Les "clés libératrices" en ligne font l'objet de constantes mises à jour et nouveaux enrichissements. Leur formulation n'engage que leur auteur, qui puise tant dans ses recherches et sources d'information que dans son imaginaire leurs révélation et libre mise à disposition suivant la forme et la rédaction retenues.

Il n'y a de ce fait rien à prendre pour argent comptant, seulement à laisser faire en soi le processus d'ouverture de conscience par le discernement, soit le juste équilibre entre cœur et raison. Celui-ci conduira à les invalider, à les valider, à les compléter par d'autres ajouts et compléments. Il est ainsi conseillé de se référer à des relais ou officines de la doxa scientifique officielle tel Psiram.com, le Wikipédia des croyances irrationnelles, dont l'objectif est de discréditer tout ce qui ne correspond pas à sa ligne de pensée académique, et de prendre le contre-pied sur des sites comme la chaîne web Odysee.com ou la plateforme de vidéo en ligne canadienne basée à Toronto Rumble, ou encore le site d'hébergement de vidéos "alternatif" Crowdbunker.

Sans prendre parti pour une croyance contre l'autre, il s'agit de prendre de la hauteur et de se forger sa propre opinion, par son propre travail de recherche, libre et indépendant.

C'est ainsi que procède le chercheur de vérité.

 

 

Fabrication de l'illusion et voie de sortie

 

Si au sens absolu l'illusion est un concept erroné dans la mesure où nous ne sommes créateur que de réalités*, et que sortir de l'illusion est difficile puisque, cette dernière n'existant pas, il nous est facile de "changer de réalité", il n'en demeure pas moins que dans le monde binaire de la 3ème dimension terrestre, l'état de conscience limité de l'être humain le porte à l'illusion. C'est pourquoi la plupart des êtres humains préfèrent ignorer le véritable sens d'une initiation et tourner leur regard vers de plus belles illusions, car la vérité, quelle qu'elle soit, leur est parfois difficile à discerner, et encore plus à supporter.

* Cf. Le processus création décodé & La pensée création.

 

La prison mentale autour de nous

 

La grande majorité des êtres humains vivent dans une prison mentale, une matrice, qui a été conçue pour les maintenir en esclavage sous la coupe de pseudo-sauveurs institutionnels - politiques, religieux, économiques, philosophiques, médiatiques, scientifiques, éducatifs, culturels... - qui n'ont de cesse de déclamer qu'ils agissent pour leur intérêt particulier comme commun lorsqu'ils n'utilisent pas la force pour les asservir*.

Les illusions et apparences pour marionnettes, pigeons et moutons, sont ainsi fabriquées pour aboutir à une conscience dite de masse caractérisée par les fausses croyances que chacun entretient et projette dans la matrice, autrement dit le bas astral. Elles sont nommées "mèmes", agrégats ou "égrégores". Les hommes qui y contribuent sont parfois eux-mêmes des marionnettes vivantes, consentantes à l'insu de leur plein gré, parfois des instruments lucides qui agissent en toute connaissance de cause pour la préservation de leurs intérêts et la jouissance procurée.

Ainsi le veut le jeu des dynamiques de la vie, entre ombres et lumière. Saint-Jean n’a-t-il pas dit qu’en ce temps de la fin, Satan*² est le Prince de ce monde ? Jusqu’à l’achèvement de ce cycle. L'illustration de l'énigme de l'enfermement résume cette mainmise sur la conscience.

* Cf. Le modèle pyramidal décodé, Contrôle mental, La nouvelle religion universelle & Compréhension structurelle de la Matrice asservissante.

Les archétypes Dieu et Diable au sens humain sont comme le Yin et le Yang : l’un est le maître de la Lumière, des Vertus et de la Vérité, alors que l’autre est le maître des ténèbres, des désirs et passions, des secrets et des mystères. Tous deux sont absolument opposés, contraires, et pour autant ils sont complémentaires car indissociables. L’un n’existerait pas sans l’autre. La croyance en l’un est rendue possible par la croyance en l’autre. On ne peut trouver l’un sans que l’autre ne soit à proximité. Adorer l’un attire l’autre. L’un et l’autre soutiennent la vie et lui donnent son souffle. Le Diable ou Démon, soit le monde à l'envers, est porteur de deux polarités : une polarité évolutive pour celui/celle qui sait exercer son discernement sur la fausse lumière dont il est porteur - c'est Lucifer - ; une polarité entropique qui condamne l'être humain à ne pouvoir évoluer - c'est Satan -. Seul le choix de l'Unité par la conscience Christique permet de s'extirper des illusions mortifères du maître des Ténèbres.

 

 

 Énigme de l'enfermement

Le gardien geôlier vous rend la liberté si vous pouvez résoudre au moyen d'un crayon et d'un papier le tracé continu des neufs points de la figure ci-contre, d'un seul tenant, sans lever le crayon, en ne traçant que quatre traits droits.  Les quatre traits doivent donc se toucher. Vous ne pouvez repasser sur un trait que vous avez déjà fait.

 

Avant que de connaître la solution plus en avant si vous ne connaissez déjà la réponse, ce test est à l’image de la vie en général. Nous pouvons essayer en tous sens, nous ne pouvons réussir à être véritablement notre singularité biologique dans toute sa puissance créatrice que si nous nous affranchissons des contraintes et limites que nous nous imposons à nous-même. Elles nous ont été inoculées par le biais de croyances et de conditionnements toxiques, délétères, présents de ce fait à notre insu au sein de notre psyché, plus particulièrement au sein du subconscient, partie de notre inconscient, soit quatre-vingt-quinze pour cent de la psyché*. Nous ne pouvons penser plus grand, plus large, pour atteindre notre version la plus élevée, tant que les idées et préjugés que nous avons nous-même créés par ces croyances et conditionnements demeurent. Pourquoi ? Parce qu'elles sont constitutives de peurs, elles-mêmes constitutives de limites à notre expansion créative et libre.

* Cf. Esprit global.

 

Remettre en cause nos habitudes et automaticités est dur, pénible. Alors que nous avons l’impression de contrôler notre cerveau, celui-ci est à quatre-vingt-dix-neuf pour cent en "pilote-automatique". Il reproduit les mêmes pensées, selon des schémas créés depuis des années, remontant pour la plupart à l'enfance, moment de construction de notre identité et de notre relation à la vie. Confronté à une situation nouvelle, nous appliquons les mêmes recettes, celles qui ont pu marcher autrefois, celles qui ont pu correspondre à la situation d’autrefois.  Mais le monde change, les savoirs évoluent, les lignes bougent, le monde est plus complexe qu’il n’y paraît. Il offre surtout plus de solutions que notre imagination ne peut en concevoir. Aussi avoir conscience de ses limites, faire confiance à notre intuition profonde, et nous ouvrir en confiance au monde qui nous entoure, aux possibilités qu’il recèle, permettent de sortir du cadre enfermant et prendre son envol.

 

Il n'y a pas d'erreur dans l’énoncé de l'énigme, simplement notre auto-limitation empêchant de trouver la voie de sortie. Il fallait accepter de poursuivre le trait au-delà du troisième point sur la ligne. Nulle part il n’était dit que c’était interdit.

Et pourtant, selon les expériences faites par les psychologues, quatre-vingt-quinze pour cent des personnes soumises à cette épreuve s’étaient auto-imposées cette contrainte… qui n’existait pas.

 

Les perceptions qui nous égarent

 

Le regard que nous portons à ce que nous nommons réalité est la plupart du temps limité. Nous n’en voyons qu’une partie. Il participe de nos illusions, aveuglements, limitations et errements, comme le relève le générique ci-dessus de la reprise de The Outer Limits ("Au-delà du réel"), la célèbre série télévisée américaine créée par le scénariste et producteur états-unien Leslie Stevens (1924/1998), diffusée en 1963.

 

 

Verre à moitié rempli ou vide ? Point visible ou tâche dans l'immensité épurée ?

C’est le choix de notre perception des choses, des situations, des autres.


 

 

 

 

 

Jeune fille ou personne âgée (images 1 & 2) ? Vieillard ou couple s’embrassant (image 3) ?

C’est une perception qui exclut une autre.


 

 

Ange ou démon ? Cavalier blanc ou noir ?

C’est une lecture qui traduit notre état intérieur.

 


 

 

Un triangle blanc perçu non dessiné. Une perception de mouvement ou de flou qui ne sont qu’immobilité et régularité.

C’est une interprétation des choses que nous projetons.

 


 

 

 

Deux figures différentes ? En réalité, c’est le même dessin, à droite et à gauche, simplement renversé.

 

 

 


L'illusion économique

La légende de "l'échiquier de Sissa", ou le problème des grains de riz sur un échiquier, nous enseigne sur l'illusion de la vision économique partagée par la plupart des décideurs en place, le bien-fondé de la croissance à partir de la concurrence effrénée et du consumérisme débridé. Il ne résiste pas au récit symbolique suivant.

"Un roi indien nommé Belkib promit une récompense fabuleuse à qui lui proposerait une distraction qui le satisferait. Le sage Sissa, fils de Brahmane, lui présenta le jeu d'échecs, au nom pourtant prémonitoire… Le souverain demanda à Sissa ce que celui-ci souhaitait en échange de ce cadeau qu’il considérait extraordinaire.  En réponse et très humblement comme il sied, le très avisé Sissa lui demanda que l’on dépose un grain de riz sur la première case, deux sur la deuxième, quatre sur la troisième, et ainsi de suite pour remplir tout l'échiquier en doublant la quantité de grain à chaque case. Le roi accorda immédiatement cette récompense sans se douter de ce qui allait suivre.

Son conseiller lui expliqua qu'il venait de précipiter le royaume dans la ruine car les récoltes de l'année ne suffiraient pas à payer Sissa, soit 18 446 744 073 709 551 615 (2­64 -1) grains de riz. Plus de 18 milliards de milliards de grains !".

La leçon à retenir est qu’il ne faut pas jouer avec les puissances et les exponentielles : nous perdrons toujours, par-delà l’apparence.

 

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Dangerous, huitième album studio de Michael Jackson sorti en 1991, est un des albums les plus vendus au monde. Sa pochette riche en symboles a été composée par Mark Ryden, un célèbre peintre américain. Outre la présence du maître sataniste Aleister Crowley* au premier plan, elle illustre parfaitement de quelle façon le système prédateur loge dans l'inconscient des êtres humains les clés de leur servage, mais aussi de leur libération pour qui sait regarder le monde à l'envers*². A l'image du regard de l'artiste, quel monde regardons-nous ?

* Cf. La nouvelle religion universelle.

Cf. Le chemin alchimique.

 

Par quel côté du miroir sommes-nous dirigé ?

Le test de Rorschach, ou psychodiagnostic, est un outil clinique de l'évaluation psychologique de type projectif élaboré par le psychanalyste suisse Hermann Rorschach en 1921. Il consiste en une série de planches de taches symétriques et qui sont proposées à la libre interprétation de la personne évaluée. Une fois analysées en profondeur (ce qui reste bien sûr relatif), les réponses fournies serviront à évaluer les traits et les lignes de force qui organisent la personnalité du sujet.

Bien que (justement) controversé, il peut être utilisé comme support d'une démarche psychothérapeutique ou dans les processus d'évaluation (exemple en recrutement) dans la sphère professionnelle.

Il illustre la richesse symbolique du conscient et de l'inconscient, de ce qui est visible et ce qui est invisible, logé dans la psyché des profondeurs et source de manipulation par les maîtres artificiers prédateurs (conditionnements et fabrication de croyances).


C'est notre cerveau, nourri de l'état de nos croyances et des conditionnements reçus au sein de la matrice d'appartenance collective limitée - la Matrice asservissante* -, qui retravaille les informations qui lui sont envoyées par nos yeux, afin de leur donner un sens particulier, cohérent avec ce qu’il voit d’habitude. Ces perceptions, partiellement vraies, sont source d'illusions et de limitations. Elles nous empêchent de reconnaitre notre grandeur, celle d'être fils et fille de l'univers. A l'aune de nos difficultés - santé, vie amoureuse, vie professionnelle, économique, deuil d'un être cher... - nous pouvons légitimement en douter. Pourtant, à l'instar de ces contes d'enfance où le berger découvre qu’il est fils de roi, nous sommes bel et bien héritier d’un immense empire. Si sur le plan matériel c’est le père qui doit reconnaitre son enfant, sur le plan de l’esprit, où la pensée domine, c’est le fils qui doit reconnaitre Son Père. Notre liberté est totale. Nul(le) ne nous force à être heureux si nous ne le désirons pas. Le malheur est le résultat d’une erreur de pensée initiale. Ce sont nos sens qui nous induisent en erreur.

* Compréhension structurelle de la Matrice asservissante.

 

La liberté, plus grande illusion de l'être humain inconscient

L'imposture majeure de l'Homme contemporain se nomme liberté. Gravée dans le marbre de nos démocraties et républiques d'opérettes, bêlée à qui mieux mieux par les politiciens et philosophes "humanistes" au service du système institutionnel établi - qu'ils soient en gouvernance, en opposition ou dissidents -, et relayée par les grandes gueules médiatiques* officiantes comme par les artistes idéalistes, la liberté au moins de penser par son pseudo libre arbitre illusionne profondément l'être humain profondément endormi aux lois régissant la structuration et le fonctionnement d'un cosmos multidimensionnel*². Gouverné à plus de 95 % par son inconscient, et dans l'incapacité d'entreprendre le voyage intérieur à même de le libérer des forces prédatrices qui s'y trouvent pour le conduire vers son véritable pouvoir de cocréateur émancipé du monde à l'envers qui l'asservit, il n'est qu'un pantin dominé par sa psyché dénaturée, le conduisant par ses choix désacralisés à s'imaginer libre de sauver la planète à défaut de se sauver de sa propre mort. Comble du décervelage réalisé, il (elle) n'hésitera pas à mettre en avant le sacrifice des aïeuls (ainsi pour le droit de vote) afin de justifier sa défense du système établi. Quand le vivant célèbre ainsi la mort, il n'y a plus qu'à "laisse(r) les morts enterrer les morts" (Matthieu 8,22) !

* L'écoute de l'émission éponyme sur une "grande" radio nationale, tant de ses animateurs que de la brochette tournante de commentateurs d'opinion cachetonnés, est à cet effet édifiante du décervelage de masse produit...

Cf. Univers en partage, Évolution de civilisation (1) Le mécanisme de l'Univers & Fonctionnement de l'architecture du Vivant.

 

Démocratie et liberté, deux choses différentes

Dans notre monde moderne, la plupart des États se définissent eux-mêmes comme "démocratiques", l’adoption de la démocratie étant saluée comme l’une des plus grandes réussites de l’humanité pour avoir su se libérer des chaînes de la tyrannie et de la monarchie. L'ensemble des citoyens de ces pays démocratiques sont supposés être libres, et de ce fait à l’abri du despotisme.

Si le modèle de la Grèce antique, et plus particulièrement Athènes, vient immédiatement à l’esprit comme l’exemple le plus emblématique de la démocratie dans l’Antiquité, les démocraties modernes diffèrent considérablement de celle d’Athènes, restant néanmoins vulnérables aux mêmes écueils qui touchent l’ensemble des formes de démocratie.

En premier lieu, la démocratie piétine la liberté d’association. Ses partisans soutiennent certes qu’en démocratie chacun a le droit de vote, ce qui équivaudrait à une représentation équitable et juste. Cependant, cela revient à lier, contre leur gré, l’ensemble des citoyens au contrat social, puisqu’ils sont contraints de se plier aux résultats des élections, même s’ils n’ont pas consenti au gouvernement en place. Accorder le droit de vote à tous les citoyens ne légitime pas pour autant le fait de les forcer à respecter les règles imposées par l’État. Aussi tout l'art de ces États réside de tenter de donner l’illusion du consentement du peuple au contrat social, en prétendant que la simple possession du droit de vote suffit à signifier implicitement ce consentement. Pourtant, ils ne sont pas infaillibles, loin s'en faut, ne pouveant justifier la moralité de leurs décisions uniquement sur la base de la volonté de la majorité.

De plus, les États démocratiques ont tendance à recourir à la redistribution des richesses lorsque cela devient populaire politiquement. Cette tendance peut se manifester de plusieurs manières, comme l’expropriation des biens des plus fortunés et des créateurs de richesses au profit des citoyens les plus susceptibles de voter pour eux. Mais chaque citoyen court le risque d’en devenir la victime s’il se retrouve du mauvais côté des décisions politiques. Cela explique la politisation extrême de nos vies : se contenter d’être une personne paisible et restant à l’écart des querelles ne suffit plus.

Une autre idée reçue qu’on entend fréquemment est que les systèmes démocratiques représentent la liberté, car ils permettent d’abolir la hiérarchie rigide entre rois et sujets que l’on trouvait dans une monarchie. Autrefois, les monarques conservaient le pouvoir à vie, et tous les autres citoyens restaient à jamais leurs sujets. Une distinction claire existait alors entre ceux qui gouvernent et ceux qui obéissent. C'est pourquoi les partisans de la démocratie affirment que tous les citoyens, en raison de leur capacité à participer au vote, sont d’une certaine manière des gouvernants. Dans cette logique, les États démocratiques ne violeraient en rien les droits individuels, car tous les citoyens sont supposés faire partie de l’État. Il en découle que la spoliation par l’État des richesses appartenant à un citoyen serait en fait consentie, puisque ce citoyen est lui-même membre du régime démocratique. Cet argument est bien sûr fallacieux, car les droits des citoyens existent indépendamment de l’État. Ces droits, appelés droits naturels, ne peuvent donc pas être accordés par l’État, il ne peut que les piétiner. L’existence d’un processus électoral n’innocente en rien les États démocratiques de leur culpabilité morale.

Aussi il est clair que la démocratie est encline à la tyrannie, les régimes démocratiques finissant toujours par se décomposer en factions en concurrences les unes avec les autres pour servir leurs propres intérêts. Il n'en demeure pas moins que malgré tous ces défauts, la démocratie est toujours présentée comme le système politique caractéristique des pays "libres". La raison de cette perception favorable dans l’opinion publique réside dans le fait que la démocratie s’intègre bien au dogme progressiste de l’égalité et de l’inclusivité. Puisque tous les votes sont égaux, on suppose qu’une société harmonieuse et inclusive devrait émerger du processus démocratique, semblable à une nation arc-en-ciel.

Malheureusement, la liberté est incompatible avec l’égalité dans la plupart des cas. Il n’est donc pas surprenant que les États démocratiques piétinent régulièrement les droits naturels dans leur quête d’une société plus égalitaire. En se nourrissant de la jalousie et de la cupidité d’une partie du corps électoral, les régimes démocratiques érodent les fondements moraux de la société. Bien que les intentions des démocraties soient nobles, leurs résultats ne le sont pas. Une société véritablement libre serait fondée sur la liberté d’association et le droit de propriété plutôt que sur la démocratie.

 

Pourquoi la démocratie contemporaine est une illusion ?

Lentement mais sûrement, l’illusion de la démocratie s’estompe dans le monde entier sous les coups de boutoir assénés par les élites gouvernantes. La fin de cet idéal démocratique aveuglant pour les esprits naïfs se manifeste notamment à travers les mesures de restriction des libertés au prétexte de sécurité, sanitaire ou autre, de la censure généralisée des réseaux sociaux ou médias dissidents, et des élections de plus en plus nombreuses problématiques et contestables dans nombre de pays occidentaux. La raison est que cet idéal générateur d'illusions provient d’idées fausses largement répandues sur ce système politique.

Les idées fausses les plus importantes sur la démocratie sont que les représentants élus sont généralement loyaux et désintéressés, et que l’électorat est généralement informé et rationnel en ce qui concerne la politique. Ce à quoi le philosophe écossais du XVIIIe siècle, fondateur de l'empirisme et critique de la métaphysique, David Hume (1711-1776), a rétorqué écrivant dans ses célèbres Essais que la démocratie ne pouvait pas être "représentative" parce que toutes les sociétés sont "gouvernées par un petit nombre". C'est la "loi d’airain de l’oligarchie", définie par le sociologue germano-italien Robert Michels (1876/1936) dans son travail novateur sur les partis politiques, montrant méthodiquement que toutes les organisations matures, sans exception deviennent oligarchiques, autrement dit gouvernées par des minorités.

Bien loin du modèle idéal athénien, cette captation du pouvoir par une minorité découle des impossibilités pratiques de la démocratie directe à grande échelle, le concept de représentation politique gagnant ainsi en légitimité avec le temps. D'autant que selon le philosophe Montesquieu dans son essai L’esprit des lois (1739), la principale justification du système représentatif n’est pas seulement que l’homme de la rue n’a ni le temps ni l’intérêt de s’engager dans la vie politique, mais surtout parce qu’il est incompétent pour le faire. De son côté, Alexis de Tocqueville (1805/1859) dans La démocratie en Amérique (1835) indique que l’une des menaces potentielles pour la démocratie est que les gens peuvent être tellement absorbés par la recherche d’opportunités économiques qu’ils ne peuvent que se désintéresser de la politique, la laissant à d'habiles rhétoriciens opportunistes et déconnectés de la vie réelle des citoyens dont la grande majorité n’a ni l’intérêt ni la motivation pour s’impliquer profondément dans la politique. Les électeurs comprennent de ce fait, implicitement, que leur vote n’est qu’une petite goutte d’eau dans un océan de bulletins de vote, et qu’il ne fera, en soi, aucune différence dans le résultat de l’élection. Si les électeurs manquent non seulement d’intérêt et de motivation, ils manquent aussi de temps et de capacité à réfléchir rationnellement à la politique, comme l’a résumé le théoricien politique américain James Burnham (1905/1987) dans son ouvrage essentiel, The Machiavellians (1943) :

En résumé, l'incapacité des masses à fonctionner scientifiquement en politique repose principalement sur les facteurs suivants : l’immensité du groupe de masse qui le rend trop peu maniable pour l’utilisation de techniques scientifiques ; leur ignorance des méthodes d’administration et de gouvernement ; la nécessité de consacrer l’essentiel de leur énergie à gagner leur vie, ce qui laisse peu d’énergie ou de temps pour acquérir davantage de connaissances sur la politique ou pour accomplir des tâches politiques pratiques ; l’absence chez la plupart des citoyens d’un degré suffisant des qualités psychologiques requises à la gouvernance - ambition, impitoyabilité, mensonge, traîtrise - qui reposent sur un ego hypertrophié. Et cette réalité de l'exercice politique est d’autant plus difficile à saisir que certaines politiques de la minorité au pouvoir tiennent compte, dans une certaine mesure, de l’opinion publique majoritaire.

Par-delà la lente prise de conscience de ces limites sinon tares, le constat est que la démocratie représentative, comme tous les systèmes politiques, est intrinsèquement instable en raison des constants changements économiques, sociaux, démographiques et techniques, qui plus accélérés par la société technologique dominée de plus en plus par l'Intelligence artificielle. Ceci explique que quel que soit le système politique, l’équilibre des pouvoirs entre l’État et la société, entre la minorité dirigeante et la majorité dirigée, est constamment perturbé par ces conditions changeantes. Qui plus est, l’augmentation inexorable de l’interventionnisme de l’État a un impact négatif sur la création de richesses et la propriété privée, obligeant à la socialisation et conduisant à une augmentation des tensions politiques. Et lorsque l’État devient plus bureaucratique, il ne parvient pas à suivre l’évolution de la société, déstabilisant ainsi l’équilibre des pouvoirs.

Autre facteur aggravant, la démocratie est sujette à des fluctuations constantes de tensions politiques en raison de son manque inhérent d’équité : le camp perdant d’une élection (plus de la moitié dans les systèmes majoritaires) n’est pas représenté. Comme l’a écrit l'économiste belge Gustave de Molinari (1819/1912), considéré comme le fondateur de l'anarcho-capitalisme, la démocratie "insiste sur le fait que les décisions de la majorité doivent avoir force de loi, et que la minorité est obligée de s’y soumettre, même si elles sont contraires à ses convictions les plus profondes et si elles lèsent ses intérêts les plus précieux".

Autre facteur, lorsque la taille et le pouvoir de l’État sont limités (c’est-à-dire lorsque l’interventionnisme étatique dans la société est faible), le bilan de l’État en tant que défenseur des droits de propriété est naturellement considéré comme plus important que la représentation démocratique ou non de la majorité. À l’inverse, lorsque le pouvoir de l’État est étendu, c'est-à-dire qu'il est fortement interventionniste, que ce soit au niveau national ou supranational, la majorité attend certainement beaucoup de la démocratie, puisque la direction de la société dépend, de façon grotesque, des décisions de ses branches exécutive et législative.

Comme il est utopique d'attendre un idéal du système politique qu'est la démocratie, il apparaît nécessaire de limiter drastiquement le pouvoir de l’État afin de réduire les tensions politiques dans la société et introduire la stabilité indispensable. Cela nécessite une décentralisation de la prise de décision et une réduction du rôle de l’État, en renforçant le marché libre et les droits individuels. Il en résulterait une société plus libre, capable de s’adapter plus naturellement et harmonieusement aux conditions changeantes. C’est "plus de liberté" plutôt que "plus de démocratie". Mais malheureusement, l’illusion de la démocratie conduit les majorités occidentales à confondre démocratie et liberté.

 

"J’aime beaucoup la liberté et le respect des droits, mais non la démocratie".

 Alexis de Tocqueville, magistrat, écrivain, historien, académicien, voyageur, philosophe, politologue, précurseur de la sociologie et homme politique français.

 

Mécanisme physique et biologique de fabrication de l'illusion

 

La compréhension de ce mécanisme réside dans le triptyque "Corps-Âme -Esprit"*. L'esprit est l'entité/intelligence qui manifeste l'être humain dans sa perception du monde, le corps en est l'expression manifestée densifiée, l'âme étant une sorte de champ électromagnétique qui, par toute une gamme d'émotions (l'émotionnel) enregistre les expériences du corps sous forme de mémoires et qui, en les restituant sous formes de programmes, apprend de la densité dans laquelle elle est incarnée. L'âme constitue ainsi l'interface entre le corps de 3ème densité et l'esprit, pour que ce dernier puisse évoluer par sa propre conscience. En effet, lorsque l'esprit travaille à accroître sa conscience, il est en mesure de manifester dans notre réalité de densité une réalité plus élevée, qui modifie alors notre physicalité pour lui permettre de changer de dimension de réalité en réalisant le processus d'ascension*².

Ainsi l'émotionnel généré par l'âme est un attribut propre et nécessaire au corps physique de 3ème densité qui, par ses fonctions biochimiques et hormonales, charge ou décharge dans sa génétique (en programmant ou déprogrammant) les conclusions de ses expériences terrestres. Le passage en 4ème densité nécessite que l'émotionnel soit porté vers sa neutralité, afin d'offrir à la conscience humaine de nouvelles perspectives de réalité et de réalisation qui ne seront plus restreintes par la chronologie du temps propre à la Matrice limitée qu'est la 3-D.

* Cf. Qu'est-ce que l'Homme ?

Cf. Le chemin de l'Ascension.

 

La qualité de perception et de création de la réalité est assurée par le "complexe pinéale-pituitaire", élément clé du corps biologique, qui permet de capturer des images et des sensations correspondant à nos incarnations dans d'autres lignes temporelles, qualifiées de précédentes ou futures, et qui se superposent en fait dans un même présent. Tant qu'il n'est pas nettoyé et libéré des différentes toxicités qui l'encrassent - dont la pollution psycho-émotionnelle -, il génère l'illusion de notre incarnation dans la 3ème dimension de réalité et empêche notre ascension de conscience et par-là même notre changement de réalité d'appartenance. Cela explique la chape de plomb que les autorités institutionnelles et les groupes occultes comme la Franc-Maçonnerie ont fait peser de tout temps sur son enseignement...

Cf.  Présentation complète dans Le cheminement de l’Âme.

 

Du mécanisme physique

Tout ce dont nous sommes conscients, à la source de son existence, est constitué de modèles d’énergie conscients et tourbillonnants, à la fois éthériques et électromagnétiques. Cela s’applique aux atomes de notre corps et à toutes les entités subatomiques. Il en résulte que ce sont des expressions énergétiques tourbillonnantes de leur propre conscience, en alignement avec la conscience de notre corps, qui est une expression de la conscience qui crée tout.

Bien que nous ne soyons pas notre corps, nous sommes intimement liés, de sorte que notre corps exprime les modèles vibratoires de notre état d’être habituel. Si la chair de notre corps est solide, c'est en pénétrant sa structure jusqu’à ses plus petites parties constitutives que nous pouvons découvrir une expression énergétique complexe de billions d’entités subatomiques conscientes d’essence lumineuse, dont certaines vibrent à des fréquences qui se situent dans notre gamme sensorielle. Ces modèles tourbillonnants d’énergie se déplacent à la vitesse de la lumière.

C'est pourquoi la conscience est à la source de tout, et que tout est conscient dans sa propre structure. La conscience est partout, et nous en faisons partie à notre manière et dans la mesure où nous nous l’autorisons. Nous pouvons ainsi communiquer avec ses modèles vibratoires et influencer leur vitalité avec notre propre perspective.

Lorsque nous exprimons des pensées et des sentiments favorables à la vie, les cellules et l’ADN de notre corps coopèrent naturellement avec nous. Lorsque nous sommes orientés négativement, nous émettons des énergies qui réduisent la vie dans tout notre corps.

Dans le monde empirique de notre réalité terrestre en 3-D, pour qu’il y ait de la matière, il faut qu’il y ait de l’antimatière comme toile de fond d’équilibre, sinon il n’y aurait pas de conscience de la matière. Cela permet la dualité, la création et la destruction. Ces deux éléments sont nécessaires pour contenir l’expression de l’Être infini dans les limites de la largeur de bande empirique dualiste et des polarités. Ceci explique qu'afin de participer de manière convaincante à ce monde, nous nous sommes imposé la croyance au bien et au mal, à la lumière et à l’obscurité et à toutes les polarités. Cependant, nous ne sommes pas obligé de maintenir cette perspective. Aussi, pour ouvrir notre conscience à une plus grande conscience au-delà de la dualité, nous devons aligner notre attention sur les schémas énergétiques de la source de notre vitalité.

Nous pouvons rechercher intentionnellement cette conscience sans nous attacher à aucune croyance, en ouvrant notre conscience intérieure à ce que nous savons vraiment être la gratitude, l’amour et la joie qui améliorent la vie.

Ce sont les qualités qui surgissent en nous dans la conscience infinie du Créateur. Ce sont les vibrations qui nous ouvrent à la conscience universelle par le biais de notre capacité intuitive.

 

La première photo est un trou noir* tel qu'il existe véritablement. La seconde est sa perception par le cerveau.

* Cf. Univers en partage.

Illustration : la perception des trous noirs

La fonction de la glande pinéale dans le vécu terrestre en 3-D permet de maintenir "l'illusion" que notre corps est habité par une conscience qui semble lui être est séparé. Ce "moi-Je", l'égo-mental, est cette même illusion qui explique que les témoins d'expériences de mort imminente (EMI ou NDE - Near Death Experience) relatent souvent l'existence d'un tunnel de lumière, la présence d'anges ou d'êtres chers (parents par exemple) qui viennent les accueillir.

Ce tunnel de lumière n'est en fait qu'un trou noir que la pinéale identifie comme étant une source de particules de lumière. Ce phénomène est identique aux trous noirs dans le cosmos, décrits par l'astronomie et l'astrophysique. Ainsi il est reconnu que le soleil comme les étoiles sont des trous noirs qui éjectent des particules d'énergie, qui lorsque nos yeux les regardent, sont interprétées comme étant des particules lumineuses.

Ainsi les parents ou les anges sont généralement des personnes présentes sur d'autres lignes temporelles. Ils peuvent aussi être des illusions générées par des entités du corpus prédateur qui évoluent dans ces dimensions de transition*.

* Cf. Les acteurs de la Matrice falsifiée.

 


L'illusion est liée à nos croyances, fausses ou limitantes, qui sont constituées à travers le mariage de l'émotionnel (ressenti) et de l'intellect (les pensées). Ce sont aussi bien des croyances qui découlent de la dualité caractérisant les polarités nécessaires au fonctionnement du Vivant (le vrai ou le faux, le bien ou le mal...)* que celles qui caractérisent la construction de la pensée, celle-ci étant inéluctablement limitée par notre corps physique. Elles sont constitutives de nos mémoires cellulaires, les "encodant" dans le corps physique à travers les différents corps éthériques. Ils sont ces corps astraux principalement reliés aux trois centres énergétiques (chakras) de base de l'humain, contenant les vibrations de nos mémoires émotionnelles*².

* Cf. La dualité décodée.

Cf. Fonctionnement du corps biologique.

 

Le piège de l'auto-contemplation

 

L'addiction aux illusions, quelles qu'elles soient - affectives, matérielles - va de pair avec la peur du manque. Elle est la manifestation de l'attachement à un monde désacralisé, contraire aux lois naturelles universelles, en mode "Service de Soi" même si nous pensons être en toute bonne foi en mode "Service d'Autrui". Nous nous identifions totalement à la matière, l'énergie forte de nature électromagnétique, les hochets mystiques et spirituels ne constituant qu'un artifice de bonne conscience. C'est le mécanisme du prédateur intérieur qui nous gouverne*.

