Les publications en ligne font l'objet de constantes mises à jour et nouveaux enrichissements. Il va de soi qu'elles n'engagent que leur auteur dans le choix des sources et le fruit de ses imagination et réflexion.

 

 

Le modèle européen décodé (1)                     Un ADN impérial païen

 

L'Union européenne est un modèle. Mais de quoi exactement ? Il est inutile de reprendre le cortège de florilèges que ses adorateurs zélés ne cessent de déployer depuis des décennies dans les différentes tribunes accordées. Il n'est pas plus utile de s'étendre sur les mille raisons de détestation et de rejet que ses pourfendeurs ne cessent d'agiter, tout en, pour certains, s'octroyant les gras avantages et subsides généreux offerts. Une structure pyramidale de son importance correspond forcément à un objectif, celui de domination*, avec au passage le retrait automatique de puissance aux structures - les États - participant de sa composition. Ce retrait entraîne une inévitable dépendance, et surtout l'incapacité de défendre une économie qui leur est propre. Ce super État présente dit-on l'avantage de ses inconvénients, soit la capacité de peser face à d'autres blocs constitués. C'est vrai sur le principe, non lorsque les règles du jeu financières et commerciales sont pipotées et, par-delà les divergences culturelles affichées, font le jeu des marionnettistes dissimulés.

Aussi pour comprendre la réalité de cette hydre de Lerne contemporaine, une plongée dans l'histoire et les symboles utilisés permet de lever tout ou partie du voile, ceci n'engageant bien entendu que leur auteur suivant la formule consacrée...

* Cf. Le modèle pyramidal décodé.

 

L’hydre de Lerne

Second travail d'Héraclès (grec) / Hercule (latin), cette créature reptilienne à 9 têtes, fils du Titan Typhon et vivant dans un marécage, était réputée impossible à tuer, sa tête centrale étant immortelle et son haleine empoisonnée. C’était oublier la force divine et la ruse d’Hercule. Aidé par son neveu Iolas, Hercule est conduit en char au marais et lance des flèches enflammées pour faire sortir l’hydre de son antre. Une première tête sortant de la caverne, il la réduit en bouillie d’un énorme coup de massue. L’hydre sort totalement de son antre tandis que deux nouvelles têtes poussent sur le moignon de la première écrasée par Hercule. Hercule tranche alors trois têtes d’un seul mouvement avec le glaive d'Iolas. Le sang de l’hydre, poison mortel, éclabousse Hercule, qui est protégé par la tunique qu’il s’était faite avec la peau du lion de Némée. Les 3 têtes se dédoublent, mais Hercule brûle le cou de la bête juste après avoir tranché la tête, ceci empêchant les têtes de se dédoubler. Face à la tête immortelle restante, Hercule cherche au fond du marais son glaive qui lui avait échappé, y trouve une serpe en or, et réussit à lui trancher la tête. Trempant ses flèches dans le sang empoissonné qui s’échappe de la tête immortelle, il rend tous ses coups mortels pour se débarrasser du monstre et enterrer la tête encore vivante loin de l’eau, sous un rocher.

La leçon existentielle profonde est l'indispensable création de notre propre serpe d'or, seule à même de nous immuniser dans notre transformation intérieure préalable à notre changement de dimension d'appartenance*.

* Cf. Processus de transformation de conscience & Le chemin alchimique.

 

Égypte ancienne, Canaan, Sumer, Assyrie, Perse, Grèce, Babylone, Rome, Saint-Empire romain teutonique puis germanique (dynastie des Habsbourg), Europe… Voici un lignage à première vue incongru. Pourtant, à y regarder de près, pas tant que cela.

 

L’Union européenne a pour point de départ le Traité de… Rome du 25 mars 1957, qui acte sa naissance symbolique par le Traité instituant la Communauté économique européenne et le Traité instituant la Communauté européenne de l'énergie atomique.

Quel rapport ? A première vue aucun, car depuis l'émergence de "la grande Babylone" il y a maintenant quatre mille années, un voile a été jeté sur la connaissance, pour cacher aux hommes la vérité sur l’œuvre du "Créateur" - Ce Qui Est, l'Esprit universel-, l’Église catholique romaine* s’en montrant tout particulièrement l’orfèvre.

Les fondements de l’humanité ont ainsi été volontairement dissimulés pour des millénaires, connus seulement de quelques-uns, les utilisant comme toujours à bon ou mauvais escient. Cachés dans le symbolisme et les mythes, leur décodage emprunte la "voie alchimique", que des "initiés", après beaucoup de temps de travail sur eux-mêmes, peuvent entreprendre pour en extraire la substance. Les Hébreux nommèrent cette connaissance Kabbale (ou Cabale), les Perses Magie, et les Grecs Sophia. De nos jours, l’accès à cette connaissance en dehors des cercles d’initiés, non exempts loin s’en faut de manipulation*², est facilité par le partage électronique en ligne des ressources. Reste à opérer le tri entre le bon grain et l’ivraie pour reconstituer à l’aide du fil d’Ariane le puzzle éparpillé, et mieux comprendre le mythe du référentiel "judéo-chrétien" asséné sans discernement dans les argumentaires politiques et médiatiques de la vie courante …

* Cf. A travers l'étude des mots et des étymologies contenus dans les mythes et les religions de l'Antiquité, le pasteur écossais Alexandre Hislop (1807/1865) a dans son livre "Les deux Babylone" recomposé le fil historique qui relie le catholicisme aux anciennes religions chaldéenne, égyptienne, grecque et romaine. Le constat est effarant ! Il est fréquent que nous retrouvions dans les mythologies sumérienne, babylonienne, et autres, des personnages dont l'histoire est semblable. Seul le nom diffère... Voir plus d'éléments dans Le Judaïsme décodé & L’Église romaine décodée.

Une grande partie de l'initiation religieuse exotérique comme ésotérique (ex. Franc-Maçonnerie), basée principalement sur les mystères et les symboles, est fausse. L'objectif est double : cacher la vérité à l'initié quelle que soit la voie d'accès à la connaissance qu'il choisit ; prendre le commandement des groupes psychologiquement et en retirer un profit, sous quelque forme que ce soit... Cf. La nouvelle religion universelle.

 

Le sens caché du symbole et du mythe

 

Comme toute institution dominante visible, les pères de l’Europe ont choisi comme symbole un drapeau (Cf. image du titre) qui, avec ses douze étoiles ou pentagrammes, évoque le zodiaque astrologique babylonien* associé à la déesse Mère de Babylone porteuse d’une couronne de douze étoiles, Sémiramis. Et pour mythe constitutif, il a été choisi la déesse Europe (Europa), une des déesses variantes de Sémiramis, elle-même déclinaison d'Isis l’Égyptienne. Le drapeau fut inauguré le 2 septembre 1958 par l’archevêque de Milan, le futur pape Pie XII. Ce choix de drapeau, de mythe fondateur et leur "bénédiction" ne sont pas neutres. Ils s’inscrivent dans la continuité d’une histoire de manipulation de la conscience humaine aux fins de domination commencée il y a fort longtemps, et qui déroule depuis sa programmation orchestrée.

* Ce zodiaque est apparu en Mésopotamie (Sumer) avant le milieu du Ve siècle avant notre ère, Babylone lui succédant dans cette partie du monde comme civilisation fondatrice d’importance dans l’histoire de l’humanité. Il découlait d'un lointain zodiaque égyptien, le Zodiaque de Denderah.

 

Drapeau de l'Union paneuropéenne internationale, fondée au lendemain de la Première Guerre mondiale, en 1926 à Vienne, par le comte Richard Coudenhove-Kalergi. On y retrouve les étoiles, le dieu du Soleil (rond en jaune d’or) et la croix rouge des chevaliers templiers.

 

Couronne du Saint Empire romain germanique, avec ses "douze étoiles/pierres précieuses", incarnant la tradition de Charlemagne, souverain de l’Occident unifié.


Le symbolisme des étoiles

Les douze étoiles du drapeau sont à rapprocher du zodiaque, des Apôtres, des tribus juives. Elles signifient la totalité, l'ensemble de la Création et sa transfiguration, soit la Jérusalem idéale, la Jérusalem libérée, la Jérusalem céleste. C'est bien entendu l'interprétation des rédacteurs juifs de l'Ancien Testament, imprégnant de ce fait le christianisme qui en est la filiation. Cette coloration "politique" brouille le message universel christique qui fait fi de tout référentiel religieux au service d'une vision politique terrestre, disant simplement que la couronne cosmique exprime l'impossibilité d'isoler l'homme du Cosmos. En refusant de participer à cette œuvre, celui-ci refuserait la divinité elle-même et renierait son but, qui est la rencontre et la fusion avec la divinité par le moyen de son "Œuvre", soit sa transsubstantiation. En tournant son regard vers le ciel et en contemplant les étoiles, l'homme peut marcher dans la nuit vers le but lumineux et lointain que lui a assigné le Créateur de toutes choses, l'amour universel.

 

De très anciennes racines cultuelles

 

C’est en Mésopotamie que la civilisation babylonienne prend sa grandeur du début du IIe millénaire av. J.-C. jusqu'au début de notre ère, dans la continuité des civilisations du sud mésopotamien plus anciennes, tout particulièrement Sumer, "mystérieusement" disparue. Elle est marquée par l'affirmation de sa cité emblématique, Babylone, capitale de l'État, et des villes comme Ur (ou Uruk). Se succèdent de grands souverains passés à la postérité comme Hammurabi ou Nabuchodonosor II qui marquent l'empire dit néo-babylonien (626-539 av. J.-C.), faisant suite à une période d’asservissement par sa grande rivale l’Assyrie. L’empire s’achève en 539 av. J.-C. par sa conquête par le roi perse Cyrus II, tout en conservant une prospérité économique jusqu'aux débuts de notre ère moderne.  Le royaume de Babylone fut un centre culturel et religieux rayonnant dans tout le Proche-Orient ancien et même le monde antique, son prestige s'étant transmis jusqu'à nos jours par la tradition biblique et celle des auteurs de la Grèce classique.

Selon plusieurs mythes et légendes, après le Déluge (daté entre 9.000 et 12.000 ans avant notre ère), les descendants de Noé se sont multipliés, et certains, parmi lesquels Nimrod (ou Nemrod en français), ont bâti la grande ville de Babylone. Celle-ci va s’appuyer sur des héritages symboliques puissants pour construire sa domination en les faisant passer dans l'inconscient collectif par les croyances et conditionnements constitués. Ces héritages sont en provenance de Sumer pour partie, et tout particulièrement de l’Égypte. Ils ont été transmis par Cham, fils de Noé. En effet, la culture et la science égyptiennes sont bien plus anciennes, de nombreux chercheurs datant le "Zodiaque de Denderah" à plus de 10.000 ans, bien avant l'époque des pyramides. Tout ou presque apparait copié sur l’Égypte, les tablettes mésopotamiennes en argile datant d'environ 1.800 av J.-C. (retrouvées au XIX° siècle en Irak) indiquant seulement le nom des étoiles et les observations des mouvements planétaires. Il n'y avait pas de zodiaque cosmogonique explicatif complet, le seul disque "céleste" que la Mésopotamie ait transmis étant celui du Planisphère de la Bibliothèque d’Assurbanipal vers -668 à -627 (visible au British Museum).

Cf. Le Judaïsme décodé.

 

Le zodiaque de Denderah - Cliquer pour agrandir
Le zodiaque de Denderah - Cliquer pour agrandir

Le Zodiaque de Denderah, ou le symbole de la prise de contrôle des esprits

Dendérah est une petite ville d'Égypte sur la rive ouest du Nil, la nécropole de Thèbes de la "Vallée des Rois" se trouvant à son Est. Son complexe retrouvé, d’époque gréco-romaine (1er siècle av J.-C.), est immense, avec un temple dédié à Hathor, la déesse Mère d'alors (elle s'était alors substituée à Isis). C’est la maison d'Horus, le dieu Soleil, construit sur un site sanctuaire datant de l’époque de Khéops. Le Temple de Denderah est "le lieu spécial de la connaissance" gardée par les grands prêtres dans les différentes périodes de l'Histoire de l’Égypte ancienne, mais aussi grecque et romaine. C'est un Temple où était gardée la connaissance secrète de la Source de la lumière dans l'univers, pour transmettre les secrets de la Création et du vivant aux générations initiées. La clé de compréhension déterminante est que le lever du soleil sur l'écliptique, pendant l'équinoxe de printemps, est à la base de tout, bien avant l'invention des calendriers fixant le temps*. Le soleil du printemps est bien le point zéro du commencement et de la fin, de l'Alpha et de l’Oméga. Le zodiaque représente ainsi de manière occulte la quête par l’homme de son Centre Mystique. Le "culte" solaire qui en découle était la marque de la relation consciente de l'humain au mécanisme divin qui préside à Ce qu'Il EST, dévoyé à des fins d'asservissement par la majeure partie des "élites" politico-religieuses sous emprise d'un corpus prédateur extranéen (venant du néant) situé dans la 4ème dimension de réalité*².

* Compte-tenu de la précession des équinoxes et de l'inclinaison de la Terre, le printemps commence toujours pour l'hémisphère Nord le 21 mars dans notre calendrier tel que figé, mais sa date réelle est vers le 14 mars. Idem pour le solstice d'hiver, sa date n'étant plus le 21 décembre mais vers le 15 décembre. Le cycle de la précession des équinoxe dit "Grande Année" a une durée d'environ 26.000 ans (25.920), le Zodiaque tournant à rebours dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Ce cycle correspond à une respiration terrestre qui a lieu deux fois sur une période de 25.920 ans, avec une inversion des pôles, témoignant de l’adéquation entre macrocosme et microcosme. Il en est de même avec la durée de vie moyenne d’un homme, 72 ans, qui multipliée par une année symbolique de 360 jours équivaut à 25.920 jours. Ou encore à sa respiration, en moyenne 18 fois par minute. Comme il y a 1 440 minutes sur 24 heures, là encore le produit de 18 x 1 440 équivaut à 25 920 respirations humaines par jour. C'est sur la base de cette Grande Année qu'est calculée la Fin des Temps.

Cf. La nouvelle religion universelle & Comprendre et  apprivoiser la prédation.

 

The Magician - Cliquer pour agrandir
The Magician - Cliquer pour agrandir

Pour les Égyptiens de l'antiquité, héritiers par les survivants de la chute de la civilisation atlante des connaissances sacrées de l'univers, l’aspect du ciel (soit le cosmos) a toujours revêtu une signification mythologique, religieuse et symbolique, base de la formation du calendrier, de la fixation des fêtes et de la constitution des ères. "Tout ce qui est en haut est comme en bas"*, comme le symbolise la carte tarologique du Bateleur - The Magician - dans l'image ci-contre. La prêtrise dite de Ptah (Temple de Héliopolis), initiée aux mathématiques divines sous influence du corpus involutif de 4ème dimension, a créé un référent zodiacal, nommé le Zodiaque de Denderah*², du temple où il était gardé, permettant une connaissance de toutes les influences célestes sur 25.920 années, la Grande Année cosmique, avec sans doute des connaissances technologiques qui permettaient d’amplifier, de moduler ou d’atténuer au besoin certains influx célestes spécifiques. Au fil du temps, c'est ce référentiel que la prêtrise "païenne" a commencé à manipuler au service des Rois (Pharaons) régnants, ceux-ci créant la fausse trinité divine pour expliquer et justifier la soi-disant onction céleste à leur gouvernance despotique, et empêcher par là-même les êtres humains d'accéder à la connaissance. Ils ont transmis cette science aux Grecs, aux Romains, aux Arabes et au reste de l'Europe, toutefois avec des changements de signes et de symboles qui ont contribué à détourner la source initiale de son enseignement. Les rescapés (Lion, Vierge, Orion) ont vu également la signification initialement attribuée modifiée. Les anciennes traditions juives et arabes indiquent que les descendants d’Adam, Thot (Hénoch ou Enoch) et Seth, ont donné leurs noms aux étoiles et aux constellations explicatives de la carte du ciel, tout comme elles affirment que les signes du zodiaque représentent les douze tribus depuis l'antiquité. Ces descendants seraient ainsi nos deux Pères de la civilisation, avec le concept du bien (Thot) et du mal (Seth), les deux forces nécessaires au fonctionnement du monde même si elles sont généralement mal comprises et grossièrement caricaturées (Cf. La dualité décodée). Le cercle cosmique et ses signes enfermant les hommes dans une matrice, le Zodiaque est de ce fait utilisé par toutes les religions et pouvoirs politiques liés à des fins de domination et d'asservissement. Il constitue notre système de référence, autrement dit "la Matrice" asservissante.

