtout la vue) ne parvenant plus à percevoir les fréquences élémentaires que percevaient leurs ancêtres. Ils ont été avalés par les eaux (le déluge biblique, l'histoire de Noé étant le récit symbolique de l'effondrement de l'empire atlante avec une grosse centaine de millions de survivants), le troisième cataclysme, succédant à deux cataclysmes initiaux (les passages à proximité de Mars puis de Vénus avec leurs interactions cométaires respectives). Ceci explique l'incapacité de l'humain moderne (le Sapiens Sapiens) à percevoir les causes des phénomènes naturels qui se passent autour de lui.

L'humanité actuelle, dite Aryenne, serait constituée par les fils du cinquième Soleil. Il est écrit que, compte-tenu de son état de dégénération, elle périra à son tour par le feu (nucléaire) et les tremblements de terre *², dans la mesure où il n'y a plus aucune possibilité d'évolution constructive au sein de la race humaine, hormis celles et ceux qui ont pris vraiment conscience de la réalité.

Par cette purge génétique, ces "élu(e)s" vont connaître un bond gigantesque dans leur processus évolutif, participant à l'émergence d'une nouvelle race humaine qui représentera la sixième race, appelée Race bleue, dotée d'une conscience infiniment plus élevée !

De nouveau apparaîtront de grandes civilisations éveillées aux lois de l'univers, avant que de clore le processus évolutif par une septième grande race, appelée race macrocosmique (c'est le stade de la Perfection), la dernière car éternelle et non soumise à l'illusion du temps. C'est ainsi, pour toute planète de 3 et 4ème densités existant dans le cosmos, que fonctionne le "Grand Plan", répondant par ce mécanisme à la loi du karma ou de rétro-causalité...

* Cf. Ce sont Ocelotonatiuh (Soleil Jaguar) ou Yoaltonatiuh (Soleil de nuit) ou encore Tlaltonatiuh (Soleil de terre) selon les versions ; Ehecatonatiuh (Soleil de Vent) ; Quiauhtonatiuh (Soleil de Pluie) ; Atonatiuh (Soleil d'Eau) ; Ollintonatiuh (Soleil de mouvement).

Cf. Prophétie du changement, Fin de cycle (1) Fin du temps ou fin des temps ? & Fin de cycle (2) La guidance éclairée de sa vie.

Nous vivons dans un univers mental, la matière y étant considérée comme de la pensée cristallisée *. L'Intelligence créatrice, la Conscience universelle, l'Esprit universel du monde a créé sa matrice, sa toile, faite d'une substance nommée éther (le sel des alchimistes), en ralentissant pour ce faire sa vibration. Celle-ci à son tour, en ralentissant sa longueur d’onde, a créé par sa transformation intra-atomique la matière par la projection géométrique d’informations logées dans les particules intra-atomiques que sont les atomes et les molécules (plus petites parcelles d'un corps qui puissent exister). Ce sont eux qui permettent par les mécanismes énergétiques liées à l’électromagnétisme et la gravité la constitution de la matière et de son intelligence évolutive dans l’ensemble de ses formes d’expression : les électrons, particules semi-matérielles, sont "en haut", soit le volatil ; les atomes, particules matérielles, sont "en bas", soit le fixe.

Par leurs interconnexions et intrications, ces particules - atomes et électrons ne faisant qu'un - forment la texture du monde physique dense en 4-D que nous connaissons au sein du système solaire, soit le plan éthérique matérialisé, sans exclure l’existence d’autres plans. Ils constituent l'origine de l'affinité chimique, cause de tout ce qui est, et à ce titre se conservent (loi de conservation de l'énergie). De ce fait, chaque fragment de matière contient une part de la Conscience universelle (elle est appelée en alchimie le Thélème), de son Intelligence, le niveau de conscience de chaque fragment correspondant au degré d’information qu’il peut contenir.

La matière est de ce fait une (on la nomme le protyle), même si la science officielle ne considère pas qu'il s'agit d'un axiome, seulement une hypothèse *². C'est de ce prototype que tous les corps sont constitués par suite d'évolution, avec son corollaire l'adaptation au milieu par réactions (Cf. Darwin). Elle découle de la combinaison des quatre éléments fondamentaux constitutifs de l'atome : la terre (électron), le feu (courant intra-atomique engendré par la polarisation des électrons), l'air (champ magnétique du courant intra-atomique des électrons), l'eau (éther dans lequel baignent les électrons). Aussi leur étude aux fins de compréhension du mystère du Vivant repose sur l'art de "séparer" le subtil de l'épais, soit dégager l'électron de l'atome (son champ magnétique), afin de mettre en action l'énergie intra-atomique (le soufre des alchimistes, soit le Thélème) de son atmosphère (mercure)...

* L'atome est constitué de 99,99999% d'énergie et seulement 0,00001% de matière.

Il n'existe pas à l'heure actuelle de mesure validée des poids atomiques à même de constituer une loi indicatrice de l'unité de la matière.

Puissance de l'atome constitutif de la matière

1

Énergie physique vibratoire (son)

2

Énergie physique de la poussée/pression mécanique (tactile)

3

Énergie de la chaleur et de la lumière (couleur)

4

Énergie de la traction visqueuse (eau)

5

Énergie de traction cohésive (parfum)


Chaque atome forme un tout complet, véritable univers composé de milliards de particules plus petites appelées électrons qui tourbillonnent les uns autour des autres, groupés autour de centres successifs à la façon dont les planètes et les soleils (étoiles) tournent en s'attirant les uns des autres. L'espace compris entre les électrons est rempli de la même substance qui se trouve dans l'espace du ciel, dénommée éther. Quand l'éther s'est transformé par la force intra-atomique en électrons et que ceux-ci ont constitué par cette même force le champ magnétique qui est un atome, la matière est devenue un fait réel *. Au sein d'une forme, quelle qu'elle soit, l'atome tourne autour de son axe et suit sa propre révolution, guidé par sa perception magnétique du caractère attirant de ce qui l'entoure. Ainsi se passe l'interaction entre l'atome et les autres atomes. Il parcourt une orbite autour d'un plus grand centre à l'intérieur de la plus grande forme qui l'entoure, toujours par attraction magnétique, celle-ci lui fournissant l'énergie nécessaire pour maintenir sa cohésion avec les autres atomes avec lesquels il est intriqué. Chaque atome devient à son tour un électron, générateur électrique, passant ainsi d'une polarité positive à une polarité négative pour répondre au processus de l'évolution, soit sa transformation. Cela crée le mouvement vibratoire, qui entraîne lumière et chaleur. L'homme constitué d'atomes évolue à l'identique, si ce n'est que son procédé est l'adaptation, la translation, la transfiguration par l'esprit.

Cf. Travaux de James Clerk Maxwell 1831/1879), Gustav Hertz (1887/1975), Joseph John Thomson (1856/1940), Alexandre Edmond Becquerel (1820/1891), Ernest Rutherford (1871/1937), Norman Foster Ramsay (1915/2011).

* L'électron peut être considéré comme un intermédiaire entre l'éther et la matière pondérable.

Les 7 plans/dimensions de conscience *

1

Plan divin/âtmique (âme de l'univers, de l'Esprit créateur)

2

Plan astral (cosmos)

 

3

Plan éthérique (système solaire)

4 à 7

Plan physique (Terre)


* Chaque plan est organisé en sept sous-plans. Le plan physique comprend les quatre règnes : Minéral (radioactivité), Végétal (Magnétisme), Animal (Instinct), Humain (Intellect), ce qui au total correspond à sept plans de conscience.

L'échelle des dimensions de réalité et de conscience de l'humain

Le corps humain physique provient de la matière de 1ère densité (sodium, potassium, calcium phosphore, carbone, vitamines, tous les sels minéraux et organiques…)

Son corps génétique (acide nucléique, acide ribonucléique, peptides, glucides, adénine, cytosine, guanine, thymine...) est issu de la 2ème densité. Les constituants de l'ADN de tout être vivant, qu'il soit végétal, animal ou humain, restent identiques.

Son vécu (incarnation physique) se fait dans la 3ème dimension de densité ou de réalité, la " 3-D ".

Sa conscience limitée au Moi personnalité se situe dans la 4ème dimension de densité, lui permettant de s'observer lorsqu'elle est éveillée.

Son corps éthérique/spirituel est relié à la 5ème dimension de densité (la matière noire, l'antimatière, le non-temps…).

Sa conscience supérieure ou supra-conscience - celle du Soi supérieur, de l’Âme - est reliée à la connaissance de la 6ème dimension de densité (l'énergie noire ou nucléaire faible, la Connaissance universelle…).

Il conserve toujours sa connexion à la 7ème dimension de densité, à l'Un, à la Source, la conscience ultime de Ce Qui Est.

Nous sommes les descendants d’une lente hiérarchisation d’un univers de nature mentale où les formes-pensées, étroitement entremêlées, peuvent former de la matière solide par leur lente cristallisation dans des champs de faible densité électromagnétique. Les émanations * de cet Esprit créateur, soit au démarrage une matière impalpable plus subtile que la lumière devenue un gaz exceptionnellement fin, l'éther, se traduisent dans le cadre d'une hiérarchie descendante, depuis les principes les plus généraux, les plus puissants et omniprésents, jusqu'aux plus particuliers. Chaque niveau crée et dirige celui qui lui est inférieur. Ainsi l’Intelligence créatrice a produit en elle le mental universel, ce que nous appelons cosmos. Celui-ci a produit en lui le cercle créateur, la galaxie, la galaxie dite Voie lactée produisant par exemple en elle la nébuleuse solaire. La nébuleuse solaire a produit en elle le système solaire, lui-même produisant en lui la Terre. La Terre a produit en elle la Vie, qui a produit en elle l’Homme. L’homme a produit en lui l’auto conscience, celle-ci produisant sa destinée terrestre. 

Ainsi nous appartenons à une grande famille, constituée de manifestations réalisées en même temps, chacune d'entre elles étant considérée comme distincte. Toutes ne sont que la même substance, aucun de ces plans ne pouvant se manifester sans être intimement lié aux autres, du fait de son unité dans le cosmos. Dans cet Univers mental, seules nos croyances nous limitent. Ce Qui Est, l’Homme, le monde et l’au-delà deviennent Un. Ils se connaissent l’un l’autre. Tout ce que nous cherchons est au fond de nous.

* La tradition parle de deux émanations. La première émanation de l'Esprit créateur se métamorphose symboliquement en déesse Mère, la seconde émanation s'exprimant à travers le dieu de la planète Saturne (autrement figuré par Ptah ou Rex Mundi) pour le passage de la substance à la forme. La victoire symbolique de la première sur la seconde grâce à l'intervention de l'astre solaire, représentant les polarités Vie et Mort et la prédominance de la première sur la seconde, s'est traduite par la fameuse phrase de la Genèse biblique "Que la Lumière soit ! Et la Lumière fut" .

L'harmonie des contraires

La déclinaison du haut vers le bas de Ce Qui Est dans sa structuration, sa hiérarchisation, se fait sur le plan physique au moyen des particules élémentaires qui s'organisent dans les atomes (électrons, protons, neutrons, neutrinos). Un principe d’antisymétrie * fait qu'elles ne peuvent être toutes dans le même état quantique, les particules avec la même énergie étant toujours séparées sans qu'aucune force n'intervienne. Cette restriction, qui différencie le monde matériel en plusieurs éléments chimiques, permet aux électrons d'un atome d'occuper différentes orbitales, correspondant à différents niveaux d'énergie. De leur côté, les particules comme les bosons et photons sont régies par un principe de symétrie qui leur permet de se rassembler en un seul état cohérent. Dans ce comportement acausal, l'univers apparait ainsi comme un ensemble découlant d'une danse incessante de synchronicités (non localité) entre particules asymétriques et particules symétriques, selon une hiérarchie universelle faisant penser à une grande intelligence chef d'orchestre.

* Cf. " Principe d'exclusion " théorisé par le physicien allemand Wolfgang Pauli, Prix Nobel 1945.

Le ternaire alchimique Soleil / Lune / Terre

Le Soleil * est le centre du système dont la Terre fait partie. Il est la cause des phénomènes terrestres. La lumière, la chaleur, l'attraction ont pour origine l'induction solaire, ces phénomènes ayant pour conséquence l'évolution de toute chose sur Terre par le contact de l'atmosphère terrestre, la matrice.

Le Soleil, principe mâle, est le père nourricier de toute chose sur Terre. Il est le soufre.

* Il se situe selon l'Union astronomique internationale (UAI) à 150 millions de km de la Terre, distance illusoire "officielle-ment" gravée dans le marbre par les "menteurs officiels" de la science.

La lumière solaire n'a d'effet chimique que s'il existe une matière terrestre capable de réactions. La Lune est ainsi le contrepoids de la Terre, si bien que ce n'est pas la Terre même qui tourne autour du Soleil mais le centre de gravité du système Terre-Lune. La Lune est un miroir qui reflète l'induction solaire.

La Lune, principe femelle, est la mère de toute chose sur Terre. Elle est le mercure.

Si par l'atmosphère (la matrice) la lumière solaire éclaire de façon vibratoire, la Terre fait pousser le germe de toute chose et le nourrit.

La Terre est la nourrice du Soleil. Elle en porte le contenu dans un corps matériel, appelé pierre, qui en conserve toute l'énergie première (le Thélème).


Tout dans le cosmos est régi par des lois, dont les mécanismes génèrent de la cohésion, de l’harmonie et de la synergie afin que la machinerie globale fonctionne à l’unisson (concept d'unus mundus). Cette mécanique telle que nous la connaissons est parfaite de précision, récusant de ce fait tout " hasard évolutionniste " constitutif comme le suggère la théorie du Big-Bang.

