La formulation de ces clés n'engage que leur auteur, qui puise tant dans ses recherches et sources d'information que dans son imaginaire leur révélation et libre mise à disposition suivant la forme et la rédaction retenues.
Il n'y a de ce fait rien à prendre pour argent comptant, seulement à laisser faire en soi le processus d'ouverture de conscience par le discernement, soit le juste équilibre entre cœur et raison. Celui-ci conduira à les invalider, à les valider, à les compléter par d'autres ajouts et compléments.
C'est ainsi que procède le chercheur de vérité.
"L'intelligence intuitive est un cadeau de Dieu et l'intelligence rationnelle est un serviteur. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et oublie le cadeau."
Albert Einstein, physicien théoricien (1879/1955)
Quand les individus parlent d’intelligence, ils l'associent automatiquement à la faculté de l’intelligence, soit la capacité à raisonner, à démontrer et expliquer, et à trouver la solution au problème posé. Ils peuvent l'étendre à l'intelligence relationnelle comme émotionnelle, et à la capacité de traverser toute situation avec "brio", même si ce dernier nécessite quelques concessions à l'éthique comme à la morale. Si cette faculté est célébrée comme la marque de la civilisation des Lumières, nous pouvons nous interroger pourquoi le monde présente toujours autant un bilan aussi peu intelligent dans le fonctionnement et le vécu civilisationnel, une minorité présentée comme "intelligente" accaparant les richesses au détriment d'une majorité qui ne le serait pas ou moins.
La vérité est que l'intelligence n’existe pas telle que l’être humain la conçoit. Si nous avons un concept de l’intelligence basé sur l'établissement de valeurs comparatives entre une résultante
de l’intelligence et une autre - c'est ainsi le système d'évaluation en vigueur dans la plupart des institutions, Éducation nationale comme entreprises -, et que nous établissons des bases
statistiques pour mesurer l’intelligence à partir de ça, l’Intelligence avec un I majuscule est tout autre chose.
Tout à son orgueil pour ne pas dire vanité auto-contemplatif, l'être humain oublie que l'univers est régi par de grandes Lois, de grands principes, sans lesquels Il ne serait pas. Il y a de ce
fait de l’intelligence dans le Cosmos, et tout naturellement un Principe de l’Intelligence. Cela entend que l'intelligence est aussi bien matérielle, générée par exemple par le fonctionnement
efficace du cerveau, qu'éthérique, non matérielle. Ce qui veut dire qu’il y a des êtres qui sont intelligents, non pas parce qu’ils ont de l’intelligence selon nos critères, mais parce que le
Principe de l’Intelligence de l'univers descend en eux, et qu'activant leur cerveau, les conduit à être en harmonie avec cette vibration. Il en ressort que la manifestation dans leur personne est
une manifestation Intelligente.
De l'Intellectuance
Il y a une différence majeure entre l'intellect et l'Intelligence. La première faculté vient du corps biologique, tout particulièrement des facultés cognitives propres à l'organe cerveau, alors que l'autre, l'Intelligence, est une faculté spirituelle. L'intellect donne l'intellectuance", et l'Esprit, la supraconscience, apporte de l'Intelligence.
Pour l'auteur et conférencier canadien Daniel Kemp, connu par ses différents ouvrages concernant les enfants considérés "à problèmes", l’intellectuance est la capacité d’un être humain d’apprendre des choses, de les mémoriser, et de se les rappeler lorsque c’est nécessaire. Elle permet ainsi à un enfant qu'il qualifie de "téflon", c'est-à-dire doté d'un très grand pouvoir anti-adhésif, de se rappeler les réponses à mettre lors d’un examen. L’intellectuance se mesure sur résultats scolaires. De son côté, l’intelligence est la capacité d'un être humain à apprendre spontanément, innover, créer, apprendre sur le tas. L’intelligence s’apprécie. Ce n’est pas parce qu’un enfant ne réussit pas à l’école qu’il n’est pas intelligent, et ce n’est pas non plus parce qu’il réussit qu’il n’est pas intelligent. Un enfant "téflon" privilégie l’intelligence, de ce fait la spontanéité. Il en résulte que rarement il va être obéissant, sauf si on lui donne des réponses intelligentes. L’enfant "téflon" est bon dans tout ce qu’il aime, et mauvais dans ce qu’il n’aime pas.
