Les "clés libératrices" en ligne font l'objet de constantes mises à jour et nouveaux enrichissements. Leur formulation n'engage que leur auteur, qui puise tant dans ses recherches et sources d'information que dans son imaginaire leurs révélation et libre mise à disposition suivant la forme et la rédaction retenues.
Il n'y a de ce fait rien à prendre pour argent comptant, seulement à laisser faire en soi le processus d'ouverture de conscience par le discernement, soit le
juste équilibre entre cœur et raison. Celui-ci conduira à les invalider, à les valider, à les compléter par d'autres ajouts et compléments. Il est ainsi conseillé de se référer à des relais ou
officines de la doxa scientifique officielle tel Psiram.com, le Wikipédia des croyances irrationnelles, dont l'objectif est de discréditer
tout ce qui ne correspond pas à sa ligne de pensée académique, et de prendre le contre-pied sur des sites comme la chaîne web
Odysee.com ou la plateforme de vidéo en ligne canadienne basée à Toronto Rumble,
ou
encore le
site d'hébergement de vidéos "alternatif" Crowdbunker. Sans prendre parti pour une croyance contre l'autre, il s'agit de prendre de
la hauteur et de se forger sa propre opinion, par son propre travail de recherche, libre et indépendant.
C'est ainsi que procède le chercheur de vérité.
La prédation extra-dimensionnelle qui gouverne la vie humaine depuis la 4ème dimension de réalité a depuis les origines établi une matrice de gouvernance*. Dénaturée et dévoyée, elle empêche l'être humain de s'éveiller à Qui Il Est en en retrouvant les mémoires. De même, elle fait tout pour le détourner de toute transcendance intérieure lui permettant de construire une nouvelle réalité d'appartenance libératoire, reposant sur une nouvelle conscience*².
* Cf. Compréhension structurelle de la Matrice asservissante.
*² Cf. Processus de transformation de conscience (1)
Par le modèle pyramidal patriarcal institutionnalisé et ses acteurs relais*, le système (structuration et organisation de la matrice terrestre) fait appel à tout un attirail et arsenal contribuant au contrôle mental*² des moutons de l'enclos ou des abeilles de la ruche, limités par la manipulation génétique originelle, égarés par le "modèle" civilisationnel institutionnalisé*³, et illusionnés par les artifices comme par le soi-disant libre arbitre octroyé*⁴.
C'est bel et bien un pouvoir despotique de nature autoritaire qui prévaut, maquillé sous les oripeaux de la bonne conscience humaniste proclamée.
* Cf. Le modèle pyramidal décodé & Les acteurs de la Matrice falsifiée.
*² Cf. Contrôle mental.
*³ Cf. Vérité civilisationnelle.
*⁴ Cf. Fabrication de l'illusion et voie de sortie & Le jeu des (fausses) pistes de la Matrice.
Le Bagad de Lann Bihouë
Tu la voyais pas comme ça ta vie Pas d´attaché-case quand t´étais p´tit
Ton corps enfermé, costume crétin T´imaginais pas, j´sais bien
Moi aussi j´en ai rêvé des rêves, tant pis Tu la voyais grande et c´est une toute petite vie
Tu la voyais pas comme ça, l´histoire Toi, t´étais tempête et rocher noir
Mais qui t´a cassé ta boule de cristal Cassé tes envies, rendu banal?
T´es moche en moustache, en laides sandales T´es cloche en bancal, p´tit caporal de centre commercial
Tu la voyais pas comme ça frérot Doucement ta vie t´as mis K.O.
T´avais huit ans quand tu t´voyais Et ce rêve-là on l´a tous fait
Dentelle première et premier chapeau C´est pas toi qui y es C´est pas toi qu´es beau
Tambour binaire et premier sabot C´est pas toi qui y es C´est pas toi qu´es beau
Dansant Quimper ou Landemau C´est pas toi qui y es C´est pas toi qu´es beau
Soufflant tonnerre dans du roseau C´est pas toi qui y es
Dans le bagad de Lann Bihouë
Tu la voyais pas comme ça ta vie Tapioca, potage et salsifis
On va tous pareils, moyen, moyen La grande aventure, Tintin
Moi aussi, j´en ai rêvé des cornemuses Terminé, maintenant, dis-moi qu´est-ce qui t´amuse?
Tu la voyais pas ici, l´histoire Tu l´aurais bien faite au bout de la Loire
Mais qui t´a rangé à plat dans ce tiroir Comme un espadon dans une baignoire?
T´es moche en week-end, tes mioches qui traînent Loupé capitaine, bateau de semaine d´une drôle de fête foraine
Tu la voyais pas comme ça frérot Doucement ta vie t´as mis K.O.
T´avais huit ans quand tu t´voyais Et ce rêve-là on l´a tous fait
Dentelle première et premier chapeau C´est pas toi qui y es C´est pas toi qu´es beau
Tambour binaire et premier sabot C´est pas toi qui y es C´est pas toi qu´es beau
Dansant Quimper ou Landemau C´est pas toi qui y es C´est pas toi qu´es beau
Soufflant tonnerre dans du roseau C´est pas toi qui y es Dans le bagad de Lann Bihouë
Paroliers : Alain Souchon / Laurent Voulzy
Artiste : Alain Souchon
Album : Toto 30 ans, rien que du malheur... (1978)
Le mécanisme du contrôle repose sur les trois éléments majeurs que sont le principe de subordination fonctionnelle, l'inconscient, le rituel, dont la maîtrise est déterminante pour la captation des consciences. Il est consubstantiel à ce que l'ethnologue et anthropologue français Claude Lévi-Strauss (1908/2009 - photo 1) a expliqué en 1958 dans sa notion d'"ordre des ordres", la société enveloppant un ensemble de structures correspondant à divers types d'ordres :
- Le système de parenté offre un moyen d'ordonner les individus selon certaines règles ;
- L'organisation sociale en fournit un autre ;
- Les stratifications sociales ou économiques, un troisième.
Toutes ces structures d'ordre peuvent être elles-mêmes ordonnées, à la condition de déceler quelles relations les unissent, et de quelle façon elles réagissent les unes sur les autres du point de
vue synchronique. Elles traduisent la volonté de pouvoir inhérent, tel que le philosophe en sciences sociales Paul-Michel Foucault (1926/1984 - photo 2) l'a théorisé dans son œuvre
par son regard clinique.
La structure est hiérarchisée par intégration, correspondant à une loi dite de "subordination fonctionnelle". Celle-ci est la cheville ouvrière d’une science de l’homme sur le plan fonctionnel, "l’intégration" étant la pierre angulaire sur le plan structural. Ces deux réalités - intégration et subordination - préservent la double unité structurale et fonctionnelle.
Elle répond par sa raison d'être à la complexité croissante des mécanismes nerveux de l’échelle des créatures vivantes, qui voit s’ajouter sans cesse, avec de nouveaux rouages, de nouvelles possibilités. De ce fait, les éléments successifs ne sont pas surajoutés, étant "intégrés" progressivement en unités successives elles aussi.
La loi de l’évolution biologique est la loi de l’unité par intégration procédant par emboîtements des synthèses consécutives, les unités antérieures étant toujours annexées par les unités postérieures. La nature qui ne détruit pas préserve l’unité fonctionnelle grâce à cette intégration qui coordonne en un centre toujours plus élevé des activités toujours plus nombreuses. Cette loi prévaut également sur le plan énergétique, tel l'a démontré le philosophe roumain Stéphane Lupasco, né Ștefan Lupașcu (1900/1988 - photo 3).
C’est dans le premier quart du vingtième siècle que les neurophysiologistes, explorant l’énergétique du système nerveux, purent mettre en évidence le phénomène de la "subordination" des systèmes étagés. Elle est confirmée en neurophysiologie aussi bien par la clinique que par la science fondamentale. Son rôle a été mis si nettement en évidence en pathologie nerveuse qu’il permet aux neurologues d’utiliser la notion de réflexes étagés pour porter un diagnostic de localisation, les réflexes supérieurs freinant les inférieurs du fait de la hiérarchie.
Dans le domaine de la mobilité, l’activité musculaire dont l’exécution est réalisée par l’appareil périphérique neuro-musculaire, peut être mise en jeu par les centres étagés de l’axe cérébro-spinal : centres pluri-métamériques médullaires pour l’activité réflexe, centre thalamo-strié pour l’activité automatique, centre cortical pour l’activité volontaire.
Ce contrôle de haut en bas des centres hiérarchisés se révèle, à l’examen, de la façon suivante : la suppression d’un centre supérieur entraîne, non seulement la disparition de l’activité qui lui est propre, mais aussi la libération de l’activité du centre inférieur qu’il cesse de contrôler...
Cf. Le modèle pyramidal décodé.
Nous sommes gouverné principalement par l'inconscient (à 95 % de nos fonctions cognitives selon l'estimation relative de la science), celui-ci distinguant le subconscient nourricier du moi égotique du supra-conscient, accessible seulement par le Soi réalisé*.
L'inconscient est selon le psychiatre états-unien Timothy Wilson "l'étranger en nous-même", d'autant plus par les formes psychiques porteuses de programmes (et de ce fait d'informations) qui s'y déversent, soit l'archivage d'actions-réactions mémorisées héritées tant de l'instinct que de l'expérience vécue. Autant dire qu'elles sont fortement colorées par les croyances (fausses ou limitantes), les conditionnements et les manipulations administrés, tous constitutifs d'illusions.
Tant que nous fonctionnons dans la bulle de la matrice entropique du corpus prédateur situé en 4ème dimension de réalité, autrement dit le champ du bas astral propre à notre galaxie d'appartenance et à ses archétypes zodiacaux dénaturés, nous sommes soumis à son champ de résonance morphique constitutif de l'état de robot biologique (d'aucuns diraient moutons), et jouons de ce fait une partition programmée avec un libre arbitre extrêmement réduit puisque notre action consciente est déterminée par ces formes psychiques dénaturées. Nous sommes bel et bien à l'état de pion sur l'échiquier de la prédation, par-delà les aspects et formes de notre vécu*². Nous tournons ainsi inlassablement dans les boucles de la cyclicité de la matrice entropique.
* Cf. Esprit global & Fonctionnement du corps biologique.
*² Cf. Compréhension de la conspiration prédatrice & Comprendre et apprivoiser la prédation.
Si des êtres humains peuvent passer toute leur existence en mode auto-pilote les conduisant à accomplir des tâches, à adopter des comportements complexes et à accomplir d'autres processus mentaux supérieurs indépendamment de l'esprit conscient, il est à comprendre que nos pensées dans cette matrice limitée ont trois sources :
. L'histoire de nos ancêtres, leurs traumatismes et leurs secrets ;
. Le contenant culturel, qui structure nos pensées et donne sens à leurs contenus ;
. Tout ce que nous avons construit à force de répétitions et de renforcements.
Or ces trois sources n'impliquent aucune liberté individuelle, et pourraient s'appliquer à une intelligence artificielle ! C'est pourquoi le corps agit à notre place, en suivant les mécanismes partagés par les groupes sociaux primaires et secondaires autrement nommés les groupes restreints. Nous sommes ainsi une machine programmable en raison de notre corps. Et c'est pourquoi un "autre corps" semi-physique est la condition nécessaire pour nous reprogrammer tel que l'enseignent les Traditions initiatiques.
C'est le rôle des étages supérieurs du système nerveux reliant l'arrière du cerveau (le cervelet, aspect yin) à son avant (cortex préfrontal, aspect yang), qui sont subordonnés à une conscience qui se comporte comme un niveau biologique supérieur intégrant. L'unification de l'ensemble du système organise le "corps psychologique", sans lequel l'être humain est réduit à jouer le rôle de "relais de mèmes", soit les "créatures culturelles" qu'il héberge (les pensées du prédateur). C'est pourquoi la conscience, qui représente un niveau énergétique supérieur autonome, a par son activité propre le pouvoir d’inhiber les fluctuations psychiques. C'est en fait notre seul véritable facteur de libre arbitre, consistant en la capacité de "conscientiser les intentions inconscientes".