Ces lois de Ce Qui Est sont au nombre de quatre :

- La première est que "nous existons ", nous existerons toujours, nous avons toujours existé. Cela ne changera jamais. C'est la loi de la continuité. La forme peut se modifier, mais le fait d'exister ne changera jamais. L'existence ne devient pas non-existence, car il n'y a pas de place dans la non-existence pour les choses existantes. La seule qualité de l'existence, c'est d'exister, être. Il n'y a pas de principe " ne pas être ", le célèbre dilemme shakespearien to be or not to be. La mort du corps physique n'est qu'un changement de forme, en aucune manière un anéantissement, un retour au néant.

- La seconde est que "le un est tout et le tout est un ". C'est le principe d'unicité, d'ensemble constitué de parties singulières, d'éléments spécifiques. C'est un principe de nature holographique, chaque partie, quelle qu'elle soit, contenant l'ensemble. C'est un jeu d'images réfléchies à l'infini à travers les reflets du miroir dans lequel Ce Qui Est se regarde.

- La troisième est que "ce que nous émettons est ce que nous recevons en retour ". C'est la loi de cause à effet *, propre à la symétrie de l'univers, connue également sous son nom oriental de Karma. Dans cette physique de l'énergie, quelle que soit la forme que nous nous donnons, la façon dont nous nous définissons et nous identifions, ce que nous émettons par l'intention de la pensée - individuelle comme collective - nous est réfléchi depuis notre réalité (" Nous récoltons ce que nous semons "). Comme il n'existe pas de hasard, nous sommes responsable de tout ce qui nous arrive, que ce soit par des actions effectuées dans cette vie ou dans d'autres - parallèles compte-tenu d'un Temps absolu immuable *² - si nous adhérons au principe de réincarnation. C'est notre état de conscience qui crée notre expérience, celle de l'évolution ou de l'involution. Il est constitutif d'empreintes, soit des mémoires cellulaires dans notre ADN.

- La quatrième est que "le changement est la seule constante ". Tout change, excepté les trois premières lois qui, elles, ne changent jamais.

* A l'échelle quantique le temps linéaire passé-présent-futur n'existe pas. Aussi la loi de cause à effet doit être comprise dans cette spécificité (Cf. Le processus de création décodé) / La connexion de l'intention émise dans le temps).

Cf. Fin de cycle (1) Fin du temps ou fin des temps ?

A ces quatre Lois constitutives du mécanisme de fonctionnement de l'Univers se rajoutent des Lois d'évolution de la conscience de l'être humain, dans la mesure où celui-ci est pur esprit par-delà l'illusion de son corps physique. Elles ont été enseignées de tout temps par de grandes consciences incarnées, telles que Jésus le Christ (vivre dans la joie, le pardon, la pureté d'intention, le respect d'autrui ...), et reprises sous différentes formes dans la pratique écrite comme orale des Religions et des philosophies spirituelles.

L'unus mundus, schéma psychophysique de Jung et Pauli *

Ce schéma représente le modèle quaternaire de l'univers, synonyme de modèle complet et objectif.

Aux deux extrémités verticales se trouve en haut l'énergie psychique indestructible de l'univers, nommée "continuum psychique, en bas l'espace et le temps, nommés " continuum spatio-temporel ". Cette ligne représente la célèbre équation d'Einstein E = mc², qui unit l'énergie et la matière.

Aux deux extrémités horizontales se trouve à gauche la loi de causalité et à droite la loi de synchronicité, soit l'ordre (physique classique de la relativité) et le chaos (physique quantique).

La conscience de l'être humain passe d'un état à l'autre, puisant dans l'inconscient collectif pour expérimenter un évènement synchrone en temps réel.

* Cf. Ouvrage commun de Carl Gustav Jung et Wolfgang Pauli " Synchronicité comme principe de connexions a-causales (1952)".

Cette mécanique répond à des canons dynamiques, ce qui entend que rien en son sein n’ait un propos spécifique et ne soit pas en imbrication * avec un autre ordre de structures et de paramètres qui contribuent à l’aboutissement de son évolution suivant un plan de conscience qui n’est pas dans nos facultés d’appréhender. C’est le mystère depuis toujours de Ce Qui Est, du vivant. Notre univers est établi dans la cohérence parfaite, dans la plénitude du UN, du Bien, avant de partir en spirale actionné par le principe arithmétique et algébrique du nombre (1) et le principe géométrique de la symétrie (2) dans un désordre croissant, celui de la descente des échelons des sphères et des gammes cosmiques, en respectant grâce aux principes mathématiques précédents en chacun de ses intervalles les lois de l'harmonie à travers les couleurs (3) et les sons (4). Ainsi s'impriment du haut vers le bas les "signatures éternelles" de l'Esprit-source, le germe universel, par le truchement des sept planètes et de leur influence sur la Terre. Ce sont les sept énergies cosmiques, autrement appelées "musique des sphères" (7). Le monde tangible et sensible qu'est la Terre n'est que le résidu "grossier" de cette lente progression de degrés de matière toujours plus subtils, reflet inversé des mondes supérieurs de lumière (d'où l'aphorisme "Ce qui et en bas est comme ce qui est en haut").

Ainsi tous ces phénomènes naturels sont ramenés à un seul, la transformation de l'éther. Ceci a permis de comprendre les relations étroites qui existent entre la lumière, la chaleur, l'électricité, le son et la matière elle-même. C'est d'ailleurs en étudiant ces relations étroites que l'on est arrivé à établir la télégraphie sans fil puis la téléphonie sans fil. Toutes les substances étant formées par des charges électriques, l'atome ne peut être considéré comme immuable. Aussi la transmutation de la matière n'est pas une utopie.

Il y a ainsi par la structuration mathématique en toutes choses, en tous éléments (5), en toutes créatures, sept qualités potentielles, et en tout processus naturel (6) sept agents actifs, avec leur pendant, leur opposé. Tant qu'ils ne sont pas conscientisés, maîtrisés et réunifiés par l'être humain, ils participent de son déséquilibre et de ses limitations. C'est ainsi que les sept puissances énergétiques planétaires forment la "roue d'angoisse" de la nature extérieure appelée à être transcendée par le réalignement intérieur.

* Cf. Travaux de Pythagore vers 530 av. J.-C. posant le principe que "La nature est en tout semblable à elle-même", autrement dit que l'on retrouve les mêmes forces aux divers niveaux de la nature avec équivalences ; travaux d'Henri Corneille-Agrippa de Nettesheim (1486/1535), dit Cornélius Agrippa sur la science des analogies et des correspondances qui émet l'idée d'un univers vivant, fait de correspondances secrètes, de sympathies occultes, où partout souffle l'esprit, et s'entrecroisent de toutes parts des signes ayant une signification cachée. Autrement dit chaque monde inférieur est gouverné par un monde supérieur et reçoit l'influence de ses forces.

1

Le Nombre, créateur d'ordre

Appelé par Carl Gustav Jung " l'archétype de l'ordre ", le nombre a pour but de structurer. Il n'est pas le fruit de l'homme, mais celui de la manifestation d'une réalité transcendante de nature unitaire qui relie de manière synchrone tous les aspects et éléments de Ce Qui Est, tous les phénomènes intellectuels, psychiques, parapsychiques et physiques. Ils servent de médiateurs et de ciment entre la réalité extérieure et la réalité mentale, entre la matière et l'esprit. Ils incluent les notions de séries continues des nombres entiers en arithmétique et le concept de continu en géométrie, les deux disciplines reines de la connaissance. Ainsi explicitent-ils les formes d'ordre de façon claire à la lumière de la conscience, ce qui leur attribue sans équivoque une composante spirituelle et mystique.

Cf. Symbolisme des nombres.

2

La symétrie, principe d'équilibre

L'harmonie des contraires passe par un besoin d'équilibre. Ceci vaut pour l'univers et ses deux mondes esprit et matière que pour l'être humain, entre vie mentale et vie émotionnelle *. Le niveau matériel n'est que la manifestation de quelque chose de plus profond, la forme précédant les lois de la physique associées au principe de causalité, à la force et à l'énergie. Par ce principe, l'être humain est ainsi un élément constitutif de l'univers, et c'est de cette manière que ce dernier communique avec lui-même. De ce fait, les réalités métaphysiques ne sont pas des réalités abstraites indépendantes de la matière, mais le fruit de l'interaction de l'Esprit avec la nature.

* Si tel n'est pas le cas, le déséquilibre constitue un terreau fertile pour la folie, les sectes, le fondamentalisme religieux, le fanatisme y compris scientifique.

3

La gamme des couleurs *

Rouge : Volonté

Orange : Connaissance concrète

Jaune : Harmonie

Vert : Intelligence active

Bleu : Dévotion

Indigo : Amour-Sagesse

Violet : Ordre

 * Chaque couleur correspond à un code de fréquence unique que le cerveau décrypte. Les couleurs de la Triade sont le Rouge (Volonté divine), l'Indigo (Amour-Sagesse) et le Vert (Intelligence active divine).

4

La gamme musicale : le Son

La gamme musicale, à partir des sept notes de base, a permis d'établir une harmonie parfaite des tempéraments des sons, aboutissant aux douze notes de la gamme dite de Zarlino *.

* Gioseffo Zarlino (1517–1590) fut le premier à reconnaître l’importance de la tierce majeure comme intervalle fondateur de l’harmonie. Il a élaboré une gamme naturelle en reconnaissant une place importante à l’intervalle de tierce "pure", et plus généralement aux intervalles purs, c’est-à-dire correspondant à un rapport de fréquence s'exprimant par une fraction simple.

 

Il ne serait pas étonnant que nous découvrions un jour que le programme informatique parfait qu'est l'ADN biologique ait été conçu par le son.


Image extraite de Gnôsis de Boris Mouravieff - Cliquer pour agrandir
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De la création musicale de l'Univers et de notre galaxie solaire

La gamme musicale, placée entre les limites d'une octave (on entend par octave le doublement des vibrations), comprend sept tons et cinq demi-tons, ainsi que deux demi-tons déficients * placés pour l'un entre les notes MI et FA, et pour l'autre entre SI et DO. Le caractère de la progression des vibrations se fait d'une manière discontinue, correspondant à la Loi divine dite de Sept (Cf. le nombre 7) *², ou Loi d'Octave. Comme tout phénomène existant existe dans le Temps, il est par conséquent mouvement, dont la discontinuité est exprimée en fractions et en nombres entiers et, d'autre part, par la courbe de discontinuité d'une octave musicale.

En parallèle, l'action de l'Absolu qui créa l'Univers voit son existence à tous les échelons être assurée par une deuxième Loi divine, la Loi de Trois (Cf. nombre 3) *². Celle-ci se développe aussi dans le Temps, donc suivant la Loi de Sept. C'est pourquoi le Rayon de Création, progressant de l'Absolu jusqu'aux satellites des planètes, et jusqu'à la Lune pour la galaxie solaire de la Voie lactée, suit nécessairement la cadence de l'octave. Il est nommé dans la Tradition la Grande Octave, ou l'Octave Cosmique. C'est une octave descendante. Nous en retrouvons la mise en œuvre dans les noms des notes de la gamme musicale qui fut établie par le bénédictin italien Guido d'Arezzo (995-1050 environ), qui utilisa l'hymne à saint Jean-Baptiste, composé deux siècles auparavant par le moine bénédictin, historien et poète lombard du VIIIᵉ siècle Paul Diacre (vers 720-vers 799). L'hymne à saint Jean-Baptiste est ainsi conçu : UT queant laxis REsonare fibris MIra gestorum FAmuli tuorum SOLve polluti LAbii reatum Sancte Johannes, signifiant Pour que tes fidèles puissent de toutes les fibres (de leur âme) chanter les merveilles de ta vie — purifie leurs lèvres souillées (du péché), ô saint Jean !

Nous pouvons ainsi comprendre le parfait ordonnancement musical de Ce Qui Est, à l'échelle universelle comme de chaque galaxie solaire, chaque note ayant sa juste place pour sa juste résonance :

DO - Dieu, l'Absolu, le Soleil central (DOminus)

SI - Ciel étoilé, l'ensemble de tous les mondes (SIdereus orbis)

LA - Notre grand Monde, La Voie lactée (LActeus orbis)

SOL - Soleil (SOL)

FA - Monde planétaire ou astral, agissant sur notre destinée (FAtum)

MI - Terre, monde imparfait régi par la dualité entre Bien et Mal (MIxtus orbis)

RE - Lune, la régente du sort des humains (REgina astris)

A défaut de connaître, de comprendre et de maîtriser sa partition évolutive, soit de "chanter" juste  - penser, parler, agir -, l'être humain ne peut que subir les couacs disgracieux qui le privent de l'accès à la symphonie suprême !

* Ils correspondent à la notion du Destin (Fatum pour les Anciens), soit la bifurcation ou tendance à la déviation involutive pour l'être humain illusionné gouverné par les Forces de l'Astral, autrement dit le corpus prédateur de la 4ème dimension de densité, dans la mesure où la puissance du Rayon de Création est atténuée dans sa progression descendante.

Cf. Symbolisme des 9 premiers nombres.

