Les publications en ligne font l'objet de constantes mises à jour et nouveaux enrichissements. Il va de soi qu'elles n'engagent que leur auteur dans le choix des sources et le fruit de ses imagination et réflexion.
La conscience humaine peut modifier son environnement !
(affirmation non validée scientifiquement)
" En découvrant les secrets de l'esprit, nous le percevons comme l'ensemble de phénomènes biologiques le plus élaboré de la nature, et non plus comme un mystère insondable. "
António Damasió - Neurobiologiste et psychologue portugais
Nous vivons à l'intersection de deux mondes, un monde mental et un monde physique. Suivant notre regard, nous choisissons celui qui prédomine sur l'autre. Ces deux regards constitutifs de la conscience humaine, idéaliste et matérialiste, quoique fondamentalement différents, sont nécessaires au fonctionnement harmonieux de la vie sur Terre. Il repose sur un dialogue intelligent entre les deux.
Fruit de l’accouplement d’un taureau (Zeus) et d’une génisse (Io) qui " sert (le) veau " *, il est symboliquement le principe de création et de fécondité biologique à partir du bas monde à caractère patriarcal, le monde matériel, ce qui explique sa contribution aux états émotionnels individuels comme collectifs, ceux-là même qui engendrent idéologies, dogmatismes et systèmes intellectuels justificateurs, trop souvent contraires aux intérêts de l’homme dans sa relation émancipée à l'univers. Le mot cerveau vient de la haute Égypte, d'une traduction d'un papyrus. Il est avec le cœur l'organe le plus important et le plus complexe de l'organisme. Au fur et à mesure que l'homme grandit à travers ses expériences en force et en intelligence, les cellules nerveuses de son cerveau grandissent en nombre et qualité afin de permettre à l'intelligence de s'exprimer pleinement.
Il est une " usine " de réception de l'activité mentale, de compensation, de contrôle et de création. Conformément à la dualité inhérente au fonctionnement de la vie (Cf. La dualité décodée), il est divisé en deux hémisphères de six lobes chacun, chacun agissant sur la partie inverse du corps. Ils ont pour fonction le traitement de l'information.
* Ceci nous amène à méditer la fameuse parole du Général de Gaulle qu’il a souvent employée à l’encontre de ses compatriotes quand il les voyait ne pas réagir ou se considérer comme battus avant même d’avoir engagé le fer.
Hémisphère gauche
Il a pour influence la planète Mars. De polarité masculine, c'est la tendance concrète, ordonnée, logique, qui gouverne les facultés matérialistes et égoïstes de
l'individu.
C'est l'aspect inférieur, celui de la dualité et de l'expression vitale du corps physique. Il fonctionne par linéarité et par séquences.
Hémisphère droit
Il a pour influence la planète Mercure. De polarité féminine, c'est la tendance mystique, artistique, psychique et émotive se rapportant à l'imagination.
C'est l'aspect supérieur, abstrait, de l'âme. Il participe de l'éveil de la conscience. Il fonctionne de manière totalement anarchique.
Le développement des facultés psychiques de l'homme passe par un travail d'harmonie entre ces deux hémisphères, avec une attention particulière sur la glande pituitaire, cause première de cette harmonie (Cf. Le processus création décodé), sinon la tendance à la séparation, au dualisme, prend le dessus et empêche de faire l’expérience de l’unité. Alors le corps calleux, dit corpus callosum, peut dans sa raison d’être d’union transversale des deux hémisphères produire son plein effet, assurant le transfert d'informations entre eux et leur bonne coordination.
Le lien avec le champ de conscience unitaire de l'univers (Cf. Univers en partage) est établi selon la Tradition par un lien éthérique, subtil, connu en langage sanskrit sous le nom de sûtrâtma, qui descend jusqu'au point d'entrée formé par la fontanelle, soit le centre énergétique ou chakra dit couronne (Cf. L'état de cohérence). Il permet ainsi à l'âme de dominer sa forme physique, le corps, lorsque la conscience par l'intermédiaire de la glande pinéale est éveillée (Cf. Qu'est-ce que l'homme?).
Tirée de la doctrine de Pythagore, elle est également appelée la théorie des trois hiérarchies : Faits, Lois et Principes. Les trois mondes sont le Naturel, le Spirituel, le Divin. Il existe de ce fait nécessairement un culte matériel, un culte spirituel, un culte
divin, trois formes qui s'expriment par l'action, par la parole, par la prière, autrement dit, le fait d'entendement et l'amour.
Commune aux Chaldéens, aux Égyptiens, et aux principaux peuples de la Terre, elle a donné lieu à l'institution du zodiaque dont la division en douze astérismes a été trouvée partout existante.
Pythagore envisageait l'homme sous trois modifications principales, comme l'Univers. Voilà pourquoi il donnait à l'homme le nom de microcosme ou de petit Monde, et à l'Univers celui de macrocosme ou grand homme.
Pour les alchimistes scientifiques du Moyen-Age, dont la formule ΕνTo Ταν signifie que tout est dans tout, la vie a émergé d'une énergie primordiale, totalement invisible, indémontrable. L'âme en est le réceptacle. A l'opposé de ce monde de l'esprit, il y a le monde de la matière, de la substance, caractérisé par les transformations de la nature. Cette énergie transformée au contact de du monde physique est la clé de la matière. En se transformant suivant le rythme des saisons, l'énergie de la matière détruite (putréfaction) retourne à l'énergie primordiale. Le médecin philosophe suisse Paracelse (1493/1541) établit en 1541 le lien avec la transformation de l'énergie de l'esprit par le cerveau, ce dernier interagissant sur l'esprit. C'est le fondement de la neuroplasticité.
Chose intéressante, l'astrophysique moderne estime désormais à 5 % le pourcentage d'atomes de l'ensemble de l'univers connu, à 25 % une énergie en cours de formation de substance appelée matière
noire - nous pourrions l'appeler la pénombre -, et à 70 % l'énergie noire, totalement improuvable. Elle valide la théorie des Trois Mondes, qui est à l'origine du prix Nobel de physique
quantique de 1945 du physicien autrichien Wolfgang Pauli (1900/1958).
Cf. en complément Alexander von Bernus, historien traducteur allemand (1880/1965), " Alchimie et Médecine ".
Organe roi pour la science occidentale dans la gestion tant de l’organisme que des facultés mentales, et avec le cœur l’organe le plus complexe de l’organisme, le cerveau humain a tous les mécanismes pour résoudre un problème et exécuter des tâches. Cependant il ne pense ni ne prend de décision. Il ne comprend pas le langage. C'est une machine vivante quasiment in-reproductible compte-tenu de sa puissance et de sa complexité. Il ne fonctionne pas comme un ordinateur à qui il est comparé souvent à tort, toutes les tentatives de le modéliser ayant échoué. En fait, le point de comparaison judicieux serait l'univers * et sa complexité.
Ses caractéristiques sont époustouflantes : 100 milliards de neurones dont les synapses terminales échangent en permanence des informations via des molécules appelées neurotransmetteurs (adrénaline, dopamine) ; 5.000 milliards de cellules l'approvisionnant en énergie électromagnétique (cellules gliales) ; chaque neurone possède 7.000 systèmes de réception et 10.000 systèmes d'interconnexion (synapses) ; 170.000 km de câblage cérébral ; quatre cent milliards octets d’information par seconde, 4 milliards de flux d'énergie reçus par seconde dont 2000 extraits et 40 à 50 transformés ... Sa puissance est équivalente à une lampe de 20 watts.
* Cf. Trinh Xuan Thuan, astrophysicien, " Le Chaos et l'Harmonie ".
Introduite par le neurobiologiste " darwinien " états-unien Paul D. MacLean au cours des années 1950-60, la théorie du cerveau tri-unique représente trois cerveaux distincts apparus successivement au cours de l’évolution de l'espèce humaine dans la continuité de l'espèce animale, et appelés à cohabiter et à collaborer ensemble :
. Un cerveau reptilien (il y a 4 millions d'années), commande des muscles et de la circulation sanguine ;
. Puis un cerveau paléomammalien, apparenté au cerveau limbique), pour le contrôle du sens olfactif, des pulsions sexuelles, des mémoires et des émotions ;
. Et enfin un cerveau néomammalien (apparenté au néocortex), qui occupe les deux tiers de l’espace cérébral et à travers lesquels l’entier de l’humain peut exprimer ses potentialités (siège des facultés cognitives).
Cette vision de l'organisation neuroanatomique est aujourd'hui devenue obsolète par les apports de la neuroembryologie. Si elle
permet de modéliser l'architecture fonctionnelle du cerveau et l'organisation générale de ses principales aires en relative interdépendance, il est plus juste de parler aujourd'hui de cinq étages
caractérisant la structuration du cerveau.
Par la concentration, le potentiel d’exploitation du cerveau via le lobe frontal (40 % de sa taille) est gigantesque, diminuant les perturbations émotionnelles pour favoriser la créativité. Nos capacités spécifiques découlent de l’interaction entre au moins quatre organes acteurs :
. L’hypothalamus, la plus vieille structure du système limbique, sorte de commandant en chef, qui peut calmer ou exciter le cerveau et produire des émotions comme la fureur, la terreur, le plaisir modéré ou la béatitude. Il peut affecter n'importe quel organe ou n’importe quelle partie du corps.
. L’amygdale, notre chien de garde. C'est elle qui donne à nos émotions les nuances subtiles que sont l’amour, l’amitié, l’affection, la défiance. Elle est à la recherche de toute information qui représenterait une nécessité d'agir, ou un signe de danger, ou encore quoi que ce soit d'autre qui voudrait que l'esprit y porte attention.
. L’hippocampe, le commandant en chef, l'hippocampe. C’est notre diplomate. Il fonctionne en lien avec l'amygdale, pour relier les sensations, les émotions, à des images, à la mémoire à court et plus long terme, à l'apprentissage.
. Le néocortex, qui permet l'émergence d'opérateurs qui nous sont spécifiques.
La neuroscience démontre depuis le XIX° siècle la capacité grâce à la plasticité du cerveau d'en renforcer la performance, c'est-à-dire de parvenir à des informations mémorisées logées dans l'inconscient. Elles représentent un gain potentiel de 25 % sur les 95 % constitués par le subconscient, ce qui est gigantesque. Le cerveau apprend par suggestion, qui correspond à son mode de fonctionnement complexe. La clé de renforcement réside donc dans l'auto-suggestion qui passe par les neurones-miroir, qui correspondent à l'imitation. Tel se passe par exemple l'apprentissage de la conduite, qui permet au cerveau de construire un programme automatique à partir de l'observation par l'apprenti de l'instructeur. Nous transformons notre cerveau parce que nous le décidons en acceptant la suggestion d'apprentissage faite. Tant que nous sommes dans cette dynamique, nous en retardons le vieillissement.
Cette articulation des quatre organes a permis l'émergence d'un cerveau moral, qui traduit le sentiment de culpabilité naturelle et non conditionné à agir contre nature. Ainsi, nous répugnons naturellement à faire souffrir - sauf quand nous nous sentons menacé -, nous recherchons l'équité (la justice) même dans l’administration de la punition, nous sommes capable d'empathie, nous sommes réactif à la souffrance des autres. Cependant, ce cerveau moral est altéré lorsque l’égrégore collectif (parents, relations diverses, éducateurs divers, institutions diverses) nous assène des croyances nourries de peurs d’autrui comme de l’univers.
Ce sens moral " primitif " serait l'une des origines du ressenti religieux (au sens étymologique : besoin de se relier) décrit par le neuroscientifique états-unien Andrew Newberg, le psychiatre états-unien Eugène G. d'Aquili (1940/1998), l'auteur Vince Rause (Miracle in the Andes) et bien d’autres. De ces quatre opérateurs découlent les mythes et les légendes dont la fonction première est de répondre à des situations qui nous apparaissent menaçantes en donnant du sens à l’univers et à tout ce qui nous entoure. La stimulation de l'hypothalamus peut déclencher un état psychologique allant de la sensation légèrement agréable à des sentiments d'extases. De même, une activité intense et soutenue de psalmodie ou de prière va stimuler le système de tranquillisation qui, s'il est poussé à des niveaux intenses, va activer directement des effets inhibiteurs de l'hippocampe avec pour résultat final le brouillage de l'aire de l'orientation, qui pour finir va estomper les frontières du sentiment de soi. Nous avons donc un cerveau " religieux " qui peut conduire à l’extase comme à l’illusion mystique, de même qu’un cerveau " moral " doué de capacités particulières qui, si nous parvenons à nous déconditionner en privilégiant l’attention, la foi * et la confiance, nous permettent de mettre en lien, en résonance, notre être intérieur et l’Univers.
* La Foi, selon Saint Jean de la Croix, c'est la " nuit de l'entendement ", c'est à dire l'abandon de la compréhension mentale dans la recherche de la grande lumière, de la grande vérité. C’est la lumière, au sens physique du terme - électrique comme magnétique - qui éclaire l’esprit et modifie la matière, qui apporte la force et la dynamique qui soutiendront l’action de l‘être humain de bonne volonté. Le Principe créateur, autrement dit Dieu pour les croyants du " theos " en grec ancien, est au-delà de toute conception ou image. Dès lors que nous nous le représentons avec une idée plus ou moins arrêtée, nous le limitons dans notre esprit. Et quand nous le prions, si c'est à ce Dieu limité que vont nos prières, alors elles ne peuvent que recevoir une réponse limitée. Il ne suffit pas de se dire pour autant qu’il est au-delà de toutes représentations, car ce serait encore une idée arrêtée, purement intellectuelle. Le Principe créateur, La Source, l'UN est au-delà de tout ce que nous pouvons ressentir ou percevoir de quelque façon que ce soit. Alors, avec Foi, c’est à Lui tout entier que nous nous adressons, dans sa toute-puissance transformante d'Amour.
Cerveau et méditation
Il est une loi importante en neurosciences : les cellules qui s’activent ensemble se relient ensemble, permettant par les substances chimiques libérées de fertiliser et d’enrichir les neurones et d’influer sur leurs circuits. Comme le cerveau nourri de nos pensées et attitudes traduit le reflet de notre relation à l’environnement - 95 % de notre personnalité se traduit par un ensemble de comportements répétitifs -, autrement dit nos habitudes (expériences, relations…), tout l’art de la méditation consiste à agir sur les 5% restants en privilégiant les pensées constructives, sources d’émotions agréables et harmonieuses. Il réside dans la création d’un nouveau lien conscient entre le cerveau, définissant la personnalité humaine, et le cervelet, siège du système nerveux sympathique et parasympathique, pour que les impressions psychiques et spirituelles reçues par ce dernier pénètrent la conscience objective propre au système nerveux central du cerveau *, et nous permettent de changer d’angle comme d’influer de manière bénéfique sur notre corps. Il y a ainsi continuité de conscience, tant sur le plan objectif que subjectif, le cerveau pouvant enregistrer tout ce qui est logé dans le supraconscient et comprendre les pensées et connaissances les plus abstraites de l’âme. L’être humain a alors la pleine capacité de se réinventer, de vivre tant dans le monde apparent que hors de ce monde, pour sa plus parfaite harmonie, psychique comme physique.
* Le processus de méditation provoque des changements morphologiques et fonctionnels dans le cerveau, ce qui est attesté par l’imagerie médicale : épaississement des cortex frontal, pariétal et cingulaire ; diminution de l’activité de l’amygdale dans la production d’émotions ; augmentation des émotions positives produites par les régions avant-gauche du cerveau. Il permet d’agir sur la réduction du stress, le renforcement des défenses immunitaires, la réduction du vieillissement cellulaire et de l’hypertension artérielle, le renforcement des capacités d’attention, la maîtrise de l’impulsivité, des douleurs chroniques et des rechutes dépressives.