Et c'est cette Intelligence qui est Universelle, non l’autre, la petite et étriquée, aussi magnifiée soit-elle par tous ses laudateurs manipulés par les forces asservissantes*. Toute l’intelligence qui provient de l’évolution horizontale de l’être humain est une intelligence potentiellement dangereuse, les faits observés comme la cyclicité du temps * le démontrant, parce qu’elle est reliée à des principes de vie qui cherchent l’indépendance, la division, et la domination par la force ou la ruse. Alors que l’Intelligence, c’est le rapport étroit qui existe entre différents niveaux de vibrations dans le Cosmos, en l'occurrence caractérisé par l'infini, l"Un fini".
C'est la raison pour laquelle la Connaissance est infinie. Les êtres qui sont réceptifs à ces vibrations représentent dans le Cosmos l’Intelligence, mais ils ne sont pas intelligents… Car l’Intelligence n'a aucune valeur personnelle, aucune valeur égoïque, aucune valeur psychologique, aucune valeur d’ambition, aucune valeur catégorique. L’Intelligence est infinie, impersonnelle. Aussi l’être humain, suivant la qualité de son évolution, suivant l'ouverture et la réceptivité de ses centres énergétiques, peut recevoir et manifester cette énergie, qui devient, à cause de la structure de son cerveau sur le plan humain, ce qu’on appelle "de l’intelligence".
* Cf. Compréhension structurelle de la Matrice asservissante & Les acteurs de la Matrice falsifiée.
*² Cf. Fin de cycle (1) Fin du temps ou fin des temps
?
De l'Intelligence Artificielle (IA)
La mythologie de la technologie a dressé un autel spécial à l’IA, l’intelligence artificielle, vénérée sinon déifiée comme la source d’étonnantes réductions de coûts comme le remplacement du travail humain et de l’expansion illimitée de la consommation et des profits liés. L’IA est ainsi aux yeux de nombre de ses promoteurs comme utilisateurs la perfection béate de l’avancée naturelle de la technologie vers des pouvoirs toujours plus grands, qui conduit à une utopie de contrôle illimité de la nature et à une corne d’abondance et de loisirs.
Toutefois, une fois écarté le rideau de la mythologie, le constat est que si l’IA imite l’intelligence humaine, cette imitation étant si fascinante qu'elle est considérée comme la preuve d’une intelligence réelle, l’imitation de l’intelligence n’est pas pour autant l’intelligence.
Certes, les itérations actuelles de l’IA générative, soit les modèles de langage étendu (LLM) et l’apprentissage automatique, imitent notre capacité à utiliser le langage naturel en traitant des millions d’exemples d’écriture et de discours humains et en extrayant ce que les algorithmes sélectionnent comme étant les meilleures réponses aux requêtes. Pour autant, ces programmes d’IA ne comprennent pas le contexte ou le sens du sujet. Ils exploitent les connaissances humaines pour distiller une réponse, ce qui est potentiellement utile, mais ce n’est en aucune façon de l’intelligence.
D'une part, ces programmes d’IA ont une capacité limitée à discerner le vrai du faux, d’où leur propension à faire passer des fictions pour des faits.
Ils sont incapables de faire la différence entre des variations statistiques et des erreurs fatales, et l’ajout de mesures de précaution ajoute une complexité supplémentaire qui devient un autre point d’échec. En ce qui concerne l’apprentissage automatique d'autre part, l’IA peut projeter des solutions plausibles à des problèmes exigeants en termes de calcul, tels que la manière dont les protéines se replient, mais cette boîte noire informatique à force brute est opaque et donc d’une valeur limitée : le programme ne comprend pas réellement le repli des protéines de la manière dont les humains le comprennent, et nous ne comprenons pas comment le programme est parvenu à sa solution. Il en découle que comme l’IA ne comprend pas réellement le contexte, elle est limitée aux options intégrées dans sa programmation et ses algorithmes qui n’ont aucune conscience du problème réel. Par exemple, notre connexion Internet peut être interrompue en raison d’une mise à jour corrompue du système, mais comme cette possibilité n’a pas été incluse dans l’univers des problèmes à résoudre de l’application, l’application/le robot IA signale consciencieusement que le système fonctionne parfaitement, même s’il est en panne.
