La formulation de ces clés n'engagent que leur auteur, qui puise tant dans ses recherches et sources d'information que dans son imaginaire leurs révélation et libre mise à disposition suivant la forme et la rédaction retenues.

Il n'y a de ce fait rien à prendre pour argent comptant, seulement à laisser faire en soi le processus d'ouverture de conscience par le discernement, soit le juste équilibre entre cœur et raison. Celui-ci conduira à les invalider, à les valider, à les compléter par d'autres ajouts et compléments.

C'est ainsi que procède le chercheur de vérité.

 

 

Qu'est-ce que la Connaissance ?

Quaerendo invenietis ("Cherche et tu trouveras")

Jean-Sébastien Bach - Canon N° 9, en allusion au Sermon sur la Montagne (Matthieu 7:7, Luc 11:9).

Thot, le dieu de la Connaissance

Le dieu lunaire Thot est représenté sous forme d'ibis (image 1) ou de babouin (image 2). La première forme est celle qui est donnée au peuple, la seconde à l'élite instruite. C'est ainsi que Thot est le protecteur des scribes représenté sous la forme d'un babouin. Il a régné sur tout ce qui comportait une opération intellectuelle : l'établissement de l'écriture, la séparation des langages, et par suite l'annalistique et les lois. Il est aussi le dieu qui compte, le manieur de chiffres, c'est à dire le calculateur du temps, des années, du calendrier, le régent des divisions temporelles. Ces multiples aptitudes ont toujours fait de lui, dans les récits de la mythologie, le secrétaire avisé des dieux, le gratte-papier indispensable à toute action divine.

Sa maîtrise des hiéroglyphes et des paroles divines fait de lui un redoutable magicien, celui qui, par sa connaissance des articulations créatrices du langage, peut susciter à volonté ce qu'il désire voir naître. C'est ce qui explique qu'il ait été considéré, par les théologiens de Memphis, comme la langue de Ptah, c'est à dire comme l'expression verbale par laquelle le dieu donne l'existence à l'univers. Dans d'autres textes, il est le " coeur de Rê ", l'essence même de sa pensée créatrice, le cœur étant l'organe de la pensée.

Dieu du verbe divin, Thot le grand paperassier est aussi le patron des magiciens, celui qui connaît les formules magiques nécessaires à la guérison des malades. La bibliothèque d'Hermopolis (située à 300 km au sud du Caire), sa capitale, était célèbre par ses cryptes secrètes où se trouvaient déposés les rouleaux sacro-saints écrits de la main même du dieu. Le " conte démotique de Satni "* rapporte la quête du livre divin de Thot, qui devait permettre d'enchanter le ciel, la terre, les eaux et le monde inférieur et les tristes mésaventures qui frappèrent l'imprudent qui osa pénétrer ce redoutable secret.

* Le cycle de Setné ou roman de Satni est un ensemble de deux récits de la littérature égyptienne antique attesté à partir du IIIe siècle av. J.-C. sur des papyrus des époques hellénistique et romaine. Ces récits ont pour personnage principal commun Setné, scribe et magicien librement inspiré par le personnage historique réel de Khâemouaset, l'un des fils du pharaon Ramsès II.

 


La Philosophia Perennis de Notre Dame de Paris

Le célèbre médaillon sur le trumeau du portail central de Notre Dame de Paris, ajout du XIX° siècle (1845) par Viollet-le-Duc (1814-1879), le grand restaurateur des constructions médiévales, est "La Philosophia Perennis", la Philosophie (Amour de la Sagesse) Éternelle, qui traverse toutes les religions et qu’elle transcende, car irréductible par essence (image 1).

La position assise sur un trône est une caractéristique ancienne qui rappelle celle de la déesse égyptienne Isis (image 2)* dont la formule est "Aucun mortel n’a soulevé mon voile". La déesse est considérée diversement comme la "Grande Déesse Mère", la "Gardienne du Savoir", ou "Notre-Dame d’Alchimie". 

La tête dans le ciel (les eaux d’en-haut) exprime naturellement son accès à la conscience cosmique. Son sceptre – insigne de la souveraineté – témoigne d’une "royauté", la Philosophia Perennis couronnant et coiffant tous les savoirs. Les 9 barreaux de l’échelle suggèrent une progression passant par 9 degrés. La scala philosophorum ("l’échelle des Philosophes") est en effet le hiéroglyphe de la patience que doivent posséder ses fidèles, au cours des neuf opérations successives du labeur hermétique ou du parcours évolutif.

Les deux livres que tient sa main droite représentent d'une part l’exotérisme, soit le livre ouvert que tout le monde peut lire, c’est-à-dire la connaissance accessible à tous, et d'autre part l’ésotérisme, le livre fermé, celui de la connaissance secrète à laquelle l’initié parvient par sa quête intérieure. Dans ce sens, la révélation d’un secret ésotérique est inutile car sans effet, vu que le secret se défend fondamentalement tout seul en restant hors de la portée de la compréhension de l’ignorant, le "profane" (de pro fanum, "devant le temple", "ce qui caractéristique celui qui n’a pas accès à son temple intérieur"). Si l’individu est la clef, il est aussi le plus sûr verrou. D’autre part, une connaissance révélée n’est pas, à proprement parler, une connaissance étalée, accessible à tous, "révélé" signifiant étymologiquement "revoilé". De ce fait, une révélation ne fait jamais que remettre un voile…

* La ville de Paris est dédiée à la déesse Isis (Parisis). Cf. Le Jeu de la Vie.

 


Quête éternelle de l'être humain

Prométhée volant le feu de la Connaissance au faux divin, les dieux asservisseurs de l'Astral - Oeuvre de Jan Cossiers (1600/1671), peintre baroque flamand (musée du Prado à Madrid)
Prométhée volant le feu de la Connaissance au faux divin, les dieux asservisseurs de l'Astral - Oeuvre de Jan Cossiers (1600/1671), peintre baroque flamand (musée du Prado à Madrid)

L'homme, même le plus primitif dans ses manifestations, a toujours éprouvé le besoin de ressentir ce qui est au-dessus de lui, c'est à dire sa conscience vivant à un niveau plus subtil que son incarnation physique. Depuis toujours, de nombreuses informations circulent sur l'origine du Monde et de l'espèce humaine sur la Terre. Nous avons la vision des créationnistes, qui pensent que Dieu a créé Adam et Ève, et que ceux-ci ont fait souche. Nous avons la vision de certains qui pensent que l'espèce humaine a été créée par des "extraterrestres". Il y a ceux qui pensent que l'homme est issu de l'évolution animale, plus particulièrement des singes, grâce à l'augmentation du volume de leur cerveau suite à leur possibilité de marcher debout. Certains pensent que la conscience de l'homme est issue de l'évolution de consciences minérales qui sont passées par le végétal, pour passer à l'animal et à l'humain.

Certains présumés humains cependant, les "sans âmes" ou "portails organiques"*, ne manifestent aucun intérêt pour la Connaissance. Ce sont, plus que des ignorants, les indifférents.

* Cf. Les acteurs de la Matrice falsifiée.

 

De l'ignorance et de l'indifférence

L'ignorance, c'est ne pas savoir. L'indifférence c'est ne pas vouloir savoir... L'ignorance est un comportement, alors que l'indifférence est un sentiment. Ignorance, c'est le manque de savoir, de connaissance ou de culture : c'est un défaut hors de notre volonté. Indifférence : c'est une absence d'intérêt, de sensibilité, soit un acte intentionnel. En règle générale, l'ignorance engendre l'indifférence. Etre indifférent, c'est être mort, le pire étant d'être un ignorant indifférent, qu'on peut qualifié de mouton. C'est pourquoi l'indifférence est pire, car si l'ignorance est récupérable, l'indifférent sait et s'en fout. Il en découle que le contraire de l'Amour n'est pas la haine, mais bel et bien l'ignorance.

L’indifférence est ainsi associée à l’insensibilité, la froideur "reptilienne", des caractéristiques que l’on imagine contraires à la condition sociale dans laquelle se trouvent les êtres humains, vrais, qui permettent de garder un lien social entre eux. Car être indifférent implique que "rien ne nous importe", que nous ne ressentons rien face à une situation ou à une personne, que "tout nous est égal". Il a ainsi été démontré que quand nous faisons preuve d’indifférence face à une autre personne, cette attitude est l’une des plus agressives et douloureuses que l’on puisse adopter. Montrer son indifférence à quelqu’un implique de retirer toute forme de sentiments et de bien signifier à la personne qu’elle n’existe pas pour nous. Mais l’indifférence n’est pas toujours négative. C’est aussi un mécanisme de défense que nous employons pour ne pas souffrir de déceptions en permanence. Nous maintenir à la marge ou n’attendre rien de personne est une manière de nous protéger.

 

La connaissance est le pendant évolutif de l'ignorance, du latin ignoratio, "action d'ignorer", "défaut de connaissance", "ignorance", qui dérive du verbe ignorare, "ignorer", "ne pas savoir", "ne pas connaître"," méconnaître". C'est pourquoi dans le bouddhisme l'ignorance (avidyā) est la première étape de la chaîne des causes de la souffrance (dukkha), considérée comme un des "Trois Poisons" mortels. Elle induit les passions et cause les renaissances. Dans l'hindouisme, c'est d'abord l'ignorance de sa véritable nature qui conduit à recouvrir celle-ci par les obscurcissements successifs de la conscience pure (le Soi) produits par le désir et l'attachement. Dans l'allégorie de la caverne, Platon donne une représentation imagée de "l'état de notre nature relativement à l'instruction et à l'ignorance", la démarche du philosophe grec consistant à prendre conscience en priorité de son ignorance par la prise de recul par rapport à ses préjugés et opinions constitutifs de la doxa (la fausse idéologie ), avant que d'apprendre à distinguer ce qui est réel de ce qui est apparent ou illusoire. Pour ce faire, il appartient à l'être humain de s'élever progressivement vers le monde des Idées ou des Formes intelligibles en utilisant la méthode dialectique.