Une étude récente publiée dans la revue Frontiers of Computational Neuroscience suggère que des réseaux du cerveau peuvent créer des structures en onze dimensions. C’est difficile à appréhender, mais pas surprenant de la part du cerveau, l’objet le plus complexe de l’Univers connu. Cette découverte est celle d'une équipe de neuroscientifiques du Blue Brain Project, une initiative de recherche suisse consacrée à la reconstruction par ordinateur du cerveau humain. Après avoir utilisé une branche classique des mathématiques d’une manière totalement nouvelle pour regarder la structure de notre cerveau*, l'étude suggère que le cerveau serait rempli de structures géométriques multidimensionnelles fonctionnant jusqu’à onze dimensions. "Nous avons découvert un monde que nous n’avions jamais imaginé", explique Henry Markram, directeur de Blue Brain Project. "Il existe des dizaines de millions de ces objets dans un petit segment du cerveau pouvant fonctionner jusqu’à sept dimensions. Dans certains réseaux, nous avons même trouvé des structures jusqu’à onze dimensions".
Si les mondes en quatre dimensions défient notre imagination, les mondes en cinq, six ou plus de dimensions sont trop complexes pour que nous les comprenions. Mais avec un tel nombre de connexions, le cerveau abritant plusieurs dizaines de milliards de neurones, il n’est finalement pas surprenant de ne pas avoir une compréhension approfondie de la façon dont fonctionne le réseau neuronal du cerveau. "C’est un peu comme si le cerveau réagissait à un stimulus en construisant et en détruisant une tour de blocs multidimensionnels en commençant par des tiges (1 dimension), des planches (2 dimensions), des cubes (3 dimensions) et enfin des géométries plus complexes en 4, 5 et 6 dimensions", explique le mathématicien Ran Levi, de l’Université d’Aberdeen en Écosse, qui a également participé à l’étude. "La progression de l’activité à travers le cerveau ressemble à un château de sable multidimensionnel qui se construit et se détruit selon les besoins".
Si ces résultats fournissent une nouvelle image plutôt intrigante de la façon dont le cerveau traite l’information, comment ne pas établir le parallèle avec la théorie physique du multivers, et plus particulièrement la théorie des Cordes et de ses 11 dimensions ? Comment ne pas établir le lien avec les travaux en cours sur l'ADN "élargi", qui ne se limiterait pas aux traditionnels deux brins validés en l'état par la science ?*²
Cette découverte établit incontestablement un pont de convergence entre physique, neuroscience et enseignement spirituel, offrant à l'être humain les éléments de récupération de son pouvoir créateur par la pleine conscience de Ce qu'Il EST véritablement.
*Utilisation de la topologie algébrique sur le néocortex, une branche mathématique utilisée pour décrire les propriétés des objets et des espaces indépendamment de la façon dont ils changent de forme. Le constat est que des groupes de neurones se connectent en "cliques", c'est-à-dire que chaque neurone se connecte à tous les autres neurones du groupe d’une manière très spécifique qui génère un objet géométrique précis. Plus il y a de neurones dans une clique, plus la dimension de l’objet géométrique est élevée.
*² Cf. Univers en partage & Clé de débridage de notre codeur interne.
Par son lobe frontal, le cerveau de l'homme possède le moyen de recevoir les informations qui proviennent de son futur. Il est le cerveau de la sagesse, du raisonnable, de l'équilibre. S'il représente le futur, il est aussi celui qui pilote et rallie les lobes gauche et droit - masculin/intellect et féminin/intuitif -, l'arrière et l'avant (le passé et le futur). Le pont entre l'animus (gauche) et l'anima (droit), entre notre futur et notre passé, et son intersection figurant le présent, a été symbolisé et matérialisé dans les traditions par la croix (+), qui relie ces quatre pôles. Lorsque nous parvenons à utiliser les quatre polarités de notre conscience, nous accédons au supra-conscient qui concentre toutes les réalités à la fois, passées et futures, qu'elles nous paraissent justes ou non, réelles ou irréelles. Nos pensées s'équilibrent en son centre, ce centre symbolisant le point de conscience christique duquel nous apercevons l'ensemble des vérités et des croyances qui formaient " auparavant " notre monde de dualité *. Nous nous apercevons alors que certaines d'entre-elles n'étaient que des " illusions " dues à la perception erronée de notre environnement, et que nous croyions immuablement hostile.
A contrario de la vision globalisante d'une grande partie de l'orthodoxie scientifique, les récents développements qu'ont connus la neuroscience et la biologie établissent que le mental, l'esprit, ne serait pas l'émanation des neurotransmetteurs du cerveau (dopamine, sérotonine), "simple" mais toute puissante partie physique enfermée dans le corps humain. Le mental comme énergie subtile exclurait ainsi tout réductionnisme, déterminisme mécaniste et dualisme*. Il peut dans cette hypothèse voyager dans le temps et l'espace indépendamment du cerveau, et donner des informations sur des choses se passant dans des endroits éloignés de notre réalité déterminée en 3-D (4-D avec la dimension temps) , c'est-à-dire physiquement limitée à notre système solaire. Il établit le lien entre le monde matériel, terrestre, et le monde dit astral. Il contrôle nos gènes et notre comportement.
L'homme pourrait penser sans son cerveau physique, indépendamment de la matière cérébrale. La pensée serait une fonction de l'énergie cérébrale, et le cerveau serait gouverné par le mental, non l'inverse. Il ne produirait ni les émotions ni la conscience, produites par les pensées. Il en serait l'instrument. Le mental pense, les pensées venant d'une sphère qui n'est pas réduite à celle du crâne.
* Cf. Travaux de Roger Wolcott Sperry, neurophysiologiste et neurobiologiste états-unien (1913/1994), Prix Nobel de physiologie & Francisco Javier Varela, neurobiologiste et philosophe chilien (1946/2001).
Comme le décrivent en physique quantique les équations, nous sommes au sein d'un univers de possibilités latentes qui ne se sont pas encore manifestées dans le monde sensible. Autrement dit, l’objet réel reste suspendu dans un flou de potentialités tant que personne n’a décidé de le voir, le toucher, le mesurer. L’expérience sensible, celle d’un expérimentateur qui regarde un cadran d’appareil dans un laboratoire ou de quiconque interagissant avec son environnement grâce à ses sens, "force" l’univers, par nature riche de potentialités mais hésitant à se décider tant que nous ne l'y avons pas invité.
L'esprit et le cerveau interagissent si profondément l'un sur l'autre qu'ils sont mieux compris comme un système "esprit/cerveau" unique et codépendant. L'un a une dimension éthérique, l'esprit, l'autre est rattaché au corps, le cerveau, conçu par sa nature bioélectrique pour être programmé. L'un est la substance, l'autre la contenance. Le cerveau filtre l'esprit comme toute matière tout en laissant entrer certains éléments de nature spirituelle. Ainsi éveil de l'esprit et éveil du cerveau sont étroitement liés. Si la question de la nature de l'esprit n'est pas encore tranchée*, la composition du cerveau, le fonctionnement de ce dernier apparaît plus clair. Les deux grandes parties du cerveau qui composent l'esprit sont appelées le conscient et le subconscient.
Le conscient, partie la plus récente dans l'évolution biologique de l'être humain, se trouve juste derrière le front. Comme la pointe d'un l'iceberg, il est notre mémoire éveillée, soit 5 % (chiffre relatif) de l'information transmise par le cerveau. Très créatif, il traduit notre identité personnelle, notre capacité à agir en "toute connaissance de cause" par rapport à notre représentation du monde, et notre capacité à nous projeter dans le futur comme à nous souvenir du passé. Il est le pôle "positif", actif, et objectif de la conscience.
Le subconscient, autrement dit l'inconscient personnel et collectif, est quant à lui comparable à la partie immergée de l'iceberg, un disque dur d'ordinateur qui enregistre le comportement, les automatismes et les habitudes, nourris des conditionnements et croyances reçus et accumulés au fil du temps depuis notre naissance par les structures éducatives qui se sont succédé (parents, éducatif, amis...), par les mémoires parentales intergénérationnelles, par l'inconscient collectif (planétaire, national et local), et bien sûr par nos propres expériences*². Il est toujours le résultat de l’information venant du monde extérieur, ainsi que de nos pensées, paroles et actions qui en découlent. Grenier de notre esprit, gigantesque entrepôt mémoriel (il y a approximativement dix milliards de cellules cérébrales dans la mémoire de l’esprit humain, chacune capable d’emmagasiner 100.000 différentes parcelles d’information), et fournisseur du contenu de nos intuitions et instincts, il demeure dans notre mémoire tant que son contenu de connaissance et d'information n’est pas ramené à la surface de notre attention présente pour en jauger la pertinence et l'intérêt pour la qualité de notre vécu. En sa qualité de pilote automatique, il contrôle à notre insu notre vie, représentant 95 % des pensées qui nous traversent par jour, soit entre 50.000 et 100.000 estimées, et formant nos habitudes de pensées, de paroles, de comportements et d'actions, ainsi que nos réactions involontaires, tout particulièrement lors de situations émotionnellement chargées. Sur ces 95 %, 25 % sont susceptibles de remonter au conscient selon la maîtrise de la neuroplasticité cervicale (entraînement). Elles se situent dans la région du cortex pré-frontal, en lien avec la respiration. D'où l'importance de la relaxation pour y accéder.
Le subconscient est le centre d'alimentation de notre création qui, à partir d'une infinie variété de combinaisons, peut engendrer un nombre infini d’idées et de solutions créatives aux
problèmes. Il permet de motiver l’individu vers l’atteinte de ses buts. Lorsqu’il n’est pas utilisé d’une manière directive et adéquate, il fonctionne automatiquement, pour le meilleur, parfois,
comme le pire, souvent. Il peut donc y avoir un important décalage entre nos intentions positives, souhaits et désirs - succès, amour, abondance, santé... - et leur manifestation si le
subconscient est porteur de conditionnements délétères, de croyances limitantes ou toxiques, de programmes mémoriels implantés à caractère saboteur. Il est le pôle "négatif", passif, et subjectif
de la conscience.
* On pourrait dire en l'état que l'esprit est le résultat de notre vision du monde, selon l'approche alchimiste d'André Vésale, médecin anatomiste considéré par de nombreux historiens des sciences comme le plus grand anatomiste de la Renaissance (1514/1564).
*² Nous pouvons y rajouter en fonction des croyances de chacun les mémoires dites "karmiques", c'est-à-dire liées à d'autres incarnations de vie.
La distinction esprit-matière hegelienne
Le philosophe allemand Georg Wilhelm Friedrich Hegel (1770/183) a dans son œuvre l'esprit de la matière. Selon lui, l'esprit est le contraire de la matière. En effet, la matière et l'esprit s'opposent par leurs attributs essentiels. L'attribut essentiel de la matière est la pesanteur, l'attribut essentiel de l'esprit est la liberté. Dans la mesure où l'esprit est le parfait contraire de la matière, on peut dire que la pesanteur est le contraire de la liberté, et que l'esprit ne contient aucune pesanteur ("libre" et "sans pesanteur") sont synonymes.
On peut de ce fait dire que la liberté et l'apesanteur sont consubstantielles et coextensives à l'esprit : plus l'esprit est pesant et moins il est libre, plus il est libre et moins il est pesant, plus il est pesant et moins il est esprit et moins il est pesant et plus il est esprit. Non seulement l'esprit n'existe pas sans la liberté, mais l'esprit existe en vue de la liberté ; les autres qualités de l'esprit sont des "moyens" en vue d'une seule et unique fin qui est la liberté. En termes aristotéliciens, on peut dire que la liberté est la "cause finale" de l'esprit.
Hegel a ajouté que la "philosophie spéculative", autrement dit la phénoménologie de l'esprit, enseigne que "la liberté est uniquement ce qu'il y a de vrai dans l'esprit". Ceci entend que la liberté est la vérité de l'esprit.
"Complexe" étant le contraire de "simple", l'esprit est simple, il est pur esprit, alors que la matière est complexe parce qu'elle n'existe pas à l'état pur, elle revêt une forme, elle dépend pour exister en tant que matière d'autre chose que d'elle-même, de la forme. Tout objet matériel est un composé de matière et de forme. Il n'y a pas de matière à l'état pur. Selon Hegel, le fait pour l'esprit de reposer en lui-même s'appelle la conscience. Il faut, selon lui, distinguer dans la conscience deux choses : le fait que je sais et ensuite ce que je sais. Le fait de savoir et le fait de savoir que l'on sait sont inséparables, mais ne se confondent pas.
"Le fait que je sais" désigne l'acte de connaître, "ce que je sais" désigne ce que je connais, la connaissance proprement dite.La conscience de savoir ne dépend pas de la plus ou grande extension de notre savoir. Une personne peut avoir moins de savoirs, de connaissances qu'une autre, mais toutes les deux savent qu'elles ont des connaissances.Hegel prend l'exemple d'un arbre fruitier : la graine de l'arbre possède en elle-même, dès le début, "en germe" l'arbre futur avec ses racines, son tronc, ses branches, ses feuilles, le goût et la forme de ses fruits.L'esprit est comparable à cet arbre : les premières traces de l'esprit contiennent déjà virtuellement, dès le début, toute l'Histoire.
Le parallèle astrophysique - conscience
5 %
25 %
70 %
univers connu
matière noire (énergie) en formation
énergie noire
lumière
pénombre
ombre
mémoire consciente
mémoire latente
mémoire inconsciente
Nous pourrions prolonger ce parallèle avec l'ADN biologique, dont un fort pourcentage est qualifié d'ADN "poubelle", soit l’ADN non codant (junk DNA en
anglais, terme inventé par le chercheur Susumu Ohno en 19721). Il désigne l’ensemble des séquences du génome qui ne sont pas traduites en protéines. Si les fonctions biologiques de cette classe
d'ADN sont mal connues et de ce fait sous-estimées, un groupe de scientifiques a publié en 2015 des données plus complètes sur l'épigénome humain, soit l'ensemble des modifications qui
interviennent dans la régulation des gènes et qui jouent un rôle important dans le développement et dans l'apparition de certaines maladies. L'épigénétique est ainsi à même de révéler
progressivement le rôle de l'ADN dans la relation de l'humain au vivant, la façon dont les gènes sont utilisés par une cellule. Autant dire une puissance exponentielle explicative quant aux
limitations actuelles de l'être humain dans sa pleine réalisation.
Potentiel exponentiel
Lucy, film de science-fiction écrit et réalisé par Luc Besson, sorti en 2014, met en scène une jeune femme (Scarlett Johansson) qui, suite à un accident amenant la puissante drogue expérimentale qu'elle transporte en sachets dans son ventre s'y répandre, voit le décuplement exponentiel de ses facultés psychiques, jusqu'à acquérir un savoir et des pouvoirs illimités. Ils lui permettent le contrôle des ondes, de l'électricité, de la matière, du temps, du sommeil, jusqu'à changer d'apparence et acquérir des pouvoirs télékinétiques (toucher à distance) et télépathiques. Elle va alors se mettre à voyager à travers le temps et l'espace, comprendre le sens et l'origine de l'existence, de l'univers, avant comme un superordinateur organique de transmettre tout son savoir à une équipe scientifique et de changer de dimension de réalité.
Pluton (latin)
/ Hadès (grec), la profondeur de la psyché
La planète Pluton, la plus éloignée de notre système solaire, a été découverte par l’Observatoire Lowell (en Arizona) dans les années 1930. Elle a pour homonyme mythologique le dieu romain de la pègre, le dieu grec des morts Hadès. Aussi ce sont des significations symboliques graves et lourdes qui lui sont associée.
Pluton était l’un des fils de Saturne (Cronos), dévoré par son père à sa naissance. Secouru avec tous ses autres frères et sœurs par Jupiter, ce dernier distribue des responsabilités universelles, mettant Pluton en charge de la " pègre ", assis sur son trône dans les Enfers, sa richesse découlant de la terre, tant de la terre cultivée que des mines qu’elle recèle. Aussi Pluton est-il souvent représenté tenant une corne d’abondance. Cette existence souterraine explique sa mentalité profondément tournée vers l’intérieur, retirée dans le sanctuaire de la psyché. Profonde, sombre, mystérieuse, inconnue, Pluton gère un domaine complètement caché de notre réalité commune et de la vue physique. Cette agitation intérieure, des enfers de nos entrailles, est celle de notre psyché profonde, puissance cachée qui porte en elle notre pouvoir de renaissance, de régénération et de transformation une fois les ténèbres éclairées. Compte-tenu de son éloignement, les effets de cette planète sont longs à nous atteindre, son influence étant vécue au fil des générations.