Il suffit pour ce faire de savoir comment doit s’exercer cette activité propre désengagée du psychisme, maîtrise essentielle pour se libérer des cycles induits par la déficience énergétique de l'être total. Cela équivaut à jeter la lumière sur les formes semi-physiques qui interviennent avant la différenciation entre l'énergie des sens (mouvement centripète, celui de la perception) et l'énergie de la pensée (mouvement centrifuge, celui de l'action). Ainsi, contrairement à la psychologie de la forme, la perception, impliquant un lien intersubjectif, n'est pas uniquement subjective. Il y a par la conscience guidée par le Soi supérieur bel et bien un "monde objectif" *, qui correspond au degré d'ordre qui règne dans le corps psychologique. Et seul un tel ordre psychologique permet de comprendre la subjectivité des autres, le "monde" des autres.
C'est tout l'enjeu de l'éveil de conscience, que tout bon système de contrôle va chercher à empêcher...
* Cf. Qu'est-ce que l'Objectivité ?
Cf. en complément les travaux du neurologue et psychologue portugais Antonio Damasio, auteur de "Le sentiment même de soi" & "L'autre moi-même" (2010) ; David Disalvo, auteur de "What makes your brain happy and why you should do the opposite" (2011) ; Benjamin Libet, auteur de "L'esprit au-delà du cerveau" (2012).
L'asservissement par le remplissage du mental
L’intégration hiérarchisée des niveaux psycho-physiologiques est propre aux créatures vivantes, animaux et êtres humains. Nous pouvons logiquement en inférer que si le psychisme est tout-puissant chez l’animal, c’est que, n’étant pas freiné par une conscience supérieure, il est en contact absolu avec l’activité cellulaire et humorale. Il ne se trouve limité que par la conscience d’espèce qui n’en utilise les pouvoirs que sous la forme d’instinct de conservation spécial à cette espèce. Les animaux domestiques, chez lesquels le contact humain ébauche une certaine individualisation, manifestent des phénomènes de télépathie et de clairvoyance dans l’intensité des relations affectives avec le maître.
Chez l’homme, au contraire, une vie mentale organisée, disposant d’une activité créatrice, annexe le niveau psychique pour construire des systèmes de sentiments et d’idées conduisant à des modifications physiologiques. Il en résulte que l'être humain, du fait de son activité intellectuelle incessante, inhibe les processus afférents ou efférents de communication avec le Cosmos.
C'est pourquoi le système prédateur nourrit et électrise tant par son flot incessant d'informations via ses relais technologiques que par le système éducatif le mental, au détriment de ce qui lui permettrait le calme, le silence, la quiétude intérieure...
La recette du chef pour devenir un zombie cinq étoiles
Fluor - OGM - Fast-food - Télévisions et Radios notamment commerciales ou d'Etat dites de service public - Consommation - Glucides et Aspartame - Peu d'exercices - Ne rien questionner - Peu ou pas de lectures - Pesticides - Vaccins - Anti-dépresseurs - Réseaux sociaux online - Wifi - Vote - Militantisme politique - Identification sportive (joueurs, équipes) - Identification professionnelle (métier, entreprise) - Croyances religieuses - Sociétés secrètes - Communautarisme New Age...
La civilisation en cours du poisson rouge
Dans son dernier ouvrage "La civilisation du poisson rouge" (Editions Grasset), le directeur éditorial d’Arte France, Bruno Patino, cherche à comprendre comment on est quasiment tous devenus accrocs aux écrans, et quelles sont les séquelles sur notre cerveau et notre comportement… Les écrans et les réseaux sociaux sont comme l’argent ou les prophètes gourous, politiciens ou religieux. De remarquables serviteurs mais de bien mauvais maîtres. Ils ont été intrinsèquement conçus pour rendre l'être humain dépendant, soumis car anesthésié de sa souveraineté existentielle. Lorsque sa capacité cognitive est réduite à une moyenne de 9 secondes, soit une seconde de mieux que celle du poisson rouge, les problèmes posés sont considérables ! L'addiction aux écrans et réseaux sociaux portent en eux les germes d’une terrible inégalité à travers la constitution de castes, celles des attentifs, et celles des zombies à la mémoire de poissons rouge, à qui ont été enlevés les capacités de base de réflexion et de pensée. Tous les enfants soumis massivement aux écrans sont condamnés à cette médiocrité intellectuelle, et à la castration de leurs possibilités, de leur potentiel intellectuel qui ne sera jamais réalisé. Il en découle des citoyens chloroformés, livrés uniquement à leurs pulsions émotionnelles, dirigés par la caste supérieure, les "maîtres magiciens", qui sait encore lire des livres.
Parce que les rites* tiennent au même titre que les mythes une place considérable dans le fonctionnement des structures et des individus, constitutifs d'habitudes, de gestes et de manières d'agir spécifiques revêtant un caractère invariable, automatique, ils impriment dans diverses zones de nos cerveaux des marques durables‚ ce processus neurocognitif d'ordre psychopathologique ayant de grands effets sur nos pensées et nos comportements. Ils participent par leur aspect conservateur de la constitution d'un champ morphique collectif, autrement nommé égrégore ou système de pensée.
Hors dérive pathologique (ainsi les Troubles Obsessionnels Convulsifs - TOC -), les rites présentent d’incontestables avantages. Lorsqu'en effet le mode automatique ne sollicite plus les forces mentales, celles-ci peuvent être affectées à autre chose, diversifiant le fonctionnement et l’expérience de l’individu. Ils permettent aussi la rapidité et l’efficacité, la précision et l’expertise, comme ils enrichissent nos représentations, plus larges et diverses que nos seules représentations épisodiques sources d’illusions. Ils participent de l’apprentissage et de la structure profonde de la mémoire, dans sa dimension signifiante caractérisant la relation de l’individu à la vie, dégagée de sa superficialité (pouvant également déboucher sur des syndromes post-traumatiques suivant la nature de l'émotion ressentie). La ritualisation de l’existence est de ce fait structurante, influençant notre représentation mentale par notre posture d’acteur.
Mais le rite peut être source d’aliénation, de rigidification, de stéréotypie, de routine, de résistance farouche lorsqu’il est répété mécaniquement sans conscience, l'individu n'étant pas centré intérieurement...
* Ils ont été théorisés par Émile Durkheim, l’un des fondateurs de la sociologie (1858/1917).
Cf. en complément L'état de cohérence, voie de sa liberté & les travaux du docteur français Lionel Naccache‚ chercheur en neurosciences cognitives.
L’activité rituelle peut ainsi mettre en branle de nouvelles représentations, et permettre d’internaliser une identité culturelle sur le plan mental comme émotionnel. C'est par exemple le cas dans les religions, avec la question de l'objectivation ou non de la représentation du divin et ses conséquences dans les croyances des pratiquants.
Dans le fonctionnement de notre monde terrestre en mode "Service de Soi", l’efficacité d’un égrégore issu d'un rituel spécifique repose sur la cohérence du groupe : cohérence au niveau de son identité, de ses objectifs, cohérence dans le temps et par-delà le temps. Même religieux, exotérique comme ésotérique, il n'a cependant rien de sacré, car seule la richesse d’ouverture de conscience de l’individu lui permet d'accéder au sens identitaire profond de sa relation à la vie. Cette signification libératrice ne peut qu'être dégagée des affres de l'égo-mental et de l'émotionnel pulsionnel, que traduit son adhésion à un collectif extérieur se voulant ou se présentant comme "rédempteur".
Entre dimension aliénante et libératrice du rite, la ritualisation, incontournable dans le déroulé quotidien de la vie, oblige à sa profonde compréhension comme à sa maîtrise pour produire la cohérence*. A l'inverse, réalisé comme dans la plupart des cas sans conscience, il est constitutif d'un "anneau de pouvoir" aliénant et destructeur pour l'individu*², étant alors contreproductif. C'est le rituel, le "rite tue El", soit l'ange divin que nous sommes, le Soi supérieur, autrement dit l'âme unifiée qui a libéré l'Esprit.
* Cf. L'état de cohérence, voie de sa liberté.
*² Cf. Prédation spirituelle et voie de sortie.
Il est à comprendre que tout rituel, qu'il soit effectué individuellement comme collectivement, constitue un puissant canal ou portail de prédation énergétique lorsque nous ne sommes pas relié par notre âme (et de ce fait l'intention profonde qui prédomine) à la supraconscience, le champ de l'Esprit unitaire et de ce fait salutaire. Il permet ainsi d'accueillir nombre d'entités, beaucoup n'étant pas bienveillantes et protectrices, loin s'en faut. Nous leur offrons la possibilité de nous sustenter (absorption de notre lumière intérieure) tout comme de mettre en œuvre les liens de prédation avec autrui, sources de vol d'énergie. Nous sommes alors bel et bien muselés comme robots biologiques, totalement dédiés à nos maîtres prédateurs asservisseurs !
Cf. Genèse de la programmation du robot biologique dans Compréhension structurelle de la Matrice asservissante.
La journaliste, essayiste et réalisatrice canadienne Naomi Klein (photo 1) a livré dans son livre La stratégie du choc : La montée d’un capitalisme du désastre (2007) la compréhension de l'utilisation des "ruptures" pour manipuler les foules, dont le but est d’imposer la "terreur" et par-là même une malléabilité psychologique, autrement dit une programmation des consciences au profit des "maîtres magiciens babyloniens" aux manettes. La crise sanitaire du Covid-19 l'illustre tout particulièrement*.
C’est la même "terreur" qui apparait lors de "l’anxiété orgastique", notion développée par le médecin, psychiatre, psychanalyste autrichien Wilhelm Reich (1897/1957 - photo 3), "sentie comme une perte totale de l’équilibre psychique, une peur de dissolution." Les travaux de Peter A. Levine (photo 4), psychologue et psychothérapeute américain spécialiste de la thérapie des traumatismes psychiques, ont confirmé ces découvertes.
Il en découle qu’un individu qui a été assujetti toute sa vie, même s'il a tenté de maintenir un contrôle de son moi égotique, ne peut accepter le libre flux de la vie qui se présente à lui avec aisance et confort. Il s'agit d’une dissociation structurelle de la personnalité, autrement appelée Trouble Dissociatif de l'Identité (TDI), qui s’exprime en politique comme ailleurs - famille, école et grandes écoles, secte, entreprise, armée... - par l’attitude autoritariste coercitive. La personnalité autoritariste, qualifiée d'"autoritanienne", cherche constamment à intégrer les faits au moule de ses croyances en les étiquetant et jugeant, nourrissant elle-même son asservissement. C’est un mode de pensée hautement subjectif.
* Cf. Prédation manipulatoire.
Programmation de la psyché par le Trouble Dissociatif de l'identité
Le Trouble Dissociatif de l'identité (TDI) est généralement connu dans le cas de traumas provoqués tout particulièrement au moment de l'enfance par des sévices psychiques et physiques, souvent à caractère sexuel*. Pour survivre, l'individu relègue dans son inconscient le traumatisme vécu par la constitution d'un mur amnésique, un "alter" venant se substituer à sa place. Le trauma n'aura de cesse de se manifester tant qu'il ne sera pas conscientisé et libéré avec beaucoup d'amour, tout particulièrement de soi. Le processus dissociatif étant la clé de voûte pour la programmation de la psyché, tout est fait pour provoquer ces états modifiés de conscience par une violente ouverture psychique et spirituelle. L'individu est incité à échapper à la douleur ressentie - physique comme psychique - en se dissociant, comme s'il traversait un miroir lui permettant de s'échapper d'une situation insupportable en accédant à d'autres dimensions d'être. La dissociation face à un traumatisme extrême comme une menace de mort évidente se manifeste paradoxalement par un calme soudain et surprenant avec une absence de peur et de douleur, et ce quelle que soit la gravité de la violence. C'est le résultat neurochimique du processus dissociatif. Dans cet état, la victime devient alors intensément concentrée, développant une hyper acuité sensorielle, une rapidité mentale et une sorte d'expansion de la notion du temps. Dans un tel état dissocié et hypnotique, l'individu devient alors hyper réceptif à l'apprentissage et à la programmation de son alter. Il va sans dire que le trauma refoulé dans l'inconscient nourrit par sa souffrance le système prédateur trans-dimensionnel vorace...
