Les "clés libératrices" en ligne font l'objet de constantes mises à jour et nouveaux enrichissements. Leur formulation n'engage que leur auteur, qui puise tant dans ses recherches et sources d'information que dans son imaginaire leurs révélation et libre mise à disposition suivant la forme et la rédaction retenues.
Il n'y a de ce fait rien à prendre pour argent comptant, seulement à laisser faire en soi le processus d'ouverture de conscience par le discernement, soit le
juste équilibre entre cœur et raison. Celui-ci conduira à les invalider, à les valider, à les compléter par d'autres ajouts et compléments. Il est ainsi conseillé de se référer à des relais ou
officines de la doxa scientifique officielle tel Psiram.com, le Wikipédia des croyances irrationnelles, dont l'objectif est de discréditer
tout ce qui ne correspond pas à sa ligne de pensée académique. Sans prendre parti pour une croyance contre l'autre, il s'agit de prendre de la hauteur et de se forger sa propre opinion, par son
propre travail de recherche, libre et indépendant.
C'est ainsi que procède le chercheur de vérité.
Depuis des millénaires, les humains vénèrent des "Dieux" dans toutes les civilisations du monde, dont nous retrouvons les traces représentés de toutes les façons possibles et imaginables. Le mensonge de l'archéologie officielle a été d'écarter toutes ces traces et de les dissimuler pour ne pas avoir à les expliquer. Or il est désormais prouvé que l'ADN "poubelle" (junk DNA en anglais) qui nous caractérise, et que l'on ne pouvait expliquer jusqu'alors, est d'origine extra-terrestre, plus exactement extra-dimensionnel, prouvant dès lors que l'homme est un produit d'une manipulation génétique et qu’il n’est certainement pas la seule espèce humanoïde présente sur cette planète*.
Dans les Écritures, les anges et les anges déchus étaient des extraterrestres, des extra-dimensionnels, c'est-à-dire en provenance de dimensions de conscience supérieures, qu'elles soient de nature évolutive ou à l'inverse involutive. Ceci entend que le "Dieu" de l’Ancien Testament était un extraterrestre, tout comme les Élohim.
* Cf. Vérité civilisationnelle, Les acteurs de la Matrice falsifiée & Les psychopathes qui nous
gouvernent.
Pour le chercheur éclairé, tel Anton Parks spécialisé dans les cultures de l'Orient ancien et se basant sur un protocole de recherche minutieuse aboutissant à une trame archéologique rigoureuse et des décompositions linguistiques absolument époustouflantes, tous les mythes créateurs et les textes sacrés, des tablettes sumériennes au Nouveau Testament, en passant par les écrits bibliques, les évangiles gnostiques etc., évoquent de manière codée des êtres concrets et des faits historiques que les scribes et le clergé de la haute antiquité ont voulu à la fois camoufler et remanier, tout en conservant une mémoire ténue de ces événements. Cet épais voile de mystères n'avait qu'un objectif : dissimuler au cœur de l’homme l’une des quêtes existantes de liberté spirituelle et physique, ainsi qu’une des contestations possibles de l’autorité, la plus subversive qui soit ! Derrière la Bible et le Nouveau Testament, derrière Jésus, Marie, la Croix, le caveau et la résurrection, se profilent en réalité Sumer, l’Atlantide et l’Égypte, Osiris-Enki, Isis-Ereskigal, un sycomore et surtout la Grande Pyramide de Gizeh, la plus fabuleuse machine à renaître jamais édifiée au nom de l’amour. Un instrument imposant dans lequel magie et haute technologie se confondent étroitement.
Les individus sont ainsi programmés par les mots découlant des écrits qui leur sont adressés. Les mots deviennent des doctrines, la doctrine religieuse comme politique devenant un contrôle de l’esprit*.
* Cf. Contrôle mental.
Il en découle que la majorité des êtres humains sont illusionnés par les croyances distillés, sous hypnose par le conditionnement asséné par les élites qui les dirigent. Celles-ci servent de tampon, placées pour exécuter un agenda sur lequel elles n’ont absolument aucun pouvoir. Elles ne servent en aucune façon les intérêts des citoyens, mais ceux d'entités/créatures qui se cachent, qui vivent ailleurs, et qui sont terriblement puissantes.
