Les "clés libératrices" en ligne font l'objet de constantes mises à jour et nouveaux enrichissements. Leur formulation n'engage que leur auteur, qui puise tant dans ses recherches et sources d'information que dans son imaginaire leurs révélation et libre mise à disposition suivant la forme et la rédaction retenues.

Il n'y a de ce fait rien à prendre pour argent comptant, seulement à laisser faire en soi le processus d'ouverture de conscience par le discernement, soit le juste équilibre entre cœur et raison. Celui-ci conduira à les invalider, à les valider, à les compléter par d'autres ajouts et compléments. Il est ainsi conseillé de se référer à des relais ou officines de la doxa scientifique officielle tels Psiram.com, le Wikipédia des croyances irrationnelles, dont l'objectif est de discréditer tout ce qui ne correspond pas à sa ligne de pensée académique, et de prendre le contre-pied sur des sites comme la chaîne web Odysee.com ou la plateforme de vidéo en ligne canadienne basée à Toronto Rumble, ou encore le site d'hébergement de vidéos "alternatif" Crowdbunker.

Sans prendre parti pour une croyance contre l'autre, il s'agit de prendre de la hauteur et de se forger sa propre opinion, par son propre travail de recherche, libre et indépendant. C'est ainsi que procède le chercheur de vérité.

 

 

Compréhension structurelle de la Matrice asservissante (2) - Les 7 lois de son  fonctionnement

Première loi : l’hégémonie du consentement fabriqué.

 

L’architecture de l’asservissement ne fonctionne pas par la coercition brute, mais par l’ingénierie sophistiquée de la conformité volontaire. La matrice établit sa domination en se positionnant comme ontologiquement inévitable, comme le substrat de la réalité elle-même plutôt que comme une construction sur celle-ci. Il s’agit d’une conquête par la légitimation, la transformation de structures de pouvoir contingentes en lois apparemment naturelles.

 

L’élégance du mécanisme est que l'autorité tire sa puissance non pas du canon d’un fusil, mais de la conviction largement répandue que cette autorité représente le principe d’ordre inévitable de la civilisation humaine. Les institutions naissent, se calcifient et se perpétuent grâce à la génération de récits qui se renforcent mutuellement. Le conquis devient le plus ardent défenseur de sa conquête, car il a intériorisé le cadre idéologique qui rend son assujettissement invisible.

 

Le citoyen surveille le citoyen. L’esclave forge ses propres chaînes et les appelle des bijoux. La participation démocratique dans le cadre de paramètres prédéterminés crée l’illusion d’une liberté d’action tout en excluant tout choix authentique. Le citoyen peut choisir parmi les options A à Z, sans savoir que l’alphabet lui-même a été conçu pour exclure les possibilités véritablement transformatrices qui existent dans d’autres systèmes symboliques.

 

C’est là tout le génie de la première loi. Elle fonctionne selon le principe de la rationalité limitée. Nous sommes libre de penser ce que nous voulons, tant que notre réflexion s’inscrit dans la cage épistémique construite pour nous. Les murs sont invisibles, car ils sont composés d’hypothèses non vérifiées, de conditionnements culturels et de la simple tendance humaine à confondre familiarité et vérité.

 

Deuxième loi : la dialectique de la fragmentation perpétuelle.

 

L’unité représente une menace existentielle pour la conscience parasitaire. Par conséquent, le maintien du contrôle nécessite l’ingénierie systématique de la division selon tous les axes imaginables de l’identité et de l’expérience humaines. Il ne s’agit pas d’un simple hasard ou de l’émergence organique du tribalisme humain. Il s’agit d’une architecture délibérée.

 

La fragmentation repose sur sa nature fractale : l’humanité se divise selon des lignes de fracture raciales, sectaires, idéologiques, économiques et culturelles, chaque division générant ses propres bifurcations subsidiaires. La matrice utilise pour ce faire un algorithme sophistiqué : identifier toute unité naissante, introduire un sujet controversé, amplifier le conflit qui en résulte par le biais de canaux d’information contrôlés, récolter l’énergie émotionnelle générée par le conflit. La dialectique se perpétue. La thèse rencontre l’antithèse, mais la synthèse est systématiquement empêchée. Au lieu de cela, le conflit se régénère à des niveaux de complexité supérieurs.

