Préalable

Un réel travail de libération n'a besoin d'aucune "technologie", d'aucun objet, d'aucune structure géométrique ou numérique, même s'ils peuvent faire partie de l'expérience par la compréhension de leur apport. Ceux-ci sont évidemment très attractifs pour l'être néophyte en soif de spiritualité et d'évolution, puisqu'ils contiennent de nombreux signes alchimiques et vérités cosmiques, et qu'ils proposent une solution extérieure de reconnexion magique, à première vue bien plus palpitantes que de chercher la clé dans nos failles obscures.

Dans l'impossibilité de citer toutes les sources inspirantes, le lecteur est invité à mener ses propres recherches, tout particulièrement en se référant au blog www.mathematiques-spirituelles.com, son auteur ayant mené un travail exploratoire d'importance à partir de l’œuvre initiale d'Oskar Ernst Bernhardt, sous le nom d’écrivain Abd-ru-shin (1875/1941), intitulée "Dans la Lumière de la Vérité - Message du Graal".

 

 

Symbolisme des figures

La géométrie sacrée

"Nul n’entre ici s’il n’est pas géomètre" était inscrit au fronton de l’Académie de Platon. Pour les Pythagoriciens, l'Univers devait nécessairement se manifester par des proportions "justes", par des rythmes, par des nombres* : le monde chantait et vibrait harmonieusement. Considérant le cosmos dans son ensemble comme un système harmonieux, ils en avaient déduit que les sept notes naturelles de la gamme musicale étaient en correspondance avec les sept corps célestes connus (le Soleil, la Lune et les cinq planètes visibles) auxquelles s'ajoutaient trois sphères supplémentaires pour atteindre le nombre dix, parfait entre tous (car c'est notamment la somme des quatre premiers nombres entiers). Aussi la connaissance préalable de la musique et de la géométrie était obligatoire dans l’École de Pythagore comme dans celle du philosophe néo-platonicien Jamblique de Chalcis (245/325 ap. J.-C.).

* La racine latine du mot nombre est NUM (numerus), dérivant de numen, qui était pour les Latins d’antan une force divine, une énergie intelligente et volontaire, capable de produire des effets, d’agir et de se manifester. Pour les Anciens, le nombre avait ainsi une origine divine mis au service des hommes pour leur évolution, et servant de pont entre les deux mondes, terrestre et céleste.

Il en est de même pour les lettres. Ainsi l’alphabet hébraïque, qui comprend 22 lettres dont 3 lettres mères : ALEPH, MEM, SHIN. Ces trois lettres correspondent aux trois éléments AIR EAU FEU. Il comprend également sept lettres doubles, liées au nombre 7 (7 pour sept jours, sept couleurs de l'arc en ciel...), correspondant à sept planètes (BEITH, DALETH, GUIMEL, KAPH, PHE, REISH, TAV). Enfin, il comprend 12 lettres simples (12 comme les douze mois de l'année, les douze signes du zodiaque, les douze disciples de Jésus, les douze tribus d’Israël…). Leurs noms sont HE, VAV, ZAIN, HEITH, TEITH, YOD, LAMED, NOUN, SAMECH, AYIN, TSADDE, QOF. Chaque lettre est beauté, force, puissance, énergie, vibration, guérison, intelligence, manifestation du moi intérieur. Toute notre vie est ainsi influencée par ces lettres qui sont les 22 chromosomes universels à l'origine de toute création, et le fait de se mettre en harmonie, en communion avec une lettre, fait surgir un message de notre inconscient, venant du plus profond de nous.

 

La géométrie sacrée a commencé quand, à partir du vide, l’Esprit créateur a fait sous forme de projections imaginaires le tracé de lignes et de courbes pour créer l’octaèdre, figure à trois axes (d’avant en arrière, de gauche à droite, de haut en bas) et qui, tournoyant, débouche sur le volume d’une sphère dans l’espace. Ainsi la géométrie sacrée est utilisée par les architectes* et les artistes pour créer leurs œuvres*², et ce depuis les Égyptiens (temple d’Osirion dédié à la résurrection avec le pattern de la Fleur de la Vie) en Orient et les Grecs, Romains (Cf. Panthéon de Rome) et Étrusques en Occident. Elle peut être définie comme un ensemble de proportions, de manipulations géométriques et de dimensions, à caractère constant, prévisible et reproductible, telles qu’elles ont pu être observées dans la nature, constitutives des formes géométriques caractéristiques des différentes composantes de l’univers. Les cristaux, les flocons de neige, les fleurs, les fruits, les animaux, tous ont servi de modèle pour créer cette géométrie particulière. Il en est de même avec les couleurs, la musique et les métaux. La nature étant considérée comme une perfection, une harmonie, l’être humain peut en comprendre les lois d’organisation géométrique et s’en inspirer pour ses propres créations. C’est pour cette raison qu’elle est appelée géométrie sacrée, et que l’espace répondant à ses principes possède une nature magnétique, comme une véritable entité vivante.

Si cet art sacré permettait tout particulièrement d’obtenir une cavité de résonance en acoustique utilisée à des fins thérapeutiques comme initiatiques dans les endroits dédiés (temples, arènes, cathédrales…), ceux-ci étaient bâtis en des lieux spécifiques (Machu Picchu au Pérou, Stonehenge au Royaume-Uni, Zaghouan en Tunisie…), où les courbes d’énergie se croisent entre terre et ciel (environ 83.000) grâce aux profonds échos et vibrations produits. Il est intéressant de noter que tous ces édifices sont de nature phallique (structure dressée vers le ciel), soit la composante mâle, leur pendant féminin étant l’île de Moorea dans le Pacifique, en forme de cœur, se trouvant sur la même ligne courbe que la Grande Pyramide de Gizeh… Toutefois, si la planète Terre est bien entourée naturellement d'un champ magnétique, ce qui généralement n'est pas révélé ou simplement ignoré c'est qu'elle est également maintenue dans un champ magnétique artificiel, généré par une technologie de nature trans-dimensionnelle. Ce système high-tech a été élaboré grâce à un transfert technologique d'un corpus prédateur établi dans la 4ème dimension, et ce dès leur colonisation de la Terre*³. Cette technologie concerne les présumés hauts-lieux telluriques sacrés, les édifices religieux, les pyramides, les temples, renforcée par les technologies modernes hertzienne type HAARP, antennes relais, satellites, etc. Si ces endroits sont très puissants en énergie, c'est seulement parce qu'ils constituent les piliers de cette fameuse grille artificielle. Non seulement ce champ magnétique artificiel contrôle la psyché humaine et emprisonne l'Âme humaine dans un champ évolutif à une seule possibilité de dimension, c'est à dire la 3ème dimension, mais il a aussi pour fonction de contre balancer le champ magnétique naturel de la Terre, et, accessoirement d'attirer les chercheurs friands de mystères...

* Le mot architecte unit deux mots grecs : arkhé, qui signifie prééminence, supériorité, et tekton, qui signifie artisan. L’étymologie latine est arceo (arkéo), signifiant "je protège, je ferme, je cache". Ceci explique que l’architecture et les notions de mathématique et de géométrie sur lesquelles elle est basée est une discipline mystérieuse, cachant beaucoup de mystères dans ses formes et ornements. Le plus ancien traité d’architecture connu est le "Vastu shastra" indien (vastu pour le manifesté, shastra pour littérature illuminée).