Le conscient et l’inconscient travaillent main dans la main, l’un apportant de l’information et l’autre l'archivant jusqu’à son besoin d'utilisation, notamment sous forme de connaissances, de concepts plus élaborés, jusqu'à des raisonnements très complexes *. La conscience objective se nourrit d’une chose à la fois, son attention étant limitée à une chose après l’autre. Elle est successive lorsqu'elle est prise en charge par le subconscient, au sein duquel nous pouvons accumuler tant des déficits que des bénéfices par notre libre arbitre. C'est toujours nous qui choisissons l’information que l’on désire. Tout ce que nous y ensemençons devient un jour réalité. Notre esprit effectue simplement les programmes qui sont ancrés fermement dans le subconscient, dirigeant les entrées et les sorties de notre conscience.
* A chaque fois que nous apprenons quelque chose, nos divers neurones se connectent entre eux, électriquement et biochimiquement, établissant par les synapses constituées, soit des circuits électriques, une véritable collaboration qui permet tant la compréhension que la mémorisation.
Les quatre phases du processus d'apprentissage du cerveau
Incompétence inconsciente
Incompétence consciente
Compétence consciente
Compétence inconsciente
Non savoir. Ignorance de ce non savoir
Non savoir. Conscience de ce non savoir
Savoir acquis en toute connaissance de cause
Automaticité du savoir acquis sans attention vigilante
Le conscient ne pouvant parler à la machine qu'est le subconscient, il est de ce fait important de choisir de quoi nous le nourrissons, que ce soit par les pensées venant de l’extérieur ou les pensées sous forme de programmes, de recueils d'instructions, venant par automaticité de notre intérieur. Aussi il nécessite par attention vigilante et volonté une nouvelle régulation, une remise en question, un réapprentissage, une rééducation, une reprogrammation de l'acquis mémorisé, de nouvelles sélections de pensées et sentiments, et de nouvelles instructions à nos " vieilles " synapses, que des techniques comme l'hypnose, la suggestion répétitive et la psychologie de l'énergie * permettent. Les synapses constitutives de nos programmes mentaux sont en effet biologiquement réversibles. En sortant de notre zone dite de " confort " précédente, nous créons par la neuroplasticité du cerveau et notre propre effort de nouvelles structures neuronales, de nouveaux circuits inter neuronaux, de nouvelles connexions neuro-émotionnelles, activons de nouveaux gènes pour de nouveaux espaces comme effaçons d'anciens qui vont permettre de changer le déroulé de notre vie. Nous devenons ce que nous pensons en nous calant sur la fréquence de la nouvelle ligne de vie que nous désirons, des objectifs que nous voulons atteindre. Le cerveau interagissant avec d'autres systèmes dans le corps, celui qui change sa pensée et la nature de ses sentiments change sa vie. Autrement dit, c'est la combinaison du pouvoir du cœur, par le désir, l'émotion, le sentiment, et du pouvoir du cerveau, par l'esprit, le mental, qui procure toute la puissance de la transformation. Une fois que nous avons donné des instructions claires, répétées et chargées émotionnellement à notre inconscient, notre esprit va trouver un moyen pour mettre nos objectifs en réalité.
* Exemples de techniques de programmations mentales à caractère énergétique : ressentir ce que nous n'avons pas encore ; remercier pour ce que nous souhaitons
être ou avoir comme si nous l'étions ou l'avions déjà ; se relier de manière positive à une personne pour assurer la qualité de l'échange...
L'inconscient collectif, soit des contenus imaginatifs universels de la psyché humaine sous forme d'instincts ou d'archétypes qui influencent et conditionnent les représentations individuelles et collectives, crée par ses différents égrégores * le monde que l'esprit individuel conscient expérimente. Aussi le maniement du mental à travers les croyances qui le nourrissent et les programmes qui en découlent est de la responsabilité des êtres humains, son utilisation s'avérant être déterminante pour la conscience, celle qui permet le bien-être de l'humanité lorsqu'elle est éveillée. Elle suppose d'abord le respect, d'abord de soi, puis des autres, pour dépasser les conflits inhérents aux relations humaines sous domination d'un mental non discipliné dans ses processus psychologiques inconscients. Elle nécessite ensuite de revoir une attitude basée sur la volonté de puissance par l'argent, le pouvoir, la renommée, la possession et la prédation de la terre. C'est en revisitant ses croyances intériorisées et répétitives, conditionnements, suggestions de l'environnement culturel et illusions, notamment sur la nature de l'autorité et de ses diktats (parental, philosophique, scientifique, religieux, politique, économique...), et en dépassant le mental recentré sur lui-même, l'ego-mental, source de ses refoulements, dénis et résistances, de ses jugements et accusations, que l'être humain parvient à sa libération et à la maîtrise du pouvoir de l'esprit. Le pur esprit - l'esprit sain, le Saint-Esprit - est inaltérable, car déjà parfait. L'esprit peut décider en toute liberté ce qu'il choisit de servir. La seule limite imposée à son choix est qu'il ne peut servir deux maîtres...
* Entité énergétique constituée par celles et ceux qui s'y réfèrent, et dont l'intensité varie selon le nombre (parti politique, église, famille, Nation, entreprise...).
L'inconscient collectif
Selon Carl Gustav Jung, l'inconscient collectif n'est pas une réalité subjective, mais une réalité de nature psychique objective, réunissant tous les êtres dans l'univers animé comme inanimé, soit le champ de formes qui détermine le fonctionnement synchrone des particules dans le monde quantique. Il se situe hors de l'espace et du temps, constituant une mémoire de l'humanité, l'âme de l'univers, l'âkâsha hindouiste. Cette " bibliothèque du cosmos " est une sorte de conscience supérieure, à laquelle sont reliées toutes les consciences individuelles, personnelles. Il en découle des archétypes, centres d'énergie psychique sous forme de figures, d'images, de symboles oniriques, qui apparaissent sous forme de rêves et de phénomènes synchrones tout particulièrement durant des moments de crise ou de transformation. La matière est le niveau le plus bas de l'inconscient collectif.
L'étude du mental relève des sciences de la cognition, terme scientifique qui sert à désigner l'ensemble des processus mentaux qui se rapportent à la fonction de connaissance tels que la mémoire, le langage, le raisonnement, l'apprentissage, l'intelligence, la résolution de problèmes, la prise de décision, la perception ou l'attention. Les processus cognitifs se distinguent des processus mentaux qui se rapportent à la fonction affective, qui est traditionnellement la spécialité des différentes formes de psychologie dynamique (ou approches psychodynamiques), dont les méthodes et applications sont principalement cliniques, telles que la psychanalyse ou la psychologie clinique...).
Caractéristiques et conséquences du mental
Caractéristiques
Conséquences
Réside dans l'inconscient
Difficile à percevoir et à remettre en question
Mise en marche automatique
Ne nécessite pas d'attention
Attention sélective
Réduit le champ de perception
S'auto-renforce
Conforte l'opinion établie des choses
Le mental est le mécanisme de l'esprit qui pénètre le cerveau, la partie intelligente de l'être à travers le flux des pensées qui se déverse et se transforme en programmes par leur traduction et agencement. Ils apparaissent stabilisants pour l'être humain, lui permettant une forme de sécurité, un mécanisme d'autodéfense par rapport à l'inconnu, et ce par leur capacité à délivrer des instructions préalablement établies pour y faire face. Ces programmes, devenus très résistants par leur répétition automatique et leur autonomie, produisent les concepts et fondements de nos croyances : ce qui est bon ou mauvais, juste ou injuste, vrai ou faux, possible ou impossible... Ils s'autovalident, cherchant à faire entrer les nouveaux événements et éléments de notre vie dans le schéma installé par souci d'efficacité. Aussi le mental non discipliné, l'intellect " inférieur " ou égo-mental *, ayant pour fonction d'agir sur les organes physiques et leurs cellules, peut être la cause de tous nos soucis, par l'entretien de désirs et angoisses créant le concept d'un " moi " séparé. Cependant, si nous savons en comprendre le mode de fonctionnement et les sources de pollution, il est la clé nous permettant de comprendre ce voyage terrestre, la 3ème dimension, entrepris par la conscience. Il devient ainsi un allié lorsque nous comprenons que nous ne sommes pas seulement ce flux mental. C'est pourquoi il nous revient le soin, par la remise en question du contenu de ses programmes, de ne pas le laisser exercer une domination absolue sur notre vie et la parasiter. Nous pouvons alors par le mental " supérieur ", la supra-conscience, influencer les atomes entrant en interaction dans les cellules de nos organes physiques, en lui faisant concevoir une représentation mentale d'idées élevées. Le " pilotage " conscient de notre ADN biologique devient ainsi le levier de notre évolution *².
* Cf. Décryptage de l'égo.
Processus mental de traitement de l'information
Traitement sériel
Le traitement en série lie une chose à une autre, puis à une autre, et encore à une autre.
Traitement parallèle
Le traitement parallèle implique que deux processus se déroulent conjointement. C'est l'intégration neurale qui sous-tend ces processus mentaux complexes.
Ce mental, substance changeante et différenciée, se déplace pour assumer la forme des objets de perception. Sa substance est transparente, rayonnante et légère, se projetant comme un rayon de
lumière au travers des organes des sens. Ainsi se révèle-t-il comme une forme active. Le cerveau qui semble, sous son apparence solide, isolé du monde extérieur, y est au contraire en contact
permanent en tant qu’activités pour la plupart inconscientes mais dont certaines émergent dans le domaine conscient.
Ainsi pour la Tradition métaphysique non reconnue par la science académique, le mental ne peut être un organe passif, statique et récepteur. Il prend une part active à la perception en raison de
cette nature active mais aussi de ses tendances latentes. L’activité cérébrale ne s’exerce pas seulement dans l’organisme humain, irradiant dans l’espace au-delà de l’organisme et y déterminant
une sphère de dynamisme, soit sous forme de perception, soit sous forme de phénomènes extra-sensoriels.
Nous sommes de ce fait dans la vie courante les émetteurs et récepteurs d’énergie psychique, les influences sociales comme les idées reçues en témoignant.
Le mental s'épuise à vouloir changer le réel, soit la Réalité dans sa globalité, en fabriquant des idéaux, des croyances et des certitudes, en formant une représentation de ce qui est, figeant ainsi par ces distorsions le mouvement perpétuel de la vie. Il crée ce que nous nommons la " petite " réalité, réduite car constituée des illusions * dont il s'est rempli. Il établit le " moi " et le monde hors " moi ", le sujet pensant et l'objet pensé, sans réalité autonome.
En effet, penser déplace le regard vers l'objet, nous projetant vers l'extérieur. Se crée de cette façon la croyance d'une séparation, d'une distance. Nous avons tellement l'habitude de diriger notre esprit vers l'extérieur, vers les objets qui retiennent notre attention, que nous ne voyons plus que ce qui le remplit. Il nous entraîne à saisir la vie à l'aide de concepts au lieu de la laisser s'accomplir à travers nous. Encombré de tout ce qu'il accumule, il est incapable de refléter la situation du moment présent telle qu'elle est.
Croyance, la réalité attrape-mouche
L'imagination, la pensée crée ce que nous appelons " réalité " au sein du champ de conscience universel, le champ de la Perception infinie. Toutefois, c'est la
dimension vibratoire du champ auquel nous nous branchons, au sein duquel œuvre notre esprit, qui en détermine le contenu. La plupart du temps, les êtres humains sont prisonniers de la " matrice
cyber "*, et des conditionnements qui leur sont distillés sous forme de programmes mentaux nourrissant leurs (fausses) croyances. Ils sont ainsi les fruits du jeu toxique de la division, entre
les polarités binaires et clivantes proposées par les différents égrégores institutionnels structurants (politique, religieux, philosophique, ...). Ceci rend extrêmement difficile leurs remise en
question et réinterrogation, tant les résistances sont chargées d'émotions et associées aux idéologies acquises la plupart du temps dès l'enfance. Imaginons simplement comment demander à un
marxiste de renoncer à ses conceptions de matérialisme historique, à un chrétien évangélique de réviser ses idées sur l'historicité des textes bibliques, ou à un catholique romain de restructurer
ses idées sur la primauté de Pierre ou sur la transsubstantiation ...
* Cf. Conscience du XXI° siècle & Compréhension structurelle de la Matrice asservissante.
Le mental nous apprend par l'attention sélective que nous portons aux choses la différenciation. Compte-tenu du grand nombre d'informations disponibles et par nécessaire simplification*, il fonctionne par comparaison et opposition. Lorsque nous nous identifions à cette différenciation, nous la pensons tout naturellement comme le fondement de notre réalité. Or, il n'y a pas de dualité : les deux pôles ne sont pas séparés, simplement en interaction (Cf. La dualité décodée). Nous voyons alors les choses par l'immensément petit, accordant notre vie à ce prisme réducteur.
Le mental basé sur l'intellect inférieur, limitatif, est cause de la séparation entre des opposés qui sont inséparables, qui ne peuvent exister l'un sans l'autre dans l'expression de la vie ici. Il est conditionné à exclure ce qui lui semble inacceptable en l'état de ses croyances. L'interdépendance des opposés est le fondement même du mouvement de la vie. Notre problème vient du fait que nous essayons de supprimer un des deux opposés.
La dispersion, la soumission aux distractions incessantes qui alimentent le flux des pensées, l'absence de repos, de stabilité, la recherche perpétuelle, sont ce qui caractérise habituellement notre esprit et le rendent en permanence anxieux, nerveux et fatigué. Les choix incessants entre désir et refus rendent notre existence complexe. On compare, on saisit ou rejette. On exclut, alors que la vie inclut tout. Chaque évènement est mis dans une catégorie. Notre esprit pris dans la dualité et la temporalité ne sait que juger si un évènement est heureux ou malheureux. Il est incapable de saisir en profondeur la réalité d'une situation, de percevoir l'intelligence infiniment vaste qui préside à l'enchaînement des circonstances. Nous oublions l'unité ou nous la cherchons avec la pensée structurée moi vs autre, sujet vs objet. Pour transcender la division, l'esprit doit reconnaître la limitation de la relation sujet/objet, puis ses propres limitations.
* Le cerveau traite de 11 à 40 millions de bits par seconde, portant à l'état de conscience moins de 50 bits. Les informations transmises le sont sous forme de
symboles cryptés. Elles proviennent principalement de l'hémisphère droit du cerveau, l'hémisphère gauche analytique et rationnel ne fournissant qu'une performance médiocre de 7 bits
d'informations par seconde.
Le mécanisme de l’égo-mental
Notre Moi séparé, s’identifiant au corps et aux mécanismes complexes du cerveau produisant les pensées et entraînant des émotions, a pour objectif de nous faire croire que " l’autre " est la source de tous nos problèmes. L’autre inclut aussi tous les évènements dont l’ego ne peut comprendre l’origine. Il parle donc de (mal)chance ou de hasard dans son ignorance des lois présidant au fonctionnement de la Création. Son mécanisme est simple : il juge d’abord, afin de séparer et de diviser ce qui ne l’est pas, et de choisir sa vision des choses, bonne ou pas bonne. Ainsi, de séparation en séparation, se sont créées dans notre esprit deux zones bien distinctes : notre conscient, ce que je veux garder à l’esprit, et notre inconscient, ce que je ne veux pas garder à l’esprit, qui sert de poubelle et de zone de refoulement. De croyances en croyances, nous sommes divisé, fragmenté, dans le total oubli de la loi de cohérence de l’univers, celle de l’unité, sauf à imaginer un ordre cosmique constitué au fil des hasards s’agrégeant et tenant miraculeusement en équilibre.
Ainsi, en disant " Je ", nous pensons être pleinement ce que nous sommes, alors que cela ne correspond qu’à la petite partie qu’est le conscient, la plus grosse partie demeurant invisible. Il en résulte deux choses :
1. " L’autre " est ce que je perçois de moi, fruit de mes croyances. Il me procure un " effet ".