En substance, chaque couche de cette extraction / imitation crée des points de défaillance supplémentaires : l’incapacité d’identifier la différence entre les faits et la fiction ou entre les taux d’erreur admissibles et les erreurs fatales, la complexité accrue des mesures de précaution et l’opacité de la boîte noire sont autant de facteurs qui génèrent des risques d’accidents normaux se transformant en défaillance du système. Il y a également le risque systémique généré par la dépendance à l’égard de l’IA de boîte noire pour faire fonctionner les systèmes au point que les humains perdent la capacité de modifier ou de reconstruire les systèmes. Cette dépendance excessive à l’égard des programmes d’IA crée un risque de défaillance en cascade, non seulement des systèmes numériques, mais aussi de l’infrastructure du monde réel qui dépend désormais des systèmes numériques.
Tout comme la nature addictive des téléphones portables, des médias sociaux et des contenus Internet a perturbé la capacité de l'être humain à se concentrer et
focaliser son attention pour apprendre des matières difficiles, expliquant notamment le déclin dévastateur de l’apprentissage chez les enfants et les adolescents. L'IA offre une corne d’abondance
de factoïdes* à grignoter, de bribes de codage, de publicités télévisées générées par ordinateur, d’articles et de livres entiers qui n’exigent plus une connaissance approfondie des
sujets et des processus. Et sans cette compréhension, nous ne sommes plus équipés pour mener une enquête sceptique ou pour créer du contenu ou du codage à partir de zéro. Cela crée en effet deux
problèmes :
1) lorsque les programmes d’IA à boîte noire échouent, nous n’en savons plus assez pour diagnostiquer et réparer l’échec, ou pour faire le travail
nous-mêmes;
2) nous avons perdu la capacité de comprendre que dans de nombreux cas, il n’y a pas de réponse ou de solution qui soit le dernier mot : la "réponse" exige l’interprétation de faits, d’événements, de processus et de bases de connaissances qui sont intrinsèquement ambigus.
Au final, nous ne reconnaissons plus que la réponse de l’IA à une requête n’est pas un fait en soi, mais une interprétation de la réalité présentée comme un fait, et que la solution de l’IA n’est qu’une voie parmi d’autres, chacune ayant des compromis intrinsèques qui génèrent des coûts et des conséquences imprévisibles par la suite.
Pour discerner la différence entre une interprétation et un fait supposé, il faut un océan de connaissances à la fois vaste et profond, et en perdant la volonté et la capacité d’apprendre des matières difficiles, nous avons perdu la capacité de reconnaître ce que nous avons perdu : ceux qui ont peu de connaissances réelles n’ont pas les bases nécessaires pour comprendre la réponse de l’IA dans le contexte adéquat. Le résultat net est que nous devenons moins capables et moins informés, aveugles aux risques créés par notre perte de compétence tandis que les programmes d’IA introduisent des risques systémiques que nous ne pouvons ni prévoir ni anticiper.