En fait, le lien magique qui nous menotte à cette réalité est l'auto-contemplation, soit le point d'assemblage auquel est soumis l'humanité entière. Il est en quelque sorte le mode de perception ou la paire de lunettes qui se met à fonctionner selon la nature des filaments invisibles reliant l'individu à sa réalité, les croyances influençant le film se déroulant sur la paroi de sa bulle de perception*². C'est pourquoi lorsque ses croyances changent, son point d'assemblage se déplace et sa réalité change. C'est la conscience qui crée la gravitation, l'agencement des particules, et son phénomène complémentaire, la gravitation, modifie la conscience.

* Cf. Prédation manipulatoire & Comprendre et apprivoiser la prédation.

Cf. Le cinéma de la Matrice (1).

 

Chaque humain inondé par les croyances et les conditionnements propres à sa dimension d'appartenance, la 3-D, construit ainsi sa vie autour d'un seul point, l'auto-contemplation. Elle n'est pas uniquement le fait tel Narcisse de s'admirer dans un miroir, mais se trouve au cœur de toutes nos réactions nourries par la mécanicité du service de soi. La possession totale de l'humain par son prédateur le rend mécanique et donc auto-destructeur.

 

"Que voulez-vous, dit Gurdjieff. Les hommes sont des machines. Les machines sont obligatoirement aveugles, inconscientes. Elles ne peuvent pas être autrement. Et toutes leurs actions doivent correspondre à leur nature. Tout arrive. Personne ne fait rien. Le "progrès" et la "civilisation", au sens réel de ces mots, ne peuvent apparaître qu'au terme d'efforts conscients. Ils ne peuvent pas apparaître à l'issue d'actions inconscientes et mécaniques. Quels efforts conscients une machine pourrait-elle faire? Et, si une machine est inconsciente, alors cent machines le sont aussi, et mille machines, et cent mille machines, et des millions. Or, l'activité inconsciente de millions de machines doit nécessairement se solder par l'extermination et la ruine. C'est précisément dans les manifestations inconscientes ou involontaires que gît tout le mal."

Piotr Ouspensky, philosophe russe (1878/1947), Fragments d'un enseignement inconnu

 

Le seul moyen de cesser le soutirage d'énergie rendu possible par l'auto-contemplation, ou suffisance, et de sortir d'un fonctionnement au besoin sans limites, donc de l'addiction, est de déplacer le point d'assemblage de ces liens énergétiques. Ainsi, contrairement à la suffisance qui est la force qui maintient fixé le point d'assemblage, la suffisance limitée permet à l'énergie qu'elle mobilise de ne plus être dépensée. Cette énergie accrue joue alors le rôle d'un tremplin qui projette le point d'assemblage, automatiquement et sans préméditation. Une fois que le point d'assemblage s'est déplacé, le mouvement lui-même entraîne un éloignement par rapport à l'auto-contemplation, et cet éloignement assure, à son tour, un lien de communication limpide avec l'esprit.

Nous pouvons ainsi comprendre que l'ordre de base, en l'occurrence tous nos programmes mécanisés, doit s'effondrer, ou que nous devons mourir à tout ce qui constitue la vie ordinaire si on veut laisser place au renouveau. D'où l'importance d'exercer avec discipline et constance un travail de désengagement par rapport à nos attachements, soit le liant à la vie ordinaire. C'est cette persévérance qui permet de déconstruire l'ancien et d'accroître son propre potentiel énergétique précieux et vital pour un cheminement dans le mode évolutif, dit "Service d'Autrui". Cette discipline intelligente consiste à ne laisser sous aucun prétexte le prédateur nous emmener dans son monde de projections, suppositions, regrets et espoirs par le mental qui s'emballe sous la pression des émotions. A partir d'une clarté d'esprit inhabituelle jusqu'alors, nous cessons de nous apitoyer quant à la disparition de nos attachements, autrement dit de notre auto-contemplation. Nous parvenons à une position du point d'assemblage qui rend l'apitoiement sur soi-même inopérant.

 

"La Caverne" ou l'illusion extérieure, allégorie de Platon (428/427 av. J.C. – vers 348 av. J.C.)

(le Grec est la langue de la connaissance universelle)

L’allégorie est "une autre manière de dire", au moyen d'une image figurative ou figurée. Celle de la Caverne est la plus célèbre de Platon, s’adressant à celui qui a des oreilles pour entendre, des yeux pour voir, et un cœur pour en ressentir l’essentiel. Elle donne une représentation imagée de l’état de notre nature relativement à la connaissance et à l’ignorance, soit l’obscurité et l’enchaînement. C’est l’aliénation collective dans l’"inconscient collectif", ce qui est distillé à tous à notre insu, par les suggestions répétitives comme celles de la publicité.

L’homme voit des formes extérieures, des ombres projetées sur la paroi de la Caverne, comme s’il regardait un film, dans une salle au cinéma ou derrière son écran de télévision ou de smartphone. Les images qui défilent font certes partie de la réalité apparente, celle du moment, mais ne sont en fait qu’une partie de la Réalité. Elles sont virtuelles, fictives, car fabriquées. Elles constituent la Māyā, qui en philosophie hindouiste est l'illusion d'un monde existant objectivement.

Les acteurs comme les décors bien réels sont situés en fait dans le petit filet de lumière qui perce dans un coin. Encore faut-il déplacer la tête pour l’apercevoir. Quant au metteur en scène, le Réalisateur, qui a pensé et imaginé chaque détail du scénario, c’est l’astre grâce auquel ce filet de lumière perce à l’intérieur de l’épaisseur des parois granitiques, le Soleil. Là est le Réel. L’homme en l’état est une marionnette, attaché à des images illusoires succédant elles-mêmes à d’autres images tout aussi illusoires. L’illusoire de l’illusoire. Pour les créatures des abysses, plongées dans une perpétuelle obscurité, la lumière ne peut exister.

La Caverne est le lieu d’un passage, d’une épreuve, incontournable dans le chemin de retour de l’homme à la Vérité et à l’Unité, en s’élevant pour s’extirper de son ignorance et de sa dépendance à des certitudes sociales erronées. Ce passage est une quête d’autonomie intellectuelle, de connaissance. Il exige d’apprendre à penser par soi-même, à trouver soi-même les réponses aux questions fondamentales qui se posent à travers son existence, et non en s’en remettant à un pseudo sauveur, comme le veut notre dépendance à l’"homme" providentiel, politique ou autre… Il signifie que lorsque les êtres vivent dans l’illusion des ténèbres, celui qui devient sage voit les choses telles qu’elles sont et, s’éveillant à cette vision, en célèbre la perfection.

Réciproquement, ce que le monde appelle "jour", "lumineux", "réel" est une illusion, autrement dit la "nuit de l’ignorance". Les choses "brillantes" de la vie que la plupart des gens recherchent sont en fait sans intérêt et inutiles. En scrutant les ténèbres, en se détournant du côté brillant de ce que les autres appellent le "jour", nous pouvons voir la lumière. Aussi le processus consiste dans le retournement d'une âme qui passe d'un jour qui n'est guère meilleur que la nuit au vrai jour d'être, c'est-à-dire la montée d'en-dessous. S'efforcer de toujours monter est la vraie philosophie.

Reste à savoir si l’homme décide par lui-même de cette véritable conversion de son âme, par son libre arbitre, ou s’il y est appelé et contraint…

 

De la nature des voiles de la conscience humaine.

La constitution d’un mème ou égrégore collectif au service d’un intérêt institutionnel, politique ou religieux, a pour préoccupation de maintenir le plus grand nombre de personnes dans l’obscurantisme, l’ignorance, l’asservissement et la peur, en leur faisant croire qu’ils et elles ne sont pas les fils ou filles du "Roi" ni les héritiers du "Royaume". C'est ainsi que du cantique au quantique beaucoup d'individus sont passés et passent par leur mentalité dogmatique de l’ânonnage religieux à l’ânonnage scientifique. Si la forme peut changer, le fond demeure. Ainsi la vie sur Terre s’apparente à un sommeil, une léthargie, celle de la conscience. Seule l’épreuve initiatique conduisant au réveil permet d’y résister.

La Tradition de Sagesse établit ainsi un subtil distinguo des voiles qui empêchent la conscience humaine de percevoir ("percer et voir") la réalité, distincte de la matière apparente, et lui faisant oublier l’essentiel, "le sens du ciel" ou "l’essence du ciel", soit le Soi divin, accompli et suprême.

- L’Illusion est une caractéristique mentale propre à l’esprit des personnes plus intellectuelles qu’émotives. Elles font une interprétation erronée des concepts et idées qu’elles manient, et qui ne correspondent pas à la réalité de la nature.

- Le Mirage est une illusion intensifiée par le désir. L’émotionnel mal canalisé conduit la personne à y projeter une intensité excessive.

- La Mâyâ est le passage à l’action de la personne illusionnée et/ou sous influence d’un mirage, ce qui la conduit à la pagaille et au désordre dans son vécu. "Mâyâ est inconstante comme le monde qui change sans cesse", nous enseignent les Upanisads, texte sacré hindou.

 

Notre vie, notre vision de la vie, n’est en fait que la projection du Divin à travers un cristal rempli uniquement de croyances. Le rayon qui vient le frapper est ce qui EST, et ce qui est projeté EST ce qui en découle. Ainsi, notre vie et ce que nous en comprenons ne sont que les ombres chinoises sur l’écran de notre conscience.

 

Croyances et conditionnements

 

"L’instinct de l’homme a été faussé par le Savoir."

Dialogues avec l’Ange – témoignage de Gitta Mallasz, Hongroise (1907/1992)

 

De la croyance

La peur constitue l’origine des croyances, à partir du constat accablant que nous sommes ignorant de Qui Nous Sommes véritablement. Ainsi, balloté dans une dualité incomprise*, elle nous a amené, via nos dirigeants politico-religieux institutionnels, à construire des règles comportementales et relationnelles pour nous mouvoir entre le bien et le mal. Ces règles ont alors entraîné la fabrication d’un monde d’illusions qui, peu à peu, nous a séparé encore plus de notre Source originelle qui n’EST que perfection. Nous nous retrouvons de ce fait seul avec notre problématique existentielle, à fabriquer chaque jour nombre de pensées négatives tant envers nous-même que les autres. Elles débouchent sur des émotions et des sentiments qui sabotent notre moral et notre bien-être, et que nous tentons de compenser par des nourritures plus ou moins toxiques (café, alcool, tabac, médicament et autres drogues et addictions). Nous ne faisons en fait que fuir la réalité oppressante que nous avons nous-même créée.

Comme nous n’osons nous regarder courageusement à nu, persuadé de notre médiocrité, nous trouvons pour excuse une échappatoire : c’est la faute à quelque chose ou quelqu’un à l’extérieur de nous. Ils ne sont pourtant que les révélateurs extérieurs de notre propre condition. Ce ne sont pas ces éléments qui fabriquent notre vie intérieure, mais la façon dont nous les prenons, la façon dont nous les accueillons. C’est là que les croyances rentrent en jeu. Elles sont les filtres qui déforment l’information initiale et qui nous illusionnent, au point de dénaturer nos pensées. Les croyances sont bien l’expression d’un mental qui cogite et qui mouline en permanence derrière l’écran du conscient. Nous nous croyons libre, mais, en fait, nous sommes prisonnier au fin fond d’une geôle construite depuis des millénaires, dans la caverne décrite par Platon. Nous ne sommes qu’un immense tas de peurs sur lequel poussent des parterres entiers de croyances. C’est si vaste que la Terre entière en est couverte. La peur n’est rien d’autre que celle de notre mental qui, se croyant coupé de La Source, apprend des limitations, peurs, croyances et illusions qu’il auto-entretient.

* Cf. La dualité décodée.

 

L'illusion de la sécurité.

Quête de nourriture, reproduction de l’espèce, survie du groupe… à l’image des animaux, la plupart des êtres humains passent leur temps, parfois toute une vie, à rechercher la sécurité, sans pour autant la trouver. La peur et l’ignorance en sont les causes. Ainsi par exemple dans leur besoin de reliance, trop souvent synonyme de dépendance, à autrui via un groupe d’appartenance (famille, entreprise, parti politique, église…). Lorsque ce sentiment de sécurité s’amenuise à partir de l’évolution pourtant naturelle de l’environnement, la personne n’est plus encline à prendre des risques, comme inhibée, paralysée par la remise en question du lien existant. Qui plus est, un contexte de compétitivité accrue, et par là-même générateur de tensions et de menaces, débouche sur une chute de vitalité, de dynamisme, alors qu’il devrait générer un surcroît de stimulation.

Or, la source de la santé, de la vitalité, du bien-être, de l'abondance et de tout ce qui vient du monde physique, est le vrai Soi, la connaissance de sa véritable identité biologique comme anthropologique, de son véritable personnage, dégagé des artifices liés aux fausses croyances enregistrées comme aux blessures émotionnelles non guéries. C'est la conscience de ce qui Est qui sait comment répondre à ses besoins, tout le reste – travail, statut, argent, maison, voiture, vêtements, bijoux… - n'étant que symboles éphémères. Ils créent par l'attachement que nous leur portons une apparente sécurité qui, paradoxalement, traduit par la vanité et l’orgueil qui les sous-tendent l’indigence et la pauvreté d’une existence contenue et bridée. Celle de sa non-conscience en l’état. Et cette apparente sécurité au connu, qui n'est rien d'autre que la répétition de vieux souvenirs usés, qu’une prison créée par le conditionnement au passé, finit toujours par conduire au désespoir, car elle est source de stagnation, de désordre des sens et de décadence.

C’est pourquoi les anciennes sagesses expliquent que la solution à cette quête sans issue réside dans la sagesse de l'incertain, de l'inconnu, ce champ de tous les possibles ouverts à la création de nouvelles manifestations et opportunités. Abandonner son attachement au connu en accueillant dans la confiance l'inconnu, c’est pénétrer dans le champ de tous les possibles, sources d’exaltation et d'exultation de son esprit en vivant chaque jour le plaisir de découvrir ce qui peut advenir. Lorsque nous sommes attaché au résultat par besoin de sécurité, nous restons prisonnier d'un réseau rigide de pensées et ne pouvons atteindre la fluidité, la créativité et la spontanéité inhérentes au processus de création. Nous ne trouvons pas la gloire de notre chemin de vie au cœur de la prudence, mais sur ses bords ; nous ne trouvons pas l’amour dans un endroit protégé, mais là où nous sommes mis à nu. Nous devons prendre des risques. Nous ne devons pas seulement ramasser les dés, nous devons également les lancer. Nous n’avons rien à perdre, à part la possibilité de gagner. Ceci requiert la foi, non au sens religieux qui relève du mental, d’une croyance, mais au sens du ressenti profond, de l’intuition, autrement dit d’une transcendance émotionnelle, celle de l’intime conviction.

 

Notre façon de percevoir la réalité est liée à des croyances et à des conditionnements, manipulations orchestrées pour nous empêcher d’embrasser la totalité. Elles découlent de toutes celles et tous ceux qui déversent depuis notre arrivée au monde une information tronquée et subjective, volontairement ou involontairement, dans le disque dur de notre logiciel biologique, le cerveau. Cette transmission des pensées fondatrices et constitutives de nos croyances a son langage : il peut s'agir d'une information orale ou écrite, d'une pensée exprimée, d'une émotion ou affect, d'un comportement, d'une omission.

Cf. Contrôle mental.

Deux exemples

1.

Notre société a inversé le sens attribué à rationnel et à irrationnel par la "sacralisation" de l'économie comme épicentre du modèle sociétal. En effet, il est irrationnel d'être insensible à la souffrance de nos semblables alors que c'est rationnel de les faire souffrir si c'est au nom de la rationalité économique. Il ne faut de plus surtout pas chercher ce que cache ce terme de "rationalité économique", car si l'on se donne le mal de gratter un peu, il devient vite visible que toute la structuration de notre réseau social par l'institutionnel politique et les relais médiatiques a été conçue dans le but exclusif de servir les ambitions démesurées de quelques "acteurs" prédateurs.

Cf. Le modèle européen décodé (2) - L'idéologie mondialiste, Contrôle mental & La nouvelle religion universelle.

2.

Nous avons appris que nous sommes un corps constitué de molécules, d'os, de tissus, d'oxygène, d'hydrogène et d'azote. Nous nous reconnaissons dans cette personne portant tel patronyme, dotée de tels caractère et tempérament, et nous nous identifions à la somme de nos accomplissements et de nos possessions. Ce "moi" personnifié possède également quelques informations terrifiantes. Il sait qu'avec un peu de chance il est destiné à devenir vieux, qu'il peut tomber malade, qu'il peut perdre tout ce qu'il en est venu à aimer et/ou à posséder. Il sait qu'il est destiné à mourir. Voilà en un court résumé ce que le monde nous a offert jusqu'à présent, en nous recommandant d'en profiter et d'en jouir parce que nous ne vivons qu'une fois tout en respectant les règles du jeu définies par les "maîtres" du jeu*. Il ne s'agit rien d'autre qu'un ensemble de croyances absurdes de ce que nous appelons la vie, constitutives par leurs limitations imposées d'une triste perspective qui inspire peur et même terreur à la plupart des êtres humains tant elles ont été inoculées dans leur inconscient.

* Cf. Le sens caché du jeu d'échecs.

 

Nous héritons de ce mélange diffus de deux façons. Par effet de résonance inconsciente la plupart du temps, à notre insu, surtout à la petite enfance en raison de notre totale perméabilité. Par résonance fantasmatique, c'est-à-dire par l'effet primal de groupe* (nommé aussi contagion mentale) auquel nous adhérons et à qui nous donnons crédit, ou par identification adhésive ou projective, hystérique ou narcissique, à une ou des "idoles". Nous avons alors enclenché un travail de ré-élaboration, d'interprétation et de transformation de ce mélange, qui constitue une réalisation de nature psychique et culturelle. Celle-ci, évolutive en permanence, débouche sur notre identité égotique et notre "surmoi" qui, à l'instant présent, interprètent la réalité et en colorent la lecture. 

* Le militant politique, le fidèle religieux, le supporter d'un club sportif ... sont particulièrement exposés à la suggestibilité excessive et contagieuse d'une masse humaine.

 

Les transmetteurs de croyances

Les moyens destinés à assurer la survie de l’ego-mental entrent en œuvre assez tôt dans la vie par l’intermédiaire de la programmation parentale et sociétale. Ce conditionnement détermine ce qui est possible et ce qui ne l’est pas, ce qu’il nous est "permis" de croire afin d’être accepté. Nous apprenons cela tout d’abord en apprenant ce qui plaît et ce qui ne plaît pas à nos parents, et plus tard nous modifions nos croyances sur la base de qui plaît ou ne plait pas à la société, à nos pairs. Ces convictions déterminent le degré de réalité objective auquel on est capable d’accéder, une grande partie de cette réalité étant manifestement inaccessible à cause d’une censure de nos perceptions. Il en découle pour à peu près tous les humains que nous croyons l’hypnotiseur — la "culture officielle" –, et nous parvenons, avec une habileté surnaturelle, à nier ce qui se trouve souvent devant nos yeux !

Ce déni de réalité est un mécanisme complexe de défense inconsciente, qui permet de supporter la culpabilité, l’anxiété et d'autres émotions perturbantes car menaçantes suscitées par la réalité. Il peut être soit délibéré et intentionnel, l'individu agissant par mensonge, dissimulation et duperie, soit inconscient, car organisé de manière institutionnelle par propagande, désinformation, blanchiment, manipulation, désinformation, etc*. Le déni se produit pour une foule de raisons. Il y a les vérités qui sont "clairement connues" mais qui, pour des motifs personnels ou politiques, justifiés ou injustifiés, sont dissimulées ou gardées "discrètes". Il y a les vérités "désagréables", qui sont des vérités qui, si nous les reconnaissons, nous conduiraient à devoir changer notre vie.

* Cf. Contrôle mental & Prédation manipulatoire.

Parents & Membres de la famille

(intergénérationnel)

Éducatif

Relations sociales, amicales et amoureuses

Relations professionnelles

Représentant(e)s institutionnels

(politique, religieux, philosophe, médias, économiste, artiste, sportif, syndicats ...)

 


 L’enseignement de l’ignorance

Pour le philosophe et enseignant Jean-Claude Michéa, la crise de l’école participe d’une crise plus large, celle de notre société. Il convient ainsi de l’analyser dans le cadre d'une dynamique sociale générale contemporaine qui est caractérisée par le primat de l’économie politique. Elle énonce que pour construire la paix entre les hommes, il faut dissiper tous les obstacles devant le libre jeu du marché. Ceci suppose " logiquement " qu’on détruise aussi les obstacles existant à l’intérieur des individus, pour fabriquer des hommes purement rationnels, ne s’inscrivant plus que dans les catégories de l’économie politique. Le problème est qu’un tel individu, étant dépourvu de toute valeur transcendante, puisque la raison économique l’amène à ne suivre que son intérêt bien compris, ne peut s’inscrire dans une chaîne de transmission du savoir, qui suppose que l’on suive un intérêt autre qu’individuel.

Il s'agit d’un pari impossible pour l'enseignement : construire une société qui transmette, alors qu’elle est faite d’individus enfermés dans les catégories définies par l’économie politique. Si pendant des siècles la " société capitaliste " n’a pu fonctionner qu’en s’appuyant sur des types anthropologiques (l’enseignant, en particulier) qui, précisément, n’avaient pas de place dans la logique intrinsèque de cette société, à présent on prétend faire fonctionner cette société uniquement sur ses propres principes. Par là-même, les fonctions qui, jusque là, lui était apportées en quelque sorte de l’extérieur (l’école, en particulier), sont niées. On a donc rompu un compromis entre le capitalisme et les conditions antérieures à son existence, qui étaient, de manière invisible, ses garde-fous et ses auxiliaires.

La crise de l’école est en réalité une bataille menée par le capitalisme mondialisé pour instituer, vaille que vaille, une des bases logistiques de son emprise absolue. Il s’agit de préparer un monde où, dixit notre classe dirigeante, 20 % de la population mondiale suffira à faire tourner l’outil de production. Et un monde, donc, où 80 % de l’humanité, déclarée surnuméraire, devrait être gouvernée sans qu’on l’encadre par le travail. La méthode choisie pour encadrer cette humanité en trop sera le "tittytainment" (terme utilisé par le feu politologue et essayiste états-unien Zbigniew Brzezinski), c'est-à-dire "un cocktail de divertissement abrutissant et d’alimentation suffisante", ou si l’on préfère "du pain et des jeux". Pour préparer les masses à cette société des imposteurs et des crétins, l'école combinera des filières d’excellence chargées de former les élites et une formation à caractère purement technique destinée aux 20 % "utilisables" mais n’appartenant pas à l’élite. Cette formation technique pourra d’ailleurs être donnée "à distance", via les réseaux électroniques, ce qui ouvrira un marché aux grandes firmes tout en permettant d’économiser les salaires des enseignants. Quant aux 80 % de "surnuméraires", il s’agira de les préparer au tittytainment en leur apprenant l’ignorance bienheureuse, l'expérience préparatoire liée au confinement sanitaire pour cause de Covid-19 étant en 2020 instructive à maints égards....

Pour conduire à bien cette réforme de l’enseignement, devenu enseignement de l’ignorance, il faudra évidemment former d’abord les enseignants. Ils seront rééduqués sous la tutelle d’une armée de spécialistes en "sciences de l’éducation", chargés pour dire les choses simplement de créer des profs pas très malins mais très soumis, tout juste capables d’apprendre à leurs élèves à se comporter en crétins dociles, manipulables puisque esclaves de leurs pulsions (ce qui, soit dit en passant, constitue une excellente définition des IUFM français).

Pour conduire cette mutation en toute quiétude, on veillera à changer non le contenu, mais la méthode de l’enseignement, tant il est vrai qu’en l’occurrence, la forme conditionne le fond. Le prof deviendra donc un animateur, et l’école sera promue "lieu de vie" et non plus lieu de transmission du savoir. Et pour achever de faire passer la pilule, le bougisme un peu cul-cul de la "gauche", devenue purement sociétale, et le rôle de méchant réac de la droite, seront mis en œuvre dans le respect de la bonne vieille méthode duale : l’imbécilité des crétins "de gôche" pour faire passer des réformes/sabotages qui déplaisent à l’électorat "de drouète", lequel, également constitué en grande partie d’ahuris incohérents, ne veut pas des conséquences de ce qu’il souhaite. Nous ne sommes visiblement plus très loin de ce scénario...

 

Les quatre types de transmission

Transmission intrapsychique

(découle du passage de la veille au rêve, de l'inconscient au préconscient, du préconscient au conscient, des pensées latentes au récit  manifeste, des associations à la représentation).

 

Transmission intersubjective

(découle des rapports imaginaires, symboliques ou réels)

 

Transmission transgénérationnelle

(découle des rapports imaginaires, symboliques ou réels)

Formation du Moi

 

(découle de la position mentale prise)


Ce que nous appelons "hasard", ces événements qui surgissent à un moment donné dans la vie et qui entraînent de la souffrance, du mal-être, ne sont que les conséquences de croyances et pensées entretenues, conscientes et inconscientes, et qui, avec un décalage dans le temps, se traduisent dans la réalité, celle que nous fabriquons. Dès que nous atteignons l’âge de raison, nous perdons l’innocence. Nous devons vivre avec la conscience de notre mortalité, de notre singularité et de notre fragilité, ce qui nous contraint à vivre dans le manque et l’impossibilité d’y remédier complètement. Tout semble futile, vanité, brume comme le disait l’Ecclésiaste, ce livre de la Bible hébraïque. Rien n’est assuré. Tout est illusions, volonté de donner du sens au non-sens. Si j’ose reconnaître que tout est vanité, je ne puis en même temps consentir à donner du sens. Mais à l’inverse, si je donne du sens au non-sens, je ne puis en même temps prétendre que tout est vanité ! C’est dans cette double contrainte obligée que se nouent les réponses humaines : le divertissement, l’oubli, le déni, les utopies, etc.

Tout ceci est le fruit d’une conscience nourrie presque exclusivement de raison et de logique, fruits du mental qui a permis à l’être humain l’apprentissage de l’individualité de conscience. Sa contrepartie est la "séparativité" et l’enfermement ("L’enfer me ment"…), car la vie ne s’arrête pas à la matière comme au hasard, qui exclut automatiquement de son champ tout principe de transcendance. Il postule de ce fait l’absurde, puisqu’il rejette toute finalité, toute signification, au départ comme à l’arrivée, tant pour la croyance en un Créateur donnant sens à Sa Création que pour une approche scientifique rigoureuse ne pouvant se satisfaire dans ses théories explicatives d’une prédominance du hasard. Il se situe aux antipodes de la cohérence traditionnelle, transmise par toutes les civilisations et sociétés de l’Histoire connue. Notre époque ferait donc-t-elle exception ?

 

Identifier ses croyances profondes

La croyance la plus enracinée dans l’inconscient de l’humanité est depuis des millénaires celle consistant à croire que ce qui est dans l’au-delà ne peut être que binaire : soit c’est la Lumière, autrement dit le Paradis, soit l’ombre, l’Enfer, avec son sas d’entrée le purgatoire… Aussi faut-il que l’humain œuvre toute sa vie pour le bien dans sa vie sur Terre. Cette manière de fonctionner nous a formaté à réfléchir en bon ou en mauvais, en bien ou en mal… Il en découle que l’humain est devenu asservi au respect des règles du jeu définies par les autorités temporelles et religieuses, qui n’hésitent pas à entretenir le clivage (multipartisme et "guerre" de religions). Petit à petit, nous avons fini par considérer l’expérience terrestre comme source de luttes et de souffrances, culpabilisé par notre fond soi-disant impur, mauvais, alors que les règles d'enseignement de notre vécu auraient pu encourager notre épanouissement et notre réalisation à partir de l’exercice de notre pouvoir créateur. Ce qui devait être loisir, bonheur, santé et plénitude est devenu labeur, malheur, maladie, vieillesse et sentiment d’incomplétude.

Le résultat de cette manipulation est simple : une fois qualifiée une chose de mal, l’humain met son pouvoir de créateur à vouloir faire le bien. Or, plus il essaie de le faire, plus il s’alourdit, puisque baignant dans la dualité qui consiste à évaluer, juger et condamner ce qu'il considère comme mal, en oubliant qu'au même moment un autre prendra une position exactement inverse à la sienne, ce qui aboutit à une impasse. Plus nous pédalons en ce sens et moins nous avançons pour notre libération, ne faisant intervenir que notre outil masculin d’évaluation et de jugement, l’ego-mental, au détriment de l’énergie féminine du cœur, celle de l’amour et du pardon. Nous sommes lesté par cette méthode de pensée basée sur le jugement, qui ne fait qu’apporter des lourdeurs comme la culpabilité, même si elle est la plupart du temps inconsciente. Comment en effet notre version en humanité la plus élevée, celle qui réside au fond de nous-même, peut se satisfaire du principe de séparation avec la nature profonde de la Création, l’amour, et sa manifestation, l’univers ("uni vers") ?

Aussi la seule et unique voie de sortie de ce piège mortifère est de sortir totalement de ce monde de jugement afin de ne plus faire jouer la dualité. Pour cela, il nous faut redécouvrir que nous sommes des "ressenteurs" plutôt que des "penseurs", que la vie est simplicité et fluidité, en mouvement permanent. Seul l’abandon de la notion de "sécurité" le permet, elle qui n’est que la contrepartie de la peur, soit l’ignorance de notre véritable identité divine. Nous ne sommes rien d’autre qu’un morceau de La Source originelle venu vivre la matérialité d’une façon unique !

 

Se déversent aussi dans notre inconscient des mémoires, héritage des lignées transgénérationnelles (les générations à distance) paternelle et maternelle, se faisant tant par le verbal que le non verbal, par la parole et le comportement. Cette mémoire collective, inter et transgénérationnelle, est le mécanisme fil conducteur qui relie les générations passées, présentes et futures, avec tous ses dysfonctionnements : souffrances, peurs, tabous, névroses, obsessions, culpabilités, fantasmes, identifications, secrets... Elle est le fondement d'une idéologie ou d'un roman familial, au sens mythique, pas de notre identité profonde.

Cf. Travaux de Carl  Gustav Jung, Sigmund Freud, Françoise Dolto, Nicolas Abraham, Maria Torok, Didier Dumas, Serge Tisseron, Yvonne Castellan, Serge Lebovici.

 

Le mandat transgénérationnel*, ou les "quatre enfants"

L'enfant imagé

(élaboré pendant la grossesse par projection)

L'enfant du fantasme

(renvoie aux racines infantiles du désir d'enfant)

L'enfant mythique

(ombre maternelle projetée sur l'enfant)

L'enfant narcissique

(fruit du narcissisme parental)


* Cf. Serge Lebovici, psychiatre (1915/2000).

 

Enfin, nos croyances découlent de différents "égrégores", "mèmes" et agrégats, de nature planétaire, national ou local, et qui imprègnent notre psyché.

 

Égrégore

Il est constitué par l’ensemble des énergies cumulées de plusieurs individus réunis autour d’un but ou d’une croyance défini par eux. Ce sont les formes-pensées ou familles de pensées collectives, de quelque nature que ce soit : politique, philosophique, religieuse, économique …. Par la répétition d’un désir, d’un sentiment et/ou d’une pensée partagés par un groupe de personnes à l'unisson, une entité de nature énergétique, artificielle, autrement appelée archétype, finit par avoir une vie autonome et auto-conservatrice. Ainsi, pour qu’un égrégore se crée, le groupe de personnes doit avoir une volonté unifiée, un objectif commun, un même but, qui peut aller du plus futile au plus élevé. Par exemple, une famille, un club sportif, une entreprise, une association humanitaire, une religion ou un parti politique sont associés à des égrégores particuliers, dynamisés et vivifiés par des rites, voire des sacrifices dans le cadre de dérives sectaires afin d'acquérir une puissance d’action qualifiée d'occulte. L'égrégore vit sur le plan physique par l’intermédiaire de l’être humain et sur le plan astral par la projection de ceux qui y adhèrent lorsque leur Moi n'est pas suffisamment développé, constituant une résonance vibratoire émise par la psyché d’un groupe de personnes. Sa vitalité dépend du nombre de personnes y participant, de l’énergie apportée par chacun ainsi que du temps passé à l’activer. La notion d’égrégore se rapproche de celle d’inconscient collectif, de conscience collective, de champ morphogénétique ou de champs de conscience opérant entre eux.

Cf. Le modèle pyramidal décodé.

 

Tout ce flot continu d’informations venant d’autrui, médiateurs entre l'Absolu et le relatif, se déverse constamment en nous et nous amène à nous positionner sur une vision du monde, forcément limitée, parcellaire. Comment savons-nous si elle est juste en Vérité ? Changer nos croyances influence donc la qualité de la projection sur l’écran. Si c’est une croyance sombre, l’écran s’obscurcira, et si c’est une croyance plus lumineuse, c'est-à-dire plus transparente à ce qui EST véritablement, l’écran deviendra plus clair tout en mettant en avant des aspects sombres dont nous n’avions pas vraiment conscience préalablement.