Sans ce faire, l'être humain illusionné est soumis soit à l'ignorance savante, celle de celui qui "sait qu'il ne sait pas", soit à l'ignorance profonde, celle de celui qui "ne sait pas qu'il ne sait pas", ou pire à la double ignorance, le fait de "ne pas savoir tout en ayant l'illusion de savoir". En d'autres termes, il ignore son ignorance.

 

Connais-toi toi-même

Sur le fronton du temple de Delphes figurait le fameux "Connais-toi toi-même" - Gnothi seauton en grec ancien- Nosce te ipsum en latin -, mot‑clé de l’humanisme offert par le philosophe Socrate à travers son enseignement. C'est là que vivait la Pythie, d'après le serpent Python qui était un symbole du pouvoir de la connaissance et de sagesse. Ce mot assigne ainsi à l’être humain le devoir de prendre conscience de sa propre mesure, sans tenter de rivaliser avec les dieux. Il signifie aussi s'interroger sur son savoir, car se connaître consiste à prendre conscience de soi et par là de son ignorance. Socrate déclarait "Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien". Il ne niait pas l'existence de la vérité, celle-ci existant même s'il ne la connaît pas. Il vaut mieux une ignorance qui se connaît qu'une ignorance qui s'ignore. La Pythie aurait déclaré : "est le plus savant celui qui, comme Socrate, sait que son savoir est en fin de compte nul". C'est pourquoi Socrate découvrit qu'il avait au moins une science, celle de son ignorance. Il vénérait les dieux tout en avouant son ignorance à leur égard. Cet aphorisme, loin de prouver son scepticisme, témoigne de son désir de vérité.

Socrate n'a jamais voulu dire : "analyse-toi avec complaisance". La connaissance de soi n'implique pas le repliement sur soi, plaisir que prennent les auteurs "d'autobiographies intimes", mais signifie : "Connais le meilleur de toi, vois ce que tu aspires à être, ce que tu es virtuellement, ce qui est ton modèle ; sois un homme, connais tes propres excès". Ce n'est donc pas une introspection narcissique et égotiste : c'est un programme de vie. Se connaître, c'est accéder à la dimension cosmique. Il ne faut pas l'entendre ici au sens du monde ou de l'univers mais plutôt comme un ordre, une hiérarchie, car le cosmos porte le divin et l'humain. Posséder la dimension cosmique signifie alors pouvoir franchir les limites imposées par la dualité, celle dont l'homme est prisonnier en raison de sa propre ignorance. Il cesse alors d'être la proie de ses désirs et de ses passions. Pour le profane, l'initiation opère une métamorphose et le sujet devient capable de recevoir la révélation des mystères. Ce qui était caché est éclairé, l'impétrant quittant la nuit pour pénétrer dans la lumière du jour.

Tout ceci a bel et bien pour but de démontrer que toute réalisation de soi aboutit à une déification, la connaissance de soi n'étant rien d'autre qu'une naissance, un éveil du germe divin dans l'homme, germe qualifié de divin parce que tout puissant, source de lumière.

 

Voies d'accès

 

L’être humain en quête de connaissance a traditionnellement deux voies d’accès. L’une est de nature exotérique, c’est-à-dire extérieure à lui, par une connaissance qui lui est enseignée. L’autre est de nature ésotérique, c’est-à-dire intérieure, dissimulée. Ce dualisme apparent est très réducteur, et c'est pourquoi il fait l’affaire de simplifications médiatiques à des fins partisanes pour ne pas dire doctrinaires et dogmatiques. Ainsi toute religion, dite exotérique, n’est exempte d’un ésotérisme qui en est son cœur secret et caché.

 

La première voie est proposée par la Science (dont la Psychologie), la Philosophie, l’Histoire, l’Art, la Religion. Les religions dites du Livre sacré - la Bible pour les Chrétiens, le Coran pour les Musulmans, la Torah pour les Juifs - offrent leur modèle explicatif à leurs fidèles, tout comme d’autres textes sacrés, comme les Vedas hindous (environ 5.000 ans avant notre ère) ou Les manuscrits de la Mer morte (ou de Qumrân) découverts en 1947, avec la dénaturation inévitable qu’entraînent leurs traductions, interprétations, distorsions et tripatouillages*. À l’opposé, depuis la Révolution dite des Lumières du XVIII° siècle, la voie scientifique rationaliste propose une autre explication des origines, se voulant émancipée de toute croyance religieuse pour ne pas dire superstitieuse, et se voulant la référence en termes de vérité expérimentée. C’est le principe de "Je ne crois que ce que je vois et comprends de manière factuelle". Il y a bien entendu tout un dégradé propre à ces deux approches externes à l’être humain, comme les courants spirituels dits "New Age"*² nés aux États-Unis d’un rejet des excès de consommation matérialiste et injuste, et qui ont donné lieu à un business particulièrement juteux.

 

Le mécanisme, courant de pensée philosophique

En philosophie, le mécanisme est une conception matérialiste qui aborde l'ensemble des phénomènes suivant le modèle des liens de cause à effet. Cette conception rejette l'idée d'un finalisme, selon laquelle les phénomènes ont un but (une fin), ce que la téléologie étudie. Présent dès la pensée de l'Antiquité, notamment à travers l'atomisme, le mécanisme est avant tout lié à la révolution scientifique dite copernicienne, survenue principalement au XVIIe siècle dans nombre de disciplines comme l'astronomie, la  physique, la médecine et autres disciplines intellectuelles plus ou moins éloignées de la science. Ce changement conduisit au discrédit de l'école scolastique et à une critique radicale de la philosophie d'Aristote sur laquelle cette école reposait pour partie, opérant la transition entre la Renaissance et les Lumières.

Ce modèle d'explication scientifique du XVIIe siècle vise à réduire tous les phénomènes physiques à des chocs entre particules ayant des propriétés mécaniques très simples telles que l'élasticité parfaite, la sphéricité... L'explication mécaniste ne laisse ainsi aucun mystère sur les relations cause-effet : il s'agit de chocs dont les lois sont parfaitement connues, qui expriment la conservation de la quantité de mouvement. Pour René Descartes, un tel type d'explication permettrait de comprendre la totalité des phénomènes naturels à partir de principes simples. La nature est ainsi réduite au mouvements de corpuscules matériels, soit une épistémologie qui met en avant un seul type d'explication pour les théories scientifiques.

Ses chantres sont notamment le père mathématicien et philosophe Marin Mersenne (1588/1648), connu également sous son patronyme latinisé Marinus Mersenius, qui était au centre d'un réseau de correspondance avec René Descartes et d'autres grands scientifiques et philosophes de cette époque (il est l'auteur de l'ouvrage Questions sur la Genèse paru en 1623). Cette philosophie dite positiviste a abouti à la théorie de l'animal-machine* de Descartes qui eut d'importantes répercussions sur la pensée médicale et l'émergence d'une médecine mécaniste, ancêtre de la médecine scientifique, et à une conception souvent déterministe de la causalité : les mêmes causes produisent les mêmes effets.

Quant au mécanisme des processus vitaux, il a été théorisé par le médecin libertin Julien Offray de La Mettrie (1709-1751) dans son ouvrage L'Homme Machine (1747). Il étend à l’homme le principe de l’animal-machine de Descartes et rejette par là toute forme de dualisme animal-homme au profit du monisme. Ce déterminisme mécaniste l’amène à rejeter toute idée de Dieu, même celui des déistes, avec lequel il refuse de confondre la nature. Cette médecine mécaniste s'oppose au "vitalisme" et à la médecine vitaliste, représentée en France par l'École de Montpellier, pour laquelle les phénomènes vitaux ne peuvent être réduits à un ensemble de phénomènes physique définissant une spécificité du vivant, ce qui aboutit à une destruction de l'idée d'un cosmos hiérarchisé en sphères (de la basse Terre aux Hautes Sphères Célestes confinant au divin) et une infinitisation du monde.

* Elle a bénéficié au XVIIIe siècle de la vogue des automates animaux et des automates anthropomorphes, comme l'automate de l'inventeur et mécanicien français Jacques Vaucanson ou Jacques de Vaucanson (1709/1782).

 

Si depuis la fin du XIX° siècle la psychologie est à la mode à travers l'investigation du subconscient, il importe de préciser sa véritable nature, soit l'étude de l’esprit dirigée physiologiquement, et qui aboutit à des soins nommés psychothérapies. Si la parapsychologie concerne l'étude de ce qui est "à côté" de la psychologie, soit les phénomènes observables, la psychanalyse porte sur l'étude des profondeurs de la psyché, ce qui se situe "en dessous" (les archétypes, l'inconscient collectif...), et la psychiatrie sur l'étude plus physique des maladies du cerveau soignées par des médicaments (la biochimie).

Autrement dit, la psychologie est d'une part l'étude des effets de l’esprit sur la physiologie, les hormones, les taux de glycémie et ainsi de suite, les entrées et sorties des divers organes et la façon dont cela peut affecter les processus cognitifs, et d'autre part l'étude du spirituel et de ses effets sur la physiologie, soit l'influence (ou influences) visuelle et/ou auditive en provenance d'autres sources. Elle se nomme métapsychologie. Autant dire que cette seconde étude est totalement absente de l'enseignement académique dispensé (les enseignements encadrés de Freud, Jung, Erikson, Horney et consorts), ceci étant destiné à égarer tous les étudiants et futurs professionnels en psycho !