2. Je projette sur " l’autre " le contenu de mon inconscient, ce que mon ego rejette. Il est la " cause ".
" L’autre " n’est en fait que le miroir de nos propres projections. Nous y voyons du positif quand cela arrange nos affaires, et du négatif quand cela va à l’encontre de ces mêmes affaires. Ainsi, l’autre n’est pour rien en ce qui concerne ce que nous voyons, car c’est notre cerveau, à travers le filtre de notre mental conditionné par notre ego, qui nous montre que ce que nous voulons voir. C’est pourquoi nous sommes notre propre bourreau, les souffrances et douleurs que nous ressentons n’étant que de notre propre cru. Nous sommes bien les créateurs de notre réalité et par là-même de notre destin. Les autres n’y sont absolument pour rien, ainsi que les évènements extérieurs. C’est nous qui choisissons tout ça, par l’ego. Ce n’est pas le monde qui nous rend dépressif, mais l’observation même de nos pensées dépressives.
La solution du problème égotique est de ne plus rien " juger " de ce que nous voyons, puisque ce que nous percevons n’est que l’illusion d’un ego qui filtre la réalité. L’autre n’est qu’un miroir nous renvoyant ce qui rentre en résonance avec nous-même, aussi bien consciemment qu’inconsciemment. Accepter ce qui est, sans porter aucun jugement, permet de désamorcer l’illusion dans laquelle l’ego veut nous maintenir. Notre véritable nature est de dire " c’est ", sans jugement.
Cf. en complément Décryptage de l'égo.
La programmation du mental
La Répétition
Les Émotions
Processus nécessaire à la mémorisation, créateur de synapses (association de deux neurones) qui assurent le déclenchement d'un potentiel d'action en se fortifiant dans la continuité de la répétition, y compris lorsqu'elle est simplement visuelle. Il débouche sur la phase de compétence inconsciente (automaticité de l'acquis).
Elles génèrent par leur intensité électrique des synapses suffisamment solides pour constituer des programmes mentaux, l'effet "traumatisant" participant de leur ancrage. Plus que le contenu, c'est la manière dont l'événement les générant est vécu qui confère le caractère instantané de la programmation.
Le mental est une fonction, en aucune façon ce que nous sommes. Il convient d'accepter qu'il soit simplement un instrument, celui de l'être profond, de la conscience éveillée. Il est nécessaire de le tourner vers le dedans, non pas par des efforts, mais en tant que mouvement naturel au sein de la conscience. Il ne s'agit pas d'être sans mental, mais d'être libre du mental, en tout cas de le rendre créateur, lumineux et intuitif. C'est-à-dire ne pas être juste une somme de désirs et de peurs. Le mental est fait de passé et de sa constante réactualisation dans une projection hypothétique vers l'avenir. Ne pas s'opposer au mouvement naturel de la pensée, mais cesser de l'entretenir, de le considérer comme réel et voir que sa source est vide, est la voie de la libération.
Ce qu'il y a au-delà de la pensée, nous ne le savons que lorsque la pensée s'arrête. Lorsque le mental se tait, le temps s'arrête. Nous sommes dans l'instant, c'est-à-dire dans la Réalité. La réalisation de notre intemporalité, de notre véritable nature, de notre grandeur et de notre splendeur, est alors possible. Nous sommes cet espace silencieux et vide au sein duquel la pensée pure apparaît. Cette Réalité ultime est hors de portée de la pensée " mentalisée ". Dès que la conceptualisation s'arrête, la perception pure reste. Avec elle, la paix, l'Amour. C'est notre nature originelle. La réalité et l'amour sont naturels et abstraits. Les difficultés et les souffrances surgissent lorsque nous ne sommes plus en contact direct avec le flux de la vie, lorsque le mental vient mettre une distance entre ce qu'il pense vivre, la " petite " réalité étriquée que nous imaginons, et la Réalité. Si le corps et la peur sont artificiels et spécifiques, l'abstraction complète est la condition naturelle de l'esprit.
Une fois l'ultime réalité réalisée, il n'y a plus de règles ni d'illusions créées par un mental que désormais plus rien ne vient troubler. Il est en repos, sans division, en harmonie avec le flux de la vie, avec la source de toute chose. La conscience se reflète telle qu'elle est, pure, non déformée, dans ce mental stable, détendu, apaisé. Le repos, la vacuité, c'est ce que nous sommes naturellement.
L'homme étant une unité, son pouvoir psychique, mental, repose sur un mécanisme complexe composé de quatre systèmes agissant en interaction et en symbiose.
. Le système nerveux triple, permettant la conscience (du mental comme de l'âme), la perception organisée et la sensibilité coordonnée à son milieu via le système nerveux parasympathique (inhibiteur), le système nerveux sympathique (médiateur), et le système cérébro-spinal (volonté).
. Le système sanguin, irrigation de l'organisme.
. Le système endocrinien (glandes), qui réagit aux impulsions pénétrant dans le physique.
. Les centres énergétiques (tête, cœur, ventre, sexe, coccyx).
Mécanisme de la pensée
Programme mental
Les programmes insérés dans le mental au sein du subconscient donnent sa forme à la pensée. Ils l'influencent.
État émotionnel
Il en découle un état émotionnel variable en intensité.
Décision
L'état émotionnel suggère une décision à prendre.
Action
La décision porte au développement d'une action, y compris celle de ne rien faire.
Résultat
Il est la conséquence naturelle de l'action, et vient se rajouter à la mémoire du subconscient.
Les pensées sont des formes animées d'un mouvement ondulatoire. Ce sont des énergies composées, formées de substances énergétiques des dimensions physique, émotionnelle, mentale et spirituelle. Elles font vibrer le cerveau qui agit comme un émetteur-récepteur, leurs vibrations se communiquant autour de nous par ondulations dans la dimension physique, d'une façon analogue avec les mouvements ondulatoires que l'on observe à la surface d'une eau dans laquelle on jette une pierre. Tout rentre dans l'ordre au bout de quelques instants si l'impression n'a pas été trop forte. Si la pensée s'impose à notre attention en devenant intense, elle met en mouvement une certaine quantité de force de la dimension mentale qui circule constamment autour de nous, attirant à elle de l'énergie émotionnelle qui finit par nous envelopper et former notre " atmosphère " ou aura. Cette aura est une émanation de nous-même, qui agit constamment sur nous comme une force étrangère, en rappelant des pensées de même nature et en augmentant l'intensité de celles encore en activité.
Les pensées nous viennent de l'extérieur, envoyées par un ou plusieurs cerveaux qui les ont générées avant ainsi que par la sphère médiatique (institutions collectives quelle qu'en soit la nature). Ces formes-pensées collectives sont appelées égrégores. Les contenus de pensées qui en découlent sont absorbés et légèrement modifiés en fonction de notre formatage, social, culturel, cultuel, et de notre état d'esprit du moment. L'esprit libre et créatif peut transformer la pensée qui arrive de l'extérieur, en fonction de ses désirs, besoins, tendances, pour lui donner un cachet plus ou moins original.
Lorsqu'une pensée atteint notre dimension émotionnelle, elle se fortifie et se développe au contact de nos autres pensées contenues dans cette dimension et toutes influent les unes sur les autres, s'ajoutent, se combinent et se communiquent, en attirant des pensées extérieures qui sont de même nature et en repoussant celles de nature opposée. Ces pensées plus ou moins originales vont se transmettre à distance par ondulations, comme les ondes radio. Ainsi le champ d'information est rempli d'impressions, de désirs, d'intentions, de projets, bons et mauvais, qui affluent de toutes les directions, que nous attirons et repoussons en vertu de la loi de similitude et d'affinité : les pensées de même nature s'attirent, celles de nature opposée se repoussent.
La puissance de feu des égrégores
Dans le film américano-britannique Le Choc des Titans (2010), Zeus (Liam Neeson) dit " Nous perdrons notre immortalité le jour où les hommes cesseront de
nous prier ". Voici résumé de manière explicite le mécanisme de fonctionnement de notre Matrice d'appartenance terrestre, la 3-D *, soit ce qui est porté à la lumière des êtres humains, la
Connaissance (l'information, polarité masculine de nature électrique), dans leur matrice d'appartenance (le champ terrestre, polarité féminine de nature magnétique). Si l'information dispensée
est manipulée, fausse ou à demi-vraie, il en découle les affres de l'asservissement des consciences. La compréhension du fonctionnement électromagnétique comme le discernement quant à
l'information absorbée sont ainsi déterminants. La manière dont nous nourrissons, au propre comme au figuré (ce sur quoi porte mon attention) crée notre réalité par l'effet de résonance induit.
*²
* Cf. Le modèle pyramidal décodé, Contrôle mental, Compréhension structurelle de la Matrice asservissante, Le mythe du péché, ou la mise sous tutelle de l'humain.
*² Cf. Le processus de création décodé, Fabrication de l'illusion et voie de sortie & Univers en
partage.
Les pensées envoient un signal au corps pour qu'il puisse refléter notre façon de penser. C'est ce que nous appelons notre ressenti. Ce ressenti est une substance chimique fabriquée par le cerveau et envoyée dans le corps. Une pensée active dans le cerveau un circuit qui produit des substances chimiques afin que notre ressenti soit toujours en parfaite adéquation avec notre pensée.
Le cerveau est en constante communication avec le corps. Il évalue continuellement l'environnement interne, et quand il remarque la nature de notre ressenti, il envoie une substance chimique adéquat pour que nos pensées soient à leurs tours en adéquation avec notre ressenti. Ainsi pensées et ressenti créent des substances chimiques en boucles pour créer un état d’être, plus ou moins long.
Le stockage de l’information dans notre subconscient dépend de l’attention et de la charge émotionnelle associée. Noyé dans un flux d'informations sans y prêter attention, nous ne retenons que ce qui est émotionnellement chargé. Plus l'émotion est forte, et plus nous retenons l'information. Le cerveau agit en sorte que nous voyons toujours une chose après son reflet dans le miroir de la mémoire. Ainsi nous comparons tout ce que nous voyons à des modèles existants qui ont été stockés préalablement dans la mémoire. N'importe quelle information que nous prenons de notre entourage est toujours associée à une expérience que nous avons vécue dans le passé. Le comprendre est déterminant pour sortir des manipulations émotionnelles causées par l'extérieur comme par nous-même.
Utilisons-nous la connaissance ou est-ce la connaissance qui nous utilise ?
Souvent associé au mental, l'intellect est moins une fonction, un mécanisme de l'esprit, que la raison d'être du mental. Il permet, ou non, à l'homme de se réaliser dans son incarnation de vie. C'est l'intelligence, la vivacité intellectuelle, l'ouverture de l'esprit attiré par toutes les formes de la Vérité, soit l'essence de l'univers et de la vie en son sein sous toutes ses formes et manifestations, afin que tous puissent en saisir ce qu'ils sont en état de supporter.
C'est l'intellect qui permet d'apprendre, de saisir, de comprendre, ainsi que de faire un tri, un choix, d'éliminer ce qui ne correspond qu'à l'accessoire pour garder seulement le principal. Il fait le pont entre le monde des idées, la vie psychique, et leur application terrestre, amenant à vouloir en dépasser les insuffisances et limitations sans se laisser dominer par l'imagination et le rêve.
Il en est de l'intellect comme de la liberté : ce sont des notions qui nous font vivre dans le monde terrestre tout en nous conduisant inévitablement à en sentir l'insuffisance. Elles supposent de ce fait que nous le vivions et nous l'éprouvions, avant que de chercher par la connaissance à le dépasser, à en transcender les limites. Ceci nécessite de parvenir à la connaissance des " choses immuables ", soit les Lois d'harmonie universelle intemporelles, qui ignorent la tombe comme le berceau ...
Sur un plan symbolique, l'intellect est associé à la planète Mercure, correspondant aux divinités impériales Neith (Égypte), Athéna (Grèce), Minerve (Rome). Elles enseignent la souveraineté de l'homme dans la maîtrise de sa pensée pour voler, ou non, de ses propres ailes, c'est-à-dire d'être le maître de ce qu'il aura voulu choisir et retenir. Pour sortir de la forêt épaisse dans laquelle il est perdu, il n'a pas d'autre choix que de se tourner vers la vie psychique afin de se débarrasser de toutes les apparences contradictoires qui l'étreignent et le limitent. Alors seulement il pourra recevoir la clarté qui dissipe les ténèbres du doute, qui donne la force contre toutes les hésitations, qui fait trouver le sens dissimulé derrière le symbole. Soit la raison claire, équilibrée, sereine, tournée vers les hauts problèmes éternels.
Le cerveau emmagasine toutes les informations. Il crée des images, puis comme la table du monteur, il les unit pour donner une cohérence, un sens au film de notre vie. Il n'est cependant pas le centre de la conscience. Notre environnement, nos pensées, nos émotions, sentiments et ressentis sont construits à partir de cette imagerie mentale du monde. Tout phénomène extérieur n'existe pas en dehors d'une conscience qui le conçoit par le ressenti éprouvé, distinct des caractéristiques fonctionnelles du cerveau.
La conscience * serait ainsi la réalité causale pour l'être humain, dans ses dimensions verbales et non verbales, implicites et explicites, conscientes et inconscientes, comme dans ses traductions en perceptions, valeurs, ressentis, attitudes et comportements. La nature de sa perception de l'univers en découle, avec le sens qui détermine alors notre expérience de la vie : d'abord dans la conscience du bien et du mal, du positif et du négatif, des polarités opposées, soit la conscience morale, ordinaire car limitée (dite " le tonal ") ; ensuite, dans le fait de prendre conscience de quelque chose dans sa profondeur existentielle universelle, soit la conscience de l'éveil (dite " le nagual "). Si les conditions fondamentales de la conscience humaine n'étaient pas caractérisées par les équilibres très subtils du fonctionnement physique de l'univers, nous ne pourrions exercer notre liberté de penser, ni avoir de libre arbitre. Il n'y a aucune frontière dans l'esprit, tout son contenu se mêlant : les sensations et émotions deviennent des pensées, des sentiments, des désirs, des actions, puis d'autres sensations et émotions... Soit la perception se nourrit d'anxiété, de peur, et donnera lieu à un réseau de défenses cognitives destinées à protéger un esprit vulnérable. Soit elle se nourrit d'amour et de sentiment d'unité, et contribuera à une relation harmonieuse à soi (source d'autoguérison et de création), aux autres (source de guérison) et à l'environnement (source de protection).
* Quelque définition lui soit donnée, la conscience est pour nombre de scientifiques rationalistes un concept dont l'usage est fluctuant, une polysémie (mot ou expression qui a plusieurs sens ou significations différentes) à géométrie variable, qui de ce fait lui enlève toute légitimité scientifique.
Tonal et Nagual : conscience chamanique
L’anthropologue états-unien Carlos Castaneda (1925/1998) propose dans son ouvrage Histoires de pouvoir (1974) la distinction entre le tonal et le nagual. Le tonal est tout ce que nous savons, incluant non seulement nous-même en tant que personne, mais aussi tout ce qui existe dans notre monde. Le tonal est tout ce que nous voyons, et nous commençons à le garnir dès la naissance, en respirant le premier souffle d'air. Il s’achève à la mort. Le tonal est ce qui fait le monde, mais il ne peut ni créer ni changer quoi que ce soit, bien qu'il fasse le monde parce qu'il a pour fonction de juger, d'affirmer, et d'observer. Il en est le témoin, parce qu'il le juge selon ses propres règles. C’est un créateur qui ne crée rien. Si chacun de nous possède son propre tonal, il existe aussi un tonal collectif, propre à un moment donné, qu'on peut appeler le tonal de l'époque.
Le nagual est cette partie de nous pour laquelle il n'y a pas de description, ni de mots, ni de sentiments, ni de connaissances. Il n’est ni l'esprit, qui fait partie du tonal, ni l'âme. Il n’est pas plus l’Être suprême, le Tout puissant, Dieu. Dieu est un élément de notre tonal personnel ainsi que du tonal de l'époque. Si le tonal procède surtout du domaine du rationnel, tout ce qui est au-delà du rationnel est nagual. Bien que le nagual soit infiniment plus grand que le tonal, seulement l'accord des deux peut produire la sagesse. Pour aborder et conquérir le nagual, il faut d'abord maîtriser le tonal.