Ainsi, pour la construction d’une Cathédrale, la sculpture est une écriture sacrée que l’artiste traduit par des éléments hautement codifiés. De même, l’iconographie doit obéir à des règles où la place, l’ordonnance, le nombre, la symétrie y ont une importance extraordinaire. Toutes procèdent d’un usage symbolique, à l’image de cette formule inscrite sur un portail de la Basilique Notre-Dame-de-Bonne-Garde de Longpont-sur-Orge : Visibus humanis monstratur mistica clavis ("l’œil de l’homme peut contempler ici la clef mystique.")

Cf. La nouvelle religion universelle, La falsification de la réalité en 3-D, Les acteurs de la Matrice falsifiée, Comprendre et apprivoiser la prédation.

La Fleur de Vie

Au même titre que l’Arbre de la Vie, la Fleur de Vie est une séquence mathématique décrivant la géométrie de l’action de la lumière d’où est issu le matériel génétique contenu dans chaque cellule humaine. On peut trouver par extension le fondement des codes de toutes les religions, des ordres sacrés, des lois métaphysiques et de certaines parties de la science. Elle est la source de l’Esprit qui est lié à toutes choses dans leur mise en œuvre et existence.

Cf. Le processus création décodé.

Les traces attestées de l’utilisation de la géométrie sacrée remontent au V° millénaire avant J.-C., mais ses origines proviennent vraisemblablement des très anciennes civilisations antédiluviennes. Ses proportions sont basées sur les rapports musicaux (les harmoniques), le nombre d’or, la suite de Fibonacci ou les racines carrées, tous les éléments constitutifs d’une science étudiant l’énergie cachée dans les nombres. Le but de la géométrie sacrée est de créer par la forme de la beauté et de l’harmonie collective au sein de l’espace* dédié à la réalisation de l’œuvre commune. Elle constitue par les lieux où elle s’exprime l’occasion d’une prise de conscience par l’être humain des différentes dimensions ou plans caractérisant sa relation à l’univers. C’est un outil de création (sacré comme "ça crée"), issu de l’intention formulée par l’être humain et de la justesse de sa fréquence (syntonie), qui permet de ne rien laisser au hasard, de tout justifier par les proportions. Chaque élément, aussi petit soit-il, est toujours en rapport avec le tout, subordonné à une loi universelle dictant la création. La géométrie sacrée crée aussi de l’ordre, et favorise probablement le bien-être et même la santé, tout particulièrement en s’attachant à faire coïncider les lignes d’énergie du sous-sol terrestre avec les murs et la disposition d’un édifice*². Sa dynamique permet aux blasons, armoiries et autres logos d’entreprise de produire leurs effets auprès de tous ceux auxquels ils s’adressent.

À l’heure des enjeux liés à la responsabilité sociale et environnementale durable comme à la prévention des risques psychosociaux dans le fonctionnement organisationnel des entreprises, elle ouvre des solutions novatrices en apparence même si très anciennes dans la connaissance humaine. Face au traditionnel scepticisme de la science et à l’oubli de l’antique savoir, la meilleure réponse est le ressenti individuel et collectif au sein d’un lieu. La géométrie sacrée est une discipline de l'esprit favorisant l’élargissement de la conscience, pour une mise à l’unisson salvatrice du macrocosme et du microcosme, encore faut-il que ni l'un ni l'autre ne soient dénaturés...

* Au-delà des temples, Églises et autres lieux sacrés, des lieux profanes comme un siège d’entreprise peuvent revêtir un caractère d’espace sacré pour peu que l’architecture de leur conception fasse appel aux connaissances ad’hoc, celles permettant d’établir le lien entre manifesté et non manifesté. Un espace fermé orienté selon les points cardinaux (ainsi l’entrée orientée vers le nord) crée un schéma énergétique déterminé par la forme de l’espace.

Les Romains et les Grecs pratiquaient la théurgie, discipline qui, au moyen de symboles, rituels adaptés et invocations/évocations, visait à infuser des énergies de divinités dans un objet ou un monument comme une statue.

 

Initiation à la magie

Il est nécessaire de différencier la sorcellerie positive - la magie blanche - de la magie noire, par le fait que la sorcellerie positive utilise "l’amour venant du cœur". Cet "amour" permet  de prendre part aux intelligences interdimensionnelles positives, avec la faculté de "former" les évènements comme si une puissante énergie sortie de nulle part transformait la réalité. Cette "magie naturelle" utilise les correspondances subtiles entre les mondes intérieurs et extérieurs pour accélérer le processus matériel des évènements plutôt que les forcer selon un désir arbitraire.

Une magie réellement efficace n’a toutefois pas besoin de tout un cérémonial avec des bougies, de l'encens ou des objets rituels*. Elle s'appuie sur le combiné des nombres sacrés et de la géométrie sacrée, tel le "zauba zietel" ou "archange", un petit talisman rectangulaire qui est utilisé chez les gitans. Cette technique est utilisée depuis des siècles, de générations en générations, tout comme les carrés magiques, en liaison aux lieux à "vortex"*² comme dans l'Aude en France. Ces outils de magie cérémonielle de haute volée ont pour effet de réveiller et de canaliser à son profit des égrégores anciens en sommeil, et ce par un retour magique aux sources, de préférences aux égrégores toxiques du système prédateur capables d’influencer de larges, très larges pans de la population, décideurs en tête...

* Cf. Livre de Marcello Truzzi (1935/2003), professeur américain de sociologie au New College of Florida et à l'Université d'Eastern Michigan, Caldron cookery : An authentic guide for coven connoisseurs ("La cuisine du chaudron : un guide authentique pour les connaisseurs du chaudron") & livre de Ammon Monroe Aurand Jr. (1895-1956) The Realness of Witchcraft in America ("La réalité de la sorcellerie en Amérique").

Cf. Fonctionnement de l'architecture du Vivant.

 

Le processus création de l'humanité

La première figure est un simple disque (cercle). La seconde – un disque avec un point au milieu -, indique la première différenciation dans les manifestations périodiques de la Nature toujours éternelle et infinie. Le point dans le cercle est l'Espace potentiel dans l'Espace abstrait.

A la troisième phase, le point se transforme en un diamètre, symbole de la Mère-Nature, divine et immaculée, dans l'Infinité absolue et qui embrasse tout. Elle est encore passive, à caractère magnétique car de polarité féminine*, jusqu'au jour de sa "chute" symbolique quand la séparation des sexes eut lieu par évolution naturelle. Alors la figure devient le cercle ou vie insexuelle, modifiée et divisée, un double glyphe (quatrième figure), que les Égyptiens symboliseront par la Croix de Ankh (cinquième figure).