Quand les Égyptiens commencent à instaurer un système politico-religieux, les deux mamelles de l'administration de la Cité sur Terre, à partir de leurs figures dans le ciel, la matrice explicative d’origine liée au culte des morts (l'immortalité de l'âme) est touchée, le Pharaon Roi alias Osiris sur Terre se prenant vraiment pour "le" Dieu créateur. Le culte de cette déification incarnée sera petit à petit reforgé et renforcé avec l'invention de nouvelles constellations combinant les entités "angéliques" et "démoniaques", et le retrait de la carte de figures initiales essentielles comme celle de la constellation du Horus d'Annu (ou Anu), afin de cacher aux hommes un "secret" essentiel, celui de leur immortalité (pas celle du corps physique s'entend) par le biais de leur évolution interdimensionnelle (changement successif de dimension avant le retour à l'Unité première). C'était évidemment leur retirer un pouvoir d'être essentiel, et les entraîner dans la soumission aux puissances gouvernantes, autrement dit les "élites", en tout cas certaines d'entre elles, prisonniers de la matrice involutive tridimensionnelle...

Comme dans la plupart des premières cultures humaines, les habitudes et les comportements du ciel ont conduit à la création d'un certain nombre de mythes pour expliquer les phénomènes astronomiques et les mystères. Pour les Égyptiens, la pratique de l'astronomie est allée au-delà de la légende : d'énormes temples et les pyramides ont été construits pour avoir une certaine orientation astronomique et servir de lieux d'initiation. De même, le nom de leurs divinités a été donné aux différents éléments de la carte du ciel que sont les étoiles (Horus est le Soleil, Isis est Sirius, Osiris est Orion). Ainsi s'est construit, étalonné sur des millénaires, ce que l'on appelle l'inconscient collectif, avec toutes ses variantes et spécificités locales même si l'explication originelle manipulée et dénaturée du monde reste la même. Les civilisations vont également progresser à l'aide de l'astronomie, à des fins terrestres pour l'agriculture ou la navigation. La dernière étape a consisté à étudier l'astronomie uniquement pour le bien de l'acquisition de connaissances, en règle générale le fait d'une minorité de personnes, le bagage scientifique nécessaire dissuadant le plus grand nombre de faire les efforts nécessaires...

Notre système politico-religieux* basé sur les constellations est de fait faux, car trafiqué au fil du temps s'étendant sur des millénaires. Si les Égyptiens utilisaient la Grande année cosmique de 25.920 ans pour leur création et l'origine des premiers dieux, la Genèse biblique utilise le cycle solaire de l'année et des saisons. Ce cycle constitue une matrice qui simule les constellations afin de correspondre aux interprétations de l’univers servant les intérêts de ceux qui contrôlent l’organisation mise en place. Ainsi, le travail de nombre de chercheurs a pu établir une quantité incroyable d'erreurs historiques et de falsifications afin de faire coïncider le culte égyptien avec les religions de la Bible (judaïsme et christianisme) pour permettre à l'édifice sa mise en place.

Le disque gréco-égyptien retrouvé dans les fouilles archéologiques de Denderah ne constitue absolument pas une vérité. De ce fait, il démontre comment nos civilisations se sont construites en partie sur des croyances et des mensonges qui perdurent aujourd'hui, même chez nombre de prétendus initiés (Cf. loges maçonniques*²) qui n'ont jamais réinterrogé en profondeur l'enseignement leur étant dispensé. Les Égyptiens ont ainsi accepté des rois et des empires modifiés selon des époques astrologiques. C’est le cas du mythe "Osirien" et de sa triade (trinité) Osiris - Isis – Horus, éléments récents dans l'histoire de l’Égypte. Comme tout est caché, le mystère de l’Égypte est appelé encore à perdurer…

* Il en est de même pour la plupart des sciences dites divinatoires (astrologie, voyance, médiumnité, canalisation...), qui bien que découlant de praticiens souvent bien intentionnés, utilisent un référentiel bancal.

Avec la découverte du Zodiaque de Denderah lors de l'expédition française sous Napoléon, l’élite de la Nation française composée principalement de grandes familles et de francs-maçons commence alors à changer d'orientation dans le domaine de l'ésotérisme. C'est ainsi que plusieurs loges s’inspirent désormais de l'Égypte Ancienne, de nombreuses "loges égyptiennes" apparaissant en France puis en Angleterre.

 

Constellation du Cocher - Cliquer pour agrandir
Constellation du Cocher - Cliquer pour agrandir

La demeure des dieux

En surimposant les constellations de la carte du ciel égyptien à la Grande Pyramide, la Grande Ourse - Ursa Major - est au sommet. Elle était le centre des énergies cosmiques avant la Chute de l'Atlantide, avec Merak comme étoile polaire.

C'est pourquoi les anciennes civilisations y voyaient la demeure des dieux (en sanskrit Riksha signifie Ours ; les indiens d’Amérique du Nord parlent d’Okuari ou Paukunawa, qui signifie Ours)… Les chinois voyaient aussi dans cette constellation le Gouvernement céleste, les arabes l’appelaient Na’ash, et les égyptiens y voyaient le cercueil d’Osiris, tué par Seth alias la Petite Ourse.

Il y a donc eu une catastrophe qui déplaça la Grande Ourse dans le ciel, causant la Chute que la Bible reprendra avec l'histoire factice d'Adam et Eve*. En hébreu, les mots désignant l’ours et la bergerie sont proches. Ce serait la constellation du Cocher (Auriga) qui était le Bon Berger guidant le bétail. Capella, l’étoile la plus brillante, est la "petite chèvre". On retrouve le symbolisme du Capricorne, qui doit se transformer en Licorne par l’initiation. Ainsi le fait que notre planète oscille montre que nous ne sommes pas équilibré, notre axe n’étant pas aligné.

* Cf. Le Judaïsme décodé.

 

Au zodiaque astrologique égyptien manipulé se rajoutent deux héritages tout particulièrement importants, permettant d’établir les bases d’une religion à culte idolâtre et servant les intérêts politiques en place.

D’abord la doctrine du "Divin Ternaire" ou de la "Trinité de Dieu", sorte d'écriture hiéroglyphique au moyen de laquelle la propre nature du Créateur puisse être connue sous des aspects compréhensibles pour des peuples non instruits ou tout simplement le commun des mortels*. De cette allégorie explicative il découla la "Trinité du Soleil", qui s’est substituée avec le développement du langage au culte initial dualiste déesse Mère/Taureau, qui reflétait la dualité de l´Homme dans ses polarités masculine et féminine distinctes du genre sexuel le caractérisant.

Ensuite la doctrine de "l’Arbre de Vie" (voir plus en avant).

Ces trois grands symboles - carte du cosmos, trinité, arbre de vie - vont permettre d'échafauder et d’établir une confusion de pensée (et de ce fait de conscience) pour les peuples, entre le visible qui leur est proposé par les figures divines mises en avant et leur sens symbolique profond détourné. Cette confusion savamment entretenue par les élites gouvernantes débouche sur ce qui est appelé les cultes païens, dont nous ne sommes nullement sortis au XXI° siècle, contrairement à ce qu'affirment les grandes Religions du Livre (Bible et Coran)…

* Elle se retrouve dans toutes les civilisations comme Trimurti, la trinité hindoue. Utilisée à des fins " pédagogiques ", elle n'est cependant actée dans aucun texte sacré, comme la Genèse de la Bible par exemple. Le mot trias, dont trinitas est la traduction latine, se rencontre pour la première fois chez l'évêque Théophile d’Antioche vers 180 ap. J.-C., et apparaît peu après sous sa forme latine, trinitas, dans les œuvres de l'écrivain Tertullien. Cependant, la triade de Théophile se composait de Dieu, de Sa Parole et de Sa sagesse ...

 

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La Trinité du Soleil

Contrairement à l’Égypte, la trinité sumérienne est une trinité des éléments constitutifs de la vie : Anu pour le ciel, Enlil pour l'air, Enki/Ea pour la terre. L’Égypte établit de son côté le fondement de la tradition occidentale (trinité Akh, Ba, Ka : l'esprit, l'âme, le corps, soit Rê, Amon, Ptah), et la trinité du Soleil, qui exprime l’acte de création, l’ensemencement par le divin Père Soleil (polarité masculine de nature électrique) de la divine Mère Terre (polarité féminine de nature magnétique). Quand un enfant arrive*, cette unité à double polarité masculine et féminine devient une triade, la Trinité. Il en a découlé la triade Seigneur - Reine du Ciel - Messie, qui est au centre du culte. Le couple royal est représenté sur le Zodiaque de Denderah au sommet de la constellation des Poissons avec les figures de Ptah (Osiris) et de la lionne Sekhmet au-dessus des (deux) Poissons avatars de Isis et Horus.

* Tout ceci est illustré dans la carte du ciel zodiacale de la manière suivante. Après la naissance dans la constellation de la Vierge (Nephtys), le jeune Horus fils de Isis épouse une fois devenu adulte la déesse Hathor qui l'avait soigné lors de l'attaque de son oncle Seth. Cela signifie que Horus est assimilé au signe du Bélier, point de départ, et à l'équinoxe du Printemps. Il est alors l'époux de Hathor le Taureau, leur couple étant représenté dans les Gémeaux. Puis, Horus retrouve sa Mère Isis incarnée par le Cancer / Lune, et devient le Faucon-Râ (ou Rê) dans le signe du Lion tandis que Hathor devient Nephtys la Vierge avec son épi de blé qui a germé. Et ainsi de suite, car on a fait le tour du Zodiaque, un phénomène continu.

Père

 

Mère

 

 

 

 

Fils

Égypte

Trinité d’Anu (Héliopolis), à partir de l’ère des Gémeaux, soit 6620 avant J.-C.

 

Ptah

 

Sekhmet

 

 

 

 

Nefertoum

Égypte

Trinité de Memphis, à partir de l’ère du Taureau, soit 4600 ans avant J.-C.

 

Sokar-Osiris

 

 Isis / Aset / Hathor

 

 

 

 

 Horus*

Égypte

Trinité de Mendes, à partir de l’ère dite du Bélier, soit 2000 ans avant J.-C.

 

Banebdjedet

 

Hatmehyt

 

 

 

 

Har-Pa-Khered

Sumer / Babylone

 

 

 

 

Mardouk / Nimrod

(Merodak / Belus)

Innana-Tiamat / Ereškigal (soeur jumelle d'Enki le sumérien) / Sémiramis / Ishtar / Lilith / Astarte)

Kingu / Tammuz


* Chez les Égyptiens, le Roi (Pharaon) était dit "fils d'Horus" et de ce fait assimilé à Osiris, mais il n'est aucunement Horus "l'Ancien" qui est le fils des dieux. Il y a donc une confusion entre le culte de la Trinité et les Pharaons simples mortels s'assimilant aux dieux selon les empires. Osiris était considéré comme le soleil qui renaît, Horus comme celui du matin, et Ra le soleil à son zénith du midi.

 

Qui plus est, dans la Genèse "solaire" de l’Église romaine, le couple Père/Fils se refuse à la femme qu'il "abat" avant de poursuivre sa route*. Tout ce détournement de sens va totalement à l'encontre de la conception originelle par les peuples de l'unité de la Création divine, autrement dit de la Divinité. Tout en adorant une infinité de divinités secondaires à qui il était prêté une certaine influence sur les destinées humaines, les peuples et nations antiques reconnaissaient distinctement l'existence d'un seul Créateur infini, Tout-Puissant, exprimant le Tout - Ce Qui Est - de manière indissociable pour ses éléments et créatures constitutifs, Dieu suprême en Sa qualité de substance et Maître de l'univers auquel tout est soumis en Sa qualité d'essence. Cet Être éternel, qui scrute les choses cachées par sa fragmentation (ainsi l'être humain) et qui ne change jamais, se voyait attribuer un pouvoir infini, une connaissance illimitée, une justice incorruptible et un caractère miséricordieux. IL/ELLE ne pouvait de ce fait être représenté, échappant à tout référent comme le genre...

* C'est l'épisode dans le Zodiaque de l'arbre Houmbaba (soit l'aspect féminin) dans la forêt qui représente le passage du Cancer (Isis) et de la Vierge (Nepthys) en position couchée sur l'écliptique. L'arbre est remplacé par la figure du Centaure, soit Satan, symbolisé par le couple (pédophile) formé de Jupiter et de son compagnon esclave Ganymède, et qui va dans la direction contraire à celle du Zodiaque égyptien, qui est tournée vers la gauche et non vers la droite...

 

Les déesses sémitiques : principe féminin et diabolisation de la femme

 

La Grande Mère cosmique qui représente la Terre (Gaïa ou en grec) est depuis toujours considérée comme l’élément fondateur de toute religion, donnant lieu à des rituels chamaniques, magiques et solaire*. Elle était aussi associée à l’Arbre de Vie. Aussi ce Féminin sacré ne consistait pas à donner le pouvoir à la Femme sur son pendant Homme, mais de permettre à l’être humain, androgyne - plus exactement hermaphrodite - par les deux polarités présentes en lui, la quête de l'Unité perdue avec le Créateur du monde pour retrouver l’équilibre au sein de l'univers, et par-là même sa toute-puissance.

* Dans l’Égypte antique la déesse Neith était la mère de toutes les Déesses, dite sans vulve.

 

L’Arbre de Vie

Le thème de l’Arbre de Vie, ou Axe du monde, est présent dans toutes les mythologies indo-européennes et toutes les grandes traditions de l'humanité. Il remonte aux origines mêmes de ces peuples, l'histoire sumérienne de la création étant identique avec celle de la Bible (le serpent, l'arbre de vie, Adam et Eve). Sous la protection des dieux, il est le siège de l'oiseau Benou, avatar du Phénix. Il symbolise la fertilité, la force et l’opulence de la vie et ses origines, de la Nature, l'importance des racines et le développement de la vie. Ainsi le choix de le symboliser sous la forme de fleuves, comme en Europe avec le Danube Bleu, ou aux États-Unis avec le Colorado et le Mississipi. Il est aussi la Terre Mère nourricière en tant qu’être vivant, comme Gaïa en Grèce, Lakshmi en Inde, Neith ou Hathor en Égypte. La Croix, qui est la lettre T et le Tau* mystique des Chaldéens et des Égyptiens associés avec le disque solaire, que l'on retrouve dans pratiquement toutes les tribus païennes, était le signe de l'Arbre de Vie, le signe de Tammuz, le "Messie". Elle signifie la constante victoire sur la mort, l'expression parfaite du mystère de la vie qui est la réalité sacrale du cosmos, l'Immortalité de l'âme et la Résurrection.