Une chose est certaine, nous sommes très en retard sur de nombreux points - technologiques, scientifiques et spirituels - par rapport à d’autres espèces. Car tout dans l’histoire connue de l’humanité a été fait pour retarder le développement de l'être humain, malgré les tentatives des peuples dits primitifs de nous alerter, lorsque ce n'est pas quelques acteurs contemporains*. La réalité est que nous n'appartenons pas à une société évoluée, mais que nous vivons de destruction et de conflits. Pourquoi un tel acharnement à détruire cette planète s’il n’est pas voulu ?
C'est une notion que nous devons admettre : les conflits servent à créer des ondes d’énergies dont se nourrissent ces entités/espèces qui sont originaires d’autres mondes. Elles puisent dans le malheur, la pornographie, la guerre, la violence et le meurtre, les viols et les génocides, des ressources énergétiques nécessaires à leur survie. Cette énergie de douleur leur sert d'aliment comme source d’énergie.
* Ainsi la présence des "reptiliens" est relatée avec précision dans les légendes du peuple Zoulou, en Afrique du Sud. Quant au président de la commission européenne Jean-Claude Juncker, il s’est laissé aller à déclarer en public lors d'une séance plénière de la Commission Européenne le 28 juin 2016 : "Il faut savoir que ceux qui nous observent de loin sont inquiets, j'ai vu, et entendu, et écouté, plusieurs des DIRIGEANTS D'AUTRES PLANÈTES qui sont très inquiets parce qu'ils s'interrogent sur la voie que la communauté européenne va poursuivre. Donc, il faut rassurer, et les Européens, et ceux qui nous observent de plus... loin !"
De la pensée philosophique liée au monothéisme
Autrement nommée "antilipsisme", du grec antílipsi signifiant perception, cette pensée philosophique dépeint la réalité objective de la nature du monothéisme et de ce qui compose l’ensemble des infrastructures religieuses, ou de toutes autres formes de pensées et de croyances, relevant d’un dogme destiné à contrôler les peuples, soit des constructions sociales et culturelles ayant pour fonction historique d'assurer la cohésion et l'ordre dans les sociétés humaines traditionnelles. Sa fonction principale consiste en priorité à pouvoir garder le contrôle permanent sur l’ensemble d’une pensée collective, afin de ne pas laisser de possibilité de liberté, et ce au moyen d'éléments coercitifs divers (menace de l'enfer, promesse du paradis, détermination de péchés, principe du bouc émissaire...). Il en découle que cette pensée attachée à l'existence d’un Être supérieur ayant créé le monde et les créatures liées, n'est rien d'autre qu'une programmation enfermante induisant dans la psyché humaine une perception qui pousse les peuples manipulés par la forme suggérée à se sentir inférieurs à cette personnification divine de la toute puissance créatrice de l'univers. Comment s'étonner alors que sont subtilement érigés les murs d’une caverne ou prison illusoire par ces pensées enfermantes à même de diminuer la capacité intellectuelle de l’Être humain à réfléchir par lui-même et à exercer sa fonction de discernement pour découvrir la supercherie qui le trompe et l’enferme dans cette prison psychique qu'alimentent ses croyances, craintes et peurs nourries d'émotions amplificatrices.
Par opposition, cette philosophie reconnaît la véritable valeur du sens de la "Création", ce Qui Est, et de la fondation de sa réalité immuable en tant que chose logiquement innommable. Elle rend à une pensée véritablement libre de tout conditionnement préalable à en exprimer la véritable structure, reposant sur un champ de fréquences ondulatoire émetteur de vibrations, et constitutif de l'expression fondamentale de l’existence en essence comme en substance de toutes choses.
Il en résulte que le penseur philosophique - l’antilipsiste - ne se définit pas contre ou n'est aucunement "anti" religion ou anti dieu. Il ne fait que voir
par-delà les formes et toutes visions restreintes car teintées de matérialisme. Il aspire ainsi à redevenir pleinement souverain et maître de lui-même, abandonnant derechef pour ce faire la
déification de toutes choses comme substitution à son propre pouvoir créateur. Unifié à l'Esprit, la supraconscience, il sait qu'il n’y a nul autre maître que lui-même, pour lui-même, qui ne
puisse l’ordonner dans les fondations de son corps et de sa vie. Il est en équilibre, ayant réussi par son individuation à s’extirper des artifices et leurres de la dualité qui l'écartèle et le
sépare de la loi de l'Un. Il peut alors maîtriser la science atomique, celle de l'Atome originel à même de lui permettre de sublimer la matière et ne plus la pervertir.