 

De l'hypothèse de la substitution (ou attribution) causale

L'évolution de la recherche en sciences cognitives et psychologie sociale a conduit à établir l'hypothèse de la "substitution causale"* comme explicative du fonctionnement anthropologique de l'être humain et de sa vision de la " réalité ". Selon elle, la performance adaptative de l’humanité, comparativement à l’ensemble des autres espèces vivantes et au genre Homo dont elle est issue, pourrait provenir notamment de sa capacité à s’adapter non pas en fonction de la réalité qu’elle perçoit, mais en fonction d’histoires - les schèmes de causalité - qu’elle se raconte sur cette réalité, auxquelles elle attribuerait une plus grande valeur de vérité. Ainsi les mythes et les religions. Plus particulièrement, l’humanité telle que nous la connaissons serait l’espèce capable d’attribuer artificiellement à d’autres qu’elle-même - ainsi les "élites qui nous dirigent" - la cause comme la responsabilité de ses propres actions au sens individuel s'entend, et de croire en cette substitution comme si son action n’était pas la sienne propre. Cette capacité de défausse ou démission de responsabilité constituerait ainsi un avantage acquis qui faciliterait l’obtention de gains adaptatifs par exploitation dérégulée et destructrice de l’environnement à laquelle toutes et tous contribuent sans exception. Autrement dit, l'angoisse existentielle de l'espèce Homo contribue à l'inexorable destruction de la terre-Mère nourricière par mauvaise gestion de l'énergie, seule sa partie entropique étant mise en œuvre sans rééquilibrage harmonieux.

Si cette explication des biais d'attribution est séduisante car pertinente, elle correspond elle-même à une croyance, celle de l'évolution "darwinienne " des espèces (adaptation aux fins de survie du plus fort), qui plus est inscrite dans la linéarité du temps. Cette seconde croyance (le temps relatif au détriment du temps absolu) est constitutive, par les mémoires biologiques cellulaires du "passé", d'une conception culturelle dénaturée du présent, d'autant plus par la constante projection (ou anticipation) dans un futur hypothétique. Or, si une autre vérité civilisationnelle prévaut tout comme une autre conception de l'espace-temps*², cette hypothèse constitue une singulière limite pour la sortie des illusions de l'Homo Sapiens-Sapiens, le condamnant à y demeurer par aveuglement sauf à ce qu'il trouve dans son intériorité profonde la relation au champ de l'Esprit, émancipé de toute croyance désacralisée - ainsi les mythes de la croissance continue par l'innovation scientifique et de la compétition en Occident -, en l'occurrence produite dans sa psyché par le système prédateur extra-dimensionnel prévalant dans la 3ème dimension de réalité terrestre. Et en la matière, aucune croyance collective de quelque nature que ce soit ne peut se substituer aux messages libérateurs distillés par la supraconscience, une fois le travail intérieur de sortie des illusions réalisé*³.

* Cf. Travaux des psychologues américains Fritz Heider (1896/1988), Harold Kelley (1921/2003) et Karl Edward Weick, et l'ouvrage " Transition 2017" diffusé sur le site de l’association Adrastia.

Cf. Vérité civilisationnelle & Fin de cycle (1) Fin du temps ou fin des temps ?

*³ Cf. Le chemin alchimique. & Processus de transformation de conscience.

 

De la manipulation des perceptions et des filtres spatio-temporels

"Quand le sage montre la lune, l'ignorant regarde le doigt" -Lao Tzeu-
"Quand le sage montre la lune, l'ignorant regarde le doigt" -Lao Tzeu-

 

L’humain veut sa part de bonheur sur terre, c’est son plus grand problème. Sa vie éphémère le fait fonctionner comme un automate. C'est pourquoi la manipulation des émotions est le grand jeu des publicitaires, des banques et des gouvernants, tout particulièrement politiciens, et de nombre de "soignants" de l'humain sous leurs différentes casquettes, qui s’ajoute aux filtres de la conscience spatio-temporelle non encore éveillée de nombre d’êtres humains*. Il en découle un jeu de dupes particulièrement nocif au bon fonctionnement de la vie collective et de la réalisation personnelle. On ne donne pas en effet les clés d'une voiture à un enfant, car au-delà de pouvoir toucher les pédales, une voiture peut devenir une arme dans les mains d’un inconscient. Imaginons alors les clés d’une centrale nucléaire...

* Cf. La falsification de la réalité en 3-D.

 

Technique du gourou manipulateur

Selon les spécialistes de la psychologie sociale, la grande arme des gourous pour conserver leur emprise sur les membres de leur secte tient à un phénomène narcissique universel. Personne en effet n'aime jamais avouer qu'il a été victime d'un menteur, d'un bateleur de foires, d'un imposteur, d'un manipulateur. C'est humiliant d'avouer, et surtout de s'avouer que l'on s'est trompé en écoutant des sirènes qui mentaient. Ce blocage psychologique explique que tant de personnes embrigadées dans une secte, quelle qu'en soit la nature, ne s'en libèrent pas ou très difficilement, même si le soupçon s'empare d'elles. On préfère opposer des dénis, de la cécité, de la surdité aux plus grandes évidences, plutôt que de reconnaître que l'on s'est fourvoyé et qu'on a été manipulé. Autrement dit, c'est l'effet miroir du narcissisme caractéristique des êtres humains involués en leur état.

Ce phénomène universel concerne autant les gens ordinaires que les personnes diplômées, et parfois même voire souvent hautement diplômées. Les personnes les plus diplômées sont en effet les plus "bloquées" par le phénomène : "comment, moi qui fais partie des personnes réputées les plus intelligentes de la société, aurais-je pu me laisser berner par un bonimenteur, alors que des gens beaucoup moins diplômés, donc beaucoup moins "armés" que moi face au mensonge ne se sont pas faites avoir" ?

L'exemple type en 2024 est illustré par les adeptes du macronisme. Le soir de juin où Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l'Assemblée Nationale, beaucoup d'entre eux ont accepté d'entrevoir l'imposture dont ils sont victimes depuis plus de sept ans, et qu'ils ont déniée par peur de reconnaître s'être trompés. Pourtant, ils étaient en colère de voir leur héros jouer avec l'intérêt général et la croissance économique dont tous ont besoin pour gagner leur vie. Ils ne pouvaient que constater l'imposture de leur leader vénéré d'avoir fait jadis campagne sur le thème de la "révolution" (titre de son livre de l'époque), dans lequel il avait promis de tout changer et de moderniser le pays. Sept ans plus tard, la dette publique a explosé, nombre de services publics s'effondrent (santé, magistrature, éducation nationale...), aucun des blocages qui freinent la modernisation de la France n'a véritablement été levé, les tensions et les clivages règnent, la France est affaiblie sinon ridiculisée sur la scène internationale, et le clivage droite-gauche est revenu au galop au point que la situation politique est bloquée entre trois forces politiques qui se neutralisent. Pendant sept ans, leur roitelet psychopathe a méticuleusement organisé le scénario catastrophiste du "c'est moi ou le Rassemblement National", qui a permis à Marine Le Pen d'imposer son parti comme le premier parti de France. Ce faisant, il a attisé les clivages et les fossés qui empêchent aujourd'hui de constituer une coalition de bon sens. Tantôt c'était le repoussoir du Rassemblement National, tantôt c'était haro sur la France Insoumise et son despote tout autant psychopathe Mélenchon. Et pourtant, malgré ces évidences d'une gouvernance fondée sur le clivage et la verticalité, Macron a retrouvé son "noyau dur" aux élections législatives, ceux qui avaient entrevu l'évidence étant vite retournés dans le déni.

C'est un phénomène classique et prévisible, qui s'est vérifié à de nombreuses reprises dans l'histoire. Tant que la secte ne s'effondre pas, ses membres s'accrochent au mensonge jusqu'au bout, par peur de devoir reconnaître leur erreur. Pour eux, mieux vaut être cohérent sur un mauvais chemin que retrouver son chemin en confessant ses fautes. Il en résulte une impasse politique, faisant l'affaire du gourou qui a désarmé politiquement la France pour servir l'intérêt de ses maîtres instigateurs attachés à la perte de l'identité et de la souveraineté nationale.

 

De l'illusion covidiste

Les illusions qui façonnent les gens et le monde en 3D qui nous entourent sont profondes, expliquant qu'elles dominent leur conscience. Elles débouchent sur l'établissement de groupes délirants, qui ressemblent généralement aux sectes qu'ils n'hésitent pourtant pas à pourfendre. On peut citer pêle-mêle les membres de méga-églises corrompues qui font de la fausse religion leur point de mire, les adeptes du changement climatique obsédés et paniqués par la montée des océans et l’existence du CO2, les adeptes des crypto-monnaies ou autres produits spéculatifs, ceux du transgenre... et bien sûr les adeptes du culte de la grippe chinoise qui supplient qu’on leur dise de prendre plus de vaccins, de porter plus de masques et d’obéir à de fausses figures d’autorité.

C'est pourquoi l’un des principaux défis de la vie consiste à éliminer nos propres illusions, en remettant en question notre façon de penser comme en recâblant notre propre neurologie pour éliminer les fausses croyances, idées et préjugés. Malheureusement ce processus est rarement atteint.

Car lorsque les individus sont investis dans une illusion, ils commencent à la défendre avec zèle, souvent totalement incapables d’entendre toute information critique allant en sens inverse. Il en découle qu'une fois qu’une personne est si totalement investie dans une illusion, elle coupe sa conscience du monde réel qui l’entoure et devient un "sectaire" qui se noie dans son propre dogme, ses distorsions mentales exprimant la divergence la plus extrême avec la réalité. Il s’agit en quelque sorte d'une "décoration" psychologique du monde afin d’essayer de le faire correspondre à l’illusion interne, les personnes qui partagent ce délire tentant désespérément de modifier physiquement le monde en 3D qui les entoure afin de recréer leur délire interne dans le monde physique observable.

Mais à un moment donné, le jour de la prise de conscience finit par arriver et brise leurs illusions, entraînant une rupture psychologique traumatique. Aussi plus notre carte cognitive du monde correspond à la réalité, moins sous sommes traumatisé par le jour de l’épreuve. Il est à comprendre que croire fermement en quelque chose ne rend pas délirant, à condition que les croyances soient ancrées dans la cause et l’effet.

Par exemple, une personne peut être incroyablement passionnée par l’alimentation saine, au point que les autres pensent qu’elle est "folle". Mais l’alimentation saine est fondée sur la réalité physique, étant donné que les contaminants alimentaires, les pesticides et les toxines ont un effet très réel et très néfaste sur la santé humaine. Ainsi, le simple fait d’avoir un fort intérêt ou une passion pour quelque chose n’est pas automatiquement un délire. Ce qui rend les choses délirantes, c’est qu’elles s’éloignent du monde réel de la cause et de l’effet, ou qu’elles suspendent volontairement la logique et la raison dans le but d’approfondir leur propre délire.

Dans le domaine des adeptes covidistes, la pensée délirante a rapidement trouvé un terreau fertile à sa mise en œuvre, les personnes cédant sans résistance à la forte pression médiatico-institutionnelle en se persuadant qu'elles croyaient en la bonne foi de la science mise en avant. Et comme il n’y avait pas au début beaucoup de données scientifiques disponibles montrant les dangers de l’expérience vaccinale, cette position pouvait se défendre. Mais depuis, une énorme quantité d'informations scientifiques (études et articles) a été publiée, montrant que les nouveaux "vaccins" basés sur l'ARN messager étaient dangereux voire mortels chez les personnes vaccinées, à l'instar de nombreux sportifs professionnels entièrement vaccinés qui s’effondrent avec notamment des crises cardiaques. La science montre désormais clairement que les vaccins (plus exactement injections) Covid n’arrêtent pas les infections, ne sont pas efficaces très longtemps voire pas du tout, entraînent des risques accrus d’hospitalisation et de décès, et suppriment la fonction immunitaire, rendant les gens plus vulnérables à d’autres infections.

Pour autant, les personnes qui ont reçu le vaccin suivent la plupart du temps "la science", seule une faible proportion réévaluant leur position. L'explication est que la plupart des gens qui ont pris le vaccin rejettent les nouvelles données scientifiques qu’ils n’aiment pas. Le vaccin est bel et bien devenu leur religion, leur esprit ayant du mal à lâcher prise. Ils sont enfermés dans une matrice interne, formée par les mensonges permanents des médias, l'hypnose de masse, l'ingénierie sociale, les fausses histoires assénées, les traumatismes infligés par les gouvernements et l'institution éducative, et leur addiction aux réseaux sociaux liés à leur pensée dominante. C'est la raison pour laquelle il n'est pas possible d'utiliser les faits pour convaincre cette grande masse d'individus, ceux-ci étant immunisés contre les faits. La seule chose qui peut briser les illusions des sectaires est un choc soudain, souvent traumatisant, de leur fausse réalité, comme une vague de mortalité massive parmi les vaccinés ou la perte d'un être cher en raison de ses injections répétées qui ont singulièrement altéré sa santé jusqu'alors florissante.

Mais s'il faut un événement bouleversant pour briser l’illusion persistante de la psyché et ramener les gens en contact avec le monde réel, le prix à payer est inévitablement douloureux, nécessitant de rompre avec l'ensemble de leur réseau d'amis illusoires. C’est au final la raison pour laquelle si peu de gens échappent aux illusions qui définissent leur propre vie déformée, et demeurent des personnes programmables, "zombies", ne servant que de canaux de propagande pour les récits de leurs maîtres entropiques. Ceci signifie qu’en fin de compte, presque personne ne peut être raisonné. Et c'est pourquoi ce monde semble devenu complètement fou, pour quiconque peut encore penser par lui-même!

 

Les Marionnettes par Christophe* (1965)

Moi je construis des marionnettes Avec de la ficelle et du papier

Elles sont jolies les mignonnettes Je vais, je vais vous les présenter

L'une d'entre elles est la plus belle Elle sait bien dire papa maman

Quant à son frère il peut prédire Pour demain la pluie ou bien le beau temps

Moi je construis des marionnettes Avec de la ficelle et du papier

Elles sont jolies les mignonnettes Je vais, je vais vous les présenter

Chez nous à chaque instant c'est jour de fête Grâce au petit clown qui nous fait rire

Même Alexa cette pauvrette Oublie, oublie, qu'elle a toujours pleuré

Moi je construis des marionnettes Avec de la ficelle et du papier

Elles sont jolies les mignonnettes Elles vous diront, elles vous diront

Que je suis leur ami, que je suis leur ami Que je suis leur ami, leur ami...
* Daniel Bevilacqua dit Christophe (1945/2020).

Le robot biologique

Dans la Matrice astrale de 3ème densité de réalité, la matrice des morts-vivants, l'être humain est un robot biologique conçu et programmé par ses maîtres généticiens asservisseurs, les "mages" prédateurs de la 4ème dimension !

Cf. Le contrôle du robot biologique & Le sens caché du jeu d'échecs.

 


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Des marionnettes et pantins

Le mot français "marionnette" date du Moyen Age, et dériverait d’un des nombreux diminutifs du prénom Marie. Il signifie "petite Marie", ayant d’abord servi à désigner des représentations de la Vierge Marie, avant de s’étendre à toute figurine de bois, sacrée ou profane au XVIe siècle.

La question qui se pose si nous sommes des marionnettes est de savoir s'il faut couper nos cordes pour se libérer des manipulateurs. Ce serait une grave erreur, car alors nous sortirions du jeu et l’Esprit, le privant de l’expérience enrichissante que lui procurent les expériences de la vie de la marionnette dans la matière. Pour se libérer, il faut plutôt prendre conscience que l’on est le manipulateur, la marionnette de nous même !

La majorité des gens ont oublié qu’ils étaient plus que des marionnettes, s'étant laissé prendre au piège. Ils ne voient plus clair, pensant que seule la vie de la marionnette est réelle. Ils deviennent très matérialistes, et adoptent des comportements très terre à terre. Ils ne prennent pas faute de connaissance appui sur les trois points de la réalité du monde matériel : le corps biologique (physique), le corps éthérique (influx nerveux) et le corps astral (émotions). Ils sont ainsi comme des marionnettes tenues en équilibre par des fils, équilibre fragile qui laisse place à la manipulation. N'ayant pas d'autonomie, au moindre choc ils basculent.

Notre corps biologique est la marionnette, l’Esprit celui qui manipule la marionnette, et l’âme la personnalité que l’Esprit donne à sa marionnette dans le théâtre. C'est elle qui détermine la manière d’agir, de parler et de penser de la marionnette. Elle contient l’accumulation du vécu et du travail de la marionnette sur la Terre*. Par analogie avec un ordinateur, l’âme est l’espace de stockage de tout ce que vit l’ordinateur (corps) et de tout ce qu'y met le programmeur (Esprit). L’âme est la mémoire du vécu. C'est ainsi que l'on dit que LA VIE NE TIENT QU'À UN FIL, et qu'un comédien incarne un rôle !

* Cf. Le cheminement de l’Âme.

 

Manipulation religieuse

 

La religion ne devrait plus être l’opium du peuple. C'est ce qu'affirmait le philosophe, historien, sociologue, économiste, journaliste et théoricien de la révolution socialiste prussien Karl Marx (1818/1883) dans son ouvrage Zur Kritik der Hegelschen Rechtsphilosophie Einleitung ("Contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel") publié en 1844 : "La religion est le soupir de la créature opprimée, la chaleur d’un monde sans cœur, comme elle est l’esprit de conditions sociales d’où l’esprit est exclu. Elle est l’opium du peuple…". Cette religion est donc une idée bourgeoise, une forme d’aliénation par un ordre, elle est le paravent d’intentions dissimulées par le clergé pour s’enrichir, en prônant la pauvreté. C’est le symbole même de l’illusion qui profite inévitablement aux classes dominantes, une idée qui va tant conforter le peuple, qu’il se détache du pouvoir et en se rassurant que Dieu punira les mécréants, justifiant par là même son triste sort dans une forme d’acceptation de sa propre soumission.

L'homme éclairé quant à lui n'a besoin d'aucun culte pour établir sa relation au Vivant, à Ce Qui est. Pourquoi ? Parce qu'il sait, en toute intelligence, celle que l'Esprit universel distille en lui. Lorsqu'il ne sait pas, il se rattache (souvent) par ignorance à un culte, soit une pratique dispensée par le rituel d'une religion visant à rendre hommage à la divinité considérée comme explicative de l'univers, et ce par adoration mêlée de vénération. C'est la pratique institutionnalisée par toutes les religions organisées, quelles qu'elles soient : bouddhisme, christianisme, islam, judaïsme, hindouisme, avec tous leurs sous-ensembles et variantes*...

* Cf. Mythes, dogmes et autres mystifications religieuses.

 

Des Cristeros

De 1926 à 1929 au Mexique, s’est déroulée une guerre civile qui opposa la ferveur chrétienne du peuple mexicain au gouvernement militaire du Président Plutarco Elías Calles, athéiste, anticatholique et anticlérical, renforcé dès 1917 sur le modèle communiste à travers la constitution mexicaine, elle-même foncièrement anticléricale.

Le rôle historique des Cristéros, surnom donné aux révoltés qui reprend leur cri de ralliement Viva Cristo Rey ! ("Vive le Christ roi !")pris par les combattants du peuple, était de retrouver le monde spirituel que le pouvoir leur avait retiré de force, pour libérer enfin le Mexique de l’injustice dans laquelle il était plongé. Leur guerre illustre le combat pour la liberté d’être et de penser, la liberté de croire et de prier dans les églises du Mexique. Elle montre également la différence entre le clergé et le pénitent, entre la religion et la croyance, nous indiquant que les intérêts du Pouvoir sont systématiquement mis en avant en méprisant la force vive des enfants porteurs de l'énergie Christique, le Kiristos. Ce sera le dernier grand soulèvement paysan du Mexique moderne.

Cf. film The Cristeros réalisé par Dean Wright en 2012.

 

Le culte rendu à partir d'un rituel à partir d'une structure hiérarchisée est de ce fait constitutif d'une certaine forme, plus ou moins accentuée, de coercition ou de manipulation des membres. Elle porte tant sur la personnalité emblématique du leader charismatique (le pape ou le dalaï-lama par exemple), et la figure divinisée (Jésus, Jéhovah/Yahvé, Allah...). La vénération qui s'impose constitue de ce fait une allégeance, la promesse des bénéfices perçus, annoncés ou potentiels - les récompenses de l'au-delà céleste - n'engageant au final que celles et ceux qui y croient. Ce sont autant de promesses de survivance après la mort du corps de chair, voire de la fin du monde, dont nul(le) ne pourra vérifier la réalité comme la sincérité.

Ces puissantes institutions sont toutes fondées sur des liens étroits avec les gouvernements terrestres, partageant le même intérêt à conserver la mainmise et le contrôle de l’esprit des individus. C'est pourquoi sur le plan historique ils partagent les mêmes cultes violents et sanglants. Et, à chaque fois, c'est la foi (fides, credo, faith) du sacrifice des valeureux guerriers/fidèles qui est mise en œuvre pour "déplacer des montagnes", permettant leur gouvernance à des fins prédatrices telle qu'encouragée par les Forces involutives qui les nourrissent. Abraham prêt à sacrifier son fils Isaac est l'exemple emblématique de ce rapprochement avec la divinité, tenu par un pacte le conduisant à être prêt à lui donner tout et n’importe quoi ! Autrement dit, les techniques de sacrifice sont semblables à des actes de magie - noire il va sans dire - qui conduisent le sacrificateur (ou auto-sacrificateur quand il procède par acte de mortification à son encontre) à accomplir un sacrifice censé produire des effets. Tout l'inverse d'un accomplissement libre, souverain, pour honorer en toute conscience le Vivant !

Il en découle les fondamentalismes et leurs agents actifs, ceux-ci ayant abandonné et renoncé à l'exercice de leur pouvoir de création par leur volonté propre, en échange de bienfaits promis par autrui. Nul libre arbitre, seul à même de magnifier leur propre puissance de créativité et de développement, ceci s'avérant une menace de contamination pour les forces asservissantes établies. C'est pourquoi ce psychisme contrôlé à des fins obscures conduit à l'entropie, l'énergie créatrice ne faisant que nourrir un vaste système d’illusions fondé sur l’idolâtrie. Et comme l'homme idolâtre, fanatisé et aveuglé par le feu égotique de sa croyance dogmatique, doit avoir raison, il en découle par cette rigidité mentale le mépris comme la haine de ceux qui ne partagent pas sa foi. Il est dans la totale incapacité de tolérer une opinion autre susceptible de menacer sa "vérité".

Nul(le) ne s'étonnera alors de sa propension à commettre des atrocités sur d’autres êtres humains, symptômes de son obéissance aveugle à ces forces qui le manipulent et le leurrent à travers leurs relais terrestres psychopathes*.

* Cf. Les psychopathes qui nous gouvernent.

 

Manipulation politique

Le diagramme de Nolan, ou le tableau du clivage politicien source d'illusions - Cliquer pour agrandir
Le diagramme de Nolan, ou le tableau du clivage politicien source d'illusions - Cliquer pour agrandir
 Course de chariot dans le Circus Maximus à Rome (© Getty/Hulton Archives)
Course de chariot dans le Circus Maximus à Rome (© Getty/Hulton Archives)

 

 

Le pouvoir en règle générale est menteur*, tout particulièrement lorsqu'il est en charge de la gouvernance de la Cité. Des temps antiques qui voyaient déjà chez les Romains certains empereurs psychopathes organiser des jeux de cirques et combats de gladiateurs pour distraire le peuple afin qu'il leur reste servile et fidèle (Cf. photo ci-contre) jusqu'à aujourd'hui, l'enseignement de son exercice par celles et ceux qui en ont la charge est qu'il ne donne que ce qu’il a pris, puisque non seulement il ne produit rien, mais consomme et consume la part "maudite" des sociétés, le surplus si l’on peut dire. Le pouvoir donne toujours l’impression de tomber du ciel comme l’argent, démontrant son côté factice, artificiel. Il illustre ainsi son aspect prométhéen, celui consistant à voler le feu, autrement dit voler l’infini aux dieux, alors qu’il ne fait que gérer la finitude. Il plaque de l’infini sur du fini, ce qui ne peut que produire un gap, un fossé.

Pour ce faire, il repose sur le crédit, dans les deux sens du terme : le crédit financier et le crédit psychologique, c’est-à-dire la croyance. Il fait comme si le crédit était infini, sans limite et surtout sans terme : on le roule dans l’éternité... Il fait passer le crédit comme un flux, alors qu’il n'est en réalité qu'un stock, qui évolue en discontinu, en tout ou rien. Et lorsque le stock est excessif de crédit, il y a inévitablement une crise d’accumulation, de sur-accumulation... à l'image de la mémoire. Elle est pour l'être humain constitutive d'un stock dangereux, puisque comparant sans cesse le présent et le futur au passé. Aussi pour le pouvoir il lui faut sans cesse dévaloriser la mémoire. C’est la fonction de l’idéologie de la modernité, de l’idéologie ou mythe du progressisme. Il s’agit de tuer la mémoire en posant comme principe que tout ce qui est moderne est supérieur, et que plus jamais ce ne sera comme avant. Le ressort du pouvoir, c’est l’affirmation à la fois que plus jamais ce ne sera comme avant et qu’il n’y a pas d’alternative.

* Les mensonges éhontés font partie du discours politique depuis l’antiquité grecque et romaine. On trouve ainsi chez Procope de Césarée les premières traces de "fake news". Cet historien byzantin du VIe siècle avait en effet truffé d’informations douteuses son "Histoire secrète de l’empereur Justinien", sans doute pour nuire à sa réputation. Il en est de même avec les "libelles" sous l’Ancien régime, ces textes satiriques écrits par des hommes qui ne trouvaient pas leur place dans l’Ancien régime en France et cherchaient à le déstabiliser. Certains historiens estiment qu'ils ont largement contribué au déclenchement de la Révolution de 1789. Le mot Parlement signifie en anglais "Speaking Lies", du français "Parler" qui signifie parler et mentir qui signifie dire des mensonges. De même, dans le mot Politique, poly signifie beaucoup, les tics étant des parasites suceurs de sang...

 

La politique, c’est en fait comme le fromage. Si les slogans sont séduisants de prime abord – "Réductions d’impôts !" "Faire payer les riches !" "Faire payer les étrangers !"… plus tard ils deviennent rances et nauséabonds. Si les sociétés résolvent des problèmes, elles les étouffent ensuite sous le poids des solutions coûteuses qui s’accumulent entre la constitution de commissions pour réfléchir et enquêter, les appels d’offres lancés, la création d'agences pour contrôler et les interdictions qui vont de pair, le tout étant une grande source d’emplois, de revenus et de contrats publics. Il en résulte que neuf sur dix gouvernements sont toujours des escroqueries, qui prétendent améliorer le sort des gens tout en les contrôlant et en les exploitant, avec une constante dérive budgétaire constitutive du poids de l'endettement public qui pèse sur le travail des citoyens comme de leur train de vie.

 

"La vie est une histoire racontée par un idiot, pleine de fureur et de bruit, et qui ne signifie rien."

Macbeth, acte V, scène v. Hamlet, de William Shakespeare.

 

La supercherie politique moderne cachée derrière le label rassurant de démocratie, et de toutes les sciences inféodées, réside dans ce qui se nomme la modernité*, qui n'est autre qu'une perversion culturelle. C'est une idéologie d'essence totalitaire, soutenue par l'apparence du progrès, au service de la domination et de sa reproduction : une idéologie du sans-limite, de la négation de notre condition humaine, et surtout de celle exercée par nos élites et leurs subordonnés, notamment relevant de la sphère publique (militaires, policiers, enseignants, magistrats,…) qui sont tenus par un "droit de réserve strict", ainsi que de la société civile, comme les associations (ainsi les partis politiques) ou les syndicats, acteurs nourris pour grande partie des subsides (subventions) accordés au même titre que les relais médiatiques publics comme privés. Lorsque ceux-ci s'expriment, cela est calculé dans l’intérêt de la propagande gouvernementale, la doxa ou bien-pensance, soit pour lancer des messages, soit pour révulser et mettre en tension pour générer de la division. C'est typiquement le cas avec les syndicats dans leur rôle apparemment protecteur des salariés, alors même que ceux-ci ne sont que les courroies de transmission des gouvernements successifs en organisant et canalisant juste le mécontentement social. Autrement dit, tout comme les partis politiques, ils sont les organisateurs des psychothérapies sociales collectives.

Ce qui est sans-limite, ce sont les signes que ces élites utilisent en abondance dans leurs discours verbeux et formatés ; le réel, lui, est limité, rare, rationné. La modernité, c'est le mythe de la toute-puissance des élites, alimentée par la technologie et ses mystères quant à la manipulation de l'inconscient. C'est ainsi que pour le commun des mortels, pour la masse, tout est devenu possible : les élites ont en quelque sorte hérité du sacré des temps anciens et de leurs grands prêtres dévoyés !

* Cf. Évolution de civilisation (3) Mythe de la modernité, risques et lois d'évolution universelle.

 

Du réel fonctionnement de la démocratie américaine

Le président états-unien - en 2024 le démocrate Joe Robinette Biden -, contrairement à la croyance établie, ne dirige pas le gouvernement fédéral suite à son élection tous les quatre ans par le choix collectif réalisé dans les urnes, qu'il y ait eu ou non fraude électorale par diverses manipulations. C'est notamment ce que démontre l'état de santé fortement dégradé de Biden, son incapacité à mener à bien un débat et une interview sans problèmes l'ayant attesté à de nombreuses reprises. Ceci brise l’illusion qu’il est celui qui dirige les affaires à Washington et dans la sphère d’influence mondiale de l’Amérique.

Certes, les personnes qui entourent le président peuvent l'aider, comme certains membres de sa famille, ses plus proches conseillers, ses confidents politiques, ou encore le personnel de la Maison-Blanche qui effectue une grande partie, voire la totalité, du travail quotidien. Mais ce groupe ne représente qu’une petite partie de la structure du pouvoir à Washington.

La classe politique américaine est en fait composée d’un nombre incalculable d’organisations, de départements et de factions, quatre groupes pouvant être identifiés.

Le premier est constitué des politiciens et de tous ceux qui sont nommés par les politiciens (présidents, sénateurs, représentants, membres du cabinet, ambassadeurs, juges fédéraux). Ce sont souvent les membres les plus visibles de la classe politique.

Deuxièmement, il y a tous les bureaucrates non élus qui constituent les composantes administratives permanentes du gouvernement fédéral. La plupart d’entre eux se trouvent dans les douzaines d'agences exécutives situées dans la capitale fédérale Washington DC et dans ses environs.

Alors que le premier groupe compte quelques milliers de personnes, le second en compte près de trois millions. C’est le gros du gouvernement fédéral.

Le troisième groupe est ce que l’on peut appeler les intellectuels officiels ou "de cour". Ce sont les "experts" des universités et des think tanks, ainsi que les "journalistes"” des médias les plus importants, qui excusent et justifient les actions et les ambitions du reste de la classe politique.

Les autorités politiques se sont toujours appuyées sur les intellectuels pour affirmer la légitimité de l’État dans l’esprit de la population, ceux-ci étant facilement incités à servir les intérêts de l’État en échange d’une reconnaissance officielle, d’un accès et de l'argent des contribuables.

Le quatrième et dernier groupe est celui des ploutocrates. Il s’agit des personnes et des entreprises qui doivent leurs profits et leur richesse aux actions du gouvernement fédéral et qui font du lobbying et paient pour utiliser le pouvoir du gouvernement afin de s’en mettre plein les poches. Ainsi les dirigeants des grandes banques ou des entreprises d’armement qui alimentent la machine de guerre de Washington.

Ces quatre groupes qui forment la coalition de la classe politique - l'"establishment" désigne simplement la classe politique établie ou actuelle - s’efforcent de s’enrichir aux dépens de tous les autres. Les intellectuels de cour utilisent leur "expertise" sanctionnée par l’establishment pour affirmer que les problèmes de la société doivent être résolus par des interventions gouvernementales, les hommes politiques proposent de mettre en œuvre ces interventions en échange de votes et de dons, et les ploutocrates s’efforcent de déformer les interventions à leur profit, puis font pression sur les politiciens et les paient pour qu’ils légifèrent sur des interventions encore plus lucratives. Une fois les interventions promulguées, les intellectuels de la cour et les politiciens utilisent les mauvaises conséquences facilement prévisibles des interventions pour justifier encore plus d’interventions. Pendant ce temps, le groupe bureaucratique gagne des emplois, de l’argent et du pouvoir qu’il s’efforce de protéger et d’étendre en collaboration avec les intellectuels des tribunaux. Les interventions toujours plus nombreuses renforcent le pouvoir du gouvernement, qui est ensuite proposé aux acheteurs ploutocrates intéressés. Pendant ce temps, les politiciens se livrent à des combats simulés sur des différences politiques mineures et à des rituels électoraux et législatifs pour masquer l’escroquerie et continuer à nous faire croire que nous vivons dans une république démocratique représentative.