5

Les éléments

Les solides de Platon

Pour le philosophe grec Platon (428-427/348-347 av. J.-C) dans son ouvrage Le Timée, nourri de l’enseignement prodigué par Socrate, ce sont les cinq codes (ou patterns) de la création tridimensionnelle, modèles géométriques dits de base ou élémentaires, dont la surface est entièrement constituée de triangles équilatéraux, de carrés et de pentagones, toutes les arêtes étant égales comme les valeurs des angles inférieurs. Inter-reliés, ils caractérisent l’harmonique, la régularité, de tous les éléments trouvés dans la nature et l’univers. Il les considère comme des formes parfaites, immuables et éternelles, accessibles à l’homme dans certaines conditions. Il les fait correspondre aux quatre éléments fondamentaux (feu, terre, air, eau). Le cinquième, le " dodécaèdre ", forme terminale en géométrie, représente le cosmos, l’univers tout entier, soit la forme de conscience la plus élevée. De ce fait, le monde est une structure figée, que des lois mathématiques * intemporelles gouvernent avec précision.

* L’origine des mathématiques serait non arabe mais d’Inde, ce que tend à démontrer les chants liturgiques et les formules sacrificielles des Vedas comme la nature de la construction des édifices sacrés.

Les éléments d’Aristote

De son côté, son disciple Aristote (384 /322 av. J.-C.), bien après le philosophe et ingénieur grec Empédocle d’Agrigente (vie estimée 495/430 av. J.-C.), explique la constitution de l’univers par une philosophie naturelle composée de quatre éléments * : la terre (à entendre comme principe et non comme planète), l’eau, l’air et le feu. Un cinquième, l’éther (autrement dit "luminifère"), essence du Cosmos, principe générateur des dieux pour Apollonius de Tyane (l’air respiré par ceux-ci) ou " matière de l’âme " selon Cicéron, fluide subtil car non perceptible, permet aux astres de rester immuablement figés/fixés dans le ciel, et de produire de l’énergie électrique, tel que l’a démontré l’ingénieur d’origine serbe Nikola Tesla (1856-1943), ce célèbre inventeur de nombre de technologies du XX° siècle. Isaac Newton, le père de la science moderne, la pense responsable de la gravité et de toutes les sensations du corps, tout comme plus tard Max Planck, Hendrik Lorentz, et Albert Einstein (tous trois prix Nobel de physique) la reconnaissent à part entière, n’empêchant pour autant une large part de la communauté scientifique dite moderne de la traiter d’ineptie et de pseudoscience.

* En Grèce, Zeus, le Père éternel, et en Inde, Brahma, sont représentés quadruples, c’est-à-dire patrons des quatre éléments.

 

 


Dans la philosophie chinoise qu’exprime le Tao, les Cinq Éléments qui structurent l’Univers sont le Feu (domaine de l’intelligence et de la spiritualité, de la compréhension), la Terre (domaine de la pensée, de la mémoire, de la réflexion, de la méditation), le Métal (tout ce qui se rapporte au monde extérieur), l’Eau (domaine du non conscient, des schémas structurels personnels) et le Bois (domaine de l’imagination et de la créativité). Ils sont nommés loi des Cinq Principes, basés sur l’observation profonde des cycles de la nature.

La symbolique des éléments est très présente dans les rituels religieux. Ainsi les messes chrétiennes et les églises ont une foule de référence aux quatre éléments (les bougies, l’encens, la coupe, l’hostie, le signe de croix, …). La structure en croix des cathédrales et de la plupart des églises est aussi une référence aux cinq éléments, le prêtre se situant au centre de la croix, c’est à dire au carrefour de la rencontre de la force positive et verticale de l’Esprit avec celle passive et horizontale de la Matière. La figure de la Croix est avant toute chose l’image de l’Absolu et de la forme de l’adaptation terrestre du Plan divin (c’est également le sens du Tau, la dernière lettre de l’alphabet hébreu).

Ces éléments découlent de l'influence céleste par la volonté et commandement de Dieu qui descend d'en haut, se mêlant avec les vertus et les propriétés des Astres. Il se forme comme un tiers entre-terrestre, constitutif de la semence nécessaire au fonctionnement de l’univers, et ayant produit une âme, un esprit incompréhensible, et un corps visible et corporel.

6

Stades d'évolution et de transformation du monde minéral

La dynamique de maturation évolutive * du métal

Le Plomb

L’Étain

Le Fer

Le Mercure

Le Cuivre

L'Argent

L'Or

* Processus d'évolution vers la perfection (l'or) selon les alchimistes, s'étendant sur des millions d'années.

L'imbrication des métaux avec les planètes*

 

Saturne

Jupiter

Mars

Mercure

Vénus

Lune (Diane)

Soleil (Apollon)

* Il s'agit des 7 planètes de l'univers ptoléméen (Claude Ptolémée, astronome et astrologue grec, 90/168 ap. J.-C.), Pluton ayant été découverte en 1930.

Les vertus * associées

 

Sobriété (sobrietas)

Chasteté (castitas)

Humilité (humilitas)

Sainteté (sanctitas)

Piété (pietas)

Charité (caritas)

Pureté (puritas)

* Ces vertus ne sont pas à entendre au sens judéo-chrétien, porteuses de culpabilité et d'affliction, mais comme leviers d'un état de conscience élevée.


Métaux communs

Plan physique

Conscience dense (ego-mental)

Métaux rares

Plan astral

Soi-conscience

Pierres semi-précieuses

Plan mental

Conscience lumineuse

Pierres précieuses

Plan âtmique (plan de l'Esprit)

Conscience de l'âme


Les trois piliers de Ce Qui Est pour le monde terrestre sont la dualité, le temps et le mouvement. Le règne minéral est ainsi un extrême de la dualité fondamentale Soleil/Terre, qui exprime le plus haut et le plus bas du divin. Il puise sa " nourriture " de ce qui vient du haut, contribuant par là-même à l'élaboration de la structure de l'homme. Il y a bien analogie entre minéral et humain, ce qui établit la responsabilité " écologique " de ce dernier. Si nous polluons le règne minéral comme le règne végétal, nous en subissons les inévitables conséquences.

Le " Ciel " est bien la source de toute vie, dispersant dans les airs les germes de sa substance par l'effet de son rayonnement, ceux-ci étant absorbés par l'eau qui nourrit la Terre. Cette dynamique évolutive enseigne que pour guérir l'organisme malade du monde, " plombé " grossièrement par les apparences extérieures issues de la dénaturation de l'esprit humain, il faut y ramener l'étincelle divine, soit l'or spirituel, par-delà les sept planètes.

L'Univers est anthropocentrique, chacune de ses particules étant tendue vers l'humanité, quelle que soit la dimension * où elle se trouve. La manifestation de la réalité passe par un processus qui va de la Conscience de l'Univers à l'information, puis à l'énergie et à la matière. L’évolution en cours de la science physique valide continuellement cette architecture et sa mécanique. C’est également ce que raconte sous forme plus littérale et symbolique toutes les traditions et religions qui se sont succédé dans l’histoire des civilisations depuis les origines. Ce sont cette cohésion et ce sens de l’Univers que Pythagore et les mathématiques ont établis, et qui ont conduit les êtres humains à qualifier l’Auteur de cette perfection de Grand Architecte Cosmique ou de Divinité.

* Les recherches physiques actuelles estiment ces dimensions de l’Univers à onze. L'humanité sur la Planète Terre évolue au sein d'un champ vibratoire de nature géomagnétique dit en 3-D, 4-D si nous rajoutons la dimension temps.

L'énergie de la Vie

Ce fluide vital, magnétique, appelé prâna par les hindouistes, est transmis par le système solaire, reçu dans le corps via la fontanelle et par le règne végétal. De polarité positive, il circule via les millions de méridiens, de polarité négative. L'homme tire ainsi sa vitalité dans le soleil, l'eau, le végétal (fruits, légumes...) et, pour partie, dans le règne animal * (nourriture carnée).

* Il devient végétarien quand il se met en route pour chercher le contact avec son âme, la conscience devenant unitaire l'amenant à percevoir alors la souffrance animale et à faire preuve de compassion et de respect.

Isaac Newton apprit à son tour que le secret de l'Univers se trouve dans la disposition géométrique et le mouvement des corps célestes. L'être humain est le prolongement de son environnement, un reflet des qualités du cosmos que les peuples de l'Antiquité nommaient " anges " et " dieux ". Les nombres et les équations sont les signes qui tracent la musique des sphères, dont les sons sont autant de messages dirigés vers l'esprit sur le fait que le Vivant a un sens, que l’Univers existe en parfaite harmonie, que sa beauté est la cause et l’effet de Ce Qui Est. Les battements du cœur de l’homme font partie de la symphonie de la Terre. L’espace courbe consacré comme modèle dans la relativité générale est le chaos, et le chaos n’est pas la musique. Ce Qui Est aide, guide et fait évoluer la conscience humaine pour qu'elle s'approche de plus en plus des qualités du cosmos, celles du Désir qui est l'Harmonie entre toutes choses et entre tous les êtres... Et comme il n'y a pas d'Harmonie totale sans amour, nous savons donc quel est le Dessein, le Désir, le Souhait : l'Amour !

L'Alpha, le début, c'est l'Amour ! L'Oméga, la fin, c'est également l'Amour. Fait à l'Image, nous sommes appelés à la Ressemblance. L'Alpha et l'Oméga sont Un.

7

La musique des sphères (musica mundana)

Théorisée par le philosophe grec Pythagore (570/496 av. J.-C.), elle exprime les valeurs des sons en nombres et en termes de géométrie, établissant ainsi un rapport entre les fréquences vibratoires et la hauteur du son. L'univers entier se définit dans son ordre en termes d'harmonie (couleurs) et de nombre, selon des rapports de proportion idéaux correspondant à une suite de sons. La hauteur des différentes notes planétaires sur cette échelle musicale céleste est calculée d'après le temps que les planètes mettent à parcourir leur orbite, chacune d'entre elles possédant une suite de sons propres. Ainsi, de la Terre aux cieux étoilés, l'empyrée, se tient une octave à sept degrés parfait *. L'harmonie est bien une science.

* Le philosophe caucasien Georges Gurdjieff (1866/1949) fonda en 1922 son " Institut pour la formation harmonieuse de l'homme " sur les lois de l'octave.

Dans l'éternelle musique des sphères interprétée se retrouve la gamme parfaite de la lumière, les couleurs. Dans le nombre, qui sert de base à toutes les formes et guide tous les sons, se trouve le résumé de l'univers manifesté. Ainsi le Son est l'aspect du Père (Shiva), la Couleur celui du Fils (Vishnou), et les Nombres celui du Saint-Esprit (Brahma).

Pour le reste, le bon sens permet de manière simple et logique de déduire les aspects suivants du fonctionnement de l'univers :

1 - Si c’est un phénomène magnétique, alors il y a un électrique aussi.

2 - Si ça tourne, alors c’est un moteur impliquant le jeu de deux polarités.

3 - S’il y a polarité, alors il y a forcément une connectique.

4 - Si on ne trouve pas de fils, c’est qu’ils sont invisibles à nos yeux.

Fort de tout cela, et avec un recul suffisant, il est évident que la connectique n’appartient pas au monde de la matière que l’on peut voir sous le microscope. Dit autrement, à trop vouloir voir, on ne voit même plus l’essentiel. Or, qu’est-ce que l’essentiel quand on sait que la Vie est mouvement, que tout est mouvement, et que rien ne se crée par définition puisque tout se transforme ?

La Sphère du Ciel

Elle se compose d'un cercle représentant la Trinité de la Déité dans l'Unité, Dieu avec trois têtes et une couronne, surmonté par un triangle, entouré d'un Arc-En-Ciel, avec plus haut le Soleil et la Lune.

La première couleur de l’Arc-En-Ciel, sur lequel Dieu est assis, est le noir, avec le signe de Saturne ; la seconde est brun sombre, avec le signe de Jupiter ; la troisième rouge, avec le signe de Mars ; la quatrième verte et jaune, avec le signe du Soleil ; la cinquième, verte, avec le signe de Vénus ; la sixième jaune, verte, blanche et rouge, avec le signe de Mercure ; la septième, d'un gris argenté, avec le signe de la Lune, et du jaune dessous. Les pieds sont placés sur le globe terrestre, où se trouvent des animaux et des collines, ainsi qu'un homme blanc et brun dont les yeux sont bandés, et entre les pieds de ce dernier se tient un Œuf.

 

Imbrication et Intrication des Espace-Temps

La réalité de ce que nous voyons autour de nous, y compris à l’aide de supports techniques élaborés (microscope et télescope), ne représente qu’une infime partie de ce qui EST. C’est de là que vient la théorie du Big Bang, qui dit que toute La Création était contenue dans la tête d’une épingle à couture au temps zéro. Les équations ne se trompant pas, notre champ de vision est aussi vide que 99,99% ... Aussi est-il urgent de changer de point de vue, et donc de paires de lunettes.

L’imbrication de la paire Espace-Temps se présente sous deux formes : la " physique ", qui ressemble à des couches d’oignons (figure 1), et une plus vibratoire, où Tout est dans tout, que l’on appelle intrication en physique quantique (figure 2).

Aussi l’imbrication et l’intrication sont des vues différentes de la même chose.