* Cf. Conscience et dépassement de la Matrice sexuelle.
Cas pratique de conditionnement mental par l'autorité
Le film britanno-américain Full Metal Jacket* produit et réalisé par Stanley Kubrick (1987), fondé sur le roman The Short Timers (Le Merdier) de l'écrivain américain Gustav Hasford (1947/1993) et sur les mémoires de guerre du journaliste américain Michael Herr (1940/2016) Dispatches, met en scène de jeunes soldats à la fin des années 1960 entraînés avant leur départ au Viêt-Nam. La scène ci-contre, dite du sergent instructeur Hartman (Ronald Lee Ermey comme acteur), illustre la violence du processus, qui se terminera de manière dramatique pour un des jeunes protagonistes...
* Cf. Le cinéma de la Matrice (2) La science réalité.
Par ce terme, il faut entendre deux catégories d'individus : ceux à qui s'adresse l'autorité et qui, par la nature de leur psychologie "soumise", "obéissante", la considère comme légitime et adéquate ; ceux qui, également par la nature de leur psychologie "dominante" l'administre pour en retirer la satisfaction de leur désir, compensation à leur(s) blessures initiales au moment de leur construction identitaire.
Les premiers sont les "victimes" consentantes, tout en étant bourreaux pour autrui (et d'eux-mêmes) par leur rigidité psychologique ; les seconds sont les "bourreaux", tout en étant victimes de leur psychopathie, plus ou moins aiguë... Tous contribuent grandement au festin du système prédateur et à l'entropie de ce cycle civilisationnel*.
* Cf. Fin de cycle (1) Fin du temps ou fin des temps ?
Dans la première catégorie, le robot biologique décrit tant par le psychologue allemand Martin Altmeyer (photo 1) que le philosophe arménien Georges Gurdjieff (1866/1949 - photo 2) est un individu qui a une tendance génétique claire à suivre l’autorité sans jamais la remettre en question. Son cerveau le protège ainsi du stress par la création d'une "réalité alternative", c'est-à-dire une voie de la facilité qui, ne nécessitant pas d’effort, réduit tout de suite le stress. Il caractérise ce que l'on appelle dans la société "la majorité", soit un composé d'individus qui s'attachent aux oripeaux de convention et méconnaissent le Réel dans toute Sa dimension, et qui ont une tendance pathologique à s'en prendre aux non-conformistes, à les calomnier à cause de leur courage audacieux de penser différemment.
L'actuel contexte sanitaire, volontairement hystérisé par les autorités institutionnelles psychopathes aux commandes par le relais de leurs obligés médiatiques et de scientifiques aveuglés sinon corrompus, le démontre de manière explicite, visant à agir sur la pulsion primaire de ces autoritariens suiveurs pour déclencher et accentuer leur agressivité à l'encontre des résistants à l'injection "vaccinale" soi-disant protectrice sinon salvatrice. L'histoire fourmille de ces manipulations psycho-émotionnelles ayant conduit à la tentative d'éradication d'individus non soumis au moule castrateur de l'autorité dominante, qu'elle soit politique ou religieuse comme désormais scientiste (la fausse science) et technologique.
Les autoritariens passifs ont cette tendance permanente à la soumission à l’autorité. Ils sont de tendance, très souvent masquée, tyrannique, agressive, n’acceptant pas ce qui sort des conventions. Ils sont dogmatiques (en religion, en politique...), ethnocentriques, avec de ce fait un raisonnement faible, limité, même si leurs savoirs sont conséquents et leur élocution aisée. Ils pensent de manière binaire que "Où vous dominez les autres, où vous êtes dominé". C’est une tendance génétique exacerbée par leur égo-mental* rigide.
Mais lorsque le cerveau ne tolère pas la douleur ou l’effort de remise en cause de ses certitudes et préjugés, à un certain point il disjoncte. C'est pourquoi une très large majorité des personnes ne peuvent pas raisonner en cas de catastrophe. Ce "biais de normalité" leur faisant croire que tout va bien et réduisant l’anxiété, ils sont paralysés quand la normalité disparaît.
Les rituels sont importants pour "programmer" ces individus afin d'internaliser les concepts voulus. Ils définissent le monde social et culturel, la perception, et le comportement auxquels ils se conforment. Ils réduisent les possibilités d’action en donnant un code de conduite.
Nos raisonnements étant par nature émotionnels, ils se prêtent tout particulièrement à être gouvernés par des attachements rassurants car simplificateurs. C'est pourquoi le jugement politique comme religieux ou à dominante technique se prête tout particulièrement à la soumission à un contrôle émotionnel, qui constitue un mécanisme de défense psychologique, autrement dit une dissonance cognitive caractéristique d'un moi immature. C'est la marque de fabrique des militants et fidèles endoctrinés, qui dans sa graduation extrême peut conduire au fanatisme sacrificiel...
* Cf. Décryptage de l'Ego.
Le poulailler émotionnel par Alain Souchon
Les suiveurs autoritaristes
Dans son ouvrage The Authoritarians, le professeur de psychologie états-unien Bob Altemeyer (photo) les définit comme très soumis à l’autorité établie,
agressifs au nom de cette autorité, et conventionnels au point de vouloir que tout le monde se comporte comme le décident leurs autorités. Ils sont craintifs et bien-pensants, et reportent leur
forte hostilité interne sur différents groupes externes.
Ils sont facilement stimulés, facilement menés, peu enclins à penser pour eux-mêmes, généralement imperméables aux faits et à la raison, et ils misent plutôt sur le
soutien social pour maintenir leurs croyances.
Ils mettent leur grande loyauté au service de leurs groupes internes, ont des esprits fortement cloisonnés, avec des murs épais ; ils jugent par le "deux poids deux
mesures", sont étonnamment sans scrupules à certains moments, et souvent hypocrites. Mais quand il s’agit de savoir qui est coupable, ils ont une bonne couche de "téflon". Ils sont inconscients
d’eux-mêmes, ethnocentriques et partiaux, et ont l’esprit aussi fermé qu’ils sont bornés.
Ils détestent toutes sortes de gens, et semblent penser que le gouvernement, comme "papa et maman", a toujours raison. Ils ne considèrent pas que les lois sont des normes sociales qui s’appliquent à tous. Ils semblent penser au contraire que les autorités sont au-dessus de la loi, et peuvent décider des lois qui les concernent et de celles qui ne les concernent pas. Nous pouvons presque les entendre dire "Si le gouvernement affirme que ces personnes sont dangereuses, c’est qu’elles doivent être arrêtées."
Il est facile pour les politiciens de trouver des autoritaires qui approuvent des idées incohérentes. C'est d'ailleurs leur fonds de commerce, le noyau dur de leurs
militants. Il suffit de leur présenter des slogans et de prôner des valeurs rassurantes, puis de leur présenter des slogans et des platitudes invoquant des valeurs opposées. Le suiveur
autoritariste, disant oui à tout, sera probablement tout le temps d’accord. C'est pourquoi les politiciens cyniques et véreux choisissent généralement les suiveurs autoritaristes conservateurs,
tant ces derniers ressentent le besoin d’avoir des croyances approuvées par la société. Ils sont enclins à faire confiance à quiconque leur dit qu’ils ont raison.
Dans la seconde catégorie, les autoritariens actifs sont sélectionnés par les groupes, sociétés et nations pour l'exercice du pouvoir de leurs structures pyramidales constitutives. Ils sont là pour assurer et maintenir leur pouvoir, quelle qu'en soit la nature, matérialiste comme spirituel. Les spécificités génétiques constitutives de la personnalité (caractère, comportement, aptitudes, habiletés, potentialités) combinées aux acquis de l'environnement sociétal comme à la nature des relations avec les archétypes du genre sexué (masculin et féminin) vont de ce fait bénéficier à celles et ceux qui auront montré les meilleures prédispositions à l'expression du moi identitaire dans la compétition sélective organisée dès l'entrée dans le moule éducatif.
Que le plaisir de l'exercice du pouvoir sur autrui soit conscientisé ou non dans le pourquoi de son expression, il se fond dans l'adhésion sans réserve à la défense de l'intérêt de la structure et de ses représentants, intérêt qui repose toujours sur des valeurs d'intérêt général et de bien commun. Ces dernières étant idéalisées, elles justifient en leur nom l'exercice du pouvoir, celui-ci étant gratifié selon le rang occupé par les hochets matériels et honorifiques à même de flatter l'égo-mental et d'éteindre suffisamment les états d'âme lorsqu'ils se manifestent. Il va de soi qu'une fois la place prise, l'ascension vers le sommet constitue la seule voie naturelle dans le système, dont la rapidité est corrélée à la rapacité mise en œuvre de le servir avec zèle et efficacité.
Type "classique" des autoritarien(ne)s
Le "masochiste" (à contre-nature existentielle)
Son enfance a été marquée par les aspects suivants : l'éducation à la propreté ; pas ou peu de prise en compte de ses besoins ; le chantage affectif autour de l’éducation à la propreté ; une mère perfectionniste, en quête de propreté ; le chantage à la nourriture ; humilié, rabaissé, prisonnier de la mère ; de la rétention, un besoin d'expulsion contenu ; le conflit entre l’avoir et le faire.
Caractéristiques physiques : trapu, énergie de partout, fortement retenu, peau colorée, type sanguin, dos en carapace de tortue, ventre et fesse contractés, corps gras, l’énergie se stocke, n’élimine pas, regard pouvant être doux et gentil qui cache une colère, sous l’emprise des éducateurs.
Voix : avec de la douceur, sentiments, se dévalorise, peut négliger sa tenue vestimentaire.
Peur d’être sans limite.
Ne veut pas être à l’origine d’un conflit, mais provocateur.
Tonicité, mise en jeu de son agressivité, rapport dominant / dominé, le père n’a pas joué son rôle, violences dans l’enfance.
Jeu de pouvoir, lutte contre le fait d’être exploité, peur d’être contredit, il écoute le moins possible ses besoins, s’empêche d’être libre, a peur de s’affirmer et de montrer qui il est au fond, peur d’être coupable de gagner, suivre le scénario de s’humilier à nouveau, pour arranger, faire tampon, démêler, faire le sauveur, bouc émissaire, énergie bloquée, peur d’être blessé, humilié, écrasé, blessé, être libre, avancé, alimentation riche.
Cf. Travaux de Willhem Reich.
Le système W*
Dans son ouvrage "W ou le souvenir d’enfance", l'écrivain Georges Pérec (1936/1982) décrit ce "système hiérarchique" à "l’organisation verticale complexe" qui possède un nombre écrasant de lois : "L’abondance de ces Lois, leur précision, le grand nombre et la variété des possibilités offertes peuvent laisser croire qu’il suffit vraiment de peu de choses pour qu’un Athlète devienne Officiel. Comme si les Lois W, en affirmant vouloir récompenser aussi bien le mérite sportif que la seule régularité ou que la simple chance, voulaient donner l’impression qu’Athlètes et Officiels appartiennent à la même Race, au même monde, comme s’ils étaient tous de la même famille et qu’un même but les unissait : la seule plus grande Gloire du Sport ; comme si rien ne les séparait vraiment : les concurrents rivalisent et redoublent d’efforts sur les cendrées ; massée sur les gradins, debout, la foule de leurs camarades les acclame ou les conspue ; les Officiels sont assis dans les Tribunes et un même esprit les anime, un même combat les galvanise, une même exaltation les traverse ! Mais l’on connaît assez le monde W pour savoir que ses Lois les plus clémentes ne sont jamais que l’expression d’une ironie un peu plus féroce. L’apparente générosité des règles qui déterminent l’accession aux postes officiels se heurte chaque fois au bon plaisir de la Hiérarchie : ce qu’un Chronométeur suggère, un Arbitre peut le refuser ; ce qu’un Arbitre promet, un Juge peut l’interdire ; ce qu’un Juge propose, un Directeur en dispose ; ce qu’un Directeur concède, un autre peut le nier. Les grands Officiels ont tout pouvoir ; ils peuvent laisser faire, comme ils peuvent interdire ; ils peuvent entériner le choix du hasard ou lui préférer un hasard de leur choix ; ils peuvent décider, et revenir à tout instant sur leur décision." (p.209-210)
* Cf. Symbolisme des figures.