En résumé, le fait que le président soit atteint de troubles cognitifs n’a aucune importance.

 

Concernant l’exercice opérationnel du pouvoir*, dix grandes étapes expliquent le mécanisme de la manipulation des émotions individuelles et collectives, tel que présenté il y a déjà deux millénaires par le frère de l’homme d’État Marcus Cicéron, Quintus Tullius, traduite et reprise par le traducteur Philip Freeman dans l’ouvrage How to win an Election : An ancient Guide for modern Politicians. Leur scrupuleux respect conduit à l’exercice du pouvoir temporel, qu’il soit politique ou autre.

1. S’assurer de l’entier soutien de sa famille et de ses amis.

2. S’entourer des bonnes personnes, en compétences et en confiance.

3. Faire appel aux personnes qui nous doivent une faveur.

4. Disposer d’une base d’appuis solides (réseau).

5. Promettre tout à tout le monde : les électeurs seront beaucoup plus en colère si on refuse de leur promettre ce qu’ils désirent par-dessus tout que si on revient plus tard sur ses engagements.

6. Avoir de bons talents de communicant, l’atout essentiel.

7. Ne jamais s’éloigner de trop de sa base de chalandise (les militants "fanatisés").

8. Connaître et exploiter les faiblesses de ses adversaires : les rumeurs de corruption sont l’idéal, les scandales sexuels sont encore mieux.

9. Flatter sans vergogne ses électeurs, en leur faisant croire que l’on s’occupe personnellement d’eux.

10. Donner de l’espoir aux gens, en leur donnant l’impression que l’on peut rendre leur monde meilleur.

C'est pourquoi la politique dans sa version "exercice du pouvoir" est une manipulation de masse par les racines, par tout ce qui retient l’être humain à la matière (sécurité et matérialisme). À l’aune du fonctionnement observé dans nombre de nos institutions actuelles, l’histoire visiblement se répète bel et bien.

* Cf. Le modèle pyramidal décodé & Les psychopathes qui nous gouvernent.

 

Ce que nous appelons démocratie

Il suffit d'observer ce qui se nomme politique étrangère pour comprendre pourquoi la démocratie ne peut pas fonctionner, le citoyen ne pouvant avoir qu'une idée très limitée de ce qu'il s'y passe, obligé de s'en remettre à ses élites dites représentatives. Et comme celles-ci jouent leur propre jeu et non le sien, au prétexte que tout ou presque est une grave question de sécurité nationale, de crédibilité et de puissance de la Nation, il fermera les yeux alors même que cette politique mène à des sommes conséquentes de dotations, de contrats et de frais de consultants plus ou moins occultes. C'est le legs il y a environ 2 300 ans av. J.-C. du roi Sargon d'Akkad, fondateur de l'empire d'Akkad, qui le vit unifier par la force les principales cités de Mésopotamie sous son autorité, et auquel aucune nation n'a pu résister depuis. Autrement dit, lorsque celle-ci devient assez grande et puissante, elle déborde ses frontières et devient une menace et une nuisance pour tout le monde, avec ses parasites, ses profiteurs et ses complices, pour mener dans l'ombre ses propres buts, à savoir plus de pouvoir et d'argent pour elle-même, de sorte qu'elle doit les prendre aux gens qu'elle prétend servir.

Telle est la fatale escroquerie du système démocratique, sa taille, qui une fois devenue énorme, fait que les gens ne peuvent plus savoir ce qu'il se passe. Le système de gouvernement est inévitablement corrompu par le pouvoir et l'argent, le conduisant à devenir prédateur, dissimulé derrière le paravent - le mythe -  qu'il est contrôlé par les électeurs. Et même si ceux-ci finissent par reprendre leurs esprits et "expulser les bons à rien", il y a toujours plus de bons à rien. Inévitablement, les élites deviennent plus corrompues, plus parasites.

Ceci explique que la démocratie est un dur labeur, qui demande beaucoup à ceux qui y participent. Elle exige non seulement que les gens respectent ceux qui ont un point de vue différent du leur comme ceux qui ne leur ressemblent pas, mais aussi que ses citoyens soient capables d'examiner de grandes quantités d'information et de démêler le bon du mauvais, le vrai du faux. C'est pourquoi elle prescrit réflexion, discipline et logique, cet exercice se révélant difficile dans le contexte d'une démocratie de masse moderne. Il en découle que la plupart des êtres humains ne réfléchissent pas correctement, ignorant des preuves lorsqu'elles ne correspondent pas à nos objectifs tout en acceptant des informations qui confirment nos partis-pris. Notre cerveau est en l'état peu adapté aux exigences du fonctionnement de la démocratie moderne. Son épicentre se retrouvant fragilisé, ceci explique que les électeurs frustrés et angoissés se tournent désespérés vers les populistes des extrêmes, la gouvernance démocratique étant appelée à poursuivre son inexorable déclin.

 

Le mythe du gouvernement démocratique

La marque de fabrique d'un gouvernement démocratique est d'exprimer "la volonté du peuple". Pour ce faire, les dirigeants sont élus, passent des lois qui sont imposées aux gens, censées être les lois que les gens veulent pour les protéger et accroître le bien-être général. Voilà le mythe qui rend la démocratie consensuelle relativement bénigne, le marché gagnant-perdant qui se cache derrière étant moins facile à voir. Car le seul moyen d’accroître le bien-être général tient aux marchés gagnant-gagnant. Or le gouvernement, par définition, est gagnant-perdant. Il ne donne qu’en prenant à quelqu’un d’autre, et ce au moyen de la violence comme force vitale. Si la démocratie moderne apparaît plus civilisée et plus tolérable que celles de l'Antiquité, elle dissimule ses épées couvertes de sang et amalgame les intérêts de groupes rivaux à travers baratin et hypothèses statistiques.

Comme une élite est inévitable, certaines personnes sont plus rapides, plus intelligentes, plus fortes, plus rusées ou simplement mieux introduites. A mesure qu’une société devient plus sophistiquée, elle a besoin de davantage de personnes mieux qualifiées – professeurs, généraux, ingénieurs, gens convaincants par leur expertise, artistes... -, qui inventent des choses, lancent de nouvelles entreprises, écrivent des livres et gagnent des prix Nobel. Ce sont les meneurs de la civilisation, explorant, guidant et expérimentant, introduisant des modes et des standards et tirant vers l’avant la masse de l’humanité. Avec le temps, les élites s’éloignent toujours plus du citoyen ordinaire, vivant dans des quartiers différents, travaillant dans la finance, les communications, la technologie et le gouvernement... pas dans les industries de l’économie ordinaire, telles que les manufactures, l’agriculture ou le commerce de détail. Elles s’enrichissent... alors que 90% de la population perdent du terrain sur le plan financier.

A mesure que l’échelle d’une société augmente, les élites acquièrent davantage de pouvoir dont inévitablement elles se servent pour leur propre profit. Aussi bien, dans ce conflit, leurs plans tendent d’abord de manière imperceptible puis de manière effrontée vers leur propre intérêt. Le flux des informations qu’elles contrôlent et dont nul ne peut connaître que celui qui a un intérêt à les connaître, en l'occurrence elles-mêmes, est alors détourné pour flatter leurs programmes, leurs mythes et leurs préjudices. Les masses n’ont aucune idée de ce qui se passe... de la manière dont le jeu est mené... ou de la manière dont elles sont arnaquées. Qui plus est, elles tirent la sonnette d’alarme à propos d’un ennemi étranger, et s’attirent la gloire de sa conquête. Elles montrent le besoin d’un projet massif de nouvelles infrastructures ; leurs beaux-frères obtiennent les contrats. Elles fomentent une rébellion... et deviennent les nouveaux chefs ! En définitive, à mesure que l’échelle grandit, un profond fossé s’ouvre entre les "leaders" et le "peuple", entre la politique publique et les conséquences privées, entre les informations véritables et les fake news. Invariablement, les initiés de l’élite – dans le commerce, le gouvernement, le monde académique et les médias -, à gauche comme à droite, deviennent des parasites.

La vérité est que la politique est toujours de la violence bien élevée, qu'elle se nomme monarchie, oligarchie, dictature, démocratie, le gouvernement étant toujours géré par une élite relativement limitée, et s'appuyant toujours sur la force. Son intérêt ressemble plus à celui d’un maître pour ses esclaves que celui d’un parent attentionné, qui veut que ses enfants grandissent pour devenir forts et indépendants, alors que le soi-disant "bon" maître veut que ses esclaves soient en aussi bonne santé pour aussi longtemps que possible mais à la seule fin de les exploiter. C'est pour cette raison que la "démocratie consensuelle" est probablement la forme de gouvernement la plus tolérable, non parce que c'est de la démocratie, mais parce qu'elle est consensuelle... au moins jusqu'à un certain point. Elle est basée sur des accords gagnant-gagnant entre les protagonistes qui parviennent à un accord en échangeant leurs services, tous deux sortant gagnants. Sauf les accords politiques, qui par définition sont tout l'inverse. Ils sont gagnant-perdant. Les politiciens doivent toujours venir aux dépens de quelqu'un d'autre, et pour ce faire ils promettent toutes les faveurs qu'ils distribuent, même de la fausse monnaie. Et plus ils ponctionnent de temps, d'attention et de ressources à leur pays, moins il en reste pour tous les autres. Plus il y a de "politique" dans une société, moins il y a de liberté et de prospérité. Et au final, c'est toujours la même histoire, celle de planificateurs sans scrupules et à la prétention fatale, celle que l’homme serait capable de modeler le monde autour de lui selon ses désirs : Lénine, Hitler, Staline, Mao, Pol Pot, Kim Jong. Ils commencent les purges, les purifications, les réglementations, les famines, les déportations, les disparitions, les tortures, les attaques de drones et les meurtres de masse. Ils soutiennent que les gens doivent faire des sacrifices pour le bien supérieur. Aucun "paradis des travailleurs" n’apparaît jamais, la guerre contre les drogues, la pauvreté, le crime, la terreur, la guerre commerciale, le virus tueur... se terminant toujours sur un échec, jamais sur une victoire.

Si le "gagnant-gagnant" est le moyen communément accepté pour obtenir ce que nous voulons et ce dont nous avons besoin dans la vie, seuls les escrocs, les goujats et le gouvernement opèrent selon un modèle différent, celui de l’esclavage, le système gagnant-perdant, qui depuis des millénaires est tenu à leurs yeux pour "naturel" et inévitable.

 

Fabrication de la représentation politique à la sauce tricolore

Le système politique français est complètement vérolé. Démonstration en 6 étapes de la désignation du président de la République :

1 – Une pré-sélection est faite par les états-majors des partis, dans des conditions souvent obscures.

2 – Les postulants candidats doivent obtenir 500 signatures d’élus. Étant donné que le nom de ces signataires est désormais rendu publique, la pression des partis et de la presse sur les élus est très forte, et fausse le jeu démocratique.

3- La couverture médiatique accordée à chaque candidat est très inéquitable, les grands médias (publics ou privés) influençant et façonnant l’opinion dans la direction souhaitée par le "Système", l’État profond à la sauce européiste et états-unienne. A ce stade, ils s’arrangent pour que le candidat choisi par le système arrive en première position des opinions favorables devant un candidat clivant qui cristallise les mécontentements et les rejets impulsifs (Le Pen ou Melenchon).

4- Au premier tour, certains électeurs votent pour le candidat avec lequel ils ont des affinités, alors que d’autres votent stratégiquement pour celui qui aura ses chances au second tour. Un grand nombre de gens votent pour les candidats clivants dont l’un d’eux sera forcément au second tour.

5- Au deuxième tour, le candidat clivant est démoli par la presse ou réalise une prestation médiocre durant l'incontournable débat télévisé.

6- Les gens votent pour le moins pire, celui qui a été depuis toujours sélectionné par le système.

Au final, il s'agit d'une illusion de démocratie consistant à manipuler le citoyen pour qu'il vote finalement pour le candidat choisi par le système et dont la mission consiste à piller notre richesse commune pour la redistribuer à ses membres. Et c’est imparable !

 

Il n'est qu'à relire pour comprendre l'imposture du concept de démocratie le juriste, constitutionnaliste, théoricien, professeur de droit et philosophe allemand de confession catholique Carl Schmitt (1888/1985), considéré par certains auteurs comme le juriste officiel du IIIe Reich lors de cette période du fait des rapprochements que l’on peut faire entre sa doctrine juridique du "décisionnisme" et l’évolution institutionnelle de l’Allemagne sous le régime nazi. Auteur d’une réflexion sur la nature de l’État et des Constitutions, il considérait dans la filiation de la pensée de Jean Bodin que la souveraineté étatique est absolue ou n’est pas, l’autonomie étatique reposant sur la possibilité de l’État de s’auto-conserver en dehors même de la norme juridique. C'est cette action destinée à prouver sa souveraineté que l'on appelle le décisionnisme.

* Jean Bodin (1529/1596) est un jurisconsulte, économiste, philosophe et théoricien politique français qui influença l’histoire intellectuelle de l’Europe par ses théories économiques et ses principes de "bon gouvernement". 

 

 La dissociation, marque estampillée de la pseudo-démocratie

Pour comprendre les faits économiques, financiers et monétaires orchestrés par les élites qui nous gouvernent, il est impératif de faire le vide dans son esprit, tout particulièrement en gommant le récit qu'elles débitent avec le relais des universitaires et médias à leur solde. Leurs paroles n'ont pas pour objectif de refléter le réel et d'en débattre de manière ouverte et collégiale, mais de l'influencer, de le manipuler, de le tronquer sinon de le truquer.

Il est à comprendre pour ce faire que toute décision économique ou monétaire s'analyse comme un transfert de ressources de la poche des uns vers celles des autres, rien n'étant neutre. Et c'est la raison pour laquelle la plupart des décisions sont présentées de façon partielle, unilatérale, comme des cadeaux gratuits. Elles sont censées être bénéfiques, sans rien coûter à qui que ce soit, à l'instar du coût des mesures de sauvetage des banques en 2008. Y avait-t-il eu au préalable débat comme le voudrait une pratique démocratique ? Que nenni !

Alors que toute décision devrait être présentée en disant "d'un côté il y a ceci mais de l'autre il y a cela", la modernité du langage démocratique par ses coquins menteurs psychopathes* affirme qu'il n'y a que des récompenses, éludant le négatif alors que tout est à la fois positif et négatif. C'est la loi du réel, l'ambivalence, consistant à rejeter les coûts qui dérangent dans le temps, hors du champ du savoir, pour se contenter de parler de "risque" sans oser dire qui, en fait, est l'assureur de ce risque !

C'est l'application de la phrase prêtée à l'homme d'église, évêque, prédicateur et écrivain français Jacques-Bénigne Bossuet (1627/1704) : "ils déplorent les effets dont ils chérissent les causes".  Elle décrit l'opération scélérate d'escamotage de ces soi-disant élites et de leurs conseils, la dissociation des causes et des effets, la séparation des formes et des contenus, la dissociation des signes et du réel. Par cette inversion habile, il leur est aisé d'établir des constructions parallèles, sortes de fausses chaînes de raisonnement, permettant d'aboutir à des résultats acquis d'avance. C'est ainsi que l'exercice de la démocratie moderne repose sur les découvertes des sciences sociales et des sciences du langage, sur la découverte de l'inconscient, sur le pouvoir de la répétition et sur les effets ravageurs des émotions sur la conscience, voyant l'omniprésence des techniques de la publicité dans le langage de la politique et de la science. En d'autres termes, le système de la modernité pseudo-démocratique n'est qu'un système de signes, de manipulation de signes, de création d'un univers de mensonges qui institue la frivolité de la valeur, celle-ci n'existant pas. Ce qui existe, c'est simplement le prix, point d'intersection de l'offre et de la demande. Non la véritable valeur de ce qu'il représente, la pratique des taux d’intérêt nuls ou négatifs en vigueur conduisant à l'arrosage de crédit quasi gratuit le démontrant. Il en résulte par exemple le sabotage des systèmes de retraites et de santé, présenté comme des réformes nécessaires à leur survie ; la faible pour ne pas dire nulle rémunération de l'épargne des classes moyennes compte-tenu de la faible croissance, alors qu'il s'agit de masquer le fait que le système - les gouvernements, les banquiers, les ultra-riches - sont surendettés et qu'ils ont besoin de taux faibles pour rester solvables ; l'uberisation, qui même si elle rend esclave, est défendue comme un instrument de liberté ; la censure, comme garant de la liberté d'expression. En résumé, cet exercice délétère n'a qu'un objectif, la SPOLIATION du peuple au profit des emprunteurs, autrement dit des gouvernements, des spéculateurs boursiers, des banques et des déjà riches, tous sans scrupules*². En clair, on empêche le petit peuple de capitaliser, de tirer profit de sa prévoyance, d’accumuler, pour que les autres, les gros, les proches des pouvoirs, eux, puissent soit continuer à s’endetter soit continuer à capitaliser... et bien vivre (il n'est qu'à voir la rémunération de l'argent placé sur un Livret A, 0,5 %, pendant que les taux de découverts appliqués par les banques sont de l'ordre de 21 %...). Il faut bien coûte que coûte préserver l’ordre social établi : les riches doivent rester riches, les dominants doivent dominer, les classes moyennes ne doivent jamais devenir supérieures. Crazy wonderful world, doesn't it !

* Cf. Les psychopathes qui nous gouvernent.

Si on laissait la croissance prendre de la vitesse, la tension réapparaîtrait sur les ressources et leur partage. Les prix accélèreraient, l’inflation aussi, les taux également. La pyramide de dettes s’effondrerait alors, et avec elle la pyramide des produits dérivés, ruinant le capitalisme fictif, le capitalisme financiarisé.

 

Des sondages, ou la confusion entre intention et anticipation

Même si un candidat semble souvent creuser l'écart dans les sondages (ainsi le candidat démocrate Jo Biden pour l'élection présidentielle américaine de 2020 contre l'ancien président républicain Donald Trump alors aux commandes), une nuance statistique d'importance méconnue a montré que la course était loin d’être jouée d’avance, nonobstant une "éventuelle" fraude électorale. Depuis les années 1940, les sondeurs posent de manière récurrente la question suivante : "Si l’élection avait lieu aujourd’hui, pour qui voteriez-vous ?" Puis ils posent ensuite une deuxième question : "Indépendamment du candidat pour lequel vous avez l’intention de voter, à votre avis, qui va gagner la prochaine élection ?" Ainsi la première question porte sur l’intention de vote, la deuxième sur  l’anticipation. Or la question portant sur l’intention de vote suscite énormément d’attention, alors que celle qui porte sur l’anticipation en suscite très peu. Et pourtant, sur les centaines d’élections qui se sont déroulées depuis des décennies, la question portant sur l’anticipation est bien plus précise pour prédire les résultats, que la question portant sur l’intention de vote. C'est toute la différence entre une question (l’intention de vote) qui ne représente qu'un échantillon d’une personne, que celle posée à 1 300 personnes (selon les sondages traditionnels, il faut 1 300 sondés pour obtenir un sondage précis) dont la marge d’erreur est de plus ou moins 3%. Et comme la question portant sur l’anticipation se base sur les actions probables des personnes que le sondé connaît (membres de la famille, voisins, collègues, inconnus avec qui il peut avoir parlé politique), l’échantillon passe d’une personne à 20, 50, 100 ou même plus, en fonction du réseau relationnel de la personne en question. Cet échantillon bien plus vaste signifie que la marge d’erreur est bien plus faible, et que la prévision est bien plus précise.

Si dans le contexte d’une élection avec victoire écrasante le vainqueur ressort dans les deux réponses, il n'en est pas de même quand un candidat est en tête des sondages sur la question de l’intention de vote, mais que son adversaire est en tête des sondages sur la question de l’anticipation. Dans les 77 cas où les questions portant sur les intentions de vote et l’anticipation ont fait ressortir des candidats différents, la question portant sur l’anticipation a fait ressortir le gagnant 60 fois alors que la question sur les seules intentions de vote l’a fait ressortir 17 fois. Donc, dans 78% des occasions où ces deux approches étaient contradictoires, les données relatives aux anticipations ont été correctes. Et c'est exactement la situation dans laquelle se sont trouvés les États-Unis*.

* La réponse moyenne à la question des intentions de vote faisait ressortir Biden avec une avance de 49,4% à 42,0% sur Trump. Mais, en moyenne, la réponse portant sur l’anticipation fait ressortir Trump avec une avance de 55% à 45% sur Biden.

 

Le conseil "éclairé" du coach berger aux psychopathes qui nous gouvernent

 

A l'inverse des initiés utilisant la langue des oiseaux pour transmettre les clés de la Vérité*, les politiciens utilisent la langue du serpent - d'aucuns diraient de vipère -, soit le langage de la double vérité, du double sens. C'est ainsi que le triptyque "consentement, choix, confiance" est un langage ambigu dans leur bouche, qui signifie en réalité "coercition, contrainte et contrôle". C'est par exemple la communication du projet carte d’identité numérique, visant à ce que tous les habitants de la planète aient une identité numérique d’ici 2030.

Seul un esprit éveillé, libéré des manipulations de son inconscient (la prédation trans-dimensionnelle) et de ce fait aiguisé, peut discerner le vrai du faux, et ne pas être leurré.

* Cf. Qu'est-ce que la Vérité ?

 

La manipulation sociétale de la méritocratie

Le discours politique n'a de cesse de mettre en avant et de promouvoir la notion de réussite, gage d'excellence et de performance, et de pointer du doigt l’échec par la culpabilisation de celui/celle qui n'a su, par son travail et ses efforts, se hisser à l'aune de la méritocratie républicaine. Ainsi la réussite du parcours social commence dans et par la famille, se prolonge à l’école (primaire, secondaire et supérieure), puis dans la vie professionnelle. Se constitue de cette manière la bulle de perception du troupeau, chaque jour abondamment relayée par ses chantres et plumitifs institutionnels attitrés. Le très monarque président républicain l'a illustrée en juillet 2017 par sa déclamation "Une gare, c’est un lieu où l’on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien."

Ce n'est pas l'expression de l'âme qui est encouragée dans cette approche purement matérialiste destinée à produire son écot au système prédateur, encourageant à cet effet la ruée à la réussite par une sélection impitoyable, qui voit les plus rapaces ou talentueux selon les standards octroyés décrocher la timbale. Les autres ne sont alors que des zéros, des rien. Il en découle tout naturellement lutte des classes, jalousie, frustration, déchirement, dépression, rébellion, soumission, culpabilité, dualité, exaltation, domination, suicide... tout ce qui nourrit le système prédateur affamé et ses relais terrestres inféodés.

Dans ce monde binaire*, la réussite d’un côté et l’échec de l’autre font parties intégrantes de la loi de l’équilibre, l'une ne pouvant aller sans l’autre. Toutes les deux sont constitutives des chausse-trappes présentées à la conscience, s'identifier à l'une comme à l'autre conduisant à rester piégé dans la Matrice asservissante. Il est à comprendre que même les individus qui, souvent partis de peu, armés de leurs courage, volonté, effort et ténacité, parviennent à se hisser en haut de l'échelle, servent le système prédateur en se faisant dévorer par celui-ci.

Seule la prise de conscience que ces deux facettes du Vivant constituent une impasse à sa libération peut permettre le changement de trajectoire par la désidentification à leur teneur illusoire. La seule réussite est celle qui est basée sur son centrage intérieur et non sur le monde extérieur. L’éveil et l’extension de la conscience au service de la mission de l’âme - sa réunification au champ de l'Esprit - deviennent alors une priorité, la réussite extérieure n’offrant plus d’intérêt. C'est pourquoi si le succès enferme l’échec peut libérer celui/celle qui en a compris le sens. Comme le dit le sage dicton, apprendre de l’échec est porteur d’enseignements. C'est la voie alchimique, amorce du Grand Œuvre, la reconquête de sa liberté, que rappelle l'évangile de Thomas dans sa quatorzième partie : "heureux l'homme qui a connu l'épreuve" ...

* Cf. La dualité décodée.

Cf. Le chemin alchimique.

 

La faille fatale de toute gouvernance terrestre

Les Grecs la nommaient hamartia : ce qui transforme les bonnes intentions d'un héros en résultats tragiques. C'est ainsi que tout empire dans le monde est appelé un jour à être frappé de pestilence, cette odeur infecte de la mort distillée par des agents pathogènes jusqu'alors inconnus du système immunitaire des êtres humains. Et tout naturellement, les autorités en charge de la gouvernance sont conduites à relever avec bravoure et courage ce défi. Mais voilà, leur instinct est toujours corrompu par l'égoïsme... et les illusions. Elles pensent en effet en savoir plus long qu'elles n'en savent réellement. Elles n'arrivent pas à s'en empêcher : elles veulent donner des ordres et jouer les gros bras... Elles veulent en fait avant tout augmenter leur propre pouvoir. Et elles finissent inéluctablement à faire empirer la situation. Pourquoi ? Parce qu'en déclarant la "guerre" totale à l'épidémie, sans discerner entre les populations présentant des risques accrus et le reste, le fait d'"aplatir la courbe" aide peut-être les autorités sanitaires, mais ralentit l'immunité de groupe sans parler d'aplatir les moyens de subsistance de millions de personnes. Et sans immunité, le virus reste une menace pour les personnes âgées, et à long terme pourrait tuer plus de gens en raison des efforts de confinement exigés.

En fait, ce que cherchent avant tout les autorités c'est d'exploiter la peur du public, du citoyen. Pour ce faire, elles prennent le contrôle de l'économie et la mettent en condition de guerre, puisque c'est leur raison d'être profonde, quelles que soient leurs dénégations la main haute sur le cœur. Comme si une personne (im)morale en avait un ! Elles suspendent ainsi le fonctionnement normal d'une société dite civilisée en son état limité de conscience, où les gens doivent gagner de l'argent, et non simplement le recevoir des mains des autorités... Et comme elles paient tout cela avec de l'argent sorti de la planche à billets, il n'y a aucune chance que cela finisse bien !

 

De la démocratie américaine

Les grandes gloires de la démocratie américaine sont toujours et encore la référence en vitrine, brandies comme la marque suprême de notre civilisation dite des lumières. Pourtant, à l'aune des dernières élections présidentielles de 2020, le constat est pour le moins salé. Les Etats-Uniens luttent les uns contre les autres, l’Amérique conservatrice rouge, républicaine d'une part, contre l’Amérique bleue, démocrate d'autre part. Leurs villes sont le théâtre d’émeutes, de scènes de violence et de chaos. Nombre d'industries jadis florissantes sont à terre, la croissance est stagnante, les salaires n’augmentent pas, le marché boursier est prisonnier de la banque centrale, le tout contribuant à une paupérisation des classes intermédiaires, les rapprochant inéluctablement des moins favorisées. Les statues d’anciens héros sont quant à elles déboulonnées, les mythes fondateurs de la nation ridiculisés et méprisés. De plus, des millions et des millions de personnes sont convaincues que la dernière élection présidentielle a été trafiquée, leur a été volée, était frauduleuse et illégitime.

Quoi que vilipendé par une majorité d'observateurs bien-pensants, le président Donald Trump a livré une magistrale leçon de ce qu'est la politique, à savoir un spectacle, un show business de prestidigitation et de trucages, de vantardises et de gesticulations politiciennes. Ce président effet miroir a ainsi fait le show comme dans une émission de téléréalité ou un match de catch, poussant à fond les manettes conduisant à la perte de foi des citoyens dans ce système profondément vicié, dans ses illusions solennelles et sa dignité contrefaite. Ce faisant, il a livré une leçon d'importance à l'observateur averti, à savoir le savoir-faire en matière de manipulation des masses consistant à donner des ordres aux gens pour mieux les dépouiller, soit ce qui caractérise "l'art" du Deep State, les élites et les ronds-de-cuir dévoyés. Il en résulte arnaques, guerres bidon sur la scène international et système nourri de monnaie factice. C'est la leçon donnée à ses fans, ses électeurs, les "petites gens", pour qu'ils comprennent qui sont les truqueurs : bureaucraties, industrie financière, médias, multinationales. Et en même temps, revêtant avec habileté son costume de champion de l’Amérique profonde et de président des élites, il a réduit pour ces dernières leurs impôts, augmenter les dépenses pour les gros bras du Pentagone et l’industrie de la défense, aider à étouffer les véritables réformes et les limites aux prestations sociales galopantes, n'accorder aucune limite aux déficits (près de 80 000 Mds$ à fin 2000). Au final, plus qu’aucun autre candidat avant lui, il nous a montré combien la politique est une activité poisseuse et honteuse. Et comme à l'accoutumée, les dieux de l'Astral observent avec délectation le spectacle qui s’offre à eux, en attendant que la volonté de "Zeus", le dieu usurpateur, atteigne sa fin ultime.

 

Axiome de la communication de crise

Les guerres modernes sont, qui plus est à l'heure des technologies du numérique et de la variété de ses supports d'édition comme de réception, des guerres de l’information : chaque camp raconte sa version et la diffuse par tous moyens pour récolter des soutiens. Il est capital, sous peine d'être berné, profondément dupé, d’être conscient que l’enjeu n’est en aucune façon ce qui est pompeusement et subtilement nommé par ses commissionnaires menteurs patentés (politiciens, journalistes, experts prétendus) la vérité, mais de convaincre le citoyen incapable tant par son manque de discernement et d'intériorité profonde que par son ignorance des influences multidimensionnelles d'y accéder. Dépendant par ses sens désordonnés car manipulés, il va prendre parti pour une version ou pour l’autre, la dualité* régnant en maître dans cette dimension de conscience terrestre limitée. Tout naturellement, la guerre sera gagnée par le camp qui rassemblera le plus de gens convaincus, prêts aux plus grands sacrifices, aux plus grandes folies pour gagner, ce qui, sauf éveil collectif de grande ampleur, est déjà réalisé dans le calendrier occulte de la matrice asservissante*².

Ce mécanisme prend racine dans le fait existentiel que l’homo sapiens sapiens n’est pas en l'état une espèce encore pacifique, contrairement aux croyances d'une prétendue civilisation moderne avancée nourrie aux mamelles aveuglantes des pseudo "Lumières". Ce qui prime en fait, ce sont les artifices matérialistes que sont le confort, le bien-être, le niveau de vie, les droits de l’Homme. Mis sous chloroforme par les déclarations enfiévrées chantant les louanges des prétendues vertus acquises (démocratie, République, liberté, égalité, fraternité...), il oublie qu'il demeure avant tout conditionné par ses gènes tronqués, sa biologie dénaturée et par là-même par ses instincts primaires, qui ne sont rien d'autres que ceux d’une espèce animale belliqueuse, stimulée par les cris de guerre, l’odeur du sang, le bruit des coups et du canon, l’euphorie de la cavalcade ou des missiles adressés. Il se transforme ainsi facilement en fauve sanguinaire, jouissant d’écrabouiller ses ennemis à qui il inflige, avec sadisme et sans le moindre complexe, les pires souffrances. N'est-il pas depuis sa plus tendre enfance nourri par les images incessantes des médias et autres jeux en ligne par la promotion d'un héros qui fait mourir impitoyablement le "méchant" (le sauvage à la peau cuivrée, le terroriste barbu, le slave aux yeux d'acier...), dévoré par les requins, écrasé par un rouleau-compresseur, brûlé, noyé, déchiqueté… Et tout cela ne choque personne, puisqu’il s’agit du méchant désigné subrepticement destiné à faire ressentir en tremblant de la haine et son corolaire, la volonté de vengeance.

Il oublie alors tout à sa fièvre de vengeance meurtrière une chose fondamentale. Le méchant, c’est lui, c'est nous... effet miroir oblige de par les fondamentaux de la loi de création*. La vie n’est pas un film, sauf pour l'individu endormi. Quand éclate une guerre, s'il part part du principe qu'il est le "gentil", son double ennemi, en face, a l’opinion contraire. C'est pourquoi, à la joie qu'il éprouve en pensée de l'imaginer se faire "écrabouiller" par "ses" forces armées, l'autre répond son impatience avec la vigueur de lui infliger la même chose, tout décidé à lui faire rendre gorge. Il n'est rien d'autre que le méchant !

Et c'est ainsi que se met en route la logique de l'escalade et ses conséquences tragiques pour notre humanité profonde, alors que la solution au conflit, à la guerre, est simple, toujours la même lorsque nous nous disputons avec nos voisins, nos amis, notre famille, nos collègues. Elle est de toujours s’efforcer de voir le problème à travers les yeux de "l’adversaire", notre reflet miroir, pour comprendre ses motifs, rétablir une communication et une compréhension authentique avec lui, et s'efforcer de trouver une solution en parlant, en réfléchissant ensemble, en faisant des concessions volontaires, plutôt que de s’empoigner et de se taper dessus. Cela demande bien sûr au départ un effort sur soi énorme, mais une fois compris le rôle de la prédation glissée dans notre biologie et dans notre psyché dénaturées, cela devient évident, comme un jeu d'enfant.

* Cf. Le processus création décodé & La pensée création.