L’intrication permet de comprendre le schéma de fonctionnement de la Création où tout est interrelié de façon énergétique selon la densité propre à chaque dimension. Il s’agit d’une succession de cercles de nature atomique à partir de la particule énergétique originelle (le mystique parlerait du souffle divin, autrement appelé l’éther) nécessaire à l’information circulante et structurante. Le point central d’impulsion est nommé La Source, essence énergétique du Tout, la substance. Il va déboucher sur la mise en œuvre successive de sept composantes périphériques à caractère de " super-univers " :

Échelle physique

Amas galactique

Galaxie

Étoile (système solaire)

Planète

Échelle quantique

 Atome

 Molécule

 Cellule

 


Les créatures et éléments du Vivant matérialisé (exemples : minéraux, végétaux, animaux, humains) sont le fruit de l’intrication de ces sept super-univers et de leur déclinaison. L’univers est ainsi composé d’une myriade de galaxies, elles-mêmes composées de myriades de soleils, eux-mêmes ayant des paquets de planètes qui tournent autour, qui elles-mêmes grouillent de milliards de créatures, qui elles-mêmes sont faites de milliards de cellules, qui elles-mêmes contiennent des quantités astronomiques de molécules, qui elles-mêmes possèdent une trimbalée d’atomes, qui eux-mêmes sont le fruit de nombre de particules, qui elles-mêmes contiennent d’autres amas galactiques…

Les Espaces-Temps vont donc s’insérer dans chaque couche d’oignon, mesurés en longueur d'onde pour l'Espace (de l'infiniment grand - l'amas galactique - à l'infiniment petit - la particule -), et en fréquence pour le Temps (de l'infiniment petit - l'amas galactique - à l'éternité - la particule -). Ainsi, le Temps étant inversement proportionnel à l’Espace, si l’espace est ridiculement petit, la dimension du temps sera encore plus grande que l’éternité elle-même...

 

Les modèles-conscience des formes

Par les synchronicités établies entre particules du champ quantique (" l'ordre impliqué " du physicien David Bohm), tout obéit à des modèles très spécifiques de structures qui communiquent et s’assemblent entre eux pour créer de l’harmonie et de la perfection, soit " l'ordre expliqué " de nos scientifiques. Nous les identifions dans les structures des minéraux comme des végétaux, leur diversité de couleurs, formes et arômes étant basées sur des structures géométriques vibratoires hypercomplexes faisant l’objet de recherches constantes par les experts scientifiques. Il en est de même pour l’anatomie animale et humaine, conçue de façon très spécifique, chaque membre et organe du corps étant un modèle parfait du principe énergétique évolutif. Si la science médicale n’a pas encore découvert pourquoi les membres et organes du corps ont cette forme déterminée, concentrée sur la compréhension de leurs fonctions, elle finira par comprendre la structure géométrique évolutive du corps, le microcosme, parfaite réplique de celle en vigueur dans l’Univers, le macrocosme.

Tout répond en effet à des " modèles-conscience " qui donnent forme, densité, vibration a tout ce qui existe dans l’Univers *. Le but des formes n’est rien d’autre que d’exprimer sous forme condensée le sens de l’esthétique, de l’amour et de l’harmonie qui sont les principes constitutifs des manifestations de Ce Qui Est, et que traduit la coopération de tous les organismes dans le processus d'évolution. Elles traduisent son essence, son émanation, son infinité et sa perfection.

* Ainsi le concept scientifique du caractère d'organisme vivant de la planète Terre a été défini par James Ephraïm Lovelock, biologiste britannique. La Terre nommée Gaïa (déesse de la Terre des anciens Grecs) se régule elle-même à l'instar du corps humain ou d'autres organismes, incluant plantes, animaux et microorganismes.

Ceci entend que la perfection des formes n’est pas quelque chose qui peut être atteint par la modification de certains de leurs aspects physiques et chimiques, contrairement à la croyance et aux expériences de certains savants " fous ", qu’ils soient issus de la littérature ou du cinéma (Frankenstein, Moreau) ou des déviances constatées de pathologies humaines (Josef Mengele, Shiro Ishii, Vladimir Demhikov, Sergeï Brukhonenko, Sidney Gottlieb, Harry Harlow…).


Derrière les manipulations scientifiques - médecins, chimistes, physiciens, ingénieurs ... - il y a avant tout utilisation et manipulation des forces énergétiques intermédiaires, propres aux différents plans de conscience existant. Leur non-connaissance ne peut que déboucher sur des pratiques immorales voire dangereuses pour le genre humain et l'équilibre de notre écosystème.

Le corps humain

Un être humain est constitué structurellement d'atomes, qui sont la pierre angulaire conceptuelle de toute la nature. Notre corps est composé de plusieurs milliards de milliards de cellules (cinquante à soixante-quinze trilliards), constituées de molécules à base de carbone, chacune étant spécifiquement dédiée à un des éléments composant ses structures organiques, elles-mêmes organisées en systèmes (respiratoire, digestif...) et organes. Elles restent à leur place, assurant les fonctions qui leur sont normalement attribuées afin de permettre la cohérence du corps. Elles répondent à une sorte de canevas, un schéma d'information qui dicte à chaque cellule sa place et sa fonction. C'est un quadrillage constitué de lignes verticales, horizontales et transversales, fixant l'organisation des cellules. Il permet la circulation de l'information qui permet la cohabitation et la coopération de toutes les cellules. Il assure la vie de la communauté constituée par les différents éléments de notre organisme.

L’être humain est constitué de trois centres principaux dits " moteurs énergétiques ", qui permettent au corps humain de recevoir et de transformer l’énergie du champ universel, source de vitalité, qui entrée dans le corps humain se manifeste par le système sanguin et le système nerveux. La santé repose sur l'harmonie de ces deux champs de force.

Le premier centre est celui du bassin, combinant partie génitale et ventre, celui de l’énergie vitale fondamentale. Il constitue le moteur de l’action sur le plan physique, de l’instinct de conservation (alimentation, protection-sécurité), et de l’instinct de reproduction. Il est de nature instinctive. La science médicale commence à peine à parler de ce nouveau " cerveau " qu'est le ventre.

Le second centre est celui du cœur, celui des désirs, des émotions, des sentiments et de la dévotion. Il est de nature plus subtile que le précédent, de plus haute fréquence vibratoire.

Le troisième centre est celui de la tête, qui capte les éléments d'information du champ de conscience global, la matrice, et les transforme soit en électricité pour transmettre ses ordres via le système nerveux, soit en énergie psychique pour produire la pensée.

Si le corps humain commence à s'altérer à partir de seize ans proportionnellement à la dégénérescence des cellules nerveuses, la conscience via le mental ne cesse de s'enrichir et de s'améliorer. Elle passe d’un plan à l’autre en fonction du type d’expérience vécu. L'activité qui en découle, qu’elle soit instinctive, émotionnelle ou psychique, a des effets durables sur les dimensions subtiles. Au final, le " Je " est le seul principe permanent qui anime l'agrégat d'organes, eux-mêmes constitués de tissus, cellules, molécules, atomes, électrons, protons, neutrons...

Cf. Fonctionnement du corps biologique.

Nous sommes composé de lumière et d'informations. S'il n'y a rien sur la Terre, y compris dans les éléments " muets " comme la poussière ou les pierres, qui ne possède une certaine vie en relation avec une forme parfaite dans le céleste, répondant ainsi à l'intelligence de la lumière du Soleil, la croissance est un processus qui résulte de l'intelligence qui s'y trouve, et qui interagit avec celle du cosmos. Elle se nomme conscience pour l'être humain, dont les embryons ont jailli du magma minéral, de ses masses solidifiées et compactes interagissant avec les transformations géologiques de la planète (éruptions, refroidissements, pressions...) au commencement du monde, avant que d'évoluer vers les formes végétales (algues, lichens, ...) puis animales, et qui n'ont eu de cesse depuis de se complexifier. Toute cette expérimentation est source de mémoire sur les fonctionnements du monde atomique, chimique, moléculaire, qui, par cycles successifs, franchissent des paliers évolutifs et forgent sur des milliards d'année le canevas du champ de conscience présente.

C’est donc uniquement depuis l’état de Conscience propre au champ infini, la matrice énergétique de fonctionnement, que se trouve la réponse. Le décalage entre l’imperfection des formes constatée dans notre champ de vécu, la planète Terre, et la perfection du champ universel cause une distorsion entre notre état de conscience actuel, limité car illusionné, et celui qui réside au plus profond de nous-même, que nous pressentons parfait sans pouvoir l’atteindre faute de transcendance intérieure. Nous projetons un "champ vibratoire" qui reflète notre état mental, émotionnel et spirituel du moment, et ce système de croyances de basse densité (peur, dépression, division, race, religion, politique) impose parmi les champs d'énergies de l'Univers ceux que notre " ordinateur ", le cerveau, décide de lire dans son système d'information, notre état de conscience.

Ainsi, lorsque nos corps souffrent d’un quelconque défaut - disgrâce physique, maladie, perturbation psychique -, c’est le signe que les modèles de conduite adoptée dans notre relation au vivant sont déformés, et qu’ils nécessitent une restructuration profonde. Pour autant, il est très à la mode dans notre société occidentale d’investiguer les domaines physiques pour résoudre les défauts du corps et de l'esprit, et de récuser toute approche contraire aux standards de pensée et de pratique en vigueur. Cela n’est cependant qu’un remède superficiel et passager, qui ne solutionne en aucune façon la cause explicative de toute les manifestations imparfaites que nous constatons, sans jamais, ou très insuffisamment, nous questionner sur notre propre responsabilité quant à leur existence, au sens individuel comme collectif.

 

Le Plan conscience évolutif

Les modèles-conscience des formes que nous connaissons découlent par le principe même d’unité de l’Univers du " Tout évolutif ", autrement dit " Plan conscience évolutif ". Persuadés de notre séparation par l'attraction de la pesanteur terrestre, l’illusion de notre dépendance au corps biologique, convaincus que nous sommes seuls dans l’Univers, et aveuglés par la puissance conférée à notre cerveau et ses facultés, nous avons contribué par cette attitude à défragmenter notre rattachement à ce Plan conscience global qui dirige toutes nos facultés intellectuelles comme nos comportements et conduites émotionnelles, psychiques et physiques. Cette conception erronée de notre relation à l’Univers par la toute-puissance conférée à l’ego-mental a ainsi généré un sentiment de dissociation au Tout unifié dont nous faisons partie, nous conduisant au piège de la matrice cyber de la conscience humaine, de ses conditionnements et manipulations.

Or nous ne sommes point quelque chose d’isolé, de dissocié du reste de l’Univers, mais bel et bien des composants actifs et parfaitement structurés pour accomplir par notre libre arbitre une tâche spécifique dans cette machinerie cosmique dont nous connaissons si peu. L’ego-mental est par excellence un codificateur déformé d’une réalité que nous ne pouvons ni expérimenter ni percevoir dans sa globalité tant que nous lui sommes soumis. Il constitue un effet conditionné, que nous transportons à notre détriment comme bagage, et qui nous conduit de ce fait dans les sphères de l’imperfection évolutive, soit l'involution.

Dans la mesure où notre perception de la réalité est déformée, notre entité biologique installe un modèle de fonctionnement qui se répercute de manière chimique dans toutes nos structures cellulaires, moléculaires et atomiques, par leur relation avec nos pensées et émotions. En conséquence, notre modèle-conscience énergétique s’abîme, au sens individuel comme collectif.

Cependant, il reste au fond de nous-même, logée dans notre subconscient (le non conscient) comme dans notre ADN, quelque chose de fondamental, d'essentiel. La mémoire. Elle garde tout ensemble l'empreinte du passé et le projet du futur, et, en puisant dans notre vie intérieure par des états de conscience modifiés, ramène à la surface des parcelles et des fragments de la connaissance de ce que nous sommes vraiment. Elle fonde notre libre arbitre, notre discernement, et nous indique la voie. C'est le cœur de l'expérience humaine, si nous savons l'écouter...

* Cf. Travaux de Stanislav Grof, psychiatre tchèque, pionnier sur les états de conscience modifiés.

Du libre arbitre

Généralement la doctrine non scientifique comme scientifique considère que les actes ou faits de l'homme ne sont que de simples illusions ou fictions, et que sa conduite tout au long de la vie est prédéterminée par des lois biologiques inflexibles et des lois physiques implacables. De ce fait, l'homme ne serait pas complètement responsable des apparentes transgressions à la loi morale devant Dieu ... Or, si nous considérons que notre âme * possède une personnalité ou entité propre, c'est-à-dire une propre conscience, le concept temps n'existe pas pour elle. De ce fait, tout ce qu'elle apporte à l'être humain - idées engendrées, connaissance acquise, contrôle du corps - ne se réalise pas d'une manière séquentielle ou continuelle dans le flux du temps. Sa nature transcendante peut modifier l'espace-temps par-delà les caractéristiques physiologiques du corps, qui avec ses limitations empêche habituellement l'âme de voir au travers de plus d'un fait à la fois. C'est par l'esprit et sa conscience du moment, morale comme des choses (le Moi conscient), que l'être humain par son libre arbitre suit ou non le programme de son âme, soit son chemin idéal (le Soi réalisé), et qu'il peut modifier la réalité à un niveau subtil et " invisible " en mettant en forme les réalités préexistantes *². Il y parvient s'il peut embrasser par son regard conscient la perspective large de sa relation à l'univers. Si tel n'est pas le cas, les particules subatomiques répondant à la nature du regard porté par l'observateur, c'est bien le hasard statistique qui actionne pour partie les faits et situations de son vécu, dans le cadre des lois physiques et biologiques en vigueur.

* Cf. Qu'est-ce que l'Homme ?    *² Cf. Le processus création décodé.

 

Le lien biologique quantique

Charles Darwin
Charles Darwin

Charles Darwin dans son célèbre L’Origine des espèces * a décrit l’évolution des espèces essentiellement comme une mutation issue d'un hasard capricieux, à partir de trois postulats :

- Tous les organismes descendent d’un ancêtre commun (le singe pour l'homme) ;

- Les nouveaux traits dans une espèce, insignifiants comme essentiels, évoluent par une mutation due au hasard dans un vaste faisceau naturel de variations (ainsi la formation de réseaux neuronaux aboutissant à la création du cerveau humain et à ses fantastiques capacités) ;

- Ces traits persistent seulement s’ils aident l’espèce à survivre dans sa lutte perpétuelle, en lui procurant un avantage. Soit la théorie du " gène égoïste ", à la base de la caractéristique prêtée à l'être humain, l'égocentrisme.