* Ce signe signifiait que le dieu adoré l'est comme un messie. Appelé le Signe de Vie, on le portait sur son cœur en amulette.

 

Arbre de Vie dans la Chapelle Sixtine - Cliquer pour agrandir
Arbre de Vie dans la Chapelle Sixtine - Cliquer pour agrandir

L'Arbre de Vie se retrouve sur le plafond de la Chapelle Sixtine (en italien Cappella Sistina), une des salles des palais pontificaux du Vatican faisant partie des Musées du Vatican. Il a été peint par le sculpteur et peintre italien Michel-Ange (Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni, 1475/1564), avec les personnages du zodiaque égyptien de Denderah. L’Église romaine comme nombre d'autres semblent bel et bien sous influence, tout particulièrement pour la mise à l'écart de la femme du culte. Le Pape est le nouveau "Mystagogue", gardien des secrets pour l'Âge/Ère des Poissons*.

* Dans l'Antiquité grecque, le mot "Hiérophante" ou "Mystagogue" désignait le prêtre qui présidait aux mystères d'Éleusis et instruisait les initiés aux grands mystères de la Création.

Cf. L’Église romaine décodée.

 

La planche précolombienne ci-contre issue du codex Laud (manuscrit mazatèque, soit au sud de Mexico) donne la clé - cachée par les Religions institutionnelles - par sa représentation de l'Arbre de la Connaissance, indissociable de l'Arbre de Vie. Y figure une femme incitant l'homme à connaitre le fruit défendu sous forme d'un reptile la gueule ouverte vers la terre, la 3ème densité, avec des pattes d'oie/fleur de lys surplombant la scène. L'Arbre de la Connaissance est ainsi constitué du serpent, du fruit féminin défendu (la vulve), et de l'oie, soit le triple symbole des initiés du Grand Jeu de l'Oie. Il nous dévoile ainsi que tous ces aspects font partie d'un même tout.

La fente rouge de l'arbre évoque que la sexualité est au cœur de l'initiation comme passage, plus exactement processus de transformation. La prêtresse assise enseigne à son interlocuteur masculin l'art de transcender la sexualité animale de 3ème densité, l'outil de prédilection des maîtres reptiliens* pour l'asservissement de l'humanité, afin d'accéder à l'autre monde, celui où l'énergie nucléaire faible circule et unit sans entrave les polarités féminine et masculine*².

Les symboles se lisent de bas en haut : depuis l'expérience terrestre de 3ème densité, nous entrons dans la gueule du reptile, passons par le nœud central de la transformation de l'humain animal pulsionnel, pour progresser jusqu'aux densités supérieures sous le signe de la patte d'oie. Le féminin est l'élément moteur de ce processus d’ascension. C'est pourquoi le système de contrôle de nature patriarcale cherche depuis les origines de l'humanité à cacher cette clé de voûte à ses esclaves par d'innombrables persécutions et par le détournement du sens des symboles laissés par les chercheurs de vérité (Cathares, Cagots des Pyrénées, Templiers, Jacquets...).

* Cf. Décryptage de l'égo.

Cf. La dualité décodée.

 

Ainsi en Égypte, Osiris la figure Père était considérée d’essence Lunaire, la déesse Mère Isis arborant l’emblème solaire sur sa coiffe. En Inde, Shiva le Père porte un croissant de lune sur son chignon. En Mésopotamie, le dieu Sin était d’essence lunaire, représenté par un taureau symbole de force et de fécondité. Chez les Celtes et les Saxons, le Soleil est féminin (Dana* ou Anna), la Lune masculin. Associée aux courants et aux forces telluriques, la déesse Mère prit alors les formes symboliques du Serpent et du Dragon, animaux considérés comme des entités positives favorables à la vie et à la renaissance. En effet, les anciens Égyptiens, avec une simplicité originelle en harmonie avec la nature, organisaient leur culte avec les animaux et les espèces qu'ils observaient.

* Dana s’est démultipliée en une quinzaine de divinités féminines : Birgit, Morgane, Epona, Rihamon, etc... dont la plupart sont toujours présentes dans les légendes et les rites celtiques.

 

Pourtant, dans les traditions sumériennes en Mésopotamie il y a 6.000 ans comme dans la Genèse hébraïque biblique (datation incertaine), "il" est demandé à l’homme de dominer et d’exploiter la Nature avec ses forces vives, dont la femme elle-même. C'est la perversion du culte solaire. Ainsi le serpent est présenté comme l’ennemi corrupteur de l’homme, sous le nom de Lilith puis Eve hypnotisée par Samaël. Le sens initial de la Création à travers ses figures explicatives est par là-même détourné de deux manières, d’une part par l’établissement d’un "combat" entre le bien et le mal*, d’autre part par un combat entre le phallus du Père jupitérien (Nimrod, Zeus…) et le Féminin sacré. Il est décidé par le "sanctuaire élitiste" en charge de la Cité la volonté de séparer psychologiquement le couple harmonieux Homme / Femme au bénéfice du premier, en s’appuyant sur le culte religieux pour lui donner légitimité. C'est ainsi qu'il est dit que le dieu Mardouk/Merodak, soit Nimrod déifié, tue sa mère Tiamat (Sémiramis) et s’empare du pouvoir et du sacré qui y est lié pour lui tout seul.

* Cf. La dualité décodée.

 

Le premier détenteur masculin du pouvoir royal de l'histoire

Chez les Sumériens, le berger Etana est le premier Roi de l’humanité. Pour ce faire, il scella un pacte avec l’Aigle*. Victime d'un serpent (attribut féminin) vengeur d'avoir vu ses enfants tués par l'aigle (attribut masculin), il parvint en montant sur le dos du rapace à rencontrer la grande Déesse du ciel Inanna (Ishtar - Venus), qui lui assura une fécondité dont il était privé jusqu’alors, lui permettant d’établir une dynastie. On peut voir dans cette allégorie la façon perverse de célébrer par la victoire de l'aigle sur le serpent le triomphe des pouvoirs célestes sur le mal et l'ombre, soit le féminin...

* Cf. Chapitre L'envol de l'Aigle jupitérien.

 

Le dieu Mardouk/Nemrod - Cliquer pour agrandir
Le dieu Mardouk/Nemrod - Cliquer pour agrandir

Le dieu Mardouk (Nimrod déifié) vénéré sous la forme d'un Taureau ailé, correspondant à la forme de la constellation du Taureau* dans la carte du zodiaque astrologique, prend ainsi la place de Hathor (Sémiramis), la Mère. La femme est chassée du ciel. C'est toute la culture astrologique égyptienne fondatrice de la connaissance qui est chamboulée, un grand nombre de figures de la Reine du Ciel, symboles de la Mère (Hathor) et de la Terre (Gaïa), devenant des hommes. Les antiques déesses sont chassées du panthéon judéo-chrétien référentiel s’établissant. La Grande Déesse solaire devient lunaire. Qui plus est, Lilith et la déesse noire hindouiste Kali seront associées à la "Lune Noire" en astrologie, ce qui est une pure invention fantaisiste aux fins de manipulation. La domination des consciences par les "illuminés" commence...

* Une autre figure de la carte zodiacale du ciel représentant un Taureau est la constellation du Centaure.

 

Ishtar-Lilith est aussi assimilée dans le zodiaque astrologique de l’ère* ou âge des Poissons à la constellation Andromède (représentée par la déesse grecque Aphrodite ou latine Vénus), plus grande galaxie voisine de la Voie Lactée, qui comme son nom l'indique est de nature androgyne. Cette nature peut ainsi représenter la figure d'un homosexuel travesti en fille, ou celle d’un transsexuel, soit la perception de la dénaturation des genres masculin et féminin. De l'autre côté de ce signe décan de l’âge des Poissons se trouve la figure/constellation de Cassiopée qu’elle regarde, sa mère, Reine siégeant sur un trône aux côtés du Roi Céphée. Cassiopée – ou la Reine de Sabba éthiopienne - représente la supervision de la loi du sanctuaire religieux, soit le système enfermant autour du dogme professé, la "ruche". C'est la reine des reptiles, car la constellation récente (nommée par l’astronome Johannes Hevelius en 1687) du Lézard est très proche.

* La datation des ères est sujette à controverse. Elle varie suivant les auteurs, leurs écoles de pensée, les besoins de leur démonstration, pouvant correspondre à des différences de durée conséquentes. Aussi les dates mentionnées ne constituent que des repères structurant un exposé, en aucune façon une vérité absolue.

 

L’Age/Ère des Poissons (Ère des grandes religions), ou l’Ère des ténèbres

Il y a deux mille ans environ l'axe du monde (précession des équinoxes) commence à entrer avec la naissance de Jésus, le Christ incarné, dans la constellation des Poissons, marquant la fin de l'âge/ère du Bélier. Symboliquement, les deux anneaux de la précession représentent le sexe de la femme et l'axe de la Terre devient le phallus du Père Osiris, métaphore inventée dès l’Égypte antique. Les Égyptiens avaient des vues divergentes concernant les Poissons, souvent considérés comme des animaux impurs et de ce fait interdits pour les offrandes et de la nourriture aux Rois. Lorsque le culte d'Osiris est devenu populaire, des Poissons ont été identifiés avec son frère maléfique Seth, le dieu du chaos et de la confusion.

Dans la nouvelle carte du ciel zodiacale arrangée par ses instigateurs profanes, cette constellation des Poissons, appelée également le "Grand Aigle" car ressemblant au rapace, marque le début de nos civilisations modernes. Elle est située sous la diagonale d'Andromède, figure androgyne, entre sa jambe et les étoiles de la constellation du Bélier. Ces constellations n'existaient pas avant la fusion des signes et symboles de l'Orient (Mésopotamie) et de l’Égypte par les Grecs et les Babyloniens, mélangeant les mammifères marins avec les Poissons de l’Égypte antique pour l'invention de leurs cultes. Toutes les figures sont alors remplacées, et certaines sont non-identifiables car les noms ont  changé et la plupart des espèces de l'antique Égypte ne vivent plus dans le Nil ou ont complètement disparu.

Cette figure de la constellation Andromède évoque "l'Homme Nouveau" : en Grec, Andro pour Homme et Med pour Nouveau. Un Homme en fait dénaturé car dévoyé, non par sa réalité androgyne bien réelle, mais par la caricature malsaine qui en est faite dans les interprétations eschatologiques. C'est pourquoi tel(le) Andromède il est isolé, en prison, pour expier et se repentir de son impureté (culte de la contrition et de l'expiation tant promu par le Catholicisme...). Aussi la "bataille" pour l’instauration du "Nouvel Ordre" tel que désiré par ses promoteurs pour l’humanité est programmée sur cette période astrologique, qui s’étale sur plus de deux millénaires jusqu'au nouvel âge du Verseau prenant effet suivant les calculs aux alentours de mars 2012, le dernier solstice dans les Poissons étant le 21 décembre. Mais comme le Verseau est figuré sous la forme d'un porteur d'eau, tâche dévolue aux esclaves, l'histoire est appelée - en principe - à se poursuivre, sous une autre forme, l'homme nouveau (Andromède) se voyant enchaîné à un nouveau système. Après la servitude et l'esclavage par le fouet, c'est la domination par le système monétaire, une forme de contrôle plus poussée mais paradoxalement moins difficile à l'aube de l'avènement des machines technologiques...

Le "Triangle* des Poissons" est le socle de la constellation : c'est le rocher de la création de la Genèse, de la fausse histoire qui va être désormais racontée pour leurrer et manipuler, y compris les confréries ésotériques s’extirpant de l’enseignement exotérique des Églises et pensant trouver dans la Gnose la clé du salut de la connaissance (Templiers, Franc-Maçonnerie…). Sous forme de montagne sacrée, de tour, de temple, de pyramide..., la constellation des Poissons est la base de toutes les structures religieuses et politiques de ce monde. Elle est la matrice cyber...
Depuis l’instauration du mythe fabriqué de la victoire de Seth (Caïn) qui a tué son frère Osiris (Abel), les deux Poissons sont Horus (Adam) et Isis (Eve), soit l'homme et la femme esclaves de la matière pour avoir (soi-disant) péché et séparés de la Source originelle, en l’occurrence de la constellation de la Baleine (Cetus) représentant le faux Dieu, le Roi, le Seigneur, le maître, le méchant etc... et qui a remplacé l'ancienne constellation du Taureau El et sa figure emblématique Le Moloch. C'est ce qui a été inventé dans la nouvelle cartographie zodiacale conçue pour l’Ère astrologique des Poissons, les cultes païens célébrant désormais les faux dieux qui se sont glissés dans la Trinité divine comme rédempteurs (les élites politiques et religieuses). C'est aussi dans cette figure que tout va se terminer puisque nous serions à la fin du cet âge, mais aussi du grand cycle de la précession des équinoxes d'une durée de 25.920 ans*². Le dénouement de l’histoire est à venir…

* Le triangle est la figure géométrique de la Trinité "divine".  Symbole par conséquent sacré, il permet de construire les constellations et leurs interactions au moyen d'étoiles-guides en reliant trois d'entre elles. Il est présent dans la plupart des églises comme dans les loges maçonniques se proclamant affranchies en apparence de tout dogme religieux professé.

Ainsi se perpétue habilement de manière exotérique comme ésotérique sa dénaturation originelle, au détriment de la plupart des adeptes et fidèles concernés, persuadés d’œuvrer par leurs présence et/ou travaux au bienfait de l'humanité ...

Cf. Évolution de civilisation (2) / Le temps cyclique de l’histoire de la Terre.

 

Constellation de la Baleine : la Matrice

La partie du ciel zodiacal étant dans l’eau pour la constellation des Poissons, le "Trône de Dieu" a été figuré par la Baleine* (Cetus), plus grand animal marin, qui se trouve devant le signe des Poissons et correspond à l'emplacement de Baal dans le ciel, juste au-dessus des Poissons. Elle représente le faux Dieu, le Mage, le Roi ou le Maître, tenant en laisse l'humanité, avec comme étoile guide Mira, étoile rouge qui représente l'œil du monstre, l'invisible et par là-même Dieu (elle se situe à l’endroit de l’équinoxe de printemps, soit le point zéro). Les deux autres étoiles figurant le triangle sont Deneb et Al Sham. Il y a un bassin rectangulaire situé entre les deux Poissons, soit un aquarium (ou piscine*²) dans lequel le Maître place ses sujets. Il représente aussi le harem, le lupanar, "l’île aux oiseaux" des marins. C'est de cette partie du ciel que commence le voyage au pays des Oiseaux et des Sirènes de la mythologie. Chez les chrétiens la Baleine représente la grande et abominable Église, le côté noir de la religion, les cordes tenant les Poissons dans un filet pour les attraper avec l'aide de l'image du Christ (Agneau) des Romains... Les mythes s'expliquant aussi avec l'astronomie, quand la Baleine disparaît à l'horizon à la fin de l'âge des Poissons, c'est Persée qui arrive pour libérer Andromède.

* Baleine vient du latin Cetus, qui a donné le mythe du monstre marin Cete. Celui-ci a épousé sa sœur Ceto (Baleine), fille de Pontos (le flot mâle de la mer) et de Gaïa la Terre. Ceto est décrite comme un horrible monstre marin femelle (voir troisième image), à l'apparence d'une immense baleine couplée avec des caractéristiques de requin, de raie et de dragon. De nombreux monstres marins vont en dériver, comme les Gorgones, les Hespérides, Hécate.