Quand le diamètre de la Mère Nature est croisé par cet autre diamètre vertical du Père engendreur, nous avons la Croix du Monde, autrement appelée Croix celtique (sixième figure). C'est le signal du commencement de la Vie humaine par l'arrivée de la polarité électrique, de nature masculine. Quand la circonférence disparaît (septième figure) et ne laisse que la croix, c'est le signe que la chute de l'homme dans la matière est complète, et que le Jeu de la Vie commence.

La croix dans le cercle est un symbole purement Panthéiste lorsqu'on supprime le cercle circonscrit, le symbole devenant phallique (polarité masculine prédominante). Il avait le même sens, et d'autres encore, sous la forme de TAU inscrit dans un cercle (figure 8)*², ou comme Marteau de Thor, la Croix dite Jaina, la Croix hermétique, le Svastika dans le cercle (figure 9). Nous pouvons alors mieux comprendre leur utilisation par les forces terrestres oppressives...

* La première perception de l'être humain en ce qui concerne la procréation est féminine, parce qu'il connaît plus sa mère que son père. C'est pourquoi les premières divinités honorés par les peuples dits du Cercle étaient féminines, avant que d'être supplantées par les divinités masculines honorées par les peuples dits du Triangle (Cf. Le modèle pyramidal décodé). La Nature est donc féminine, et, jusqu'à un certain point, objective et tangible. Le Principe Spirituel qui la fait fructifier est caché, et c'est à l'être humain de le découvrir, en lui-même ... Combien de vies y consacrera-t-il, illusionné par les artifices de la Matière et manipulé par son prédateur ? (Cf. Compréhension structurelle de la Matrice asservissante).

Selon la Kabbale, la valeur du nom de Jéhovah est celle du diamètre d'un cercle, puisqu'il est la troisième Séphiroth, Binah, mot féminin. Par certaines " transformations " des kabbalistes, ce nom, androgyne dans les premiers chapitres de la Genèse, est devienu entièrement masculin, Caïnite et phallique. Autrement dit la prêtrise païenne en a fait un dieu spécial et national, appelé le "Dieu Un et Vivant" , le "Dieu des Dieux", permettant de proclamer alors son culte monothéiste. Cette manipulation ne suffit pas à changer cette divinité en ce Principe UNIQUE, "l'Unité n'admettant pas de multiplication, de changement ni de forme" , spécialement dans le cas d'une divinité priapique comme c'est le cas pour Jéhovah ... Cf. Le Judaïsme décodé.

 

Le cercle

La dynamique du processus créateur est établie à partir du cercle*. Ainsi quatre "roues ailées" à chaque coin de l'Univers traduisent les forces dynamiques constitutives de Ce Qui Est, autrement dit "Quatre Êtres Sacrés et leurs Armées (multitudes)"... Ces "Quatre Mahârâjahs" ou grands Rois président chacun à l'un des quatre points cardinaux. Ce sont les Régents, ou Anges, qui gouvernent les Forces Cosmiques du Nord, du Sud, de l'Est et de l'Ouest, Forces qui ont chacune une propriété occulte spéciale. Ce sont des agents physiques et matériels pour faire exécuter les décrets des lois et principes de l'Univers, par exemple les quatre vents auxquels la Science elle-même reconnaît des influences pernicieuses ou bienfaisantes sur la santé des hommes et des êtres vivants en général. La philosophie occulte dans la Doctrine Catholique Romaine leur attribue d'ailleurs les divers malheurs publics, épidémies, guerres, etc.

 

Les quatre points cardinaux, base des croyances

"La gloire de Dieu vient par la voie de l'Est", a dit le prophète Ézéchiel. De même, Jérémie, Isaïe et le Psalmiste assurent à leurs lecteurs que tout mal, sous le Soleil, vient du Nord et de l'Ouest. Cela explique aussi la déclaration de saint Ambroise disant que c'est pour cette raison que "nous maudissons le Vent du Nord et que, pendant la cérémonie du baptême, nous commençons par nous tourner vers l'Ouest (Sidéral) pour mieux renoncer à celui qui y habite : après quoi, nous nous tournons vers l'Est". C'est également le choix en Franc-maçonnerie que d'ouvrir le Temple à l'Orient, prolongement du culte solaire égyptien comme babylonien. La croyance aux Quatre Maharajahs – les Régents des quatre points cardinaux – était universelle et est encore partagée par les chrétiens qui les appellent, d'après saint Augustin, "Vertus Angéliques" et "Esprits" lorsque ce sont eux qui les invoquent, et "Diables", lorsque ce sont les Païens qui les nomment. Mais où est la différence dans ce cas, entre les païens et les chrétiens ? Car quoi que soit dit sur le fait que chaque chose visible, dans ce monde, ait comme gardien une vertu angélique, il ne faut pas entendre par ces choses les individus, mais les espèces. Chaque espèce possède une Force particulière pour veiller sur elle, que les philosophes (les sages) nomment dieux.

Le cercle fait en effet partie des symboles fondamentaux, le deuxième, avec la croix, le carré et le centre.

Il est le symbole de l’infini et de la fin (le point d’une phrase par exemple est une cercle de petite taille), et représente l’unité, la perfection le multiple et le plein.

C’est une figure très simple, mais chargée de signification. Lorsque l’on parle de cercle (ou de rond), on peut parler de deux éléments : le point (central) et la circonférence du cercle. Si le point peut être seul, la circonférence n’a d’existence que par rapport au centre. On dit alors que la circonférence est dominée par le centre. Lorsque l’on prend le centre (ou le point), il symbolise le départ, le début et le point d’arrivée. C’est l’endroit d’où l’on vient (la position du fœtus reprend la forme d’un cercle) et l’endroit ou l’on souhaite retourner. Si le point est symbole de stabilité et d’éternité, la circonférence du cercle représente le mouvement, le changement, les transformations. Ainsi les deux sont liés, le centre représente le départ des choses et la circonférence leurs évolutions, leurs changements.

 

Le cercle est un des symboles la nature, qui n’aime pas les formes droites, mais préfère les courbes beaucoup plus gracieuses. Le cercle en tant que point est symbole de perfection et de l’union par l’absence de division possible. Ainsi l’anneau de mariage, qui symbolise l’union, est un cercle. C’est aussi le symbole du monde, de la forme sphérique de l’univers, et de la société par ses strates et ses hiérarchies (pays, foyer, cercle d’amis,…).

Autre exemple de la perfection du cercle, le crane humain. C'est pourquoi on le retrouve également comme représentation de la perfection des proportions de l’Homme de Vitruve (le proporzioni del corpo umano secondo Vitruvio en italien), célèbre dessin annoté réalisé vers 1490 à la plume, encre et lavis sur papier, par le peintre florentin Léonard de Vinci, d'après une étude de l’important traité d'architecture antique De architectura rédigé en -15 par l'architecte ingénieur romain Vitruve.

 

C’est aussi le symbole du temps et du ciel par ce mouvement circulaire implacable et immuable qui avance sans fin et sans jamais varier. Il est le symbole du souffle divin (le vent par exemple) qui ne s’arrête jamais et qui donne la vie. Par extension il symbolise aussi la vie des êtres vivants (le cercle de la vie) de la naissance à la mort, et ce recommencement perpétuel. Quand ce souffle s’arrête, le monde s’arrête.