Selon lui la nature est un horloger aveugle, l’évolution étant un processus aléatoire et accidentel et une compétition insensible qui départage les gagnants, une minorité, des perdants, la majorité. Cette vision a servi de fondement à la biologie moderne et aux théories qui suivirent sur le hasard génétique.

* Alfred Russel Wallace, anthropologue et biologiste britannique (1823/1913) a coélaboré avec Darwin la théorie de l'évolution des espèces. Si Darwin vit sa foi religieuse ébranlée par son exposé, Wallace fondait la théorie de la sélection naturelle sur une guidance par des intelligences créatrices assimilées à des anges.

Cinquante plus tôt, le botaniste et zoologiste français Jean Baptiste Lamarck considérait l’évolution comme une aventure coopérative et symbiotique entre un organisme et son environnement, transmettant les caractères acquis à la génération suivante, non pas au sens d'une transmission génétique des caractères acquis, mais au sens d'une résonance morphogénétique, c'est-à-dire par un champ de causalité formative non matériel. Un organisme répond ainsi au besoin d’évoluer, ce besoin produisant des adaptations favorables lorsque les conditions ne répondent plus à son harmonie. Il fut sévèrement critiqué, mourut pauvre et enterré dans une fosse commune.

Rupert Sheldrake
Rupert Sheldrake

Le champ morphique

Théorisé par le biologiste britannique Rupert Sheldrake, le concept de " champ morphique ", également appelé " effet du centième singe ", établit un champ énergétique commun à chaque espèce constitutive de l'univers, qui voit certaines propriétés comportementales, psychologiques voire organiques acquises se transmettre de manière synchrone aux autres membres de la même espèce. Chaque type de système naturel (atomes, molécules, cristaux, cellules, tissus, organes, organismes, sociétés, écosystèmes, le système planétaire, le système solaire, galaxie, etc.) posséderait également son propre type de champ, région d'influence non matérielle s'étendant dans l'espace et se prolongeant dans le temps de manière cumulative et évolutionniste. Ces champs ne disparaissent pas, sortes de logiciels d'influence et d'organisation potentielle sans supports, mémoires collectives de chaque espèce ou système susceptibles de se manifester à nouveau, en d'autres temps, en d'autres lieux, partout où et à chaque fois que les conditions physiques sont appropriées. Ils constituent l'inconscient collectif - l'akâshâ hindouiste -, sorte de serveur universel situé en dehors de l'espace-temps, le cerveau étant par ses impulsions nerveuses l'instrument permettant d'accéder à l'information qui s'y trouve, de l'extraire, et de la transformer en une forme pouvant s'accomplir dans le domaine de l'espace et du temps *.

Le processus par lequel le passé devient présent au sein de ces champs est nommé résonance morphique, soit un système en boucle. Le cerveau, trop petit pour contenir la mémoire, ne pourrait ainsi être un organe de stockage, seulement un organe de liaison avec la banque de données du champ morphogénétique dans laquelle se mêlent passé, présent et futur. Le lien de la résonance entre tous les éléments constitutifs au sein du champ concerné découle de la nature électromagnétique de l'ADN, soit la molécule d’acide désoxyribonucléique, lui permettant de jouer le rôle de récepteur de fréquences conçu pour recevoir les programmes propres à l'entité biologique concernée et les composants qui lui sont spécifiques. Nous sommes dans un champ de nature morphogénétique, qui voient les organismes biologiques baigner dans de faibles champs électromagnétiques émis par chacun de leurs composants, jusqu'à la structure atomique la plus infime. Ainsi le champ informe le matériel génétique, l'ADN, de ce qu'il doit faire des instructions transmises.

Le champ est associé aux caractéristiques des propriétés de la vie. Chaque organe, tissu, cellule et structure possède son propre champ associé, qui détermine quels organes se forment ainsi que les qualités et caractéristiques qu'ils expriment. Les champs téléchargent l'aspect biologique global de la race humaine, les traits et particularités du corps et de l'esprit de l'individu découlant en partie des champs morphiques spécifiques des parents.

* Travaux du neurophysiologiste états-unien Karl Pribram.

C’est ce que progressivement les évolutions de la recherche scientifique vont démontrer avec la notion de paysage épigénétique développée par l’embryologiste britannique Conrad Waddington, signifiant une influence dans l’évolution de l’organisme située en dehors du gène lui-même. Ou encore la théorie de l'entraide devant les éléments hostiles de l'environnement, formulée suite aux recherches de l'école russe par le biologiste Petr Alekseevich Kropotkin *. C’est bien la connexion avec des choses extérieures qui participe au développement d’une chose vivante, pas simplement le code génétique.

* Cf. L'entraide : un facteur de l'évolution.

Une fois que James Dewey Watson, généticien et biochimiste états-unien, et le biologiste britannique Francis Crick, eurent décodé l’ADN, soit le code génétique dans le noyau cellulaire, l’ADN appelé le programme du vivant a été considéré comme l’architecte, le constructeur du corps humain et l’animateur de ses cent billions de cellules, indifférenciables les unes des autres, à partir de leur " cerveau ", les membranes. Les gènes, loin d’être le contrôleur central, existent comme des particules subatomiques, comme un potentiel, activé par des signaux provenant non de l’intérieur mais de l’extérieur. Cependant, cette programmation du vivant par l'ADN ne concerne que 15 % des machines-outils qui font fonctionner la cellule vivante, soit les enzymes et les protéines. Les 85 % restant découlent de la modulation de l'expression des gènes par des petites molécules d'ARN issues des enzymes, et qui traduisent le réseau compliqué d’influences environnementales auquel l’être humain est exposé durant sa vie. C'est ce qui détermine l’expression finale de chaque gène dans son corps. Ainsi la façon dont il mange, dont il fait de l'exercice, les personnes dont il s’entoure, s'il prend du plaisir ou la façon dont il mène sa vie vont activer, modifier ou éteindre les gènes. Ces " stress " environnementaux entraînent les changements épigénétiques. Qui plus est, les recherches en matière de cancer du sein démontrent qu’il peut aussi avoir sa genèse dans le lien entre le monde interne et le monde externe, et non pas exclusivement dans les gènes (par exemple suite à la prise régulière d’hormones artificielles). Autant de découvertes qui remettent en question les traitements basés sur la notion d’hérédité, comme la dépression.

Mis à part les cellules cérébrales adultes, toutes les cellules vivantes ont pour mission de se diviser pour pouvoir se multiplier. Ce qui signifie que chaque duplication que l'on pourrait nommer " cellule-fille " doit être la réplique exacte de la " cellule-mère ", faute de quoi l'intégrité de l'ensemble des informations qui constituent le patrimoine génétique des organismes ne serait pas sauvegardé. Cette fonction de duplication est assurée par une enzyme qui est contrôlée par d'autres systèmes de l'organisme veillant avec précision à ce qu'aucune erreur ne soit engendrée au cours de la copie comme peuvent le faire à notre époque bon nombre de logiciels informatiques pour le même type de travail quand l'opérateur effectue une copie. Ce n'est qu'en cas de défaillance de ces systèmes de surveillance et de correction organique que se produisent les mutations, la plupart du temps traduites comme une dégradation, une perte de perfection originelle et une option vers une dégénérescence irréversible. D'ailleurs, des questions aussi simples que l'ordre d'apparition de paramètres aussi manifestement disparates qu'une poule, un coq et un œuf pour faire naître un poussin dans l'ordre naturel des choses ne peuvent se satisfaire d'une explication reposant sur le " simple " hasard des mutations.

Complément dans Décryptage de l'Ego.

L'exemple optique

Obéissant à la loi de programmation dans l'ADN, un million de nerfs optiques relient l'œil au cerveau. Pendant la croissance intra-utérine, ce réseau se développe à partir de l'œil d'un côté et du cerveau de l'autre pour finalement se rencontrer en s'ajustant parfaitement selon les fonctions de leurs terminaux. Cette complexité, supérieure à la technologie de nos appareils de photo les plus sophistiqués, télescope et microscope électronique compris, et la structure parfaite de l'œil par lui-même excluent toute théorie évolutionniste et de hasard *.

La rétine et ses quelques 137 millions de cellules sensitives est capable d'analyser les photons qui traversent la cornée en une fraction de temps et chacune de ces cellules individuellement connectées au nerf optique transmet son information à 450 000 km/h à partir de l'analyse du flux de ces signaux traités par millions à la seconde, au cerveau. Celui-ci redresse l'image de 180° et la traite à raison de 10 milliards de calculs par seconde. Un ordinateur de type Super Cray nécessiterait plusieurs minutes pour traiter ce qu'analyse en 10 millisecondes un seul de ces nerfs optiques rattachés à une cellule de la rétine, et un siècle pour la totalité de ce que traite simultanément les 137 millions de connections du réseau optique humain.

En regardant un autre être humain droit dans les yeux, nous remarquons son état intérieur. Cette mesure repose sur des milliers de calculs, cette complexité pouvant se réduire à remarquer simplement ce qu'il y a à remarquer sans pour autant perdre de sa finesse.

* Cette spécificité complexe explique que le symbole de l'Œil est un des plus prisés et utilisés dans les rituels et cérémonies de la Tradition initiatique (Cf. L’Œil d’Horus chez les Égyptiens), les confréries initiatiques comme la franc-maçonnerie, ou d'autres ordres à caractère occulte.

Cela n'empêche pourtant pas que la majorité des scientifiques s'en tiennent à la théorie de l'évolution et la proclament, y compris par des subterfuges grossiers * confinant à l'escroquerie intellectuelle, afin d'éviter la nécessité d'accepter un Principe créateur à l'origine de tout ce qui constitue un monde comme celui dans lequel nous " évoluons " et dont nous faisons partie. Nous sommes pourtant bien construits par un échange subtil de substances, à l’intérieur et à l’extérieur de notre frontière physique, jusqu’au fin fond du cosmos. Un lien existe entre la programmation dans nos cellules et tout ce à quoi nous sommes connectés dans notre environnement durant toute notre vie. Notre corps physique n’est pas une entité spécifique, mais le produit fini d’une relation qui nous prédestine à la coopération, au partenariat et à l'altruisme. Soit une évolution vers une plus grande conscience, une plus grande complexité, une plus grande liberté. L’orthodoxie darwinienne et sa cohorte d’adorateurs obtus du hasard, de la survie pure et de la loi du plus fort peuvent retourner dans les cendres de l’imposture scientifique. C’est toute la conception d'une grande partie de la science médicale occidentale, tout particulièrement préventive, basée sur l’idée que la maladie est due à de bons ou de mauvais gènes, qui est à réinterroger. Nous pouvons en toute conscience être responsable de notre santé *².

* Cf. Affaire dite de " l'Homme de Piltdown ", dont le crâne fut découvert en 1912 dans une carrière en Angleterre ; utilisation de la " renormalisation ", tour de passe-passe consistant à élaborer de nouvelles équations ou théories conformes aux résultats expérimentaux lorsque des incohérences apparaissent entre les expériences et leurs résultats.

* Cf. Le choix existentiel : en santé ou malade.

Svante Pääbo
Svante Pääbo

A l'origine de l'humanité dans l'histoire secrète

Le spécialiste franco-allemand de l'étude de la civilisation mésopotamienne (civilisations sumérienne, babylonienne, assyrienne et hittite) Anton Parks établit une origine de l'humain par des entités extra-dimensionnelles * telle que rapportée par les tablettes en argile étudiées. Le cas de l'homme de Neandertal est un bon exemple. En 2006, des études sur le séquençage de l’ADN de l’homme de Neandertal, menée par le biologiste suédois  Svante Pääbo et son équipe de l'Institut Max Planck, ont démontré que l’homme de Neandertal possédait des chromosomes Y (mâles) très différents de l’homme appelé moderne (Homo Sapiens) et également du chimpanzé. Le volume cérébral de l’Homo Neanderthalensis oscillait entre 1 200 et 1 750 cm3. Comme l’évolution de Darwin ne peut expliquer un tel écart, la science moderne pense que les boîtes crâniennes volumineuses de l’Homo Neanderthalensis étaient celles des hommes et les plus petites, celle des femmes (sic). Toutefois, la taille moyenne du Neandertal oscillant entre 1,55 m et 1,65 m, nous ne pouvons expliquer ses différents volumes crâniens par rapport à sa masse corporelle. La partie postérieure (occipitale) du crâne du Neandertal est légèrement allongée.

Pour Svante Pääbo, la thèse d’un cerveau en cours de grossissement est un mythe : sa taille est stable depuis l’apparition de l’homme " moderne ". Les scientifiques expliquent ce fait qui contredit Darwin en s’accordant à dire que " l’évolution biologique de l’homme n’est tout simplement plus à l’œuvre, l’homme s’étant soustrait par ses techniques et ses cultures à la sélection naturelle et à son corollaire, la pression environnementale " (sic). C'est le magazine Science et Vie de décembre 2005 qui l'annonce... En fait, l'hominidé connu sous le nom d'Homo Sapiens apparut soudainement entre 200.000 et 300.000 ans avant J.-C. par ses maîtres généticiens concepteurs, suite à l'échec du Neandertalien, que l'on retrouve comme l'" Abel " biblique. La capacité de la boite crânienne de l'Homo Sapiens, le " Caïn " biblique, est pratiquement 50% plus élevée que celle de son prédécesseur l'Homo Erectus, " le singe " évolué qu'on ne cesse de déterrer régulièrement et que la science officielle assimile aux ancêtres de l'Homme. Depuis cette époque, le cerveau humain n'a pas bougé d'un iota. Personne n'explique cette différence morphologique, encore moins les darwiniens, car de toute évidence l'apparition de cet être doué de raison se fît brusquement. Il faut aussi préciser que c'est un cas totalement unique dans toute l'histoire de l'évolution des espèces de notre planète. Pourquoi l'ancêtre de l'Homme développa-t-il aussi rapidement l'intelligence alors que le singe s'avère avoir passé près de six millions d'années dans une inertie évolutive la plus totale ? Tout ceci est une véritable farce. L’être humain ne descend tout simplement pas du singe de façon naturelle, les différentes traditions et certains passages des tablettes ainsi que les insuffisances archéologiques en témoignant de manière explicite.