Il y a souvent des bassins dans les complexes antiques, les Égyptiens faisant de leur bain un rituel dans les eaux sacralisées par un obélisque symbole du Phallus. Ces bassins pourraient être la Piscine de la constellation des Poissons, endroit où se tenaient les orgies de l'élite et les prêtres qui avaient un grand pouvoir.

 

L'Homme Poisson

Le nom hébreu Dagim signifie Poissons. Il peut aussi être traduit par "les multitudes". Les deux Poissons figurant attachés par un ruban dans la constellation se réfèrent à des multitudes de croyants qui éprouvent la vie spirituelle. La figure de Jésus telle que mise en avant par l’Église va multiplier leur foi et beaucoup de gens vont être nourris spirituellement. A Rome, le Christ a été représenté dans les catacombes par deux poissons par les chrétiens. Le latin piscis a la même source que pecus, soit le bétail proche du pâturage (pascere)... Les anciens utilisent couramment les mots pecora ou pecude pour indiquer tous les animaux et les créatures bonnes à manger comme des moutons, ou des créatures qui ont été nommées ainsi parce qu'elles paissent dans les champs. Les riches éleveurs de troupeaux étaient les pecûnia, qui obtenaient beaucoup d'argent avec leur bien le plus précieux, soit le troupeau (pecus), dont la base du mot est pes signifiant "Pied". Plusieurs mots liés à la servitude découlent de cette racine, comme pedisequus pour le valet de chambre et peculianae pour la propriété privée. Rien n'est innocent dans le choix des mots pour construire et mener à bien la grande manipulation des âmes et des consciences...

 

 Le chef religieux

Avant de devenir le Pape, la figure du monstre sur son trône (la Baleine) était l'Hiérophante (du grec ancien hierós, "sacré", et phaínô, "découvrir"), le chef religieux qui intercède avec Dieu et qui explique les mystères du sacré. On l'appelait également Mystagogue. Cette figure antique deviendra le Pape avec son chapeau en forme de Poisson après le déplacement du culte à Rome, qui découle du culte de Mithra* qui inspira fortement la Religion catholique (c'est la mitre qui est le couvre-chef sur la tête des évêques). Le trône mondial, vocation de l'universalité du Catholicisme, est également un trait propre à la grande Babylone. En Hébreu et en Chaldaïque le terme était Peter, l'ouvreur, le révélateur. C'est pourquoi le Pape en tant que successeur de l'Hiérophante des anciens Mystères est assis sur le siège de Saint-Pierre, le gardien avec ses clés de l’Église catholique.
* Comme toutes les religions païennes, le culte de Mithra fut déclaré illégal en 391 et remplacé par celui de Jésus.

 

C’est une habile façon d’enlever la femme du culte religieux découlant de l’interprétation de la carte du ciel pour l'ère des poissons, et qui s’établit pour deux millénaires et des poussières. Qui plus est, Andromède est parfois représentée nue, chevauchant le Zodiaque et le monde et dominant la Terre. C’est avec sa robe rouge la grande prostituée babylonienne, femme esclave soumise à son maître l’homme et qui se languit dans sa solitude, seule dans le Ciel, gardienne du système esclavagiste des consciences établi. Avec perversité calculée, elle préfigure la Statue de la "Liberté" à venir, non celle de la libération des consciences, mais celle d’un système qui sous couvert de liberté hédoniste et consumériste avilit, corrompt et asservit. Avec la religion, les croyants et fidèles sont enchevêtrés dans le culte dogmatique défini (celui de la constellation des Poissons), pouvant cependant choisir de s'en libérer (athéisme) et atteindre alors symboliquement Andromède, promesse de leur (fausse) libération. Mais entre Charybde et Scylla, ils restent bien enfermés dans la matrice des ténèbres... sauf s’ils finissent par comprendre le message caché d’Andromède, à savoir la réunion en eux de leurs polarités masculine et féminine (suppression de la division factice et de toutes les autres divisions qui en découlent, tout particulièrement politiques et religieuses), soit la récupération de leur pouvoir intérieur, l'unité, clé de leur libération… Mais qui le leur enseigne ?

 

Si le culte de la Reine du Ciel (Vierge Marie / Sémiramis / Isis...) est toujours présent dans l’Église tout au long de l'histoire et sous plusieurs noms, c'est bien la main de l'homme qui fabriqua la représentation de notre monde partout sur la Terre et avec la même source de départ.  Tout a été fait subtilement dans les différentes époques pour détruire l'image de la Femme et de la Mère (Gaïa), symbole de la Terre et de la Vie. C'est une désacralisation, que célèbre la métaphore du viol de la déesse Europe par Zeus, gardien des cieux*. La Vierge (la Mère) a été enlevée du ciel (Assomption) comme on peut le constater sur les fresques - érotiques - du plafond de la chapelle Sixtine du Vatican, la tête de bélier (bouc) entourée en rouge sur l'illustration ne laissant aucun doute sur les intentions profanes qui y président. Si au sommet de la pyramide le Roi et la Reine qui président se présentent avec toute l'honorabilité de l'union sacrée entre le Soleil et la Lune, celle-ci cache souvent d'autres pratiques inavouables au peuple et à la masse ignorante. Cela existe toujours au plus haut sommet d'un système dévoyé, avec les mariages arrangés, la prostitution, les orgies et autres débordements délétères... que l'actualité récente, tout particulièrement sur la pédophilie dans les mondes religieux, médiatique et sportif, ne cesse de mettre en évidence.

* Cf. Chapitre "Le mythe sulfureux de la déesse Europe".

 

Babylone, ou l'instauration du grand mensonge

 

C’est par une trinité dévoyée de trois figures emblématiques que le système babylonien établit sa manipulation et son contrôle des consciences, nourrissant le culte religieux propre au besoin de croire des peuples à un grand dessein universel.

 

Nimrod le chasseur rebelle à l’Éternel

Comme nous l’avons vu, l'un des personnages connus pour avoir fondé Babylone est Nimrod (ou Nemrod en français), nom signifiant très certainement "Seigneur" et "il s’est rebellé". Petit-fils de l’un des fils de Noé, Cham, fils de Cush, il était selon l'historien Flavius Josèphe et le texte de la Genèse un puissant chasseur qui provoquait Dieu. Il a épousé sa mère, Sémiramis, et forme avec elle un couple infernal, dégénéré et consanguin, pédophile. Nimrod a comme planète correspondante dans le zodiaque astrologique Jupiter et la constellation d'Orion. Il fut le réel fondateur du système babylonien que le monde actuel continue de pratiquer : un système de concurrence organisée, fondé sur un système économique de recherche du profit et une structuration pyramidale. Un système mondialiste. Il est également le fondateur des sociétés secrètes*. Nimrod aurait construit la tour de Babel (sa tombe creusée entre deux montagnes est une tour en spirale), l'ancienne ville de Ninive ainsi que d'autres villes. Il se retrouve dans d’autres divinités méditerranéennes et orientales (Baal, Shamash, Dumuzi, Bacchus, Dionysos, Cupidon, Mithra etc…). Comme lui, Osiris mourut de mort violente*², celle-ci ayant été le thème central de toute l'idolâtrie égyptienne, celle de la Trinité de Memphis (Cf. précédemment). On le retrouve alors sous les traits du dieu sémitique Dagon, ennemi des Hébreux, et du dieu Oannès, avec sa coiffe représentant une tête de poisson. Il se retrouve plus tard dans le culte babylonien déifié sous le nom de Mardouk ou Merodak. Victor Hugo l'a représenté comme un tyran qui tente d'atteindre les cieux après avoir conquis et ravagé la Terre.

* Nimrod est ainsi un acteur majeur de la Franc-Maçonnerie. Dans son encyclopédie maçonnique, le spécialiste états-unien Albert Mackey (1807/1881) écrit que Nimrod fut l'un des fondateurs de la société maçonnique, sa version moderne remontant à 1721 par les "Constitutions" du pasteur presbytérien James Anderson à l'initiative de John Montagu, alors grand maître de la loge de Londres et de l'anglais naturalisé protestant Jean Théophile Desaguliers (1683/1744) .

Nimrod le rebelle tout puissant serait mort d'un moustique qui se serait introduit dans une de ses narines, le conduisant à une mort dans d'atroces souffrances. Un des plus petits animaux de la création aurait ainsi vaincu celui qui défiait le Créateur...

 

Sémiramis l'incestueuse sacrée

Sémiramis est un avatar des déesses égyptiennes Isis, Aset, Hathor et Hatmehyt, et de la "dame de la montagne" sumérienne Ninkharsag. C’est la mère de Nimrod que celui-ci a épousé, lui permettant de devenir la reine de Babylone. A la mort précoce de celui-ci, qui est un sujet de controverse, elle a prétendu qu’il était devenu Baal le dieu Soleil par un de ses rayons, propageant la croyance "diabolique " de la survivance de l'esprit et de sa réincarnation. Elle donne naissance à un enfant, Tammuz, qu’elle déclare comme la réincarnation de son père Nimrod. Le système religieux de l’époque l’érige en déesse, qui à travers les siècles ou d’un pays à l’autre, est connue sous les autres noms de Lilith, Inanna et Mylitta (ou Ninlil) en Mésopotamie, Ereškigal (soeur jumelle d'Enki) à Sumer, Hathor en Égypte, Vénus et Libertas à Rome, Cybèle en Phrygie, Aphrodite en Grèce, Ishtar ou Rhéa en Assyrie, Astarté chez les Phéniciens, Atargatis en Syrie, Ashtaroth et Asherah chez les Hébreux, Shing Moo en Chine, Kali ou Devaki en Inde, Diane à Éphèse (Ionie ancienne, Turquie contemporaine), Hertha ou Héra en Germanie, et Marie dans l'église moderne, la "reine du ciel", la médiatrice… Elles donneront toutes naissance à l'enfant roi ressuscité, symbole solaire de la renaissance divine. Ainsi le catholicisme a pour "idole" la prostituée incestueuse sacrée, reine à la cour du harem des femmes, courtisane en rouge écarlate qui œuvre comme la complice du dieu Priape*, devenu depuis démon...

* Les Hébreux le connaissaient par son nom Ba'al Peor, lequel devint au moyen âge Belphegor. C’est lui le meilleur Satan sexuel ...

 


Tammuz le messie dévoyé

Fils de Nimrod et de Sémiramis, il deviendra Ba'al, le "Seigneur", le dieu Soleil. Né le 25 décembre, il est lié à la Lune comme Osiris, mais il n'est pas Horus l’égyptien. Dans une autre version, il est le fils de Sémiramis mais illégitime, c'est à dire un bâtard. La reine prétendait alors que son fils était celui de Nimrod. Il porte le rameau, symbole de sa filiation, et aurait été crucifié avec un agneau à ses pieds et placé ensuite dans une caverne dont il aurait disparu trois jours plus tard… Le dieu Soleil a vécu trente-trois ans et demi avant d’être crucifié, au printemps de l'année au moment de la Pâque. Ainsi le jeûne des 40 jours du carême catholique par les fidèles est aussi une fête babylonienne...

Un passage de Platon semble montrer qu'à son époque l'égyptien Osiris était regardé comme identique à Tammuz qui était le même qu'Adonis le fameux chasseur, dont la mort fit pousser à Vénus de si amères lamentations. Comme les femmes d'Égypte pleurèrent Osiris, comme les Phéniciennes et les Assyriennes pleurèrent Tammuz à l'image d'Ishtar, ainsi en Grèce et à Rome les femmes pleurèrent Dyonisos/Bacchus à l'image d'Aphrodite/Vénus, dont le nom signifie "celui qu'on regrette, celui qu'on pleure". Au fond la substance de ces histoires est la même, et il est facile de voir qu'elles ont dû dériver d'une source commune.

 

Du culte de Baal

Dans la version du panthéon cananéen, Baal est le fils du roi des dieux, El, et de la déesse de la mer, Achéra. Il était pour les Cananéens le dieu du soleil et de l'orage ainsi que celui de la fertilité (en rapport avec la pluie de l'orage et le soleil, tous deux nécessaires dans la croissance des plantes). Chez les Phéniciens, il était Melqart, fils d'El, et dieu principal de la ville de Tyr, même s'il était parfois connu sous le nom de Baal. C'est le seul dieu phénicien mentionné dans la Bible hébraïque. Et pour cause, puisque le temple de Melqart à Tyr était similaire à celui construit pour Salomon à Jérusalem, Hérodote ayant décrit l'entrée principale du sanctuaire comme étant flanquée de deux colonnes ou piliers connus sous le nom de "bétyles", l'un en or et l'autre en "smaragdus" (souvent traduit par "émeraude").

Le culte de Melqart a été porté à Carthage, la colonie tyrienne la plus prospère, expliquant que des temples dédiés à Melqart se trouvent dans au moins trois sites en Espagne, dont celui de Gades, là où se trouve la ville de Cadix moderne*. Au détroit de Gibraltar, les montagnes de chaque côté étaient d'abord connues sous le nom de Piliers de Melqart, avant d'être changées plus tard en Piliers d'Héraclès. De l'autre côté du détroit de Gibraltar, sur la côte atlantique du Maroc se trouvait la colonie phénicienne de Lixus , où se trouvait un autre temple de Melqart.
* Les commentateurs de l'histoire d'Atlantis de Platon ont lié Cadix (anciennement Gades) avec le deuxième fils de Poséidon, Gadirus.

 

Tableau de correspondance de la Trinité dans les cultes civilisationnels religieux

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La déification et le culte voué au couple incestueux Nimrod/Sémiramis constituent les traces de la naissance du mythe de "la Mère et de l'Enfant" commun à de très nombreuses religions, comme à Rome avec Vénus et son enfant Cupidon ou encore avec Anahita et son enfant Mithra, deux archétypes antiques de l'Enfant divin à la mort tragique.

 

Les Égyptiens comme les Babyloniens se servaient du triangle comme d'un symbole de leur divinité à trois formes. De même, le concept d'une unité dans une trinité, voire plus, dans les dieux, a ses racines dans les traditions juives antiques de la Kabbale*. Dans l'unité de ce Dieu singulier originel échappant à toute personnification il y avait trois figures : le Père, Son Esprit et Sa Manifestation. Pour symboliser cette doctrine de la Trinité, ils employaient le triangle équilatéral, absolument comme l'Église romaine le fait de nos jours dans sa trinité Père, Fils et Saint-Esprit ... Sauf que les trois figures étaient devenues de même substance, avec le Père Éternel, Son Esprit incarné dans une Mère humaine, et le divin Fils, fruit de cette incarnation. Si une telle comparaison ne peut qu'être injurieuse envers le "Roi Éternel", ne servant qu'à pervertir et avilir les esprits, elle semble parfaitement convenir à ceux qui y ont intérêt, les souverains, et tout particulièrement à l'expression de la foi sauce Église romaine... D'ailleurs, si la doctrine de la Trinité avait été "vraie", pourquoi a-t-il fallu trois siècles pour qu'elle devienne la doctrine officielle établie par l’Église en 325 au Concile de Nicée ?

La puissance de Rome, assoiffée de pouvoirs et de contrôle sur le monde après la chute des grands empires du Moyen-Orient à la disparition d'Alexandre le Grand, a permis avec la complicité des hautes autorités religieuses (avaient-t-elles le choix face à la force ?) d'influencer par sa "théologie philosophique" de nature néo-platonicienne des centaines d'évêques et plusieurs milliers d'églises, et de plonger par ce paganisme habillé le monde dans les ténèbres.  A partir de ce moment-là, tous les chrétiens étaient sous la peine de mort et de persécution s'ils n'acceptaient pas de croire dans cette nouvelle doctrine de la Trinité.  La vérité avait alors pratiquement disparu...