La conclusion est que l’IA dégrade la qualité de tous les produits et systèmes, car le mimétisme ne génère pas de réponses, de solutions et d’idées définitives,
mais seulement une illusion de réponses, de solutions et d’idées définitives que nous confondons stupidement avec une intelligence réelle. Et bien sûr, le grand bénéficiaire est l’État-entreprise
néo-féodal, qui ne peut que se réjouir des profits à récolter en éliminant la main-d’œuvre humaine à grande échelle, l’exploitation et le mimétisme des connaissances humaines ont des limites. Une
fois que les programmes d’IA s’engagent dans des processus de sécurité des personnes ou de soins de santé, chaque entité liée au programme d’IA est exposée à une responsabilité illimitée
(conjointe et solidaire) en cas d’erreurs préjudiciables ou fatales. Le résultat est que les citoyens - les vulgum pecus - sont coincés avec des services d’IA de mauvaise qualité et sujets
aux erreurs, sans aucun recours. Et comme chaque outil logiciel d’IA peut être facilement copié / distribué, il devient impossible de protéger toute valeur de rareté, gage de la créativité
humaine dans tous les domaines (industrie et services comme le divertissement musical, livresque, cinématographique etc). Quant aux promoteurs de l'IA qui affirment que la suppression massive
d’emplois sera magiquement compensée par de nouvelles industries entières créées par l’IA, à l’image de la transition entre le travail agricole et le travail en usine, la réalité est que l’IA
crée peu d’emplois ou de profits qui peuvent être taxés pour payer les gens qui ne travaillent pas (revenu de base universel).
Aucun des problèmes les plus urgents de l’humanité peuvent être résolus (traitement des déchets, limitation des matériaux non recyclables, conséquences de
l'évolution du climat...), soit l'élimination de toutes les sources constitutives de l’anti-progrès. Et cela ne fait qu’ajouter de nouvelles sources de risque systémique, de gaspillage et
d’exploitation néo-féodale !
* Terme tiré de l'anglais, un factoïde est soit une déclaration inventée ou supposée présentée comme un fait, soit une nouvelle ou une information vraie mais brève ou triviale.
L'intellect est appelé à ne demeurer qu'un outil devant rester à sa place, alors même qu'il essaie toujours et sans cesse de prendre la première en asservissant l'esprit dans sa quête de reliance à l'Esprit, sauf éveil de conscience il va sans dire. C'est ce que l'on appelle "l'inversion des Lumières" : alors que la Lumière de l'esprit doit se trouver "en haut" et celle de l'intellect "en bas", en dessous, l'intellect, chez la majorité des êtres humains, a pris la première place, et ils le prennent même pour leur "Je" identitaire, le "Moi Supérieur", alors qu'il n'est, en fait, que leur "ego"*, le reflet.
* Cf. Décryptage de l'Ego.
C'est pourquoi le phénomène de l’intelligence, tel que nous le connaissons dans notre civilisation, n’est pas de l’Intelligence. Il n'est qu'un processus d'intelligence mécanique de la relation qui existe entre l’être humain, les plans ou dimensions intermédiaires, et la Conscience Pure. Il est désormais appelé à une "transmutation psychique" pour augmenter sa puissance, contrairement à l'illusion que celle-ci passera par le progrès du corps biologique grâce à la technologie, telle que la religion scientiste - le transhumanisme - nous le laisse croire*.
C'est tout le problème de "l'homo scientificus", l'homme scientifique, en réalité scientiste, qui se sert exclusivement de son esprit personnel, inconscient de la nature comme de la valeur de son intelligence. Tant qu'il a une certaine conscience de l’intérêt qu’il porte à son intelligence ou que d’autres scientistes et organisations portent à son intelligence, il demeure automatiquement souffrant de son intelligence, forcé de créer des objets ou des instruments scientifiques destructifs, forcé de penser et d'agir non pour magnifier mais pour voler à autrui, y compris la nature, de l'énergie sous quelque forme que ce soit (monétaire, pensées, sentiments et émotions)...
* Cf. Conscience du XXI° siècle.
L'être humain vit toute une vie dans une sorte d’anxiété, constamment à la recherche d’une paix qu’il ne peut pas atteindre parce qu'il ne sait pas où arrêter la valeur de son intelligence personnelle. Ce n'est en fait que lorsqu'il a cessé de croire à son intelligence personnelle qu'il peut commencer à réaliser ce qu’est réellement l’Intelligence. Il commence à comprendre les rapports énergétiques qui existent dans le Cosmos visible et invisible, entre l’Énergie Pure, la Conscience Pure, et l’Intelligence Pure qui est évolutionnaire et qui crée les composants du Cosmos, comme les autres intelligences "inférieures", qui font partie de groupes ou d’un groupe de Hiérarchies qui gouvernent l’évolution d’une Galaxie, comme celle à laquelle appartient la planète Terre. Il peut alors comprendre qu'il crée uniquement ce qu’il doit créer, gouverné par des forces "supérieures" dont il ignore presque tout. Et tant que les scientifiques, rationalistes et sceptiques ne comprendront pas ça, ils demeureront dans l’illusion de leur intelligence involutive, celle de leur intellect enflammé car illusionné.