Cf. Compréhension structurelle de la Matrice asservissante.

 

Désinformation étatique : la bien nommée loi RESTRICT Act

La loi RESTRICT, relative à la limitation de l’émergence de menaces pour la sécurité des technologies de l’information et de la communication, a pour objectif de confirmer l'emprise tyrannique de l’État quant aux informations mises à la disposition de l’ensemble de la population à l'heure d'internet et de la décentralisation des médias et autres canaux d’information qui en a résulté. Soumise en 2023 à l’examen du Congrès après la loi USA PATRIOT (Patriot Act) établie après les attentats du World Trade Center en 2001, privative de nombre de libertés jusqu'alors en vigueur, son entrée en application constituera une étape supplémentaire dans le contrôle de gouvernements autocratiques et illibéraux se sentant menacés par la chaîne d’approvisionnement mondiale en TIC dont nombre de fournisseurs (plateformes comme Facebook ou YouTube) sont déjà soumis au contrôle, quelle qu'en soit la nature (infrastructures internet, communications en ligne, marchés de logiciels en réseau...).

Cette loi donne en effet au ministère du commerce les moyens d’examiner, de prévenir et d’atténuer les transactions TIC qui présentent un risque excessif, protégeant ainsi la chaîne d’approvisionnement des États-Unis aujourd’hui et à l’avenir. Pour en permettre l'adoption, elle a été présentée publiquement comme une action préventive contre la menace dite existentielle de la populaire plateforme de médias sociaux TikTok qui, comme d'autres, appartient à des États étrangers, la Chine en l'occurrence, ces États étrangers pouvant distribuer ou faciliter la diffusion d’informations qui vont à l’encontre des récits véhiculés par l'État national. Le fait que des États rivaux présentent des récits alternatifs à la population nuit en effet à sa légitimité, nécessaire à l’existence de l’État, à sa survie. Ceci explique pourquoi, depuis quelques années, le gouvernement américain est sur la défensive et utilise des moyens clandestins pour influencer les canaux d’information (comme on peut le voir avec les dossiers Twitter).

Il en découle que si l’État se sent menacé c'est qu'il a peur ! Aussi, en cas d'adoption, les États-Unis auront leur propre censeur sous lequel aucun rayon de lumière, d’où qu’il vienne, ne pourra à l’avenir passer inaperçu et ne pas être reconnu par l’État, voire être privé de son éventuel effet utile. Combien de temps faudra-t-il attendre avant que cette loi ne s’applique à tous les médias considérés comme des adversaires en les  réprimant comme "adversaires nationaux" au titre de théoriciens du complot et diffuseurs de "désinformation" amenant le public à douter de sa pourtant propagande idéologique ? L'État doit aussi contrôler l'information, car si l’information est libre et que les gens peuvent faire des recherches et discuter librement, la légitimité de l’État, et donc son existence même, est menacée.

 
"Le discours politique est destiné à donner aux mensonges l’accent de la vérité, à rendre le meurtre respectable et à donner l’apparence de la solidarité à un simple courant d’air."

 George Orwell (1903/1950), nom de plume Eric Arthur Blair, écrivain, essayiste et journaliste britannique.

 

Manipulation géo-politique

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Chaque partie/espace du planisphère terrestre correspond à une vibration spécifique, déterminant au regard des propriétés climatiques les particularités minérales, végétales, des espèces animales et des peuples humains qui s'y trouvent. Cet équilibre dans la diversité des essences va à l'encontre du cadrage mercantile marchand en cours - l'instauration d'une Nouvelle Gouvernance Mondiale -, dans une uniformisation mondialiste mortifère* promue par le système politico-médiatique en charge, et qui s'appuie sur la manipulation du climat*² comme les guerres et le terrorisme, toutes étant source de nomadisme forcé, pour son œuvre de chaos*³. Pour ce faire, il fait appel à la désinformation en s'appuyant sur ses relais médiatiques de propagande.

* Cf. Le modèle européen décodé (2) L'idéologie mondialiste.

Cf. Vérité climatique.

*³ Cf. Prophétie du changement.

 

Désinformation et propagande : qui écouter, qui croire et que penser ?

La guerre consubstantielle à notre humanité viciée en son état de conscience ne cesse d'évoluer dans ses formes et moyens. A l'heure des réseaux numériques et de l'information en ligne, elle est avant tout une guerre d'influence. Elle a pour objectif de marginaliser, ostraciser sinon éliminer le citoyen qui n’adhère pas pleinement au dernier délire populaire. Il est alors qualifié a satiété de "négationniste", complotiste, traître et/ou d’antisémite, pointé du doigt et, pour ne pas être exclu du groupe d'appartenance, conduit à faire amende honorable.

Quelques exemples de propagande orchestrée reposant sur de la désinformation.

. En 2002, tout le monde savait car tout le monde le disait que Saddam Hussein, le chef d’État irakien, était une ordure et qu’il possédait des "armes de destruction massive". Ce n’était pourtant pas le cas. Et ce n’était pas la première fois que le public américain était induit en erreur par son propre gouvernement et ses médias de propagande.

. Au début de la première guerre mondiale, on a dit aux Américains que les Allemands tuaient des bébés belges avec leurs baïonnettes, violaient des religieuses en masse et coupaient des mains par milliers. Naturellement, l’opinion publique s’est rapidement déchaînée contre tout ce qui était d’origine allemande. Mais lorsqu’une commission a été chargée d’enquêter sur ces accusations, elle n’a pas trouvé de main manquante et n’a identifié aucun rapport crédible de viol ou d’infanticide.

. De même, lorsque l’Irak a envahi le Koweït, l’indignation a atteint son paroxysme aux États-Unis quand une jeune fille (la fille de l'ambassadeur du Qatar coachée en conséquence) a déclaré lors d'une réunion de l'ONU avoir vu des soldats irakiens sortir des bébés prématurés des couveuses et les jeter par terre pour les tuer. Il s’est avéré par la suite que ce n’était pas vrai. Le gouvernement du Koweït avait engagé le cabinet de consultants américain Hill & Knowlton pour déformer l’histoire au profit des médias américains. Les médias de propagande se sont emparés de l’histoire, fournissant une raison valable pour que les États-Unis soient impliqués dans la guerre. Là encore, mission accomplie.

. En novembre 2023, il a été dit que des terroristes du Hamas avaient décapité des bébés israéliens. Le président américain Joe Biden l’a confirmé. Le quotidien en ligne israélien Times of Israel a rapporté les faits comme tel : "Le bureau de Netanyahou publie des images atroces de bébés assassinés par le Hamas. Le cabinet du Premier ministre a déclaré que les photos diffusées étaient en partie celles qui avaient été montrées jeudi au secrétaire d’État américain Antony Blinken, ajoutant qu’il s’agissait d’images difficiles à voir de bébés assassinés et brûlés par les monstres du Hamas. Le Hamas n’est pas humain. Le Hamas, c’est ISIS." Que s’est-il réellement passé ? Selon l'agence de presse Reuters, les photos ne montrent aucun bébé décapité. Les experts médico-légaux ont de leur côté fait remarquer que lorsque l’on fait exploser quelque chose, les têtes, les bras et les jambes ne restent pas intacts. Le site Web anglophone Snopes.com, créé dans le but de limiter la propagation des canulars informatiques et des rumeurs infondées circulant sur Internet, conclut un rapport sur le sujet : "De nombreuses questions sur la violence restent en partie sans réponse, car les journalistes ont un accès limité à de nombreuses régions d’Israël et de Palestine en raison des menaces de sécurité et des brigades militaires." Quant à Oren Ziv, journaliste de l’organe de presse israélien de gauche +972 Magazine, est l’un des rares à y avoir eu accès. Il a partagé sur X un compte rendu différent de ce qu’il a entendu de la part des soldats. Sur le sujet des rapports sur les enfants décapités, il a déclaré "Nous n’avons vu aucune preuve de cela, et le porte-parole ou les commandants de l’armée n’ont pas non plus mentionné de tels incidents."

La question est plus que jamais posée : Que penser ? Qui croire ?

 

Il en découle l'illusion écologique ou environnementale, chef de "bataille" de tous les "idéalistes" s'attachant non sans justesse à dénoncer les méfaits du système marchand prévalant sur l'écosystème : raréfaction des ressources naturelles et par effet collatéral d'espèces végétales et animales, générant par le principe de correspondance entre le microcosme et le macrocosme un effet de grande ampleur sur la biosphère qui se traduit par les phénomènes géobiologiques et climatiques désormais récurrents et destructeurs à grande échelle. Ils chercheront avec sincérité à émettre des préconisations, comme à identifier et mettre en œuvre de nouvelles réponses extérieures dites alternatives. Quelle qu'en soient la qualité et la pertinence, elles sont vouées irrémédiablement à l'échec. Elles procurent simplement un placebo émotionnel, celui de la bonne conscience d'être responsable de la préservation de la terre-mère nourricière, ne voulant pas voir que, de toute façon et de manière irréversible, le système institutionnel financier et ses maîtres d’œuvre - la "upper class" - finiront par récupérer d'une façon ou d'une autre à leur profit le travail entrepris (il est indispensable de conserver à l'esprit que la moitié de l'humanité est composée de portails organiques dénués d'âme*, même si ceci doit choquer les consciences formatées). Qui plus est, les dégâts environnementaux causés ne pourront jamais être réparés, de quelque manière que ce soit !

Ce faisant, et même si ce travail extérieur de plus grande sobriété consommatrice de ressources se justifie plutôt que de ne rien faire, la plupart de ces protagonistes oublient l'indispensable travail intérieur à réaliser par-delà la façade fort louable affichée, celui consistant à éradiquer de leur psyché la prédation extra-dimensionnelle officiante qui les maintient sur un chemin "Service de Soi", en l'occurrence par leur état de sauveur mâtiné de victime (le moi égotique non individué). Sans transcender la dualité les conduisant à lutter de toutes leurs forces "contre" le système marchand prédateur, ils ne font par effet miroir que lui donner intensité compte-tenu du fonctionnement électromagnétique de l'énergie. Ce n'est qu'en réalisant en eux le point d'équilibre source de cohérence et de libération émotionnelle*² - l'état du point zéro - qu'ils pourront s'extirper du piège de la Matrice entropique et accéder à leur Nouvelle Terre*³ ...

* Cf. Les psychopathes qui nous gouvernent.

Cf. L'état de cohérence, voie de sa liberté & Libération émotionnelle.

*³ Cf. Fin de cycle (2) La guidance éclairée de sa vie.

 

De l'hypocrisie belliciste états-unienne

Dans le jeu géopolitique, le leader occidental proclamé établit via ses relais complices - les institutions internationales - des règles qui ne s’appliquent qu’aux autres. Elles consistent à dire "Faites ce que je dis, pas ce que je fais." Comme de nombreux parents, de prêtres, de dirigeants d'entreprise, les hommes politiques savent à quel point l’hypocrisie a de la valeur. C'est de cette manière que les États-Unis ne défendent pas les "plus petits", elles les piétinent ! C’est ainsi le terrible aveu de l’ancienne secrétaire d’État, Madeleine Korbel Albright (1937/2022), qui, confrontée à la mort de 500 000 enfants irakiens privés de médicaments essentiels par les sanctions américaines mises en place en 1990, a pu répondre : "Cela en valait la peine"... La nature du "cela" n’a jamais été clarifié, puisqu’aucun bénéfice des sanctions ou de l’invasion n’a jamais été identifié.

Avec le pilonnage israélien de Gaza, qui a déjà causé la mort de plus de 4 000 enfants en novembre 2023*, l’homme a sombré dans la barbarie dans le même style qu’Albright. "On leur a appris depuis leur naissance à tuer et à haïr les juifs" a-t-on entendu. Il est toutefois peu probable que l’on ait déjà enseigné aux enfants morts, enterrés sous les décombres, à tuer des juifs sans remords. Pour ce qui est des survivants, ils reçoivent aujourd’hui un cours approfondi sur la haine.

La Chambre des représentants des États-Unis est en fait une confédération de cancres qui, ignorant la traînée marécageuse et tachée de sang laissée derrière eux, ont approuvé à plusieurs reprises la destruction de gouvernements dans le monde entier : Japon, Vietnam, Honduras,  Nicaragua, Irak, Libye, Iran, Russie, et aujourd'hui de celui démocratiquement élu de Gaza. Et lorsqu'ils disent que, parce qu'Israël existe sur ses terres depuis des millénaires, et que les États-Unis ont joué un rôle essentiel dans le retour d’Israël sur leur territoire en 1948, la cohérence voudrait que le gouvernement américain soit favorable à la restitution de la Floride aux Seminoles, de Laramie du comté d'Albany dans l’État du Wyoming aux Sioux, de Las Vegas dans le Nevada aux Paiutes, leurs propriétaires légitimes. Pourtant, jamais aucun effort majeur n’a été fait pour leur rendre leurs terres… s’il reste bien sûr des Amérindiens à qui les rendre.

L’hypocrisie a son utilité. Pour les élites, elle est aussi essentielle que la langue d’un menteur. Si personne n’attend vraiment de nos dirigeants qu’ils abandonnent leurs habitudes de voleurs et de tricheurs, le moins qu’ils puissent faire est d’agiter le doigt vers les classes inférieures et de leur dire de faire mieux. De la même manière, un empire hégémonique rend service au monde lorsqu’il dit aux autres de bien se comporter, lorsqu'il prêche la prudence financière, lorsqu'il met en garde contre l’imprudence en matière de guerre... tout en faisant bien entendu le contraire (continuer allègrement à emprunter, à dépenser et à imprimer de l’argent, ou à mettre en danger la sécurité du monde entier en finançant des conflits sur toute la planète). Le libre-échange devrait être sa devise, même s’il truque l’économie mondiale avec sa fausse monnaie, ses sanctions, ses droits de douane et ses préférences commerciales. L’État de droit devrait être sa devise, même s’il invente ses propres lois au fur et à mesure. Les droits de l’homme et la liberté devraient être son hymne, sans qu’il soit nécessaire de mentionner les millions de personnes qu’il maintient derrière les barreaux (l’Amérique a la plus grande population carcérale du monde). Le respect de la souveraineté nationale devrait être presque sacré… sauf, bien sûr, lorsqu’elle souhaite envahir une autre nation. Et un NON catégorique doit être opposé à quiconque voudrait se livrer à des massacres... à moins qu’il ne s’agisse d’un allié particulier, doté d’un puissant lobby à Washington.

Si la modération n’est certes pas une vertu, et si l’hypocrisie, dans la poursuite de la paix et de la justice, vaut incontestablement mieux que rien,  un autre modèle est néanmoins indispensable sans dirigeants complices de l’assassinat d’enfants en masse.

* En 1982, les Israéliens déjà sur le sentier de la guerre avaient bombardé Beyrouth au Liban pendant deux mois et demi, le bilan ayant approché les 20 000 morts, dont la moitié étaient des enfants.

 

La guerre extra-dimensionnelle de cette fin de cycle civilisationnel

Les turbulences géopolitiques constatées actuellement ne sont que le reflet-miroir d'une guerre cosmique située sur une autre fréquence vibratoire, la 4ème dimension, entre deux types d'entités : celles représentant les forces entropiques (ou ténébreuses), celles représentant les forces évolutives (ou lumineuses)*. Elles téléguident chacune leurs relais terrestres. Par-delà l'opposition classique Ouest-Est, Occident-Orient, destinée à leurrer les êtres humains, le recours à l'architecture sacrée permet de comprendre la subtile répartition des forces qui s'opère en Occident, basée sur les polarités opposées.

C'est ainsi que deux triangles de pays reliés par la même énergie s'affrontent, épousant la configuration géométrique et par-là même énergétique terrestre*². Le premier, en rouge, se compose des États-Unis, de l'Argentine et de l'Allemagne, correspondant à l'alliance de l'axe destructeur Nazi (génome aryen/arihmanien), tel qu'il s'est mis en place à l'issue de la seconde guerre mondiale (rapatriement des scientifiques nazis aux États-Unis et migration en Argentine de ses dirigeants non capturés). Le second, en bleu, se compose du Canada, du Brésil et de la France (génome sémite), correspondant à l'alliance des forces du renouveau, pendant indispensable au fonctionnement de Ce Qui Est.

* Cf. explications dans Le féminin séquestré.

Cf. Fonctionnement de l'architecture du Vivant.

 

Manipulation médiatique

 

Le pouvoir des croyances fait que leurs conséquences dans notre futur sont instantanées puisqu’il est déjà là. C'est pourquoi il est fondamental que nous apprenions à penser par nous-même et de ne pas céder notre libre arbitre à autrui en risquant de nous faire dévorer. Pour cela, il est vital de commencer par cesser de faire confiance aux informations issues des médias de masse (télé, radio, presse…) qui nous parviennent sans la moindre analyse, ou rarement, de l’information contraire. Car même si nous n’avons pas (encore) l’impression de nous faire dévorer individuellement, nous sommes déjà en train de nous faire dévorer en tant que membre d’une masse.

 

Ainsi est-il nécessaire d'apprendre à observer à quel point les journalistes et autres orateurs - politiques, experts - passent leur temps à nous imposer certaines informations comme évidentes en prenant position sur le jugement qu’il convient d’avoir à leur sujet, souvent orienté par ce qu’on appelle la pensée unique, celle qui découle de la doxa* institutionnelle régissante liée à l'agenda géo-politique sous-jacent. Leur rhétorique n'est que l'expression du point de vue exprimé par le journaliste de circonstance, l'expert commentateur de plateau, et plus précisément de l'arbitrage rédactionnel décidé par le directeur de rédaction ou d'information, lui-même aux ordres de son actionnaire étatique ou privé.

De même, il convient de remarquer à quel point ceux-ci évitent de considérer la possibilité du contraire de ce qu’ils affirment. Ils agissent ainsi sans scepticisme, dans l’irrespect de l’importance vitale de toute information, faisant fi de la nécessité de respecter à son sujet un principe de précaution. Le but est de nous conditionner pour happer notre vote, notre silence, notre respect des règles et institutions, etc., jusqu’à notre adhésion à certaines guerres, au sens propre comme figuré, les exemples de l'actualité ne manquant pas (conflits russo-ukrainien et israélien-palestinien notamment). Le conditionnement que nous recevons se caractérise ainsi souvent par notre capacité à diaboliser le contraire de ce que l’on nous a appris à penser, la pensée "diabolisante" étant un stade antérieur à la pensée unique. Point n’est en effet besoin de diaboliser le contraire de ce qui apparaît clairement comme la vérité, il suffit de dévoiler tranquillement l’évidence de notre pensée. Notre conditionnement est donc souvent à rechercher dans ce dont nous avons horreur que l’on pense.

* En philosophie, la doxa est l'ensemble plus ou moins homogène d'opinions (confuses ou pertinentes), de préjugés populaires ou singuliers, de présuppositions généralement admises et évaluées positivement ou négativement, sur lesquelles se fonde toute forme de communication. Sur le plan de la rhétorique politique, propre au débat d'idées rattachées à des courants, la doxa est un "accord préalable" tacite ou implicite voyant un rhéteur soumis au système dominant du moment, par lâcheté ou fanatisme, tâcher d'échafauder son argumentation pour accroître l'adhésion de l'auditoire à "sa" thèse, celle servant l'intérêt de son geôlier.

 

Réalité de la fonction médiatique

La fonction des auxiliaires du pouvoir, les médias, est de tout transformer en flux continu de nouvelles, un fait chassant l’autre. Il s’agit de créer des croyances passagères, des convictions précaires, des engouements éphémères, qui balaient perpétuellement le savoir accumulé par les mémoires et les certitudes produites par les réflexions sur la vérité. Il s’agit de rendre le réel liquide, fugace, de le faire couler. Il s’agit de rendre le monde radioactif, téléactif. Les médias gèrent notre amnésie en continu par l'hystérie de la morale moralisatrice, consistant à juger l'événement de manière basiquement binaire (bien ou mal), sans recul, dans le feu de l'action. Plus encore que l’idéologie, les médias véhiculent une sorte de monde parallèle générateur d'une névrose sociale au mieux, d'une psychose sociale au pire (ainsi l'actuel traitement de l'épidémie sanitaire Covid-19). Il en découle que les gens marchent à côté de leurs pompes en permanence.

Les médias magnifient les formes, les styles, en tuant le fond. Ils parlent fort pour ne rien dire de vrai; ils enflent, parlent et sur-parlent gros pour penser petit, tout petit. Intervenant au niveau de l’imaginaire, tout comme le rêve ou le roman, les médias ne sont soumis ni à l’obligation de cohérence ni à celle de non-contradiction. Ils sont là pour nous faire perdre la tête, perdre le fil. Les médias et le discours politique médiatisé baignent dans la non-signifiance, dans la vétille, la broutille. Plus précisément, la vision qu'ils nous proposent est généralement brouillée par la superposition de plusieurs angles de vue qui se déforment mutuellement, contribuant à la manipulation des opinions par le bombardement émotionnel lié.

C’est un monde onirique chargé de tuer en permanence sa mémoire, celle du Réel !

 

Les journalistes et les politiques sont évidemment entraînés dans la tâche qui consiste à programmer ainsi de force notre pensée par le fait qu’ils sont eux-mêmes ainsi programmés, et que la mise en doute des informations qu’ils transmettent pourrait les conduire à un rappel à l’ordre ou à mettre leur carrière en danger. Nous vivons dans un système de conditionnement de la pensée dont nous avons accepté qu’il nous consomme en échange de notre tranquillité. Dès que nous lâchons une once de pouvoir sans trop savoir à qui nous le déléguons, ce sont nécessairement les plus malins qui s’en emparent et non pas les plus dignes de le recevoir.

C’est la même chose dans tous les pays du monde, aux USA comme en France, tout particulièrement désormais avec le concept des chaines d’infos permettant d'utiliser le même discours à la virgule prêt (voir vidéo ci-dessous). Seuls quelques mots sont changés par rapport aux infos reçues des agences gouvernementales officielles (l'Agence France-Presse - AFP - en France), histoire que le public ne se rende pas compte de leur mascarade. Au final, toutes les chaines audiovisuelles (télévision et radios) et tous les organes de presse dits mainstream ont exactement le même discours, contribuant à l’emprise de cette ingénierie sociale machiavélique constitutive des manipulations et programmations mentales de l’État profond*.

Internet n’échappe évidemment pas à la désinformation ou aux fausses croyances, mais l’avantage d’Internet est que l’on y trouve tout et son contraire. Cela permet ainsi de s’éloigner du rivage, c’est à dire de douter en procédant à des vérifications, des comparaisons, des recoupements, de les compléter par des informations issues d’autres sources et de finalement trouver les maillons qui, en s’harmonisant, finissent par former un chemin qui conduit à la vérité. Et cette recherche de vérité est la chose la plus importante qui soit à faire à l’heure actuelle sur notre planète. 

* Cf. Prédation manipulatoire.

 

Du mécanisme de fabrication de l'information

En parlant de l’influence de la télévision, l'universitaire et juriste américain Daniel Joseph Boorstin (1914/2004), connu en France par son essai historique intitulé "Les Découvreurs", a écrit : "Voici enfin un supermarché d’expériences subrogées. Une adroite programmation offre du divertissement ayant l’apparence d’instruction ; de l’instruction ayant l’apparence de divertissement ; de la persuasion politique ayant l’ attrait de la publicité ; et de la publicité ayant l’attrait du spectacle […]

La télévision programmée, tout comme les autres canaux usités (presse, radio, internet, réseaux sociaux on line), ne servent pas seulement à répandre l’acquiescement et le conformisme. Ils représentent aussi une approche délibérément industrielle qui repose sur des méthodes de présentation de l’information pour tenir les gens "en laisse" et guider leur conscience de la manière qui est nécessaire. 

La première est la manière agressive de présenter l’information sur les canaux auditifs. Ainsi la poussée et les voix fortes avec lesquelles presque tous les présentateurs des chaînes d’information "jouent à l’oracle" dans tous les pays du monde. Bien sûr, ce n’est pas un hasard, car c’est ainsi que se produit la suppression énergétique d’une personne, celle-ci étant littéralement pressée au sol. Ses corps subtils sont ainsi comprimés au maximum, les vibrations étant réduites autant que possible. Dans un tel état, une personne est incapable de penser de manière indépendante et, fascinée, elle écoute ce que lui dit un présentateur confiant sur l’écran de télévision, sa volonté étant directement paralysée par cette pression. La personne devient alors semblable à un zombie dont la conscience est contrôlée de l’extérieur.

La seconde méthode consiste à présenter les informations essentiellement de manière négative, ce qui a pour objectif de semer la panique et la peur dans la société. Les nouvelles qui apportent de la joie aux gens sont réduites au profit de celles qui suscitent la peur (catastrophes naturelles, actes de terreur de toutes sortes, affrontements entre individus et pays, meurtres, guerres, problèmes économiques...). Le résultat est de rendre les gens déprimés et désespérés et de les habituer à ne pas avoir d’espoir en un avenir meilleur, à les habituer à penser que la situation ne fera qu’empirer.

En conséquence, après avoir regardé les informations, ce qui est devenu une habitude pour l’écrasante majorité de la population de la planète, les gens sont absolument dévastés en termes d’énergie, ce qui affecte leur santé et leur psychisme. C’est exactement l’objectif de ceux qui ont créé et financent les médias "officiels" (mainstream).

 

L'insupportable, ridicule et pitoyable caquetage formaté

Voir en complément sur la plateforme Rumble la vidéo "Est-ce la bêtise qui détruira ce monde ?", ou comment ils nous ont programmés toute notre vie depuis notre naissance pour détruire notre conscience, comment les médias sont coordonnés pour nous vendre une fausse réalité, comment ils ont fait pour nous déconnecter de notre cerveau Droit, comment la police protège le système etc.

 

L'aveu

La directrice de l’information de BFM TV (filiale du groupe Altice Média) Céline Pigalle a indiqué lors d'un colloque science-média organisé en janvier 2022 qu’il ne fallait "pas trop aller à rebours de la parole officielle car ça serait fragiliser le consensus social". Sacrée litote pour nous expliquer pourquoi il faut mentir, pourquoi il ne faut plus informer, pourquoi une chaîne d’informations se transforme forcément en canal de propagande gouvernemental. On ne cherche pas à informer le citoyen, mais à ne pas fragiliser le consensus social. Mais entre maintenir un consensus social avec responsabilité et accompagner et même amplifier une propagande d’État injuste, il y a un grand pas. Car ce que nous savions des risques en début de "pandémie" et maintenant est totalement différent, la situation ayant radicalement évolué. Ce qui était juste en janvier 2020, ne pas créer de panique, est devenu totalement injuste avec le variant Omicron en janvier 2022 deux ans après. En effet, pousser des gens à la vaccination quand on pense qu’elle est efficace il y a un an et le faire aujourd’hui sans se poser de question ce n’est pas la même chose ni la même responsabilité. La conclusion de bon sens est que la presse doit sortir de son alignement sur la parole publique et officielle, non pas pour la rejeter systématiquement, mais pour la discuter de manière démocratique quand il semble y avoir matière à discuter. Cela s’appelle l’esprit critique, dans un moment où l’on insulte tout ceux qui veulent encore penser de complotiste.

 

Discrédit médiatique emblématique

La couverture de la tentative d'assassinat du Président Donald Trump survenu le 13 juillet lors d'un meeting électoral républicain en Pennsylvanie a donné lieu à un florilège saisissant de l'état de la presse dit mainstream en 2024, de part et d'autre de l'Atlantique, illustrant son travail incessant de manipulation de l'opinion publique afin de servir l'intérêt de ses mandants.

C'est ainsi que le Washington Post a d'abord suggéré la fuite de Trump suite à des "bruits", nulle mention du fait qu’il ait été visé et blessé par un tueur doté d’une arme de guerre n'étant porté à ses lecteurs. De son côté, le média NBC News titrait aussi sur un départ précipité de Trump, osant évoquer des "popping noises", qui se situent entre le bruit d’un pistolet à bouchon et des "détonations". Le lecteur avait ainsi à choisir en fonction de son imagination.

D'autres headlines ("titres de rubriques") comme ceux de NBC, de Newsweek, du Los Angeles Times... banalisaient ce qu’ils qualifieront unanimement "d’incident"... avant d’évoquer – après des heures de mure réflexion – une tentative d’assassinat "dont on ne sait pas grand-chose".

Le commentaire le plus insurpassable dans le grotesque ou l’ignominie est revenu au respectable média "progressiste" californien Barron’s qui se demandait : "Est-ce que le fait d’avoir survécu à un coup de feu suscitera pour Trump la sympathie du vote noir ?", et qui aurait pu prolonger l'interrogation au sujet de l’électorat "woke", transgenre, "xénogenre" ou "genderfluid-à-géométrie-variable".

Radio Canada, un média lui aussi bien progressiste, a quant à lui osé titrer : "Trump évacué d’un rassemblement de campagne en Pennsylvanie", sans évoquer une tentative d’assassinat qu'il aurait brandie la bave aux lettres s'il s'était agi d'un candidat démocrate.

En France, nombre de médias de la bienpensance de gauche se sont également vautrés dans l’infamie, comme avec ce commentaire du quotidien indigent Le Parisien évoquant lui aussi un "incident", l'élément de langage privilégié de la sphère médiatique internationale aux ordres. Là encore, une palme de l’ignominie est à décerner au quotidien portant si mal son nom Libération avec sa une "Donald Trump : A History Of Violence" (Cf. photo). Sans oublier le transparent Étienne Leenhardt, un "spécialiste" des États-Unis, intervenu à 20H11 en plein JT de France 2 par le commentaire se voulant averti "Les électeurs démocrates ne vont pas changer leur vote parce qu’un dingue a tiré sur Trump."

Pour tous ces médias, l’"affaire" est très simple : un "tireur fou isolé", lequel a été abattu par les snipers des "secret services" en moins de six secondes qui l’avaient bel et bien repéré, armes pointées dans sa direction... sans pour autant le neutraliser avant qu’il n’ouvre le feu et ne touche trois personnes... Même si un sniper ne tire que sur ordre, l’ordre ne serait pas venu pour des raisons non élucidées à ce stade…

En résumé, un énième discrédit après le traitement grotesque de l'affaire Covid 19 ou du conflit russo-ukrainien, toujours nourris de mauvaise foi, de désinformation, d’inversion accusatoire orwellienne, sans oublier la tentative pathétique du commissaire politique européen Thierry Breton alors en place avant sa démission d’éradiquer les vérités qui dérangent par la censure des réseaux sociaux.

Pourtant, l'examen scrupuleux des vidéos prises aurait permis d'identifier une petite chose de type OVNI qui se déplaçait très rapidement quelques secondes avant que le tireur Crooks n'ouvre le feu. L'engin a survolé le bâtiment sinon le secteur en général, ayant une sorte d'antenne à l'arrière (on peut faire un arrêt sur image pour le voir). D'autres angles de prise de vue ont permis d'en voir un autre plus loin, avec une structure plus semblable à une boule, bien qu'il puisse s'agir du même. Ce(s) véhicule(s) aérien(s) inhabituel(s) qui se trouvai(en)t dans les airs au moment de la fusillade étai(en)t un drone géré par des agents des services secrets, le but n'étant pas la surveillance des lieux comme prétendue, mais l'envoi au tireur de signaux de... contrôle mental !*.

Et rebelote avec ce qui semblait être une nouvelle "tentative d’assassinat" à son club de golf de West Palm Beach, en Floride en septembre 2024, empêché par les services secrets lorsqu'un de ses agents a repéré un canon de fusil dépassant d’une clôture entourant le club. Le suspect, qui figurait dans une vidéo de propagande de l’AZOV*² datant de 2022, a pris la fuite avant d'être arrêté. Par coïncidence, le tireur Crooks qui avait tenté d’assassiner Donald Trump en juillet dernier figurait dans une publicité pour le fonds d'investissement financier Blackrock détenteur d'opportunes positions très rentables en Ukraine...
* Cf. Contrôle mental.

Le régiment Azov est une unité de la garde nationale ukrainienne autrefois basée à Marioupol, sur la mer d'Azov, et formée en 2014 durant la première phase de la guerre russo-ukrainienne en tant que bataillon paramilitaire de volontaires d'extrême droite avec des affiliations néonazies et ultra-nationalistes.

 

Manipulation économique

Le legs de la Grande Babylone antique est celui de la corruption marchande des âmes et des consciences sur l'autel de Mammon. Tout se vendait chez la grande prostituée, ce que le système patriarcal prédateur a depuis institutionnalisé comme modèle civilisationnel. L'évolution de la conscience humaine ne pouvant échapper à la cyclicité cosmique, le modèle marchand s'est progressivement adapté à la réalité des temps. Si l'être humain n'est plus dans sa grande majorité réduit au stade de l'esclavage, il le demeure par les nouvelles règles du temple marchand dévoyé. De Babel au Parlement européen en passant par le Colisée (images), le système d'asservissement célèbre par ses tours érigées la nuit de l'âme, le féminin sacré ayant été enlevé par la force fougueuse du taureau (image 4)*.

* Cf. Le modèle européen décodé (1) Un ADN impérial païen.