C’est le symbole des divinités et du soleil qui envoie des rayons sur la terre. Dans la culture celtique, le cercle à une fonction magique importante, limite qu’on ne peut franchir. Les temples et les alignements de pierres sacrés forment un cercle. C’est le lien entre le ciel et la terre. Le rond a donc un double symbolisme, magique et céleste. Pour l’islam, le cercle est la forme parfaite, symbolisée par la forme de la bouche.

En termes d’architecture, on ne trouve pas le cercle chez les chrétiens ou les juifs, mais chez les byzantins. Il est à l’origine des coupoles qui symbolisent la voute céleste.

Le cercle est aussi utilisé pour symboliser la parole : le premier cercle est le sens littéral, le second le sens allégorique, et le dernier le sens mystique.

 

L'erreur de la science contemporaine

La plus grande erreur scientifique est de croire que l’espace est nécessaire pour engendrer le mouvement et véhiculer les formes. Dans sa référence ésotérique, on parle de l’Alpha et de l’Oméga, illustré par le cercle qui se ferme, expliquant de cette manière que le Cosmos en lui-même est infini, car où il commence il finit et où il finit il commence. Or le cercle explique que le Cosmos est régi par les Lois de cycles*, qui sont tellement vastes qu’à partir du moment où un temps est terminé, un autre temps commence. Autrement dit, il signifie qu'il y a toujours perfectionnement dans l’Énergie*². 

De ce fait, le déplacement au sein du Cosmos se fait à travers la relation entre l'esprit - l'Esprit ou Supra-mental dans sa version la plus élevée -, et la  Lumière, selon l'état de conscience ou d'entendement des êtres peuplant les différentes dimensions de réalité ou plans constitutifs de l'univers. C'est pourquoi croire que le mouvement découle de la relativité en relation avec un élément de temps de la forme qui se déplace, est une illusion. Dans le Cosmos, il n’y a pas de mouvement, simplement une vibration qui crée ce qu’on appelle le mouvement. Et pour percevoir le mouvement, il est nécessaire que son corps, sa forme, change de niveau vibratoire. 

Il en découle l'explication difficilement compréhensible si l'on reste prisonnier du concept de la gravité que des êtres/entités dits "extraterrestres ou extra-dimensionnels" partent d’une Planète qui est à des millions d’années-lumière et viennent sur la nôtre. Ils ne se servent tout simplement pas de l’espace pour voyager. Ils voyagent dans le temps !

L’espace, qui est un engendrement instantané de la Vie, est une limite imposée par la Vie pour contenir et matérialiser la forme, alors que le temps est une réorganisation aussi instantanée de la matière supra-mentale à travers les différentes vibrations lumineuses. Lorsque l’être humain, par son évolution de conscience, acquerra le contrôle sur la matière, il pourra contrôler son temps et voyager dans la Galaxie pour rencontrer d'autres êtres et communiquer avec eux. A ce moment-là, il ne parlera plus d’extraterrestres !  

Cf. Symbolisme des nombres (1) Les neufs premiers nombres.

*² Cf. Fonctionnement de l'architecture du Vivant.

 

Le Pentagone

Pentacle*, pentagramme, pentagone*². Autant de mots utilisés dans les domaines aussi variés que les mathématiques, les religions, l’ésotérisme, la magie, etc. Il s’agit d’un symbole puissant car il représente des croyances fortement ancrées dans les cerveaux humains depuis des siècles. Ce symbole était utilisé par les Pythagoriciens, par les premiers chrétiens (les 5 plaies du Christ), comme symbole du microcosme (l’homme de Vitruve) et du féminin sacré (Vénus), par la symbolique franc-maçonnique (l’étoile flamboyante avec le G au centre signifiant Gnose ou Connaissance).

* Le mot pentagramme s'applique à un graphique ou un objet qui représente une figure à cinq éléments, telle une étoile à cinq branches, principalement utilisé en ésotérisme et en magie.

Polygone à cinq sommets et cinq côtés.

 

Pentagramme

Si de nos jours il est le symbole de la croyance du néo-paganisme et globalement de "la magie noire",  le Pentagramme est un dérivé du Tétragramme divin, le nom imprononçable du Dieu des Hébreus : YHWH. Le pentagramme se forme par adjonction du S (Shin en hébreu) pour donner le pentagramme YHSWH, symbole du Christ (Jésus).

On a retrouvé des pentagrammes en Mésopotamie datant de 3.500 ans avant J.C. A l'époque, en Babylone, le pentagramme est un moyen de guérison. Il était le symbole de Pythagore et de ses condisciples, soit l'harmonie, la santé, la beauté, la perfection et le commencement. Pour les gnostiques, il symbolisait l'eau, le feu, la terre, l'air et la lumière astrale.

Symbole du féminin sacré, le pentagramme représente Vénus, la déesse de l'amour. En astronomie, la planète Vénus suit un cycle de 4 ans. C'est d'ailleurs en hommage à cette régularité que fut instaurée la fréquence des Olympiades. En outre, le pentagramme était à l'origine le symbole des jeux Olympiques. Il fut ensuite remplacé par cinq anneaux entrelacés, plus représentatifs de la fraternité qui entoure les jeux.

Dans la Kabbale juive, le chiffre 5 symbolise Geburah, la sévérité et la justice. Il symbolise aussi le Pentateuque, les cinq premiers livres de la Bible.

Chez les Égyptiens, le hiéroglyphe à 5 branches représentait le duat, le monde souterrain.

Pour les premiers chrétiens le pentagramme symbolisait les 5 plaies du Christ : les quatre stigmates dus à sa crucifixion et la blessure au côté due à la lance du centurion Longinus.

Chez les tziganes, il représente l'étoile de la connaissance.

Dans la symbolique franc-maçonnique, l'"étoile flamboyante" est un pentagramme dont les pointes sont enflammées. Au centre une inscription, G, pour Gnose, la connaissance en grec. Elle représente "Le soleil qui éclaire la Terre et fait profiter l'Humanité de ses bienfaits, en procurant à tous les habitants de la Terre, la vie et la Lumière".

Le pentagramme existe sous deux formes, pointe vers le haut et pointe vers le bas. Pointée vers le haut elle est bénéfique et, comme toute figure tracée d'un trait, protège contre le Mal. Pointé vers le bas, il est le bouc de Mendès, lieu d'Égypte où fut adoré Baal, dieu de la fertilité. Cette symbolique n'a pas échappé à l'Église catholique qui dénatura ce symbole païen en symbole satanique*.

Ce sont les prêtres de Tarse, héritiers des pratiques religieuses dévoyées en vigueur dans la ville mésopotamienne d’Ur, qui ont ancré le culte satanique du Pentagramme, symbole associé à la déesse d’Ur (dévoiement du Féminin sacré), et que l'on retrouvera plus tard en Maru (Am-Maru), Inanna, Ishtar, Isis, Astarte, Cybèle, Vénus, Athéna, Marie ... jusqu'à nos jours en Lady Liberté, Lady Justice, Lady Gaga ... Cf. L'Eglise romaine décodée & Le féminin séquestré.