Réalité religieuse
De tous temps, la perception des guerres porte sur l'appétence de domination de groupements humains de différentes tailles, qui visent la conquête et l'annexion des territoires par la force associée à la ruse, pour s'emparer et par là même confisquer des richesses (pétrole, matières premières, minéraux précieux, etc). Ces conflits armés attribués aux pathologies de l'être humain estompent cependant de manière astucieuse une réalité toute autre. C'est tout particulièrement le cas des guerres de religion, systématiquement sous-jacentes à cette réalité guerrière et de ce fait sanglante.
Leur nature première est de fabriquer des croyances tenaces et très élaborées à partir de dogmes assis sur une compilation d'affabulations et de légendes mensongères initiés par leurs promoteurs psychopathes* manipulés à leur insu. C'est le cas des trois grandes religions monothéistes basées sur une seule religion d'origine : le judaïsme. Il en a découlé les 3 "livres saints" que sont la Torah, la Bible et le Coran. Leur rédaction a été réarrangée pour aboutir à "La Nouvelle Alliance", promesse d'amour et de paix entre les peuples. Force pourtant est de constater le résultat inverse, cette littérature profondément viciée à sa racine, imposée à travers les âges à coup de menaces, de tortures et de bains de sang, ayant servi comme continuant à servir toujours de prétextes aux nombreuses inquisitions, Jihad et autres génocides à caractère religieux. Et pour cause, puisqu'elle a pour seul et unique objectif de laver le cerveau et maintenir une chape d'hypnose tant aux fidèles et chefs religieux qu'aux non-croyants mais qui en sont insidieusement nourrie par le binaire Je crois/Je ne crois pas*². Autrement dit, de leur interdire de remettre en route leur cerveau pour réfléchir.
Quelle que soit la confession, l'enseignement religieux est la plus magistrale et extraordinaire méthode de programmation qui a été inventée, pour parvenir à subjuguer l'esprit humain par l'efficacité de ses profonds et puissants dogmes qui, à force d'être répétés et martelés dans l'esprit de l'homme ordinaire, finissent par se transformer en croyance et au final en d'indétrônables doctrines de l'esprit*³. Il n'est qu'à voir comment l'actuel chef de l’Église catholique, le pape François, agit comme propagandiste d’un programme mondialiste séculier en promouvant le sérum génétique et les mesures écocides liées au réchauffement climatique. En faisant appel à des politiques mondiales obligatoires, il est une des clés de la construction du Nouvel Ordre Mondial.
Les guerres de religion représentent ni plus ni moins de ce fait que le couvercle d'une boîte de Pandore appelée, le moment venu, à dévoiler un gigantesque plan de manipulation génétique de l'humanité aux fins d'hybridation par le corpus prédateur de 4ème dimension de densité*⁴, et ce pour assurer sa survie dans les Ténèbres de la Conscience !
* Cf. Les psychopathes qui nous gouvernent.
*² Cf. La dualité décodée.
*³ Cf. Contrôle mental & Fabrication de l'illusion et voie de sortie.
*⁴ Cf. Compréhension de la conspiration prédatrice & Le féminin séquestré.
Du Traité des trois imposteurs
Ce titre est le surnom de plusieurs livres distincts, constitutifs d'un texte étonnant d'audace sinon provocateur, en tout cas destiné à bousculer les esprits de l'époque. Il connut un succès extraordinaire durant tout le XVIIIe siècle, étant édité dans toute l'Europe et recopié à la main des dizaines de fois. La reine Christine de Suède (1626/1689), dont le titre réel était "roi de Suède" conformément au souhait de son père de lui permettre ainsi de monter sur le trône, offrit une petite fortune pour en obtenir un exemplaire. L'on discuta sans fin de l'auteur probable, l'attribuant même à Frédéric II de Prusse (1712/1786) dit Frédéric le Grand, pourtant apparu bien plus tard ! En France, la police parisienne, alertée, finit par arrêter les libraires qui le vendaient. La raison en était simple : c'est que, selon le mystérieux auteur visiblement familier de l’œuvre du philosophe néerlandais d'origine judéo-portugaise Baruch Spinoza (1632/1677), toutes les religions étaient des fables entretenues par des imposteurs, de mèche avec le pouvoir politique pour tyranniser le peuple.