L'être humain de type Homo est originellement noir. Ce vocable dans les tablettes sumériennes - SAĞ - est généralement traduit par les experts en " têtes noires ", parce que, selon eux, les Sumériens (l'humanité au service des " dieux ") possédaient des cheveux noirs. En fait, le monosyllabe SAĞ évoque certes une " tête ", mais aussi " un serviteur ", " un esclave " et " un homme ". En conséquence, le choix du terme " tête " est pleinement arbitraire. Il serait logique de traduire Sağ’ğiga en " les hommes (ou esclaves) noirs "…

* Cf. Le Judaïsme décodé, La nouvelle religion universelle & Les acteurs de la Matrice falsifiée.

"L’évolution n’est pas un accident dû au hasard. C’est un processus coopératif, un effort constant et finement adapté pour l’harmonie entre une chose vivante et son monde. "

 Lynne Mc Taggart – Journaliste scientifique états-unienne

 

La nature électromagnétique de l’ADN

En biologie, au contraire de la physique contemporaine, l’espèce est toujours considérée comme une entité réelle, conformément à la vision aristotélicienne. La génétique lui a donné un substrat matériel, le fameux programme génétique contenu dans l’ADN, la molécule d’acide désoxyribonucléique, censée détenir les plans de l’organisme. L’espèce correspond à cette structure réelle déterminée par les gènes. L'essentialisme est bien le concept fondamental des sciences du vivant, bien que certains ont démontré qu’il était possible de construire une théorie biologique qui ne repose pas sur l’essentialisme lié à la prégnance du regard anthropomorphique.

Cf. Travaux du chercheur en biologie et en épistémologie Jean-Jacques Kupiec, " Ni Dieu ni gène. Pour une autre théorie de l’hérédité ", Seuil, 2000.

Nous sommes constitués d'éléments de notre Univers, les semis d'étoiles : fer, cuivre, magnésium... Nous sommes la co-création de Sa conscience, l'Esprit cosmique, reliés par les lois de l'électromagnétisme. Elles caractérisent, entre autres énergies, le fonctionnement de notre système solaire d'appartenance, caractéristique de la dimension en 3-D. Il voit le Soleil, l'étoile bienfaisante responsable de toute vie sur Terre, émettre en permanence des " vents solaires " en direction de la Terre, soit des flux continus de particules chargées sur un plan magnétique qui nous sont adressées par le gaz électrifié du vent solaire. Elles sont l’information issue de la modulation constante du soleil par la gravité et le magnétisme de ses interactions avec toutes les planètes de ce système, et livrée à la grille magnétique de la Terre par les vents solaires se déplaçant à quelques huit millions de kilomètres par heure. C’est ce mécanisme qui crée les aurores boréales, polaires ou astrales. Le vent solaire qui arrive sur la grille magnétique de la planète Terre crée sa propre connexion (dite inductance) et nous fournit à travers nos processus biologiques de base l’information issue de la modulation du SoleiL

Tout naturellement, ces lois de l'électromagnétisme s'appliquent au fonctionnement de notre corps biologique à partir de l'ADN *. Complexe et admirablement conçue par sa forme prédestinée à servir de parfait récepteur-transmetteur, cette molécule constitue le secret de la vie terrestre, contenant en elle le pouvoir créateur de l'être humain. Substance transparente, elle est traditionnellement représentée dans notre dimension en 3-D par un brin à double hélice contenant les attributs de chromosomes, responsable de la généalogie de toutes les choses qui font ce que nous sommes. Le bout des brins d’ADN est appelé " télomère " (Cf. image 1), semblant ne faire rien d’autre que raccourcir pendant que nous vieillissons, peut-être responsable de ce que nous pensons être la fatalité qui nous conduit vers la fin.

* Cf. Travaux du scientifique médical Luc Montagnier sur la structure de l'eau.

La photo 2 est tirée de la célèbre série The X files. Dans l'épisode 16 de la Saison 1, un médecin avoue à l'agent Fox Mulder que  "...Celui qui connaît le secret de la jouvence contrôle le monde..."


Pourtant la science a découvert récemment que les télomères étaient tous reliés les uns les autres. L’ADN n’est donc pas un brin. Elle est une boucle, ce qui entend que nous avons par elle un attribut de potentiel pour le courant électrique du corps. Sa forme allongée d'antenne électromagnétique allongée sert de fil d'antenne pour les signaux électriques, et la forme circulaire assure l'efficacité d'une antenne magnétique. Notre cerveau, la synapse*, cette région de contact entre deux neurones, et la réaction musculaire qui en découle, travaillent tous les trois avec les neurones qui servent de bougies d’allumage aux impulsions. Il faut des trillions d’impulsions pour faire fonctionner notre corps physique. Les courants électriques de notre corps sont impliqués avec notre ADN, car il y a un courant qui circule à travers la boucle. C’est un courant faible, minuscule et difficilement détectable, même par les instruments les plus sophistiqués. L’ADN est un conducteur d’électricité, un supraconducteur. C'est sur cette base que la théorie du champ morphique s'est développée *².

* C'est par la synapse que le neurone reçoit des signaux d'autres neurones sous forme de substances chimiques appelées neurotransmetteurs (glutamate et GABA), neuromodulateurs (sérotonine, dopamine, noradrénaline, acétylcholine) ou neuropeptides (opioïdes, ocytocine, vasopressine), et qu'il émet et envoie des signaux à d'autres neurones. En moyenne, les neurones sont reliés entre eux par une centaine de milliers de synapses de connexion.

Cf. Harold Saxton Burr, professeur d'anatomie états-unien (1889/1973), " The Fields of Life : Our Links with the Universe " ; travaux de Rupert Sheldrake.

Un courant électrique qui circule dans une boucle crée un champ magnétique. C’est une loi de l’électricité. En conséquence, l’ADN possède son propre champ magnétique, chaque spirale double. Tous ces trillions de parties qui existent dans un corps humain et qui ont toutes un champ magnétique fait que tout être humain est une entité magnétique.

En physique magnétique, un champ magnétique superposé ou juxtaposé à un autre produit est ce qui est appelé une " inductance ". L’énergie peut ainsi établir une communication et un transfert. Ce phénomène se produit régulièrement ou quotidiennement dans presque tous les appareils électriques de notre habitat. L’inductance est ainsi le moteur du changement de notre ADN, qui reçoit des instructions magnétiques appropriées et inappropriées de la part de l’environnement. D’où le risque d’exposition pendant de longues périodes à des champs magnétiques.

L'être humain est un système satellite à part entière. Nous avons ainsi par la boucle ADN la possibilité de recevoir de l’information de la grille magnétique de la planète Terre, elle-même de très faible intensité, et plus globalement du cosmos et de sa matrice énergétique. La Terre influence de cette façon notre conscience comme notre santé en agissant par ses fréquences sur nos membranes cellulaires * et ses canaux ions-calcium, essentiels pour régulariser les systèmes d'enzymes à l'intérieur de la cellule. Elle est un immense aimant, entouré par un champ magnétique de forme elliptique (la magnétosphère), flux constant affecté par la météo dans l'espace, par tout changement géologique sur Terre, par l'oscillation de la Terre dans sa rotation journalière, et par les changements extrêmes du temps météorologique dans l'espace dus à l'activité intense du Soleil. A ses pôles il y a un confluent de deux énergies, ce qui crée une neutralité. Le magnétisme ne fusionne plus. La singularité au Pôle Nord est à l’opposé du Pôle Sud, et vice versa. Les pôles n’étant pas harmonisés avec la structure cellulaire de la biologie humaine, il y a un risque fort sur la santé de personnes (cancer par exemple), d’où le fait que quasiment personne n’y vit. Le risque est identique pour celles et ceux qui ont été en orbite, légèrement en dehors du champ magnétique, pendant plusieurs jours ou mois. Quant à l’équateur et autour de l’équateur, ils sont appelés " points nuls ou points zéro " parce que le positif et le négatif s’y rencontrent, et que la distance est la plus grande entre la croûte et le noyau de la terre. C’est de ce fait la zone la plus instable par rapport à la rotation de la planète. C’est là que sont constatés les plus grandes agitations publiques, les plus grandes maladies, les plus grandes guerres et horreurs, ainsi que les plus grands génocides de cette planète.

* Cf. Étude de leur nature de semi-conducteur cristallin pourvu d'accès et de canaux par le biologiste états-unien Bruce Lipton dans son ouvrage " Biologie des croyances ".

Le champ magnétique de notre planète travaille avec notre ADN. Il est en mouvement évolutif *. C’est un fait scientifique reconnu et vérifiable, observé tout particulièrement dans les années quatre-vingt-dix, même si la science médicale occidentale est encore très réticente à l'admettre. Il accompagne l’évolution de la conscience humaine, le " réveil " de la planète. La "météorologie " de l'Univers a une influence sur notre biologie. Elle se traduit par de nouvelles prédispositions intuitives, le sentiment que la réalité du vécu que nous connaissons n’est qu’illusion, qu’il y a autre chose. Il explique également nombre de perturbations ressenties chez beaucoup d'êtres humains (fatigue, stress, instabilité mentale et nervosité, épilepsie, dépression, suicide, accélération du rythme cardiaque et ralentissement de la circulation sanguine...).

* La Terre, de nature capacitive, non statique, accumule une charge électrique jusqu’à ce qu’elle trouve un chemin pour la relâcher, conformément aux règles de la physique. Sa signature est une fréquence de résonance fondamentale, dite de Schumann, en lien avec d’autres corps célestes comme le Soleil. Elle est depuis des millénaires de 8 cycles par seconde, soit 7,8 Hz. Elle semble se diriger comme le prévoit la série de Fibonacci vers une vibration d’environ 13 cycles par seconde, soit 13 Hz, avec, compte-tenu de la diminution de la densité du magnétisme planétaire, ce qui en découle pour le cerveau humain et les émotions du corps.

 

La clé de sortie

La période de grandes tribulations que nous connaissons est le miroir de ce que vit chaque âme en ce monde terrestre, résultant des influences créées par l'homme à travers ses activités. Nos corps biologiques n’étant que des structures géométriques énergétiques vibratoires qui condensent l’état évolutif de notre Être essentiel, il nous appartient d’en réformer toutes les discordances par notre ouverture de conscience à ce que nous sommes profondément.

Éduqués en masse et en dépit de toutes leurs circonvolutions mentales, les scientifiques de notre époque se sont malheureusement enfoncés dans une tranchée aux proportions lugubres, portés par le flot inertiel des opinions naïves de leurs professeurs. En fait, ils ne sont même pas en mesure de dire à quel point ils y sont profondément enfoncés, ou encore que leurs théories sont aussi dépassées que les fossiles de mastodontes qu'ils aperçoivent furtivement en passant. C'est pourquoi la diffusion de la connaissance et la pratique de la plupart de nos scientifiques va dans un sens contraire *, suivant le processus inverse, et que nous nous retrouvons systématiquement dans une impasse, tous leurs incessants efforts pour améliorer nos structures physiques comme psychiques se révélant très limités, et leurs effets très superficiels et éphémères. Il n'est qu'à constater la préférence scientifique pour la libération de l’énergie atomique à des fins matérialistes plutôt que de se consacrer à sa libération spirituelle, accentuant par la fission atomique le danger radioactif qui menace l’humanité et que rappellent à notre mémoire le martyr d'Hiroshima et autres. C'est ainsi que 1.500 réacteurs nucléaires sont en activité sur la planète, sans compter les sous-marins et autres vaisseaux de guerre. Les États-Unis et la France recèlent la plus grande concentration de centrales atomiques, et de nombreux pays se livrent sans répit à des explosions atomiques souterraines secrètes. Les déchets s’entassent sous les mers dans des fûts de métal dont la résistance est limitée. On recycle les déchets pour produire du super poison émettant une radioactivité d’enfer.

* La culture scientifique est imprégnée de la logique aristotélicienne, qui établit un lien entre les principes généraux et les faits particuliers. Il en découle une pensée de type déductive, aboutissant à des théories construites en fonction de la façon dont nous voyons et interprétons les objets. Cette approche est forcément limitative pour l'être humain, conduisant à des biais, préjugés et parti-pris dans sa déclaration d'hypothèses. A l'opposé, le scientifique et philosophe britannique Francis Bacon (1561/1626) procédait par induction, par l’" interprétation de la nature " où l’expérience enrichit réellement le savoir (Cf. son ouvrage " Novum Organum "). Il considérait que la science véritable était la science des causes, basée sur un raisonnement et une méthode fondés sur le raisonnement expérimental. On ne pouvait à ses yeux obtenir de la nature en émettant seulement des souhaits, mais qu’il fallait l'étudier, la comprendre et attendre patiemment que de nouveaux schémas, plus féconds et plus profonds, émergent pour pouvoir l'utiliser à ses fins.