 

Le pentagramme est en fait une figure de la structuration du ciel, de ses régions, ce que le philosophe Phérécyde a enseigné vers 540 av. J.-C. avec le Pentemychos, soit les "cinq replis". Elles forment un pentagramme, celui des pythagoriciens, symbole de purification car l’enclos que figure le pentagramme est le symbole de l’homme-esprit involué dans la matière charnelle. 

Sa cosmogonie se basait sur trois principes, autrement dit les trois fragments de comète qui luttaient dans le ciel : Chronos/la tête, Ophioneus/la queue (serpent), et leur nombreuse progéniture fragmentée (la castration de Chronos). Les "replis" sont les constellations, c’est-à-dire des zones du ciel d’où sortaient les comètes. Phérécyde cherchait à comprendre de façon pragmatique les passages des comètes.

Dès l'Antiquité, quelques auteurs dont Galien, y voyaient l'image même de la figure pythagoricienne, celle qui unit les contraires : le principe masculin étant le trois et le principe féminin le deux, le pentagramme en fait la synthèse. Pour les chrétiens, le cinq, comme les cinq pépins de la pomme* tendue à Eve au jardin d’Éden, est le symbole des cinq sens, des cinq extrémités de l'homme, des cinq plaies du Christ, et celui de la quintessence, de l'éther qui résulte de l'addition des quatre éléments, la Terre, l'Eau, le Feu et l'Air.

* La pomme est ambivalente. En même temps qu’elle donne la connaissance, elle précipite la chute, sans doute parce qu’elle est chair autant qu’esprit. Mais si il a été dit qu’Adam et Ève croquèrent la pomme (malus), c'est devenu par mauvaise traduction "mal". Pourtant la Bible originelle (la Vulgate) n’en dit mot. Elle conte qu’ils mangèrent le fruit (pomus) de la Connaissance du Bien et du Mal, sans autre précision. Elle parle du fruit de l’arbre qui se dressait au centre du Paradis terrestre. Ainsi, de "pomus" on a fait "pomme" et de l'arbre un pommier. De cette confusion, on peut symboliser aussi bien l'acte sexuel que la connaissance interdite, celle réservée aux initiés.

 

Les magiciens se servent, pour agir sur les esprits, du Pentagramme la tête en haut (la volonté, soit la tête, conduit les passions - les membres -), les sorciers du Pentagramme la tête en bas (les passions - argent, sexe, pouvoir ... - conduisent la volonté). Les deux pointes (cornes) tournées vers le ciel caractérisent ainsi une  position que tout occultiste reconnaîtra comme appartenant à la magie de "la main gauche", employée en magie cérémonielle.

Dans le premier cas, le pentagone étoilé est la figure du nombre 5, symbole de la présence de l’Amour divin, de sa lumière, soit l'alliance du quaternaire* et de l'Unité. Si dans les plans supérieurs tout est Amour, c’est loin d’être la réalité du monde terrestre matériel. La force suprême de l’Amour a été inversée par certains esprits humains encore dans les ténèbres de la conscience, faisant le choix par leur libre arbitre de ne pas honorer le Bien dans sa version la plus élevée. C’est pourquoi maints groupements à caractère "satanique" utilisent le pentagramme étoilé de manière inversée comme emblème. Par sa vibration il figure l’Amour inversé, soit la haine, le fanatisme, la sexualité dévoyée, la magie noire... Il est le symbole ésotérique du "Kali Yuga", l'Age noir dans la cyclicité des temps...

Le Pentagramme représente ainsi le Bien ou le Mal suivant la direction qu'il affecte et c'est pour cela qu'il est l'image de l'Homme, du Microcosme capable de faire le Bien ou le Mal suivant sa volonté.

* Le quaternaire découle du mouvement ternaire - Père (actif), Mère (passif), Enfant (neutre) - et de sa matérialisation, la Famille (famille, tribu, nation, civilisation, monde, univers). Il s'agit de dépasser l'interprétation limitée au genre sexuel pour comprendre que cette dynamique entropique (mouvement involutif de la lumière) caractérise la sériation nécessaire à la manifestation de la Création pour tous les éléments et créatures, avant le retour par la dynamique évolutive (la matière se spiritualise) à l'Unité originelle, la Lumière de La Source.

 

Enveloppement protecteur de la Vie

L’Esprit universel se décline sous toutes formes à travers divers plans. Il est le germe qui, sous plusieurs enveloppes successives composées des particules subatomiques, descend dans les profondeurs de la Création et leur densité électromagnétique. Pour l’homme, la dernière de ces enveloppes est le corps physique, qui lui permet de vivre, de se mouvoir et de faire l’expérience de la matière sur cette planète nommée Terre.

Cette notion d’enveloppement, dont l’origine se situe dans les plans spirituels les plus élevés et les plus sublimes, structure l’ensemble de la création du plan physique, qu’elle soit de nature minérale, végétale, animale et humaine. Façonnées avec Amour, ces enveloppes physiques protègent leur précieux contenu et permettent simultanément les indispensables échanges avec l’environnement extérieur, tout étant indissociablement inter relié. Il en est de même pour l’enveloppe du champ terrestre, la magnétosphère, qui protège la Terre des gigantesques flux de particules électriques émis par le Soleil au sein de la constellation stellaire nommée Voie lactée. La couche d’ozone intercepte la plus grande partie du rayonnement solaire ultraviolet, protégeant ainsi tous les êtres vivants qui peuplent la Terre, et l’atmosphère désintègre les météorites.

 

Géométrie protectrice

Chacun des puissants symboles géométriques représentent les Forces de Lumière à l’œuvre dans la Création, constituant une énergie protectrice dans leur spécificité respective.

 

Ainsi le Carré, figure associée au nombre 4 symbole de la Nature avec ses 4 côtés égaux et ses 4 angles égaux. Ils caractérisent les éléments permettant le vécu de l’être humain dans le plan terrestre : il est éclairé et réchauffé par le Feu du Soleil, nourri par la Terre, purifié par l’Eau, et fortifié par l’Air qu’il inspire et expire en un cycle régénérateur. L’être humain est de ce fait enveloppé par la Nature avec sollicitude à chaque instant de son existence terrestre.

En traçant les diagonales du carré apparait une Croix à branches égales pourvue de quatre angles droits, appelée la Croix de Saint-André. Par le carré, la Nature est l’enveloppe protectrice de l'être humain que représente la croix de Saint-André, marque d’un équilibre harmonieux entre d’une part son esprit, soit l’intellect, le mental, d’autre part sa relation spirituelle avec la Création et son contact avec les forces de la Nature. La croix de Saint-André est le signe de l'être humain terrestre accompli, dont l’équilibre parfait ne peut être obtenu que lorsque les branches de la croix forment 4 angles égaux, c'est-à-dire qu’elles sont perpendiculaires. Dans les temps matérialistes de notre société moderne, cette harmonie est déséquilibrée, l’esprit humain étant trop souvent déconnecté de la spiritualité et des forces de la Nature.