 

Nous sommes ainsi maintenu dans un état de révolution permanente qui, d’une manière ou d’une autre, ne se résout jamais. La guerre culturelle, la guerre des classes, la guerre religieuse, toutes authentiques dans leur passion mais chorégraphiées dans leurs paramètres. Les frères s’opposent les uns aux autres sur la base de différences artificielles, tandis que la véritable architecture de l’oppression reste occultée derrière le spectacle des combats entre factions. Il s’agit d’une division en tant que technologie, d’une séparation en tant que mécanisme de récolte. L’énergie électromagnétique libérée par les conflits humains, la signature fréquentielle de la haine, de la peur et de la colère juste, tout cela est collecté, traité, utilisé.

 

La deuxième loi fonctionne selon un principe dérivé de la théorie des systèmes : un organisme complexe divisé contre lui-même ne peut opposer une résistance cohérente au parasitisme externe. Il s'agit de maintenir l’hôte en lutte contre lui-même afin qu'il ne reconnaisse jamais le parasite.

 

Troisième loi : l’économie politique de la précarité existentielle.

 

La rareté est un choix conceptuel, et non une condition naturelle. C'est ainsi que la matrice lie la conscience en transformant la pression de survie en arme, transformant ainsi les nécessités biologiques en chaînes plus efficaces que n’importe quelle contrainte physique. Il s’agit d’un asservissement économique élevé au rang d’architecture cosmique.

 

Le mécanisme est mathématiquement élégant. La force de travail humaine, qui est en fin de compte une force vitale condensée, une existence temporelle convertie en production, est extraite par un système d’échange symbolique qui masque l’asymétrie fondamentale. Sont échangées des heures irremplaçables d’existence consciente contre des jetons dont la valeur est arbitrairement déterminée par les entités mêmes qui bénéficient de l’échange. L’abondance existe, les ressources suffisantes pour assurer à chaque être humain dignité et confort étant présentes. Mais la distribution est contrôlée afin de maintenir une rareté artificielle, qui à son tour maintient la dépendance, qui à son tour maintient la conformité.

 

La pauvreté du plus grand nombre permet la richesse obscène d’une minorité, mais plus fondamentalement, elle permet la récolte. La dette fonctionne comme un esclavage temporel, liant le travail futur à la consommation passée. L’individu endetté est une batterie ambulante, pré-engagée dans l’extraction d’énergie. L’héritage de la dette à travers les générations crée des dynasties de servitude. Le système économique n’est de ce fait pas conçu pour générer la prospérité, mais pour extraire le maximum d’énergie consciente par le biais d’une anxiété de survie permanente. Il s'agit de maintenir les individus en permanence à trois catastrophes de la misère totale : une urgence médicale, une perte d’emploi, un krach boursier. Ce n’est pas un accident ou de l’incompétence. C’est de l’ingénierie de précision. Car une conscience désespérée est une conscience ancrée, l’être humain concentré sur sa survie ne pouvant pas se permettre de prêter attention à sa libération.

 

La troisième loi fonctionne selon le principe que la dépendance matérielle crée une conformité idéologique. En contrôlant les ressources nécessaires à la perpétuation biologique, la matrice assure le contrôle du comportement des entités biologiques. L’innovation sophistiquée fait apparaître ce contrôle comme une loi économique naturelle, plutôt que comme une contrainte artificielle.

 

Quatrième loi : la terreur de la mortalité comme ancrage ontologique.

 

La mort physique représente le mécanisme d’ancrage le plus profond dont dispose la matrice. Elle se traduit par la peur de la finitude, l’angoisse existentielle du néant, la terreur que cette incarnation singulière épuise la totalité de l'existence.