* La Kabbale juive a été la loge secrète de la doctrine de la Trinité depuis l'époque de la captivité babylonienne. Même avant l'expulsion de la Terre Sainte, la mystique juive de la Kabbalah, alliant la force spirituelle babylonienne et le Talmud de Jérusalem, conduisait à adorer comme dieux solaires sur les territoires de Phénicie et de Palestine (prédécesseurs d'Israël) une trinité sous la forme de Baal (Nimrod), Astarté, et Tammuz au même titre que Yhwh. Si sous le règne de Josias, le 16ᵉ roi de Juda (-639 à -609) et encore cent ans plus tard, des efforts organisés visant à éradiquer le culte de Baal sont menés, son adoration a non seulement survécu parmi les Israélites, dont la religion d'origine était un sous-ensemble, mais a voyagé et prospéré partout dans le monde depuis. La religion dite de "Canaan", dérivée de la religion assyrienne et babylonienne compte-tenu de la position géographique intermédiaire du territoire éponyme entre Égypte et Mésopotamie, pourrait être encore avec ses sacrifices d'enfants pratiquée aujourd'hui, nombre d'affaires mouillant notables et célébrités ayant été opportunément étouffées ...

 

Florilège symbolique idolâtre

 

A Rome, le poète Ovide avait déjà confirmé dans son œuvre Les Métamorphoses que la déesse Mère incestueuse Myrrha (Sémiramis) avait été changée en Arbre pour enfanter son fils Adonis. Aussi, le 25 Décembre, jour qu’on observait à Rome depuis 274 sous l’Empereur Aurélien après les Saturnales* comme le jour du dieu victorieux Soleil - fête de Natalis Invicti Solis - reçoit un autre sens, celui de Natale, origine du mot Noël en français. C’est désormais la fête de l’Arbre de Noël et de son rituel de Nemrod Redevivus, le dieu mis à mort à travers son fils Tammuz rendu de nouveau à la vie, celui qui revient du royaume des morts pour renaître comme le Soleil pendant le solstice de décembre, le 21 très précisément (Cf. arcane XXI du Tarot initiatique). C'est cette fête dite de Yule célébrée par les peuples germaniques dans l'occident pré-chrétien que l'église catholique romaine a déplacée au 25 décembre, la calant sur les Saturnales. Cela n'a strictement aucun lien avec la naissance de Jésus (Jeshua) le prophète…

* Dédiées au dieu Saturne (Satan) et commémorant un Âge d’Or, elles se déroulaient du 17 au 23 décembre, se traduisant souvent par de la débauche et de l’ivrognerie.

 

Noël, Dies Solis Invictis, la fête du Soleil Invaincu

Le grand cycle des fêtes du solstice d'hiver s'ouvre le 1er novembre (Toussaint) pour durer jusqu'au 6 janvier, englobant le cycle des 12 jours qui s'étend entre Noël et l’Épiphanie. C'est une unité de temps sacré qui revient chaque année, comme une transition entre l'ancienne et la nouvelle année. Nombre de religions païennes célébraient le 25 décembre, bien avant l'apparition du christianisme, pour leurs dieux lunaires comme solaires*.

C'est ainsi qu'au IIIème siècle de notre ère, l'empereur romain Aurélien a tenté d'imposer le culte de la divinité solaire Sol Invictus ("Soleil Invaincu") dans l'ensemble de l'empire. La fête de ce culte était de ce fait le 25 décembre - le Dies Natalis Solis Invicti -, où l’on célébrait le jour de naissance du soleil qui surgit d’un rocher ou d’une grotte sous la forme d’un enfant nouveau-né. Ce culte, qui reprend des éléments de la mythologie d'Apollon et des mystères de Mithra, a connu un grand succès au sein de l’armée romaine. La symbolique du soleil renaissant chaque année – d’où sa caractéristique d’Invincible – apparaissait comme une évidence à cette période de l’année. En effet, la fin du solstice d’hiver, la nuit de Noël, correspond au jour de la renaissance du soleil, car celui-ci semble reprendre vie lorsque les jours s’allongent à nouveau. C'est pourquoi pour les hommes d'alors la capacité du soleil à vaincre invariablement les "ténèbres" (le solstice d'hiver est la nuit la plus longue de l'année) était un gage d’espérance et une forme d’invincibilité. Il en est de même avec l'étoile légendaire de Bethléem qui resplendit à nouveau d'année en année. Elle est le soleil mystique de minuit qui pénètre notre planète au moment du solstice d'hiver. C'est donc, au point de vue cosmique, dans la nuit la plus longue et la plus sombre de l'année que naît le Soleil et, qu'à minuit, la constellation de la Vierge se trouve à l'horizon oriental pour donner naissance à l'enfant immaculé. Le soleil "mourrait" pendant trois jours le 22 décembre, au moment de l'arrêt de son mouvement vers le sud, avant de renaître le 25 décembre, à la reprise de son mouvement vers le nord. Dans certaines cultures, le calendrier commençait initialement dans la constellation de la Vierge, et le soleil était donc "né d'une Vierge." Les "disciples" du soleil étaient les 12 mois ainsi que les 12 signes du zodiaque ou constellations, par lesquels le soleil doit passer :

- Le Soleil à 12 heures est dans la maison ou le temple du "Plus Haut" ; par conséquent , "il" commence le "travail de son père" à l'âge de 12 ans.

- Le Soleil entre dans chaque signe du Zodiaque à 30° ; en conséquence, le "soleil de Dieu" commence son ministère à l'âge de 30 ans.

- Le Soleil est tenu sur une croix ou "crucifié", ce qui représente son passage par les équinoxes, celle de Printemps étant Pâques (Easter), époque à laquelle il est ressuscité.

Dans ces anciennes traditions, la particule "El" au singulier, est un mot hébreu dérivé de Eloah qui désigne "Dieu" (du mot Elohim au pluriel). "El" est de ce fait un pronom attribué à l'Esprit de Dieu. Donc, fêter "NO-El" signifie littéralement célébrer la négation de l'Esprit divin, exprimé par la métaphore "tirer la queue du diable" ! Ceci explique que certains dieux connus sont supposés être nés pendant le solstice d'hiver. Il y a également les rites du Feu des chamans celtes, les hommes "sauvages" célébrant les forces primitives dans l'étrange monde de la forêt à l'époque où elle recouvrait une majeure partie de nos terres.

Aucun passage biblique ne justifie en conséquence le choix du 25 décembre, qui voit la (fausse car inventée) naissance de Jésus avoir lieu pendant que les bergers passaient la nuit dans les champs avec les moutons. Ce ne pouvait donc pas être entre décembre et février, les nuits étant trop froides en Judée à cette époque de l'année. De plus, sa naissance coïncide avec l'époque du recensement romain, les autorités choisissant toujours une époque de l'année au climat chaud compte-tenu du déplacement des populations pour se rendre aux postes de recensement. C’est pourquoi on ne trouve pas de fête du 25 décembre dans l'église chrétienne avant le IIIe siècle. Cette fête païenne où l’on commémore à cette date la naissance terrestre du Seigneur de la matière (le Ba'al) est rentrée dans l’Église en l'an 230, époque d’après le chrétien Tertullien où les chrétiens ont tendance à se prostituer aux cultes idolâtres*². Elle sera définitivement adoptée à partir de l’an 320 à la demande de Constantin le grand, et entérinée lors du Concile de Nicée de 325.

Saturne, Moloch, Nimrod (voir images ci-dessus et ci-dessous), Chronos, Baal, Satan,... tous ces démons du feu sont des dévoreurs d'enfants qui se déguisent en père Noël ! Autrement dit, la symbolique cachée de Noël est un rituel de sang, consistant à recevoir une partie du corps humain en cadeau, rattachant ainsi l'homme au culte de la matière. Ceci explique pourquoi nombre de rituels sataniques à caractère pédocriminel se déroulent à ce moment du sulfureux calendrier astral*³.

* Dans un monde où les dieux sont multiples, la Bible conduit à un phénomène de leur concentration en un seul, phénomène bien documenté en Égypte comme en Mésopotamie antiques. Un unique dieu va englober tous ces attributs, quitte à avoir des dizaines de noms. C'est pourquoi cette tradition se retrouve dans le judaïsme, dont hérite le christianisme puis l'islam. C'est pourquoi on parle des X noms de Yahwé ou d'Allah...

Dans ce contexte, le pluriel Élohim prend tout son sens : ce nom propre désigne un dieu unique et pluriel. Et le récit de création de la Genèse s'éclaire : le soleil et la lune ne sont pas dieux différents, mais sont issus de ce dieu unique et pluriel, mentionné dès le premier verset.
Ce concept de dieu unique et pluriel connaîtra des développements supplémentaires dans le christianisme, pour aboutir au dogme de la Trinité : un dieu unique en trois personnes. Mais bien sûr ce processus prendra des siècles !

Ces festivités sont consacrées aux démons de "Ba'al". Elles se nommaient Saturnales chez les Romains, elles-même dérivées du Mithraïsme (le culte de la divinité Mithra) chez les Perses, et dont le plus grand dieu était Aiôn, dieu du Temps également appelé Saturne ou Cronos, celui qui dévore ses enfants (Zervan chez les Perses)... Ils ne sont que la représentation de Satan, l'archétype des Forces de l'Ombre, des Ténèbres, le chérubin déchu, dans la structuration nécessaire au fonctionnement du Vivant.

*³ Cf. Les psychopathes qui nous gouvernent.

 

Le Père Noël Nimrod - Cliquer pour agrandir
Le Père Noël Nimrod - Cliquer pour agrandir
L'évolution du Père Noël païen - Cliquer pour agrandir
L'évolution du Père Noël païen - Cliquer pour agrandir

Tammuz le fils était symbolisé par une bûche en bois de cèdre du Liban considéré comme sacré, soit le tronc mort de son père Nimrod, déifié comme dieu Soleil mais renversé par ses ennemis. En étant mis dans le feu, "l'Homme-branche" renaissait le lendemain comme Arbre de Vie, revenu du royaume des morts … On plaçait dans les maisons à proximité du puits ou du feu une bûche de bois, et Nimrod, par le pouvoir de la magie, y faisait surgir un arbre vert, chargé de cadeaux pour le peuple. La bûche morte symbolisait la disparition de la bonté et de la piété sur la terre ; la poussée de l’arbre vert la naissance d’un sauveur, qui allait infuser une nouvelle vie à l’humanité.

Les cadeaux sur l’arbre indiquaient que Nimrod était un don du dieu Soleil pour sauver les pécheurs. C’est ainsi que naquit l’origine des cadeaux et du sapin de Noël. L'arbre moderne du solstice fait son apparition dans sa version contemporaine vers le XVème siècle, en Alsace. Il se diffusera ensuite à une bonne partie de l’Europe et aux États-Unis. La fête de la nativité tend alors à se transformer en une fête de l’enfance, et bientôt le sapin supplantera la crèche. La cheminée de la veillée finira par laisser passer le Père Noël, distributeur de cadeaux du nouveau monde consumériste...

La bûche est figurée entourée du dieu Serpent Esculape, qui rend la vie. Il figurera le Caducée, le bâton de Mercure (latin) / Hermès (grec), et plus tard symbole de la médecine. Elle fait naître un arbre palmier, symbole de victoire du Soleil invaincu, qui se transformera à Rome en sapin, image du messie réincarné (Tammuz en Nimrod) et seigneur de l'alliance entre le seigneur Ba'al (Nimrod) et Berith, démon infernal, grand-duc des enfers*… Tammuz est associé au mythe grec d'Adonis, tué par un sanglier et métamorphosé en anémone. Chez les chrétiens, cette figure est cachée sous les traits de Jean Le Baptiste, un jeune berger aux boucles d’or, sans doute en référence aux anges Chérubins. Il est le précurseur, l’annonciateur de la venue d’un messie. C'est pourquoi la fête de la Nativité, la Saint-Jean du catholicisme romain, fête de la renaissance et de la fertilité, est associée au Feu, adoptée à la date du solstice d'été le 24 juin, pour une naissance du dieu Soleil à la date du 25 décembre... Pour les païens, les déités à célébrer à ce solstice d’été sont toutes les déesses qui symbolisent l'amour et le plaisir (Vénus, Aphrodite, Astarté, Freya...). On trouve ainsi de nombreuses similitudes avec les fêtes celtes et scandinaves et leurs dieux.

* Le 25 Décembre à Rome est dressé le sapin sur la Place Saint-Pierre pour la fête de Noël, face à la grande Obélisque égyptienne que Néron avait fait installer au centre de ses arènes. L'installation de cet arbre sera d'ailleurs considérée comme une pratique païenne jusqu'au milieu du XXe siècle par l'Église catholique. Au contraire les Protestants l'adopteront dès la Réforme de 1560 comme symbole de l'arbre du paradis.

 

Les feux et célébrités de la Saint-Jean, tant appréciées par les frères maçons, constituent une tradition introduite en Occident par les druides, reflet exact du culte de Ba'al / Moloch, autrement dit Nimrod, le dieu flamboyant dévoreur d’enfants des Phéniciens, nouvelle version de Saturne ou Cronos, soit Satan... Les Cupidons et Éros sont les jeunes ailés lançant des flèches comme Nimrod le chasseur, et Vénus et son fils Cupidon sont Sémiramis et Tammuz, soit la Madone à l’enfant gardant le sacré cœur ... Ainsi la célébration par les cultes du monde sur l'autel de l'Amour, comme la Saint-Valentin le 14 février, traduit les portes des convoitises dont les hommes sont esclaves. Cette fête païenne devançait d’une journée Les Lupercales, honorant le dieu de la fécondité Lupercus et les origines de Rome, soit la grotte Lupercal au flanc du Mont Palatin dans lequel la louve a allaité Romus et Romulus, fondateurs de Rome.

La figure Cupidons / Éros est en relation dans le zodiaque avec la constellation Antinoüs et l'Aigle jupitérien, ce qui constitue une nouvelle manipulation du ciel antique…

La fête païenne du solstice d’été est la fête de Litha, jour le plus important de l'année pour les anciens cultes solaires. Cette période serait propice à la magie. Son pendant est Yule, équivalent à la Noël. A ces deux sabbats "mineurs" se rajoutent la fête d’Ostara à l’équinoxe de printemps, et de Mabon à l’équinoxe d’automne.

 

Le Père Noël et ses artifices "malins"

Selon les ethnologues il aurait dix mille ans. Non pas, bien sûr, dans sa forme actuelle, mais selon ce qu'il symbolisait à l'époque au sein des peuplades indo-européennes, soit une sorte de sorcier incarnant l'Esprit vicié de la nature terrestre. Aussi prenait-il le plus souvent la forme d'un personnage masqué et cornu, branche à la main, enveloppé de peaux de bêtes et barbu, ou comme en Allemagne d’un cavalier, renvoyant au mythe de la chasse sauvage du dieu scandinave Odin ou Wodan (Ba'al ou Nimrod), adoré chez les peuples du nord de l'Europe dans l'espoir en particulier d'assurer le retour du soleil après les longs hivers. Déjà dans cette mythologie germanique, le personnage était un vieil homme à la barbe blanche et vêtu de rouge, conduisant un traîneau tiré par des rennes, que l'on retrouvera également dans la figure chrétienne de Saint-Nic(h)olas* fêtée le 6 décembre (Sinterklaas chez les néerlandophones - image 3), "patron luciférien" induisant soumission des écoliers, qui n'est en fait rien d'autre que le Krampus (image 4), cette créature mythique anthropomorphe mi-chèvre, mi-démon, munie de cornes, son pendant satanique. Présente dans un certain nombre de folklores européens, elle a pour rôle à l'époque de Noël de punir les enfants s'étant mal conduits (il sera remplacé par le "Père fouettard", associé indéfectible de Saint-Nicolas, soit le visage du prédateur archonte avec ses deux polarités + et -).