Croire que l’on a le besoin de penser et d’étudier et d’observer pour comprendre, c’est une illusion de l’intellect humain.
De l'indispensable distinction entre Savoir et Connaissance
Savoir n'est pas connaître. Si ce sont deux aspects de l'intelligence humaine - l'intellect et l'esprit -, celui qui "sait" ne fait fonctionner que la partie intellectuelle de son être. Il peut en rester là toute sa vie, et transmettre un savoir construit sur des convictions rigides et figées dans l'espace et le temps. Ainsi, le savoir acquis et enseigné de générations en générations n'apporte pas obligatoirement la compréhension des Lois universelles qui régissent le cosmos dans sa plus petite partie vivante.
De son côté, la "connaissance" est une "co-naissance", ce qui signifie "naître avec". Elle implique de naître à ce qui est autre. Elle est, en outre, indissociable de l'expérience, de la notion de choix et de l'évolution qu'elle va générer. Elle est une "naissance" permanente à soi-même et à l'univers qui nous entoure, aussi proche et lointain qu'il puisse être.
Il peut aussi comprendre pourquoi il lui est impossible de travailler avec des individus, des entités ou des races supérieures, ceux-ci fonctionnant également sur le principe de l’accommodation partielle et temporelle de leur intelligence en relation avec les plans d’évolution des dimensions de réalité comme de conscience dans lesquelles ils sont, desquels ils sont responsables ou sous lesquels ils sont influés, tout comme l'être humain l'est dans sa 3ème dimension d'appartenance. Il peut comprendre que ces énergies vivantes n’en ont rien à faire de son intelligence, si ce n'est à la consommer lorsqu'elles sont de nature entropique, limitée en l'état par son inadaptation psychologique à comprendre la valeur Réelle de son moi en relation avec ce que nous appelons le moi Supérieur, le moi Divin ou Cosmique.
L'expression "réfléchir" en parlant de la pensée dit bien ce que notre intelligence est. Nous ne sommes pas une source d'intelligence, à l'instar du soleil qui est une source de lumière, mais seulement une réflexion de la source d'intelligence, comme la lune réfléchit la lumière du soleil. Il est indispensable de réaliser que nous sommes branché sur de l'intelligence. Je réfléchis donc, il y a une source, ce mot SOURCE étant l'anagramme du mot CŒURS !
"Connais toi toi-même et tu connaîtras l'univers et les dieux"*. Cette célèbre devise est claire. La connaissance va de l'intérieur de l'être d'abord pour ensuite aller vers l'extérieur. La science moderne a exactement pris le chemin inverse en essayant de comprendre tous les phénomènes extérieurs à l'être en premier. La science a oublié que nous sommes des fractales du Divin, l'Atome originel, où il suffit de connaître une parcelle pour Le connaître. Cependant, pour emprunter le chemin vers l'intérieur et mieux se connaître, il faut beaucoup d'amour. Le nouveau monde, la nouvelle terre, est pour ceux qui auront compris ces deux principes.
* "Gnothi seauton" en grec ancien. C’est, selon le Charmide du philosophe Platon, le plus ancien des trois préceptes qui furent gravés à l'entrée du temple initiatique de Delphes.