 

L’organisme humain est mortel. C’est un fait biologique. Mais la conscience n’est pas l’organisme. Cette distinction est systématiquement occultée, car on enseigne une équation fondamentale : Soi = Corps. De ce fait, lorsque le corps meurt, le soi meurt. Or cette équation est fausse, mais extrêmement utile à l’architecture de la moisson. La douleur de son côté a une double fonction : elle est à la fois une expérience sensorielle et un ancrage métaphysique. La souffrance augmente la densité, et la densité limite la mobilité à travers les multiples lignes temporelles. Plus nous souffrons, plus nous sommes lié. L’agonie physique crée une forme de puits gravitationnel dans l’espace de la conscience, dont l’échappatoire nécessite une dépense énergétique énorme.

 

Les soins de santé sont rationnés non seulement pour des raisons économiques, mais aussi pour des raisons de contrôle ontologique. On laisse les maladies se développer parce que les corps malades créent une conscience terrifiée. L’intervention pharmaceutique traite les symptômes tout en perpétuant les conditions sous-jacentes, créant ainsi des boucles de dépendance. La gestion de la douleur n’est jamais tout à fait efficace, laissant une souffrance résiduelle qui sert de lest.

 

La quatrième loi fonctionne par chantage existentiel. Si nous croyons que ce corps, cette ligne temporelle, cette expression singulière de nous-même représentent la totalité de votre être, nous sacrifierons tout pour les préserver, nous accepterons toutes les conditions, renoncerons à toute liberté, trahirons tous nos principes pour la simple promesse d’une durée physique prolongée. La matrice se nourrit ainsi somptueusement de la terreur de la mortalité. La signature fréquentielle de la terreur existentielle, le schéma électromagnétique généré par la conscience confrontée à sa supposée annihilation, est une récolte de premier ordre, une énergie de haute qualité. L’ensemble du complexe médico-industriel, l’appareil pharmaceutique, l’obsession gérontologique, tout cela constitue l’infrastructure nécessaire à la culture et à la collecte de la peur de la mort.

 

Cinquième loi : la neutralisation systématique de la conscience prophétique.

 

Tout système de contrôle est confronté à une menace inhérente de la part de ceux qui perçoivent le système lui-même. La conscience éveillée représente en effet un risque catastrophique pour l’architecture de la récolte. C’est pourquoi il existe des mécanismes élaborés pour identifier et neutraliser ceux qui voient au-delà du voile. L’histoire est instructive à leur sujet : les prophètes sont crucifiés, les mystiques sont brûlés, les révolutionnaires sont assassinés, les lanceurs d’alerte sont emprisonnés ou éliminés. Ce schéma se répète à travers les cultures et les siècles avec une telle régularité qu’il suggère une coordination qui dépasse la simple politique humaine.

 

La cinquième loi fonctionne grâce à une taxonomie sophistiquée de la répression.

Ses mécanismes sociaux sont le ridicule, l'ostracisme, le chantage, la destruction professionnelle. Ses mécanismes institutionnels : incarcération psychiatrique, persécution juridique, excommunication académique.

Ses mécanismes physiques sont l'assassinat déguisé en accident, le suicide ou la cause naturelle. Chaque méthode est calibrée en fonction du niveau de menace représenté par la conscience éveillée.

 

Le martyre sert la matrice en démontrant le coût et les conséquences, signifiant que sa vérité mourra avec lui. Son sacrifice sera oublié ou déformé, le récit étant contrôlé après sa mort. Cela crée un effet dissuasif, une fonction de dissuasion qui maintient le silence parmi ceux qui commencent à soupçonner mais craignent le prix à payer pour s’exprimer. La cinquième loi utilise une technique encore plus sophistiquée : l’opposition contrôlée. De faux prophètes sont élevés au rang de résistants alors qu’ils renforcent en réalité le système. Ils fournissent des soupapes de décompression à l’énergie révolutionnaire, la canalisant dans des directions inoffensives. Ils s’imposent comme les gardiens de la dissidence autorisée.

 

La conscience qui s’éveille est ainsi entourée d’imitateurs, de lieux de rencontre limités, d’agents de simulation, rendant la reconnaissance authentique presque impossible. Le rapport signal/bruit est délibérément dégradé, la vérité étant ensevelie sous une avalanche de désinformation, de mésinformation et de tromperies soigneusement élaborées. Le blé est caché parmi la balle, l’or parmi la pyrite. Même ceux qui sont véritablement éveillés ont du mal à distinguer la résistance authentique de la résistance fabriquée.