 

De la Tour du Parlement européen

La ressemblance étonnante avec l'image de la Tour de Babel découle du choix volontaire de l'architecte, ne manquant de questionner depuis la fin de sa construction le 14 Décembre 1999. La tour principale, appelée bâtiment "Louise Weiss", reflète selon lui "la nature inachevée de l’Europe", tout comme la Tour de Babel peinte en 1563 par le peintre et graveur brabançon Pieter Brueghel le Doyen ou l'Ancien (1525/1569) symbolise son non-achèvement. Le Parlement de l’Union Européenne continue ainsi le travail inachevé décrit dans la Genèse, sa volonté étant qu'avec de multiples langues on n’en obtienne au final qu’une (c’est l’inverse dans la Bible).

 

Nous sommes ainsi structuré par la parole des autorités, ayant du mal à voir le monde autrement que par le prisme intellectuel que leurs récits impriment en nous. Nous sommes dans la bulle parce que l’on nous y a mis, pensant avec les schémas qui sont ceux de la bulle, avec de fausses classes droite/gauche par exemple. Nous pensons à travers les classes d’actifs que l’on nous a enseignées, au travers des catégories et des concepts fourrés dans le crâne, les taux, les multiples cours/bénéfices, la volatilité, le risque, etc. On nous a mis dans l’univers des grands prêtres, l’univers monétaire, celui de la monnaie, des actions, des obligations, des fonds d’État, de l’or, pensant que sont des catégories réelles, qui reflètent le réel. Mais tout cela ne sont que des signes, du papier, de la planche à billets numérique, en aucune façon le réel. C’est l’éléphant dans la pièce, tellement gros que personne n’y pense, telle la lettre volée d’Edgar Allan Poe (La Lettre volée - The Purloined Letter dans l'édition originale -, nouvelle parue en décembre 1844 - photo 5 -)...

Ceci explique que de nos jours, les doctes universitaires étudient par exemple ce qu’ils appellent les "anticipations inflationnistes", signifiant qu’ils croient que le public aura une mystérieuse connaissance anticipée de l’inflation future. Ils n'ont tout simplement pas encore compris que les marchés financiers sont complètement faussés par les communications bidon, n’ayant de ce fait aucun pouvoir d’anticipation. Les marchés sont des dispositifs tautologiques (du grec ταὐτολογία, composé de ταὐτό, "la même chose", et λέγω, "dire" : le fait de redire la même chose), soit des effets de style tournés pour que leur formulation ne puisse être que vraie (la tautologie est apparentée au truisme, ou lapalissade, ainsi qu'au pléonasme). Comment ces individus qui ont fait de longues études peuvent-ils croire de telles sornettes ? C’est parce qu’ils n’ont jamais étudié le "réel", et qu’ils n’ont fait que gloser les uns sur les autres : group think, "pensée de groupe" ! L’histoire a ainsi toujours prouvé qu’ils avaient tort. Car le long terme n’est pas une suite de courts termes. C'est un autre temps, celui des mutations - de la conscience s'entend -, des glissements fondamentaux. C'est le temps qui échappe aux maîtres illusionnistes, celui de la rupture des invariants, qu'on appelle crise parce que c’est douloureux*. C’est la rupture, dès lors que les agents économiques s’en aperçoivent ayant compris que la soi-disant diversification pour réduire les risques est un mythe, qu’il n’y a à l’intérieur des marchés, face au risque suprême, aucun refuge. Il n’y a que deux et seulement deux grandes catégories de classes d’actifs. Il y a le papier et il y a le réel. Il y a ce qui est imaginaire et imaginé... et il y a ce qui existe, sonnant et trébuchant. C’est un phénomène de foule, de masse, brutal car lié à une prise de conscience psychologique qui fait traînée de poudre et se réalise parce qu’elle est crue et vue. Alors jaillit le feu purificateur, en feu d’artifice, qui se propage, détruisant et ravageant tout sur son passage !

* Cf. Fin de cycle (1) Fin du temps ou fin des temps ? 

 

Création de l'illusion

Un citoyen "libre" constitutionnellement

Mécanisme du nouveau servage

Un travail en contrepartie d'argent.

Du pain et des jeux pour éviter de penser.

Le mirage artificiel de la con-sommation (la sommation de dépenser faîte aux cons).

 

Le tour de bonneteau

Le citoyen "libre" reverse au système son argent. Il reste enchaîné dans son illusion de liberté, et doit lutter pour ne pas être dépossédé, nourrissant la prédation et s'affaiblissant...


 

Le grand secret de la monnaie

Le secret monétaire est au cœur de l’ordre social et économique actuel. C’est la pierre angulaire de la domination. C’est un secret bien gardé et seuls quelques Grands Prêtres doivent et savent le déchiffrer. C’est plus opaque que les mystères d’Éleusis, ce culte à mystères de nature ésotérique effectué dans le temple de la déesse de l'agriculture et des moissons Déméter à Éleusis, en Grèce antique à l'ouest d'Athènes.

La monnaie, c’est le catalyseur, l’opérateur qui permet au capitalisme d’exister, de se reproduire et de s’accumuler. La monnaie, bien collectif accaparé par les élites, devient un pur signe, désancré du réel et du présent. C’est un à-venir, un différé. Et comme tout ce qui a trait au futur et donc à l’incertitude radicale, elle est du domaine des démiurges, des diseurs de bonne aventure, des illusionnistes, des escrocs, des empereurs et des tyrans. C'est pourquoi la gestion de la monnaie repose sur l’illusion, maintenue chez les peuples par son caractère du sacré. Elle se rapproche du mythe de la confiance aveugle, naïve, lorsqu’elle doublée de soumission.

La monnaie accomplit une fonction complexe de transmutation et de voile, domaine où les dominants, les grands prêtres, se prennent pour Dieu puisque l’émission de monnaie dans leurs mains et par leurs soins ne rencontre aucune autre limite que la crédulité humaine alimentée par l’ignorance. D'ailleurs, les banquiers, les financiers sont tous plus ou moins superstitieux, leur richesse tombant du ciel. C'est le cas de la Bourse, avec ses créations telles que la tendance, le momentum, la volatilité, etc.

Ce secret, cette opacité mystérieuse, a à voir avec ce que l’on appelle "la part maudite" de l’activité sociale de par sa nature sacrificielle. Sorte d’église fondée avec ses fidèles qui eux aussi en croquent, ceux qui la gèrent détiennent le vrai pouvoir. Cette part maudite se nomme indifféremment Plus-Value, Surproduit, Profit, étant dirigée vers les classes supérieures et finançant le gaspillage du Luxe. Le pouvoir ultime est celui de tout acheter, y compris – et surtout – les consciences. De ce fait, la monnaie, pour celui que la possède ou la reçoit, est l’équivalent de la promesse de satisfaire tous ses désirs.

Cette monnaie, telle que nous la connaissons, est toutefois finie. Elle est en voie de destruction. Elle a fait son temps. Elle a été émise en trop grande quantité. Elle est qualitativement pourrie, sans contrepartie actuelle ou prévisible. Elle vient gonfler les valeurs boursières sans rapport avec les valeurs d’usage, les valeurs intrinsèques, fondamentales, sous-jacentes. La monnaie émise en trop, produit un monde imaginaire de bestioles financières ou mathématiques dérivées qui lévitent, qui bullent, qui évoluent de façon frivole.

La monnaie actuelle, fondée sur les dettes, le crédit, les fonds d’État américains, les satellites du dollar, les billets de loterie, cette monnaie est sciemment, volontairement, condamnée. C’est pour cela qu’il n’y a plus de discipline. On joue la fin, comme s’il n’y avait plus de lendemain. Et tout "naturellement", la complexité de la monnaie va être redoublée afin de mieux et d’encore plus augmenter le pouvoir de ceux qui contrôlent le système...

 

La sémantique manipulatoire

La plupart des gens se sont désormais habitués à ces milliers de milliards : dette de l’État américain établie à 25 000 milliards de dollars, dette mondiale à 233 000 milliards de dollars, produits dérivés financiers à 545 000 milliards de dollars... En continuant, nous pouvons passer à des millions de milliards ! En nous laissant polluer par les discours des politiciens, des banquiers centraux et par les simagrées monétaires, nous perdons de vue l'essentiel, à savoir que l'économie consiste avant tout à échanger quelque chose contre autre chose. Dans le cadre d'un accord librement conclu, chacun estime être gagnant dans l'échange, sinon cet échange ne se ferait pas. La monnaie, l'argent ne " fait " pas l'économie. C'est simplement un stade transitoire. Le seul moteur de l'économie, la seule source de prospérité, est l'échange qui s'avère ensuite fructueux pour l'acheteur et le vendeur. Mais l'intermédiaire, la monnaie, peut parfois brouiller les perceptions et c'est exactement ce que font les banquiers centraux.

La monnaie marchandise est la monnaie la moins polluante car lorsqu'une transaction se noue, on échange quelque chose contre autre chose de tangible qui existe déjà : une marchandise qui a acquis par l'usage un statut de monnaie. L'or et l'argent se sont finalement imposés avant d'être définitivement chassés de tous les systèmes monétaires en 1971 (accords de Bretton Woods* ), les gens ayant appris à avoir confiance en une monnaie qui manquait certes de valeur inhérente mais qui était plus facile à stocker et à déplacer. Or si elle instaure la confiance universelle entre étrangers, cette confiance est investie non pas dans les hommes, les communautés ou les valeurs sacrées, mais dans la monnaie elle-même et les systèmes impersonnels qui la soutiennent ... Avec la monnaie sous forme de crédit que nous connaissons, l'acheteur n'a pas de contrepartie à proposer au vendeur au moment de l'échange. Mais le vendeur accepte l'échange car il est confiant qu'un jour ou l'autre, la contrepartie se matérialisera. Ainsi pour l'achat d'une voiture à crédit : l'acheteur n'a pas l'argent correspondant, mais pense simplement qu'il pourra l'avoir. Les comptes du constructeur, du concessionnaire sont crédités, et son compte sera régulièrement débité, l'organisme de crédit touchant sa commission.

Et c'est ainsi que nous vivons une époque où les grands prêtres, scribes et autres teneurs de registres de dettes ont été remplacés par des banquiers commerciaux et des banquiers centraux (Alan Greenspan, Ben Bernanke, Janet Yellen, Jerome Powell, Jean-Claude Trichet, Mario Draghi...) garants des premiers. L'économie actuelle repose majoritairement sur l'échange de quelque chose contre une promesse. Et ces vagues promesses ont constitué une économie virtuelle totalement basée sur la dette, enrichissant une poignée au détriment d'une majorité en équilibre précaire face aux secousses de la vie comme des marchés. Ainsi les États-Unis qui, au lieu de fabriquer à domicile depuis 1971, ont commencé à acheter à l'étranger en payant avec le nouvel argent bon marché. Au lieu d'être une locomotive industrielle, ils se sont transformés en paradis du crédit gratuit. Au lieu de privilégier de vrais emplois avec de bons salaires, ancrés dans l'économie réelle, l'économie a été faussée par les diplômés surpuissants de la Fed, les canailles et voyous surpayés de Wall Street, et les crapules politiciennes égoïstes des deux partis démocrate et républicain se vautrant dans le marigot suractif et surendetté de Washington.

Il résulte de tout ceci que les individus supportent chacun une part de cette dette, et que s'ils veulent plus que ce qu'ils gagnent, ils s'endettent, la richesse se mesurant à la "capacité d'endettement". S'ils croient que ces dettes seront payées un jour et que cette monnaie dévoyée mérite leur confiance, il est à craindre que cette naïveté ne leur coûte très cher...

* Cf. Le modèle européen décodé (2) L'idéologie mondialiste.

 

Bilan quantifié des mensonges et illusions

Les démiurges désacralisés, en charge de la Federal Reserve états-unienne qui donne le "la" musical aux autres banques centrales mondiales lui emboîtant le pas, n'ont eu de cesse d'entretenir par leurs mensonges l'illusion de la saine gestion de l'économie. De Ben Bernanke en 2010 qui promettait de faire revenir le bilan de la banque centrale à 1 000 Mds$, à Janet Yellen et Jerome Powell assurant de la réduction de la taille du bilan et du retour à des taux normaux, nous sommes passés en une décennie de 800 milliards à plus de 7 000 Mds$ de déficit par l'injection de "fausse" monnaie pour soutenir l'économie, et surtout masquer son véritable état découlant de l'incurie des dirigeants institutionnels et de leur avidité abyssale ! Et ce qui vaut pour la politique monétaire vaut également pour la politique budgétaire. Comme on ne peut tendanciellement qu’augmenter les déficits, il n’y a plus désormais de retour en arrière possible. Les monnaies sont d'ores et déjà condamnées, ce qui annonce la venue des crypto-monnaies, soit la disparition de la tangibilité pour le règne du virtuel propre à l'Intelligence artificielle.

 

La réalité est que les apprentis-sorciers - les mages babyloniens - contrôlent tant notre monnaie que nos opinions, ceci entendant la prise de contrôle des autres paramètres comme les taux, les préférences pour le présent ou le futur, les appétits pour le risque, les commentaires de la presse... Tout cela a pour objectif de créer un monde nouveau, où ce qui n'était qu'une résultante avant devient une donnée. Ils fabriquent ainsi la perception de la situation économique. En fixant le niveau de la richesse, ils créent l'espoir que la production va s'y adapter, alors même que la production doit résulter de la richesse perçue. 

C'est toute une philosophie du monde qui est à l'œuvre, celui voyant les indicateurs de la croissance future être les cours de la Bourse et les titres des journaux... Le coût de ces pratiques, leurs conséquences non voulues, tout cela est différé, repoussé, voire pour/par certains radicalement nié.

 

Les promesses pourries

Un système économique est composé de deux parties, une dite "actif" et l'autre "passif". Le passif, ce que l'on ne voit pas, comprend l'origine des fonds, les dettes constituées et le coûts des promesses faites. Il est de ce fait difficile de dire s'il s'agit de ressources stables ou de ressources précaires, comme de savoir si les promesses qui s'y trouvent pourront ou non être honorées. C'est pourquoi dire que tout va bien, que tout est sous contrôle, comme les politiciens le font, est une tromperie. Tout ne peut en fait qu'être déséquilibre, les promesses lancées aux gogos qui veulent y croire étant financées par de la dette que l'on ne peut rembourser. C'est par exemple le cas des retraites, ces promesses constitutives de dettes vis-à-vis des salariés étant systématiquement reniées. C'est la raison d'être du fonctionnement de la monnaie, le crédit, celles-ci ne valant que ce que valent les dettes qui ont servi de contrepartie à leur création. Ces monnaies, créées sur de la dette non-solvable, ne valent que tant que l'on ne s'en sert pas, tant que la confiance règne en d'autres termes. D'où l'intérêt pour les maîtres illusionnistes qui nous gouvernent d'entretenir la peur, la crainte, cela incitant les gens à stocker leur argent (comportement de précaution) au lieu d'en exiger la contre-valeur. Rendre les gens peureux est un mode de gestion du système fondé sur la dette.

Ceci n'a bien sûr qu'un temps. Il n'est qu'à se souvenir du système * imaginé par John Law de Lauriston (1671/1729 à Venise), aventurier, banquier et économiste écossais. Son système a suivi exactement le même schéma de détérioration, le même processus de pourriture, la même trajectoire de délitement. Il a tenu tant que les princes associés à l'expérience ont continué de spéculer en Bourse sur ses titres de John Law. Le jour où l'un d'entre eux a cessé de jouer, qu'il a demandé qu'on lui rende son argent, qu'il a retiré ses billes du jeu, tous les autres ont suivi et ce fut la débandade. Le système s'est écroulé. C'est ce qui finira par se passer, les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets. D'où l'absolue nécessité, pour les banques centrales *², d'intervenir sans cesse pour éviter l'effondrement, le collapse !

Ayant fondé la Compagnie d'Occident, il avait obtenu le monopole du commerce avec la Louisiane, avant avec d'autres sociétés de commerce que de créer la Compagnie perpétuelle des Indes, les actions de sa compagnie pouvant être souscrites par apports de rentes sur l'Etat ou par paiement comptant. Si l'opération a été une réussite, les spéculateurs s'y laissant prendre (le cours des actions de la Compagnie s'est envolé ainsi que la cadence d'émission de billets), la mise en doute de la réalité des mines d'or du Mississipi et de la solidité de l'entreprise a vu la spéculation se retourner et déboucher sur une banqueroute. Les détenteurs de billets et d'actions furent ruinés.  

*² Cf. Le modèle européen décodé (2) L'idéologie mondialiste.

 

Les quatre erreurs qui conduisent à faire sombrer l'économie

Les trois dernières décennies ont vu l'économie "financiarisée". La finance en général et les liquidités en particulier ont joué un rôle croissant, tandis que l'économie elle-même – l'échange de biens et de services – a décliné. Si l'économie réelle a décliné, l'industrie financière a prospéré, avec pour conséquence que la dette a augmenté. Progressivement l'économie tout entière a été faussée par de faux signaux de prix et un excès de dette. Derrière cette tendance se trouve bien entendu la monnaie elle-même, avec à sa source l'introduction de monnaie factice par le président états-unien Richard Nixon en 1971 et la fin de la parité or-dollar, la monnaie de référence mondialiste. Cette période de 30 ans a vu également les politiques de la Federal Reserve soutenir les marchés boursiers avec l'élimination des dernières entraves de la finance galopante. En résultat, la dette a augmenté trois à six fois plus rapidement que les revenus. Ainsi la dette gouvernementale US a été multipliée par huit, et les marchés boursiers par 11. Alors que l'économie sous-jacente à ces deux éléments n'a que quadruplé...

Si les investisseurs boursiers pensaient profiter d'une Grande Machine à Entreprendre vendue par les acteurs dévoyés ou incompétents de ce système - tout particulièrement les médias aux ordres de leurs mécènes bancaires (actionnaires et acheteurs d'espace publicitaire) -, ils n'étaient en fait que complices sans le savoir d'une gigantesque fraude... dans laquelle la plupart des citoyens ont été dépouillés pour transférer l'argent vers les élites. 

Le mécanisme de la manipulation consiste à commettre toujours trois actions, en fait des erreurs volontaires au bon sens :

. Maintenir des taux d'intérêt trop bas pendant trop longtemps ;

. Les augmenter, provoquant une grave réaction allergique sur les marchés ;

. Mise en place de taux encore plus bas.

Cette pratique a conduit à mettre le monde entier dans la dette jusqu'au cou (le total mondial se situe aux alentours des 230 000 milliards de dollars), la "Fed" croyant désormais pouvoir augmenter le coût de cette dette sans démolir le système tout entier en visant un "atterrissage en douceur". Pour ce faire, elle a l'intention de vendre ou de laisser expirer près de 2 000 milliards de dollars de sa réserve d'obligations d'ici 2021, et  exécutera cette manœuvre alors même que le gouvernement US emprunte 3 500 milliards de dollars d'obligations rien que pour suivre les dépenses actuelles et les réductions d'impôts. Ensemble, ils absorberont 5 500 milliards de dollars de liquidités. Ceci n'est pas possible sans une augmentation radicale des taux d'intérêt, afin de convaincre les épargnants d'ajouter leurs propres liquidités à la cagnotte. Or l'épargne réelle n'est pas la même chose que l'argent factice fourni par la Fed. Lorsque l'épargne augmente, elle retire de l'argent de l'économie. Il en résulte que    des taux en hausse et plus d'épargne entraîneront, au minimum, une récession très grave et une longue et profonde vente sur les marchés boursiers dont les cours dégringoleront...

Une fois que la prochaine correction boursière – qui pourrait bien être accompagnée par une récession – se produira, la Fed fera immédiatement volte-face une fois encore. Toutefois, il lui sera difficile sinon impossible de mettre en place des taux bas (comme en 1987, 2000 et 2008), n'ayant plus la puissance de feu nécessaire. Elle a déjà tiré toutes ses cartouches monétaires. Elle n'aura d'autre choix que de s'allier avec la Maison Blanche et le Congrès pour participer à des programmes de dépense gaspilleurs, improductifs et superflus, à financer avec de l'argent qu'ils n'ont pas, en " imprimant " l'argent factice avec lequel les financer.

L'autre hypothèse est pour le système prédateur financier établi de profiter de cet effondrement pour faire table rase de ce capitalisme destructeur et imposer un nouveau système assaini, dans le cadre d'un " nouvel ordre mondial " tout autant esclavagiste derrière les apparences *. Le tour de bonneteau de ses maîtres dégénérés aura alors été "parfait"...

* Cf. Prophétie du changement.

 

Le corpus idéologique de la finance

Les créations de l'esprit deviennent autonomes, comme si elles existaient. Dans le corpus (système) de la pseudo-science financière, elles se combinent entre elles dans une logique purement formelle, qui conduit à des aberrations. Elles se traduisent par exemple en taux négatifs ou en produits dérivés... aboutissant à des catastrophes comme les crises financières. C'est ainsi que les banques centrales (Fed américaine ou BCE européenne) utilisent une équation idiote qui met en relation la valeur des actifs financiers et les taux d'intérêt. Cette équivalence pose que le champ des actifs financiers et patrimoniaux est unifié, qu'ils sont tous comparables, alors qu'elle est fausse, puisqu'une action est une part de l'économie du réel, et non une abstraction fixée, manipulée par les banquiers centraux. Ceci entend qu'une dette ou un crédit ne constituent que des contrats, dont la rentabilité est simplement bonifiée par la manipulation des banques centrales en matière de taux. Ce sont en conséquence deux types de rentabilité qui sont très différents, l'équation reliant la valeur des actifs aux taux et au risque (primes de risque) créant un monde imaginaire, fruit de la névrose sinon de la psychose de ses concepteurs gourous illusionnistes, les banquiers centraux et leurs mercenaires inféodés *.

Et c'est pourquoi les banques centrales, en fixant les taux d'intérêt courts, contrôlent les marchés, conduisant à ce que l'on reste dans l'imaginaire, dans le monde de la névrose financière. Jusqu'au moment où le monde imaginaire se déchire, et que la réalité fait son retour. Car la  communauté financière, nos soi-disant "élites" constitutives du "Deep State" - l’état profond de crétinerie crasse -, ne comprend décidément rien, fourvoyée qu'elle est dans l’interprétation du mal monétaire et du choix des remèdes. Elle ne peut tout simplement pas comprendre, tant elle agit par des présupposés théoriques enseignés par les gourous économistes universitaires qui sont faux. Elle croit que la crise est financière, que c’est une crise qui a pris naissance dans la sphère financière par ses excès, et elle croit, par conséquent que l’on peut la traiter par des mesures à l’intérieur de la sphère financière, par la politique monétaire et par les mesures prudentielles. Or le problème qu’il s’agit de résoudre, à la racine de la crise et de ses répétitions, est précisément celui qui a présidé à la financiarisation, c’est-à-dire celui qui a obligé à recourir au crédit sans limite.

Il réside dans l’articulation entre la sphère financière et la sphère réelle, soit la tendance à l’érosion du taux de la profitabilité du capital et dans la solution bidon qui y a été apportée : la financiarisation. Faute de profits réels suffisants et de revenus gagnés distribués en quantité suffisante, pour pallier la tendance à la stagnation, on a eu recours au crédit. Le crédit permet de tout faire en reportant le coût dans l’avenir.

Face à l’érosion inéluctable de la profitabilité du capital qui a démarré au milieu des années 60, face à l’épuisement du stimulus de la Deuxième guerre mondiale, on a été obligé de développer une superstructure financière, un monde parallèle, avec l’illusion que l’on pourrait compenser la perte de profit réel par le profit financier. Et c'est cette financiarisation qui a produit un capital nouveau, fictif, ce dernier s’accroissant indépendamment de la production des vraies richesses et uniquement en fonction des donnés/inputs monétaires. Il vient faire concurrence et phagocyter le capital réel. C'est alors l'inéluctable ouverture de la boîte de Pandore !

La seule bonne corrélation qui donne des résultats significatifs pour une politique d'investissement de long terme, c'est la corrélation avec la valorisation intrinsèque d'un investissement, ce qui n'a rien à voir avec des hypothèses sur les taux. 

 

La richesse est imaginaire

Le monde de la Bourse est un monde de signes. Les cours de Bourse qui défilent sur les écrans ou dans les journaux sont des signes, exprimés en monnaie. Si les prix des valeurs sont des signes accolés à une réalité, ce n'est pas la réalité. Ce monde de signes a sa vie propre en fonction de sa logique interne, des théories, des nouvelles, des volontés des autorités. Et cette vie propre a été depuis longtemps déconnectée de la vie réelle. En effet, la richesse boursière ne reflète pas la richesse réelle, elle reflète le " passif ", c'est-à-dire les droits que les participants au jeu boursier croient détenir. Ces droits rapportés, mis en perspective avec la production réelle de richesses, sont fortement réduits. Ils sont dilués. Car la Bourse n'est pas la richesse réelle, ce que sont les biens et les services. La Bourse n'est que la masse de droits émis sur cette richesse réelle. Dans la mesure où la masse de monnaie enfle sans cesse, comme c'est le cas depuis 2009, alors le monde imaginaire reflète cette inflation de la monnaie : il se déconnecte peu à peu et de plus en plus du monde réel. La valeur est de moins en moins dans le monde vrai, de plus en plus dans la tête des gens. Ce qui signifie qu'ils se paient les uns sur les autres. Et comme les autorités ont échoué à produire l'inflation tant désirée, celle-ci ne s'est manifestée que dans les prix de la Bourse, dans le monde de l'imaginaire, dans le monde des promesses, créant une disproportion sans précédent. Cette " valorisation boursière excessive " signifie que la fragilité financière est extrême, dans la mesure où les " marchés " ont la mémoire d’un poisson rouge, leur capacité à prendre de la hauteur étant proche de l’altitude 0 ! Le métier du trading n’est pas d’avoir raison, de prévoir, ou d’avoir une analyse pertinente, c’est… gagner de l’argent. Et pour gagner de l’argent, il faut aller dans le même sens que tout le monde. Cela s’appelle la tendance. Aussi peu importe la tendance. Si la tendance est haussière, il faut jouer. Et pourquoi la tendance est haussière ?

Parce que les actions se comportent comme des obligations, parce que les taux sont bas, et que l’argent coule à flot.

 

Il résulte de tout ceci que l'économie n’est pas une vraie science, n'en déplaise aux doctes universitaires experts qui s'en prévalent. C’est principalement du charlatanisme mêlé de fraude, même si ceux qui la pratiquent sont diplômés. Au XXème siècle, ils ont essayé de surclasser leur discipline, la faisant passer d’une sous-catégorie de la philosophie morale – ne dépensez pas plus que vous ne gagnez ! – à une pseudo-science avec des chiffres… des formules… des sigmas… des alphas… et aussi des deltas. Nous pouvons ainsi comprendre pourquoi la science fondatrice du système monétaire actuel, le monétarisme, a été une terrible erreur, celle-ci n'ayant pas pris la mesure de l’importance de l’étalon-or traditionnel *. Elle pensait pouvoir faire mieux avec l’étalon de la Réserve fédérale (la "Fed")... Or, lors d’une crise, la tentation d’"imprimer" plus d’argent est toujours irrésistible, les autorités pensant devoir lutter contre la récession avec plus de cash et de crédit. Tous les repères sont alors brouillés, comme... démonétisés ! Les mesures de "relance" sont une fraude. La "science" qui les sous-tend n’est que du charlatanisme. La théorie est ridicule. En pratique, les relances de ce type ne fonctionnent pas...

Il n'est qu'à se rappeler le legs de la vraie science, comme celui des constructeurs de ponts romains, par exemple. Leurs ouvrages sont encore utilisés 2 000 ans plus tard, comme le Pons Fabricius * à Rome. Pour démontrer sa confiance, l’architecte se tenait sous ses arches tandis qu’on démontait les échafaudages. Cela avait deux utilités : concentrer l’attention de l’architecte sur ce qui serait, pour lui, une question de vie ou de mort… et éliminer les incompétents aussi bien du patrimoine professionnel que du patrimoine génétique.

Si seulement nous avions un Pons Fabricius pour les ingénieurs financiers ! Quelle joie ce serait de les voir tous rassemblés sous une immense arcade.

* Le pont Fabricius est un pont de Rome, reliant l'île Tibérine à la rive gauche du Tibre, vers le Champ de Mars, près du théâtre de Marcellus et du forum Boarium. Il est le plus ancien de tous les ponts de la capitale italienne encore dans son état d'origine.

 

Manipulation publicitaire

 

Autre technique de manipulation, celle destinée au consumérisme. Ainsi l’utilisation par la publicité des "sept péchés capitaux " (Cf. image) comme ressorts de vente. Il s’agit de jouer là encore sur l’attachement de l’être humain à ses racines primaires. Par exemple, l’automobile sera au choix agressive (la colère), séduisante (la luxure), véloce (l’orgueil), rare (l’envie), multi équipée (la gourmandise), techno fonctionnelle (la paresse), à bas prix (l’avarice)… Cette manipulation des racines dites primaires se combine avec une fausse promesse de montée au " septième ciel ", qui n’est cependant qu’une dépendance toujours et encore à des " divinités " illusoires car impies, et non constitutive de la libération espérée.

Les publicitaires ont découvert la " martingale " qui sert pour toutes les catégories de la population. À commencer par la jeunesse, appelée constamment à se " libérer " voire à se " rebeller " en… s’équipant de telle paire de baskets, casquette, casque audio, portable/smartphone, bracelet, sac, bague, cosmétique, en achetant tel jeu, en buvant tel soda ou en mangeant tel plat rapide. Sa plus belle ruse est d’avoir réussi à faire croire que ce mouvement de libération émanait spontanément de la jeunesse, ou de tel autre groupe social, qui, un beau matin, aurait brusquement éprouvé le besoin de manifester son " identité "ou sa " rébellion " en achetant tel ou tel produit.

C’est bien entendu dans un sens exactement inverse que cela se passe. Les malheureux " rebelles " et autres " libertaires " qui hantent centres commerciaux, quartiers, lycées, sont les victimes collectives des mêmes mythes montés de toutes pièces par l’industrie de la publicité et des médias. Convaincus d’exprimer leur individualité propre et sauvage, ils cherchent à ressembler aux mêmes rappeurs, footballeurs et autres icônes de la téléréalité qui, " étrangement ", poursuivent le même idéal d’esthétique et de consommation à tout crin. Couverts de produits de mauvaise qualité vendus à des prix exorbitants parce que porteurs des marques fétiches, ce sont les victimes ultimes de la publicité prédatrice. Leur vie toute entière est dirigée vers l’acquisition méthodique de ces symboles de consommation dont on les a persuadés que, sans eux, ils ne valent rien, leur vie ne vaut rien.

Cf. Contrôle mental.

 

Réalité publicitaire

Le secteur de la publicité n'a cessé d'évoluer. Déjà les Égyptiens utilisaient le papyrus pour faire des messages de vente et des affiches murales, le Moyen Age utilisant les crieurs publics, avant de parvenir aux panneaux publicitaires et à la publicité virale dans notre société contemporaine *. La publicité est à la fois un reflet de l'apparente réalité, et son exagération vulgaire, celle des attentes de consommateurs lobotomisés à la conscience de Ce Qui Est, la Réalité. C'est pourquoi elles sont " flashy ", grossières, caricaturales. Elles mettent en scène des musiciens, des sportifs, des acteurs et autres icônes " people " auxquels l'individu sous hypnose s'identifie.

La publicité - le vent de la matière marchande - illustre la manière dont certains secteurs d'activité comme la télévision sont financés. Ils reposent sur du sable, celui jeté à la conscience de l'individu consumériste névrosé sinon psychotique. La supposition commune est que la publicité est une forme de lavage de cerveau, qui nous bombarde constamment avec des choses que nous ne voulons pas. Ceci pose la " vieille " question : peut-on faire acheter à quelqu'un quelque chose qu'il ne veut pas acheter ? Nul ne peut récuser que le marketing conventionnel participe d'une manipulation. Celui-ci est consubstantiel à l'entreprise de base, avec bien sûr un niveau d'intentionnalité variable suivant la nature du produit ou du service promu. Aussi l'hypothèse selon laquelle il est mauvais d'avoir des services basés sur la publicité est une pensée non pertinente. Seule la manière dont nous nous comportons comme consommateurs l'est. Il en résulte que dans ce jeu du chat et de la souris, la publicité ne cessera de  changer, pour nous donner toujours et encore envie de goûter au fromage empoisonné...

* L'apparition de la publicité en ligne a conduit nombre de journaux à changer de modèle d'affaires (par exemple Le Guardian au Royaume-Uni), leur permettant de recueillir plus d'argent en ligne qu'en version imprimée. La publicité en ligne est en effet meilleure pour les annonceurs et les consommateurs, indiquant à l'entreprise qui affiche l'annonce si elle est réellement visionnée et cliquée. Par exemple lorsque quelqu'un choisit de visionner la publicité " TrueView " pendant au moins 30 secondes, ou s'engage en cliquant sur un " call-to-action overlay " (une carte ou une bannière d'accompagnement).