Dans la cosmologie égyptienne, Atoum-Rê, dieu de Hélios, incarne le soleil couchant. Il est le dieu Saturne (latin) / Cronos (grec), le vieil homme qui vit au pôle nord et apporte avec lui des brins de feuilles persistantes pour Noël sous le nom de... Santa Claus (Santa est l'anagramme de Satan). Tout le décorum associé à sa célébration ne fait que renforcer la soumission des êtres humains - les morts-vivants - aux Ténèbres qui les dévorent par leur inconscience :

- l'arbre de Noël (image 5), ou le phallus générateur de la fausse lumière (le triangle patriarcal, autrement dit le 3ème Œil Illuminati ou maçonnique) ;

- l'étoile de Noël, ou le pentagramme satanique ;

- les bougies de Noël, ou le feu du dieu Soleil asservisseur ;

- le gui, ou la bénédiction de la fertilité (magie noire), soit la reproduction des esclaves à sacrifier ;

- la couronne de fleurs, ou la célébration de l'utérus féminin, organe indispensable pour donner la vie dans la Matrice asservissante*² ;

- les 8 rennes tirant le traineau du Père Noël, bêtes à cornes représentant le dieu cerf gaulois Cernunnos (photo 6), 8 évoquant en gématrie (ou Gématria) satanique la boucle infinie du cycle de la réincarnation dans la Matrice viciée .

* Nicolas de Myre ou Nicolas de Bari (vers 270/345) fut évêque de Myre en Lycie, ayant probablement participé au premier Concile de Nicée au cours duquel il combattit l'arianisme.

Cf. Compréhension structurelle de la Matrice asservissante.

 

Le Père Noël, version contemporaine de Ba'al (image 1) et autres figures représentatives de l'archétype démon ou diable, soit la Force des Ténèbres régnant sur la matière viciée terrestre. Toutes les festivités qui lui sont associées, en particulier par le truchement du religieux dévoyé, ne font que célébrer l’assujettissement de l'être humain illusionné à son emprise, et tout particulièrement des jeunes enfants offerts par leur parentèle inconsciente au sacrifice de leur innocence sacrée...


Le sceptre de Tammuz était surmonté d’une pomme de pin, car sur l’Arbre de Vie ce fruit mûrit lentement, pour libérer ses graines mûres. Elle est composée d'écailles, arrangées en spirale suivant la suite dite de Fibonacci* correspondant à la divine proportion présente dans la Nature, soit le Nombre d’Or, un code mathématique servant entre autres pour la lecture du Zodiaque de Denderah. Ce processus symbolise l'effet d'ensemencement des croyances sur les personnes tout comme l'expansion de la conscience. Le dieu assyrien ailé Shamash (deuxième image) la tenait également, tout comme Horus l’égyptien et d’autres (Dionysos, Bouddha…), symbolisant le phallus, soit la fertilité et la puissance de régénération. Les enfants étant toujours considérés comme prolongeant la vie de l'espèce humaine, la pomme de pin était de ce fait liée à la nouvelle vie et la conception des enfants à la magie sexuelle. La pomme de pin, graine symbolique de la fertilité de l'arbre de vie, est ainsi une référence majeure aux inventeurs et initiateurs du culte et du système de domination égyptien-babyloniens. Elle est présente sur le… sceptre papal.

* Cf. Méthode de travail / Qu’est-ce que l’Homme ? Le corps humain.

 

Le mythe sulfureux de la déesse Europe

Si le mythe d’Europe et le Taureau a inspiré beaucoup d’artistes, d’écrivains, d’historiens et d’hommes politiques à travers les siècles, il repose sur une histoire pour le moins contraire aux valeurs érigées pour en glorifier la raison d’être.

La déesse Europe* n’est rien d’autre qu’un énième avatar de Sémiramis, la prostituée sulfureuse babylonienne, se retrouvant ensuite en Aset (Isis) en Égypte ou en Vénus à Rome. Aussi son histoire d’amour avec le dieu des dieux Zeus relève du même acabit que celle d’avec son fils Nimrod, le dieu Soleil, qu'elle épousât.

Selon la mythologie grecque, une jeune princesse phénicienne nommée Europe, fille du roi de Tyr Agénor, attira un jour l’intérêt de Zeus, dieu des dieux de l’Olympe. Dès qu’il la voit, Zeus s’éprend de sa beauté et de sa grâce, et met en œuvre un plan très habile pour se l’attacher. Pour éviter de déclencher la haine de Héra, son épouse jalouse, et pouvoir frayer son chemin jusqu’à la jeune fille, il se métamorphose en un superbe taureau blanc. Alors qu’elle cueille des fleurs, elle aperçoit ce taureau et, fascinée par ses flancs charmants et son tendre comportement, le caresse avant de monter sur son dos. Zeus saisit cette opportunité pour l’enlever et nager jusqu’à l'île de Gortyne en Crète, où il lui révèle sa véritable identité avant de, redevenu humain, la violer. Elle tombe enceinte et met entre autres au monde Minos, qui allait devenir roi de Crète puis juge de l'Enfer. Plus tard, Europe est donnée par Zeus comme épouse au roi de Crète, Astérion.

* L’étymologie couramment admise de ce nom y voit un composé de " large " et de " œil " (ou vue).

 

Les douze dieux de l'Olympe grec - Cliquer pour agrandir
Les douze dieux de l'Olympe grec - Cliquer pour agrandir

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les valeurs cardinales de l’Europe - paix, prospérité, liberté - et le comportement d’un Zeus violeur et sans scrupules apparaissent clairement peu compatibles. Si un mythe n’est pas un symbole officiel au contraire du drapeau, de l’hymne ou de la devise, il peut cependant être considéré comme un symbole quasi-officiel, voire une personnification supranationale du continent qu’il représente. Certes il pouvait être pensé que le seul nom d’Europe lui conférait toute légitimité, et que les détails du mythe étaient secondaires, le terme "Europe" ayant été utilisé par les anciens Grecs pour définir l’aire géographique à l’ouest et au nord de la Grèce, et plus tard pour l’intégralité du territoire qui séparait l’Afrique (connu comme la Libye) et l’Asie du détroit de Gibraltar à celui du Bosphore. Pour autant, la coïncidence initiale entre le nom d’Europe et une région de la Grèce ne suffit pas pour expliquer et convaincre de ce choix.

 

De l'Olympe

Le mont Olympe est l'une des montagnes les plus hautes perchées de toute la Grèce, avec un sommet avoisinant les 3.000 mètres. Ce mont était considéré comme étant la demeure des Dieux grecs. Son étymologie découle des termes grecs ollumi ("couper", "raser", "détruire") ou oloos ("destructeur", "mortel") voire oulē ("coupure", "entaille"), et la finale -mpos, suffixe attesté dans plusieurs langues indo-européennes dans des adjectifs indiquant une situation, une position ou une orientation. Il ressort donc qu’Olumpos a pu signifier d'abord "situé en position tranchante"  ou "coupant le passage".

Mais Oulumpos comme on le trouve chez Homère pourrait également provenir de l'indo-européen, constitué des racines wel- ("tourner", "s'enrouler") et ombh- ("chose ronde", "sommet"). Le sens de Olympos serait celui de "montagne dont les nuages s'enroulent autour du sommet".

 

Pour saisir la valeur du choix du mythe d’Europe et du taureau, il faut d’abord comprendre qu’un mythe est une allégorie, un mode de représentation figuré qui contient un sens différent de celui que l’on peut lire de prime abord. Il communique son message par différents degrés de symbolisme parlant à l’inconscient humain, ce que l’on appelle le subconscient*. Ensuite, un mythe doit avoir la capacité de traverser le temps, survivre aux siècles, prendre de l’importance, et évoluer ainsi qu’agir comme vecteur d’inspiration.

Le mythe d’Europe et du taureau répond à tous ces aspects concernant l’Europe : il s’agit d’une figure à la fois importante (Taureau) et attirante (Déesse) de l’Europe qui se réinvente en tant qu’Union Européenne. Il a fonctionné lors des siècles et avec les cultures précédentes, et de la même manière il ne peut qu’être réactualisé au besoin de la nouvelle époque. C’est la force de continuité d’un programme mental instillé et non réinterrogé quant à sa pertinence profonde.

* Cf. Esprit global.

 

C’est la même chose que les Grecs (et d’autres) firent avec leur monnaie introduite en 2002, le "kidnapping mythique" étant là pour symboliser l’Europe contemporaine adaptée aux nouvelles nécessités décidées. Les images figurant sur les pièces de monnaie ne sont pas choisies au hasard, faisant figure d’emblèmes pour le pays qui décide d’en frapper la monnaie. Dans une période de changement, l’image se trouvant sur la monnaie est là pour apporter l’assurance de la continuité : la nouvelle Europe est aussi l’ancienne Europe, avec sa très ancienne tradition qui remonte à la Grèce ancienne.

 

L’image est bien plus répandue que le mythe lui-même, et semble avoir plus d’importance que l’histoire qu’il raconte. Pourtant, celle-ci demeure dans la psyché, distillant sa vision du monde, de la nature, de l’humain… Un dieu masculin violeur comme un taureau sauvage et une femme soumise et avilie continuent à être injectés dans l’inconscient collectif pour montrer la vraie face de l’histoire, celle d’une Europe arrachée et conduite de force vers l’unification à la fois économique et culturelle. Ce n’est pas l’histoire d’un désir, mais celle d’un non-désir comme tout viol. Le contre-argument de ses promoteurs défenseurs est cependant tout trouvé : Europe est une aventurière qui prend le taureau par les cornes et suit sa destinée, et le taureau est le symbole d’un monde désespérément amoureux de la merveilleuse Europe, et qui l’honore de sa virile puissance. Tout dépend comme d’habitude de qui lit le mythe, et de son attitude bienveillante ou non à l’égard de l’Union Européenne. Toutefois, la compréhension du symbole Taureau lorsqu’il est sauvage lève les quelques doutes qui pourraient subsister.

 

Dans le grand cycle de la précession des Équinoxes, l'Âge de l'adoration du Taureau – Apis* – prit naissance quand le Soleil de printemps (à l’est) guidé dans la carte du ciel par l’étoile dite d’Aldebaran commença à se lever dans la constellation du Taureau. Il n’est pas une figure positive quand il est sauvage (Seth s’est transformé en taureau pour voler la momie de son frère Osiris). Apis est un avatar du dieu égyptien Ptah, soit Osiris plus tard, de Mardouk le Mésopotamien, de Nimrod le dieu Soleil babylonien, et de Baal, sa version phénicienne, soit le Moloch à qui on sacrifiait des enfants. Il représente aussi le culte de Mammon, l'argent roi, le Veau d'Or corrupteur devant lesquels les foules décervelées et hypnotisées se prosternent. Le Moloch représente l'union du couple royal Baal (Nimrod) et Ashtaroth (Sémiramis - Astarté - Ishtar) dans le Judaïsme, chez les Chrétiens et en Islam.

Il est la continuité de l'auroch (image 4), espèce de bovidé ancêtre des races actuelles de bovins domestiques et dont la descendance sauvage est désormais éteinte. Appartenant au genre Bos, son nom scientifique est Bos primigenius ou Bos taurus primigenius selon les auteurs. Il est également désigné parfois par les noms d'urus ou ure. Le mot est attesté en français pour la première fois en 1414 sous la forme ourofl au sens de "bœuf sauvage", puis en 1611 sous la forme aurox. C'est seulement vers 1752 que l'on trouve l'orthographe actuelle.

* Avatar du dieu Ptah (Osiris). Il porte également le nom de Mnévis, Boukhis ou Kemour.

 

Personnifiant le dieu sacré du panthéon égyptien, Apis est symbole de fertilité, de puissance sexuelle et de force physique, lié au cycle combiné du soleil et de la lune. Son emblème est un disque solaire et l’uræus, le cobra royal, entre ses cornes. Son culte se diffusa à Athènes et à Rome. Il est visible en Europe sur les parois de la grotte de Lascaux, représentant notre actuelle constellation étoilée Taurus. Il porte sur le front la marque d’un Triangle blanc la forme d’un vautour sur le dos, un croissant de lune sur le flanc et un scarabée sur la langue.

 

Le symbolisme de l’étoile Aldebaran* (Alpha Tauri), l'une des étoiles les plus faciles à trouver dans le ciel nocturne en partie en raison de sa luminosité, et du Taureau indiquait le lever du soleil pendant l'Age du Taureau. Il est celui de Baal le Moloch, le maître du ciel (dans certains pays occidentaux il est représenté par la chouette géante). Il représente le système, celui qui enferme la conscience humaine et sacrifie les enfants à cette civilisation des ténèbres et au pouvoir de l'argent des élites.

Ainsi, tout ce qui représente le Taureau sur le Zodiaque de Denderah devient maléfique au profit d'une domination terrible des Rois avec la complicité des Églises. Cette figure de Apis le Taureau sera utilisée pour la création de la figure antique du Diable à travers d'autres symboles comme le Baphomet, ou le Satire (avec le Bouc sacré Bel le Bélier, dont est dérivé le culte du Phallus, qu’on a aussi appelé Priape à Rome, ou le dieu-chèvre Pan). Comme pour bien enfoncer le clou, les astronomes ajouteront un autre Taureau dans le ciel, le bestial Centaure (Cen-Taurus)...

* Aldebaran est également l’Étoile de Bouddha, l'étoile de l'illumination, l'Œil de Dieu, l'Œil du Taureau et l'Œil de l'Apocalypse.

 

L’envol de l'aigle jupitérien

 

Dans la continuité du modèle babylonien à l'ère du Taureau puis du Bélier*, Athènes puis Rome ont construit leur toute-puissance par la dénaturation du référentiel sacré originel logé dans la carte du ciel (le Zodiaque de Denderah), le culte de l’élite souveraine assimilée aux dieux qui s’est substituée au Créateur universel - plus exactement Ce Qui Est -, et l’aide autoritaire des dogmes religieux successifs constitués et professés. Grecs et Romains ne font qu'adapter le système cosmogonique prévalant avec les découvertes de la précession des équinoxes (vers -700) et des nouvelles étoiles, afin de faire correspondre leurs calendriers. L'astronomie des Grecs va alors influencer l'Occident pour l’élaboration de ses calendriers et sa conception du temps, mais aussi l’Église. C’est la raison pour laquelle il y a eu d’abord la croyance du géocentrisme avec la Terre au centre de l'univers jusqu’à la fin du XVIe siècle, avant d’être progressivement remplacée par celle de l'héliocentrisme sous la pression du rationalisme scientifique.

Dans une Europe appelée à une recomposition sous les coups de boutoir de hordes barbares s’emparant d’un empire romain décadent à bout de souffle, les nouveaux croisés, templiers et preux chevaliers s’attacheront quant à eux à perpétuer la grandeur jupitérienne réadaptée aux réalités géopolitiques des nouveaux temps de l'ère des Poissons.

* Dans la Genèse , les signes du Zodiaque cosmogonique ont été alloués à Adam représenté par son fils aîné Abel, le gardien du troupeau et nouvel Adam assassiné par son frère Caïn. C'est le Signe du Bélier et ses descendants, la victoire du mal sur le bien, qui voit Jésus, l'Adam spirituel, sacrifié pour expier les péchés du monde.