Aussi ce n’est que lorsqu'il aura réalisé et compris que l’Intelligence de l'Univers ne lui appartient pas, mais qu’elle fait partie d’une continuité d’Énergie qui part d’un plan supérieur vers lui et non l'inverse, qu’il aura accès à la Connaissance libératrice. C'est à ce moment-là que les conditions qui instruisent son intelligence sur le Plan Matériel, en l'occurrence la mort de son égo-mental, seront à même de lui permettre son rapport avec les champs d’énergie de l’Intelligence pour devenir un être totalement autonome, incapable de penser, n’ayant pas le besoin de penser pour savoir. Il sera éclairé par un état de vibration qui dépend de son rapport absolu avec les Forces de la Lumière, à même de voir les illusions qui existent sur le Plan Matériel comme dans le Monde des esprits. Sa pensée sera devenue totalement autre, n'étant plus rattachée ni à la mémoire ni à des Intelligences supérieures limitées qui en l'état le dominent et l'asservissent, celles du Plan de l'Astral, le Monde de la mort, car de nature entropique. Ce n'est qu'à ce moment-là que l’être humain sera dans le monde de l’Intelligence, et qu'il sera libre !
La liberté dont on ne cesse de parler dans notre monde terrestre est un miroitement, une tentation, autrement dit une forme créée par le Monde de la mort - le corpus prédateur - pour maintenir l’être humain dans la domination. Pour que l’humain soit libre, il faut que son esprit soit en relation vibratoire unifiée avec l’Intelligence Universelle, entendant qu'il acquiert la capacité d’entretenir deux idées contradictoires simultanément. En d’autres termes, l’une des véritables marques de l’intelligence est de pouvoir considérer des idées opposées sans accepter ou rejeter immédiatement l’une d’entre elle.
C'est à ce moment-là, et seulement, qu'il est libre, c’est-à-dire capable de voir, de concevoir, de créer des pensées nouvelles. L’être humain doit créer des pensées nouvelles, au lieu de mémoriser des pensées anciennes aussi belles soient-elles à ses sens. C’est cela qui retarde son évolution et le maintient dans les boucles involutives du temps linéaire.
L'être humains pense des idées, concepts et théories qui sont vieux. De quelques décennies, siècles, parfois même de deux mille années ! Il doit désormais créer des pensées nouvelles qui le libèrent des chaînes de la mémoire passée, quoi qu'en disent les nostalgiques ou les marchands du temple éducatif comme philosophique, culturel. Mais pour qu’il crée des pensées nouvelles, il faut qu’il ait le support vibratoire de l’Intelligence, de l’énergie de l’Intelligence. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'il crée des pensées nouvelles. Et lorsqu’il crée des pensées nouvelles, il apprend des choses nouvelles, lui permettant d'entrer dans la conception de l’impossible et de cesser de tourner en rond dans le possible conditionné par ses rétroviseurs. Il peut commencer à vivre mentalement de l’impossible, et à réaliser que l’impossible pour la majorité des humains est le réel pour lui.
C'est à ce moment-là qu'il peut commencer à s’attaquer aux questions de la survie, de la mort, des vies extra-dimensionnelles* ... et ainsi de suite, et rentrer petit à petit dans les mystères de l’Esprit, dans les mystères de l’Intelligence, dans les mystères de l’évolution, et réaliser, un jour, que les mystères ça n’existe pas. Le "Secret des mystères", fantasme de toutes les sociétés initiatiques plus ou moins occultes*², n'existe que parce qu'il y a un tout petit nombre de personnes sur la Terre qui sont ou pensent être dans le secret des mystères.
L'être humain, qui est un être ascendant, peut et doit avoir accès aux mystères de la Vie. Pour ce faire, il a besoin de comprendre et de réaliser que son intelligence - ce qu’il croit être son intelligence personnelle - n’est en fait qu’un reflet d’une plus grande énergie, mais à laquelle il n’a pas encore accès parce que ses centres d’énergies ne sont pas suffisamment ouverts et que son cerveau n’est pas parfaitement ajusté comme un tuner à un taux de fréquences supérieures. Si tel était le cas, l’être humain n’aurait pas à penser pour comprendre des choses. Il n’aurait pas besoin de mémoire subjective pour se rappeler des choses. C'est ce qui désormais fait partie de la transmutation à réaliser.
* Cf. Vérité civilisationnelle.
*² Cf. La nouvelle religion universelle.