Le pentagone étoilé, symbole du nombre 5, possède lui-aussi une enveloppe, le pentagone convexe (première image). Revêtu de son enveloppe protectrice (deuxième image), il recèle un joyau. La distance intérieure, c'est-à-dire la distance AB (la mesure du côté de l’étoile sur la troisième image) est plus grande que la distance extérieure, la distance AC (la mesure du côté du pentagone convexe). En comparant ces deux quantités par le quotient AB/AC, le résultat  est 1,618…, soit un des quatre nombres d’or *. Présent au sein de certains phénomènes de la Nature, son utilisation était courante en architecture dans certaines anciennes civilisations antiques (Égypte, Grèce). Une lettre de l’alphabet grec lui a été réservé pour le nommer, phi (capitale Φ, minuscule φ ou ϕ), en l’honneur du sculpteur grec Phidias (490/430 avant J.-C.) qui décora le Parthénon d’Athènes. Il exprime une harmonie que beaucoup estiment parfaite, qualifiée aussi de divine proportion.

* Cf. Le modèle pyramidal décodé.

Le nombre d’or est donc intimement lié à ces deux pentagones, exprimant le lien qui existe entre la dimension intérieure et la dimension extérieure. Nombre irrationnel, il est l'unique solution positive de l'équation x2 = x + 1. Sa valeur exacte découle d’un calcul qui voit la présence du nombre 5, nombre de l’Amour divin.

 

 

Pyramides et octaèdres, l’explication de l’Espace-Temps

La pyramide a une relation géométrique avec l’UN, le Tout universel, grâce à la vision exprimée de l’Espace-Temps. Elle permet de comprendre la structure temporelle de La Création, en reliant tous les morceaux de la connaissance éparpillés par l’approche rationnelle de notre monde tridimensionnel.

 

La Pyramide

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Les traces des anciens centres d'initiation aux mystères du Vivant subsistent encore dans les Pyramides. C'est ainsi qu'en face du Caire, le plateau de Gizeh qui se détache en éperon de la chaîne libyque * (épaisse masse rose le matin) porte encore sur la rive gauche du Nil trois monuments qui ont défié l'action du Temps et des hommes. Ce sont trois masses à bases carrées qui forment par leur situation respective un triangle dont une face regarde le Nord, une autre l'Occident et la troisième l'Orient. La plus grande, située à

l'angle du Nord et vers le Delta du Nil, symbolise la force de la Nature ; la seconde, élevée au Sud-Ouest, à distance d'une portée de flèches de la première, est le symbole du Mouvement ; et la dernière, bâtie au sud-est de celle-ci à distance d'un jet de pierre

de la seconde, symbolise le Temps.

Au midi de cette dernière, sur une ligne qui se prolonge de l'Orient à l'Occident, se dressent trois autres pyramides formant des masses moins considérables et près desquelles s'entassent d'innombrables pierres colossales que l'on pourrait considérer comme les ruines d'une septième pyramide. Les Égyptiens avaient sans doute voulu représenter par sept aiguilles - ou conoïdes

flammiformes - les sept mondes planétaires dont Hermès fut le révélateur.

* Le désert Libyque ou désert de Libye est un désert, d'environ 700 000 km2, situé dans la partie ouest de l'Égypte, la partie est de la Libye et au nord-ouest du Soudan. Ce désert est une partie du Sahara. Une partie de sa surface constituée de calcaire est appelée désert blanc.

Chaque pyramide est construite sur une base carrée, symbolisant par là la matière, la forme, le signe, l'adaptation. L'élévation de chacun des côtés est ternaire et symbolise l'idée, la théorie.

Le Ternaire domine le Quaternaire, c'est -à-dire l'Idée prédomine sur le Signe, l'Esprit sur la Matière, la Théorie sur la Pratique. L'ensemble de la Pyramide est formée de 4 et de 3, c'est-à-dire de sept, symbole de l'alliance entre l'Idée et le Signe, entre l'Esprit et la Matière, entre la théorie et la pratique. C'est la Réalisation.

En haut la Pyramide nous montre un point mathématique (son sommet) d'où partent quatre idées (quatre triangles). Ces quatre idées viennent se baser sur une forme unique (la base). Par là, elles montrent leur solidarité.

 

Structure de l’octaèdre, double pyramide à base pyramidale.

 

Pyramide bleue : l'Espace

Elle représente la matière, l'incarné, le masculin, l'Esprit, l'information captée, la partie consciente, le révélé, l'intelligence mentale, le support de Vie, l'aspect électrique.

 

 

Pyramide rouge : le Temps

Elle représente l'énergie, le non incarné, le féminin, la Source, l'information diffuse, la partie inconsciente, le non révélé, l'intelligence du cœur, la Vie, l'aspect magnétique.

 


L’octaèdre est la représentation géométrique du mouvement de la Création. Il est de ce fait de nature masculine. Il a pour équivalent la figure du Yin-Yang, qui est une représentation féminine puisqu'utilisant le cercle pour décrire le mouvement.

 

Formule de l’Espace-Temps

Elle est identique à la notion de fréquence et de longueur d’onde, la pyramide du Temps (en rouge) étant l’équivalent d’un aspect vibratoire qui, si nous la mesurons en fonction d’un temps linéaire, s’appelle la fréquence (nombre de cycles par seconde). La pyramide de l’Espace (en bleu) s’appelle la longueur d’onde qui s’exprime en mètre.

L'UN est l'espace de rencontre entre le Temps et l'Espace. De ce fait, Espace (E) et Temps (T) = 1.

En visualisant cette figure en 3-D dans l'espace, l'octaèdre est le lieu d'intersection entre l'espace et le temps.


Le temps linéaire de notre monde tridimensionnel est la partie temporelle rivée à l’espace où tout n’est que réaction. Une réaction en entrainant une autre, un historique se crée, permettant ainsi de parler de passé, de présent et de futur. De son côté, le temps intérieur, celui qui se passe en nous, en notre cœur, n’est rattaché à aucune matière directement. Il permet les voyages dans le temps car seul le présent existe. C'est pourquoi la vision mentale de la quasi totalité des scientifiques concerne la pyramide masculine de l’Espace-Temps (figure en bas) où on cherche à transporter de la matière dans un temps linéaire qui n’est qu’action et réaction.  A la différence de la pyramide temporelle qui, typiquement féminine (figure en haut), voit le règne total de l’éternel présent.

 

L'Ovale, symbole de la vie

Dali - L'Enfant géopolitique
Dali - L'Enfant géopolitique

L’œuf cosmique

Il est figuré par l’œuf, qui représente la vie et la naissance, et qui de ce fait a été le premier symbole à être utilisé lors de rituels aux quatre coins du monde depuis la nuit des temps. C’est le symbole le plus en rapport avec les mystères du vivant, passage entre l'UN et le multiple, l'immobilité préexistante, le chaos et le monde différencié, quand les choses commencent à venir à l’existence. Il est la forme que prend le Chaos, une matrice qui contient tout à l’état virtuel, latent, potentiel… Le symbole de l’œuf concerne la connaissance de ce qui est avant la Création. Aussi s'agit-il pour l'être humain d'une "Co-Naissance". Naître ensemble est seulement possible par le vécu authentique de la Connaissance, pour enfin pouvoir, à travers une "Co-Création", laisser libre cours à la Création*. Le chaos représente la totalité parfaite, une nature androgyne qui contient tout, où rien n’est différencié. Appliqué à l’alchimie, l’œuf symbolise le vase *², l’athanor dans lequel s’opère la transmutation de la matière, la prima materia (la matière vile, le plomb) dans laquelle l’âme du monde est captive. De l’œuf, symbolisé par le vase de cuisson rond, peut alors s’envoler l’aigle ou le phénix, l’âme libérée car purifiée (l'or).