La croyance populaire veut que la Révolution de Copernic, selon laquelle le Soleil se trouve au centre de l'Univers et que la Terre tourne autour de lui, contre la croyance répandue alors que cette dernière était centrale et immobile, ainsi que l'inquisition à l'encontre de Galilée* pour sa théorie de l'héliocentrisme opposée au dogme du géocentrisme prévalant, soient choses révolues du passé. On nous affirme que les sociétés humaines ont progressé au-delà du stade où de tels " scandales " pourraient se produire à nouveau. Pourtant, la Révolution copernicienne est loin d'être terminée, et la société n'a pas fait de progrès significatif depuis le seizième siècle. À vrai dire, la situation a peut-être même empiré, car les réussites de la Révolution Industrielle ont conféré à nombre de prétendues élites de l'espèce humaine un degré d'arrogance inconnu auparavant. Le fait qu'on ait pu démontrer l'erreur d'un grand nombre de scientifiques ne justifie nullement la persécution qui continue  souvent à être infligée aux innovateurs en science. Des découvertes scientifiques surprenantes sont initialement considérées comme des hérésies, avant d'être saluées. En la matière, les gens de l'intérieur ou les scientifiques professionnels dissidents ont parfois raison.

* Galilée a été réhabilité par l'autorité pontificale romaine (Jean Paul II) en 1992, soit 359 ans après avoir dû abjurer sa croyance ...

De la nouvelle physique, nouveau paradigme de l'Univers (1)

Au sein de la communauté scientifique, James McCanney apparaît un peu comme un franc-tireur. Professeur de physique et de mathématique à l'université Cornell d'Ithaca dans l’État de New-York, il en fut expulsé en raison des pressions exercées sur les autorités de l'université par des professeurs du département d'astronomie qui n'aimaient pas ses publications. En ce sens, le monde universitaire est un petit peu comme la vie au sein de la pègre : "Vous ne pouvez pas dire ces choses-là. Si vous le faites, nous vous détruirons" ! Mais si McCanney a pu souffrir du sort subi par tout scientifique qui tente d'aller à contre-courant, ses théories, elles, continuent de résister grâce à leurs aspects prédictifs de phénomènes nouvellement observés, sans avoir à recourir au bourbier de théories bidon largement acceptées, celles liées au modèle de la "comète boule de neige sale", un gros morceau de glace et de roche, et à la théorie de l'"effondrement de la nébuleuse solaire" qui seraient à l'origine de la formation du Système solaire. La réalité est que les théories cosmologiques ne parviennent pas à expliquer les phénomènes observés, ce que les scientifiques qui en font la promotion refusent d'admettre.

Ses travaux et idées sont exposés dans son livre paru en 2002, actualisé depuis à de nombreuses reprises, qui s'intitule "Planète X, comètes et changements terrestres". Il porte sur les effets de l'arrivée d'une nouvelle grande planète ou comète dans notre Système solaire et les possibles changements terrestres et météorologiques qu'on peut en attendre. Dans son ouvrage, il démonte les théories actuelles, évangélisées depuis des décennies par des institutions ineptes (comme la NASA), puis présente ses propres théories qui tiennent compte de toutes ces "anomalies" agaçantes ignorées ou démenties par les scientifiques plus conventionnels du courant dominant. Ainsi évoque-t-il le comportement des comètes qui seraient à l'origine du Système solaire, en provenance de plusieurs directions spécifiques dans l'espace, se traduisant par leur flamboiement accru et leurs queues en forme d'éventail à l'approche du Soleil, jusqu'à la séparation occasionnelle de leurs queues depuis le noyau et leur fractionnement, ainsi que la rémanence des essaims météoritiques. La théorie explique également la chaleur et la radioactivité internes des planètes, l'orientation de leurs axes de rotation, l'espacement des orbites planétaires et lunaires, la ceinture d'astéroïdes, la source des atmosphères planétaires, la répartition des tailles des corps célestes, la cause des orbites rétrogrades de certains satellites lunaires, et enfin et surtout les champs magnétiques des planètes. Toutes les réponses à ces questions sont formulées dans un contexte en adéquation avec les données issues d'autres domaines comme la géologie, la biologie, l'archéologie, l'anthropologie, etc.

En outre, McCanney décrit les événements cosmiques d'un passé qui se conjugue au futur, et les implications sous-jacentes pour les êtres humains dont la plupart des scientifiques ne sont pas conscients, ou sur lesquels ils ne peuvent se prononcer en raison des accords de confidentialité qu'ils ont dû signer ! Il démontre par là-même que dans les théories actuelles, les éléments demeurant inexpliqués découlent de théories corrompues car modifiées volontairement, créant ainsi encore plus d'incohérences. C'est pourquoi la théorie de l'"effondrement de la nébuleuse solaire" à l'origine de la formation du Système solaire a d'énormes difficultés à expliquer la formation de grandes proto-planètes, pas plus qu'elle n'explique la formation de petits noyaux de comètes lors de l'effondrement gravitationnel des nuages de gaz, le grand rendement énergétique de Saturne, l'énergie produite par Vénus supérieure à celle produite par le Soleil, la température élevée de la lune Titan par rapport au peu de lumière qu'elle reçoit, la persistance de l'atmosphère de Pluton, les échanges électriques entre Jupiter et sa lune Io, et divers autres phénomènes électriques observés dans l'espace. Quant à la théorie de la "comète boule de neige sale", elle ne permet pas d'inclure le renouvellement continu de son coma, pas plus qu'elle n'intègre sa courbure et ses contours bien définis, son "flamboiement accru à l'approche du Soleil" accompagné d'intenses signaux radio qui émettent depuis son noyau, l'aspect hélicoïdal des matériaux de sa queue, etc.

Pourquoi la nébuleuse solaire à l'origine de la formation du Système solaire, théorie aujourd'hui très largement acceptée et enseignée à tous les étudiants en science de l'espace, est appelée à s'effondrer ? Parce que, et bien au contraire, nous vivons bel et bien au sein d'un Univers électrique!

 

De la nouvelle physique, nouveau paradigme de l'Univers (2)

Selon la "sagesse" scientifique reçue, notre Système solaire s'est formé plus ou moins à un moment donné, il y a environ quatre et quelque milliards d'années, à partir d'un Grand Nuage moléculaire qui s'est finalement effondré pour finir aplati en un Disque vraiment grand, à partir duquel plusieurs planètes et autres lunes diverses et variées se sont progressivement rassemblées. Dans le nouveau modèle proposé, les étoiles comme les planètes — de même que les noyaux de comètes qui sont plus petits — sont toutes formées en même temps à partir de la poussière cosmique qui émane continuellement du centre galactique comme retourne invariablement vers lui. Fondamentalement, la poussière cosmique s'effondre sur elle-même en direction du noyau, et la matière condensée est éjectée vers l'extérieur dans un "effet de jet". Comme tous ces objets sont formés de manière similaire, les étoiles pourraient bien être en fait constituées de noyaux solides, source des isotopes (nucléides partageant le même nombre de protons caractériisant cet élément mais ayant un nombre de neutrons différent) lourds éjectés dans les supernovas.

Ces corps éjectés sont appelés à se stabiliser naturellement en systèmes orbitaux binaires, ce qui explique que plus de 80 pour cent des systèmes stellaires sont en fait des systèmes à deux étoiles. Les 20 pour cent restant sont probablement jumelés également, bien qu'associés à des compagnons plus discrets à l'aspect bien moins flamboyant — par exemple des naines brunes ou des géantes gazeuses *. Lorsque ces deux corps célestes se stabilisent dans leur orbite l'un par rapport à l'autre, ils éjectent des corps plus petits qui se baladent dans l'espace à la découverte de leur propre système solaire. C'est l'origine des comètes, matière éjectée des nouvelles étoiles. Ces corps éjectés du centre galactique et des supernovas seront ultérieurement capturés par l'orbite de l'un ou l'autre des corps d'un système stellaire déjà apparié, tout comme les comètes sont "capturées" dans les systèmes solaires par de grandes planètes comme Jupiter. Au fil du temps, ces comètes récemment conquises acquièrent une stabilité orbitale et incorporent d'autres fragments. Ainsi, bien que les couples stellaires puissent faire respecter l'aspect intime de leur coup de foudre, présager de l'avenir et du caractère inéluctable de certains "accidents cosmiques" est hors de leur portée.

D'autre part, on a toujours supposé que le vent solaire contient des courants égaux d'électrons et de protons pour assurer le maintien d'un système solaire électriquement neutre. Il n'y a toutefois aucune raison permettant de supposer que ce soit le cas. Détecter à tout moment la globalité du courant qui se dégage du Soleil serait en effet impossible. Car les quelques fois où le vent solaire a été observé ne peuvent en aucun cas être extrapolés pour accréditer l'existence de courants égaux de protons et d'électrons dans le vent solaire. Les caractéristiques externes, comme par exemple les phénomènes cométaires et les phénomènes électriques dans les anneaux de Saturne, suggèrent l'existence d'un courant excessif de protons. Des flux composites de particules chargées de façon similaire se déplaçant dans le champ magnétique environnant sont observés dans les proéminences solaires, ce qui signifie que le Soleil a sans aucun doute la capacité d'éjecter sélectivement des flux composites de particules chargées de façon similaire.

Pour schématiser cette théorie, les éruptions solaires projettent un nombre excessif de protons, ce qui ralentit faiblement le mouvement des électrons dans la couronne solaire. L'excès de protons dans le vent solaire entraîne une séparation de charge dans tout le Système solaire, entre le nuage moléculaire de poussière et de gaz de forme torique qui s'étend jusqu'aux confins du Système solaire — le condensateur géant de charge positive — et la surface du Soleil de charge négative. Parce qu'il existe un potentiel électrique entre ces deux pôles, tout objet se déplaçant à travers des régions plasmiques de densité de charge variable s'imprégnera d'une charge électrique propre à sa taille et à sa vitesse relative. Lorsque de nouveaux corps célestes — par exemple des comètes — pénètrent dans cette région plasmique depuis les confins de l'espace, ils s'embrasent et amorcent la décharge du condensateur solaire. Le noyau de la comète acquiert alors une charge négative et ses électrons ruissellent vers le Soleil sous la forme d'un flamboiement accru à son approche. L'excès de protons et autres ions de charge positive, y compris les éléments chimiques légers jusqu'au soufre, constituant le nuage moléculaire et le disque zodiacal (qui contient les éléments chimiques plus lourds), se déversent dans la comète et forment sa queue. En conséquence, la queue de la comète n'a rien à voir avec la vapeur d'eau qui s'écoule de la fonte d'une "boule de neige sale", mais cela n'implique pas que l'eau ne peut pas être un composant d'une queue de comète, bien au contraire...

* Si McCanney pense que Jupiter est le ténébreux jumeau du Soleil parce qu'ils sont les seuls à partager le même axe de rotation entre les corps du Système solaire, l'écrivain chercheur américain Walter Cruttenden dans son livre Lost Star of Myth and Time privilégie la théorie de la naine brune.

 

De la nouvelle physique, nouveau paradigme de l'Univers (3)

Le Soleil est une entité céleste intéressante. Comparée à une géante gazeuse comme Saturne, son pendant "négatif", les deux sont enveloppées d'une architecture constituée de structures stratifiées en forme d'anneau : les anneaux familiers de Saturne et le disque zodiacal du Soleil - le matériau poussiéreux qui recouvre le plan de l'écliptique - avec des anneaux à certaines distances, comme par exemple entre Mars et Jupiter. Ce "disque ou nuage zodiacal" contient des zones pour être un peu plus concentrées en poussières que le reste du nuage/disque, l'une de ces zones étant située dans le Système solaire intérieur sur les orbites de la Terre, de Vénus et de Mercure, ce qui récemment a été détecté par les scientifiques (2018). 

En fait, Saturne et Jupiter présentent certaines propriétés et des phénomènes électriques semblables à ceux d'une étoile, ce qui conduit à formuler certaines hypothèses intéressantes. Ainsi, outre les anneaux et les satellites, Saturne et Jupiter présentent des décharges électriques interplanétaires, des particules énergétiques, une rotation différentielle (l'équateur du Soleil tourne plus vite que ses pôles), des températures élevées, des rayonnements exothermiques et un phénomène lumineux atmosphérique hautement énergétique. Ce phénomène lumineux est en fait l'élément déclencheur des réactions de fusion — la combustion de l'hydrogène et de l'hélium — qui se produisent à la surface du Soleil — et non dans son noyau. Tout comme les géantes gazeuses, le Soleil devrait avoir un noyau solide, dans lequel la désintégration radioactive se produit.

Si les planètes peuvent être des étoiles en devenir, les comètes ont de leur côté une prédisposition transformative à devenir des lunes ou des planètes. Pour le comprendre, il convient de suivre une comète lors de ses pérégrinations vers le Système solaire. Lorsqu'une petite comète fait son entrée dans le Système solaire, elle s'allume et décharge une région relativement petite et localisée du condensateur. En plus du coma très lumineux, la traîne flamboyante d'une comète peut prendre différents aspects observables qui varient en fonction des différentes valeurs du rapport de charge (par rapport au Soleil) et de la stratification de la poussière et des gaz dans la queue elle-même. La neutralisation soudaine du noyau peut provoquer ce qui est observé comme étant une séparation de la queue, et des queues d'aspect galbé peuvent se former selon que la comète se déplace en aval ou en amont à travers le disque/nuage zodiacal, c'est-à-dire la vitesse angulaire relative.