Méconnu du grand public, voire tenu sous le boisseau pour des raisons évidentes, il démontre qu'il exista un siècle avant l'Europe des Lumières un puissant courant libertaire, celui-là même qui aboutit à la Révolution française avant d'être récupéré et dénaturé.
L'importance historique du Traité des trois imposteurs (en latin De Tribus Impostoribus), dont l'une des versions porte la date de 1598, ne peut cacher sa modernité et son actualité dans ce XXIe qu'assombrissent déjà les conflits religieux. L'existence de blasphémateurs qui auraient accusé d’imposture délibérée Moïse, Mahomet et Jésus-Christ, semble avoir hanté l'esprit de certains ecclésiastiques du Moyen Âge. L'un d'eux, rédigé en français, est plus connu sous le nom de "La Vie et l’esprit de M Benoit Spinoza" ou "L’Esprit de Spinoza".
Le dieu usurpateur est celui que la tradition sumérienne* nomme Anu/An, une entité du corpus ou virus prédateur de nature reptilienne (archontique pour les gnostiques) que l'humain ordinaire, manipulé et illusionné, ne cesse depuis d'appeler Yahvé-Jéhovah, Zeus, Jupiter, Allah, Dieu... Il contrôle du champ de la 4ème dimension de densité, le champ de l'Astral, le monde de 3ème densité à travers la corruption, l'argent, les guerres, et la peur se déclinant à l'envie. Ce contrôle s'opère tant au travers de manipulations de type psycho-émotionnelles que sur le plan génétique, compte-tenu de l'amputation par brûlure initiale de nombre de brins de l'ADN constitutif.
C'est pourquoi le fidèle, lorsqu'il prie "son" Dieu, ne prie qu'un Dieu extérieur soi-disant sauveur, autrement dit son bourreau asservisseur, lui livrant ainsi par
acquiescement tacite son état d'esclave. N'ayant pas cherché par lui-même la Connaissance du Jeu du Vivant*², par paresse et indolence, n'ayant pas compris que l'incarnation humaine dans le monde matériel est une incontournable expérience sur son chemin d'évolution, il est dans l'incapacité d'imaginer et de comprendre que seul son Être suprême intérieur accessible par sa conscience
créatrice constitue sa clé de libération du royaume des morts-vivants, le royaume des Ténèbres !
* Cf. Le Judaïsme décodé.
*² Cf. Le Jeu de la Vie.
Il serait vain sinon herculéen de dresser l'inventaire exhaustif de l'enseignement religieux manipulé, dévoyé, et ce depuis la "nuit des temps". Quelques illustrations permettent de l'établir de manière partielle, mais non partiale.
Cf. en complément Le modèle européen décodé (1) Un ADN impérial païen ; Le Judaïsme décodé ; L’Église romaine décodée ; La nouvelle religion universelle. Parmi nombre d'éminents spécialistes de l'histoire religieuse, se référer tout particulièrement aux travaux de l'historien Jean Delumeau (1923/2020) portant sur les "mentalités religieuses", qui a consacré l’essentiel de son œuvre à l’étude des conceptions et des représentations de l’au-delà dans l’histoire de l’Occident. Ses ouvrages traitent de la conception humaine de la terre et du paradis, et du monde actuel - la robotisation sans pensée et sans éthique qui fait foi aujourd’hui -, rappelant notre condition d’homme, de "simple" mortel doté d’un esprit et d’une intelligence…
En -2.500 avant J.-C., presque 2.000 ans avant la rédaction de l'Ancien Testament, naissent les légendes sumériennes manipulées qui seront recopiées (presque) à l'identique par les rédacteurs bibliques, la " prêtrise dévoyée ". Il est dit que l'origine du mal terrestre dépend de la première femme qui, induite par un serpent à désobéir au Dieu créateur, convainc son compagnon de manger le fruit de l'arbre interdit, l'Arbre de la... Connaissance ! En -2.371, celui qui deviendra le grand roi mésopotamien Sargon 1er (image 1), fondateur du royaume d'Akkad, est retrouvé à sa naissance abandonné dans un panier flottant sur l'Euphrate, histoire qui sera reprise dans l'Ancien Testament pour Moïse (image 2). C'est une légende, comme les plaies d'Égypte, la mer qui s'ouvre, et d'autres éléments tout à fait surnaturels.