* Cf. Le processus création décodé.

Le vase dans lequel s’effectue la cuisson de la matière première porte le nom d’œuf en raison de sa forme et surtout du rôle de matrice qu’il joue. C’est une sorte de petit ballon, parfois en cristal, et dont l’orifice, une fois la matière introduite, doit être soigneusement clos par le sceau d’Hermès. C’est un modèle réduit de la Création. Après l’incubation, doit sortir la Pierre philosophale, l’Or spirituel, l’Enfant royal ou poussin. Autrement dit l'union des principes masculin et féminin.

 

Il est aussi le symbole du zéro, mot dérivé de l’arabe çifa qui signifie vide. Comme l’œuf cosmique, il symbolise toutes les potentialités. Figure parfaite par excellence, sans commencement ni fin, le Zéro est à la fois avant le UN et après, son espace de la création. Ce symbole de la vie concentrée, l'œuf primordial, signifiait dans la doctrine des Cathares la double nature du Christ : la puissance réunie du divin et de l'humain.

Une liaison importante existe entre l’œuf et le serpent, celui-ci étant aussi source de vie. Nous pouvons comprendre comment le sens profond de l'enseignement nous est efficacement caché par la dissimulation de la vérité derrière les croyances qui nous sont dictées, tout particulièrement par les religions du Livre. L'être humain projette son mépris et ses craintes sur le serpent, d'une certaine manière à juste titre puisque ce dernier nous offre le miroir de notre partie écailleuse et prédatrice*. Mais la plupart s'arrêtent à cette perception véhiculée par l'inconscient collectif et n'y distinguent pas l'aide précieuse du "Mal" à bousculer nos repères sécurisants pour choisir la voie du "Bien".

L'énergie sexuelle figurée par le serpent permet la vie. Ainsi, sous les noms de Prôtogonos ("Premier-Né"), ou de Phanès ("Celui qui fait briller"), Éros est la puissance qui intègre et concilie les opposés et les contraires (polarités masculine et féminine, positive et négative, électrique et magnétique). C’est la force primordiale qui permet d’unifier les aspects différenciés d’un monde déchiré par les tensions. Éros, le plus ancien dieu grec, dieu de l’Amour et de la Nécessité, est le premier-né qui intègre et concilie les contraires.

Aussi la maturation dans l’œuf, notre identité biologique, révèle notre capacité à intégrer les opposés pour permettre à une nouvelle réalité de naître. Dans une vie de couple, nous ne maturons pas chacun dans notre œuf, mais devons partager la même matrice, en unissant nos contraires à la fois intérieurement, chacun en nous-même, ainsi qu'extérieurement avec l'autre. L'énergie prédatrice se charge à la perfection d'opposer, de confronter, de provoquer des combats en duel, que seule la puissance d'Éros permet alors de transmuter en une force créative et évolutive.

* Cf. Décryptage de l'égo.

 

Il en découle que la Matrice*, l’œuf, retient l’Âme prisonnière tout en lui offrant, comme seule échappatoire, l'expérience de la dualité*² jusqu'à développer la capacité d'unir ses polarités opposées en soi. De ce fait, vouloir s'extraire de l'emprise de cette enveloppe artificielle étouffante par la force ou le vouloir sans la transformation intérieure requise est vain.

* Cf. Compréhension structurelle de la Matrice asservissante.

Cf. La dualité décodée.

 

La croix de Ankh

En Égypte, où l’œuf tient aussi une place sacrée dans les mystères de l’incarnation, la croix de Ankh (Cf. image) symbolise le nœud de circulation de l'énergie dans le corps humain. C'est la force vitale infinie, dont la connaissance permet de résoudre les mystères de la vie éternelle... Elle est souvent représentée dans les mains d'un dieu ou d'une déesse.

La boucle de l'Ankh matérialise la féminité et sa tige verticale, la masculinité. Cette clé, associée à Osiris et à Isis, illustre le symbole d'union, soit l'androgynat divin, pour donner naissance à une nouvelle vie. Cependant en fonction des dieux qu'elle accompagne, sa signification varie. Elle est le châtiment entre les mains de Sekmet, divinité guerrière, et l'abondance des eaux vivantes du Nil pour le dieu Hapi.

 

Si nous retrouvons une fois encore l'union du masculin et du féminin permettant d'atteindre le monde des "dieux" et leur vie éternelle, il est important de comprendre le piège tendu au prétendu éveillé par la voie exotérique et ésotérique manipulée. Les dieux des différentes traditions - égyptienne, sumérienne, perse, grecque, romaine, celte, maya, toltèque - sont de faux dieux, ceux de la Matrice falsifiée. Leurs prétendus attributs sacrés, comme la croix de Ankh, recouvrent deux fonctions essentielles liées à leur "sécurité" : un équipement de survie, donc de défense, et un armement d'attaque. Ils sont toujours en train de comploter, de nouer des alliances et de faire la guerre. Que les êtres humains illusionnés élèvent ces attributs au rang d'objets sacrés démontre l'étendue de la manipulation par la fausse prêtrise. Combien de chercheurs de vérité et prétendus initiés, liés à des sociétés ésotériques, à des églises, au mouvement du New Age, se laissent berner comme dindons de la farce par les prétendues vertus bénéfiques de ces objets, en les portant sous leurs oripeaux après les avoir achetés, souvent très cher, auprès de soi-disant artisans initiés ? Plutôt que d'en retenir le sens sacré, ils les utilisent en pendentifs comme des gris-gris salvateurs pendant leurs sommeil, méditation et quotidien, fondant tous leurs espoirs sur une libération, alors même qu'ils ne font qu'attirer à eux les énergies des forces prédatrices qui les dominent pour assurer leur énergie de subsistance. Cette dépendance toute matérialiste, ce culte de l'objet soi-disant rédempteur, est tout à fait contraire à l'indispensable dépouillement intérieur comme extérieur sur la voie de l'évolution et de sortie du cycle mortifère*.

* Cf. Fin de cycle : la guidance éclairée de sa vie.

L'Égypte, première grande civilisation de l'après-déluge, a repris les connaissances technologiques de la civilisation atlande par ses survivants, non pour permettre à l'humanité de s'émanciper du piège de la 3ème dimension de densité, mais pour en perpétuer le mécanisme au bénéfice d'une caste élitaire sous contrôle du corpus patriarcal prédateur de la 4ème dimension*. Elle s'est développée grâce à des connaissances "technico-mystiques" jamais dévoilées, reprises ensuite par d'autres civilisations qui se sont succédé. Elles ont toutes couru à leur perte par leur quête sans fin d'une technologie leur permettant de contrôler tous les facteurs de la vie. C'est ce qui arrive actuellement à notre civilisation avec le transhumanisme*². Et qui procure à l'humanité toutes ces technologies ?  Simplement ceux qui la détiennent, soit des peuples d'autres lignes spatio-temporelles, les "faux dieux", qui ont un intérêt notoire à interagir de cette manière-là avec la race humaine. D'ailleurs le mot Ankh est bien proche de Annunaki, ces entités involutives du passé qui, avec celles du futur dites "alien", maintiennent l'humanité en état de servitude... L'observation avisée du bas-relief ci-contre permet d'en établir le lien incontestable.