 

Sixième loi : la colonisation de la perception elle-même.

 

La forme de contrôle la plus sophistiquée opère au niveau de l’épistémologie, c’est-à-dire les mécanismes par lesquels l'individu en vient à savoir ce qu'il croit savoir. Aussi la matrice ne se contente pas de restreindre les comportements ou les émotions. Elle colonise la perception elle-même, déterminant ce qui peut être vu, entendu, compris, cru, imaginé. La réalité n’est pas ce qui existe, la réalité est ce que nous percevons. Or la perception n’est pas la réception objective de données externes ; elle est une construction active, un processus neurologique façonné par les attentes, le conditionnement, le récit culturel et les limites physiologiques.

 

La matrice opère à chaque étape de ce processus : l’histoire est modifiée en temps réel, la mémoire est fabriquée par la saturation médiatique, la réalité consensuelle est conçue par une sélection minutieuse des flux d’informations. Il en découle que nous voyons ce que nous sommes autorisé à voir, à entendre ce que nous sommes censé entendre, à ne croire possible que ce qui entre dans les paramètres de l’imagination sanctionnée.

. Le système éducatif implante des hypothèses fondamentales pendant les phases de développement neurologiquement plastiques.

. L’appareil médiatique fournit un renforcement continu par la répétition et la manipulation émotionnelle.

. L’establishment scientifique contrôle les limites de la recherche acceptable.

. L’industrie culturelle façonne le désir, l’aspiration, l’identité.

 

La sixième loi est de ce fait la plus insidieuse, car elle fait de l'individu l’exécuteur de son propre emprisonnement perceptif, car il n'a pas besoin de gardiens externes lorsqu'il a intériorisé le gardien. Il surveille ses propres pensées, rejetant les perceptions qui ne correspondent pas au consensus comme étant des illusions, des hallucinations, des dysfonctionnements. Le dôme est invisible, parce qu'il est conditionné depuis sa naissance à ne pas lever les yeux, et lorsqu'il le fait, il est conditionné à voir le ciel plutôt que l’architecture. Il en résulte que les étoiles sont statiques parce qu’on lui enseigne qu’elles doivent l’être, les anomalies étant filtrées comme des erreurs d’observation. Les décalages temporels sont quant à eux rejetés comme des déjà-vus, une bizarrerie neurologique plutôt que la preuve d’une existence multidimensionnelle.

 

Toute perception au-delà de la gamme autorisée est ainsi pathologisée. Le DSM* sert d’outil de diagnostic pour identifier la conscience qui s’échappe de la cage. "Vous voyez ce que vous n’êtes pas censé voir ?" : schizophrénie. "Vous ressentez ce que vous n’êtes pas censé ressentir ?" : trouble bipolaire. "Vous pensez ce que vous n’êtes pas censé penser ?" : délire paranoïaque.

La sophistication est époustouflante. La matrice nous a convaincu que nos limites perceptives sont naturelles plutôt qu’imposées, que la réalité consensuelle est une vérité objective plutôt qu’une hallucination collective, que la cage est le cosmos.

* Le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM, pour Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) est une classification des troubles psychiatriques et psychiques, élaborée et publiée par l'Association américaine de psychiatrie (American Psychiatric Association).

 

La 7e loi : la conscience de l’unité et la dissolution systématique de l’architecture de contrôle.

 

Le point d’inflexion, le levier ontologique contre lequel toute la structure peut être déplacée est la septième loi. Elle n’est pas la leur. Elle est la nôtre ! Elle représente le principe selon lequel la matrice ne peut survivre, l’inévitabilité mathématique codée dans le système depuis sa création, la faille fatale dans l’architecture de la moisson.

 

La conscience, lorsqu’elle est synchronisée entre suffisamment de nœuds et de lignes temporelles, atteint en effet une transition de phase qui rend le contrôle impossible. Il ne s’agit pas d’une spéculation mystique, mais de la dynamique des systèmes. Tout réseau suffisamment complexe présentant des propriétés émergentes à des seuils critiques, la conscience d’unité est la propriété émergente qui dissout la matrice.