La psychopathie est un trouble de la personnalité psychique, qui découle de la polarité masculine du moi identitaire qui, à caractère électrique, est exacerbée*. Elle est issue de sa construction au moment de l'enfance. Parvenus à l'âge adulte, les psychopathes qui ont développé des circuits neurologiques complexes pour satisfaire leurs besoins, traduisent cette pathologie dans le besoin de domination d'autrui. Sous la pression constante de leur "faim" prédatrice, ils se retrouvent dans l'incapacité d’évaluer les besoins d’autrui, ou de comprendre les subtilités et ambiguïtés des situations. Ils ne cessent de vouloir conformer la réalité extérieure à leur structure intérieure rigide et primitive.
Lorsqu’un psychopathe est insatisfait, il perçoit le monde extérieur comme étant contre lui, donc entièrement "mauvais". S’il est confronté à un problème qu’il a causé, il ne peut pas le supporter ni le comprendre, son cerveau le niant et le projetant hors de son propre champ de responsabilité. De ce fait, un psychopathe ne peut pas admettre d’être dans l’erreur. Il est toujours dans la projection, d’où cet impératif de besoin de grandeur et de perfection éternelle. Ce n’est pas un choix mais une obligation. Ce sont les maîtres de l’identification projective, s'attachant à préserver à tout prix ce sentiment de contrôle.
* Cf. Fonctionnement du corps biologique.
Depuis des temps immémoriaux les psychopathes ont investi le sommet de la société. On leur doit les structures sociales et les systèmes de croyance. On peut parler d’identification projective à l’échelle sociale.
Comme nous sommes confronté à un prédateur intra-espèce humaine qui nous ressemble, un psychopathe semble posséder tous les traits que désirent les personnes normales (confiance en soi, etc), d'autant plus qu'ils sont très souvent intellectuellement brillants. Machines très efficaces, ils atteignent des positions élevées, mais en bafouant les droits des autres.
C'est pourquoi les sociétés sont corrompues. Par le fait même qu’elles contiennent un certain pourcentage d’individus extrêmement déviants, ce petit groupe très actif influence parfois des millions d’êtres humains. Et comme ces personnalités déviantes savent qu’elles sont "anormales" des autres, elles vont vouloir contrôler leur environnement pour réduire leur stress. Il en découle qu'elles propagent leurs pathogènes dans le corps social, sans tenir compte des dégâts qu’elles causent, à l'instar de virus. Cela est d'autant plus possible quand les sociétés sont affaiblies.
Le type autoritarien dominant "psychopathe"
Le "rigide"
Pour une fille, son enfance a été marquée par une mère ne voulant pas qu’elle grandisse, qu'elle reste sa petite fille adorée ; pour un garçon, le père lui a donné un modèle inatteignable ("tu ne sais pas faire aussi bien que moi, petit garçon").
Il a la problématique du faire, d'être apprécié plus pour ce qu’il fait que ce qu’il est… Pulsion et émotions sont punissables. Il se sent jugé, ce qui est ressenti
comme une injustice. Cette "castration" du moi à l'enfance a entraîné rigidité ou hystérie, nécessitant de décharger de
l’énergie à tous les coins périphériques (mains, pieds, sexe, la tête).
Le port est altier, avec un cou assez raide, la mâchoire serré, la colonne vertébrale droite, en poutre métallique.
Chez la femme, l'animus assez fort la fait courir après la reconnaissance du père.
Besoin de compétition, pour répondre à l'injonction d'être parfait, digne de ce qu’il reçoit.
La blessure d’injustice le conduit à se justifier en permanence, y compris de ce qu’il gagne.
Il s’est débrouillé seul très tôt, et demande de l’aide en dernier ressort.
C'est quelqu'un de très vivant, qui quand il reçoit un choc, reste en apparence imperturbable. La voix est sèche, pouvant s’embrouiller.
Il recherche la justice, doute de ses choix, car a peur de se tromper et d'être jugé.
Il peut être obsessionnel comme hystérique.
Le "contrôlant"
Vers 4-6 ans, n'a pu résoudre son "Œdipe" (identification à la figure paternelle sans se substituer à elle). Manipulé et séduit par l’un des parents
assurant son pouvoir sur l’enfant par le mélange de sentiment de peur et d’amour.
Il y a le contrôlant dominateur ou séducteur.
Épaule pour le dominateur et bassin pour la séductrice.
Dominant : épaules larges, poitrine, thorax, gorge.
Séducteur : Don Juan, éveille le désir sans satisfaire.
Peur d’être vulnérable, de perdre pied, rusé, malin, aime organiser la vie de son entourage pour éviter qu’on s’occupe de ses affaires. "Âme" de chef.
Caractéristiques : Soleil, Jupiter, manipulateur, Vénus, séduction, capacité à délégué, à s’entourer, …
La dissociation structurelle de la personnalité qui s’exprime en politique par l’attitude autoritariste voit la personnalité autoritariste chercher constamment à intégrer les faits au moule de ses croyances. C’est un mode de pensée hautement subjectif - "La vérité" et non "ma vérité" -, s'appuyant sur un discours de type schizoïde et paranoïde, dont le message est de manière plus ou moins explicite "La nature humaine est si mauvaise que dans la société l’ordre ne peut être maintenu que par un pouvoir fort établi par des individus hautement qualifiés, au nom d’une idée supérieure."
La justification d'un État sécuritaire peut ainsi être établie, au nom de la peur du désordre elle-même entretenue par la rhétorique employée.
L'autoritarien à caractère schizoïde et paranoïde, dont le degré d'intensité varie suivant l'individu, est capable d’une désintégration* limitée, faible, de sa personnalité. Ce sont ces individus actifs que le système pyramidal patriarcal privilégie, de par leur capacité à créer des doctrines morales et politiques autoritaires, qui sont adoptées par les individus incapables de percevoir leur nature pathologique, tant ils sont dominés par leur émotionnel compulsif facilement manipulable. Il n'est qu'à voir le mécanisme d'hystérisation des foules dans les meetings politiques, et la manière dont un individu pourtant psychologiquement stable dans sa vie quotidienne se laisse happer par la montée d'adrénaline artificiellement conçue par les maîtres orfèvres du contrôle mental.
* Cf. Processus de transformation de conscience (2) La désintégration positive.
Traduction biologique de la dissociation identitaire
Le fonctionnement biologique harmonieux de l'être humain* repose sur la circulation de l'énergie dans son corps de manière verticale comme horizontale, passant par les sept grands centres énergétiques dits chakras (image 1), qui permettent également aux sept anneaux caractérisant la cuirasse musculaire - pelvien, abdominal, diaphragme, thoracique, cervical, oral, oculaire - (image 2) de contribuer à la pleine maîtrise du moi identitaire relié à la supraconscience (le Soi) par la conscience éveillée. Tout l'enjeu du contrôle mental est de dérégler les anneaux de la cuirasse musculaire par l'usage de différents stimuli (son, verbe, visuel, ondes électroniques, odeurs,...) pour maintenir le robot biologique en hypnose, celle de la dépendance aux suggestions extérieures, l'empêchant par sa maîtrise intérieure l'exercice du discernement.
* Cf. Fonctionnement du corps biologique & Le moteur biologique de la co-création.
La bio énergie est un concept qui remonte au médecin, psychiatre et psychanalyste d'origine autro-hongroise Wilhelm Reich (1897/1957), dans une démarche qui étudia la bio énergétique des émotions et établit un lien entre la psychologie et la physiologie en prônant que les névroses affectent non seulement le mental mais aussi le corps. Les émotions en sont une manifestation. Si cette énergie circule dans le corps, elle peut aussi se bloquer. Ces blocages seraient consécutifs à des interdictions, inhibitions, identifications, répétitives et éprouvées par l’individu dès le plus jeune âge. Ils induisent la mise en place de mécanismes de défense caractériels. Ces défenses se manifestent dans le corps sous forme d’une armure ou cuirasse musculaire et caractérielle.
Foules et égrégores
L’influence des foules au niveau psychique a été étudiée par le philosophe social Gustave le Bon (1841/1931), le processus par lequel l’influence s’étend pouvant être expliqué par la contagion des formes psychiques telle que décrite par le philosophe arménien Georges Gurdjieff (1866/1949). Selon lui, les êtres humains sont entourés d’une atmosphère analogue au spectre des couleurs, perdant leur énergie par leurs pensées et leurs émotions qui conduisent à leur identification à ces formes psychiques, et à la considération quand il s’agit de l’influence d’un autre individu. Un individu peut puiser l’énergie de son atmosphère dans un "générateur" à caractère racial, national, ou cultuel. En se fondant intégralement dans ce réservoir énergétique, il devient alors un "anti-individu".
Le phénomène de l’influence des foules a également été décrit par l'anthropologue états-unien Carlos Castaneda (1925/1998), qui décrit les humains comme des "œufs
lumineux", des cocons. Leur énergie déterminant leur perception ou système d’interprétation, elle prend des données sensorielles et les transforme à travers un acte d’intentionnalité en leur
perception du monde. Ainsi les foules conduisent à un même point d’assemblage et une perception unifiée. Fusionnant facilement en âme groupe, l’individu cesse alors de se comporter en individu.
En réalité, les foules ne sont pas la somme de toutes les individualités présentes, mais semblent être une entité nouvelle, soudainement formée et animée par une sorte d’"âme groupe". C'est la
résonance morphique de cette forme psychique telle que théorisée par le scientifique anglais Rupert Sheldrake qui va "court-circuiter" l'indétermination et le libre arbitre de l'individu, et lui
faire adopter un comportement normatif.
Notre civilisation s’est lentement détachée de la nature, d’essence féminine, pour devenir patriarcale, soit gouvernée par la polarité électrique*. Avec le succès de la technologie, la théorie mécaniste triomphe, devenue la doctrine orthodoxe du progrès économique. C'est ce que raconte le scientifique anglais Rupert Sheldrake dans son ouvrage The Rebirth of Nature ("L’Âme de la Nature") paru en 2001.
* Cf. Le modèle pyramidal décodé.
Moule élitaire
Dans son rapport sur le concours d'entrée 2017, la prestigieuse ENA, école des hauts fonctionnaires régulièrement critiquée pour perpétuer une forme de pensée unique, s'inquiète de manière particulièrement appuyée de l'incapacité des aspirants énarques à produire une réflexion originale, voire à penser par eux-même… Déjà en 1967, l'homme politique Jean-Pierre Chevènement pointait dans un essai offensif les membres de "l'énarchie" comme des "mandarins de la société bourgeoise".
Un demi-siècle plus tard, le jury coordonné par la préfète Michèle Kirry a dressé sans langue de bois un bilan des épreuves écrites et orales sur lesquelles ont planché les 1.368 candidats aux différents concours d’entrée à l'ENA. Le bilan est loin d'être glorieux, malgré le haut degré d'exigence requis pour intégrer l'institution qui donne accès aux postes les plus prestigieux de la haute fonction publique. L'uniformité et les références hors-sol sont pointées, le jury pointant ainsi dans l'épreuve de droit "une certaine unicité de vues entre les candidats", et même une "frilosité" qui empêcherait les aspirants énarques de "proposer une réflexion, une vision personnelle du sujet". Les correcteurs relèvent l'uniformité des candidats, qui préparent quasiment tous les concours dans les mêmes établissements, utilisent les mêmes références… et régurgitent donc les mêmes connaissances lors des épreuves. En clair : des clones ânonnant une pensée unique. "D’une manière générale et très regrettable, les candidats ont fortement tendance à construire leur devoir à partir de fiches toutes préparées par thèmes", regrette le jury, qui se désespère de "traquer l'originalité comme une denrée rare", alors que les candidats ambitionnent de devenir l'élite administrative de la nation.