La civilisation actuelle, telle que nous la connaissons, telle que nous la vivons, en Orient comme en Occident, est une civilisation qui a atteint son summum, celui de l'étiage de la conscience consistant en la capacité mécaniste d’entreprendre sur la matière des pouvoirs de structuration*. Maintenant, par l'application des Grandes Lois qui régissent l’évolution des Planètes et Galaxies au sein de l'Univers*², lorsqu’une civilisation est arrivée à son terme, elle doit mourir. Et lorsqu’elle meurt, il y a automatiquement un changement - soit psychologique (prise de conscience) soit un changement au niveau de la transmutation des êtres (processus d'ascension) - qui se fait, qui s’opère.
* Cf. Le modèle pyramidal décodé.
*² Cf. Évolution de civilisation (1) Le mécanisme de
l'Univers & Évolution de civilisation (3) Mythe de
la modernité, risques et lois d'évolution universelle.
Or ce qui est le plus difficile à la fin d’un cycle, c’est de faire reconnaître aux individus qu'ils s'y trouvent, une minorité seulement le réalisant, les autres ne le sentant ni surtout ne voulant le savoir, par habitude, par aveuglement, par déni, par peur. Pourtant, chaque jour, défilent sous leurs yeux par les différents canaux d'information les images de cette bascule, exprimées tant par le durcissement des tensions géopolitiques que par les manifestations climatiques*. Anesthésiés par la parole experte de leurs gouvernants et experts de tout poil, ils préfèrent s'accrocher aux illusions de la vie matérialiste, qu'ils soient dans l'opulence confortable ou dans la fragilité sociale. N'ayant que rarement appris à chercher par et en eux-mêmes la Connaissance de Ce Qui Est, ils s’accrochent à ce qu'ils connaissent, les artifices et hochets extérieurs*².
* Cf. Vérité climatique.
*² Cf. Symbolisme et artifices de la Matrice.
Contrairement à ce que lui font croire ses geôliers, la sécurité de l’être humain est en lui-même. Si d'autres vies extra-dimensionnelles ajoutent à la science de l’humain dans les deux polarités du Vivant (+ et -)*, l’être humain doit être suffisamment centré en lui-même pour diriger les opérations et non les subir. Il doit être maître dans sa maison. Aussi ce changement de civilisation constitue le temps du développement tant de son corps astral (la relation aux autres dimensions de réalité supérieures) que de son corps mental inférieur (le moi égoïque). C'est tout le sens de cette mutation énergétique en cours que de le lui permettre, le label usité "d'ère du Verseau" la nommant comme telle pour les besoins de compréhension psychologique du plus grand nombre.
L’être humain est ainsi appelé à dépasser en les transcendant les champs d'influence extérieurs, autrement dit les égrégores du champ astral, en devenant centré en lui-même. Cela entend qu’il soit autonome, non influençable de l’extérieur, afin d'avoir sa propre connexion interne, Universelle. C'est de cette manière qu'il peut contrôler la construction d'une "nouvelle Terre", une nouvelle dimension de réalité supérieure car basée sur une nouvelle conscience, débarrassée des toxicités et autres poisons de celle qui l'asservit.
* Cf. La dualité décodée.
Cette "nouvelle science" de l'humain est liée à la capacité psychologique des êtres humains de supporter cette nouvelle information, dérangeante quant aux croyances établies, tout comme la nouvelle chaleur qui sera automatiquement augmentée dans le cerveau humain compte-tenu de la mise en route de sens subtils jusqu'alors mis sous l'éteignoir ou en application réduite. En effet, une fois l’être humain connecté, branché à l’invisible, il n’y a plus rien de caché, de dissimulé, de dénaturé. Il voit de plus en plus, de mieux en mieux la Réalité. Aussi la civilisation "antérieure" n’a plus pour lui les mêmes attraits, préférant se concentrer sur la civilisation - la nouvelle Terre - qu’il veut créer à l’intérieur de Lois nouvelles, celles constitutives de l'Univers, et qui lui étaient partiellement sinon totalement dissimulées jusqu'alors.