Vers -2.000, toujours d'après la Bible, Abraham (image 3) reçoit de Dieu l'ordre de rejoindre le pays de Canaan avec les siens, puis de sacrifier son fils Isaac qui
sera épargné et qui va fonder la nation d'Israël. L'archéologie prouve de façon indubitable qu'aucun mouvement de population ne s'est produit à cette époque malgré les efforts de nombreux
biblistes et historiens sous contrôle* de l'attester. C'est une pieuse histoire inventée par les rédacteurs de la Bible pour souder la nation, premier mensonge d'une longue série dans l'Ancien et
le Nouveau Testament. L'histoire des tablettes divines rapportées de la montagne a été empruntée au dieu babylonien Nemo, les Dix Commandements au code babylonien d'Hammourabi, la
naissance dans le panier au roi akkadien Sargon 1er.
Vers -1.500, les Égyptiens inventent le monothéisme, le dieu Soleil vénéré étant élu comme Dieu unique. Il traverse les " douze " constellations du ciel (qui en compte 88 dans notre galaxie), nombre qui deviendra symbolique d'un découpage du calendrier zodiacal en ères. Est inventé le sacrement du baptême qui, en immergeant le disciple dans de l'eau, le lave de ses fautes et lui permet de ressusciter en une seconde vie désormais consacrée au respect du culte dévoyé. De la même manière, en mangeant les entrailles de l'ennemi tué et en buvant son sang, sont censées être assimilées par cette pratique cannibale ses vertus, qui sera reprise par l'eucharistie chrétienne. Ces propriétés ont été étendues aux animaux, qui ont été divinisés. Ensuite le sang a été recueilli dans des coupes passées aux fidèles puis remplacé par du vin rouge par les prêtres se réclamant de la déesse Isis*². Le prêtre effectuait la consécration en disant "Tu es vin mais tu n'es pas vin car tu es les entrailles d'Isis". Puis il faisait passer le calice aux fidèles présents agenouillés. Plus tard, les prêtres de Dionysos, dieu de la fertilité symbolisé par un grain de blé, introduisirent le pain dans le sacrement eucharistique. Cette pratique de l'Eucharistie amena la question : "Comment une divinité peut transmettre à l'homme la vertu de la résurrection si elle-même ne la possède pas, puisqu'elle est éternelle et donc jamais morte ?"
Cette grave question a ainsi conduit les théologiens à faire descendre les dieux sur Terre pour mourir, ressusciter et transmettre la vertu de la résurrection aux hommes qui pourront donc accéder à une vie éternelle dans un paradis après leur mort. Les religions firent donc descendre leurs dieux du ciel vers la Terre, le "Sôtêr", c'est-à-dire le sauveur. Celui-ci était à chaque fois tué par les hommes après avoir subi une Passion. Trois jours après sa mort, il descendait aux enfers pour montrer qu'il était le maître de la mort puis il ressuscitait pour retourner dans le monde des dieux. Chaque secte établit ainsi un évangile qui racontait la vie et les sermons du sauveur. La mort de Mardouk, dieu suméro-babylonien, était célébrée entre le 15 et le 20 mars. Idem pour Adonis, Ishtar, Sérapis, Cybèle, Démeter, Mithra, Ahura Mazda... On donna à ces dieux sauveurs le titre de Kirios (seigneur). Les gouvernements comprirent vite l'intérêt d'un tel système qui visait à convaincre les masses populaires de supporter le poids de la dictature impérialiste en promettant aux classes sociales insatisfaites une récompense après la mort si seulement elles avaient supporté avec humilité et résignation les injustices sociales. Le système se diffuse rapidement en Iran, en Perse, en Syrie, dans tout le Moyen Orient et surtout en Grèce où il est encouragé par Alexandre le Grand.
Vers -1.400, c'est le culte de Krishna ou Christna (image 4), huitième incarnation de Vishnu (Krishnaïsme) des Védas hindous qui donnera son nom à Jésus-Christ
(Jezeus Krishna). Il y a alors une totale confusion entre l'énergie christique - le "Kiristos" - expression du fonctionnement évolutif du Vivant (le retour à l'unité), et les grands enseignants
spirituels venus transmettre les clés de l'ascension de conscience*³ pendant leur
incarnation terrestre (Siddhartha Gautama - le Bouddha -, Yeshua Ben Joseph - Jésus - ...).
* Cf. Contrôle mental.
*² Cf. Le féminin séquestré.
*³ Cf. Le chemin de
l'Ascension.