* Cf. L’Église romaine décodée & Le Judaïsme décodé.

Cf. Prédation manipulatoire & Prédation spirituelle et voie de sortie.

 

De la métapsychologie

La psychologie et la métapsychologie sont des sciences qui, bien qu'ayant le même sujet d'étude, diffèrent radicalement de par leur approche. La psychologie étudie l'être humain dans une confusion sémantique entre l'esprit et l'âme, cette dernière n'ayant aucune caution scientifique. Qui plus est, ce qui relève de l'âme, les ressorts enfouis dans l'inconscient qui agissent sur l'esprit, consiste en une étude peu objective puisque sujet et objet, plus exactement sujet comme objet, subissent les mêmes influences et les mêmes conditionnements*.

Dans le cas de la métapsychologie, le sujet se situe au-delà du monde de l'âme générateur du monde de l'esprit traduit par l'égo-personnalité ou l'égo-mental*², ce qui lui permet une analyse plus objective du comportement et de la condition de l'âme. Alors que le monde de la psychologie est beaucoup basé sur la notion de polarisation, de dualité - le bien et le mal, les bons et les méchants, la lumière et les ténèbres, etc. -, explicative du comportement et des réactions associées, il n'existe pas en métapsychologie pas une telle polarité. Il n'y a que l'Être, partie intégrante de l'Unité cosmique même si inconscient de Ce Qu'Il Est. Il n'y a de ce fait pas de polarisation qui vient de l'extérieur.

La métapsychologie est d'abord et avant tout un état d'être, dissocié du comportement animal propre à la cage des animaux humains, certes pour beaucoup bien apprivoisés et bien éduqués, mais des animaux quand même. Une fois qu'il a atteint l'état de métapsychologie, un être redescend rarement dans le piège de la psychologie. Il ne porte plus de jugement de valeur sur la race, la culture, la religion, le rôle social ou quoi que ce soit d'autre. Il ne s'attarde plus aux apparences. Il sait que le corps physique n'est qu'un véhicule utilisé par l'Esprit pour vivre l'expérience humaine. Et s'il éprouve des émotions, n'étant ni un être froid ni insensible, il n'est pas affecté, déstabilisé, par ses émotions. Il se sent CONCERNÉ.

* Cf. Qu'est-ce que l'Homme ?

Cf. Décryptage de l'Ego.

 

Quelques psys de référence

Sigmund Freud né Sigismund Schlomo Freud (1856-1939), neurologue autrichien fondateur de la psychanalyse - Carl Gustav Jung (1875-1961), médecin psychiatre suisse fondateur de la psychologie analytique - Karen Horney (1885-1952), psychiatre et psychanalyste américaine d'origine allemande - Jacques Lacan (1901-1981), psychiatre et psychanalyste français - Milton Hyland Erickson (1901-1980), psychiatre et psychologue américain qui a joué un rôle important dans le renouvellement de l'hypnose clinique et thérapeutique - Erik Homburger Erikson (1902-1994), psychanalyste germano-américain du développement auteur d'une théorie du développement psychosocial reposant sur huit stades psychosociaux successifs - 

 


La seconde voie proposée est celle de l’éveil intérieur à la conscience globale de l’Univers, de son Principe d’Unité (le Theos) et de ses composantes. Elle se veut ouverte à tous, lettrés ou non, à partir d’une perception directe, intime et personnelle, émancipée des illusions, dénaturations ou manipulations transmises par l’extérieur. Elle doit apporter la lumière dans les âmes, la justesse dans les pensées, la justice dans les actes, la santé dans les corps. Elle est la mise en valeur de ce qui est enfoui en nous, dans la profondeur du cœur, et qui permet de regarder le monde différemment, de mieux voir et de mieux entendre.

Elle prend source dans les traces et archives issues des anciennes civilisations telles l’Inde et l’ancienne Égypte* (très souvent sous forme de symboles), et dans la transmission assurée à travers le temps, tout particulièrement par les grands Sages et grandes consciences christiques incarnées (Krishna, Bouddha, Jésus entre autres). Cette voie, qualifiée de Tradition, est celle de l'ésotérisme.

* Sous le nom d'Art Royal ou d'Art Sacré, les prêtres de l’Égypte ancienne professaient et pratiquaient tout un ensemble de doctrines qui embrassaient tous les rapports de l'Homme avec la Nature. Ces doctrines étaient basées sur l’axiome sacré de l'Unité du Tout avec ses principes immuables et éternels, leur pratique permettant à l'Initié de maîtriser l'Univers matériel. Elles formaient les Tables de la Loi, telles que celles que Moïse brandit à l’attention du peuple hébreu au cours de son exode. Tous les empires et pays ont emprunté à ce berceau de la Sagesse cachée et à ses enseignements mystiques : l'Inde, la civilisation sumérienne (Perse, Babylone, Chaldée…), la Chine, le Japon, la Syrie, l'ancienne Grèce, Rome, les civilisations celte, nordique comme amérindien …

 

Voies d'accès non scientifiques

Il importe de distinguer Religion et Théologie, tout comme Philosophie et Métaphysique. La Religion n'est qu'une manière intuitive de réaliser dans la matière l'existence du Tout (dont l’Univers dans toutes ses dimensions et composantes, visibles ou non) ; la Théologie est la tentative des hommes d’attribuer au Tout une personnalité (ainsi certaines représentations de Dieu), des qualités et caractéristiques, et d’exprimer des théories pour justifier leur état d’intermédiaires entre lui et le(s) peuple(s). La Philosophie est quant à elle une recherche en vue de connaître les choses connaissables et pensables, tandis que la Métaphysique est la tentative de mener l'enquête plus profondément, en dehors des limites ordinaires, dans des régions inconnaissables et impensables, avec les mêmes intentions que la Théologie.

 

Du symbole

Le mot "symbole" est issu du grec ancien sumbolon, qui dérive du verbe sumballesthaï signifiant "mettre ensemble", "apporter son écot", "comparer".

Un sumbolon était un tesson de poterie cassé en deux morceaux et partagé entre deux contractants. Pour liquider le contrat, il fallait faire la preuve de sa qualité en rapprochant les deux morceaux qui devaient s'emboîter parfaitement. Par la suite, des formes d'abstraction, comme le langage ou la gestuelle, ont pu remplacer les objets dans leur fonction de représenter un engagement, une promesse, une alliance, un contrat, un pacte scellé entre deux partenaires (par exemple, une poignée de main sera le symbole d'un accord). Dans ce sens, un symbole est donc un objet sensible qu'on "pose côte à côte avec" une réalité abstraite ou surnaturelle qu'il est destiné à représenter. Le symbole est le terme visible d'une comparaison dont l'autre terme est invisible.

 

De l'ésotérisme

Tout enseignement ésotérique comporte deux parties : une partie exotérique pour le profane, une partie ésotérique pour l'initié, celle-ci apportant en général un "deuxième sens" aux aspects de l'enseignement dispensé. C'est la raison pour laquelle un adage de la Tradition dit qu'il n'y a pas de secret, mais des degrés de compréhension.

L'ésotérisme fait usage de symboles, qui peuvent être empruntés à la culture aussi bien qu'à la nature. La fonction du symbole est de signifier autre chose que le sens terre à terre, en montrant soit un sens profond, soit une représentation approximative d'une expérience spirituelle.

Exotérisme et Ésotérisme constituent à eux seuls toute la réalité du "Revelatum", au même titre que l’Avers et le Revers d'une même médaille. Si en effet l'enseignement est communicable, l'expérience, elle, ne l'est pas.

Il s'agit d'une science de l'intériorité de l'être, autrement dit d'une ontologie qui transcende toutes les spéculations purement intellectuelles, par la perception et l'expérimentation directes. Elle aborde de manière impersonnelle et intemporelle la globalité de l'être, par l'affirmation et la description d'une unité organique (l'être humain) tant entre toutes les parties de l'univers qu'entre chaque partie et le Tout (l'Univers, le Cosmos). 

C'est pourquoi l'Ésotériste prétend VOIR, au lieu de Regarder.

 

De la Tradition

L’idée d’une tradition universelle à l’origine des religions de l’humanité, et par là même d’une unité essentielle des religions, remonte pour l’essentiel à la Renaissance, à la conception d’une sagesse immuable et immémoriale. Diversement appelée prisca theologia, prisca philosophia ou philosophia perennis, on la trouve exprimée dans les oeuvres de Marsile Ficin (1433-1499), Pic de la Mirandole (1463-1494), Agostino Steuco (1496-1549), Guillaume Postel (1510-1581) ou Francesco Patrizi (1529-1596). La tradition hermétique est très complexe. On la nomme comme telle en référence à la Tabula Smaragdina, la Table d'émeraude, célèbre "codex" alchimique attribué à Hermès Trismégiste le "Trois fois grand ", à qui revient la paternité de l’alchimie*. C'est à ce personnage mythique de l'Antiquité gréco-égyptienne qu'ont été attribués un ensemble de textes appelés Hermetica (les plus connus sont le Corpus Hermeticum et la Tabula Smaragdina, soit la Table d’Émeraude). On y retrouve des thèmes aussi divers que la réincarnation, l’astrologie et le karma*², les sphères planétaires de descente, l’union avec Dieu et même de nombreuses disciplines mentales pratiques. Le fait extraordinaire est que ces thèmes – et en fait tous les thèmes importants étudiés par les occultistes et hermétistes modernes - se trouvent dans les plus anciens textes hermétiques égyptiens connus comme contributifs à la Sagesse primordiale.