Devenir le nouvel humain est incontestablement un exercice de patience, qui plus est dans un contexte de fortes turbulences énergétiques qui viennent à bousculer significativement son quotidien, l'onde du changement en cours n'en étant qu'à ses débuts. Ses manifestations iront crescendo, ce qui outre la patience va requérir le courage, la maîtrise et le sang-froid. C'est tout le sens de l'indispensable processus de transformation de conscience*, de sa pratique quotidienne, constante, que d'aider à cette transmutation de la personnalité psychologique à un état d'esprit comme d'âme totalement autre. Lorsque l'Être Humain entre dans la Lumière, il n’a plus aucun rapport avec sa personnalité, aucun. Ceci explique que tout effort que l’on fait pour comprendre, pour saisir, pour sentir ce nouveau niveau de l’évolution humaine, est un effort purement psychologique qui provient du fait que les gens pensent. Et c'est pourquoi il est nécessaire de ne plus penser, en tout cas tel que nous en avions l'habitude. C'est tout simplement (re)devenir Intelligent, au sens Universel s'entend ...
* Cf. Processus de transformation de conscience (1).
Le nouveau saut de conscience en cours est celui du passage de l'être humain "matériel" à l'être "mental", dans l'union réussie de ces deux composantes. Il doit lui permettre d'acquérir le
pouvoir double, à la fois matériel et à la fois immatériel, celui de substituer la matière environnante à la matière cachée.
Si dans le passé il y a toujours eu des gens qui, sur le plan vibratoire, représentaient en tant qu'individu l’être humain nouveau, avec le temps qui vient se dessine la formation d’une
conscience unitaire, constituée d’un certain nombre d’individus qui n’auront plus aucune responsabilité les uns envers les autres - le mode "Service de Soi" -, parce qu’ils seront tous dans la
Conscience Totale,où chacun fera ce qu’il devra faire d’une façon harmonieuse - le mode "Service d'Autrui".
Lorsque ces temps viennent, ils viennent d’une façon extrêmement subite, l’être humain étant pris dans le mouvement de l’Énergie descendante qui le transperce et l'aspire. Ce qui permet à l’être humain d’avancer vers cette incontournable étape de l’évolution, c’est sa propre conscience individuelle. S'il demeure attaché à l’être humain singulier, à une société, à une espèce, à une Planète, il ne peut pas entrer dans cette énergie, parce que dans cette énergie il n’y a aucun attachement, puisqu’il n’y a aucune personnalité. Il involue, demeurant alors prisonnier de la cyclicité des temps.
Ceci entend qu'il réussit le lien entre sa personnalité, son égo et son âme, les trois faisant un pont, plus exactement une arche, celle de l'Archange ("l'Arche en Je"). C’est avec ce pont
qu'il peut entrer dans cette zone d’énergie, et tout en contrôlant la matière, avoir des relations de puissance avec les différents composants multi-dimensionnels de Ce Qui Est. Ce n'est que
parvenu à ce stade qu'il pourra travailler au bénéfice de l’évolution tant de sa planète que du Cosmos, contribuant par sa conscience à la réorganisation des relations collectives qui existent
entre les dimensions de réalité, entre les Planètes, et entre les civilisations, quelles que soient leur polarité. C'est tout le sens de son accès aux enseignements ésotériques qui lui sont
désormais ouverts, non plus réservés aux initiés des cénacles occultes.
Mais avant d’en arriver à ce nouveau cycle, il y a nécessité d'un grand "périssement", tous les êtres humains n’ayant pas tous la même capacité évolutionnaire, ni la même capacité de réaliser
l’Infinité. Seuls celles et ceux qui, décidés en toute conscience de s'affranchir du corpus prédateur qui les asservit, pourront franchir par leur travail d'harmonie vibratoire les portes de
l'espace-temps.
Aussi ce n'est qu'en tombant les oripeaux de l'intelligence du mental pour revêtir les habits neufs de l'intuition, de l'imagination des formes supérieures qu'il ouvre le canal d'inspiration de cette nouvelle énergie, celle de L'Intelligence Universelle qui l'appelle désormais à cette indispensable fusion.
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