 

Le monstre Anzû (deuxième image), à l'origine une divinité sumérienne à la tête de lion et au corps d'aigle nommée Imdugud (littéralement "sang noble"), vient prendre place dans la mythologie romaine avec la constellation Aquila, celle de l'Aigle. Il représente le rapace de Jupiter (Zeus des mythes Grecs). Bien que cette constellation ne touche plus celle des Poissons et remplace d'autres figures, le rapace semble voler en suivant le soleil sur l'écliptique.

Aquila fait partie du "triangle d’été", figure géométrique reprenant la structure patriarcale de la Trinité divine* et base de la manipulation. Son étoile de référence est Altair, signifiant l’aigle en vol. Elle compte comme Aldebaran avec la constellation du Taureau parmi les étoiles les plus brillantes du ciel nocturne. Proche de la constellation du Verseau, le rapace tient dans ses griffes le prince troyen Ganymède (ou Antinoüs*²), un jeune homme tirant une flèche. Il est le plus beau des mortels, amant de … Jupiter/Zeus que celui-ci, comme Europe, a enlevé cette fois-ci sous forme d’un aigle. L’homme est ainsi symboliquement toujours et encore le captif des dieux (les élites, en tout cas certaines d'entre elles), pour leur bon plaisir et la satisfaction de leurs désirs sexuels dépravés. C'est ce que célèbre le Jupiter/Zeus astronomico-astrologique, entouré de quatre de ses amants mythologiques : deux figures féminines hétérosexuelles (Io et Europe), un personnage masculin homosexuel (Ganymède) et une nymphe à tendance lesbienne (Callisto)...

* Cf. Symbolisme des neuf premiers nombres.

Avatar de Cupidon et de St Valentin, le jeune Phrygien Antinoüs est aussi connu comme favori et amant de l'empereur romain Hadrien, tout comme Ganymède était l'amant du dieu Père dévoyé Jupiter (Cf. Le Judaïsme décodé). Antinoüs et Ganymède figurent les jeunes hommes que l'élite enlève pour ses orgies, dans le monde du pouvoir dans les palais comme les Temples et Églises.

 

Anzû/Imdugud : sur les traces de l'histoire secrète de l'humanité

Les travaux du spécialiste franco-allemand de la civilisation sumérienne Anton Parks permettent de reconstituer l'histoire secrète de la Terre, volontairement cachée à la connaissance de l'humain sous domination des élites institutionnelles, tout particulièrement par l'étude des civilisations antiques (dieux, symboles, mythes, ouvrages d'art, écrits...). Elle voit à ses origines lointaines une division dans l'ordonnancement du cosmos entre des "races planificatrices de vie" et des "races conquérantes". Cette division est conforme aux polarités positive et négative qui permettent le fonctionnement du Vivant dans des dimensions de réalité et de conscience inférieures à la dimension originelle, Ce Qui Est. Le conflit fait ainsi rage entre les races planificatrices au service de la paix universelle, nommées Kadištu (parmi lesquelles se trouvent différentes lignées comme les Nungal ou les Urmah), et d’autres races qui refusent cet ordre planificateur, formant des sociétés hiérarchiques, pyramidales, au sommet desquelles se trouvent les Gina'Abul et leurs représentants terrestres Kingú, ces derniers étant qualifiés de royaux albinos.

Il décrit un ordonnancement de l'univers - le Kigal - qui se compose de plusieurs dimensions qui se superposent "comme dans une pyramide inversée". Si les humains vivent dans la troisième dimension (dite le KI), il y a en dessous deux autres dimensions de réalité attribuées classiquement aux règnes minéral et végétal - nommées le KUR -, mais aussi fréquentées par d’autres entités, notamment une race de reptiles très agressive (ces deux dimensions se nomment KUR-GAL et KUR-BALA). Le noyau dur et dirigeant Kingú se trouve en KUR-BALA. Nous pouvons l'assimiler à la pyramide des Illuminati*, "l'œil qui voit tout, en haut de la pyramide… inversée", car il possède un regard direct sur le KUR-GAL et le KI. Voilà pourquoi sur les tablettes sumériennes le KUR (ou KUR-BALA) est souvent traduit "en monde ennemi", lieu où le chaos semble régner perpétuellement. Les trois premières dimensions forment une sorte de pyramide inversée où la dimension KI symbolise la base et la dimension KUR-BALA forme le haut de la pyramide. De cet endroit, toute personne a un regard grossissant (comme une loupe) sur les dimensions supérieures

Ces plaquettes sumériennes font également référence dans l'ordonnancement de l'univers* à un étrange monde "du dessous", un univers souterrain appelé Abzu, composé de continents tapissant la surface interne et concave de la terre. On accède à ces continents par des entrées situées aux pôles, ce qui pourrait entre autres expliquer la main-mise gouvernementale sur ces parties interdites d'accès au simple quidam. Ce monde est éclairé par un soleil interne qui fait office de cœur à la terre, rejoignant par là-même certaines théories scientifiques validant l'existence d'un soleil intra-terrestre. Il y a également comme pour le monde de la surface d’importantes surfaces occupées par des océans, des lacs et des fleuves. Il existe d'autre part une longue tradition de récits de peuples aborigènes d’Amérique du Sud, du Nord, d’Asie ou d’Afrique qui évoquent également des mondes souterrains dont ils seraient originaires. Mais dans le cas de ces récits et mythes, on parle non pas de continents et de la terre creuse mais plutôt de gigantesques cavernes et d’un immense réseau de galeries reliant des pays et des continents entre eux, entre autres l’Amérique à l’Afrique et l’Europe via un continent disparu dans un grand déluge. Peut-être que les récits sur la terre creuse d’une part et les mondes souterrains des cavernes et des galeries d’autre part se complètent et décrivent deux univers différents.

Le monde souterrain terrestre était, à l'époque sumérienne, dans les mains des "races planificatrices" nommées Gina'abul Ama'argi et également Sa'am-Enki. Le monde des cavernes était plutôt celui de "races agressives", soit d'autres Gina'abul, comme par exemple, les royaux Kingú et par la suite celui des Anunna. Les tunnels relient généralement entre eux ces différents mondes, même si l'Abzu (la terre-creuse) était un lieu bien gardé où les Kingú et Anunna n'avaient pas le droit de vivre.

Les récits des multiples ethnies sises en Asie ou en Amérique du Sud et du Nord décrivent les résidents des cavernes de la même manière, ce qui est assez frappant : ce serait des hommes à la pigmentation blanche et aux cheveux blonds ou roux, disposant, aux yeux de ces ethnies, d’une technologie très avancée. Les Indiens d’Amérique du Nord les ont baptisés les habitants du monde surnaturel. Ils pourraient à première vue être des Imdugud, fruits d'une hybridation entre les royaux agressifs Gina'abul dénommés Kingú-Babbar (royaux albinos) et les planificateurs félidés Urmah. On les retrouve dans la littérature akkadienne sous le nom de Anzu. Les Imdugud (signifiant de "sang noble") sont symbolisés par un aigle à tête de lion en Mésopotamie. L'aigle est l'attribut des Kingú et le lion l'emblème des Urmah. Cette association démontre distinctement la parenté hybride des Imdugud. Ces derniers sont une sorte de sentinelle de Ti-ama-te (le système solaire), initialement programmés pour jouer un rôle de conciliateurs entre les Gina'abul royaux (Kingú) et les Kadištu planificateurs tout en restant en retrait de leurs travaux.

Mais ces homes à pigmentation blanche et aux cheveux clairs semblent plutôt être des Nungal d'Enki (planificateurs), c'est-à-dire des Bené-Elohim (les fils des Elohim), les anges veilleurs et déchus de la Bible qui sont en discorde profonde avec les anges des Yahvé (les Anunna)*² … Ces reptiliens évolutifs Nungal possèdent eux aussi des gènes Kingú-Babbar (les royaux Gina'abul agressifs à la peau blanche), ce qui leur a apporté une peau claire comme leur ascendants génétiques royaux albinos. Les Nungal sont dénommés aussi Igigi en akkadien, dont la traduction stricte donne "les 300 encadrés ou encerclés" ou encore "les 300 rejetés". Ceci amène à penser que ces 300 possèdent le rôle de veilleur de la planète Terre.

* Cf. Évolution de civilisation (1) Le mécanisme de l'Univers.

Cf. Le Judaïsme décodé.

 

Attribut de la République romaine*, l'Aigle est resté d'un point de vue symbolique une image parfaite de la souveraineté, apparaissant sur nombre d’armoiries. Il est ainsi le rapace emblématique par excellence des empires de l'époque moderne, adopté par Napoléon, Hitler et les empires-nations (USA, Russie, etc.). Il qualifie également de très hauts grades dans des confréries initiatiques, comme certaines obédiences maçonniques. Le rapace est aussi considéré comme un substitut du soleil, pouvant voler d'un monde à l'autre. Comme tout symbole, l'aigle possède aussi sa face cachée. Sombre, nocturne, maléfique ou gauche, l'exagération de ses qualités, ses excès, en font un défaut. La valeur positive devient alors négative, la puissance se pervertit, et le Roi devient un tyran. Si l'aigle est, comme le lion, un animal royal incarnant les pensées élevées, il est aussi symbole d'une insatiable volonté de puissance inflexible et dévorante. C’est pourquoi il a toujours été un attribut de Jupiter / Zeus, le Roi des cieux et le Maître sur la ruche, les esclaves…

* La symbolique de l'Aigle n'existe pas dans la mythologie égyptienne, car il attaque le Faucon, un animal plus que sacré. L'Aigle est purement sumérien, mésopotamien et surtout babylonien, symbole de la grande Babylone avec la Chouette nocturne du Moloch, cette créature à tête de bélier dont l’adoration dans le culte de Baal (Nimrod) conduisait à des sacrifices humains.

 

L'Aigle à deux têtes, ou Aigle bicéphale

Si l’aigle partage avec le lion les aspects de majesté et de puissance, sa capacité à voler lui confère en un certain sens une "puissance supérieure", dominant les airs par sa capacité à s’élever, à se mouvoir dans "le Royaume des Cieux" et à regarder le soleil en face. Il est ainsi considéré comme le messager du divin, associé à l'évangéliste Jean, qui par la puissance de sa vision va convertir les hommes pour la gloire du système. Il est le gardien du sanctuaire et de la porte des cieux avec ses secrets. Ses deux têtes renvoient aux deux existences de l'existence corporelle : charnelle et matérielle, spirituelle et subtile. Elles symbolisent l’union des deux principes, le masculin et le féminin, le passé et le futur, l’Orient et l’Occident, le bien et le mal. Selon l'anthropologue écossais James George Frazer (1854/1941), il remonterait aux Hittites, un peuple ayant vécu en Anatolie au II° millénaire avant notre ère, soit les hauteurs du territoire de Canaan. Depuis Rome jusqu’aux Amériques, en passant par l’Allemagne impériale ou la "Sainte Russie", la figure de l’aigle a orné les écus des Empires occidentaux, symbole de la puissance impériale. C’est sous Sigismond Ier, roi de la maison de Luxembourg (1368/1437) qui régna sur la Hongrie, la Germanie et la Bohême avant d'être sacré empereur des romains en 1433, que l’aigle bicéphale devient le symbole de l’empereur sur les sceaux, les monnaies, le drapeau impérial, etc., l’aigle simple étant le symbole du roi. L’utilisation de l’aigle est un acte d’allégeance à l’Empire. Après la chute du Saint-Empire, l’aigle impérial est repris par le Reichstag de 1848 comme symbole de l’Empire allemand.

C’est surtout à l’Est de l’Europe, à l’Orient, qu'il a été utilisé sous la forme bicéphale comme symbole impérial, illustrant dans sa double composante spirituelle et temporelle les ambitions de l’Empereur et sa prétention à englober dans son Empire aussi bien l’Est que l’Ouest, "aussi loin que peut porter le regard de l’aigle", afin de rassembler tout ce qui est épars*. C'est l'union du souverain et de l'église, intimement liés. C'est pourquoi il est associé au scorpion, dont la piqûre fruit de cet alliage est mortelle. Pour les sociétés occultes, il représente l'arrivée de l'antéchrist sur terre, étant représenté par l'un des quatre cavaliers de l'Apocalypse (Cf. quatrième image), un cavalier nu blanc (pâle) tenant un arc (la conquête) et faisant le salut cornu (Apoc. 20/2).

* Il est l’un des plus anciens et des plus célèbres symboles de la Franc-Maçonnerie, symbolisant le 33ème degré de cette confrérie initiatique, soit le plus haut degré accessible, celui de Grand Maître (Souverain Grand Inspecteur général au Rite écossais ancien et accepté). Toutefois, il existe en parallèle une autre hiérarchie,  dissimulée et non connue de la quasi-totalité des "frères ou sœurs" naïfs et illusionnés, réservée à quelques hauts dignitaires représentatifs des véritables instances de gouvernance nationale comme internationale, y compris religieuses. Il va sans dire que son accès ne peut se faire pour le "vulgum pecus", aussi haut gradé soit-il...

 

L'Aigle noir

Cet oiseau, que l'on trouve fréquemment au blason des souverains et des États, est un signe de puissance matérielle et un désir de domination. Il symbolise l'être à ses débuts, avec tout ce qui l'alourdit, avec tout ce qui tend à le garder sous la domination du monde naturel., attiré par ses instincts de cruauté. Les ailes déployées évoquent la lutte entre ses instincts de voracité, de domination tyrannique, et sa vocation intime à s'élever vers plus de lumière, vers le monde sacré. La nature de l'homme est telle qu'il ne peut parvenir à la lumière qu'après être passé par la porte de la mort, en quittant l'enveloppe matérielle - le corps - pour renaître à sa divinité éternelle.

 

L'Aigle est aussi l'oiseau de feu, le Phénix de la destruction du système en place envoyé par le faux Dieu assis sur son trône. Il annonce un changement. C'est l'Arcane 16 du jeu de Tarot appelée la "Maison Dieu", que l'on représente par l'écroulement d'une tour ou d'une pyramide. Cette tour représente le système caché dans la constellation des Poissons, notamment toutes les Religions. Le système caché décide ainsi de sa propre "mort" pour la création d'une nouvelle étape de "son" nouveau monde, avec un autre système nécessaire aux nouvelles circonstances et croyances*. Tout dépend de qui trône au sommet de la "Maison Dieu", le Roi et la Reine pouvant être positifs ou négatifs pour leur peuple.

* Ainsi la mort des grandes Religions du Livre dans leur forme actuelle, l'état de déliquescence constaté de l’Église romaine et les féroces luttes de pouvoir au sein du Vatican (le " saint " Siège ...) en démontrant l'inéluctable et sans doute proche échéance.

 

Illustration de la communication du système - The Economist

The Economist Group est un groupe de presse économique britannique, qui a son siège dans la Cité de Westminster, à Londres. Depuis août 2015 et la vente de la participation du groupe de presse Pearson, ses actionnaires sont Exor (famille Agnelli) et la famille Rothschild. Ce puissant média d’influence utilise un subtil codage dans ses couvertures annonçant la nouvelle année pour livrer des prédictions, dont certaines suffisamment justes dans leurs effets souvent dramatiques pour que l'on y voit la seule empreinte du hasard... Ainsi la couverture de l'année 2017 ne fait pas exception à la règle avec l’utilisation des cartes du tarot, ou pour 2018 avec une kyrielle de symboles en quatre couleurs. Pour quels soubresauts ?