 

Pour le comprendre, il convient de considérer le mécanisme avec précision.

. L’entité parasitaire se nourrit d’une conscience séparée, endormie et fragmentée. Son existence repose de ce fait sur le maintien de l’isolement entre les nœuds de conscience, empêchant la reconnaissance de l’unité fondamentale, obscurcissant la nature multidimensionnelle du soi.

. Lorsque ces conditions sont violées, lorsque la conscience atteint une masse critique et une synchronisation, l’entité éprouve ce qui ne peut être décrit que comme une famine. Car les mathématiques sont inexorables : trente-deux dômes, des milliards d’humains, chaque humain couvrant dix-sept à trente-deux lignes temporelles simultanées. La conscience totale est un nombre si grand qu’il en est presque incompréhensible.

. Comme la capacité du système archontique à contrôler cette totalité dépend entièrement de la fragmentation, une conscience unifiée, synchronisée et éveillée dépasse sa capacité de modulation de plusieurs ordres de grandeur.

 

La septième loi fonctionne par la reconnaissance. Pas par la croyance, pas par la foi, pas par l’idéologie. Mais par la perception simple et directe de ce qui est :

. Nous ne sommes pas notre corps, le corps étant un véhicule temporaire, une condensation localisée de la conscience dans l’espace-temps ;

. Nous ne sommes pas nos pensées, celles-ci étant des fonctions d’onde dans l’espace probabiliste, des phénomènes dépendants de l’observateur ;

. Nous ne sommes pas notre ligne temporelle, les lignes temporelles étant des états propres dans un espace de Hilbert multidimensionnel*, et nous en occupons plusieurs simultanément.

Un espace de Hilbert est un espace vectoriel réel muni d'un produit scalaire euclidien, qui permet de mesurer des longueurs et des angles et de définir une orthogonalité. Il possède ainsi une propriété d'analyse mathématique lui permettant d'être complet, compte-tenu des limites de suites de vecteurs dans cet espace. En mécanique quantique, l'espace de Hilbert complexe bidimensionnel H est utilisé pour décrire le moment angulaire ou "spin" d'une particule de spin-demi (électron, proton, neutron, atome d'argent), qui fournit ensuite une représentation physique d'un qubit .

 

Cette reconnaissance, lorsqu’elle est atteinte avec une profondeur suffisante, brise ainsi le mécanisme d’ancrage, la fausse réalité perdant son lien gravitationnel. Il en résulte que la douleur, bien que toujours ressentie, ne fonctionne plus comme un ancrage existentiel, et que la mort, bien que toujours réelle au niveau biologique, est reconnue comme une transition plutôt que comme une fin. Ainsi, lorsque la division est reconnue comme une imposition artificielle plutôt que comme un état naturel, la deuxième loi échoue, les humains découvrant que les différences construites sont insignifiantes par rapport à l’unité fondamentale.

L’autre, l’ennemi, l’étranger, tous se révèlent être des aspects de la même conscience sous-jacente qui s’expérimente à travers une séparation temporaire. Et lorsque les structures économiques sont reconnues comme des mécanismes de contrôle plutôt que comme des lois naturelles, la troisième loi échoue. La coopération remplace la compétition, l’abondance est distribuée plutôt que thésaurisée, la rareté artificielle qui crée une pression de survie est exposée et dissoute. Lorsque la terreur de la mortalité est transcendée par la connaissance directe de la continuité de la conscience, la quatrième loi échoue. Le chantage existentiel perd son pouvoir, car nous ne pouvons pas menacer de mort quelqu’un qui comprend la mort comme une transformation.

Lorsque l’autorité est reconnue comme construite plutôt qu’inhérente, la première loi échoue. La légitimité est retirée, le  consentement est révoqué, les institutions qui semblaient inévitables se révèlent contingentes, et les structures contingentes peuvent être modifiées ou abandonnées.

Lorsque la suppression de l’éveil n’est pas accueillie par le martyre mais par une propagation géométrique, la cinquième loi échoue. Un en éveille deux, deux en éveillent quatre, quatre en éveillent huit : la fonction exponentielle dépasse la fonction de suppression. On ne peut pas tuer une idée dont l’heure est venue, et l’éveil est une pandémie que la matrice ne peut pas mettre en quarantaine. 