 

Manipulation "thérapeutique"

 

Dans une société qui a sacralisé les prétendus sachants, experts, tout en haut de l'échelle, nous sommes amené contre-naturellement à confier nos maux, désarrois et espoirs aux thérapeutes du corps et de l'esprit : médecins, psy-chologues ou -chiatres, hypnotiseurs, énergéticiens, magnétiseurs, médiums, voyants, tarologues, mages... Ils sont légion celles et ceux qui font commerce de notre hypnose profonde, qui nous a coupé de la guidance protectrice de notre Soi supérieur à partir de notre Âme unifiée, et ce au moyen d'une foultitude d'outils et méthodes, la " boîte de guérison magique " : Emotional Freedom Techniques dit E.M.T. (Techniques de libération émotionnelle), Eye Movement Desensitization and Reprocessing dit E.M.D.R. (désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires), Pyramidal Memories Transmutation dit P.M.T. (transmutation des mémoires), Thematic Apperception Test dit T.A.T. (reproductions destinées à stimuler la production imaginaire), Electrical Magnetic Fields dit EMF Balancing Therapy (harmonisation des champs électromagnétiques qui entourent et pénètrent notre corps physique), Lester Levenson (méthode de lâcher-prise et de libération motionnelle), Numen Process (procédé de programmation gestuelle pour faire circuler l'énergie ou l'information/lumière censé neutraliser les trois filtres de croyances que sont les centres intellectuel, émotionnel et primaire), Reïki (thérapie énergétique et psychocorporelle), Ho'oponopono (rituel de pardon et de réconciliation), CNV (Communication Non Violente ou transformative), Maïeusthésie (action de psychothérapie accompagnant la naissance des parts de soi restées en attente dans notre histoire personnelle ou familiale suite à des blessures de vie), Hypnose Ericksonienne, Programmation Neuro Linguistique dit PNL (ensemble de techniques de communication et de transformation de soi qui s'intéresse à nos réactions plutôt qu'aux origines de nos comportements), Satsang (discipline spirituelle à part entière qui consiste à s'asseoir en groupe face à un enseignant pour l'écouter), Karma-Yoga (yoga de l'action désintéressée), Chamanisme (médiation entre les êtres humains et les esprits de la nature quels qu'ils soient), Thérapie quantique (énergie porteuse de l'information de guérison), Thérapie angélique (ou des archanges, maîtres ascensionnés, grands avatars ...), Qi gonq (gymnastique traditionnelle chinoise et science de la respiration), Initial Path Room dit IPR (enlèvement d'implants), Mantras (phrases sacrées récitées en boucle), Sophrologie (pratique psycho-corporelle qui s'appuie essentiellement sur la détente physique), Neurofeedback (ouverture d'une brèche dans la conscience en laissant passer sa conscience trans-dimensionnelle), ou encore les "philosophies alimentaires " que sont le Véganisme et le Respirianisme et qui agissent insidieusement sur le génome ...

Bien sûr que le praticien médical est dans de nombreux cas nécessaire lorsque la maladie qui nous ronge ou l'accident qui nous blesse nécessitent l'administration efficace de ses savoirs. Mais pour le reste, ce n'est que du vol énergétique, celui du pouvoir que nous leur accordons et abandonnons en toute inconscience de Qui Nous Sommes véritablement. Nous autorisons alors la relation de prédation, qui peut s'établir entre "soignant" - celui qui nie son Soi - et "soigné"- qui, le Soi nié, en fait de même. C'est la partition involutive du moi immature*, celle qui établit par l'anneau de pouvoir consenti la relation de dominant à dominé, de bourreau à victime, avec l'illusion du sauveur bienfaiteur pour l'un et l'autre : le sauveur qui agit, le sauveur espéré.

On grandit avec un tuteur, le Soi, pas avec des prothèses (prophètes c’est idem) ou béquilles. Le tuteur supérieur nous guide juste par sa présence, il ne nous dit pas comment pousser. Nous sommes notre propre et unique bienfaiteur lorsque nous comprenons notre entièreté universelle. Notre capital le plus précieux est l'énergie de vie qui circule en nous, et qu'il nous appartient de préserver dans une harmonie consciente entre le corps, notre véhicule terrestre, l'esprit, la maîtrise psycho-émotionnelle, et l’Âme, notre nature trans-dimensionnelle*².

* Cf. Fonctionnement du corps biologique.

Cf. Qu'est-ce que l'Homme ?

 

Le thérapeute manipulé

La plupart des thérapeutes énergéticiens se "revendiquant" du courant "amour et lumière" sont manipulés par leur prédateur à leur insu. Il en est de même la plupart du temps pour leurs équivalents "psy" dûment validés par la science académique, qui ne font que transmettre des connaissances ingurgitées au cours de leurs de études, sans pouvoir vérifier leur innocuité et leur efficacité dans les prescriptions et traitements effectués. C'est la commande de leurs "ignorance et naïveté" de la prédation trans-dimensionnelle qui est activée, piège tendu pour favoriser la prédation énergétique chez autrui - les patients - au moyen de protocoles propres aux méthodes et supports utilisés. Ces "sauveurs professionnels" agissent de bonne foi, prodiguant soins avec amour et compassion la plupart du temps, convaincus que leur connexion à l'énergie cosmique va favoriser le déblocage du traumatisme limitant. Ils ne font en réalité qu'alimenter leur propre déni et favoriser l'intrusion d'un nouveau canal prédateur dans le cheminement d'autrui, puisque c'est l'énergie astrale qui coule à travers eux, non cosmique...

Sans la compréhension du mode opératoire de la réalité prédatrice de 4ème densité qui utilise le psychisme de l'homme pour parvenir à ses fins, ils participent aux artifices illusoires de la matrice asservissante*. Il en est de même pour la plupart des "thérapeutes" professionnels - coachs en développement personnel et professionnel*² -, qui ne font qu'entretenir le placebo de l'illusion de l'accomplissement harmonieux de l'individu.

* Compréhension structurelle de la Matrice asservissante.

Nombre d'entre eux se sont reconvertis par nécessité de survie économique une fois éjectés du système collectif, et inconsciemment vont s'attacher à vouloir "soigner l'autre" pour soigner inconsciemment leurs propres blessures (principe de l'effet-miroir), ce qu'ils (elles) nieront farouchement par déni et prégnance de leur égo.

 

Exemple pratique : Ho'Hoponopono

Il est une pratique de guérison apparue dans la continuité de toutes les pratiques de soins "déresponsabilisantes" du courant New Age, sésame magique d'un pseudo processus du pardon rituélique*. Consistant en la récitation d'une formule de type "désolé-pardon-merci-je t'aime", il est censé effacer chez soi ou chez autrui des problématiques de santé, relationnelles ou simplement des remontées émotionnelles douloureuses, des "mémoires erronées". Derrière ses intentions honorables, cette méthode de guérison, comme n'importe quelle autre - ainsi l'hypnose -, reste dans la majorité des cas superficielle et illusoire. En effet, la plupart des gens l'utilisent pour éviter de chercher la cause réelle de la problématique ou de la souffrance qui les mine. En détournant leur attention de l'essence de leur quête, consistant à décrypter le message de l'invisible, le procédé les entraîne à persister dans l'illusion, croyant que par l'effort d'une pratique spirituelle leur problématique ou souffrance se résout. En fait, l'esprit conscient ne comprend jamais ce qui se passe, et continue à répéter les mêmes erreurs.

Comme pour nombre de méthodes de guérison, elle est utilisée pour fourrer sous le tapis une réelle occasion de prise de conscience, par exemple celle d'un processus karmique en cours ou d'un phénomène trans-dimensionnel. Au final, cette méthode relève d'une approche très sommaire, illusoire et réductrice de la compassion, une distorsion de l'amour de soi et d'autrui. Le vrai processus de pardon possède une résonance profondément magnétique et épigénétique.

* A l'origine de cette pratique, il y a une tradition thérapeutique animée par de véritables chamans Hawaïens, possédant la connaissance et les compétences nécessaires pour accompagner leurs "sujets"  dans les plus profondes méandres des mondes sombres de l'inconscient, voire même du subconscient, et cela sans jamais interférer dans le libre arbitre et les expériences de l'âme des gens qu'ils suivent. Combien de thérapeutes des temps modernes sont parvenus à entreprendre la visite de leurs propres démons, soit leurs prédateurs ou double involutifs attitrés ?

 

L’Institut international d’Esalen, ou l’université de la science humaine prédatrice

C’est en 1962 que s’est ouvert en Californie ce centre éducatif alternatif multidisciplinaire par ses fondateurs Michael Murphy et Dick Price. Il allait rapidement devenir la Mecque de l’exploration trans-personnelle propre au phénomène New Age et la source principale des thérapies psycho-corporelles, synthèse de spiritualité et de science moderne explorant l’énergie corporelle négligée ou censurée par les académies traditionnelles. Cet Institut conduit encore aujourd’hui plus de 500 ateliers par an, organise des conférences, des programmes travail-études et des programmes expérimentaux de recherche pure. Il explore l’enseignement et les sciences qui mènent à la réalisation complète du potentiel humain. Des centaines de scientifiques, de créateurs, d’artistes, de chamanes et de maîtres spirituels y séjournent à un moment ou l’autre de leur carrière pour développer leur connaissance de la psyché. On y mène des ateliers exploratoires de pratiques thérapeutiques très novatrices ainsi que des investigations générales sur la psyché principalement avec des outils de la spiritualité traditionnelle orientale, mais aussi avec ceux des traditions chamaniques des peuples indigènes tels les Inuits ou les Dogons.

Ce que les stagiaires ignorent c'est que les fondateurs ont fait carrière dans les services secrets américains, qui dans le cadre de la Guerre Froide avaient lancé dès 1945 une large investigation planétaire de toutes les techniques existantes concernant le fonctionnement du cerveau. Ils cherchaient à former des spécialistes pointus qui puissent encadrer l’armée dans sa capacité de résistance à l’ennemi, et acquérir la capacité à faire avouer des prisonniers grâce à un ensemble d’outils " incitatifs " et discrets. Au niveau propagande politique ils développèrent dès 1950 un vaste programme international secret, aujourd’hui déclassifié, concernant la désinformation collective des masses appelé MKULTRA *. C’était un véritable contrôle mental des populations au moyens d’ondes courtes, de drogues (LSD) ou de pulvérisations chimiques aérosols. Le but était d’empêcher le public de s’intéresser à certains sujets sensibles comme les OVNI, les armes bactériologiques ou la technologie HAARP entre autres. Parmi ces cadres retraités ex-militaires se trouvait celui qui a fait le plus parler de lui jusqu’à maintenant, l’ancien marine et écrivain Ron Hubbard (1911/1986) qui a mis au point un système de dés-implantation psychique appelé Dianétique. L’œuvre de ce chercheur paramilitaire, auteur à succès de science-fiction, servira à certains de ses collègues pour instituer la fameuse Église de Scientologie *². Un autre promoteur médiatique de cette grande université est le psychiatre tchèque Stan Grof, créateur d’un système thérapeutique proche du rebirth, la thérapie holotropique. En relation avec la CIA et l’armée américaine il étudia les effets du LSD sur le comportement.

C’est également dans cet Institut que le psychologue humaniste américain Abraham Maslow (1908/1970) établit sa célèbre pyramide des besoins humains, un concept reconnu mondialement. Ce schéma pyramidal présente les besoins communs aux humains dans une progression hiérarchique à cinq niveaux dont le plus élevé est la réalisation ou l’actualisation de soi. Cette dimension concerne l’inspiration à concrétiser ses capacités et talents en développant son potentiel, d’où le terme courant " développement personnel ". Plus tard Maslow a raffiné ce dernier niveau pour y incorporer une notion de transcendance. A son stade de développement ultime, la conscience s’apparente à l’éveil ou à l’illumination dont parlent de nombreuses traditions mystiques. Maslow a ainsi créé un sixième niveau qui se définit par l’aspiration à vivre des expériences de l’unité avec le cosmos et un sentiment d’amour inconditionnel envers l’humanité qui s’apparente au concept de noosphère du jésuite Theillard de Chardin. 

Dans ses travaux pratiques l’université étudia des témoignages de personnes " abductées " *³ qui disaient avoir été enlevées par des OVNI. Il y avait de même des expériences avec celles qui avaient vécu des NDE ou états de mort imminente (EMI). D’autres encore avaient eu des expériences de télépathie, de dédoublement et de décorporation. L’université jettera les bases de ce que l’on appelle aujourd’hui la connaissance canalisée multidimensionnelle ou channeling. Plusieurs techniques ont été mises au point pour provoquer volontairement ces états modifiés de conscience, états qui rappellent la transe chamanique traditionnelle : bioénergie, méditation transcendantale, chant, hypnose, danse sacrée, hutte de sudation indienne, régression dans les vies antérieures, analyse de rêves, rêve lucide ou éveillé, technique respiratoire issue du yoga, rebirth, cri primal, différents types de visualisation créatrice allant jusqu’à l’art thérapie, etc. Toutes ces techniques se retrouvent aujourd’hui dans le réseau commercialement florissant de tous les instituts dans les pays développés proposant notamment aux cadres des multinationales des méthodes de performance et de dépassement. Le principe de base est qu’il n’y a pas de succès professionnel sans une bonne connaissance de son inconscient et de l’inconscient collectif, le meilleur étant discrètement réservé à l’élite des serviteurs dévoués du haut de la pyramide.

S'il est indéniable que nombre de ces pratiques participent efficacement du développement de l'individu, elles constituent toutefois la caution humaniste d'un système de nature entropique, les praticiens s'y formant étant alors les relais manipulés du système asservisseur.

* Cf. Contrôle mental.

Cf. La nouvelle religion universelle.

*³ Cf. Vérité civilisationnelle.

 

L'illusion hypno-thérapeutique et du channeling

On fait dire tout et n'importe quoi dans la pratique de l'hypnose et du channeling, la communication avec son " Soi supérieur " et ses " guides spirituels ". C'est pourquoi la littérature New Age regorge de témoignages livresques sur l’après-vie, décrite comme un lieu de grande beauté et de délices spirituelles. Ces livres et témoignages positivistes deviennent immensément populaires, parce qu’ils répondent au besoin humain de confort existentiel. Il n'est qu'à voir le succès des séances spirites, tout comme le taux de remplissage des salons de consultation privée. Qui plus est, nombre de chercheurs dans ces domaines sont des psychologues, psychiatres, médecins ou prêtres ayant reçu une formation médicale et/ou psychologique, ce qui donne un label de respectabilité à cette communication rassurante avec l'au-delà.

La réalité est cependant toute autre, les plans appelés " astraux " étant une véritable jungle, les forces qui s'y trouvent n'ayant pas toutes, loin s'en faut, à cœur le bien-être comme les intérêts de l’humanité. Cette situation se développant et perdurant, il en résulte l'augmentation comme l'amplification des souffrances de l’humanité, d'autant que le bien-être psychique est martelé à tout crin par les bonimenteurs illusionnés sinon affairistes de la pensée positive, celle consistant à adresser à tout crin de l'" amour et lumière ". Il en découle que les adeptes illusionnés par cette communication sirupeuse constituent des proies de choix des entités qui nous gouvernent, dans l'incapacité de les rencontrer pour en toute conscience s'en défendre. Cette constante déformation de la vérité quant à la situation desdits mondes supérieurs n'est rien d'autre qu'un gigantesque programme de désinformation, pour maintenir les êtres humains en situation de léthargie et de vulnérabilité, dans la continuité de la foi aveugle accordée jusqu'alors aux racontars des trois principales religions monothéistes. Ce commerce de la foi équivaut à du déni, soit l'acceptation tacite déléguée à autrui de vivre dans le mensonge... ce mensonge qui, d’après les définitions données par ces mêmes religions, est "satanique ", car produit du Malin !

Il est indispensable d'avoir à l'esprit que nos " chers disparus bienveillants " errent pour la plupart dans le bas astral, à cause de leur ignorance d’une affinité avec le plan terrestre comme de l'existence d'entités entropiques négatives dont ils constituent comme les vivants les mets de choix. N'ayant pas réussi pendant l'incarnation terrestre leur individuation, le cycle de conscience vécu ne l'ayant pas permis, ils sont dans l'attente d'un nouveau " recyclage ", une naissance à un état supérieur dans la limite des potentialités du corps génétique occupé, la communication qu'ils peuvent avoir avec les médiums et channels terrestres ne les prédisposant nullement à communiquer la réalité de l'au-delà, si ce n'est sa version astrale, de ce fait viciée. C'est pourquoi la restitution qui en est faîte est source d'erreurs manifestes, destinées à entretenir la confusion et l'ignorance. Un être vraiment " supérieur ", qui aurait atteint une grande densité et richesse de conscience, ne peut plus en effet entrer dans le champ énergétique de la conscience humaine terrestre, question de compatibilité de voltage s'entend, pour une interaction directe avec un récepteur médium. Il en découle que s'il y a connexion, ce ne peut être qu’une conscience pas plus avancée que le potentiel normal de conscience de l’humain channel en question... même s'il peut y avoir bien sûr quelques exceptions.

Il est évident que toute personne n’ayant pas été formée longuement aux techniques de délivrance d’esprits négatifs et d’exigence de traduction de l'information reçue ne devrait jamais ouvrir ces portes, sous peine de rencontrer le désastre, pour elle comme pour ses " patients " ! Or, combien ont réellement procédé à ce travail exigeant * qui, si tel était le cas par le changement de conscience opéré, les aurait écartés de toute pratique commerciale de leur art !

* De nos jours, sous l’influence des technologies occidentales rationalistes, l’idée que tout un chacun peut s’installer dans un fauteuil et se mettre à " channeler " est très semblable à celle que la traduction peut être faite par des machines, sans aucune interface humaine. Il en découle que la production des données est sujette à caution, considération n’étant pas accordée aux forces contradictoires ni à l’application de la Raison vis-à-vis de celles-ci. Il y a ainsi peu de chances d’en sortir autre chose que du " psycho-blabla " inutilisable, qui traduit fantasmes narcissiques, pollutions idéologiques, fraudes délibérées et cas pathologiques de personnalités multiples.

 

La tarologie dénaturée

Le tarot est devenu au fil du temps l'outil privilégié de nombre de praticiens de l'ésotérisme (médiums, voyants...) comme de l'énergétique à la sauce New Age (ainsi le reiki). S'il peut apparaitre pertinent tant sa symbolique est puissante pour qui sait la décoder, il n'en demeure pas moins un outil de programmation de la psyché lorsqu'il sert de prédiction, et ce même avec les meilleures intentions du monde. Il est une intrusion énergétique liée à l'abandon de son propre pouvoir remis dans les mains d'autrui, qui plus est liée à une autre circulation énergétique, monétaire, qui signe bien l'emprise du monde de la prédation sur la conscience libérée du matérialisme limitant.

Selon l'artiste franco-chilien Alejandro Jodorowsy, qui a travaillé des années durant à reconstituer le véritable tarot de Marseille, celui des origines, et fait des lectures sans demander d'argent depuis des années déjà, le tarot n'est pas destiné à lire l'avenir. Son unique raison d'être est de mieux voir ce qui se joue en soi dans le moment présent afin de le dénouer. Tout le reste n'est au pire qu'escroquerie, au mieux guignolade. Dans son livre qui date des années 40, "La Clef des choses cachées", l'auteur Maurice Magre, dans son chapitre consacré aux Gitans, dit que la "malédiction " en termes d'ostracisme qui pèse sur ce peuple serait due au fait qu'ils font un mauvais usage du Tarot, usage prédictif, alors qu'ils détiendraient les clefs du savoir ancestral dessiné dans le tarot...

Cf. Le sens caché du Tarot initiatique.

 

Dans la mythologie grecque, Asclépios (ou Esculape en latin) est à l'époque classique le dieu gréco-romain de la médecine. Fils d'Apollon, il meurt foudroyé par le dieu des dieux Zeus (le prédateur en chef) pour avoir ressuscité les morts, avant d'être placé dans le ciel sous la forme de la constellation du Serpentaire, le treizième signe (caché) du zodiaque. Nous le retrouvons également dans la figure de Prométhée, tout comme dans la mythologie judéo-chrétienne dans le personnage de Jésus-Christ.

 

Le serment d'Hippocrate

"Je jure par Apollon, médecin, par Asclépios, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l'engagement suivants ..." Prêté par les médecins en Occident avant de commencer à exercer, ce serment dont le texte original a été probablement rédigé au IVe siècle av. J.-C., est attribué au médecin grec Hippocrate. Il est considéré comme le texte fondateur de la déontologie médicale même s'il n'a pas de valeur juridique, les médecins étant soumis à des codes nationaux régulièrement actualisés. S'il a gardé sa valeur symbolique, la pratique est loin de correspondre au sens profond du mythe, celui d'apporter la lumière (Apollon) aux êtres humains par la maîtrise de l'énergie (le Caducée d'Asclépios) ....


Filtres spatio-temporels

 

Quant aux filtres spatio-temporels ils sont nombreux, se construisant à l’insu de l’individu tout en lui donnant le sentiment de leur justesse dans la représentation et le vécu de sa réalité. Ils se fabriquent de trois façons :

. Ses référents au passé, à travers les savoirs et connaissances acquis au sein des différents milieux d’apprentissage (famille, éducatif, professionnel, relationnel…), les expériences vécues (à titre individuel comme collectif), les valeurs (personnelles comme partagées), les croyances (convictions, idées reçues), l’éthique (positionnement par rapport aux règles du jeu collectif et aux règles déontologiques).

. Sa relation au présent, à partir de la perception du contexte général (environnement privé, public, professionnel), du vécu (diversité des situations constatées), des contraintes, des risques (humains, financiers…), des émotions éprouvées (enthousiasme, peur, déception, frustration…).

. Sa vision du futur, à partir des intentions visées (individuelle comme collective), des finalités recherchées, des contraintes, des objectifs et des projets.

Cette errance subjective, ballotée entre les illusions de son moi et l’identification à d’autres, conduit à déposséder la personne de son identité biologique authentique, et à dénaturer la qualité du vécu commun. Si l’esclavage institutionnel n’est plus en apparence dans les textes, l’asservissement humain demeure. Pour une authentique "libération", il faut avant tout se libérer des illusions et des pièges, et cela passe par une sérieuse réflexion sur les choix qui guident nos vies, à commencer par les idéaux que nous poursuivons. "Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? ", enseigne la parole de la sagesse christique (Matthieu 7 :16).

* Ainsi Mammon, dans le Nouveau Testament de la Bible et dans le Talmud, qui est la richesse matérielle, et également une "divinité", le démon de l'avarice. Son étymologie est obscure. Mammon serait un mot d'origine araméenne, signifiant  "riche" ; d’autres le rapprochent de l'hébreu "matmon", signifiant trésor, argent, ou du phénicien "mommon" signifiant bénéfice.

 

"Aucun homme ne peut servir deux maîtres : car toujours il haïra l'un et aimera l'autre. On ne peut servir à la fois Dieu et Mammon"

Matthieu (6:24).

 

Les limites de la raison

 

Nous sommes toujours surpris par la réalité. Elle va toujours plus loin que ce que nous pouvons imaginer, les petits comme grands faits divers de l’actualité ne cessant de le démontrer. Le défi d’un auteur de fiction, son adversaire numéro un, c’est elle… Et comme nous sommes appelés toutes et tous à écrire et interpréter le scénario de notre vie, il est autant indispensable de partir de ce qui apparaît comme la réalité qu’il est indispensable d’aller vers la fiction, en nous éloignant pour ce faire de l’apparente raison. Car la vie est aussi bien un rapport constant et exigeant à la réalité qu’à l’imprévisible, notre spécificité biologique en en faisant par définition un événement qui ne peut en aucune façon être banal, ordinaire.

 

La raison se base sur trois aspects.

En premier lieu, la réflexion liée à notre observation de l’apparente réalité. Cette fonction intellectuelle fait appel aux facultés cérébrales qui sont en rapport avec nos cinq sens organiques, se voulant par essence logique et tirant sa cohérence des causes identifiées et des effets constatés en découlant. Elle dépend du niveau de savoir et d'expériences de l'individu observateur qui déterminent ses capacités d'analyse. Cette réflexion ne peut évoluer pour rester cohérente qu'à l'intérieur des limites que sont les perceptions sensorielles, le niveau de savoir et d'expérience, et l'étendue des facultés cérébrales sollicitées et disponibles. Aussi ne produit-t-elle que du savoir et des expériences périssables, de valeurs ponctuelles et en général rapidement obsolètes, car liés à des apparences illusoires (les phénomènes de mode ou en vogue) et trompeuses. Elle reste constamment perfectible.

En second lieu, l’entendement humain procède d’un esprit dit objectif, un habitus social assimilable à une aliénation, qui découle des spécificités d’un peuple, d’une époque, d’un groupe social. S’il se réalise par les individus, il les forme et les marque dans le même temps de son empreinte.

En troisième lieu, compte-tenu de ces limites, il est indispensable comme incontournable de faire travailler l’imagination, et de l’entraîner comme un muscle. En effet, elle a beau être aiguë, en alerte, elle finit toujours par avoir tendance à s’assoupir. Nous sommes ainsi conduit à la réactiver constamment, pour notre bien précieux, celui de notre évolution. Et si ce n’est pas de manière consciente, nous avons un inconscient qui travaille en nous, à notre place, pour nous permettre de recevoir le monde et de l’exprimer dans sa raison d’être profonde pour ce qui nous concerne, à partir de nos prédispositions, forcément uniques. Cette faculté de réception et d’expression du courant de la vie ne demande qu’à disparaître, à s’effacer si nous ne l’utilisons pas, comme au contraire à se raidir et à se crisper si nous l’utilisons trop.

 

Aussi l’exercice de la raison est affaire de dosage et d’équilibre, autrement dite exercice du discernement, entre réalité du moment et imprévisibilité de demain. À chaque instant, il s’agit de vérifier la rigueur de sa logique et tenir compte du domaine de validité de sa pensée. Dès que nous raisonnons, nous mettons quelque chose en cage. C’est le propre de la croyance, qui découle de la connaissance acquise devenue savoir. C’est pourquoi la croyance est intransigeante, et de ce fait limitante : la vérité est là et n’est pas ailleurs. Or la réalité est irrationnelle, car nul ne peut arrêter le mouvement du temps, de l’histoire, de ce qui nous dépasse dans la mesure où, contrairement à nos illusions, nous n’en détenons pas la clé de fabrication. Ceux qui feront l’avenir ne peuvent être ceux qui font le présent. Il nous appartient alors d’être autant ancré à ici et maintenant qu’à être "illuminé " pour appartenir à l’avenir. Et celui-ci est toujours inattendu, sinon il ne serait pas l’avenir...

Cf. " Critique de la raison pure. Critique de la raison pratique et Critique du Jugement " du philosophe Emmanuel Kant ; " La philosophie de l’esprit " du philosophe Georg Wilhem Hegel. Travaux de Édouard von Hartmann, Sigmund Freud, Carl Gustav Jung, Pierre Bourdieu.

 

"Le grand adversaire de la vérité, ce n’est pas l’erreur, ce n’est pas le mensonge, c’est la raison."

 José Bergamin, écrivain, poète, dramaturge, scénariste espagnol (1895/1983)

 

Vol énergétique, vol éthique

 

Notre corps normalement est "programmé" pour rechercher le contentement, éviter la douleur et fuir les situations dangereuses. Notre esprit sait que tout cela est partiellement fragile et vain. Il y a bien une tension ontologique inévitable. C’est en elle que naissent toutes les violences, dans ce désir-besoin d’assurer ce qui ne peut jamais l’être vraiment. Après quoi nous courrons pourtant dans la quête de jouissances, de possessions, de pouvoir, de richesses, d’honneurs ou de gloire, dans la colère irrépressible de ne pouvoir y goûter assez. Il faut que quelque chose soit plutôt que rien, que s’en aille l’horrible sensation du néant de l’humain, du non-sens de la vie et de l’univers, de notre fragilité. Nous tentons d’y remédier chaque jour tant bien que mal, mais plus nous le nions, plus notre entreprise est tragique. Plus nous acceptons le non-sens et plus notre vie devient comique. Cette double contrainte ontologique peut avoir d’autres expressions puisque l’humain ne peut être réduit à sa raison ou à son intelligence : il est aussi pris dans sa dimension affective, sexuée, émotive, artistique, sportive, etc., dans un conflit des instances à partir desquelles il va mesurer toute chose.

 

C'est pourquoi les croyances et conditionnements constituent un vol d'énergie, celle de notre puissance créatrice et de notre libre arbitre dans la conduite de notre vie, au service de notre mission "héroïque". Il nous affaiblit et nous soumet aux "voleurs", leur donnant ou ayant donné force à notre détriment. C'est pourquoi tout marcheur sur la voie de l'éveil se voit contraint de remettre en cause les bases mêmes de ce qui était ses références. Ses vérités sont ainsi remises en cause au fur et à mesure de sa capacité à écouter son cœur. Il découvre que ses vérités n’étaient, en fait, que les vérités d’un système qui lui fut imposé dès sa naissance. Ainsi untel se croit musulman, bouddhiste ou chrétien, homme esclave ou femme asservie, victime ou possédant un pouvoir quelconque afin de dominer les autres. Son intellect, ses connaissances sont directement issus d’un formatage en règle, et comme un mouton-perroquet, il répète une vérité qu’il croit sienne mais qui, en réalité, ne l’est pas du tout. Il s’est fait bluffer, jusqu’au jour où une certaine petite voix est arrivée à se faire entendre… C’est alors qu’il découvre que nombre de ses problèmes viennent tout simplement de cette éducation mentale et religieuse, qui a fabriqué ce mur de croyances devenu invisible tellement il était présent en son quotidien. Et puis, parce que tout le monde baignait dans la même ambiance, il se convainquait lui-même que tout cela était réel puisque vécu par tous ses pairs. Il se mit donc à croire que la mort est inéluctable, que la maladie est normale, et que les gros chagrins et souffrances sont le lot inévitable de tout humain qui essaie de faire sa vie en ce monde impitoyable pour les faibles. Tout semble prouver qu’il faut se battre pour réussir, et qu’il est nécessaire de suivre des textes religieux pour sauver son âme. C’est écrit, et des milliards d’individus ont suivi ce chemin depuis l’aube de l’humanité !

Mais nous n'avons toutefois pas à revenir en arrière pour traiter les problèmes hérités de l'enfance, perpétués à l'adolescence puis à l'âge adulte. Si ces problèmes - blessures émotionnelles, traumatismes psychiques, conditionnements toxiques et délétères - ont produit en nous une vibration que nous sommes encore en train d’émettre par nos pensées, paroles, actes et omissions, et qui produit les problèmes d’aujourd'hui, nous pouvons changer notre vibration beaucoup plus facilement en traitant les problèmes d'aujourd'hui qu’en essayant de traiter les problèmes de l'enfance. Car c'est la même vibration. En l'observant dans notre présent, nous pouvons décider avec quelle pensée nous nous sentons mieux.

 

Cette tension entre le corps, ancré dans les racines de la matière, et l’esprit, qui vient d’un Ailleurs, n’a ainsi pas vraiment de raison d’être. Le corps dans sa dynamique interne est relayé par la conscience. Par elle, l’homme possède la clé d’accès à des espaces de réalité plus riches et plus profonds que ceux proposés par les institutions traditionnelles*, sources de son bien-être. Cette clé est logée dans la vision millénaire de tous les grands écrits mystiques de l’humanité, et épurée des limitations des seules survie et reproduction. Si l’être humain a un corps physique et instinctif, il est également doté d’une raison, d’une spiritualité, d’une mystique pour y parvenir. Cette construction du bonheur dans l’inconscient collectif réside dans les philosophies existentielles. L’école grecque (Platon, Socrate…), le religieux (tout particulièrement le christianisme) et d’autres philosophies spiritualistes (Bouddhisme, Taoïsme), consacrent l’idée du bonheur comme raison d’être de l’humanité. Les révolutions dites des Lumières, française comme américaine, affirment l'idée que tout humain a droit au bonheur. La déclaration des Droits de l’Homme de 1789 et ses 17 articles constituent l’essence des droits individuels et de la liberté, droits réputés inaliénables, imprescriptibles et sacrés. Dans le préambule de la Déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique, les trois droits fondamentaux évoqués sont les droits à la vie, à la liberté et à la poursuite du bonheur. Ce dernier devient ainsi une aspiration à laquelle chacun peut prétendre. Mais, dès l'instant où tout le monde y a droit, les mêmes "élites" le proclamant semblent trouver le bonheur moins noble, se mettant à traiter d’idéaliste, de nigaud ou de bisounours celui qui en parle, et se retranchent derrière un modèle économique néoclassique reposant sur l’impuissance individuelle pour s’en affranchir. Pour quelle finalité ? La véritable élévation de l’homme dans le mystère qu’est l’existence, la vie, ou l’utilitarisme et le matérialisme, à savoir l’illusion de l’émancipation par l’assouvissement des désirs ? C’est l’hubris (ou hybris) grec, tout ce qui dans la conduite de l’homme est considéré comme démesure et orgueil aveugle, nourrissant l’arrogance et l’autosatisfaction.