Il est démontré désormais que seule une faible partie de notre activité mentale globale est consciente, la partie la plus vaste étant située en dehors de la perception consciente, soit dans l'inconscient nommé subconscient. En observant en nous-même les apparitions et les disparitions de la conscience, nous voyons inévitablement que les moments de conscience sont très courts, et qu'ils sont séparés les uns des autres par de longs intervalles de complète inconscience, pendant lesquels notre machine travaille automatiquement. Nous voyons que nous pouvons penser, sentir, agir, parler, travailler, sans en être conscient. C'est pourquoi la science et la philosophie ne peuvent pas définir la conscience, parce qu'elles veulent la définir là où il n'y en a pas.
Le principe qui nous permet de former des pensées à chaque instant est si profond et si parfait que toute tentative de " mettre la main dessus " est vouée à l'échec, notre dépendance à ce qu'il contient limitant singulièrement ce que nous appelons libre arbitre et la capacité à agir qui en découle. Aussi son accès comme son contrôle passent par l'attention portée aux sentiments, au ressenti et à l'imagerie intérieure de nos pensées, et de ce fait à la remise en question du contenu des programmes mentaux établis, qui plus est sous influence entropique *. En fait, nous ignorons que nous savons avant que les événements ne se produisent dans le déroulé de notre vie. Une fois que nous avons vécu ces événements, nous savons que nous savons. C'est la différence entre le principe du "Je sais " et "Je pense ", et celui du "J'aimerai savoir ". La connaissance n'a rien à voir avec la pensée. C'est une qualité que l'on trouve dans le cœur et à partir de celui-ci, lorsqu'il prend les commandes en lieu et place de nos pensées conscientes.
Caractéristiques conscience / non conscience
.
Champ du cœur
Champ mental
Expression de l'âme
Sentiments, Beauté et Amour
Ressenti supérieur
Discernement / Intellect supérieur
Expression de l'ego
Sentimentalisme / Émotions
Ressenti inférieur
Illusions / Intellect inférieur
Au final, la connaissance de la réalité par la volonté, la foi et l'espérance d'une conscience authentique, passe par la soumission de l'ego-mental, le Mister Hyde, la partie brute de nous-même, le sac à nœuds psychologiques et énergétiques, au vrai Soi intérieur, notre bon Docteur Jekyll. Plus nous cessons de penser, et plus les résultats que nous obtenons sont époustouflants. Nous sommes ainsi capable de créer le nouveau nous-même. C'est alors le stade de la pleine conscience, celui de l'utilisation habile de l'attention nourrie d'amour portée aux mondes intérieur et extérieur. Nous passons alors d'une conscience de nature éthérique à une conscience de dimension astrale. Ce que nous appelons réalité n'est rien de plus qu'un rêve lucide *, le cosmos ayant créé le cerveau humain pour réfléchir à lui-même...
* Cf. Travaux de Stephen LaBerge, psychophysiologiste états-unien, chef de file dans l'étude scientifique du rêve lucide. Ouvrages : Le Rêve lucide ; S'éveiller en rêvant. Les travaux suggèrent que les rêves se produisent dans une réalité parallèle où plusieurs personnes peuvent avoir des expériences et des interactions communes.
Les dimensions constitutives de la conscience d'être
Le Moi personnalité
Corps physique
Sentiment de l'identité personnelle permanente.
Identités extérieure et intérieure confondues.
Entité séparée : dichotomie entre "Je sens " et "Je suis ".
Tyrannie du culte de soi-même, obsession de se décevoir, de manquer ses buts, de ne pas être reconnu (à sa juste valeur), autoritarisme malveillant ou ascétisme, sentiment de supériorité, ouverture faible à l'altérité.
Préservation territoriale.
Le Moi vécu / écologique
Corps énergétiques
Perception vitale de l'énergie de vie (pensées instinctives).
Perception mentale de l'énergie de vie (pensées ordonnées).
Réaction face aux dangers, opportunités, sollicitations du monde extérieur.
Tyrannie du contrôle du milieu social et familial, attachements divers aux objets matériels, possession maladive des êtres "chers".
Dialogue avec son moi profond.
Le Moi imaginé / social
Sentiment du Moi permanent
Investissement de son caractère, son tempérament, sa personnalité, pour " jouer " avec l'interprétation des événements.
Élaboration d'un code de valeurs. Attribution de qualités et de traits de caractère.
Tyrannie du présent, de l'émotion, du plaisir, de l'ivresse existentielle, addictions diverses.
Lâcher prise dans le présent.
Le Moi subliminal
(Re)Centrage sur l'être essentiel
Les intuitions subtiles, supérieures déterminent les perceptions.
Possibilité d'entrer en contact conscient avec l'enfant intérieur, l'être immortel en soi.
Tyrannie de la perfection imaginaire, attachement à des idoles, esprit sectaire supérieur, fascination pour l'occultisme, les " maîtres ", le supranormal. Obsession de l'avenir. Idéalisme envahissant et prophétisme.
Ouverture à l'âme et au Divin.
Ces quatre dimensions d'identification de l'individu à son moi possèdent une autonomie qui leur est propre, des intérêts différents, qu'elles nous représentent chacune à leur façon, tout en se combinant facilement entre elles. En permanence, notre esprit s'identifie à ce qu'il saisit dans une de ces quatre directions, sources de confrontations multiples à l'enveloppe charnelle et à sa défense territoriale. Il est aux prises avec la signification réelle des événements, celle qui survit à toute interprétation subjective. La complexité de notre nature, simultanément matérielle et spirituelle, simultanément organique, nerveuse et mentale, nous contraint à des ajustements permanents, nous oblige à rechercher l'équilibre avec une acuité et une précision toujours plus parfaites.
Aussi le pouvoir authentique est au centre, celui du Soi supérieur, de l’Âme, soit l'intelligence pure et détachée *. Il est l'esprit inconditionné, l'esprit vide de tout contenu, cette intelligence pure qui ne cherche plus à s'emparer de quoi que ce soit, et qui est à l'origine même du mouvement du mental. Il finit toujours par estomper les antagonismes issus naturellement des quatre dimensions par la conscience qu'il en aura, la nécessité des habitudes à abandonner, et celle d'œuvrer dans de nouvelles directions. Il trouve une signification évolutive, n'ayant pas à nier le passé puisqu'il peut le transformer. L'être qui demeure présent à lui-même n'a pas à chercher à éliminer les identifications. Il en tire parti, elles lui font face et le renseignent. Ainsi l'esprit devient-il quantique, identification et non-identification se confondant. Il a pris conscience qu’en toutes circonstances nous créons la réalité que nous vivons sur plusieurs plans. Il forme ce que le chamanisme toltèque nomme " l’anneau de pouvoir ", lorsqu'il n'est pas illusionné par les artifices de la fausse Matrice.
C'est là la différence fondamentale qui sépare le sage du philosophe, du penseur épris de hauteur de vue dans quelque domaine que ce soit. Le philosophe croit encore que son propre esprit va pouvoir se saisir lui-même, et lui donner par la maîtrise cohérente de sa pensée la juste vision des choses. Le philosophe s'oblige donc à devenir un architecte, et il s'imagine que ces échafaudages d'idées peuvent rendre compte de la nécessité de la vie, de l'ordre de la nature et des choses, voire de Dieu. Le sage au contraire, par une grâce qu'il ne s'explique peut-être pas toujours lui-même, est parvenu à la conclusion que le mental ne pouvait pas saisir la réalité. En renonçant à domestiquer l'intelligence, non seulement elle ne se dissout pas, mais elle s'exerce avec une telle spontanéité qu'elle va révéler la vraie nature des choses par un contact immédiat avec elles, et non par une élaboration quelconque, qui voudrait faire rentrer l'observation dans un cadre prémédité. C'est toute la raison d'être du processus chamanique, seule voie initiatique intérieure source de libération de la Matrice asservissante *².
* Cf. Compléments dans Le chemin vibratoire & Processus de transformation de conscience.
*² Cf. Compréhension structurelle de la Matrice
asservissante.
L'échelle des dimensions de réalité et de conscience de l'humain
Le corps humain physique provient de la matière de 1ère densité (sodium, potassium, calcium phosphore, carbone, vitamines, tous les sels minéraux et organiques…)
Son corps génétique (acide nucléique, acide ribonucléique, peptides, glucides, adénine, cytosine, guanine, thymine...) est issu de la 2ème densité. Les constituants de l'ADN de tout être vivant, qu'il soit végétal, animal ou humain, restent identiques.
Son vécu (incarnation) se fait dans la 3ème dimension de densité ou de réalité, la " 3-D ".
Sa conscience limitée au Moi personnalité se situe dans la 4ème dimension de densité, lui permettant de s'observer lorsqu'elle est éveillée.
Son corps éthérique/spirituel est relié à la 5ème dimension de densité (la matière noire, l'antimatière, le non-temps…).
Sa conscience supérieure ou supra-conscience - celle du Soi supérieur, de l’Âme - est reliée à la connaissance de la 6ème dimension de densité (l'énergie noire ou nucléaire faible, la Connaissance universelle…).
Il conserve toujours sa connexion à la 7ème dimension de densité, à l'Un, à la Source, la conscience ultime du Créateur et de la Création.
"L'esprit n'a besoin d'aller nulle part. L'esprit a les Cieux et l'enfer en lui. Le Ciel et l'enfer sont l'un dans l'autre et ne sont rien l'un pour l'autre".
Jakob Böhme, Philosophe allemand (1575/1624)
Si l'esprit précède le cerveau, il affecterait la matière de manière mécaniste à travers les programmes mentaux constitutifs de nos pensées, elles-mêmes issues de nos croyances, émotions et sentiments du cœur. En effet, selon cette hypothèse non validée scientifiquement, cette matière est essentiellement de l'énergie informée compressée, organisée par le mental et l'intention formulée. Elle est puisée dans le grand champ de conscience énergétique qui nous entoure, champ constitutif des formes de la matière *. Puis, par le biais du mental, l'esprit organise des schémas, des formes-pensées, qui façonnent la matière par un effet de résonance, le collapsus d'onde *². Ainsi l'esprit en observant et en nommant les choses leur donne forme et réalité. Il peut exercer un effet direct et mesurable sur la circulation de l’énergie, que ce soit à travers la puce d’un ordinateur ou la molécule ADN du corps d’une personne. Ce qui se nomme psychobiologie apparaît naturel pour certains, les sportifs de haute compétition par exemple qui utilisent la concentration et la visualisation positive au service de leurs performances. Elle l’est beaucoup moins pour d’autres, qui doutent de la relation de cause à effet entre matière et imperceptible. Simple effet placebo, disent-ils, laissant ces croyances aux métaphysiciens ou gogos naïfs. Là pourtant réside la clé du vivant, à la différence de la théorie figée qui consiste à accepter le modèle conçu par d'autres pour en faire l'expérience par soi-même, et s'apercevoir que ce n'est pas du tout ce que l'on nous en avait dit...
* Cf. Évolution de civilisation 1.
*² Cf. Univers en partage
Les effets de l’esprit humain, de ses pensées et de son énergie sur notre environnement, sont étudiées par de nombreux physiciens. C'est ainsi que le laboratoire Princeton Engineering Anomalies Research (PEAR) a cherché à comprendre le sujet, et conclu que l’esprit peut effectivement influencer de manière subtile les résultats d’appareils connus sous le nom de Générateurs d’Événements Aléatoires (REG). Ce projet avait commencé lorsqu’une étudiante qui souhaitait déterminer les effets de l’esprit et de l’intention sur l’environnement avait conduit le laboratoire à procéder à des essais rigoureux sous la responsabilité du physicien Dr. Robert George Jahn (1930/2017 - photo) et de Brenda Dunne, son assistante de laboratoire. Ils ont passé de nombreuses heures à déterminer si oui ou non l’esprit avait une incidence sur le monde physique, déterminant au final que les interactions entre l’esprit humain et la machine prouvaient que la relation n’était pas de nature physique. L’esprit pouvait de ce fait influencer et changer les résultats de la machine d’une manière inexplicable. Autrement dit, la conscience pouvait influencer le monde physique *.
Pour déterminer l’influence de l’intention sur le monde physique, ils ont construit plusieurs machines appelés générateurs de nombres aléatoires. Les opérations de la machine ressemblaient à des " pile ou face " et les résultats étaient enregistrés au fur et à mesure. La machine faisait 200 " pile ou face " par seconde et produisait une moyenne de 100. Les résultats obtenus sans surveillance étaient donc de 50/50. Mais quand il y avait une interaction entre l’esprit humain et la machine, les choses prirent une tournure intéressante. Les résultats de 50/50 se sont mis à changer selon les attentes de l’observateur. Bien que cette influence de l’esprit sur la machine n'était pas très importante, elle est incompréhensible pour la physique contemporaine.
* Les recherches sur l’interaction matière-esprit ont été à l’origine de Psyleron Technology, spécificité de l'Université de Princeton.
Cf. en complément Fonctionnement de l'architecture du Vivant.
La matière est-elle une onde ?
Il s'agit en l'état de la science d'une hypothèse émise par quelques chercheurs depuis la fin du 20ème siècle, qui n’a cependant jamais pu être démontrée ni commencer à être démontrée. Aussi relève-t-elle davantage de la conjecture que de l’hypothèse, la confusion venant de la fameuse expérience dite " fente de Young ", qui a démontré que les photons pouvaient se comporter à la fois comme de la matière ou comme une onde selon la situation et le cadre expérimental. C’est ce que l’on appelle la dualité onde-corpuscule. Toutefois, si elle laisse penser que certaines particules se comporteraient littéralement à la fois comme une onde et à la fois comme de la matière selon comment regarde l’expérimentateur, la réalité est que le déplacement des quantons (c’est à dire les particules de petite taille) ne relève ni de l’onde ni de la matière, mais d’une espèce de troisième forme un peu " hybride ". Aussi la science ne peut valider un comportement des changements de particules qui se ferait en fonction de la perception et de la conscience d’une personne ...
L'effet de résonance se traduit par l'initiation et la mise en mouvement d'un flux d'informations dans le grand champ de conscience universel, soit l'émission d'une vibration. Elle génère de ce fait des conséquences pour son émetteur. L'initiation se fait soit par la pensée - champ mental -, soit par le ressenti - champ émotionnel -, soit par la parole ou les actions produites.
Cet effet est automatique, quelle que soit la nature de la cause émettrice, entraînant par la vibration produite des manifestations
en correspondance avec la cause d'origine. Il concerne aussi bien l'émetteur qu'autrui : " Ce que vous vous faîtes à vous-même, l'Univers vous le renvoie et idem pour ce que vous faites à
autrui ". L'effet de résonance est un processus naturel, totalement impersonnel. Il obéit à un principe logique : une émission positive produit des effets positifs, une émission négative
produit des effets négatifs. Ce principe entraîne par là-même l'entière responsabilité de l'être humain par l'exercice de son libre arbitre. Dans la mesure où celui-ci dépend pour grande partie
de l'inconscient (le subconscient), un travail de nettoyage en profondeur de ce dernier s'avère nécessaire.
L'effet placebo, ou le pouvoir de la suggestion
L’effet placebo est l’effet de notre imagination sur notre corps, soit le mental qui transcende de façon momentanée l'habituelle " loi " de cause à effet à partir d'une simple altération de conscience (transe, extase, suggestion). Il nous aide à nous sentir mieux, mais aussi à aller réellement mieux lorsque nous bénéficions d’un traitement médical, indépendamment du fait que ce traitement soit actif ou non. Une étude états-unienne de 2015 a montré que le placebo est efficace même si l’on explique au malade qu’il s’agit d’un "faux" médicament (Cf. Conditioned placebo analgesia persists when subjects know they are receiving a placebo). Nous sommes tous capables de synthétiser nous-mêmes une part des "médicaments" dont nous avons besoin : antibiotiques, via notre système immunitaire ; antidouleurs, via les endorphines, ces neurohormones que nous fabriquons dans notre cerveau et qui fonctionnent comme la morphine, sans les effets secondaires ; antidépresseurs, via la sérotonine, le neurotransmetteur du " bonheur " ; antihypertenseurs, via l’oxyde nitrique qui dilate nos artères et que nous fabriquons à partir des nitrates de notre alimentation ; anti-inflammatoires, via le cortisol qui est fabriqué dans nos glandes surrénales… Le placebo agit comme un signal pour donner au corps l'ordre de se guérir, en déclenchant la fabrication de ces substances. Cet effet n’est pas symbolique, pouvant être aussi fort que les médicaments actifs eux-mêmes (les placebos atteignent 91 % de l’efficacité des médicaments antidouleurs dans les essais cliniques états-uniens). Aussi les médecins se méfient de ce phénomène qu'ils considèrent comme un concurrent, les laboratoires pharmaceutiques aimant encore moins la notion. Et pour cause ! C'est contre un placebo, c'est-à-dire un produit sans effet pharmacologique, que les médicaments sont testés. S'ils ne font pas mieux que le placebo, ils ne sont pas remboursés...