* Cf. Le chemin alchimique.

Cf. Le cheminement de l’Âme.

 

Du symbolisme de la Tradition

La première question que pose à l’homme moderne l’existence du symbolisme sacré est exactement celle-ci : "s’il portait sur le monde, le discours symbolique serait irrecevable, et il faudrait voir en ceux qui le tiennent, à la fois des virtuoses de l’imagination et des débiles de la raison".

Force est de constater que, dans l’esprit et le cœur de ceux qui le tiennent, et quoi que l’on en pense par ailleurs, le discours symbolique "porte bien sur le monde", en d’autres termes, que ce discours a bien l’intention de nous dire quelque chose sur la réalité. C’est précisément cette prétention ontologique que le rationalisme scientifique, depuis Galilée, a rendu impossible. Pour la pensée moderne, le choix est clair : ou bien le discours symbolique procède à sa propre neutralisation ontologique, ou bien il doit être considéré comme dément. Car il faut être fou pour continuer à croire à la vérité d’un discours contraire à tout ce que la raison tient pour certain. Tel est le jugement que la science et la philosophie modernes portent sur toute culture religieuse. On s’en est accommodé sans trop de difficultés pour ce qui est des "autres" religions, et l’on accepta volontiers de ne voir en tout cela que du "symbolisme", c’est-à-dire de l’imagination et de la poésie. Le jour vient pourtant – et il est déjà venu – où les chrétiens eux-mêmes, se retournant vers leurs propres croyances et Écritures sacrées, se trouveront contraints de reconnaître leur évidente parenté, en dépit des différences, avec les discours symboliques et mythiques de toutes les religions de la Terre. Terrible épreuve ! On pourra bien s’acharner à distinguer l’historicité de l’Ancien et du Nouveau Testament et à la dégager de son revêtement symbolique. "

René Guénon*, écrivain français (1886-1951), "Symboles fondamentaux de la Science sacrée"

* Enterré au Caire sous le nom d’Abd-el-Yahiâ, René Guénon est "l’homme par qui le scandale arrive", ayant dénoncé toute sa vie la crise du monde occidental moderne et ses méfaits par le courant dit néo-spiritualiste (la spiritualité sentimentale charismatique et la spiritualité de pacotille des théosophes) sur l’homme dans sa dimension spirituelle, fruit d’une lente dégénérescence de son héritage métaphysique. Il s'est tourné, au grand dam des catholiques, vers l’Orient devenu, selon lui, le refuge ultime de la "Tradition", n'ayant cesse de montrer la nécessité, en ces temps véritablement apocalyptiques, d’un réveil de conscience général pour sortir du cercle vicieux des théories et pratiques matérialistes. Il a été précurseur de l'annonce de l'Onde du changement en cette fin de cyclicité civilisationnelle, la cinquième de la race humaine, soit l’imminence du retour du "Messie Universel", le Kiristos, venant réapprendre aux hommes les secrets de la réalisation en soi.

 

La Connaissance est qualifiée en Occident de Gnose, à partir du mot grec gnosis signifiant Connaissance. L’historien de l'Art allemand Gustav Parthey (1798/1872), qui s’est spécialisé dans l'étude des textes hermétiques anciens et la tradition hermétique, a établi que la plupart des philosophes, écrivains et hommes d’état principaux de la Grèce antique avaient tous étudié avec des professeurs égyptiens - Platon a été l’élève de Sechnuphis, Pythagore d’Oeunuphis, Eudoxe de Chonuphis (Cf. images) -. Ces philosophes qui ont étudié dans les écoles hermétiques d’Égypte, principalement dans les écoles secrètes d’Isis et d’Osiris, ont ainsi établi la continuité du lien de la Connaissance entre l'Orient et l'Occident par ce lien direct entre la tradition ésotérique de l’Égypte ancienne et les traditions secrètes et la philosophie spéculative des Grecs. Sous ses formes classiques diversifiées qui comprennent le gnosticisme, l’alchimie et l’astrologie, elle passa en Europe par la connaissance arabe, principalement par les grandes écoles astrologiques et alchimiques de Bagdad. C'est cette même tradition qui a été européanisée et re-christianisée par des écoles secrètes comme les rosicruciens*. De cette façon, un lien direct a été conservé entre la tradition ésotérique d’Égypte ancienne et l’hermétisme moderne.

* Cf. La nouvelle religion universelle.

 

Cette "École de sagesse", souvent composée de confréries initiatiques (dont beaucoup malheureusement, nouvelles parvenues à l’éveil, mélangent le bon grain à l’ivraie), vise à protéger la Connaissance d’êtres vulgaires qui voudraient la détourner à leur seul profit. Elle se nourrit de la mythologie, tout particulièrement grecque*, proche de la réalité, car ceux qui ont décrit les mythes, les légendes, les contes, l’ont fait en toute connaissance de cause. Et comme l’homme a changé depuis l’école de la Grèce antique, et a encore plus changé depuis l’Égypte ancienne, les écoles se sont également développées afin de s’adapter à ces changements. Toutefois, si pendant très longtemps certaines connaissances ont été transmises par le biais d’organisations secrètes (type Franc-Maçonnerie) mêlant le bon comme le mauvais (c'est ainsi que les "Illuminati", la version sombre de la Franc-Maçonnerie, détiennent tout un tas de sombres et grands secrets, qu'un étudiant lambda possède à hauteur de 0,02% estimé...), il y a de nos jours une explosion de la connaissance. Elle n’est plus réservée aux seuls Illuminati, loin s'en faut, bien qu’ils pensent par arrogance, leur marque de "fabrique" emblématique, que ce soit toujours le cas...

* Notre référentiel civilisationnel occidental est marqué par l’École grecque, plus particulièrement le courant néoplatonicien qui s’établit à la mort du philosophe. Celle-ci cependant n’a fait principalement que reprendre, certes souvent avec talent, les acquis de la civilisation égyptienne antique qui, lors de sa décadence, n’a pu s’opposer à la conquête militaire grecque, avec Alexandre dit Le Grand, attribut auquel pourrait se rajouter le vocable de pillard…

 

Liberté ?

La Connaissance rend libre. Pour l’initié, la liberté s’exprime dans le contrôle et la manipulation de tous les aspects du comportement, des émotions et des pensées des non-initiés, les profanes. L’initié comprend que le profane ne recherche pas la Lumière, qu’il est donc condamné à la répétition éternelle de son existence terrestre sous contrôle de forces invisibles qui le dominent, terrestres comme supraterrestres, à tous points de vue. Son existence est dépourvue de sens, livrée à la course aux illusions et aux hochets émotionnels. Le profane répond à des logiques ou mécanismes très sommaires, facilement compréhensibles, et de ce fait manipulables, avec une facilité déconcertante. Infantilisation, mensonge, divertissement... Tout profane qui ne pense pas est condamné à ce que quelqu’un d’autre pense à sa place. Si ce n’était pas le cas, nous ne parlerions plus de profane.

L’homme profane est ainsi un "zéro", puisqu’il doit faire "abnégation volontaire" de lui-même, de son Soi. Il n’existe que comme la partie d’un tout, une "multitude d’un milliard divisé par un milliard", et doit être au service du tout. La révolution n’a que faire de la morale. Le seul critère moral est l’utilité sociale, la seule "éthique" politique étant "la fin justifie les moyens". Les valeurs du gouvernement sont l’utile et la logique aux dépens de l’humain et du juste. Tel l'a exprimé l'essayiste hongrois Arthur Koestler (1905/1983).

La découverte du feu, pour les hommes primitifs, est le premier exemple de séparation entre "ceux qui savent" et "ceux qui ne savent pas", apportant à ceux qui savent un avantage décisif. Cet avantage apporte un pouvoir, et comme tout pouvoir, il n’est pas partagé entre tous. La connaissance, comme l’argent, est répartie hiérarchiquement entre les hommes.

Une illusion qui pourrait être comique si elle n’était pas crue par les populations est l’illusion "d’égalité". Il n’y a guère d’égalité quand il s’agit de pouvoir et d’argent. Peut-il y avoir une égalité de la connaissance ? Comment peut-on être aveugle au point d’accepter et de croire à tout ce qui nous est présenté ? Si, pour prendre ce seul exemple, nous acceptons de nous plier au régime alimentaire catastrophique * qui est le nôtre, et que nous détruisons lentement notre corps avec de tels aliments, nous accepterions avec un plaisir plus grand encore de laisser s’installer en nous n’importe quelle idée préconçue absurde et pourtant défendue. Nous semblons avoir perdu jusqu’à nos instincts élémentaires de protection.

* Cf. Conscience nutritionnelle.

 

Conditions d'accès

 

Cet éveil intérieur, y compris au moyen d'un enseignement extérieur, passe pour la personne par un travail d’ouverture de sa conscience*, qui lui est spécifique, à partir de techniques (méditation par exemple) et d’un accompagnement respectueux de son intégrité. Elle concilie enseignement et initiation. Tout comme l’approche scientifique, cette démarche est basée sur l’expérimentation, mais cette fois-ci intérieure, des lois propres au fonctionnement de l’univers*², afin d’en vérifier la manifestation (loi de cause à effet), sans l’intrusion du mental intellectuel qui peut singulièrement en dénaturer la justesse. Cela suppose d’une part le nettoyage de nos filtres, pour les rendre neutres et basés sur des valeurs positives, d’autre part de faire remonter au conscient tous les nœuds, freins et blocages relégués dans le non-conscient. Un travail sur notre sensibilité et notre intuition est requis, afin de passer de la "mauvaise croyance" basée sur des vœux pieux à la "bonne croyance", basée sur une évaluation objective de la réalité et de la connaissance.