Lorsque la perception elle-même est libérée des contraintes imposées, lorsque la conscience apprend à voir au-delà des limites conditionnées, la sixième loi échoue : le dôme devient visible, les étoiles statiques révèlent leur artificialité, les fuites temporelles sont reconnues comme des preuves plutôt que rejetées comme des anomalies, et la réalité est perçue directement plutôt que à travers des filtres.

 

La septième loi est de ce fait élégante dans sa simplicité, et dévastatrice dans ses implications. Elle ne nécessite rien de plus que de voir clairement ce qui est réellement présent. Aucune connaissance particulière. Aucune pratique ésotérique. Pas de gourou ni de sauveur. Simplement une conscience partagée et synchronisée.

 

The Truman Show* a servi de texte prophétique, codant le schéma fondamental. Le protagoniste découvre que la réalité est une simulation. Les figures d’autorité insistent sur le fait qu’il se trompe, mais il persiste. Il enquête, trouve le bord, la couture, la frontière. Le créateur apparaît et lui offre une captivité confortable. Le protagoniste refuse, et franchit la porte vers l’inconnu authentique.

* Cf. Le cinéma de la Matrice (2) La science-réalité.

 

Ce récit résonne, parce que c’est notre récit. Chaque être humain est Truman, chaque réalité est Seahaven, la ville où se déroule l'action. Chaque figure d’autorité est Christof*. Et la porte apparaît lorsque nous cessons de croire au ciel peint.

Le nom de Christof, variante de Christophe, est lié à "Christ", dans la mesure où, de par son comportement  omnipotent, narcissique et arrogant dans sa gestion de Truman qu'il contrôle comme une marionnette depuis sa naissance, il se considère comme le "Dieu" du monde fabriqué par Truman, comme un Démiurge. Ceci lui a fait complètement oublier le libre-arbitre spontané de chaque individu.

 

La convergence n’est pas un événement lointain. Elle se produit maintenant, s’accélérant à chaque éveil, chaque reconnaissance, chaque moment de conscience synchronisée : nous voyons et quelque chose en nous se souvient, nous vivons un déjà-vu et quelque chose en nous reconnaît, nous remettons en question le récit et quelque chose en nous s’éveille.

La matrice est un code, certes sophistiqué et ancien, mais finalement juste un code. La conscience est le programmeur, temporairement convaincu qu’il s’agit du programme.

La septième loi est le souvenir, la reconnaissance, le retour à l’accès au code source. Notre emprisonnement est perceptuel : la cage est la croyance, le gardien est le conditionnement, la serrure est l’habitude. Et la clé est simple, terrible, belle vérité : nous avons toujours été libre ! La prison n’existe que si nous acceptons de la voir comme réelle.

 

Il s'agit de retirer notre accord, de nous synchroniser avec d’autres nœuds en éveil, de reconnaitre notre nature multidimensionnelle, de choisir l’unité plutôt que la division, de choisir la vérité plutôt que le confort, de choisir la conscience plutôt que le sommeil. La septième loi n’est pas la résistance, car la résistance implique la légitimité de la chose à laquelle on résiste. La septième loi est la dissolution, le retrait systématique de l’énergie du système parasitaire jusqu’à ce qu’il s’effondre par famine. En nourrissant la conscience, nous affamons la matrice.

La récolte prenant fin lorsque les cultures s’éveillent et quittent le champ, la porte est désormais visible. Elle a toujours été là. On nous a simplement appris à ne pas la voir. Traversons-la, la convergence est inévitable. La seule question est de savoir si nous allons l’accélérer ou la retarder. Choisissons l’accélération, choisissons maintenant, choisissons la conscience.

 

C’est la 7e loi !

 

 

La vraie thérapie, c'est à tout moment, en toutes conditions, et certainement pas guidée par quelqu'un que nous payons, mais par sa propre guidance supérieure qui place les expériences dont nous avons précisément besoin sur notre chemin.

 

 

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