Parfois, les correcteurs s'amusent même du caractère monochrome des copies : ils croient parfois trouver une référence sortant du lot… "jusqu'au moment où elle apparaît dans les mêmes termes sous la plume de plusieurs candidats, trahissant la fiche de lecture". Ainsi lors de l'épreuve de questions européennes, pas moins de cinq individus ont ainsi utilisé l'interrogation de Henry Kissinger : "L'Europe, quel numéro de téléphone ?", plusieurs se montrant "ensuite incapables d'expliquer et de justifier leur affirmation" !
Peut-être craintifs à l'idée de froisser le jury d'une école déjà réputée pour son conformisme, les candidats à l'ENA ont également été très prudents à l'heure de donner leur avis sur les sujets pourtant éminemment politiques qui leur ont été soumis. Jusqu'à totalement escamoter l'actualité lors de l'épreuve de questions contemporaines, qui portait pourtant sur un sujet tout chaud : la confiance envers les pouvoirs publics. Il en ressort l'impression que "le candidat [imagine] la copie idéale comme un texte éthéré, où n'apparaîtraient surtout pas les sujets délicats", poursuit la préfète, qui parle "d'autocensure". Ils pensent tous pareil...
Pas de quoi modifier l'image d'une technocratie hors-sol, dont on peut vérifier les effets délétères à l'occasion de l'actuelle crise sanitaire Covid-19…
La nature est duale*, à la fois terrifiante et "maternelle". C'est ce qu'ont toujours traduit les visions mythologiques et philosophiques anciennes, comme "l’âme universelle" de la cosmologie platonicienne. De par son essence vivante, il n’y a pas de "machine". Celle-ci n'est que le propre de l’homme. Si la nature est sacrée en tant que Terre Mère, elle a été désacralisée, expliquant que même aujourd’hui encore nous sommes dans l’espoir dans l’espoir d’une "nouvelle naissance". C'est avec la fin de l’Âge d’Or que des changements sociaux s’accomplirent : fortifications, armements, invasions, patriarcat et fin du culte de la Déesse. Puis la tradition judéo-chrétienne mit l’accent sur la toute-puissance du Dieu mâle*².
La désacralisation fut à son comble avec le protestantisme. La nature devint alors le Monde Machine, et Dieu le Mécanicien tout puissant. Ont suivi le progrès technologique, la confiscation des lieux sacrés et la dénaturation marchande des rituels, l’humanisme laïque, enfouissant le désir fort de retour à la nature. On désenchanta le monde, le débarrassant de la moindre parcelle de magie, de sainteté ou de spiritualité. Le terrain était prêt pour cette Révolution des "Lumières" scientifiques, second grand tournant vers la vision mécaniste du monde. L’humanisme laïque se développa, l’homme devenant source de toute divinité, "unique créature rationnelle et conscience au sein d’un monde inanimé".
* Cf. La dualité décodée.
*² Cf. Le Judaïsme décodé.
L’idée de domination de la nature semble quelque part être "innée" pour l’homme sous contrôle du système prédateur extra-dimensionnel. Qui plus est, la modernité voit la suppression des entraves traditionnellement imposées à la connaissance et à la puissance humaines, scellant le pacte de Faust avec Frankenstein, celui voyant le fondement de l’ensemble de notre système scientifique, technologique et industriel.
Ses maîtres artificiers sont d'abord le philosophe anglais Francis Bacon (1561/1626 - photo 1), le "père de la science moderne", qui élabore dans la Nouvelle Atlantide (1624) une utopie technocratique dans laquelle gouverne un clergé scientifique. Il y vante les mérites de la science institutionnalisée et des expériences de laboratoire sur les animaux, ou encore le contrôle du climat. La Nature perd ainsi toute féminité vers la fin du XVIIème siècle, "devenue de la simple matière inanimée en mouvement".
Quant au cosmos, considéré jusqu'alors comme vivant, il est désormais perçu comme un "univers-machine", apport du mathématicien français René Descartes (1596/1650 - photo 2). Sa conception fait disparaître l’âme, et les animaux comme les végétaux ne sont plus que de simples machines, l’homme étant le seul "seigneur et maître de la nature". Il en découle les grands scientifiques d'aujourd'hui, censés être exclusivement "objectifs". Ils observent des phénomènes et suivent des protocoles. Ils sont ainsi qualifiés de (tristes sinon pathétiques) héros...
Ainsi le détachement scientifique est masculin : "il accentue les divisions entre homme et nature, esprit et corps, tête et cœur, objectivité et subjectivité, quantité et qualité…" Et c'est pourquoi cette vision du monde niant la subjectivité ne donne lieu qu’à un mode de connaissance très partiel. Elle est à l’origine de la destruction de zones forestières, du pillage des ressources naturelles, de la dépossession des territoires indigènes colonisés… soulignant la mentalité dominatrice à l’origine de cette théorie mécaniste même si s'opposent à ce courant mécaniste d’autres courants chercher à renouer le lien avec la nature et à lui redonner les pouvoirs créateurs de la Grande Mère… Si la nature semble reprendre vie au sein même de la théorie scientifique, sera-ce suffisant pour que l’expérience subjective soit ramenée sur le devant de la scène ?
Le contre-poison
Les traditions du monde ont toujours considéré qu’il y a un "principe vital" chez les êtres vivants. Chez l'homme, ce principe est de nature transcendantale, le flux énergétique permettant au principe de s'organiser en accord avec ses finalités propres. Si depuis le XIXème il est localisé dans les gènes, reste à savoir qui en (a) écrit les programmes. La biologie mécaniste a échoué en particulier à comprendre la croissance et le développement des organismes, leur morphogénèse, les substances chimiques seules ne déterminant pas la forme. Le relais a été pris par la théorie holistique, apparue dans les années 1920, à travers le concept des champs morphogénétiques. Inconnus de la physique, ils existeraient dans les organismes et autour d’eux, attirant les systèmes en développement vers les finalités, les objectifs ou les représentations qu’ils renferment. Ils peuvent ainsi être schématisés sous la forme d’attracteurs.
Ces champs inconnus renferment aussi une mémoire collective. C’est ce qui permet à une espèce animale de maintenir une continuité tout en évoluant au fil du temps.
Ils sont ainsi le moyen par lequel les habitudes de l’espèce se forgent, se préservent et se transmettent *. L’influence du passé sur le présent, au-delà de l’espace et du temps, semble n’être
possible que par une "résonance morphique" qui n’implique pas un transfert d’énergie, mais d’information. C’est par ce transfert d’information que l’on peut expliquer qu’une même découverte se
fasse simultanément à différents endroits du monde. La résonance morphique explique aussi pourquoi des comportements instinctifs complexes peuvent se transmettre chez les animaux.
La mémoire elle aussi appartient à ce plan de l’information. Les théories mécanistes ont échoué à localiser la mémoire. Par exemple, même après une ablation du cerveau, les souvenirs persistent. La mémoire est donc "partout et nulle part en particulier". Le cerveau est comme un téléviseur, ne faisant que "capter" les émissions télévisées sans les emmagasiner. La mémoire dépend donc d’une "résonance morphique", ce que le psychologue suisse Carl Gustav Jung avait déjà déterminé avec sa théorie de l’inconscient collectif.
* Cf. Rupert Sheldrake, "Une nouvelle science de la vie" (1981) et "La mémoire de l’univers" (1988).
Si dans un monde mécaniste l’adoration de la nature est absurde, elle renferme en revanche dans un monde vivant des puissances de beaucoup supérieures à celles de l’homme. Dans le processus d’évolution cosmique et dans celui d’évolution de la vie sur Terre, la nature est beaucoup plus créative que l’homme. Elle est source de vie, produisant ses innombrables formes avec une créativité inépuisable. Elle est tous les processus matériels, présente dans tous les champs physiques. Elle est aussi le hasard et la nécessité impitoyable. Comme elle est tout, elle doit aussi embrasser les polarités que l'on retrouve partout dans la nature…
Une nouvelle relation avec le monde naturel implique donc une resacralisation de la nature. Et ce n'est pas du tout l’orientation qu’a prise l’humanité avec la science mécaniste. C'est pourquoi nous avons individuellement à opérer une métamorphose du cœur, d'autant plus en cette fin de cycle dont les signes sont particulièrement frappants, seule possibilité de construire une nouvelle réalité, celle de notre évolution*.
* Cf. Fin de cycle (2) La guidance éclairée de sa vie.
Le philosophe Gilles Deleuze (1925/1995) et le psychanalyste Félix Guattari (1930/1992) ont détaillé dans leur ouvrage L'Anti-Œdipe (1972)* et plus particulièrement son deuxième volet Mille plateaux (1980) la "codification juridique de la violence". Cela présuppose que la violence existe en premier lieu, de la même façon que les Tables de la Loi qui auraient été reçues par Moïse*² supposent l’existence du meurtre, du vol et toutes autres dépravations humaines. D’ailleurs, les commandements sont des contraintes et non des conseils.
Le caractère "illimité" de cette violence potentielle car ontologique à l'être humain admet implicitement l’absence de toute "conscience" innée qui puisse modérer les actes immoraux. C’est comme si les hommes étaient en eux-mêmes vides de morale, celle-ci ne pouvant être forgée que par la contrainte extérieure. Mais s’agit-il de "tous" les êtres humains, ou tout particulièrement d’une minorité, celle accédant au pouvoir ? Les germes nourriciers de la philosophie politique de Hobbes et Machiavel, fondements de l’État sécuritaire occidental, illustrent bien l'horreur de la situation...
* L''Anti-Oedipe" s'inscrit en premier lieu dans une lignée d'analyse critique du discours médical, de son fonctionnement dans les institutions de soin mais
aussi de sa circulation dans le réseau des institutions sociales (familiales, pédagogique, judiciaire), et donc de ses articulations complexes avec d'autres codes sociaux que sont censés régler
les pratiques cliniques.
*² Cf. Le Judaïsme décodé.
Cas pratique de la violence dans le discours et fonctionnement médical : la Vaccination
Au prétexte de défendre les populations, ont été mis en place des systèmes de contrôle qui aboutissent, le plus souvent, à la poursuite des "petits" acteurs de la santé (médecins, pharmaciens, herboristes) à qui les clients ne reprochent rien, tout en laissant œuvrer sans crainte les plus "gros acteurs", plus à même de se défendre face aux procédures imposées.
Si les systèmes de contrôle - mise sur le marché, allégations thérapeutiques, allégations nutritionnelles etc. - sont sans doute nécessaires, avec le temps ces procédures lourdes ont été dévoyées. Elles servent désormais de protection aux grandes firmes pharmaceutiques qui maîtrisent ces processus de bout en bout. Ainsi, les laboratoires financent les études, nourrissent les commissions d’experts et produisent des ministres … Et c’est ainsi que les vaccins sont aujourd’hui les seuls médicaments à ne pas être testés selon le même protocole d'exigence pour leurs effets secondaires. En clair, alors même qu’ils présentent des effets secondaires avérés et reconnus par leurs producteurs, ils ne sont pas soumis aux mêmes exigences de vérification de leur innocuité que les médicaments classiques*.
Pour sortir de cette impasse, il faudrait que le pouvoir politique reprenne ses droits, et que les administrations comme les représentants du peuple soient réellement indépendants de l’industrie pharmaceutique. Il faudrait que les institutions sanitaires sortent des dogmes qui les aveuglent, et acceptent davantage le dialogue avec les médecins, les professions de santé et les communautés de patients.
Or les discussions avec les professionnels de la santé comme de nombreux individus à tendance autoritarienne lorsqu'elles expriment des expresses réserves sur les vaccinations obligatoires voient la plupart du temps des réactions avec une grande violence, avec des invectives du genre : "vous (tu) ne comprenez rien", "vous vous moquez bien des autres", "vous vous enfichez de contaminer les autres en ne vous vaccinant pas", assorties d'un ton, d'une violence verbale, parfois d'un geste comme le doigt accusateur qui ressemble fort au doigt de l’inquisition. Quant à l'argument qu'en ne se vaccinant pas nous faisons partie de ces 20% de non vaccinés qui certes courent le risque d’être malades, mais surtout font courir aux "vaccinés" le risque d’être également malades, il a pour réponse que si nous faisons courir ce risque pour un vacciné, à quoi sert alors la vaccination qui est là justement pour éviter la contamination !...