* Cf. L'état de cohérence, voie de sa liberté & Processus de transformation de conscience.

Cf. Évolution de civilisation (1) Le mécanisme de l'Univers & Fonctionnement de l'architecture du Vivant.

 

Démonstration scientifique de la relativité de la Connaissance

L'anthropologue canadien Jérémy Narby explique dans ses travaux comment l'acquisition de la connaissance par le seul mental/intellect est partielle. En prenant l'exemple du fonctionnement du système visuel du lecteur, il indique que pendant que celui-ci lit les mots, il ne voit pas vraiment l’encre, le papier, ses mains et l’environnement dans lequel il se trouve. Seule une image interne en trois dimensions les reproduit presque exactement, élaborée par le cerveau. Les photons réfléchis par la page lue frappent la rétine des yeux du lecteur, qui les transforme en informations électrochimiques. Le nerf optique relaie ces informations vers le cortex visuel à l’arrière de la tête, où un réseau cascadant de cellules nerveuses sépare les informations entrées en catégories (selon les formes, les couleurs, les mouvements, la profondeur, etc.). Reste à savoir comment le cerveau parvient à réunir ces ensembles d’information catégorisée en images cohérentes, la base neurologique de la conscience n’étant pas connue *. Il en découle que si nous ne savons même pas vraiment comment nous pouvons voir les choses que nous qualifions de "réalité tridimensionnelle", comment pourrions-nous concevoir la perception de quelque chose d’aussi étrange que les idées en provenance de la 4ème densité de réalité, celle de la conscience de notre galaxie solaire d'appartenance, le champ astral ?

* La clé de compréhension pour Jérémy Narby se trouve dans l'ADN et l'information bimoléculaire qui s'y trouve. Cf. Le serpent cosmique : L'ADN et les origines du savoir (The Cosmic Serpent : DNA and the Origins of Knowledge),

Comme toute recherche fondamentale, et celle du mystère de la vie l’est, la personne a son libre arbitre pour chercher la vérité* partout où elle se trouve, expérimenter sans exclusive, rejeter les excès et les divisions de tous bords, et se déterminer ensuite dans sa juste relation à la vie. C’est l’acceptation de nouvelles données, de nouvelles vérités, tout en sachant que celles-ci ne sont que transitoires. Tous les chemins de la Connaissance n’en forment qu’un seul, celui resserré et étroit de la conscience éveillée à la Lumière de l’Esprit. Et ce n’est d’ailleurs pas par goût du secret que l’enseignement était autrefois principalement dispensé par des symboles, mais parce qu’il y a toujours eu de " saintes inquisitions " et des âmes égoïstes, ambitieuses et avides de pouvoir, pouvant les détourner de leur raison d’être, la transmission de la juste Connaissance à la juste personne. Avec pour conséquence le sens de la parole christique rapportée par Saint Matthieu : "Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes ou des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux."

* Cf. Qu'est-ce que la Vérité ?

 

La recherche de l'Information, responsabilité de notre citoyenneté

La société gouvernée par le mode "Service de Soi", marque de la prédation entropique qui la domine, a les hommes politiques et les fabricants d'information qu’elle mérite. C'est pourquoi la sphère politique et les médias sont le reflet d’un peuple. Aussi leurs déclarations d'intention proclamées quant à l'efficacité du système d’information prévalant demeurent lettre morte à l'épreuve des faits. Si la volonté de bien informer est un idéal toujours sincère, la réalité des moyens financiers et humains de le faire avec qualité, le traitement de l’information au service respectueux du public et l’indépendance demeurent purement hypothétiques, en tout cas singulièrement limitées, notamment par la concentration des médias dans les mains de puissances industrielles et financières. Quelle indépendance en effet est possible lorsqu’il y a une ingérence constante du pouvoir de l'argent par le biais des actionnaires privés comme étatiques, dont les objectifs essentiellement économiques valorisent la rentabilité ou l'équilibre d'exploitation et la défense de leurs intérêts au détriment de la qualité d’information ? Quelle réelle marge de manœuvre prévaut lorsque l'opacité du monde des affaires - le "secret des affaires" - comme politique - le "secret d’État" - caractérise les pratiques de gouvernance institutionnelle ? A la censure plus ou moins visible, directe, s'est rajoutée au fil du temps l’autocensure de nombre praticiens journalistes *, conduisant à la perte de crédibilité de la majeure partie de la profession auprès d'une part non négligeable du public, notamment jeune. Celle-ci ayant gangréné et corrompu les secteurs politique et des médias, elle a contribué à la manipulation des masses. Il en résulte que le peuple ne sait plus qui croire ni que croire, sombrant dans la confusion et se désengageant de la vie citoyenne, offrant ainsi toute latitude aux tireurs de ficelle pour exercer leur pouvoir et accomplir leurs besognes manipulatoires sans contre-pouvoir. Et même si Internet constitue l’un des derniers bastions de résistance, où l'on peut trouver la "bonne" information noyée sous le fatras d’informations fantaisistes, tous les gouvernements du monde mettent au point les outils de son contrôle total *², qui permettront de verrouiller la Toile, notamment au prétexte de lutter contre le terrorisme.

Quoi qu'il en soit et dans l'attente de la société en mode "big brother", l’information nécessite une recherche de tous les instants, à partir d'une ouverture d’esprit véritable, consistant à ne pas uniquement retenir que les informations strictement conformes à nos opinions et croyances. Et seule la prise du risque de se confronter au final à des découvertes qui bousculeront nos postulats de départ y contribue ! Or malades de la superficialité et de l'instantanéité dans une société du gadget technologique (ordinateurs portables, téléphones mobiles, Web et réseaux sociaux)*³, nous ne sommes plus capables d’exercer un réel esprit critique ni de hiérarchiser l’information. L’anodin ayant pris la place de l’important et le fait divers surclassant l’événement fondamental, nous confondons la société de consommation de la communication avec l’information. Nous sommes dans l’illusion d’être informé en temps réel, ces technologies nous maintenant dans des réflexes et des comportements égotiques qui voient nos capacités d’analyse s’échouer sur l’écueil pernicieux de notre paresse à émerger des phénomènes de mode et des poncifs. Sans s'attacher à combattre l'indolence de notre esprit critique consistant à considérer comme vraie toute information vue sur Internet, dans le journal ou à la télévision, nous consentons à demeurer des citoyens anesthésiés à coup de surdoses d’images et d’infos contradictoires, notre désintérêt de la chose publique et de la véritable investigation creusant la tombe d'un fonctionnement dit démocratique, faisant le lit de la dictature des consciences qui avance dans l'ombre, masquée.

* Il convient toutefois de préciser que de nombreux journalistes courageux sont sauvagement assassinés chaque année dans le monde, d'autres  croupissant dans les geôles des dictatures sévissant aux quatre coins du globe

Cf. Contrôle mental.

*³ Cf. Fin de cycle (1) Fin du temps ou fin des temps ?

Cf. Interviews diverses du site en ligne Thinkerview, laboratoire d'idées français indépendant lancé en janvier 2013.

 

De la connaissance commune, ou le jeu pervers du savoir désacralisé

La common knowledge en anglais est un concept important en sciences sociales. S'il y a des choses que tout le monde pressent, c'est une connaissance pourtant individuelle, dans la mesure où les gens n'ont pas conscience du fait que cette connaissance est partagée par beaucoup de gens voire tout le monde. Ils n'ont pas conscience du fait que cette connaissance est devenue "un fait social". Aussi cette connaissance ne produit pas d'effet social, restant ainsi individuelle et inefficace, jusqu'à ce que les maîtres du jeu entropique décident de l'institutionnaliser en la révélant.

Or ce qui est important en matière sociale, c'est que non seulement les gens sachent, mais qu'en plus, ils sachent qu'ils ne sont pas les seuls, qu'ils sachent que tout le monde sait la même chose qu'eux. La connaissance individuelle peut alors prendre une nouvelle dimension, et acquérir un pouvoir effectif. Le fait que tout le monde sache ce que tout le monde sait est une étape déterminante qui fait basculer les situations sociales. Le débat s'instaure, les prises de conscience s'effectuent, les certitudes s'ancrent, les convictions s'installent. Nous ne doutons plus de nous-même, de ce que nous savons. Nous nous sentons plus fort, moins isolé, plus confiant et plus disposé à agir. Nous finissons par comprendre par exemple que les choses peuvent changer. La common knowledge unit les volontés. C'est pourquoi toute l'action des pouvoirs consiste à les désunir, de les fragmenter, sauf si elles servent leurs intérêts. L'un des outils de domination des pouvoirs, c'est de nous faire douter de nous, de ce que nous pensons, de ce que nous savons. Lorsqu'une chose devient common knowledge, c'est fini : les pouvoirs perdent cet outil. Les autorités ont fini par céder.