Toutefois les progrès en ingénierie médicale de ces dernières années ont permis aux scientifiques de préciser les choses en la matière, semblant accepter quasi-unanimement qu'il existe dans la guérison une part qui ne dépend pas du traitement et que cette part peut être (très) substantielle. Elle s'explique par le cumul de trois effets potentiellement positifs : l'effet placebo, l'effet Hawthorne, et la guérison spontanée.
L'effet Hawthorne est lié à la relation thérapeutique, consistant dans le bénéfice (ou au contraire la perte) lié à la relation qui existe entre le thérapeute et le patient autour du traitement. La confusion entre les deux notions (placebo et Hawthorne) vient de ce que les études cliniques ne les dissocient pas toujours. Ils sont parfois mesurés ensemble et on appelle effet placebo la somme des deux.
La puissance cumulée des deux effets permet d'améliorer significativement l'efficacité du traitement.
La guérison spontanée constitue l’élément perturbateur car, en dehors de toute question de perception du patient ou du soignant, il arrive que les symptômes d’une maladie disparaissent de manière inexpliquée.
Ces données scientifiques, qui confirment l'intuition des malades et l’observation des thérapeutes depuis des siècles, ne facilitent pas la tâche de ceux qui voudraient que la médecine ne soit fondée que sur des preuves statistiques. Elles nous rappellent simplement que les maladies sont complexes, multi-causales et qu’elles se soignent par un cumul de choses, parmi lesquelles la confiance ou la foi dans le traitement et dans les choix thérapeutiques, la relation entre le thérapeute et le malade, ainsi qu'une part d’aléa qui même dans les situations les plus difficiles permet toujours de garder un espoir de guérison.
Si aucune loi physique en l'état ne peut expliquer la prédominance de l'esprit sur la matière, les preuves irréfutables sont issues de nombre d’études scientifiques aux méthodes incontestables *, qui valident l’existence d’un champ de conscience unifié au sein de l’Univers, autrement dit un cerveau global universel. Elles valident que l'homme comme l'animal peuvent défier les lois attribuées au hasard afin de le rendre favorable. Elles posent ainsi la question de la nature même de ce que nous appelons la " réalité ", et sur notre relation avec ce vaste ensemble dont nous nous sentons trop souvent séparés. Cette nouvelle conscience de notre appartenance à un " grand Tout " ouvre des perspectives merveilleuses pour notre destinée, biologique comme spirituelle.
* Cf. Travaux parmi d'autres du para-psychologue et physicien allemand Helmut Schmidt (1928/2011) ; de l'Institut des sciences noétiques de Californie ; du Center for Brain, Consciousness & Cognition de Fairfield en Iowa ; du Princeton Engineering Anomalies Research de Princeton ; du physicien états-unien William A. Tiller ; théorie de l'empreinte du biologiste autrichien Konrad Lorenz ; expérience du médecin français René Peoc'h d'un robot actionné par un générateur numérique aléatoire et influencé par l'esprit animal dans son déplacement.
L'explication scientifique classique de notre monde terrestre tridimensionnel (quadri avec le facteur temps) est basée sur le lien de cause à effet de nature physique. Pourtant, le seul lien est l’expérimentateur humain, partie de la chaine incorruptible causale de phénomènes. Le facteur humain, le sachant, force la causalité physique par l'introduction d'un biais qui la déforme (coerces). C'est ce que démontre la télépathie et les expériences qualifiées de " quantiques " *. En d’autres termes, c’est le modèle d’espace-temps qui est la clé. Un " bon " modèle ne déforme pas, et surtout n’oblige pas à déformer ses propriétés. C'est pourquoi le modèle en 3-D est limité, insuffisant, imparfait, ne pouvant prétendre à être le facteur explicatif du fonctionnement de l'univers *². Un autre modèle est nécessaire, qui tolère la coexistence de deux classes de temps : le temps des hommes dans la matière terrestre, et le temps de l'infini. Un modèle qui conjugue biophysique et biopsychologique.
* Cf. Expérience optique menée en 1981 par le français Alain Aspect dite d'intrication quantique, inexplicable dans le modèle standard d’espace, poursuivie en octobre 2001 par le suisse Nicolas Gisin et plus tard par l’autrichien Anton Zeilinger. La preuve expérimentale a été faite que notre modèle d’espace-temps n’est pas compatible avec les résultats observés.
L’étude du comportement des atomes et types d’ondes caractérisant tous les éléments de notre monde familier, celui de la matière physique, révèle que le modèle normal de leur fonctionnement est une courbe classique de croissance suivie d’une décroissance. Il connaît toutefois des réactions contraires à la stabilité apparente de la matière et de l’énergie qu’elle contient. Qui plus est, ces soubresauts affectent chaque atome, chaque molécule et chaque décharge d’énergie exactement au même moment, à quel qu’endroit où ils se trouvent, c’est-à-dire sans que la distance ne constitue un obstacle. Même infinitésimales, ces perturbations erratiques en dépit de l’apparent fonctionnement stable interrogent sur la nature de la réalité perçue.
C’est notamment ce que démontre le Global Consciousness Project (Étude de la Conscience globale), cette expérience parapsychologique débutée en 1997 à l'Université de Princeton dans le New Jersey qui utilise un serveur Internet de réception relié à des appareils électroniques appelés générateurs situés dans divers endroits du monde. Ils permettent de mesurer d'éventuelles anomalies dans la génération de nombres aléatoires corrélées avec d'importantes émotions collectives lors d'événements mondiaux. Lorsque beaucoup d’êtres humains concentrent leur attention dans la même direction, leurs esprits provoquent des soubresauts mondiaux dans la circulation de l’énergie, ce qui influence directement le comportement des autres. Avec à chaque fois le même choix, le désordre ou la cohérence, si nous sommes porteurs d’un sentiment de paix profonde *.
Désormais beaucoup d’autres laboratoires, de chercheurs et d'analystes participent activement à ce programme dans le monde. La probabilité globale pour obtenir de tels résultats par le hasard est de l'ordre de 1 pour 1 million. Autant dire quasi-nulle…
* Il y a une profonde différence entre le sentiment d'être porteur d'une paix profonde en soi et être parvenu à établir l'unité en soi, débarrassé des affres de la dualité propre à notre dimension de réalité (la 3-D). Aussi, quelle que soit l'intention généreuse des êtres humains engagés dans des mouvements pacifistes, luttant de ce fait " contre " une situation jugée intolérable, ils sont manipulés par le courant " Amour et Lumière " du New Age (Cf. La nouvelle religion universelle & Contrôle mental) au service d'un système de prédation établi sur un autre plan de réalité et de conscience (Cf. Comprendre et apprivoiser la prédation). Au final, rien ne changera, ce qui ne remet pas en cause la validité du lien de cause à effet ...
Il en est de même pour l'expérience scientifique nommée Technologie du champ unifié de Maharishi, qui est un programme depuis 1976 de méditation transcendantale (MT) et de MT " Sidhi " élaboré par le Yogi Maharishi Mahesh, et qui, pratiqué par 1% de la population du champ local concerné, démontre des effets - diminution de la criminalité, des conflits armés, du terrorisme, de la violence, de la corruption gouvernementale, des catastrophes naturelles, des accidents, des maladies, et amélioration des indicateurs économiques et sociologiques - par la méditation de paix, d'harmonie et de progrès pratiquée sur le groupe social concerné *.
* Cf. Théorie unifiée du champ quantique du physicien états-unien John
Hagelin. Publications parues dans plusieurs revues scientifiques, dont The Journal of Conflict Resolution (Yale), The Journal of Mind and Behavior et Social Indicators Research. Maharishi
University of Management. Même remarque complémentaire que ci-dessus.
En conséquence de tous ces travaux scientifiques, il a été validé que l'homme est un être complexe, plus électromagnétique que chimique, sensible aux champs électromagnétiques naturels comme artificiellement provoqués. Tous les processus biologiques sont fonction des interactions des champs électromagnétiques, qui constituent le lieu entre le monde des formes de la nature et les schémas de résonance. Le pont qui relie les résonances de notre système solaire avec nos fréquences cérébrales se situe dans l'hélice de l'ADN humain qui s'est structuré dans l'environnement terrestre. Bien avant de devenir des molécules organiques douées du pouvoir de la vie, les éléments simples qui composent ces mêmes molécules sont douées d'énergie polarisée, de forces rotatives orientées, de champs immatériels sensibles qui répondent à l'énergie de la pensée. Jusqu'à ce qu'une chose soit observée, sa potentialité demeure dans l'espace cosmique sous-jacent, essentiellement dans tous ses états potentiels. Après l'observation, la fonction ondulatoire (les ondes magnétiques porteuses d'informations) devient cohérente et se traduit par un état quantique particulier, pénétrant notre réalité via des atomes et molécules électriquement chargés.
Cela implique deux choses. D'abord que nous devons nous rapprocher de la bonne fréquence, de la bonne longueur d'ondes, pour préciser l'image et créer la réalité que nous désirons. Ensuite que nos futurs respectifs ne sont pas définitivement arrêtés.
La physique du mécanisme énergétique
Si les physiciens expliquent les phénomènes spirituels qui interagissent avec la matière dense, relatifs à l'énergie, à partir des quatre forces fondamentales - électromagnétisme, nucléaire fort, nucléaire faible, gravité - *, leurs théories ne s'appliquent qu'aux limites de la 3ème densité, la 3-D, soit le champ de la galaxie solaire mesurable par leurs outils (l'espace-temps, le temps relatif calculé par la vitesse de la lumière). Elles ne sont pas vérifiables en 4ème densité, le champ de la conscience autrement appelé le champ astral. Elles n'ont de ce fait, hors spéculation " mystique ", aucun sens à un niveau supérieur de 4, 5 ou 6ème densité de réalité, le champ cosmique, dans la mesure où ces " mondes " ne sont ni soumis à la vitesse, ni au temps, voire à la gravité, tels que leurs lois sont éprouvées et connues dans notre densité de réalité (l'Espace-Temps, le Temps Absolu, celui de la supra-lumière).
La physique quantique a mis en évidence l'influence d'un observateur-créateur, qui serait responsable de la gravitation. Si nous admettons, en dehors du dogme scientifique en vigueur, que la force électromagnétique, ou force de Lorentz, force que va subir une particule chargée dans un champ électrique ou magnétique, et la force de gravitation, phénomène d'interaction physique qui sous l'effet de leur masse, cause l'attraction réciproque des corps massifs entre eux, ne constituent au final qu'une seule et même force dont les effets agissent seulement au niveau subatomique, c'est leur structuration à des niveaux (ou champs) de conscience supérieure qui établit le lien de cause à effet entre psychisme et physicalité. Il en est de même avec les deux autres forces, la force nucléaire " forte ", responsable de la cohésion des noyaux atomiques, et la force nucléaire " faible ", intervenant dans le processus de fission nucléaire, représentant également les deux aspects d'une même force, telles les deux faces d'un même miroir (face visible et face invisible).
Si les deux forces nucléaires sont en miroir l'une de l'autre, c'est en raison de spin *², éléments constitutifs de ces forces, qui sont " mutuellement" inversés. C'est ainsi que le boson,
particule plus petite que l'atome avec un spin entier, se différencie du fermion, qui ont un spin demi-entier. Les bosons ne sont pas constitutifs de la matière, intervenant comme " médiateurs de
forces ". Cela entend que lorsqu'une force s'exerce entre deux particules de matière, c'est par l'intermédiaire des bosons. En conséquence, les bosons participent à construire la matière comme
vecteurs de forces qui répondent au champ de la Conscience de l'Univers *. Invisibles à l'œil, ils sont omniprésents et disséminés dans notre réalité, lorsqu'ils ne sont pas contrôlés, organisés
ou gouvernés par notre conscience, individuelle comme collective. C'est la nature de nos pensées (par exemple la peur du manque, la peur de l'autre...) qui interagit par leur intermédiaire sur la
structuration de notre réalité. Il en découle que " la force magnétique " d'une conscience inébranlable, déterminée et soutenue, s'exerce entre deux particules de matière, devenant le ciment
élémentaire de la réalité créée par cette conscience " déterminée " par la force de sa foi. Les fermions, de leur côté, sont les particules qui permettent de constituer la matière (électrons et
quarks qui s'assemblent pour former les protons et les neutrons). Ils présentent aussi une nature duelle, pouvant se comporter comme des particules ou comme des ondes (à l'échelle macroscopique,
c'est-à-dire lorsque quelqu'un les observe, ils apparaissent tous comme des particules).
* Cf. Évolution de civilisation (1) Le mécanisme de l'Univers & Fonctionnement de l'architecture du Vivant.
*² Le spin est, en physique quantique, une des propriétés internes des particules, au même titre que la masse ou la charge électrique.
*³ La famille des bosons, les " médiateurs de forces ", inclut des particules élémentaires, tels les fermions fondamentaux (quarks, leptons et leurs
antiparticules : les antiquarks et les antileptons), qui composent la matière et l'antimatière. Ils sont des vecteurs de forces qui jouent un rôle dans les interactions élémentaires entre
les fermions.
Tous les phénomènes synchrones entre l'esprit et la matière découlent d'une matrice commune capable de les assembler. Autrement
appelé l'inconscient collectif (l'âkâsha hindouiste), elle est une réserve énergétique psychique informant instantanément le monde de la matière. Esprit et matière interagissent ainsi de
manière synchrone par un nombre infini de particules d'énergie au sein d'un tout unique par le biais d'ondes en
mouvement (comme entre autre, l'énergie électrique et magnétique, la lumière, la gravitation, les émotions humaines, la chaleur, etc...). C'est ce que les découvertes de la science des quantas
ont mis en lumière *. De ce fait, l'ego, la séparation, la distinction entre objets et particules sont autant de parties d'une même et unique entité, et des illusions lorsqu'elles sont prises
séparément. Physique et psychisme sont les aspects complémentaires d'une même réalité.
* Ainsi le " paradoxe EPR ", qui montre que deux particules éloignées précédemment en contact communiquent instantanément quelle que soit leur distance.
L'environnement de matière qui constitue notre monde quotidien et dans lequel nous sommes incarné est une Création, qui provient de la Conscience de la Source génératrice. Ensuite, chaque fractale individualisée de la Source – un Soi supérieur – devient une conscience " habilitée " à créer un Monde destiné à " contenir Sa propre Création " (par exemple l'être humain). Ce Monde est une sorte de bulle, qui vibre à la même fréquence que son créateur. Une conscience individuelle sous sa forme humaine devient alors le centre de cette bulle, qui correspond au Monde manifesté par ce Soi supérieur. Afin qu'un individu puisse " jouir " du Monde créé par son Soi supérieur (son double spirituel), sa conscience sous la forme de croyances doit pouvoir se projeter à travers ses cinq sens physiques dans cette espèce de soupe d'ondes qui remplit sa bulle. Au moment où la conscience se projette dans sa bulle/Monde, elle a pour effet d'en ralentir le mouvement jusqu'à en " figer " une certaine partie en corpuscules qui devient alors matière, le " liant" dans lequel évolue l'individu. Ces mouvements d'ondes et de particules, modelés par le Soi supérieur, correspondent sur le plan quantique aux possibilités multiples qui potentiellement existent pour un individu. Ce dernier se charge de ne choisir qu'une seule possibilité, afin de la transformer en " sa réalité quotidienne " au travers de ses croyances générées par l'ego-mental. Tout repose alors sur le contenu des croyances ...