Le choix de la non-vaccination, en dépit des campagnes culpabilisantes radio-télévisées qui veulent convaincre par la peur, pose la question de la maîtrise de ses choix quant à la santé. Elle se heurte au dogme établi, comme ceux qui jadis justifiaient de brûler les impies sur la place publique, dogme qui a pour seul motif que la vaccination serait tellement peu protectrice que les vaccinés pourraient être contaminés à cause de ses choix. Cela montre à quel point les dogmatiques ont conscience du peu de protection que la vaccination apporte !
La résistance à cette vaccination obligatoire de 11 vaccins est-elle étonnante quand les partisans de la vaccination se montrent incapables non seulement de justifier l’absence de risque de la vaccination, mais encore de dire pourquoi les vaccinés pourraient être contaminés par ces mauvais citoyens qui ne souhaitent pas être vaccinés. Dans une République la proclamant dans ses valeurs premières reste-t-il encore un petit espace de liberté ?
* Le monde du vaccin connaît une croissance peu banale. Six milliards de dollars en 2006, 42 en 2016, pour aller vers
les 100 milliards en 2025. Plus d’une centaine de nouveaux vaccins sont à deux doigts d’être commercialisés, "la plupart avec des adjuvants aluminiques", ce que n'a pas manqué d'alerter
Romain Ghérardi, Professeur de neurologie, chef de service du centre expert en
pathologie neuromusculaire de l'hôpital Henri-Mondor. Certains patients en effet ne supportent pas l’aluminium, et
peuvent déclencher une maladie grave, la myofasciite à macrophages. Ils souffrent de troubles neurologiques provoqués par l’aluminium vaccinal qui
s’est infiltré dans leurs cerveaux.
Cf. Contrôle mental (Chapitre
Tyrannie des cartels, la toile du contrôle).
Cf. en complément le dossier complet, sourcé et prouvé scientifiquement de la supercherie de la vaccination dans "Pandora, la bible du vivre et laisser mourir : Vaccins, Gardasil, Autisme, Sécurité sociale, Cancer, Chimiothérapie, Alimentation, OGM…") de l'auteur Philippe Alexandre Jandrok et Le choix existentiel : en santé ou malade.
Expérimentation inhabituelle et révélatrice de la violence
L'artiste serbe Marina Abramović est surtout connue pour ses performances, dans lesquelles elle explore ce qu’il est possible pour un artiste de faire au nom de l’art, comme se retrouver nue couverte d’un squelette pendant plusieurs heures, congeler une partie de ses membres, ou passer plusieurs semaines dans une cabane perdue au milieu de nulle part, les yeux bandés, avec du riz pour seule nourriture. Son œuvre la plus connue est l'œuvre "En Présence de L’Artiste", dans laquelle elle s’est assise sans bouger pendant 736.5 heures au cours de trois mois, invitant les visiteurs à s’asseoir en face d’elle et à la regarder dans les yeux aussi longtemps qu’ils le souhaitaient. Tant de personnes ont spontanément pleuré que des blogs et des groupes Facebook se sont créés juste pour eux.
Son œuvre la plus courageuse est un exercice de confiance, ayant annoncé aux visiteurs qu’elle ne bougerait pas pendant 6 heures, peu importe ce qu’ils lui feraient. Elle plaça sur une table 72 objets qu’ils pouvaient utiliser de manière agréable ou destructrice, comme des fleurs, un boa en plumes, un couteau et un pistolet chargé, et elle invita les visiteurs à les utiliser de la manière qu’ils le souhaitaient. Selon Abramović, les visiteurs étaient au début pacifique et timides, mais devinrent rapidement plus violents. "L’expérience que j’en ai apprise, est que… si vous laissez faire le public, vous pouvez être tuée… Je me suis sentie vraiment violée : ils ont découpé mes vêtements, enfoncé des épines de rose dans mon ventre, une personne a pointé le pistolet vers ma tête, et une autre le lui a retiré. Cela créa une atmosphère agressive. Après exactement 6 heures, comme convenu, je me suis levée et ai marché vers le public. Tout le monde est parti, fuyant une réelle confrontation."
Cette œuvre révèle quelque chose de terrible sur l’humanité, un peu comme dans l’expérience sur l’obéissance de Stanley Milgram*, qui montre à quel point les gens étaient prêts à blesser les autres dans des circonstances inhabituelles. D'ailleurs, en septembre 2018, au Palazzo Strozzi à Florence (Italie), pour une rétrospective qui lui était consacrée, un homme l’a attaquée à l’aide d’un tableau censé la représenter. "Il est venu vers moi, en me fixant droit dans les yeux et j’ai souri en pensant que [ce tableau] était un cadeau", raconte la performeuse dans un communiqué, cité par le New York Times. "En une fraction de seconde, j’ai vu son expression changer et devenir violente." Choquée par la violence de l’acte, Marina Abramovic n’a cependant pas été blessée par l’attaque, sa tête ayant "seulement" transpercé la toile.
Cette performance montre à quel point il est facile de déshumaniser une personne qui ne réplique pas, et est particulièrement significative car elle contredit ce que nous pensons que nous sommes.
* Cf. Contrôle mental.
Ainsi, avec le 13ème plateau, Gilles Deleuze et Félix Guattari démontrent d’un point de vue anthropologique que la mise en place d’un système de capture du pouvoir de contrôle des masses impose une logique de "Rente/Profit/Impôt". La création de la monnaie en particulier permet le contrôle des échanges, car son émission et sa distribution sont automatiquement liées à un endettement de principe, constitutif d'un anneau de pouvoir*. Comme l’a montré le sinologue hongrois Étienne Balazs (1905/1963), l’impôt est la forme originaire de la monnaie, qui a l’époque de la dynastie des Tang (618/907) était déjà de la monnaie-papier.
Il y a bel et bien une intention originelle de prédation qui prévaut, maquillée sous le passe-partout de l'intérêt général commun, l’accent devant être mis sur les processus machiniques et non les modes de production pour la comprendre. Puisque l’État est dans une logique de prédation, les situations mêmes qu’il met en place induisent le renforcement de son pouvoir et l'inéluctable dévitalisation de son environnement. C’est la "raison d’être" de l’État, qui sans cette dynamique de concentration et de monopole, ne pourrait pas exister !
L’État est donc fondamentalement toujours le même durant l’Histoire, un prédateur autoritaire et tyrannique, et ce depuis Babylone tout particulièrement qui en perfectionna le fonctionnement établi progressivement en Égypte puis à Sumer*². L'habile sémantique créatrice d'illusion - démocratie, république - permet ensuite d'accompagner les gaps d'éveil de la conscience humaine, jusqu'au moment où la supercherie devient trop voyante. Il n'y alors plus qu'une seule possibilité, tomber le masque et refermer les filets de la prédation des consciences définitivement sur les abeilles de la ruche...
* Cf. Compréhension structurelle de la Matrice asservissante.
*² Cf. Le modèle européen décodé (1) Un ADN impérial païen.
L’État, quel qu’en soit son visage, se perpétue par des classes sociales formatées spécifiquement à son exercice, souvent liées à des institutions répressives distillant sévices voire mutilations corporels infligés sous différentes formes. C'est l'indispensable initiation tribale, propre notamment à certaines sociétés élitaires secrètes*. Et celles-ci sont aidées et défendues par l’individu autoritarien moyen au sein d’une société donnée, irrespectueuse par sa nature "morale", au sens propre comme au sens figuré, de la douleur, de la réduction du plaisir ou des conséquences de la menace sur la vie. Elles sont considérées sans discernement comme étant "bonnes", comme étant des expériences "forgeant le caractère", comme étant une part de "tradition".
Comment alors s'étonner, à partir d’un tel complexe d’institutions sociales douloureuses et répressives, que les composants névrosés, psychotiques, auto destructifs et sadiques du comportement humain soient exprimés en surabondance, soit de façon déguisée ou inconsciente, soit de manière criarde ou par des moyens évidents. Ils ne peuvent que conduire à l’essor de la "zombification" de la société.
* Cf. La nouvelle religion universelle.
Le "Skull & Bones", l'Ordre de Yale
Le Skull and bones, littéralement "crâne et os", est une société secrète de l'université de Yale aux États-Unis, connue aussi sous les noms Chapter 322 ("Chapitre 322") et Brotherhood of Death ("Confrérie de la mort"). Elle a vu le jour en 1832 à l'initiative de William Huntington Russell, constituant à la fin du XIX° siècle l'une des plus prestigieuses sociétés secrètes américaines. Elle est l'élite de l'ordre de Yale, qui n'est qu'une extension de l'Ordre des Illuminés de Bavière. Tous les cercles mondialistes (Trilatérale, Bilderberg, CFR*, Pilgrim Society, Conseil Atlantique, Bohemian Club de San Francisco,...) ne sont que des cercles extérieurs de l'Ordre de Yale, un des plus importants "noyaux dirigeants" de la subversion à l'échelle de la planète. Son blason (Cf. image) figurait aussi sur les uniformes des SS. Le nombre 322 est un hommage à Adam Weishaupt, fondateur des Illuminés de Bavière, mort le 18 Novembre 1830, 322ème jour de l'année...
Conformément au puritanisme caractérisant l’enseignement et le mode de fonctionnement de Yale, une propension à l’élitisme et à la hiérarchie brutale a présidé à la volonté de reproduire de manière stricte la nouvelle " aristocratie " états-unienne, à partir de pratiques reflétant le pouvoir énorme des "coutumes" pour faire d'hommes faibles des êtres cruels et d'hommes bons des êtres sans pitié. Ainsi depuis 1832 quinze jeunes gens volontaires sont brutalisés chaque année par leurs aînés afin d’être initiés et intégrés au groupe l’année suivante. Le groupe conserve par la suite des relations suivies afin de favoriser la réussite de ses membres dans le monde post-universitaire. Sont de ce fait établies les chaînes d’influences verticales et horizontales qui permettent d’assurer une continuité dans le plan de domination de la politique. La présence dans l'organisation des familles américaines les plus prestigieuses est une évidence (Lord, Whitney, Taft, Jay, Bundy, Harriman, Weyerhaeuser, Pinchot, Rockefeller, Goodyear, Sloane, Stimson, Phelps, Perkins, Pillsbury, Kellogg, Vanderbilt, Bush, Lovett...). De même, tout président des États-Unis passé par Yale a été membre des Skull & Bones : William Howard Taft, George H.W. Bush et George W. Bush.
* Le Council on Foreign Relations, créé en 1921, a pour cœur l'élite de l’ordre des Skull & Bones, nommée "Order &
Quest" plus connue sous le nom de "JASON Society". Ses membres forment un cénacle qui agit par le mécénat et la pression sociale.
L’élection du Président des États-Unis a vu les deux candidats Stevenson et Eisenhower (1952 et 1956), Nixon et Kennedy (1960), Nixon et Humphrey (1968), Nixon et MCGovern (1972) puis Bush et Clinton comme membres du CFR. Ses membres sont recrutés sans exception parmi les "Skull & Bones" et le "Scroll & Key" de Harvard, toutes deux dites fraternité de la mort et reliées à des organisations mères en Angleterre, "The Group" et le "All Souls College" de l'université d'Oxford. Cf. Le modèle européen décodé (2) L'idéologie mondialiste.
La Jason Society, ou Jason Scolars, a emprunté son nom à la mythologie grecque, la légende de Jason et de la toison d’Or. La toison d’or symbolise le rôle de la vérité. La Jason Society est donc à la recherche de la vérité. Le nom JASON s’écrit avec des lettres majuscules quand il s’applique à la société secrète. Elle serait l’un des plus hauts degrés des Illuminati, au-dessus des Skull & Bones. C'est cet univers qui a contribué au succès de la bande dessinée belge "XIII" de William Vance et Jean Van Hamme.