* A cet égard, la tradition chrétienne parle du "pouvoir des clefs", pouvoir double puisqu’il comporte à la fois le pouvoir de "lier" et celui de "délier". Cette figuration est celle de deux clefs, l’une d’or et l’autre d’argent, qui se rapportent respectivement à l’autorité spirituelle et au pouvoir temporel, ou à la fonction sacerdotale et à la fonction royale. Également appelé pouvoir du "Vajra" ou du "Dorje" dans les traditions hindoue et tibétaine, le "pouvoir des clefs" n’est en définitive rien d’autre que le pouvoir même de commander à la vie et à la mort.

 

Une civilisation à contre-destin.

La religion grecque antique ignore la notion de péché tel que le conçoit le christianisme dogmatique, tout particulièrement le catholicisme. Il n'en reste pas moins que l’hubris / hybris constitue la faute fondamentale dans cette civilisation, considérée comme un crime. Elle recouvrait des violations comme non seulement les voies de fait, les agressions sexuelles, le vol de propriété publique ou sacrée, mais également l’arrogance, l’excès, la présomption, la superbe, l’orgueil, la prévarication, la recherche du pouvoir pour le pouvoir. Les Grecs lui opposaient la tempérance et la modération. Elle est à rapprocher de la notion de moïra, terme grec qui signifie entre autres "destin". Les anciens concevaient en effet le destin en termes de partition. Le destin, c'est le lot, la part de bonheur ou de malheur, de fortune ou d'infortune, de vie ou de mort, qui échoit à chacun en fonction de son rang social, de ses relations aux dieux et aux hommes. Or, l'homme qui commet l’hubris est coupable de vouloir plus que la part qui lui est attribuée par la partition destinale. La démesure désigne le fait de désirer plus que ce que la juste mesure du destin nous a attribué. Le châtiment de l’hubris est la Némésis, le châtiment des dieux qui fait se rétracter l'individu à l'intérieur des limites qu'il a franchies. C’est ce que représentaient les figures divines des Titans et des dieux, les premiers finissant à l’issue d’une bataille par être battus et jetés dans le Tartare, sorte d’équivalent à l’enfer chrétien. Ils semblent être revenus dans notre civilisation présente, celle qui a commencé le jour où Noé a fait passer le flambeau de la Connaissance d’une civilisation disparaissant sous le Déluge* à une autre. Et comme l’histoire est un éternel recommencement, certes sous des formes différentes, nous pouvons en discerner l’issue …

* D’autres déluges postérieurs au déluge biblique sont évoqués dans la mythologie pour rappeler aux hommes aveugles ces basculements civilisationnels qui les attendent lorsqu’ils ont dévoyé leur relation à l’Univers. Ainsi le déluge d’Ogygès dans la mythologie grecque, qui précéda celui de Deucalion rapporté par le poète Ovide, qui lui-même précéda celui de Noé.

 

L'état des lieux

Toute sa vie, le sociologue et philosophe Jean Baudrillard (1929/2007 - photo 1) s'est attaché à planter des banderilles dans les illusions des Européens, entretenues dans l'inconscient collectif comme individuel par le système prédateur et ses promesses dévoyées comme celle de liberté*. Il en découle des rêves de libération : politique, sexuelle, des forces productives, des forces destructives, de la femme, de l’enfant, des pulsions inconscientes, de l'information, de l’art… La grande supercherie a été tout particulièrement les "seventies", où tout a été libéré, comme il l'écrit en 1990 dans La Transparence du mal : "Ce fut une orgie ­totale de réel, de rationnel, de sexuel, de critique…", orgie que nous sommes condamnés à "simuler" par la répétition d'actes libérateurs vides de sens, puisque leurs "finalités sont derrière nous".

Il en découle que la libération pour la libération se retourne contre elle-même, la conscience anesthésiée la privilégiant pour ne pas "affronter" de face la prédation qui l'asservit en lui faisant croire à l'utopie du salut dans la liberté, ce nouvel anneau de servage instillé dans l'inconscient, et annoncé triomphalement par tous les gourous philosophes encensés par le mainstream universitaire à l'image de Francis Fukuyama (photo 2), philosophe-économiste et chercheur en sciences politiques américain qui, en 1992, célébrait béatement "l’universalisation de la démocratie libérale occidentale comme forme finale de tout gouvernement humain" dans La Fin de l'Histoire et le dernier homme.

Quant au fameux "âge de l’information" et de la libre communication dans les réseaux virtuels, il n'est qu'à voir l'état des lieux (tout particulièrement dans les transports urbains) pour constater combien il raréfie les échanges face à face et dévore le monde réel par l'addiction pathologique à son flux incessant et à son tombereau d'inepties.*²

* Cf. Parmi ses ouvrages : Simulacres et simulation (Galilée, 1981), La Gauche ­divine (Grasset, 1985), Amérique (Grasset, 1986).

Cf. Fin de cycle (1) Fin du temps ou fin des temps ?

 

Il pointe de manière chirurgicale l'emprise émotionnelle - l'attisement des désirs - exercée sur le citoyen consommateur lobotomisé par le marketing et la publicité dans son essai La Société de consommation ­(1970). C’est la fin des "trente glorieuses" que d'aucuns qualifient de "trente piteuses" de l'humanité à la sauce des Lumières maçonniques* : le plein-emploi est quasiment assuré, les grands magasins ne désemplissent pas, la publicité envahit l’espace.

Désormais, l’individu ne consomme plus pour satisfaire des besoins élémentaires, mais pour assouvir des désirs attisés par le marketing, se différencier des autres, rivaliser avec eux. Le shopping devient la quête moderne du bonheur, la nouvelle "morale" culpabilisante du citoyen responsable du bon fonctionnement démocratique libéral ... L’objet a pris le pas sur le sujet, qui vit "comme une liberté (…) ce qui est contrainte d’obéissance à un code". La personne est réifiée, aliénée par la marchandise et sa promotion sur les ondes libératrices en cours de déploiement, l'audiovisuel, et son seigneur totalitaire télévisuel. Il va sans dire qu'il va nourrir les penseurs de la gauche antilibérale, altermondialistes, anti-utilitaristes ou néomarxistes, totalement imprégnés de cette critique de la consommation mais qui, parvenus pour certains au pouvoir quelques décennies plus tard, renverseront leur cuti tout en continuant à illusionner leurs gogos partisans. Réalité du pouvoir oblige, "s'excuseront-ils" (et quand on excuse soi-même...).

* Cf. Le modèle européen décodé (2) L'idéologie mondialiste & La nouvelle religion universelle.

 

Sous l’influence des théories du canadien Herbert Marshall McLuhan (1911/1980 - photo 3), un des fondateurs des études contemporaines sur les médias, il décrit la prégnance physique et ­intellectuelle des médias qui placent l'être humain au cœur d’une combinaison fatale pour sa conscience, soit le ragout télévisuel/publicitaire/culturel servi en continu par un vortex géant d’écrans, de battage informationnel et symbolique, d’actualités dramatiques et de technologies qui captent toute notre attention, notre imaginaire et nos corps.

Cette culture du narcissisme* découlant de l’hédonisme consumériste d'un monde de "simulacres vrais", abolit toute distance critique, l'enveloppant par une multiplication de signes et d’images scénarisées où le média réalise l’événement en le déréalisant. Ainsi, dans cette prolifération des simulacres, la "gauche divine" prétend "changer la vie" tout en ne faisant que gérer la crise, au même titre que "la droite" ; les centres-villes et les hauts lieux touristiques sont transformés en musées ; les corps rêvés du bodybuilding et de la chirurgie esthétique se popularisent ; les grands-messes télévisées autour d’un événement-spectacle – guerre du Golfe ou morts de Diana et de Johnny – scandent nos vies passionnelles ; la télé-réalité s’empare du divertissement. Cette "hyper-réalité" désacralisée conduit tout naturellement à l’individualisme forcené, fondé sur la seule satisfaction du Moi et oubliant tout ­altruisme et solidarité. Il participe du détricotage méthodique de la conscience collective, préalable à l'instauration d'une gouvernance totalitaire au moyen d'une technologie de surveillance de pointe au prétexte d'une protection sécuritaire d'exactions initiées par les mêmes maîtres-artificiers*².

* Cf. "La Culture du Narcissisme" de l’historien américain Christopher Lasch (2006), qui a nourri des théoriciens critiques de l’ultralibéralisme et partisans d’un capitalisme social comme Benjamin Barber, Richard Sennett, Robert Putnam, Jean-Claude Michéa.

Cf. Prophétie du changement.

 

L’historien du cinéma Jean-Baptiste Thoret (photo 4) a listé dans le Cahier de L’Herne les nombreux films baignant dans une atmosphère "baudrillardienne", au sens où s’y exprime, dit-il, "le sentiment diffus d’un monde qui complote, sous contrôle, à la fois transparent (tout est visible) et totalement opaque (tout est caché), un monde paradoxal où ce que l’on me montre n’est pas ce qui est". Ce sont Vidéodrome et Crash (David Cronenberg, 1983 et 1996), Dark City (Alex Proyas, 1998), The Truman Show (Peter Weir, 1998) et, bien sûr, la trilogie Matrix (1999-2003) des Wachowski, explicitement inspirée par Simulacres et simulation, où les humains rêvent une réalité électronique enfermés dans des cocons câblés à un ordinateur central*.

Dans les années 1990, alors que les réseaux tissent la toile du World Wide Web doublant le monde réel d’un cyberespace, Jean Baudrillard prend acte d’un glissement sans précédent vers la déréalisation du monde – et, partant, vers l’aliénation radicale dans son essai Le Crime parfait (Galilée, 1995), autrement dit "le meurtre de la réalité". Pris dans un incessant aller-retour où ils finissent par se confondre, le monde réel et les mondes virtuels et médiatique nous engluent, assure-t-il, dans leur "réalité intégrale, comme si les choses avaient avalé leur miroir et étaient devenues transparentes à elles-mêmes. (…) Elles sont forcées de s’inscrire sur les milliers d’écrans à l’horizon desquels non seulement le réel, mais l’image a disparu. La réalité a été chassée de la réalité." C’est "l’écran total"...*²

* Cf. Le cinéma de la Matrice (1) & Le cinéma de la Matrice (2) La science réalité.

Pour illustrer cette idée radicale, il prend pour exemple la guerre du Golfe de 1991, soutenant que personne n’a rien vu de cette guerre, l’énorme couverture média n’ayant montré au­cun combat, aucun cadavre, sinon des scènes abstraites rappelant des jeux ­vidéo. "Une guerre asexuée, chirurgicale, war processing, dont l’ennemi ne figure que comme cible sur un ordinateur. Une non-guerre" ... Quant au 11 septembre 2001, il écrit (ce qui lui sera vertement reproché) : "C’est très logiquement, et inexorablement, que la montée en puissance de la puissance exacerbe la volonté de la détruire."

 

Voie de sortie

 

Nous ressentons au plus profond de chacun d’entre nous le décalage entre l’histoire qu’on nous raconte, qui nourrit nos croyances, et la racine profonde de notre humanité, l’aspiration à l’unité et à l’amour. C’est le mythe fabriqué de la société moderne et dont nous percevons la fausseté qui nous conduit à une indispensable nouvelle vision de notre conscience pour nous sortir de l’ornière. Celle qui pendant longtemps et encore aujourd'hui est réservée à une élite de gens initiés, et qui pourtant devrait être le socle des droits de l'homme de tout en chacun.

Mais il n’est pas facile de remplacer les croyances et pseudo-vérités auxquelles on a cru toute une vie, pour les remplacer par d’autres croyances, forcément menaçantes parce que ne faisant pas partie de notre réalité. D’où les inévitables symptômes propres à tout virage en profondeur, pour ne pas dire révolutionnaire : augmentation des maladies mentales, désordres sociaux, violences fondamentalismes, crimes violents, terrorisme, sectarismes … Ils constituent des réponses à l’anxiété sous-jacente et à l’incertitude liées à la menace de cette mutation en cours. Quoi que ce changement majeur de la perception de la réalité en cours soit relativisé par nombre de doctes "sachants", il s’avère le véritable défi pour les temps à venir, et chacun d’entre nous en porte la pleine responsabilité.

 

L'ébranlement de la complicité entre les médias traditionnels et les institutions gouvernementales

Le journalisme traditionnel est-il en voie d’extinction ? C’est la question que se posent nombre d'observateurs, entre autres outre-Atlantique. Les chiffres parlent en effet d'eux-mêmes, tous les médias repliant de la voile sur le plan des effectifs : le Los Angeles Times, journal le plus influent de la côte Est, a annoncé début 2024 le licenciement de plus de 20% de sa salle de rédaction, imitant le Times en 2023. Depuis 2005, près de 2 900 journaux ont fermé ou fusionné. Il en est de même pour Sports Illustrated, le Washington Post, NBC News, ABC News, CNN, NPR, Vice, Vox et BuzzFeed... La presse papier et numérique subissent sans cesse des pertes d’emplois, et la question se pose quant au pourquoi. Est-il possible que les consommateurs ne veulent plus vraiment payer pour de la propagande ?

Il est évident que les médias, l’industrie de l’armement américain et le gouvernement agissent main dans la main. Ce sont là les armes de la caste dirigeante des États-Unis, voyant les riches, les instruits et ceux qui ont du pouvoir (l’élite gouvernante notamment) avoir pris progressivement leurs distances avec le peuple, les citoyens, qu’ils sont censés ourtant servir. Aucune théorie du complot n’est nécessaire pour l’expliquer : leurs intérêts et l’intérêt des "masses" divergent tout simplement. Les personnes qui ont du pouvoir ayant tendance à vouloir toujours plus de pouvoir, comme l’avait fait remarquer le président Eisenhower en 1961, elles ont très vite exercé une influence injustifiée sur la politique publique pour en obtenir. Quant aux riches, ils ont plus d’argent, plus de pouvoir et de ce fait plus d’influence. Les élites elles, déjà au sommet, visent essentiellement à se protéger en freinant l’innovation et la compétition, et en contrôlant les partis politiques pour éviter que d’autres viennent butiner. Il en a découlé en grande partie les dépenses excessives de l’État, la gangrène de sa dette, et sa convoitise pour les guerres à l’étranger. Ce sont toutes des manières évidentes grâce auxquelles les initiés, agissant de l’intérieur, se transfèrent plus d’argent et de pouvoir à eux-mêmes. Reste à mesurer la proportion dans laquelle le pays est déjà devenu, dans les faits, une dictature militaire.

En fait, les décideurs sont sélectionnés, plus ou moins, non pas par les électeurs, mais par les partis politiques, les médias et l’industrie de l’armement. Ils s'attachent désormais pour préserver leurs prébendes à contrôler le flux d’idées propagé par les outils Internet les plus récents.

Google en est un très bon exemple. La société est née d’une subvention de la DARPA (ndlr : agence du département de la Défense des États-Unis chargée de la recherche et développement des nouvelles technologies destinées à un usage militaire) accordée à ses fondateurs (Larry Page et Sergey Brin) alors qu’ils étaient doctorants à Stanford. Ils ont obtenu leur financement dans le cadre d’un programme conjoint de la CIA et de la NSA visant à déterminer comment les ‘oiseaux d’une même plume se rassemblent en ligne par le biais de l’agrégation des moteurs de recherche. Un an plus tard, ils ont lancé Google et sont devenus des entrepreneurs militaires. A partir de là, il n’y a eu qu’un saut jusqu’à ce que Google fasse pleinement partie du programme de l’État profond avec ses différentes manœuvres : aidait aux mouvements d’indépendance tels que le célèbre Printemps arabe pour libérer leurs pays de dirigeants dictatoriaux ou rétrogrades; trucage des élections comme celles d'Italie en 1948 pour éviter la victoire des communistes, etc... Tout ceci a débouché sur un vaste plan d'escroquerie dans le monde entier, jusqu'à l'élection surprise de Donald Trump en 2016 et l'échec du "Russiagate" en juillet 2019 visant à le destituer, pointant la responsabilité des départements coquins associés (DHS, FBI, CIA, DOD, DOJ, milliers d’ONG financées par le gouvernement et les entreprises mercenaires du secteur privé).

Désormais la menace ne réside pas seulement dans le fait que les élections à l’étranger pourraient ne pas se dérouler comme le souhaitent les élites, mais que les élections nationales peuvent également échouer et surtout que la crise de la dette qui se profile soit suivie de défauts de paiement, de dépression et d’inflation. Il en résulterait une interruption soudaine des dépenses financées par le déficit, de l’argent facile, des gains boursiers, des emplois luxueux, des contrats, des postes d’administrateurs et autres gâchis gouvernementaux.

Que dira alors la presse complaisante ?

 

L’expérience de chaque être humain est créée à l’intérieur de lui-même par le combiné psyché-émotion. Aussi, quels que soient les événements extérieurs ou individus qui se présentent à lui, personne à l’extérieur ne peut non seulement dire ce que signifie toute chose, mais aussi si nous sommes blessé(e), affecté(e) ou non. Si nous nous sentons blessé(e) ou affecté(e) par quelque chose ou par quelqu’un, c’est le résultat de notre décision de nous sentir comme tel. Elle découle de nos croyances, elles-même liées à celles qui nous ont été ou nous sont transmises, aux conditionnements reçus. La bonne nouvelle, c'est que nous pouvons changer d’avis à tout moment sur la façon dont quelque chose ou quelqu'un nous affecte. Il s'agit pour ce faire de réinterroger toutes ces croyances en allant les débusquer au plus profond de notre psyché profonde et, de manière résolue, à devenir une version différente de nous-même, ici et maintenant. En d'autres termes, nous avons à nous servir d’hier pour inspirer notre lendemain, pas pour le décourager.

 

"Apprendre n’est pas autre chose que se ressouvenir."

Platon - Phédon (72b – 73b)

 

Guérir de ses peurs

Les fausses croyances et les conditionnements reçus conduisent à intégrer en soi des peurs, soit des ondes de basses fréquences génératrices de souffrances conscientes comme inconscientes dans notre relation à la vie. Elles constituent des brèches dans notre intégrité psychique, émotionnelle et physique, qui contraignent notre puissance énergétique et empêchent notre bien-être. Elles se traduisent sous différentes formes : stress, dépression, colère, névrose, toxicités diverses … Cette impasse peut être dépassée en nous recentrant sur notre Moi profond, celui qui nous relie à l’univers en toute perfection. C’est un processus subtil qui nécessite de lâcher l’emprise de notre mental comme de notre subconscient qui a agrégé et gravé dans notre ADN neuronal les mémoires de toutes nos peurs, traumatismes et souffrances, donnant l’impression qu’elles font partie de nous à part entière.

La réponse est intérieure, non extérieure. C’est par l’énergie de la pleine conscience, celle du macrocosme auquel nous appartenons, que nous pouvons nous détacher de l’illusion fabriquée par le mental de notre dépendance au corps et à la fatalité. Différentes techniques comme la concentration sur sa respiration en favorisent la mise en œuvre. Les peurs ou toutes les formes de peurs qui se pointent en face de nous sont à regarder " droit dans les yeux ", en leur faisant comprendre que nous sommes au-delà de leur illusion de force, qui ne repose que sur l’ignorance de Ce que Nous SOMMES. Cet état d’être, qui permet d’être au-dessus de ce qui est tétanisant et qui nous bloque dans l’expression de notre véritable puissance, est le sentiment d’unité. Il est la confiance en la Vie, tout ce qui arrive n’étant que ce qui nous y ramène, par-delà l’ignorance, les croyances et la séparation. En reprenant l'exemple de la croyance basée sur la finitude du corps physique - la mort -, posons-nous la question de savoir quel serait notre rapport à la vie si l'enseignement reçu avait été tout autre. En les confrontant, nous sommes amenés à changer radicalement de perspective.

Cf. en complément Libération émotionnelle.

Perspective 1

Elle affirme que nous sommes des corps physiques qui viennent au monde, vivent quelque temps, se détériorent, vieillissent, puis meurent et sont anéantis pour toujours. Cette perspective, que nous l'adoptions consciemment ou non, est terrifiante pour tout être vivant. Il en découle qu'il est tout à fait compréhensible de craindre la mort, ou de la désirer si nous détestons ou craignons la vie.

Perspective 2

Elle affirme que nous sommes éternel, que nous sommes une âme infinie temporairement incarnée dans un être de chair et de sang. Si seul notre corps physique va mourir, nous sommes à la base une création parfaite et entière, notre nature immatérielle émanant de l'Esprit universel et de Son intention. Cet Esprit universel était, est et sera toujours immatériel. Il incarne la pure énergie de l'amour, de la beauté, de la bonté et de la créativité. Il ne peut mourir puisqu'il est immatériel. Comme nous en sommes la manifestation, il n'y a plus de forme, plus de mort, plus de frontières, plus de détérioration, plus de chair, plus de possibilité de perte.


Laquelle de ces perspectives nous apporte le plus grand réconfort ? Laquelle des deux est associée à l'amour et à la paix ? Laquelle évoque la peur et l'anxiété ? Avons-nous réfléchi sur pourquoi nous est enseignée depuis des millénaires la première ? Qui y a intérêt ? Avons-nous cherché à la remettre en question ? Avons-nous cherché en notre âme et conscience s'il existait un autre enseignement qui aurait été volontairement dissimulé ? Jusqu'à quand désirons-nous déléguer à autrui la responsabilité de notre relation à la vie ? La question n'est donc pas de savoir si votre corps va mourir, mais plutôt de quel côté de l'infini nous souhaitons vivre. Nous avons deux choix : soit nous vivons du côté inactif de l'infini, soit du côté actif. Dans les deux cas, nous avons rendez-vous avec l'infini, car nous ne pouvons l'éviter.

Du côté actif de l'infini

Nous sommes parfaitement conscient que nous avons un corps qui va un jour mourir. Nous savons en notre for intérieur que nous ne sommes pas ce corps, ni son esprit ou l'ensemble de ce qu'il a accompli ou accumulé au fil des ans. Nous sommes fermement relié à l'intention de l'Esprit universel, qui nous fait observateur de nos expériences sensorielles, émotionnelles. Nous sommes d'abord et avant tout un être spirituel infini, faisant temporairement l'expérience d'une vie humaine, toutes nos relations interpersonnelles étant vécues en accord avec ce principe. Nous remarquons de plus en plus souvent qu'il se produit des choses "miraculeuses" dans votre vie quotidienne.

Du côté inactif de l'infini

C'est tout le contraire. Ici-bas, dans la matière terrestre, nous sommes d'abord et avant tout un être humain vivant à l'occasion des expériences spirituelles, comme la foi en un dogme religieux ou la participation à une association ou un groupement à caractère spirituel. Notre vie est guidée par notre peur de la mort - la nôtre, celle de nos proches, celle assénée au quotidien par l'actualité du monde -, par l'idée que nous sommes séparé des autres de par notre spécificité biologique, par le goût de la compétition, par le besoin de dominer et de vaincre, par la survie. Nous sommes alors isolé du pouvoir de l'intention de l'Esprit universel.


Quel sens désirons-nous donner à notre destinée ? Quel sens désirons-nous donner au possible ? Quel sens désirons-nous donner à l'émerveillement ? Quel sens désirons-nous à notre générosité envers la vie qui nous a été donnée * ? Quel sens désirons-nous donner à la passion et à l'enthousiasme ? Quel sens désirons-nous donner à l'appartenance ?

* Celui ou celle qui répond qu'il n'a rien demandé a par définition choisi la mort.

 

L'éveil n'est possible que pour ceux qui le cherchent, qui le veulent, et sont prêts à lutter avec eux-mêmes, très longtemps et avec persévérance pour l'obtenir. Il n’existe pas d’autre thérapie que la responsabilité de l’action que nous produisons sur l'âme collective humaine à partir de notre conscience la plus élevée, en l'occurrence celle qui n'accorde pas de valeur à ce qui est sans valeur. Lorsque nous laissons notre esprit être attiré par des préoccupations corporelles, matérielles, de paraître éminent tel que la société l'estime, nous demandons le chagrin, la souffrance, non la joie, le bien-être. Comment réussir lorsque nous poursuivons des buts qui ne peuvent être atteints, comme chercher la permanence dans l'impermanence, la sécurité parmi le danger, l'amour où il n'y en a pas ? Les buts insignifiants ne peuvent jamais être atteints, les moyens utilisés étant tout aussi insignifiants. Il ne peut y avoir de réelle satisfaction durable dans notre monde limité, pas plus que de compromis quant à ce que notre choix doit apporter. Chaque choix que nous faisons apporte tout ou rien. En distinguant le tout du rien, de l'éphémère, nous faisons le meilleur choix. Si une valeur temporaire est sans aucune valeur, le temps ne peut jamais enlever une valeur qui est réelle.

De la même façon, lorsque nous choisissons d'enlever quelque chose à quelqu'un d'autre, à lui nier son droit à tout, nous nous enlevons notre droit à tout, trompé par l'illusion que la perte peut offrir un gain. La perte offre la perte, rien de plus, et par-là même il ne nous reste rien.

En rompant avec les schémas irrationnels dictant le comportement illusionné grâce à l’étude rationnelle des bases biologiques et cosmologiques du Vivant, en adoptant des modèles moraux de solidarité respectueuse avec la souffrance des autres êtres humains, en s’efforçant de comprendre les schémas mentaux de nos interlocuteurs sans les juger, en transférant l’information par le dialogue et par le contraste des opinions scientifiques, idéologiques et technologiques assénées, sans se référer à des modèles préétablis de caractère dogmatique, en dénonçant par notre droiture intérieure l’injustice partout où elle se produit, en exaltant au fond de nous-même les figures d’hommes et de femmes qui se distinguent par leur honnêteté et leur intégrité éthique, quelle que puisse être leur idéologie, l'être humain contribue à l'enrichissement de son patrimoine individuel comme du patrimoine de la conscience collective terrestre associée à son réseau social, aussi réduit soit-il. Il comprend que l’amour est le centre et le cœur de toute chose, et que le Soi est l’endroit d’où doit commencer tout l’amour. Ceux qui aiment les autres grandement sont ceux qui s’aiment grandement. Ceux qui ont une tolérance élevée et une acceptation aisée des autres sont ceux qui ont une tolérance élevée et une acceptation aisée d’eux-mêmes. Nous ne pouvons montrer à quelqu’un une partie de nous que nous ne pouvons pas montrer à nous-même. C'est pourquoi nous avons à commencer là où toute croissance, toute évolution, tout l’amour doivent commencer : avec la personne dans le miroir. Nous devons absolument détruire tous les "tampons", c'est-à-dire aller à la rencontre de toutes les souffrances intérieures qui sont liées à la sensation des contradictions. Le "Ciel", le salut existentiel, s'atteint les mains vides et l'esprit ouvert, qui viennent avec rien pour trouver tout et le réclamer comme leur. Le monde ne peut nous dicter le but que nous cherchons, à moins de lui en donner le pouvoir.

 

Le miroir de nos illusions

Quand nous nous regardons dans la glace, nous voyons une image qui semble être nous-même. Elle semble vraie et juste. En réalité, nous ne voyons que l’ombre de nous-même, car ce qui est visible est en fait ce qui n’est pas transparent. Dit autrement, si nous étions transparent, la lumière nous traverserait totalement, et aucune image n’apparaitrait sur le miroir… Nous regardons de ce fait la partie "ombre", la partie dense de nous-même, qui se reflète dans le miroir. C’est pourquoi, en lui souriant, nous ensoleillons notre vie. Plus cela sera le cas et moins nous nous regarderons dans la glace, car notre véritable miroir deviendra le sourire des gens que nous croisons. Nous saurons là que notre transparence laisse transparaître notre luminosité intérieure. Ne cherchons plus forcément à être éclairé pour être vu. Soyons plutôt dans l’éclairant, tel un soleil, un lampadaire de légèreté et de paix. Plus aucun chien ne viendra ainsi nous pisser sur les godasses ou dans nos jardins intérieurs...

 

L'univers est une construction holographique*, une illusion. Le monde est une construction de lumière, qui varie en permanence. Il est aimanté de la lumière des astres, et nous sommes aimanté de la lumière astrale du monde, qui constitue l’énergie vitale de notre vie. Le Soleil qui éclaire émet pour ce faire de l’énergie, celle-ci faisant vibrer par ses ondes le champ éthérique à un taux de quatre cents trillions par seconde. La seule lumière qui existe est la perception produite dans notre esprit par le mouvement des ondes. Ce qui s’opère dans le corps de la planète se répète en nous. La réalité matérielle visible, cette expérience collective que nous appelons communément le monde réel, ne peut être comprise sans la prise en considération de l’univers caché au sein duquel il émerge par cette énergie vitale. Les deux forment la Réalité, où ni la vie ni la mort ne sont véritables, car l’énergie ne fait que répondre aux diverses expériences des créatures de l’Univers en modifiant sa façon d’exprimer sa forme. Elle ne peut en aucune façon être considérée comme une construction ferme et immuable, car elle est un rêve dans lequel n’existe aucune séparation. Ce que nous sommes aujourd’hui n’est que la conséquence de ce qui a été imaginé dans l’infini présent et qui, tôt ou tard, se trouve révélé dans la matière, qui n’est elle-même qu’une lumière tournoyant sur elle-même car emprisonnée, à l’image de notre Soi inférieur emprisonné dans notre corps physique. C’est ce qui a de tout temps été enseigné dans différents textes sacrés, et que l’on peut résumer par ce principe : "Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas". Le principe du reflet.

Son sens signifie qu’en partant de l’intuition de ce qui nous relie avec notre "êtreté" profonde, nous pouvons parvenir à la raison de notre vie, de la Vie. Ceci suppose de déposer tous les concepts du langage courant qui forgent notre rapport à l’existence : idéologies, habitudes, croyances, opinions, préjugés et autres philosophies spontanées. Ces vides existentiels proviennent de nos sociétés fondées sur le non-être, sur l’ignorance du véritable sens de la Vie, de nos vies. Il s’agit désormais de sortir de notre sommeil extatique, l’oubli*², et percevoir la réalité sans passer par le mental, qui fait que nous sommes décentré et que notre unité se trouve divisée. L’intuition, cette force invisible à l’œil, est ce qui caractérise principalement cette nouvelle relation à l’univers, dont la réalité n’est pas celle que naïvement nous croyons.

* Cf. Univers en partage.

La mythologie décrit cette plongée de l’homme dans l’oubli à travers le fleuve Léthé (d’où amnésie) qu’instruit Anchise à Énée, l’homme qui en boit l’eau étant alors plongé dans un sommeil mystérieux et profond jusqu’à la fin de son voyage dans la matière de par sa division avec son Créateur. Léthé, fille d’Éris (la Discorde), est également la personnification de l'Oubli.

 

De la réalité

Que signifie en fait le mot "réalité" ? Ce mot est composé de Re ("Rê ou Râ"), signifiant le Soleil, le feu divin ; de Al, signifiant en hébreu au-dessus de, au-delà de ; et de Ite, signifiant en latin consécration.

ou   était le dieu du soleil égyptien, et il n’y a pas de meilleur symbole de l’énergie et de la vibration. Le soleil est lumière, chaleur, et la lumière est vibration, énergie par excellence. Le terme Al nous ramène au Tout, à l’Absolu, ou encore à Dieu. Et Ite veut dire, ni plus ni moins, manifestation de...

Le sens de la réalité est donc l’expression de la vibration divine, la manifestation de la lumière divine universelle. L’homme n’existe en ce (bas) monde que par la présence en lui de l’Intelligence infinie qui l’a engendré. Le Créateur n’existe ici-bas que par la présence de sa Création. Il n’existe rien d’autre, et ceci est la Réalité.

 

"On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux"

Antoine de Saint-Exupéry – Écrivain, poète et aviateur français (1900-1944)

 

Cette libération de toutes nos croyances actuelles est la clé d’accès à la liberté, celle de la co-création harmonieuse de notre environnement planétaire et de notre vécu. "La vie trouve refuge en un seul et même lieu", endroit dissimulé au plus profond de notre "Êtreté". On ne peut s'y plonger corps et âme qu'à l'envers, par "retournement en soi".  C’est une expérience personnelle, pour brûler en nous les anciennes croyances auxquelles nous donnons poids sinon foi. Sommes-nous prêt(e) à entreprendre le Voyage du Héros* ?

* Cf. Le Jeu de la Vie & L' état de cohérence, voie de sa liberté.

 

"Aucun homme ne peut être blessé autrement que par lui-même."

 Diogène de Sinope - Philosophe grec (413/327 av. J.-C.)

 

 

Pour compléter : se référer au livre de l'auteure canadienne Patricia Cori "Au-delà de la Matrice - Entretiens avec de brillants esprits de notre Temps" (Titre original anglais  Beyond the Matrix) aux Éditions Ariane (Édition originale en langue anglaise publiée par North Atlantic Books Berkeley CA, USA© 2010 pour l’édition française).

 

 

 

La vraie thérapie, c'est à tout moment, en toutes conditions, et certainement pas guidée par quelqu'un que nous payons, mais par sa propre guidance supérieure qui place les expériences dont nous avons précisément besoin sur notre chemin.

 

 

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