Notre monde de réalité, la 3ème dimension, existe de ce fait uniquement à travers les expérimentations de l'ego, l'individualité. Il représente une émanation densifiée de la Source originelle constitutive de la Création, afin que celle-ci puisse expérimenter les effets et conséquences de Sa Création, à travers son extension humaine. C'est l'Âme *, le Soi supérieur, qui joue le rôle d'interface entre l'individu et la " Conscience créatrice " afin de " collecter les résultats " de chaque vécu que l'individu réalise tout au long de son processus d'incarnation.
* Cf. Qu'est-ce que l'Homme ? & Le cheminement de l’Âme.
Bridée par la désactivation d'une grosse partie de notre ADN, notre conscience ne peut percevoir que la 3ème dimension de réalité vibratoire. Elle est donc dotée de codes configurés et prévus pour " sélectionner puis choisir " certaines ondes, et cela précisément et uniquement dans cette fréquence de 3ème dimension *. Au moment précis où nos yeux les lisent – c'est à dire lorsque nous leur accordons notre attention par le fait de les regarder – ces ondes se transforment en particules figées et tenues en équilibre parfait, par l'action combinée de notre conscience cognitive, du champ magnétique terrestre et de la gravité terrestre. Dans cette bulle, certaines formes d'ondes " pratiquement figées " deviennent des sortes de transporteur de particules – les molécules – pour former la matière qui constitue l'environnement. D'autres ondes, restées en mouvement, sont chargées de perturber ce milieu de matière en devenant un support électromagnétique qui transporte de l'énergie (mais sans transporter de matière), ce qui permettra in fine d'organiser et structurer les événements dans le quotidien de l'individu (par exemple, c'est ce qui crée les circonstances de vie par une action, une pensée, une intention...) *². Les corpuscules d'ondes et de matières se différencient donc entre elles par leur mode d'assemblage, c'est à dire de la manière que se combinent "atomiquement" les molécules qui les composent.
* Cf. Compréhension structurelle de la Matrice
asservissante & Processus de transformation de conscience.
*² Cf. Le processus création décodé.
Une particule de matière n'est donc en réalité que de l'énergie solidifiée par la conscience qui l'observe, portée par l'émotion qui est générée à ce moment-là *. Cela en fonction de la dimension, c'est à dire de la fréquence vibratoire dans laquelle se trouve la conscience de l'observateur. Ceci signifie qu'au plus le codage de l'ADN – réduit à sa plus simple expression car bridé – s'exprime au travers de la conscience d'un individu (de ce fait " en sommeil "), au plus les mouvements ondulatoires dans sa propre bulle de perception sont ralentis et les particules de matière sont denses/lourdes. Cela est la cause de la non fluidité dans la Vie.
C'est pour cette raison que les personnes qui sont parvenues à réhabiliter leur ADN et se libérer de leur émotionnel *² peuvent mettre en œuvre des capacités métaphysiques hors-normes (traverser des murs, de la matière, de soulever des charges importantes, de se téléporter, etc.). Nous avons en l'occurrence la traduction des miracles de Jésus racontés par les Évangiles.
Les résistances " primitives " inhérentes à l'ego (les peurs, l'agressivité, la prédation, la soumission…) concordent ainsi avec le codage verrouillé des brins de l'ADN, conduisant à une conscience réduite à un " minimum vital " qui permet à l'Âme d'un individu de survivre lorsqu'il " chute dans la matrice ".
Ceci signifie aussi que l'ego est la plus petite fractale de la Conscience de la Source originelle, le Grand Tout, l'UN, qui pour qu'il ne puisse plus se reconnaître en Elle/Lui, subit lors de la " séparation " (la chute dans la Bible) une dépolarisation magnétique complète.
À ce moment-là, cette fractale de Conscience de la Source – l'ego – ne pourra plus que s'identifier à la matière, pour les besoins de l'expérience de l'incarnation et du jeu de la dualité *².
* Cf. Univers en partage.
Le mécanisme physique de la conscience
Dans la 3ème densité terrestre, une onde, qu'elle soit lumineuse, électrique, sonore, magnétique ou autres, est une vibration/oscillation qui traverse l'éther, l'espace existant entre les particules atomiques densifiées, solides. Ce mouvement oscillatoire apparaît comme étant strictement linéaire, procurant l'illusion que les particules de matière se déplacent d'un point A vers un point B. Ainsi, par exemple, lorsqu'une personne réalise puis intensifie l'intention de se déplacer, son mouvement de déplacement se crée d'abord par la projection de son corps éthérique à travers l'espace/éther, celui-ci étant relayé par le corps physique. Le corps éthérique se révèle de ce fait être le support magnétique de la conscience/intention à caractère électrique.
La pensée, comme la lumière, le son et même un objet, sont toujours en déplacement d'un point à l'autre à cause des forces de gravitation très spécifiques de la densité terrestre, même si à nos yeux ils ne bougent pas. Il s'agit d'une sorte d'illusion due à l'influence de la gravitation terrestre, qui permet aux ondes de traverser l'espace-temps pour se figer (se densifier) sous forme de particules afin de prendre une forme matérialisée, et ce dès l'instant où nous les fixons au travers de notre conscience spécialement adaptée à ne percevoir que la 3ème densité. Ceci explique que lorsque nous observons un objet, vous le voyons grâce à l'espace qui existe autour de lui car dans, cet espace, l'éther vibre. L'objet en lui-même n'est que de l'éther gelé, coagulé, c'est à dire " en équilibre ", immobilisé entre l'anti-matière et la matière, parce que nous le regardons au travers de notre conscience, c'est à dire par le biais de nos croyances/programmes de 3ème densité terrestre. Si nous croyons voir un objet en 3-D (longueur - largeur - profondeur), en pratique nous ne voyons réellement que la hauteur et la largeur, notre psyché octroyant à l'objet une profondeur/un volume parce que notre conscience a appris à reconnaître et identifier l'objet. C'est notre conscience qui traduit la vision 2-D en une vision de 3-D. Ceci signifie que ce sont les mémoires/programmes engrammées dans notre conscience qui projettent une certaine " idée de l'objet " – sa représentation physique – dans la soupe quantique de notre environnement, afin de produire une image que notre cerveau est capable de comprendre et d'accepter comme une réalité.
Il en découle que tous les potentiels de réalité qui constituent notre quotidien de 3ème densité sont des scénario possibles produits par notre supra conscience illimitée car multi-dimensionnelle. Si notre Soi supérieur est le metteur en scène de notre vie en 3ème densité, qui assemble toutes les réalités existantes, c'est l'ego/mental * qui est chargé de les trier, les séparer, pour ne choisir que celles qui lui convient. En réalité, l'individu voyage sur une vague d'énergie créée par toutes les formes-pensées de son Soi supérieur, ces formes-pensées représentant la totalité de ce qui existe !
* Cf. Décryptage de l'égo.
Si notre pensée est perçue comme une expérience intérieure, elle est une manifestation extérieure qui nous transperce par le cœur.
Le Portrait de Dorian Gray - Oscar Wilde
Le beau et vaniteux Dorian Gray possède dans son grenier un portrait de lui-même, qui se décompose pour devenir monstrueux à mesure qu'il s'adonne à une vie de débauche sans changer d'aspect. A la fin, la décomposition du tableau l'atteint d'un seul coup.
D'après le poète italien Dante Alighieri (1265/1321), nous sommes tous à son image. Nous créons un enfer comme un paradis intérieurs, notre inconduite ou conduite affectant la structure et la matière mêmes du monde. Notre inconduite le met sens dessus dessous, dévoilant ainsi les effets abominables de nos pensées les plus profondes et des méfaits que nous voulons dissimuler. Tout ce que nous faisons ou pensons altère matériellement l'univers.
Une pensée provient de notre humeur, qui provient de notre état d'esprit, qui provient de notre identité, qui provient de nos réactions émotionnelles, de nos croyances, qui proviennent de notre façon de penser et de nos sources d'alimentation. Elle est constitutive de la nature de notre désir. La pensée est le penseur, et si la pensée est trouble... Tout ce qui traverse l'esprit sculpte le cerveau et nous encercle peu à peu, intérieurement dans notre ego psychique, mais aussi collectivement dans l’espace extérieur. Nous ne nous en rendons pas compte, mais c’est un fait, qui explique que l'accumulation de ces pensées a abouti à la constitution de structures psychiques* denses, hyper-résistantes, qui alimentent le corpus prédateur situé dans la 4ème dimension de réalité, et duquel l’humanité est prise comme dans une toile d’araignée. Or, notre culture occidentale n’a pas mis la compréhension du mécanisme des pensées propres au mental au cœur de l’instruction des individus, considérant que l’ingestion de savoirs et de valeurs comportementales permettait de " fabriquer " des esprits sains. Qui plus est, elle considère naturelle les émotions et sentiments de peur, de colère, de haine, de ressentiment, d'avidité, d'instinct de possession, de jalousie, d'espoir, de frustration, de désespoir, comme faisant partie de l’ordre des choses, de la fatalité de la psyché humaine issue de son animalité première. La société est là, au-delà des cercles naturels, familial ou amical, pour en contenir les effets délétères par les idéaux civilisés et raffinés que sont l’humanitarisme, l’internationalisme des droits de l'homme, et tout le reste... Tout comme l’accompagnement thérapeutique se veut être au service de celles et ceux voulant les limiter et contenir. C'est sa justification. Pourquoi consentirait-t-elle à permettre la réappropriation de leur plein pouvoir de création de vie aux individus, au profit de leur être comme de tout ceux dont ils touchent la vie ?
* Autrement appelées égrégores. Cf. Comprendre et apprivoiser
la prédation.
Nos pensées sont en fait le fruit d'un phénomène collectif, d'une convergence de masse d'influences culturelles. Notre version de la réalité est tout simplement une construction nourrie par nos propres croyances et concepts, par nos propres mémoires, influencés par la langue, la culture dispensée et nos propres relations et expériences, notre propre histoire, avec les émotions et sentiments en découlant. Chacun croit avec bonne foi que la façon dont il interprète le monde est la seule façon dont il peut être interprété. De ce fait, nous parlons toujours du point de vue de notre propre version de la vérité et, invariablement, nous finissons par ne pas être d'accord lorsque la version soutenue par autrui diffère de la nôtre. La personnalité humaine sous l'emprise de fausses croyances génère un cycle sans fin, se perdant dans toutes ses illusions. Tout venant de l'esprit, chacun est le créateur de ses illusions, notre réalité étant notre reflet, notre miroir. Chaque fois que l'être humain s'en prend à cette matrice qu'il nomme réalité, à tout ce qui compose cette grande pièce de théâtre, c'est à lui-même qu'il s'en prend.
Les sources de nos pensées et de la programmation mentale qui en découle
La Culture
Elle constitue le référentiel structurant de nos habitudes, valeurs et croyances, transmis par les différentes institutions et autorités habilitées : famille, Nation (Éducation nationale), médias...
Les Médias
Leur désormais omniprésence pose avec encore plus d'acuité la question de leur utilisation au service de notre libération ou de notre asservissement*.
* Cf. Travaux de Noam Chomsky, philosophe et professeur états-unien.
Les Autres
L'imitation et l'effet mouton, autrement appelée la loi de la preuve sociale (comportement de masse)*, facilitent la création de modèles mentaux.
* Cf. Travaux du sociologue états-unien Robert Cialdini " Influence, the Psychology of Persuasion ".
Soi-même
Tout ce qui s'est logé le plus souvent à notre insu dans le subconscient agit comme mécanisme d’auto programmation mentale en privilégiant l'auto justification, débouchant sur les " histoires " que nous nous racontons.
Il apparait de plus en plus clairement que le rôle des pensées a un effet sur notre vécu relationnel, à petite comme à grande échelle. Les conflits et désastres dans le monde ne sont que le résultat de nos propres conflits intérieurs, de notre propre détresse intérieure alimentée par la peur, la douleur, la tristesse, la colère. Les dirigeants à qui nous en faisons porter la responsabilité, au-delà de la mécanique de l’enchaînement des circonstances, ne sont que le reflet de nos propres désordres. Il en découle que si nous en sommes la cause, nous en sommes également la solution. Nous devons apprendre à voir la vie d'une manière ouverte et non à l'aune des filtres pollués et dévoyés de notre ego-mental. Comment ne pas comprendre que la pensée humaine par-delà son génie est un processus mortel qui restreint la croissance et la longévité lorsque nous n'en prenons pas la totale responsabilité ?
Le radar des pensées
Comme toute machine, le radar est un parfait exécuteur d'ordres. Il observe l'environnement et y détecte ce pour quoi il a été programmé. Il en est de même pour la programmation de notre mental par les mécanismes du cerveau, et l'attention sélective que nous portons aux choses. L'objet de notre concentration déclenchant la sélection des informations logées dans notre subconscient, cela pose la question de la nature et de la qualité des pensées qui les ont nourries.
Nous devons changer notre façon de penser. Nous en sommes responsables, et c’est pourquoi la délivrance ne repose que sur nous, supposant un nettoyage en profondeur de ses deux champs de production, le conscient et l'inconscient. Nous sommes les créateurs de notre malheur et de notre prison. Ce n’est ni un diable ni de méchants Illuminati qui nous ont mis dans ce pétrin, mais notre esprit déconnecté de la vérité. Parce que la pensée est une " arme " puissante pour le salut ou la perdition, il nous appartient de revisiter notre dépendance maladive au jugement sans discernement, qui découle de l'activité mentale dans un monde de formes variées, en apparence distinctes et séparées, et de quitter cette caverne à voûte osseuse qui nous maintient dans l'obscurité. Seule une conscience élevée de ce qui est juste et approprié pour soi comme pour autrui et pour l'environnement permet d'en canaliser les effets délétères confinant à l'accusation, la condamnation, la séparation, l'exclusion. La capacité de jugement est fonction du niveau d'intelligence des individus, son impeccabilité impliquant le fonctionnement d'une raison objective, d'un sentiment épuré, impartial et capable de compassion, ainsi que d'une volonté conciliante et soutenue par une intention bienveillante. Un jugement engendre une parole comme une action qui va permettre de soulager une tension mentale. Aussi la façon de porter des jugements en ce monde conditionne notre mode de vie, nos façons de nous comporter, et notre responsabilité quant à notre devenir. Un jugement judicieux s'obtient par la lumière de la raison, qui illumine les profondeurs de notre être réceptif, afin d'obtenir une capacité de compréhension immédiate.
Notre tristesse venant d'une illusion très convaincante, celle d'être seul et mortel *, nous avons nécessité de bâtir en toute clarté une version commune de la réalité, une culture cohérente de sens partagé et de paix. Elle passe par une réelle présence, une force intérieure, une écoute respectueuse en cœur et esprit, sans se juger les uns les autres. Quand nous nous ouvrons à notre vraie nature, celle de notre âme qui cherche toujours l'unité, nous favorisons l'existence de l'autre, des autres, dans l'espace de notre humanité commune.
* L'expression usuelle courante " On ne vit qu'une fois " résume l'impasse existentielle dans laquelle se fourvoient tant d'êtres humains. Comment ne pas céder à la tentation de privilégier à ce prétexte ce qui va répondre à ses pulsions et désirs égotiques, au détriment d'une relation bien plus profonde au vivant ?
" Il est possible que vous ne soyez pas responsable de ce qui vous est arrivé, mais vous le deviendrez au moment où vous ne ferez rien pour le changer. "
Martin Luther King - Pasteur afro-états-unien (1928/1968)
"L'être humain perçoit sa personne, ses pensées et ses sentiments comme distincts du reste ; une sorte d'illusion optique de sa conscience. " a dit Einstein, alors que le Tout, soit l'immensément grand, réside dans le petit, et le petit réside dans le Tout. Le but ultime d’Einstein était d'un point de vue scientifique, en reliant la physique quantique qui s'applique à l'infiniment petit et celle de la relativité générale qui décrit le monde macroscopique, de formuler une théorie du champ unifié, pour expliquer la nature de l’Univers, de l’espace, du temps, de la matière, de l’énergie, de la vie, de la conscience. S’il n’a jamais réussi comme d’autres depuis à démontrer son exactitude, il a cependant reconnu le fait qu’il devait y avoir une énergie dans le champ " vide " de l'Univers, capable de faire accélérer ou de ralentir le temps, et activement responsable, d’instant en instant, de la perpétuation de la matière et de chacune de ses propriétés. "Dieu ne joue pas aux dés ", disait-il !