Et ce phénomène de "vagabondage" observé chez certaines comètes dans le Système solaire se produit lorsque leurs périodes synodiques sont  modifiées par l'attraction d'une grande quantité de matières dans leur queues. La période orbitale de Hale-Bopp, par exemple, est passée de 4 200 à 2 650 ans en un seul passage. Contrairement à l'idée reçue, les comètes ne déchargent pas ces matériaux par une chimérique "fonte" de gaz et de jets de glace inexistants, elles les attirent. Ce matériau poussiéreux produit une traînée gravitationnelle qui rend les orbites excentriques des comètes plus circulaires leur conférant une certaine uniformité. Lorsque l'orbite d'une comète devient circulaire, elle s'immobilise dans les zones autour du Soleil dont la charge électrique est différente. Puisqu'elle demeure dans une région d'équipotentiel électrique, la queue de la comète visiblement chargée se déconnecte du noyau. En substance, la comète se transforme alors en astéroïde ou potentiellement en satellite lunaire qui évolue sur une orbite stable, laissant derrière elle ses fougueuses premières années d'existence. Ainsi par exemple la déconnexion qui a été observée en 2007 avec la comète de "Encke", dont la queue ionisée s'est détachée en passant dans une éjection de masse coronale solaire (son prochain périhélie est attendu le 26 juin 2020). Et si les comètes que nous observons sont généralement de tailles relativement petites, certaines sont potentiellement gigantesques. Et une comète de dimension colossale qui déchargerait tout le condensateur solaire en le dépouillant d'une grande partie de son énergie provoquerait de violentes tempêtes solaires.

Cf. Ouvrages portant sur la nature électrique du Système solaire et de ses conséquences : "Hiver cosmique" des astrophysiciens anglais Dr Victor Clube et Dr Bill Napier ; "Les changements terrestres et la connexion anthropocosmique" de l'ingénieur français Pierre Lescaudron ; "Mondes en collision" & "Les grands bouleversements terrestres" du psychiatre et écrivain russe Dr Immanuel Velikovsky (1895/1979) ; "Les comètes et les cornes de Moïse" de l'auteure états-unienne Laura Knight-Jacdzyk.

 

De la nouvelle physique, nouveau paradigme de l'Univers (4)

La compréhension de la formation des planètes passe par la théorie développée par le psychiatre et écrivain russe Immanuel Velikovsky (1895/1940) et que reprend James Mc Canney. L'observation de Vénus apporte la réponse. De taille planétaire et de nature cométaire, Vénus aurait dans un passé relativement récent accumulé beaucoup de masse lors de ses pérégrinations à travers le Système solaire, devenant ainsi la jeune planète brûlante que nous pouvons observer, et qui finira par devenir une planète constituée d'eau, comme la Terre. Provoquées par le réchauffement électrique lors de son passage dans le condensateur solaire, les températures élevées peuvent liquéfier le noyau d'une grande comète comme elle, lui conférant une nature auto-gravitationnelle de forme sphérique propre aux planètes et à la plupart des satellites. Les comètes en tant que planètes en devenir peuvent aussi expliquer les différents axes de rotation des planètes connues, ainsi que la formation initiale de leurs atmosphères. Puisque des éléments légers jusqu'au soufre ont été observés dans les queues de comètes, ils sont probablement la source préexistante d'atmosphère dans les planètes cométaires capturées par les systèmes solaires. Si les petites comètes ne sont pas assez massives pour attirer et retenir les substances chimiques volatiles de l'espace, les grandes comètes possèdent une masse suffisante pour provoquer l'attraction gravitationnelle de matériaux dans une atmosphère en formation.

Si la plupart finissent par percuter une terre stérile, certaines d'entre elles peuvent croître et atteindre un niveau d'épanouissement et de maturité. Toutefois, lorsqu'une décharge complète du condensateur solaire se produit, les conséquences sont plutôt à l'image d'une terrible "crise" à l'échelle cosmique.

En résumé, il est à retenir les éléments suivants :

- La formation d'un "condensateur stellaire" autour d'objets stellaires qui subissent une fusion nucléaire dans leur atmosphère (l'objet stellaire chargé négativement est entouré d'anneaux et d'un nuage moléculaire de forme torique constitué de molécules, d'ions, et de poussières ionisées, formant un condensateur électrique qui peut se décharger sous certaines conditions).

 - Les comètes sont des corps célestes de type astéroïde (et non des boules de neige sales) qui déchargent ce condensateur stellaire et développent une charge électrique nette négative. Le noyau de la comète attire une multitude de poussière et d'ions, formant la queue visible de la comète.

- Les noyaux des comètes sont capturés par le Système solaire à des intervalles de temps aléatoires et acquièrent potentiellement les propriétés d'astéroïdes, de lunes et de planètes. Les comètes accumulent de la matière et ne fondent pas comme le suggère le modèle de la comète "boule de neige sale". Les noyaux de comètes n'atteignent que rarement les dimensions planétaires. Les différents membres du Système solaire ont des âges qui diffèrent.

- Les principaux effets qui amènent les comètes nouvellement capturées sur des orbites stables sans chevauchement mutuel sont les rencontres gravitationnelles avec les membres du Système solaire et la "traîne de la queue de la comète". Le Système solaire est un système dynamique en constante évolution.

- Les géantes gazeuses que sont Jupiter, Saturne et peut-être Uranus et Neptune maintiennent dans leurs atmosphères turbulentes la fusion déclenchée par des éclairs énergétiques, ce qui implique que le Soleil fait de même *.

- La gravité n'est pas la seule force qui gouverne le Cosmos. Les influences électriques ne produisent généralement que des impacts subtils, mais elles peuvent parfois s'imposer en maître d'œuvre des rouages du Système solaire.

- Des événements majeurs causés par des effets électriques et gravitationnels peuvent se produire et bouleverser la Terre lorsque de grandes comètes s'aventurent dans ses parages.

En conclusion, l'idée est que le système Terre-Lune-Soleil forme une interaction complexe qui fonctionne comme un tout pour générer le champ magnétique unique de la Terre *². Le vent solaire, la Lune, les couches de l'ionosphère, les couches lithosphérique, asthénosphérique et mésosphérique (du manteau) et jusqu'au noyau même de la Terre font tous partie de ce système. Le champ magnétique terrestre ne se forme donc pas seulement depuis ses entrailles, comme la plupart des géologues le supposent, mais c'est tout le système Terre-Lune-Soleil qui se retrouve à la merci des forces externes propres au Système solaire — et la Terre à celles du Soleil et de la Lune en tout premier lieu. Celles-ci sont susceptibles de provoquer les déplacements périodiques de l'orientation magnétique de la Terre...

* Les observations de Jupiter et Saturne par les sondes spatiales Voyager I et II révèlent des phénomènes électriques analogues à ceux observés autour du Soleil. Jupiter et le Soleil étaient les étoiles jumelles originelles de notre Système solaire et ses autres membres ont été capturés un à un ultérieurement.

Les champs magnétiques sont intrinsèquement liés, ne pouvant être expliqués sans l'existence de la circulation d'un courant électrique. C'est pourquoi leurs charges sont extrinsèquement alimentées par leur interaction avec d'autres corps chargés et les noyaux et atmosphères internes qui leur sont propres. Seules les planètes pourvues de satellites lunaires ont un champ magnétique digne d'être mentionné. Le champ magnétique constitue de ce fait un facteur de grande influence dans les conditions météorologiques de la Terre, de même qu'il est nécessaire au développement de la vie puisqu'il protège la planète des particules de haute énergie issues du Soleil.

Source : Harrison Koehli, éditeur canadien. Article paru sur le site Sott.net (Signs of the Times) en octobre 2019.

Pour aller plus loin sur les travaux de James McCanney : "Atlantis to Tesla" (The Kolbrin Connection), "Continuing Galactic Formation" (Astrophysics and Space Science (1981) ; "Saturn's Sweeper Moons Predicted" (1981) ; "The Nature and Origin of Comets and the Evolution of Celestial Bodies (Part I)" (1983) ; "The Nature and Origin of Comets and the Evolution of Celestial Bodies (Part II)" (1984) ; "The Nature and Origin of Comets and the Evolution of Celestial Bodies (Part III)" (1985) ; "Dynamics of a Small Comet" (1986) ; "Currents Induced by Foreign Bodies in Non-Uniform Plasmas" (1987) ; "CP/MPS: Contained Plasma Magnetic Propulsion System - An Advanced Propulsion Concept" (1987).

Comme de façon innée nous recherchons le prototype de forme parfaite qui nous permet d’expérimenter constamment la beauté, l’harmonie et la perfection, et pour que l’effet érosif de l’espace-temps comme de la dualité et de ses drames ne nous limite et ne nous abîme plus, il nous appartient d’emprunter un autre chemin. Il passe par une bonne dose de connaissance, de discipline, de conviction, d’esprit de transformation, de recherche et d’introspection. L'intolérance est un attribut d'êtres humains imparfaits et un trait que tous doivent travailler avec assiduité pour le surmonter. C’est tout l’enjeu de la mutation profonde de conscience en cours, et qui conduit de plus en plus d’individus à vouloir s’extirper de l’impasse existentielle constatée, celle occasionnée par les guerres, les frustrations, le manque d'intégrité, la malhonnêteté et toutes autres choses que nous souhaiterions meilleures, autrement nommées involution. Tout le mystère de la vie est accessible par la volonté et par la conscience de celui qui est pur et juste en vertus.

 

 

En vérité, le bon sens veut qu'il n'y ait jamais eu de début à la Création. Il n'y aura jamais de fin, comme il n'y a jamais eu de big bang non plus. La croyance en un commencement de l'univers n'est qu'une interprétation, une théorie émise par la science formatée et limitée à laquelle sont soumis les scientifiques qui se sentent toujours obligés de croire à un début et une fin, et par un être humain ayant besoin de comprendre et de donner sens. Le big bang, qui a soi-disant initié la création de notre univers, nous plonge dans la logique propre à notre 3ème dimension d'un temps linéaire. Les scientifiques limités par leurs pensées cartésiennes continuent ainsi à étayer cette théorie absurde.

Tous les stades de la Création existant simultanément, dans un éternel présent, la Vie n'a jamais manqué de " support ", qu'il soit physique ou éthérique, pour que des entités et créatures en tout genre puissent expérimenter. Ce que nous nommons par nos mémoires cellulaires " passé " ou " futur " sont simplement des plans d'existence où évoluent d'autres " nous-même ".

L'univers génère un constant mouvement de respiration, d'expansion-destruction, de croissance-décroissance. Ce cycle est simplement manifesté, rythmé puis densifié par des consciences supérieures, planificatrices. C'est pour cette raison que l'on peut constater que nous sommes manipulés par des entités de densités supérieures à la nôtre, elles-même s'inscrivant dans un jeu de dimensions supérieures *. Elles sont en réalité nous-mêmes, dans un de nos passés ou de nos futurs possibles, l'Univers ne faisant qu'UN. Depuis un plan de conscience très évolué, ces autres " nous-mêmes " testent ce que peut " donner " leur création dans l'univers et dans ses possibles infinis. C'est de cette façon que se dessine le Grand Jeu de la Création. Et c'est à cette fin que nous avons choisi de nous incarner ici-bas, pour prendre physiquement part au Grand Jeu et faire évoluer la Conscience du Tout-Ce-Qui-Est. Nous sommes donc un esprit conscient et intelligent qui, simultanément, existe dans la Source, l'UN, et dans la matière. Seul le degré d'oubli, lié à la densité d'incarnation, varie. Et nous ne sommes que dans la 3ème …

C'est un temps cyclique, plus exactement " torique ", qui régit la Vie cosmique. Cette loi cyclique explique que les connexions que chacun peut avoir ne sont autres que des liens avec des fractales de la Supra-conscience, somme des consciences évoluant dans des espaces-temps parallèles et séparées par différentes fréquences vibratoires. Le conditionnement au temps linéaire est bel et bien une prison de laquelle l'humain doit s'échapper pour accéder à une vision plus large et objective concernant la Création.

Une partie de cet univers est continuellement anéantie par d'autres consciences " destructrices ou prédatrices ". Cependant, l'ensemble des consciences " planificatrices et destructrices " participent à une expansion équilibrée de l'univers. Nous les appelons, faute de mieux, " la Source ". La Source est donc l'Univers, que certains nomment Père-Mère, Dieu, le Grand Architecte ou Conscience ultime. Les entités qui vivent dans les densités supérieures sont simplement des consciences-esprits qui n'ont pas forcément besoin d'un corps de matière pour se manifester. L'intelligence n'a pas besoin d'un contenant pour exister, mais peut se créer ou densifier un corps par " électro-magnétisme ". En quelque sorte, elle assemble, ralentit et oriente par " ses pensées " le spin des atomes, pour prendre une forme. Et l'espace-temps qui se manifeste par des cycles d'apprentissage naissant dans la matière noire, l'a-matière, n'est qu'énergie densifiée. Les planètes et les étoiles sont créées pour composer un milieu d'expérimentation lorsque des consciences-esprits désirent faire l'expérience de la densité.

Le jeu consiste à tester, expérimenter notre création, en oubliant qui nous sommes. Et en " cheminant " dans notre création, nous sommes censés arriver, petit à petit, à retrouver la mémoire logée dans l'énergie noire - la vierge noire des traditions -, afin de reconnecter à la source de notre Êtreté. La Connaissance - les pensées images, les savoirs - est contenue dans cette d'énergie nucléaire faible ou noire dans laquelle baigne constamment notre cerveau, l'éther. C'est notre intuition - et non pas l'intelligence - qui nous reconnecte à la Source, tandis que l'intelligence nous connecte au monde matériel.

Si des esprits conscients et intelligents se créent effectivement dans la matière, nous n'avons donc pas besoin de supposer qu'ils se créent dans la source. Ils sont la Source !

* Cf. Compréhension structurelle de la Matrice asservissante.

 

Cf. en complément Fonctionnement de l'architecture du Vivant.

 

 

 

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