Nous pouvons l'illustrer sur le terrain économique, plus particulièrement celui de la dette monétaire. Les dettes des États par l'argent - la fausse monnaie - massivement injecté par les banques centrales tout au long des années 2000, tout particulièrement après 2001 (attentats terroristes aux USA), 2007 (subprimes) et 2020 (crise sanitaire), ne seront jamais remboursées. C'est en train de devenir une common knowledge. Nous sommes passé de la gestion par les bulles boursières, par gonflement puis éclatement des bulles, à une autre gestion, celle de la bulle permanente, afin de ne plus jamais avoir à faire de retour en arrière. Le système s'est donné les moyens de faire croître les dettes à l'infini. Il est entré dans le permanent, celui de la dette perpétuelle, à sens unique, celui de la croissance infinie. Pourquoi ? Parce que les dynasties qui contrôlent le système ne s'embarrassent pas de modèles mathématiques dans lesquels s'empêtrent les roturiers illusionnés comme les économistes universitaires et autres analystes de marchés. Les dynasties voient le "réel" - la réalité terrestre viciée, celle de leurs intérêts - de très haut. Elles vont à l'essentiel, à la lueur des expériences historiques familiales, transmises de générations en générations. Elles n'ont que faire des charabias et élucubrations des acteurs institutionnels qu'elles ont positionné aux apparentes commandes - gouverneurs, présidents, chanceliers... -, ces non-dynastiques parvenus et corrompus ! N'étant pas dans les effluves de la bouteille ou du flacon de la névrose sociale, elles voient clair et sont lucides quant à la sauvegarde de l'échiquier involutif.

Comme le savoir est rarement cantonné, il finit toujours par descendre, par glisser et se répandre, les dynasties confessant les détenteurs apparents du pouvoir. Et il y a des fuites, les conseillers et autres larbins des princes finissant toujours par vouloir faire les malins, les initiés. Ce faisant, ils divulguent le "Gai Savoir" * comme aurait pu dire Nietzsche. Le Gai Savoir finit par dégouliner, quitter les sommets pour irriguer puis inonder les vallées, de larmes s'entend. Car la common knowledge maintient l'être humain dans l'illusion du faux savoir, telle la fausse monnaie.

* Le Gai Savoir est un ouvrage du philosophe allemand Friedrich Wilhelm Nietzsche (1844/1900) publié en 1882. Le titre fait référence aux troubadours dans leur art de composer des poésies lyriques. Nietzsche fait explicitement référence à une certaine appréhension de la psychologie en tant que libératrice des affres de la maladie par une approche en apparence superficielle mais en réalité profonde.

 

Symbolisme de la Connaissance

L’enseignement de la Tradition explique que les nombres sont en adéquation avec le monde*. Ainsi le nombre 36 est celui que le Créateur utilise pour créer les Planètes, les Mondes. Il y aurait de ce fait 36 Forces entre Lui et les hommes (ainsi les 36 Décans, Génies ou Énergies personnifiées qui forment le Zodiaque, cette zone de la sphère céleste qui s'étend sur environ 8° de latitude de part et d'autre de l'écliptique, et dans laquelle on voit se déplacer le Soleil, la Lune et les planètes principales du système solaire).

L’Église chrétienne est également fascinée par les nombres, tout comme les autres religions. Ainsi à Fribourg en Allemagne, les bâtisseurs de l’Église ont tout fondé sur la symbolique des nombres 3, 4 et 7 ainsi que ses multiples. Par exemple au niveau des détails, on peut voir d’un côté de la nef un vitrail en trois parties auquel répond face à lui un vitrail en quatre parties. Les 3 et 4 représentent respectivement le monde et la trinité, le terrestre et le divin.

La connaissance de ce qui nous entoure se fait par des codes précis, que physiciens, mathématiciens, astronomes et autres scientifiques utilisent dans leurs disciplines respectives. Les nombres sont partout dans la nature et nous permettent de l’appréhender, la plupart du temps à notre insu. Ils servent de structures à l’Homme, et lui permettent de comprendre le monde. Ce lien entre les nombres et le monde reste cependant encore un mystère. Sont-ils à l’essence même du monde, comme l’enseignent parmi d’autres la Kabbale hébraïque avec les "Carrés magiques" de ses 10 Sephirot, les rosaces des cathédrales chrétiennes, les Roses-Croix et leur "Royal Secret", les "Chiffres des Choses" de la Franc-Maçonnerie (Cf. images)… ou bien sont-ils de purs produits de l’intelligence humaine ?

L’enseignement se réfère également à des Arcanes (toute opération à caractère hermétique dont le secret ne doit être connu que des seuls initiés – ainsi le nom des cartes ou lames du Tarot*²) et des Archétypes (modèle général ou structure psychique représentative d'un sujet).

* Cf. Symbolisme mathématique.

*² Cf. Le sens caché du Tarot initiatique.

 

Le lien entre la pensée hermétique moderne et la sagesse égyptienne des mystères est tellement important que la littérature ésotérique de ces deux derniers millénaires écoulés n’est rien de plus qu’une série d’annotation à l’ancienne littérature hermétique, examinée à la lumière du message résurrectionnel du Christ. S'il a jeté les bases de la "nouvelle" Sagesse des Mystères du Christianisme, les qualifications requises pour entrer sur la Voie de la Connaissance demeurent. Et comme cette voie n’est pas la même que la voie de la vie, les qualifications pour entrer dans une École ne sont pas les mêmes qualifications que pour la vie. Le secret de toute l’humanité se trouve dans la Volonté, par-delà les propres exigences et qualifications préliminaires de chaque École. Qui plus est, si une volonté d’être ouvert d’esprit, expérimental et engagé est requise, le néophyte doit avoir une moralité développée, celle-ci n’étant pas tant une marque de réalisation en compassion et lumière qu’un outil essentiel d’investigation. En effet, l’immoralité – suivre les instincts et pulsions humaines les plus bas – conduit à l’aveuglement spirituel, et tout comme ceux qui sont aveugles dans la vie ne peuvent pas voir les merveilles qui les entourent, de même l’immoral ne peut pas voir sur le plan Spirituel. Personne ne peut aller très loin sans s’affiner le monde moral intérieur et racheter l’obscurité intérieure. Au fur et à mesure de la progression sur la Voie, les choses les plus sombres se détachent.

 

La métaphysique, seule voie d'accès à la Connaissance

La connaissance traditionnelle des principes régissant le Vivant est un bien commun de l'humanité. Dépôt bien antérieur à l'histoire telle qu'enseignée, elle s'est épanouie dans les formes les plus hautes et les plus parfaites tout au long de la période historique. L'ignorer, c'est ignorer le vrai visage de ces civilisations anciennes initiatiques, et s'interdire pour soi-même le retour à cet état primordial d'où tout découle, et qui réserve à celui qui peut y parvenir l'inépuisable richesse de ses possibilités. De même que pour éclairer un fait historique on recueille le témoignage de ceux qui l'ont vu ou qui transmettent intact le récit de ceux qui l'ont vu, on doit s'initier à la Connaissance auprès de ceux qui l'ont conservée comme le plus précieux des héritages.

Cette connaissance des principes, l'Occident l'a possédée jadis. Elle s'appelait la métaphysique, mot signifiant "au-delà de la physique", " au-delà de la nature ". Elle est en effet le domaine du surnaturel, qui ne peut être atteint que par l'intuition immédiate de l'intellect transcendant, celui-ci n'étant pas une faculté individuelle mais universelle. Si l'on doute de la réalité d'une telle prétention, il suffit d'essayer soi-même de l'atteindre pour s'en convaincre, puisqu'il existe dans toute certitude, même mathématique, quelque chose d'incommunicable. "Vieille lune" pour ses contempteurs, il ne faut pas confondre la Tradition vraie avec ses caricatures humaines qui servent tellement bien à camoufler les ignorances et les convoitises. La Tradition intégrale et primordiale est bien celle portée par certains hommes hautement initiés à leur apparition sur cette terre, et qui n'a eu de cesse d'être combattue par les Forces de l'Ombre, tout particulièrement en Occident, pour être refoulée jusqu'à être totalement méconnue.

 

L'apprentissage est celui du Monde Spirituel, secret fermé à la vision ordinaire. C’est, en effet, le seul Mystère auquel on est instruit. Mais il n'est pas aussi simple que ça, le Monde Spirituel étant vaste. Aussi la connaissance ésotérique est comme la connaissance ordinaire : plus on sait, plus on voit et on perçoit à quel point le réservoir de connaissance est vaste et dépasse l’entendement. Étant donné cette idée pénible, la question qui se trouve à la base de toute initiation se pose au néophyte : comment une simple graine d’un cerveau humain peut espérer englober cette sagesse illimitée de créativité ? Et, comme c’est souvent le cas sur la Voie, en formulant cette question du fond du cœur vient la réponse : le cerveau humain peut acquérir cette sagesse, car il a été façonné à partir de cette sagesse elle-même. La matière grise du cerveau est en fait le voile de la substance Spirituelle des étoiles.

Il est dit que seul celui qui est totalement guéri peut contempler le dernier Mystère en toute impunité. Cette "région inexplorée duquel aucun voyageur ne revient" est le Monde Spirituel duquel les hommes ordinaires ne reviennent pas. Cependant, c’est une destination de laquelle les initiés au plus haut niveau peuvent revenir à leur gré, s’ils sont prêts à enfiler le masque du temps qu’offre l’incarnation, et se mêler aux autres humains...