* Cf. Les acteurs de la Matrice falsifiée.

Cf. Conscience du XXI° siècle.

 

Le Triangle rectangle

Il existe un pentacle* connu dès la plus haute antiquité en Chine, le triangle rectangle. Ses côtés ont une longueur spéciale, respectivement 3, 4 et 5, si bien que le carré de l'hypoténuse 5 × 5 = 25 est égal au carré des autres côtés : 3 × 3 = 9 et 4 × 4 = 16 ;

16 + 9 = 25.

Ces nombres ont une signification que l'on peut interpréter ainsi : 3 est l'idée, alliée à 4, la forme, qui fait équilibre à 5, le Pentagramme ou l'Homme.

Autrement dit, en séparant un rectangle en deux, on fait un côté large de trois et un autre long de quatre. La ligne qui joint les deux côtés fait des angles, équivalent à cinq. C'est par la compréhension des fondements de calculs de cette structuration de l'espace que la matière peut être mise en mise en bon état de marche : mesure de la profondeur, perception de la hauteur, capacité à aplanir et à unir pour niveler le niveau.

Par cette connaissance de la Terre peut alors s'établir celle du Ciel, la connaissance de ces nombres prouvant toute chose...

* Les mots pentacle et pentagramme sont fondamentalement synonymes. Le pentacle désigne un talisman.

 

La Merkaba/Merkabah, le voyage multidimensionnel

La merkaba/merkabah est un symbole des plus intrigants. Elle figure dans la grande famille de symboles de la géométrie sacrée. Géométriquement, elle se compose de deux pyramides imbriquées, l’une pointant vers le haut et l’autre vers le bas, le tout formant un double tétraèdre. On la représente par ailleurs fréquemment avec une silhouette humaine en son centre, pour représenter son intrication dans tous les niveaux de l’être.

L’importance de la connaissance de la Merkaba(h) était si grande dans les temps antiques qu’on y voit l’axe des courants gnostiques, à savoir la quintessence de ce qu’il faut savoir pour opérer la réintégration en Dieu, le Divin, de manière "corporelle". Ceci explique que l'admission dans les écoles initiatiques était soumise à une sélection rigoureuse, et selon certaines traditions, son étude était interdite avant l’âge de trente ans, nombre symbolique exprimant une maturité psychique.

 

Si "Merkaba" ou "Merkavah" provient officiellement de l’hébreu, apparaissant notamment dans le premier chapitre du livre d’Ézéchiel, l’un des textes fondateurs du judaïsme*, les cercles de mystiques centrés sur son interprétation ésotérique ont hérité cette connaissance des gnostiques grecs et perses, qui la tenaient eux-mêmes d’une tradition chaldéenne. Il s’agit en effet d’une tradition archaïque sumérienne. Ce mot peut être traduit par "char" ou "zodiaque", ou dans une autre acception, "Trône de Dieu". C'est ainsi que la mystique juive qui l'évoque affirme que l’on peut atteindre ce trône divin par la répétition de prières ou de vocalises particulières. On retrouve également le mot dans la langue arabe, où il signifie "bateau". Mais certains pensent que ce mot aurait une origine plus ancienne, provenant de l’ancien égyptien, et qu'il aurait plus précisément une parenté avec le hiéroglyphe "Ma’at". Ce dernier exprimerait alors la clarté de l’esprit, la sincérité envers soi-même, et traduirait donc la Vérité de l’être.

Cf. Le Judaïsme décodéLe concept de la Merkaba(h) a son origine dans le premier chapitre du Livre d'Ézéchiel, livre prophétique incorporé au canon biblique, la mystique relative étant appelée l'Œuvre du Char. Cette "vision du Char" est la description fantastique d’un engin céleste doté d’un appareillage complexe. La traduction de la Bible ne rend pas compte de la nature extraordinaire de cette apparition dans laquelle on a voulu voir la description d’un ovni.

 

Le mot "mer-ka-ba" peut se diviser en trois particules distinctes, dont les significations varient d’une langue à l’autre. Elles ont toutefois essentiellement le même sens.

"Mer" désignerait ainsi la "lumière", comprise comme une énergie présente dans tout l’Univers. Il s'agit plutôt de deux champs de lumière à rotation opposée qui occupent le même espace, et qui sont générés lorsqu'un individu respire selon certaines méthodes.

"Ka" peut se traduire comme esprit ou double spirituel qui naît en même temps que l'humain et qui survit après la mort chez les anciens égyptiens. C'est la partie de l'âme qui voyage dans les cieux.

"Ba" pourrait enfin se référer au "corps", au sens de la partie individuelle et incarnée vivant l’expérience terrestre ou encore l'âme représenté sur les murs des tombes égyptiennes sous la forme d'un oiseau à tête humaine. C'est la partie de l'âme attachée au corps.

La distinction entre merkaba et merkabah est que merkaba signifie conscience activée, décrivant comme état une personne qui a connecté son corps de lumière spirituelle terrestre à celui angélique (polarité évolutive) de quatrième dimension voire au-delà (c'est l'illumination), tandis que le mot Merkabah signifie un chariot ou un moyen de transport, décrivant le fait de voyager en conscience par voyage astral ou bilocation. C'est le fait d'utiliser la conscience pour voyager dans la troisième dimension. C'est un véhicule, le vêtement qui contient l'âme cachée.

Au point de vue métaphysique, la merkaba serait une sorte de cristal de lumière présent au sein de chaque être humain dans un plan subtil. Ses deux pyramides tournent rapidement dans des sens opposés, générant un puissant champ énergétique autour de l’individu. La pyramide pointant vers le haut représente le masculin sacré, canalisant les énergies du cosmos. La pyramide pointant vers le bas, quant à elle, figure le féminin sacré, véhiculant les énergies de la terre. La merkaba est de ce fait un symbole d’union entre ces deux principes fondamentaux de l’univers, permettant d’équilibrer le masculin et le féminin en soi .

Sur le plan symbolique, la merkaba se retrouve dans les constellations de la voute astrale dans le "grand carré de Pégase", 4 étoiles formant un carré presque parfait. En arabe, Markab signifie l'épaule du cheval. C'est pourquoi symboliquement parlant le cheval Pégase* représente l'homme et ses ailes représentent la liberté. Cette liberté est représentée par l'étoile Markab, alpha de Pégase, qui relie le corps et les ailes.

* En grec ancien Pḗgasos, en latin Pegasus, est un cheval ailé divin, l'une des créatures fantastiques les plus célèbres de la mythologie grecque.

 

 

 

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