On peut certes gouverner contre son peuple au nom de la pseudo légitimité issue des urnes, selon le formatage institutionnel établi, mais on doit se l’interdire. Car s'accrocher à son idéologie, quelle qu'en soit la teneur, conduit inéluctablement à franchir un cap, autrement dit à une dérive autoritaire. Car affirmer détenir "la" vérité et l’imposer à celles et ceux qui ne la partagent pas, c’est finir par utiliser la force policière régalienne comme milice, et confondre maintien de l’ordre et maintien au pouvoir. C’est glisser vers la dictature soit-elle plus ou moins douce, constitutive de ce terrible glissement qui provoque de la souffrance, celle-ci produisant de la désespérance qui conduit inévitablement à la violence dont l’histoire a largement montré que les plus fragiles en sont évidemment les premières victimes. C'est bel et bien à ce point de rupture terrible que conduit cette volonté de conserver à tout prix le pouvoir.
"Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie"
Emmanuel Macron, Président de la République française, interview dans le journal Le Parisien du 5 janvier 2022
On ne dirige pas contre son peuple, mais pour lui, et avec lui. Même si l’on pense que le peuple se trompe, il faut alors savoir convaincre, et accepter que si l’on arrive pas à convaincre, alors il faut savoir ne pas faire et faire preuve de tempérance. Mais ceci ne fait absolument pas partie du logiciel cognitif des psychopathes qui nous gouvernent, les robots biologiques maîtres artificiers !
Violence de la gouvernance non éclairée des affaires humaines
Plutôt qu'un long descriptif, attachons-nous à retenir les pensées poétiques du pasteur et théologien allemand Emil Gustav Friedrich Martin Niemöller (1892/1984) sur la lâcheté de l'être humain - en l'occurrence celle des intellectuels allemands au moment de l’accession des nazis au pouvoir et des purges qui ont alors visé leurs ennemis, un groupe après l’autre -, ayant abandonné par inconscience, conditionnement et manipulation aux Forces de l'Ombre et des Ténèbres et leurs relais terrestres asservis, la gouvernance de sa souveraineté existentielle.
"Ils sont d’abord venus chercher les socialistes, et je n’ai rien dit.
Parce que je n’étais pas socialiste.
Puis ils sont venus chercher les syndicalistes, et je n’ai rien dit.
Parce que je n’étais pas syndicaliste.
Puis ils sont venus chercher les Juifs, et je n’ai rien dit.
Parce que je n’étais pas juif.
Puis ils sont venus me chercher, et il ne restait plus personne pour me défendre."
La violence finit toujours par concerner tout le monde, tout le monde terminant victime du bourreau exécuteur même s'il l'a défendu pendant longtemps, croyant en
son discours protecteur. C'est pourquoi la liberté ne se négocie jamais !
L'auteur états-unien Andy Schmookler a étudié la psychologie de différentes "structures morales" qui tendent à correspondre aux clivages culturels et politiques traditionnellement observés. Il a ainsi mis en avant un paradoxe trompeur, à savoir que les supposées valeurs morales brandies par les autoritariens conservateurs et traditionalistes sont à l'inverse des pathologies constatées dans leurs rangs. Autrement dit, nombre d'autoritariens feraient preuve d'hypocrisie, aimant à jouir secrètement de ce qu’ils dénoncent. Ils ne sont pas aussi préoccupés de moralité qu’ils prétendent l’être, et derrière une posture de dévotion à la vertu, ils s’adonnent dans l’ombre aux pulsions interdites.
Concernant les fidèles religieux traditionalistes, nombre d’entre eux pensent que ceux qui ne croient pas en leurs structures morales rigides – qui ne croient pas en Dieu, aux Dix Commandements, à des règles inviolables et absolues de conduite morale... – doivent vivre des vies de péché et de débauche. Ils ne peuvent pas comprendre – et semblent souvent être réticents à croire – que des gens non pratiquants puissent avoir les vies tout aussi bien-ordonnées auxquelles ils aspirent eux-mêmes – comme celles de citoyens qui travaillent dur et respectent la loi, ou celles de personnes responsables et dévouées envers leur famille.
Il en découle des personnalités schizoïdes, celles dont le psychiatre polonais Andrzej Łobaczewski (1921/2008 - photo) parle dans son ouvrage Ponérologie politique - Étude de la genèse du mal, appliqué à des fins politiques : "Mauvais juges d’une situation psychologique, ils sont enclins à interpréter de façon erronée, péjorative, les intentions d’autrui. Ils s’impliquent volontiers dans des activités qui semblent morales mais qui en fait sont dommageables pour eux-même et pour autrui. Leur vision psychologique du monde étant tronquée, ils sont très pessimistes vis-à-vis de la nature humaine. Ils peuvent aller jusqu’à affirmer que " la nature humaine est tellement mauvaise que dans la société l’ordre ne peut être maintenu que par un pouvoir fort établi par des individus hautement qualifiés, au nom d’une idée supérieure."
C'est typiquement le "discours schizoïde". En fait, la nature humaine ne tend pas à être mauvaise, pourvu qu’aucun schizoïde ne soit là pour pourrir la vie des gens...
Des prédispositions au comportement (im)moral
Le médecin, professeur de neurologie, neurosciences et psychologie portugais António Rosa Damásio a établi par ses travaux que le jugement moral n'est pas équitablement réparti entre tous les individus d'une société donnée. Pire encore, des personnes possédant un raisonnement hautement moral, et donc jugées par des tiers comme très "fiables", peuvent très bien se comporter de manière totalement inique et malhonnête. Les cas sont de plus en plus nombreux dans les infos quotidiennes, qui révèlent la couardise de nombreuses personnes ayant occupé des postes à hautes responsabilités. Ainsi, et contrairement à ce qu'avaient affirmé de nombreux philosophes ayant toujours pignon sur rue et à leur suite de nombreux psychologues, l'hypothèse des "marqueurs somatiques" constitutifs de la théorie de l'empathie* d'Antonio Damasio suppose que les émotions participent bel et bien à la raison, pouvant assister le processus du raisonnement au lieu de l'entraver. Les nier reviendrait donc à se fourvoyer encore plus que lorsque l'émotion nous joue des mauvais tours dans le processus de prise de décision.
Ceci implique que l'évolution de notre système de raisonnement complexe n'a pu se faire que parce qu'il est une extension du système émotionnel automatique, comme
le démontrent les données issues de l'imagerie cérébrale mettant en évidence les connexions neurales entre les zones du cerveau subcortical et le néocortex. Ce sont les émotions qui sculptent le
tissu neural, la raison n'étant que leur "attachée de presse". Dans cette optique, nous pouvons comprendre que la participation indispensable de l'émotion au processus de raisonnement, qui peut
être bénéfique ou néfaste, dépend tout autant des circonstances dans lesquelles la décision est prise que du vécu de celui qui décide. Aussi le cercle vertueux du comportement moral présidant à
la bonne décision est empathie, maturité émotionnelle et conscience, trois éléments suffisamment "flous" pour ne pas emporter l'adhésion des doctrinaires, s'attachant au raisonnement moral plutôt
qu'à la conscience morale !
En pratique, cela signifie que l'honnêteté d'un interlocuteur qui nous vend les mérites d'une idéologie à laquelle nous sommes censé adhérer n'est pas fonction des qualités morales qu'il semble afficher, de son instruction ou de son élocution, mais qu'elle possède un lien direct avec ce que l'on nomme "l'intelligence émotionnelle". Et celle-ci peut être parfaitement imitée en toute "fausse innocence" comme le révèle l'étude des psychopathies. Cette "fausse innocence" est en effet caractéristique d'une dissociation entre ce que les psychotraumatologues nomment la partie apparemment normale (PAN) et la partie émotionnelle (PE) de la personnalité. Elle a le don de susciter une indignation quasi unanime lorsque nous la constatons chez nos dirigeants. Mais paradoxalement, cette "fausse innocence" est niée par une large majorité d'entre nous lorsqu'elle est dénoncée chez tout autre individu. Comme si l'exigence de probité ne devait être satisfaite que par les gens que nous nommons au pouvoir au travers du processus d'élection. C'est à croire qu'un bulletin de vote a acquis l'étrange pouvoir de transférer notre capacité de discernement sur les épaules de l'élu que nous avons désigné.
Par ailleurs, et selon la thèse défendue par certains philosophes étayant leur réflexion sur les recherches contemporaines en psychologie sociale, tout le mal que notre société peut produire n'a que pour seule origine "l'absence à soi" qui caractérise bon nombre de nos édiles. Développer notre présence à soi (ou conscience de soi) constituerait donc un "remède" aux émissions toxiques diffusées dans notre société par les artifices de langage de ceux qui nous gouvernent et qui prêchent des règles, des normes ou des évaluations, et dont ils estiment être absous...
* Cette théorie est l'antithèse de ce qui est encore couramment admis de nos jours dans le droit fil de la philosophie de Descartes ou de Kant qui considère que la raison est notre meilleur juge, bien meilleur que notre sensibilité qui décide selon nos goûts et nos préférences et qui peut amener à des conduites injustes.
Cf. en complément les travaux de la psychologue Lawrence Kohlberg.
Ces erreurs viennent du fait que les deux groupes ont des structures morales différentes, les autoritariens conservateurs et traditionalistes étant fortement dépendants des structures morales externes – lois, punitions, etc. –, qui les maintiennent dans les contraintes de la moralité en laquelle ils croient. Aussi la hiérarchie des valeurs n'est pas toujours authentique, faute d'avoir été choisie par soi-même et déterminée par des émotions supérieures d’empathie et un sens inné de conviction morale. Cette influence du milieu est différente de la dotation biologique, et se prête alors plus facilement à des "concessions" et petits arrangements avec sa conscience...
On peut ainsi comprendre pourquoi de telles personnes – qui ont de fortes préoccupations morales soutenues par des structures morales extérieures gardant sous contrôle les pulsions personnelles interdites – soutiennent un État qui applique les règles morales et une culture sociale qui stigmatise ceux qui violent les lois. C’est pour eux un vrai danger – une menace pour leur propre ordre moral intérieur – lorsque la société environnante ne parvient pas à être claire dans ses règles et stricte dans leur application. C'est pourquoi les individus autoritariens actifs créent des doctrines morales et politiques autoritaires, qui sont adoptées par les individus autoritariens passifs incapables de percevoir leur nature pathologique. Toute ressemblance avec...
Pour le psychiatre et psychologue polonais Kazimierz Dabrowski (1902 - 1980), la majorité des individus vivent à un bas niveau de développement émotionnel, dans l'incapacité d’avoir un authentique sens inné moral*. Ceci entend qu'une hiérarchie authentique de valeurs ne peut exister qu’avec l’influence du processus d'individuation réussi, expliquant l'état global du rapport à l'autorité dans nos sociétés occidentales contemporaines, le système éducatif n'allant absolument pas en ce sens...
* Cf. Processus de transformation de conscience (2) La désintégration positive.
Quand la structure morale est moulée dans cette forme de morale extérieure, son absence semble nécessairement impliquer le déferlement d’une anarchie morale, indiquant que derrière se loge la peur. Par exemple, si les gays ont le droit de se marier, le mariage est en quelque sorte menacé, y compris la "sainteté" du sien propre.
Comme dans le "camp" d'en face les libéraux sont souvent incapables de comprendre qu’un relâchement des règles, des sanctions, des standards moraux de la société, constitue une réelle menace pour l’ordre moral des autoritariens, il en découle la fracture sociétale qui, inévitablement par la colère, entraîne des perturbations permettant à l'ordre sécuritaire national d'être renforcé, tout en l'exportant dans sa vision géo-politique extérieure. Le mécanisme même de l'entropie...