 

Contribution à la manifestation de la Vérité

 

Si la connaissance, le désir de savoir les causes, est pour saint Augustin la démesure de l’orgueil humain, elle est dans son acception positive la participation à la Vérité, celle qui se trouve dans le cœur même de la Création et qui élève l'homme, nourrissant son intelligence. Science profonde de l'être humain doté de pensée pour lui permettre de rejoindre l'Absolu, l'action de connaître (gnosis en grec) pose la question des conjectures* constitutives de l’élaboration humaine du savoir, qui ne peuvent en l’occurrence que s’inscrire dans un horizon leur conférant un caractère de vérité et non de simple probabilité. Les philosophies religieuses monothéistes, quoi qu’affirmant par leur dogme le credo d’un Dieu créateur et d’un homme à son image, ne constituent pas autre chose qu’une conjecture sur d’autres conjectures, le terme même de "fondement" apparaissant ainsi usurpé, comme une pétition de principe. Si elles contrebalancent les errances du relativisme total et du scepticisme athée, pour lesquels l’erreur est partout et sans borne, elles ne peuvent s’exonérer de leur propre relation à une croyance illusoirement tenue pour un savoir fondateur, justifiant par là-même la légitimité d'autres sources religieuses comme l'hindouisme et le bouddhisme, ainsi que les systèmes ésotériques que sont la kabbale juive, la gnose chrétienne et le soufisme de l'islam présents en chacune d'elles. Le christianisme tel que conçu par le Concile de Nicée est ainsi la religion camouflée babylonienne du culte du Soleil et de la déesse Sémiramis*², et le Nouveau testament se fonde sur des récits symboliques sans cesse répétés des milliers d'années avant leur compilation. L'Ancien Testament quant à lui se retrouve dans les récits sumérien, babylonien et égyptien, modifiés et réécrits selon les besoins dans le but de créer une histoire fabriquée et une religion dénommée Judaïsme.

* Hypothèse qui n'a encore reçu aucune confirmation.

La Trinité babylonienne de Nimrod, le Père, Tammuz, le fils né d'une vierge (" Nimrod le réincarné ") et Sémiramis, la mère immaculée, fut transposée dans la croyance romaine pour finir comme Trinité chrétienne par l'empereur Constantin au IV° siècle. Cf. Le modèle européen décodé (1).

 

Le penseur médiéval Nicolas de Cusa (1401/1464) dans son œuvre Les Conjectures (De Conjecturis) propose une approche paradoxale de la connaissance. La finitude humaine étant pour lui une donnée insurmontable, la connaissance ne peut qu’échouer à découvrir en et par elle-même, exactement, la vérité suprême. Elle se construit toutefois comme par l’effet d’une heureuse compensation, soit une altération du vrai. Cet échec à connaître exactement et absolument est la condition d’une approche conjecturale en quelque sorte libérée, dotée de son droit et de sa propre dynamique. On peut alors renvoyer dos à dos, comme deux répliques simplement inversées de la même dogmatique, d’une part la visée métaphysique d’inspiration aristotélicienne et scolastique d’une science de l’être supposé continuité de Dieu, d’autre part le relativisme pessimiste découlant de l’idée d’une incommensurabilité du fini et de l’infini.

 

Aussi l’approche conjecturale constitue une approche positive, celle d’un "art de savoir" propre aux hommes basé sur l’imitation de la perfection divine, de l’Absolu, englobant l’être créé et l’être incréé. Si cette philosophie de l’esprit humain implique une insurmontable inexactitude, et de ce fait la notion même de relativité, elle fait appel au principe de la coïncidence des opposés. Celui-ci désigne le savoir relatif le plus élevé, qui permet d’élucider toute connaissance selon le même modèle de la vérité dans l’altérité. Il correspond au déploiement d’une pensée rendue attentive à la constitution et au développement du monde dans ses différents aspects et applications scientifiquement positives : mathématiques, optique, harmonie, théorie élémentaire de la matière, connaissance du vivant. Ces disciplines et les conjectures dans lesquelles elles se déploient sont partie prenante d’un savoir ouvert sur un constant perfectionnement. Elles trouvent dans la question de la coïncidence des opposés une impulsion critique particulièrement efficace, conférant à la pensée une capacité de développement et de transformation de ses élaborations rationnelles.

 

La pluralité de ces différents savoirs susceptibles de se compléter les uns les autres constitue ainsi un cadre d’émulation et de concurrence réciproques, conduisant vers une vérité de mieux en mieux approchée sur la base d’opinions rapportées et confrontées les unes aux autres. Le principe de coïncidence vient animer l’esprit lui-même. Il ne s’agit pas tant de creuser l’écart entre une raison, tenue pour faculté de connaissance inférieure, et une intelligence, tenue pour faculté de connaissance supérieure destinée à dominer la raison, que de suivre la pensée dans son activité réflexive et d’y apercevoir les effets de transformation qu’elle est en mesure de produire par retour sur soi : passage de la multiplicité à l’unité, de l’altérité à l’identité. C’est de cette manière que le savoir humain parvient de l’intérieur de sa finitude à connaître les réalités du monde, avec humilité et prudence.

 

Théorie des quatre phases de la connaissance

(figura paradigmatica)

L'univers est l'entrecroisement de deux pyramides dont les bases se nomment l'unité (unitas) et l'altérité (alteritas). Elles contiennent tous les opposés : Dieu et le néant, la lumière et les ténèbres, la possibilité et la réalité, le général et le particulier, le masculin et le féminin. Évolution (ascensus) et involution (descensus) ne font qu'Un, la progression de l'un étant la régression de l'autre. Entre "Dieu est dans le monde" et "le monde est en Dieu", il n'y a pas de différence, les conflits inhérents au monde de l'altérité, celui des âmes douées de raison, étant appelés à être dépassés par l'accès à la connaissance, source d'intelligence, et à être absorbés dans le monde supérieur où il n'y a plus que consentement.

 

Échelons des voies de la connaissance

Selon la Tradition, les différentes formes de prise de conscience de l'homme à la connaissance sont au nombre de six : la perception sensible (sensus), l'imagination (imaginatio), l'entendement (ratio), le discernement (intelligo), la compréhension profonde (intelligentia), l'appréhension directe de la parole divine dans la méditation (verbum). Ils conduisent à la sagesse, la Sophia, fruit d'une grâce venue d'en-haut récompensant la volonté et l'application rigoureuse des sept* vertus que sont la Foi, l’Espérance, la Charité, la Justice, la Prudence, la Force d'âme ou Courage, la Tempérance.

* Jean Climaque dit Jean le Sinaïtique, prieur syrien du couvent du Sinaï vers la fin du VI° siècle, rédigea un traité à l'usage des moines reposant sur une discipline de trente vertus.

 

Le "drame" de la connaissance

 Pour avoir surpris Diane la déesse lunaire au bain, le chasseur Actéon est changé en cerf et dévoré par ses propres chiens.

Actéon représente l'intellect parti à la "chasse" de la divine sagesse. A l'instant où il contemple Sophia dans sa divine beauté et qu'il soulève son mystère lunaire, il se fait la victime, objet même de sa propre quête. Il a pris conscience qu'il était devenu la proie de ses propres chiens, soit de ses propres pensées. Parce qu'il s'était assimilé à la divinité, il ne lui était plus nécessaire de la chercher hors de lui-même.

Actéon symbolise l'homme nouveau, qui tué par ses propres chiens, fait radicalement retour en soi-même. Il peut désormais mener la vie des dieux.

 

"Pourquoi ?" est en fait la plus inutile des questions dans l’univers, la réponse ne faisant que combler un manque du mental. La seule question qui a du sens c’est "Que faire de cela ?" dans mon expérimentation du vivant. De même poser la question "Pourquoi cela arrive-t-il ?" peut seulement enlever notre pouvoir alors que poser la question "Que souhaiterai-je faire de cela?" crée exactement l’effet inverse. La Raison de n’importe quelle chose est de produire l’Essence de toute chose. C'est pourquoi l'accès à l'intelligence universelle passe par la connaissance intime des choses, par-delà leur visage symbolique, seule manière d'assimiler pour l'être pensant. Cette absorption du Vrai en Soi conduit à la découverte de la Parole première perdue qui git en chacun, attendant le voyage de l'esprit dans l'âme pour résonner à nouveau. En refusant le vrai caché derrière les apparences, l'homme se perd dans le domaine des illusions et fantasmes, voyant sa personnalité se dissoudre et se dissiper.

 

Des terminaisons "ité" et "icité" pour comprendre la Connaissance perdue

Le chemin de la Connaissance est une ascension. Et lorsque nous voulons aller vers le Ciel, vers le Divin, vers cet appel qui nous chatouille au plus profond de nous-même, nous utilisons la terminaison "ité" pour en traduire la connotation particulière. Par exemple, le mot spirituel se transforme en spiritual-ité, signifiant la fin espérée de la dual-ité. Nous cheminons en nous dépouillant vers l’humil-ité, qui rend humide suite à des grosses larmes de joie ou de paix intérieure. Il y a aussi l’avid-ité à terrasser, celle du vide que nous ne cessons de vouloir combler tant que nous pensons qu’il manque quelque chose… D’ailleurs, n’avons-nous pas couru après un sa-voir ("ça je veux le voir"), une sci-ence (une scie en forme de anse qui nous coupe de nous-même), un en-seignement (un "en-saignement" qui nous vide de notre essence vitale) avec avid-ité, car nous pensions être vide ? Mais si nous étions vide dans notre tête nous ne le sommes point dans notre cœur. Comment sinon pourrions-nous ressentir l'appel de Notre Source ?

C’est bien dans la tête, le mental, qu’il faut faire le vide, soit la vacu-ité, le vacuum des "ité", afin qu’il se remplisse de ce qu’il y a au-dessus et qui est plein d’amour. L’humil-ité ne peut se faire que si l’eau, la rosée ("l’arrosé"), vient d’en-haut, pour donner de la force au corps et évacuer les noirceurs inaptes à la nage pour cause de densité importante. L’avid-ité relève d’une souffrance, celle d’une vacu-ité empêchant de vivre dans l’humil-ité. Ce n’est pas en brandissant la dé-ité contenue dans la spiritual-ité que nous sommes en intégr-ité avec ce que nous sommes. Cela n’est pas la vér-ité, mais un simple ver, celui contenu dans la pomme offerte par Ève, qui a pris forme dans "l’ité".