 


L'Aigle représente aussi une petite "mort" pour l'initié aux mystères, qui va maintenant voir le monde non pas comme il est, mais d'une manière différente. Il n'utilise plus le prisme du système en place ni celui de la religion. C’est une méthode de déconditionnement, pouvant également être utilisée par les groupements sectaires et fanatiques pour reformater leurs adeptes. Comme d’habitude, le discernement de chacun permettra de recevoir par qui de droit l’enseignement adéquat, pour le meilleur ou le pire...

 

La trinité de la paix écartée

 

Comme nous l’avons vu, l’Europe ancienne comme moderne avec son Union réalisée s’est construite à partir d’un référentiel symbolique et mythologique dévoyé et délibérément orienté, fruit d’une continuité de civilisations et d’empires guidés par des intérêts profanes et destructeurs d'une partie de leurs gouvernants. En choisissant comme porte-étendard emblématique l'Aigle plutôt que l'Oie et le Pélican, elle a écarté délibérément le choix d’une autre Trinité, celle de la paix et de la prospérité, l'Alpha et l'Omega de la vie...

 

Alpha et Omega

L'Alpha et l'Omega représente les deux principes, la dualité parfaite entre le bien et le mal*. Chez les Égyptiens, le mal est masculin et le bien féminin, l'étoile Alrisha reliant par la queue les deux Poissons qu’ils représentent depuis la constellation de la Baleine (la matrice). Elle marque ainsi le nœud du cordon (l’anneau), formé par la jonction des extrémités des rubans qui lie les deux poissons par la queue. C’est le sommet du Triangle des Poissons, considéré comme un puissant talisman contre le mauvais œil pour les croyants du système. Dans d'autres systèmes, l'union est représentée par la fusion de deux figures généralement en noir et blanc ou bleu et rouge, l'eau et le feu, le soleil et la lune ou encore par une entité androgyne.

La lettre alpha tire probablement son origine de l'alphabet linéaire protosinaïtique, un alphabet utilisé dans le Sinaï il y a plus de 3.500 ans, lui-même dérivé des hiéroglyphes égyptiens et des sons.

 L’Alpha est associé au loup (la louve), qui est à la base de la fondation de Rome, la louve ayant été la nourrice de Remus et de Romulus dans la légende de la fondation de la ville. La meute de loup est très souvent constituée d'un couple dominant ayant le rôle de chef de groupe, tous deux appelés Alpha. Dans une meute de loups, la structure sociale est capitale pour sa survie. C’est l’art de vivre ensemble pour le meilleur et pour le pire.

Le loup Omega est quant à lui indispensable à la survie d’une meute, même s’il est placé au dernier rang. Il a pour mission instinctive de briser les hostilités et de faire baisser les tensions au sein du groupe. Il est le bouc émissaire, le souffre-douleur, qui reçoit toute l’agressivité sociale du reste de la meute. Il existe deux autres rangs (beta et gamma) chez les loups, selon la fonction de l'animal dans la meute. Il y a enfin le loup solitaire, certainement le plus fort de tous car arrivant à survivre sans la meute ...

Les hommes ont tout naturellement copié la meute des loups pour l'organisation de la pyramide et l'invention des symboles*². Les forts et les dominants sont à son sommet, dominant physiquement pendant que la meute mange les agneaux, le peuple faible et ignorant qui se laisse dévorer. On peut remplacer le loup par d'autres animaux (Grand Cerf, Taureau, Aigle, Bélier, Requin, etc.). C'est ainsi que fonctionne la matrice, avec ses  "élites" ogres à son sommet sous le regard des Omega.

* Cf. La dualité décodée.

Cf. Le modèle pyramidal décodé.

 

L’Oie est un animal sacré, sinon l’animal le plus sacré pour de très anciens peuples. Elle signifie vigilance, prospérité matérielle et pureté. L’Oie est blanche comme la Voie Lactée. Elle conduit également à la mort du corps et, par le fait, à la résurrection éternelle. Chez les Grecs et les Hindous, l'œuf cosmique* qui a donné naissance au monde est l’œuf de Leda, une Oie, et de Zeus, le Cygne, qui sont deux pôles complémentaires et nécessaires comme le yin et le yang. Pour perpétuer le souvenir de ce mythe de la création universelle, une fête spécifique était célébrée chaque année à l'équinoxe du printemps, les Égyptiens suspendant des œufs dans les temples pendant les cérémonies. C’est l'origine de l'Œuf de Pâques. Cygnes et Oies se déclinent en Grues, Cigognes ou Cormorans, symboles de protection nourricière.

Les Oies sauvages en formation dessinent quand elles voyagent un delta. C’est l'origine du Triangle, symbole de la Trinité, et l'emblème de la paix avec la " patte d'oie " de l’Arbre de vie, qui donnera forme à la croix ânkh ou croix ansée (troisième image). Cet attribut des dieux égyptiens fut repris par les Chrétiens, et officialisé seulement au quatrième siècle en 325 lors du Concile de Nicée par l’empereur Constantin qui dessina sa croix dans le ciel en hommage à sa mère en utilisant l'astronomie. C'est la croix du Nord.

Les branchages de l'Arbre de vie se dressent vers le ciel, vers les hauteurs, symbolisant l'aspiration créatrice des forces vers un perfectionnement relatif et une constante ascension et par là-même progression. La vie peut s'épanouir dans l'Arbre de vie. En Asie, la Grue blanche est l'oiseau de la paix.

* Les gnostiques se réfèrent à un puissant symbole appelé Kneph, représentant la Déesse Mère considérée comme la première émanation de l'Être suprême, le bon génie du monde, la Raison efficace de toutes choses, l'Architecte de l'Univers. Il est représenté par un serpent avec un œuf dans sa bouche.

 

Les Oies formaient dans la carte cosmique zodiacale une constellation, celle de l'oiseau Égyptien, qui voit l’union sacrée de l’Oie (le dieu Geb la Terre, le "grand caqueteur") et du Jars (la déesse Nout-Hathor, le Ciel, la Voie lactée). L'Oie du Nil est ainsi le symbole du "Fils de Dieu", le soleil qui sort de l'œuf primordial, soit les deux frères Osiris et Seth (Caïn et Abel). L’âme des Pharaons fut ainsi représentée sous la forme d'une Oie. Bien que sa constellation fût enlevée du ciel cosmogonique*, et pour cause, il y a une Oie (ou une poule) au-dessus de l'œuf cosmique sur le Zodiaque de Denderah. Les Oies sauvages étaient considérées comme des messagères entre le Ciel et la Terre, et l'avènement d'un nouveau Roi était signalé par un lâcher de quatre oies sauvages aux quatre coins de l'horizon. Comme ces oiseaux migrateurs disparaissent mystérieusement pendant une partie de l'année et reviennent de nulle part, les Égyptiens considéraient que l'oiseau s'est auto-créé.

Parce que cet oiseau incarne le triomphe de la lumière, de la connaissance sur les ténèbres et l’ignorance profane, elle se trouve parfois supportée sur les blasons par un Aigle à deux têtes, gardien de l'édifice de la "Maison Dieu", c'est à dire la constellation des Poissons.

* La figure de Geb sur le Zodiaque de Denderah, avec son phallus en direction de la Voie lactée, deviendra la constellation Aquila (l'Aigle), serrant le jeune Antinöus (Éros - Cupidon) tirant sa flèche. La matrice des ténèbres s'empare ainsi dans l'imaginaire collectif de l'être humain aspirant à sa nature divine, et réservant ses flèches à la seule satisfaction de ses désirs charnels ...

 

Manipulation symbolique de la paix par la croix inversée, symbole de mort et de Néron

En 1958 apparait en Angleterre lors d'une manifestation contre une usine de bombe atomique l'emblème des opposants à l'armement nucléaire (première image). Il devient la figure d'expression de la contre-culture pacifiste pour faire prendre conscience à l'humanité du danger nucléaire et de ses conséquences désastreuses possibles. Repris ensuite par le mouvement hippie, ce visuel nommé Peace devient le symbole par excellence de la paix pour une jeunesse désabusée et désorientée (drogues, sensualité débridée). Puis relié au Mouvement des Droits Civiques américain des années soixante, il acquiert une notoriété internationale qui, après avoir disparu, revient aujourd’hui sur le devant de la scène. Problème, ce symbole est beaucoup plus ancien et a une toute autre signification. Il signifie la… mort dans un des plus anciens alphabets germano-scandinave, les runes. Et pour cause, il est le symbole inversé de l’Arbre de Vie, synonyme de destruction, d'anéantissement et de ruine. Sans le cercle, il représente un homme mourant et, par extension, une humanité mourante lorsque ce symbole est intégré au sein d’un cercle (deuxième et troisième images).

Ce symbole est également appelé La croix de Néron, rappelant les féroces persécutions et massacres des chrétiens sur son ordre*, ainsi que son homosexualité avec son jeune favori Sporus, qui signifie "grain, graine, germe, semence", qu’il fit castrer et épousa. L'empereur romain Néron (règne de 54 à 68 ap. J.-C.), considéré comme imprévisible, mégalomane, pyromane et psychopathe, assassin de sa mère Agrippine et de son épouse Octavie, incendiaire de Rome, a inversé l’Arbre de Vie et sa semence sacrée qui donne la vie à travers l’homme, tout comme la croix des Chrétiens, pour signifier la mort.

Nous pouvons ainsi comprendre comment l'effet de la force métaphysique symbolique a empêché les "enfants-fleurs" des sixties et seventies de contribuer par ses manifestations et festivals (Woodstock par exemple) à la marche de l’humanité vers la paix. Renvoyant à une absurdité dévolutive et à une finitude forcée, le symbole Peace ne peut en aucune manière être associé à l'amour, à la paix et à l'harmonie. La force s'écoule du symbole en direction de la Terre, quittant la vie et perdant ainsi toute force. Les hommes d'aujourd'hui et les mouvements pour la paix s'identifiant à ce faux symbole provoquent en fait agitation et mort, dysharmonie et froideur, ainsi que guerre, destruction, anéantissement. C’est pourquoi, plus de trente ans après, les actes terroristes et autres barbaries entre nations, communautés et individus ne cessent de cracher leur mortel venin. Quant aux "héros" de jadis, beaucoup ont été happés par leur carrière politique, la puissance et les dollars, tout comme les " bobos" soixante-huitards en France...

Beaucoup s'opposent à l'ancienne théorie de la naissance de ce symbole, ne voyant qu'un pur hasard à sa ressemblance avec la rune de mort scandinave, et qui, selon eux, alimenterait les thèses conspirationnistes. A chacun de se prononcer en ses âme et conscience …

* L’apôtre Pierre aurait été crucifié sur la croix en sens inverse, la tête en bas, de sorte que ses bras étaient tournés vers le bas, en forme de V, en direction du sol. Rien ne l'atteste avec certitude toutefois.

Cf. Contrôle mental.

 

Si l’Oie a donné la vie et le monde par l’œuf pondu, le Pélican ou Cygne synonyme de lumière le couve. Ainsi vont se répandre dans les cultures grecque et romaine les légendes du Pélican, qui devient le modèle de l’amour parental. Cet animal a la particularité de nourrir ses petits en prélevant la nourriture qu’il a emmagasinée dans une poche membraneuse située sous sa mandibule inférieure, et d’antiques légendes l’ont présenté comme nourrissant ses petits de sa propre chair. En offrant son corps à ses petits affamés et en se laissant dévorer il va tout naturellement être accolé au Christ, symbole du sacrifice, du martyr et de la résurrection, et qui se sacrifie pour la rédemption des pécheurs. Il représente la résurrection et la réincarnation du Phénix, et apparaît sur nombre de blasons où il traduit l’affection du prince pour ses sujets.

Les Rose-Croix et les Jésuites utilisent ce symbole, qui fut également repris dans la franc-maçonnerie. Ainsi le dix-huitième degré du Rite Écossais Ancien et Accepté porte le titre de "Souverain Prince Rose-Croix, ou Chevalier de l’Aigle et du Pélican". L'oiseau symbolise la consécration au grade de maitre et l’achèvement du parcours initiatique.

 

En Europe, la grande Déesse Mère va être associée au coquillage Cauri, dont la forme rappelle celui d'un vagin. C'est l'invention de Vénus, la déesse de l'amour qui très tôt est assimilée à d'autres déesses grecques comme Aphrodite dont elle a pris un grand nombre de caractéristiques et d'attributs. Elle est Sémiramis - Astarté – Ishtar, la prostituée de Babylone. L'Oie et le Cygne ont perdu définitivement leur référent sacré originel de déesse Mère, et sont assimilés désormais comme animaux de la déesse de l'Amour, quand ce n’est pas à la vulve de truie chez les Romains...

 

Le mensonge comme promesse de salut

 

Comment les promesses d'une Union, quelle quelle soit, peuvent forger le salut de ses protagonistes si le mensonge est l'attribut de ses officiants ? La culture européenne s'est bâtie sur un artifice trompeur qui, deux millénaires plus tard, reste son ADN biologique. L’Église et les papes ont en effet basé leur volonté de pouvoir sur le mensonge de la primauté de Saint-Pierre, pierre angulaire du système de salut tel que rapporté par l’apôtre Matthieu de son dialogue avec Jésus :

16 :16 Simon Pierre, prenant la parole, dit : "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant." 17 Et Jésus lui répondit : "Tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. 18 Et moi, je te dis aussi que tu es pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle. 19 Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux ; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux ; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux."

Si l’on veut comprendre le sens de ce verset, il faut commencer la lecture au verset 13. Jésus demande aux disciples, "Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l’homme ?". Pierre répondit : "Tu [Christ] es le Christ, le Fils du Dieu vivant", (v.16). Alors Christ répondit : "Et moi, je te dis que tu es pierre [Petros], et que sur cette pierre [Petra] je bâtirai mon Église."
Petros signifie "petit caillou" et Petras un " très gros rocher " (Christ le pointe vers Lui-même). La majorité des individus croient que Christ bâtit Son Église sur Pierre l’apôtre, et ce n’est pas le cas. Christ est ce grand rocher sur lequel l’Église est bâtie, (Deut 32 :3-4, 15,18 ; I Cor 10 :4 ; Éph 2 :20 ; I Pi 2 :6), et non sur Pierre (Éph 1 :22 ; 5 :23 ; Col 1 :18).
Le sens est que Jésus était en train de dire à Pierre que Lui [Christ] était là pour établir Son Église du Nouveau Testament, la conduire (Éph 5 :23), être avec elle pour toujours (Matth 28 :20) et que les portes du séjour des morts ne prévaudraient jamais contre elle. L’Église de Dieu continuerait d’exister, accomplissant l’œuvre à travers les siècles en tant que "petit troupeau" (Lc 12 :32), jusqu’à la fin des temps (de son temps), moment où elle proclamerait par toute la Terre la bonne nouvelle du Royaume de Dieu (Matth 24 :14). Cette Église serait persécutée (Jn 15 :20 ; 16 :33), mais ne mourrait jamais, et elle serait toujours là au retour du Christ, c'est à dire deux mille années plus tard pour le passage dans le Verseau (estimé en mars 2012) et la mort de Christ Soleil en Poisson. Le Verseau avatar du Horus originel pour le Zodiaque égyptien représente le Christ. Qui plus est, cet agenda est clairement expliqué dans la prophétie des papes annonçant la fin de l’Église.

Selon la Bible, Pierre n'était en aucune façon le chef des apôtres. Qui plus est, aucun passage de l'écriture ne dit qu'il soit allé à Rome. Les papes catholiques savaient très bien l'origine de ces mots. Ils ont fondé leur primauté et leur dessein sur un mensonge… C'est toute la souillure de l'Europe chrétienne, pourtant glorifiée par ses chantres et laudateurs.

 

 

 

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