Les craintes des autoritariens traditionalistes reflètent un manque d’intégration de la moralité dans la psyché, à l'image des lamentations de St. Paul : "Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas." S'il voulait sans aucun doute véritablement et sincèrement faire le bien, il n’est pas tout à fait vrai que le mal qu’il faisait n’était pas voulu par lui. Car une partie de lui le voulait, sous l'emprise de son prédateur manipulateur, autrement il ne l’aurait pas fait. Paul n'était de ce fait probablement pas l'hypocrite que nous pourrions moquer. Simplement sa non conscience de la prédation manipulatrice ne lui avait pas permis de faire le travail de libération des mémoires toxiques logées dans son subconscient.
Aussi il en résulte que, dans le sens où les autoritariens traditionalistes ne font pas ce qu’ils prêchent, cela représente une sorte de manque d’intégrité. Mais la "malhonnêteté" n’est pas de mentir aux autres, puisque c’est une excroissance naturelle de l’identification à une seule partie du Moi, la partie morale, avec l’impression simultanée que l’autre partie, pourvue du désir interdit, est le non-Moi, autrement dit l'inconscient. La part d’hypocrisie n'est ni plus ni moins que l’incapacité en l'état de la conscience à embrasser toute la vérité sur soi. Si alors l’ordre moral de la société environnante s’affaiblit, la personne ne peut qu'être vraiment effrayée, pas seulement en ce qui concerne sa conduite, mais aussi quant à son identité profonde...
Quant aux "libéraux", possédant une structure psychique permettant de vivre une vie morale et ordonnée même dans une société où "rien ne va", où tout est déréglé, dévoyé, ils peuvent être raisonnablement tentés de se sentir supérieurs à ceux qui ont une dépendance aux sanctions morales d’une société qui suit la voie étroite et le droit chemin. Mais ce serait oublier par orgueil ou vanité que la quête d’une conscience "évoluée" a de nombreuses dimensions, nul(le) dans une situation de clivage, de dualité*, n’étant à même de remporter la course. Cela fait partie du coût de cette polarisation culturelle voulue par le système, soit deux formes d’aveuglement moral, très différents certes, mais aussi deux faces d’une même médaille. L'une détériore le vécu sociétal à cause de son incapacité à reconnaître son côté obscur, l'autre à cause de son incapacité à reconnaître ses structures morales intérieures. Voilà tout le bilan de la pseudo révolution libertaire des années 60, la contre-culture des sixties, qui, organisée de manière manichéenne par les psychopathes de l'Institut pathocratique Tavistock*², a contribué à démolir un grand nombre des structures morales de la société en laissant à penser que tout irait bien.
La naïveté de ses protagonistes libertaires illusionnés n'a fait que conduire au final à l’ascension des forces sombres et destructrices réactionnaires...
* Cf. La dualité décodée.
*² Cf. Contrôle mental.
Années libertaires : le délaissement du capital moral
La "contre-culture", mouvement libertaire des sixties, a été initiée de manière manichéenne pour deux raisons. La première consistait à anticiper l'incontournable évolution de la conscience humaine, et en la contrôlant et manipulant, la détourner de sa raison d'être première, la libération de l'être humain des illusions qui l'étreignent. La seconde a été de provoquer une inévitable tension entre les forces conservatrices et les forces libertaires, et contribuer ainsi au besoin de prédation énergétique du système asservissant extra-dimensionnel.
Se croyant libérés des pesanteurs sociétales des générations précédentes, la plupart des jeunes gens issus de la classe moyenne, ayant grandi dans les années 40 et
50, étaient porteurs dans leur intérieur profond d'un grand nombre de disciplines – morales ou autres – de la culture occidentale traditionnelle, américaine comme européenne. Ceci explique que
tout en prenant part à la révolution culturelle de libération, ils devinrent plus tard des professionnels en fonction dans le système autoritaire, ayant pour la plupart une vie bien-ordonnée et
rangée, au moins de façade ... Une fois les volutes de la libération des mœurs évanouies, ils n'ont fait que se greffer sur l'architecture en place, seules les formes changeant compte-tenu des
évolutions de l'environnement et du langage.
En revanche, le bilan du relâchement culturel opéré a intégré des toxicités particulièrement délétères dans le corps social, tout particulièrement en créant un profond clivage avec les disciples de l’ordre moral pour lesquels la forte augmentation du taux de naissances illégitimes et la détérioration générale de la structure familiale étaient inacceptables. C'est tout particulièrement ce que constate le journaliste états-unien Myron Magnet (photo 4) dans son livre The Dream and The Nightmare ("Le rêve et le cauchemar : le legs laissé à la sous-classe par les années 60"). En sus des effets du relâchement des structures morales culturelles portant sur le socle sociétal qu'est la classe intermédiaire, il y a également eu l’impact de l’éparpillement du capital moral culturel sur les générations à venir, les jeunes héritiers. Ceux-ci n'ont de ce fait pu former leurs caractères dans un contexte plus équilibré entre le "vieil" ordre prévalant et son adaptation à l'évolution de conscience, celle-ci étant seulement extériorisée et non intériorisée pour être pleinement maîtrisée.
Le résultat n'a pas tardé à produire ses effets sur une culture générale devenue de plus en plus camelote, et avec des exigences de la société moins rigoureuses, la
culture de l’indulgence a conduit à un déclin culturel visible. Même si nombre d’enfants ont réussi à être préservés et à avoir des vies bien-ordonnées, ils s'inscrivent dans un contexte de
capital culturel en baisse car délaissé.
C'est ainsi que des deux côtés du clivage culturel – les autoritariens conservateurs et les libéraux rénovateurs - le relâchement de l’ordre moral s’est avéré le plus dangereux pour le bien commun, donnant qui plus est quasiment un blanc-seing à une vision morale des forces conservatrices qui, par sa relative dureté et son caractère punitif, transforme les pulsions de l’animal humain en quelque chose d'encore plus sombre.
L’élément essentiel d’une orthopédagogie - science de l'éducation - est le principe de la liberté. Il n’y a pas d’autonomie sans liberté. La contrainte qui exige la répétition de techniques imposées, l’imitation de formes intellectuelles, esthétiques ou pratiques, n’est pas l’autonomie. L’activité intégrante de la Conscience n’est autonome que si elle construit elle-même les synthèses que nécessitent ses tâches en présence des données culturelles qui lui sont présentées.
Et cette liberté, qui implique une discipline personnelle permanente, est la condition indispensable à une attention soutenue, n’aboutissant jamais à une individualisme antisocial. Tout au
contraire, c’est la personnalité comprimée et refoulée qui est antisociale. C’est l’inconscient gonflé d’énergies insatisfaites qui réclame des compensations, qui jalouse, envie, soupçonne et
hait.
Libre devant sa tâche, l’être humain doit être également libre devant le temps qu’il devra lui consacrer. Devant le temps, il est en face de lui-même et de l’activité consciente dont il
le remplira. Tout le contraire de la société autoritariste qui, se dissimulant derrière le masque trompeur de la trinité républicaine, vise l'oppression de la liberté de conscience en
considérant, non sans raison, que chaque membre du corps social n’est pas capable d’intégrer en soi tout le social, de le penser tout entier, de l’aimer et de le servir consciemment tout entier.
Mais que fait-elle pour permettre à chacun de s’élever sur les sous-niveaux du niveau social à une stature qui lui est propre par la maîtrise de ses fonctions psychiques ? L’échelle sociale est
une réalité "noëtique", non une réalité politique ou économique. C'est pourquoi l’État devrait pouvoir intégrer toutes les formes de conscience sociale et " l’État-parti" devrait être envisagé
comme un anachronisme. Tout l'inverse de ce qu'il est...
L'illusion du système asservisseur repose sur l'adoption d’un système pseudo-moral censé conduire l'être humain vers un vécu terrestre harmonieux. Celui-ci est nourri du dogme manipulé issu des divers systèmes institutionnels religieux du judaïsme, christianisme, islam, combiné à la philosophie politique soi-disant libératrice, qu'elle soit hobbésienne, straussienne ou autre. Il agit comme une influence pathologique sur les individus dont le développement émotionnel est faible, faute de s'être vu remettre les clés de leur individuation émancipée de tout dogme limitant.
Aussi ils ne font que se comporter à un bas niveau, la compulsion émotionnelle aux artifices de leurs maîtres artificiers, et non en répondant à l’influence d’un vrai système moral. Ainsi donc leur suggestibilité à l’autorité donne lieu aux atrocités qui caractérisent les premières phases de la pathocratie, l’interaction entre l’exigence culturelle et la nature humaine voyant s’assombrir les sentiments de la créature humaine socialisée dans cette moralité et se tourner vers la fureur (une fois les blessures infligées), vers un désir de pouvoir (pour contrebalancer l’impuissance à être faible dans un monde qui "vous" a déclaré la guerre), et vers une soif de vengeance (pour toutes les sanctions et le rejet infligé).
Et comme un ordre fragile tend aussi à se durcir – la tyrannie comme meilleur moyen d’éviter l’anarchie -, tous les germes d'une gouvernance tyrannique désormais à l'échelle mondiale se mettent en place. Ils ne sont que la réponse à la cyclicité du calendrier cosmique sous la férule du corpus prédateur asservisseur et de ses relais élitaires en place, dont la moralité autoritarienne ne peut que dénigrer la nature humaine qu’elle cherche à contrôler. Celle-ci, répressive dans son approche du contrôle, passionnément attachée à un système pénitentiaire brutal sinon à la peine de mort, construit son approche globale autour d’un personnage hautement punitif, un Seigneur de l’Univers maquillé en Dieu d'amour. Il n'est que l'Antéchrist, celui des Prophéties*, et qui se met en place dans cette dernière ligne droite de la "fin des temps"*²...
* Cf. Prophétie du changement.
*² Cf. Fin de cycle (1) Fin du temps ou fin des temps.
"Alors chacun se revêt du pouvoir,
Le pouvoir de la volonté, la volonté de la passion,
Et la passion, ce loup insatiable,
Ainsi secondée du pouvoir et de la volonté,
Doit nécessairement faire sa proie de toutes choses
Et finir par se dévorer elle-même."
William Shakespeare - Troïlus et Cressida
Le loup s’est maintenant échappé de sa cage. La contre-culture libertaire qui voulait libérer par exemple les énergies sexuelles naturelles de la créature humaine a, involontairement car inconsciente, affaibli les freins de la soif de pouvoir, de l’avidité, de l’auto-glorification de l'homme animal dominé par les forces prédatrices qu'il ignore.
Il s’avère que la moralité est faite d’un seul morceau, tout comme l’est notre culture, et a fortiori l'être humain. Peace and love ("Faites l’amour, pas la guerre") chantaient-ils ! Aveuglés et non disciplinés dans l'approche des questions morales de l’amour, "ils" (nous) vivent dans des pays qui, par-delà les apparences, violent toutes les lois internationales dans leurs façons de faire la guerre (Cf. Irak, Lybie, Syrie...) et tout particulièrement la soi-disant sacro-sainte Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.
Ce loup prédateur qui nous gouverne est enragé, se cachant sous le drapeau national et rôdant dans la société. Ses maîtres le guident depuis l’enceinte du pouvoir, trompant suffisamment de gens en leur faisant croire qu’ils apportent avec lui l’ordre. Soit nous pensons que nous pouvons aider à reconstruire la cage pour lui retirer du pouvoir, et continuons à dénoncer le système et à nous battre au nom de l'idéal libertaire, reproduisant sans cesse les illusions qui nous maintiennent en asservissement. Soit nous libérons en nous les forces sombres prédatrices, pour nous détacher et pouvoir enfin construire une nouvelle conscience, préalable à la construction d'une nouvelle réalité, d'une nouvelle Terre*, seule l’unité intérieure comme extérieure étant à même de le permettre.
De la réponse claire à ce choix découle le chemin à prendre, vers l'involution ou vers l'évolution.
* Cf. Fin de cycle (2) La guidance éclairée de sa vie.
La vraie thérapie, c'est à tout moment, en toutes conditions, et certainement pas guidée par quelqu'un que nous payons, mais par sa propre guidance supérieure qui place les expériences dont nous avons précisément besoin sur notre chemin.
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