C’est pour relever le hic de cette "ité" que de grands verbalisateurs ont sciemment introduit la notion de "icité", le "hic-ité" originel. Ceci était prévu pour que les "un-ité", les unités, reconnaissent la vraie vér-ité, par-delà les magouilles et dénaturations des soi-disant init-iés, détournant à leur seul profit la Parole soi-disant perdue. Là où il y a un initié ne peut se trouver le vrai chemin de l’un-ité. C’est un chemin parallèle qui mène dans le précipice égotique rempli de tous les cadavres des "personnal-ités", connues ou inconnues, qui ont voulu jouer les fiers-à-bras avec La Source… Ce n’était que manque de simplic-ité, règle fondamentale pour qui veut enrayer la trin-ité mortifère de l’homme englué dans la matière (argent, pouvoir, honneur). C’est par définition sa mental-ité, aimant tel le cochon se rouler sans culpabil-ité dans la boue émotionnelle tout en affichant sa supérior-ité spirituelle.

Sans le moteur de sincère-ité ("saint sert ité") nous ne pouvons parvenir à l’authentic-ité, cette manière de s’exprimer totalement dans l’instant présent sans que cela passe par un quelconque sous-programme mental. L’ic-ité ou l’ici-ité fait ainsi en sorte que nous devenons transparent aux autres, que nous n’avons plus rien à perdre, et que nous mettons cartes sur table. La divin-ité à laquelle nous parlons n’est qu’une mascarade illusoire de la spiritual-ité (du spiritus duel, du spiritus du el, du spiritus des dieux). La religieus-ité n’est que la maison close des divine-ités. Si avec humil-ité nous arrivons à conserver notre intégr-ité grâce à la simplic-ité, alors nous aurons compris que la sincér-ité est la chose qui nous amène à la véritable authentic-ité, celle de notre unic-ité (ou UN-icité) au sein de l’Un-ité (l’UN-ité).

 

L’ésotérisme, l'occultisme, la "science métaphysique", existent sur la Terre depuis des millénaires. S'ils ont incontestablement permis à l'être humain de progresser dans son cheminement de conscience, celui-ci doit comprendre que, pour autant, cet enseignement lui parvenait des Hauts Plans de l’Astral, autrement dit des hauts plans de la mort. C'est pourquoi l’être humain doit désormais détruire cet ésotérisme, cet occultisme, complètement, totalement, afin d'entrer dans la Connaissance totale, c’est-à-dire dans cette Intelligence qui n’est plus conditionnée par les Lois de l’involution, celles propres à la mémoire civilisationnelle viciée, qui conditionnent la Création - Ce Qui Est - au même titre que leur irréfragable pendant, Les Lois de l'évolution*.

Si l’ésotérisme et l’occultisme font partie du raffinement de plus en plus subtil des relations entre l’être humain et le Monde de l'Astral, le Monde de la mort, l'être humain est appelé pour son évolution à le transcender. Il doit pour ce faire en rencontrer les maîtres, le corpus prédateur de 4ème dimension (barrière entre le champ involutif de l'Astral et le champ évolutif cosmique) qui le manipule et le leurre, et ce sans être influencé par la kabbale de leurs relais terrestres asservisseurs, les "mages babyloniens". Alors permettra-t-il à ces maîtres (son double involutif) de descendre dans la matière, de la pulvériser et de la transmuter, et d'élever le statut du corps mortel des "élu(e)s" au statut de corps de Lumière*² !

* Cf. La dualité décodée.

Cf. Le chemin de l'Ascension & Le chemin alchimique.

 

 

En ne se donnant pas la peine de rechercher la Connaissance, notre civilisation contemporaine reste désespérément immergée dans un océan de mensonges, de propagandes et de désinformation, tout particulièrement accentué en cette fin de cyclicité civilisationnelle. Elle perd de ce fait de l'énergie constitutive du Vivant - la Vérité* -, et, en quelque sorte sur le plan physique, elle perd de la masse, de la densité positive, découlant de cette dissipation d'énergie psychique imaginative qui devrait provenir de la maîtrise de ses propres pensées - la supraconscience -, non celles professées par autrui, nos "maîtres esclavagistes". Seule l'inversion de son spin, phénomène de torsion grâce aux propriétés des particules atomiques, lui permettrait de densifier "sa propre réalité" dans une configuration évolutive, et non plus involutive, négative. C'est cette réalité qu'elle doit imaginer pour l'inventer dans un premier temps, avant de la "densifier" elle-même pour qu'elle devienne vérité.

C'est cette perte de l'énergie psychique humaine par son manque d'attention (l'intention inventive) à son milieu de vie, qui explique que la masse de son biotope (milieu biologique présentant des conditions de vie homogènes) a commencé à s'estomper, affaiblissant progressivement le champ magnétique de l'ancienne Terre et accélérant les cycles temporels accompagnés de leurs fameux cataclysmes de la "fin des temps"*² par les fréquences de résonance vides ou nulles de ce psychisme vicié. Elle introduit l'émergence de la sixième race humaine pour celles et ceux qui ont réussi leur processus d'individuation*³, et conduit celles et ceux demeurant asservis aux illusions de la matière terrestre à la Mort dans les peurs et les souffrances.

* Cf. Qu'est-ce que la Vérité.

Cf. Fin de cycle (2) La guidance éclairée de sa vie & Vérité climatique.

*³ Cf. Processus de transformation de conscience.

 

La connaissance passe par le genou

"Se connaître nous fait plier le genou, posture indispensable à l'amour. Car la connaissance de Dieu engendre l'amour, et la connaissance de soi engendre l'humilité" disait Mère Teresa*.

Le mot genou est de la même racine en français que "générer, engendrer". Il est en effet issu du mot grec gonu, "genou", qui appartient à la racine GEN, qui signifie dans la Cabale la "connaissance", G étant de l'Unité Ennéade, soit pour les pythagoriciens l'unité parfaite, le principe des choses matérielles et spirituelles. Gonu donne à la fois gignomai, "naître", et gignosko "connaître". La connaissance est de ce fait cette deuxième naissance "avec" quelque chose en plus...

C'est pourquoi le genou découvert symbolise l'Initié, celui qui a uni le Je et le nous. Il est pour le psychanalyste Jacques Lacan une articulation entre le JE et le NOUS. Nous le retrouvons ainsi comme  symbole de l'Initié dans certains rites maçonniques, certaines iconographies et statues chrétiennes, certaines peintures, pièce essentielle permettant la marche à partir du point de parcours initiatique. Celui qui a le genou libre peut aller de l'avant, car avoir les deux pieds libres ne suffit pas. Le genou permet d'en soulever un pour le mettre devant l'autre. Si avoir les deux pieds bien campés au sol, c'est la stabilité, la solidité, grâce à la mobilité du genou, une instabilité s'installe. Cette déstabilisation est perturbante, évidemment, génératrice d'un risque évident, la chute. Mais elle est nécessaire pour qu'intervienne un déplacement. Le genou découvert étant une invitation à "se mettre en chemin", l'initiable ou impétrant selon les rituels doit être ni nu, ni habillé, seulement dévêtu décemment.De nombreuses traditions font du genou le siège principal de la force du corps, de la puissance. De là le sens des expressions : faire plier les genoux, s’agenouiller devant, plier le genou, toucher les genoux... Comme articulation fondamentale, il soutient l’être complet comme moteur de sa marche en avant. En articulant jambe et cuisse, il combine ainsi verticalité et horizontalité. Double, il noue la rotule et la tête des os, croisant ainsi le masculin vertical et le féminin horizontal.

Le genou est lié à l'humilité : le vaincu tombe à genoux, le vassal met un genou en terre, le croyant s'agenouille. Pythagore, celui qui donne naissance, qui engendre à la connaissance, était appelé "le maître au genou d'or" (genou est au singulier car il n'y en a qu'un de dévoilé).

En arithmologie, la discipline qui étudie les nombres de façon allégorique, symbolique, occulte, ésotérique, le genou contient les énergies du "Fils", et s’il les accomplit, l’Homme entre alors dans la dimension "d’épouse couronnée". Pour cela, dès sa naissance, il reçoit la bénédiction, l’enfant dans sa position fœtale première ayant eu la tête entre les genoux dans une relation de concentration et de pérégrination vers le centre.

Anjezë Gonxhe Bojaxhiu (1910/1997), de nationalité albanaise avant d'être naturalisée indienne, en religion mère Teresa, fut canonisée par l'Église catholique comme sainte Teresa de Calcutta pour son activité de missionnaire en Inde qui lui valut le prix Nobel de la paix en 1979.

 

"L’accumulation de la connaissance par les uns dépend du rejet de la connaissance par les autres. Il y a, dans la vie de l’humanité, des périodes qui coïncident généralement avec le commencement du déclin des civilisations, où les masses perdent irrémédiablement la raison… De telles périodes démentielles, concordant souvent avec des cataclysmes géologiques, des perturbations climatiques, et autres phénomènes de caractère planétaire, libèrent une très grande quantité de cette matière de la connaissance. Ce qui nécessite un travail de récupération, faute de quoi, elle serait perdue."

Georges Gurdjieff, philosophe arménien cité par Ouspensky dans les Fragments d’un enseignement inconnu.

 

 

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