Si cette énergie alimente en permanence les atomes et les molécules à partir de toutes les directions, elle doit affluer de la même manière à l’intérieur de la Terre et au sein de toutes les créatures et de tous les éléments du monde vivant. Ainsi toutes ces formes de vie, minérales, végétales, animales et humaines absorbent constamment des photons lumineux, et les emmagasinent dans leur ADN pour survivre, croître, se transformer.
De son côté, la science de l'enchevêtrement des quanta démontre que lorsque deux choses ont fait partie d'une autre, tout ce qui arrive à l'une affecte automatiquement l'autre. Ainsi les évènements de notre vie peuvent être affectés par le sens, sans cause préalable de nature physique, seulement une cause relevant de l'information non matérialisée que nos pensées ont actionnée. Il apparait ainsi très probable que nos pensées, émotions et sentiments (autrement qualifiés de " noosphère ") se répercutent constamment et instantanément dans l’ensemble du champ unitaire, à titre individuel comme collectif, et que les ondes cérébrales soient bien plus que de simples signaux bioélectriques. Elles ne sont pas confinées à notre cerveau, puisqu’elles ont un effet mesurable sur notre environnement. L'esprit et la matière interagissent.
La perception de la réalité, que nous expérimentons tous les jours comme interaction d'éléments fragmentés et séparés, n'est qu'une illusion, une fausse interprétation due à notre incapacité d'observer nos pensées et nos émotions comme des vibrations étroitement liées, connectées au champ d'information. A partir de notre point d'expérience, nous adressons au champ d'information universel l'essence de ce que nous expérimentons dans le règne du visible. Le champ d'information absorbe cette information et nous la renvoie en tant qu'information unifiée. C'est un processus d'aller et retour perpétuel entre le vide et la matière, qui permet une évolution de plus en plus complexe et constante de l'Univers.
Notre conscience est ainsi une expérience de ce champ unifié. C'est pourquoi elle est qualifiée d'astrale. Nous y sommes connectés en permanence, en tant que point de conscience au sein d'une Conscience Infinie, en tant qu'esprit dans un Esprit Infini, en tant que mental dans un Mental Infini, en tant que créateur dans une Création Infinie. L'intelligence, la conscience, la créativité sont les caractéristiques intrinsèques de l'Univers, nos consciences participant à la création et donnant par conséquent un sens à ce Tout.
Le pourquoi de l'illusion
Dans notre 3ème dimension de réalité, une onde qu'elle soit lumineuse, électrique, sonore, magnétique ou autre, est une vibration/oscillation qui traverse l'éther. L'éther correspond à l'espace qui existe entre les particules densifiées, solides. Ce mouvement oscillatoire qui traverse l'éther nous apparaît comme étant strictement linéaire, parce qu'il procure l'illusion que les particules de matière se déplacent d'un point A vers un point B. Ainsi par exemple, lorsqu'une personne réalise puis intensifie l'intention de se déplacer, le mouvement de déplacement se crée d'abord par la projection de son corps " éthérique " à travers l'espace/éther. Le corps éthérique se révèle donc être le support de la conscience/intention.
Le corps éthérique représente une sorte de support magnétique, qui permet à la conscience d'être capable de se manifester dans le passé ou le futur de l'individu - le phénomène de bilocation est basé sur ce principe -, répondant au principe physique de la double causalité *. Que ce soit la pensée, la lumière, le son et même un objet, à cause des forces de gravitation très spécifiques de notre densité, ceux-ci sont toujours en déplacement d'un point à l'autre, même si à nos yeux, ils ne bougent pas. Il s'agit donc d'une sorte d'illusion due à l'influence de la gravitation terrestre, qui permet aux ondes de traverser l'espace-temps pour se figer sous forme de particules (se densifier pour prendre une forme matérialisée), dès l'instant même où nous les fixons au travers de notre conscience spécialement adaptée à ne percevoir que la 3ème dimension.
Lorsque nous observons un objet par le biais de notre 3ème dimension de conscience, nous voyons un objet grâce à l'espace qui existe autour de lui, car dans cet espace l'éther vibre. L'objet en lui-même n'est que de l'éther gelé, coagulé, c'est à dire " en équilibre ", immobilisé entre l'anti-matière et la matière, parce que nous le regardons au travers de notre état de conscience, c'est à dire par le biais de nos croyances/programmes de 3ème dimension. Nous croyons voir un objet en 3-D (longueur - largeur - profondeur), mais en pratique nous ne voyons réellement que la hauteur et la largeur. Si notre psyché octroie à l'objet une profondeur/un volume, c'est parce que notre conscience a appris à reconnaître et identifier l'objet. En réalité, nous ne percevons que les surfaces " réellement visibles " de l'objet, celles qui se trouvent face à nous. C'est votre conscience qui traduit la vision 2-D, biplane, en une vision de 3-D.
Ceci signifie que ce sont les mémoires/programmes " engrammées " dans notre conscience qui projettent une certaine " idée de l'objet " – sa représentation – dans la soupe quantique de notre environnement, afin de produire une image que notre cerveau est capable de comprendre et d'accepter comme une réalité. Il procure ainsi une existence, une forme, une image, à notre environnement qui provient de toutes les dimensions (1,2,3,4,5,6,7...) qui font parties du Champ Unifié d'Information, la Grande Conscience de l'Univers *²...
Il faut bien comprendre que tous les potentiels de réalité qui constituent notre quotidien de 3ème dimension sont des scénarii possibles produits par notre propre Conscience illimitée de 7ème dimension. Notre Soi supérieur, notre Âme, est le metteur en scène de notre vie en 3ème dimension. Si la Conscience de notre Soi supérieur assemble toutes les réalités existantes, l'ego/mental est chargé de les trier, les séparer, pour ne choisir que celle qui lui convient. En réalité, l'individu voyage sur une vague d'énergie créée par toutes les formes-pensées de son Soi supérieur, et ces formes-pensées représentent la totalité de ce qui existe. Ce qu'un individu voit en 3ème dimension ne correspond donc pas à la nature véritable de l'Univers. Sa croyance en ce qu'il perçoit ne reflète qu'une seule parmi d'innombrables autres possibilités qui constituent l'Univers. Cette réalité transposée par les "perceptions de l'ego " correspond à ce qui nous arrange, parce que conforme à ce que nous croyons.
" Les choses ne sont réelles que lorsqu'on apprend à accepter leur réalité. " (dixit Don Juan dans Histoire de pouvoir de Carlos Castaneda).
* Cf. Fin de cycle : la guidance éclairée de sa vie.
*² Cf. Conscience du XXI° siècle.
En retournant notre perception de la réalité, connecté à notre Soi supérieur, nous devenons la cause active produisant l'effet. Nous ne sommes plus l'acteur qui exécute le scénario et lit son texte, mais le scénariste, le réalisateur, le décorateur, l'acteur et les figurants du film de notre vie. S'ouvrir à la possibilité que l'on est peut-être le créateur de son rêve jour après nuit, nuit après jour, représente un véritable éveil. Le pion devient Roi, l'avatar devient le créateur, le créateur devient sa création, l'effet devient sa cause, la séparation hors du moi devient l'Unité en Soi.
Nous vivons dans un Univers qui combine deux réalités, celle du monde relatif, notre monde en 3-D, celui de la réalité newtonienne régie par la loi de cause à effet, et celle du Tout infini, un champ multidimensionnel inaccessible à nos sens classiques. Ces deux niveaux peuvent et doivent fonctionner ensemble. Ils ne se mêlent de façon continue que chez les individus ayant développé à haut niveau leur ouverture de conscience, celle du sentiment de perfection de l'Univers. Si nous voulons que l'Univers, énergie informée, travaille pour nous, nous devons collaborer avec lui !
"Connais-toi toi-même et tu connaîtras l'Univers et les Dieux, pour le miracle d'une seule chose, l'Unité. "
Traduction libre du Gnothi seauton, expression en grec ancien, ou du Nosce te ipsum, expression en latin
Ce mythe est tiré de L’Âne d'Or (Métamorphoses) d'Apulée, écrivain, orateur et philosophe (125/180 ap. J.-C.).
Psyché, personnification de l’âme humaine, est une jeune fille de rare beauté, qui inspire une vive passion à l'Amour même, Cupidon. Exposée, d'après l'ordre d'un oracle, sur une montagne où elle devait être la proie d'un monstre inconnu, elle s'attend à périr lorsque Zéphyr, personnification du vent de l’ouest, la transporte dans un palais magnifique où chaque nuit l'Amour vient la visiter, tout en restant dans l'ombre et en lui recommandant de ne point chercher à le voir. Sous mauvaise influence de sa sœur jalouse, sa curiosité l'emporte, mais une goutte d'huile brûlante, échappée de la lampe qu'elle tient à la main, tombe sur la cuisse de son amant pendant qu'elle le contemple. Il s'éveille aussitôt et s'envole pour ne plus revenir. Le palais s'évanouit en même temps, et Psyché est livrée à Aphrodite, qui, irritée qu'elle ait séduit son fils, la soumet aux plus dures épreuves. L'Amour, touché de son malheur, revient finalement à elle, l'épouse et lui donne l'immortalité.
Ce mythe a reçu nombre d’interprétations*. On a voulu y voir l'emblème de la beauté de l'âme (dont le nom grec est psyché), de son union mystique avec le corps et l’esprit, de la chute de l’Âme et des épreuves quelle subit sur la Terre, de l'immortalité à laquelle elle est destinée, d’un bonheur qui ne dure qu'autant que dure l'illusion, de la représentation des dangers courus par la foi conjugale, de la fidélité diversement éprouvée, de l'amour idéal, de l'expiation des péchés…
* Cf. Parmi d’autres, celles du professeur Franklin Nyamsi, agrégé de Philosophie ; Christelle Bahier-Porte, professeur agrégée de Lettres Modernes ; Véronique Gély, professeur agrégée de Lettres Classiques ; Anna Angélopoulos, psychanalyste et spécialiste du Conte ; Marie-Martine Bonavero pour l’Association des Professeurs de Lettres.
Psyché étant la personnification de l’âme humaine, les épreuves qu’elle subit représentent celles que doit surmonter l’Homme pour parvenir à la conscience de Ce qu’il est, en passant par l’expérience chaotique de la dualité de la vie dans la matière avant que de trouver son salut dans le choix et l’amour résolu du Bien. L’origine de l’esprit humain est ainsi révélée dans la rencontre des lois et principes qui gouvernent le monde physique, le monde mental et le monde spirituel. C’est la tripartition traditionnelle de l’être humain des Grecs anciens - corps, âme et esprit -, l’humain par son âme vivant une expérience singulière dans la matière à travers son corps, avant que de descendre par son esprit à l’intérieur de lui-même pour trouver et remonter à l’Esprit universel créateur, l'esprit et l'Esprit ne faisant qu'Un... L’incarnation de l’âme passe par une mise en tension de l’opposition entre matière terrestre et monde céleste, l’effort qu’elle déploie pour se reconnaître en sa version la plus élevée lui donnant le sens de l’existence. La (re)naissance à son véritable Soi, divin, dans et par le principe de l’Unité, passe par l’expérimentation du mécanisme de la vie dans toutes ses polarités et oppositions afin de choisir, en son libre arbitre, le retour à la lumière libératrice. Toutes les épreuves se présentant sur le chemin de l’existence humaine sont initiatiques, celles d’un perfectionnement constant pour se réapproprier par la Connaissance (la Vérité) et l’Amour le pouvoir créateur qui est en soi et l’exprimer dans toute sa magnificence.
L’amour de Psyché, Cupidon, est sans visage. Psyché aime l’Amour pour lui-même, dans et pour toute sa puissance vitale, rejetant toute idolâtrie personnifiée ou mécanisée qui conduit à l’abîme de la hideur. Elle aime aimer, portant en son cœur l’appel irrépressible des vertus de beauté, de bonté, de désir du Bien, de passion brûlante et désintéressée pour la Création dans toute sa diversité. L’Amour est avec la Connaissance l’attribut de la lumière qu’est le vivant, une nourriture spirituelle qui confine au sublime lorsqu’il est offert sans jugement, attente et calcul. Il est le secret de l’immortalité de l’Âme, la ressource de son éternité, sa guérison lorsque celle-ci cède aux fragilités de ses inconséquences de jeunesse et d’immaturité, victime des illusions et errances que sont ses propres ambitions. Ainsi la curiosité, cette prétention de faire par soi-même, de rêver de devenir maître et possesseur de la nature, de vouloir être dieu à la place de Dieu. C'est l'illusion prométhéenne, qui conduit à la Tour de Babel, à la Maison-Dieu, à la chute des illusions.
Dans ce monde contemporain dominé par la science et la technique, le mythe de Psyché nous rappelle la prégnance de l’Amour du Bien comme sacrement de la relation de l’Homme à la matière au sein de l’Univers. Comme Eve dans le récit de la Genèse biblique, Psyché découvre alors qu’elle est nue. Elle a honte et, tellement elle se croit destinée au néant, elle se voit mourir : "En se regardant dans un miroir Psyché s’évanouit. " L’Amour salvateur réveille alors en l’âme humaine égarée le souvenir du Bien divin. Par sa puissance de recréation, d’inspiration et d’émerveillement, il rend à Psyché " sa beauté première ", la trace de la pureté originelle de Ce qui est.
L’âme s’exprime à travers sa relation aux autres âmes, instruisant comme s’instruisant de ces échanges nourris d’émotions et de sentiments. Le désir vit du désir des autres désirs, s’attisant comme se consumant. C’est seulement après cette chute et ces épreuves aux Enfers de la prétention, la "nuit noire de l’Âme", que vient le pardon. Aphrodite, le Moi devenu Soi, libère Psyché de ses assauts, signifiant sa renaissance à la lumière. Ainsi la voie du salut passe par un double pardon. D'abord le pardon à soi-même, nécessaire à sa purification dans l’expérience multiple dans l’enfer de ses ombres. Ensuite le pardon éternel de la Création (Zeus) à Soi (Psyché), à travers le pardon accordé par Éros dans sa double face d’amour terrestre et d’amour céleste. Même trahi il libère toujours l’Homme de sa fragilité pour l’enrober à jamais de son drap lumineux.
L’expérience du pardon est le salut de la conscience. Pardonner, c’est à la fois se donner et recevoir. Rien ne se perd dans l’Univers. Nouer avec autrui un rapport d’attention et de compréhension conduit au règne de la paix et de la concorde. Si Psyché peut épouser Éros, c’est qu’elle s’est élevée pour embrasser le souffle de l’éternité, de l’immortalité.
La science de l'esprit doit être comprise comme l'opposé de la pensée mécanique, pulsionnelle et réactionnelle. C'est une pensée en conscience, qui unifie les propriétés de la physique classique comme quantique et la métaphysique, les religions et la raison, le visible et l'invisible, le fini et l'infini, le mortel et l'immortel, le penseur et la pensée, l'observateur et l'observé, l'objectivité et la subjectivité, la matière et l'esprit. C'est une interconnexion active avec le champ d'information universel, en dehors des limites de l'espace du temps, dans l’éternel moment présent.
Aussi ce n'est "qu'en tordant le cou" à toutes nos habitudes, à notre besoin de contrôler, à notre confort, à notre sécurité, à nos pratiques alimentaires et à nos habitudes relationnelles, soit en réinterrogeant les croyances et les conditionnements inculqués, que nous pouvons engendrer de nouvelles réalités dans notre bulle de perception. La conscience crée la gravitation, soit la réalité, qui elle permet de modifier la conscience.
"Un jour après avoir maîtrisé les vents, les vagues, les marées et la pesanteur, nous devrions exploiter les énergies de l'amour ; et pour la seconde fois dans l'histoire du monde, l'homme découvrira le feu."
Pierre Teilhard de Chardin - Philosophe, théologien et paléontologue français (1881-1955)
Voir en complément Fonctionnement du corps biologique.
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