De l'hindouisme
L’hindouisme*, ou sanātanadharma (du sanskrit devanāgarī "Loi Éternelle") n'a ni fondateur ni Église. Issue du sous-continent indien qui reste son principal foyer de peuplement, c'est l'une des plus vieilles religions du monde encore pratiquées. Avec près d'un milliard de fidèles, c'est actuellement la troisième religion la plus répandue dans le monde après le christianisme et l'islam. L'hindouisme est aussi appelé religion aryenne (Arya Dharma), ce qui signifie religion noble. On trouve aussi le terme de Vaidika Dharma (la religion védique).
Si la particularité de l'hindouisme est de n'avoir ni prophètes ni dogmes centraux, les hindous contemporains croient cependant en l'autorité du Veda, qui, selon la
Tradition, fut révélé aux hommes, grâce à la "vision" des Rishi, mot signifiant "chantre-auteur des hymnes védiques, poète, voyant ; démiurge, géniteur
; patriarche, sage, ascète, ermite". Ainsi, si l'origine de l'hindouisme peut être remontée à la civilisation de l'Indus (Sindhou), avec les premières manifestations de la culture indienne
apparue aux environs du IIIe millénaire av. J.-C., sa forme récente remonte à la période védique, religion des Indo-aryens qui pénétrèrent l’Inde en 1500 av. J.-C.
L'hindouisme se présente en fait comme un ensemble de concepts philosophiques issus d'une tradition remontant à la Protohistoire indienne, la pratique hindouiste étant issue d'une tradition orale
très ancienne. Cette religion a ainsi assimilé les croyances et les philosophies venues des nombreuses conquêtes et invasions qui se sont déroulées sur le sous-continent indien. En conséquence,
l'hindouisme a beaucoup évolué au cours du temps, des cultes phalliques ou de déesses-mères, présents dans la religion harappéenne (civilisation de la vallée de l'Indus), à sa forme triadique, en
passant par le védisme aryen, polythéisme et le brahmanisme.
Au-delà du syncrétisme théologique, l'hindouisme d'avant les invasions islamiques et le colonialisme européen qui soumirent l'Inde à leur autorité, était un vecteur pour toutes les sciences : le
droit, la politique, l'architecture, l'astronomie, la philosophie, la médecine, etc., comme d'autres savoirs qui avaient en commun le substrat religieux.
* Sur le plan étymologique, Hindū, ou hindou, est le nom persan désignant l'Indus, d'abord rencontré dans l'ancien persan, correspondant au mot védique sanskrit
Sindhu, – l'Indus. Le terme était utilisé par les hommes vivant à l'ouest de l'Indus, pour nommer les peuples qui habitaient dans le sous-continent indien, à partir, ou au-delà, du "Sindhu". Dans
l'Islam, le terme que l'on trouve dans les textes arabes - Al-Hind - se réfère aussi à la terre du peuple vivant sur le territoire de l'Inde moderne. Le terme persan (persan ancien :
Hindūk, en persan : Hindū) fit son entrée avec les invasions islamiques. En conséquence, le terme "hindou" ne vient pas des peuples "hindouistes", ce mot étant depuis la fin du XVIIIe siècle
utilisé comme un terme général pour la plupart des traditions religieuses, spirituelles et philosophiques du sous-continent, mises à part les religions d'origine indienne distinctes comme le
sikhisme, le bouddhisme, ou le jaïnisme. Ainsi, selon ce point de vue, un hindou est celui qui respecte la philosophie exposée dans les Vedas (le mot Veda peut être traduit par savoir), et
accepte son autorité. Ce terme a été introduit dans le monde occidental par le biais de la langue anglaise (en France, jusqu'au XIXe siècle, on utilisait le terme de
brachmanisme, ou de "religion des brachmanes").
De -1.230 à -1.220, la Bible raconte la conquête de la province alors égyptienne de Canaan, région du Proche-Orient ancien située le long de la rive orientale de la mer Méditerranée correspondant plus ou moins aujourd'hui aux territoires réunissant l’État d'Israël, les Territoires palestiniens, l'ouest de la Jordanie, le Liban et l'ouest de la Syrie. Pourtant nulle trace d’Égyptiens dans le récit biblique. Les forteresses décrites par Josué n'existaient pas encore, et aucune trace de batailles ne figurent dans les (nombreuses) archives égyptiennes de l'époque. Quant à la ville de Jéricho, ses murailles d'enceinte se seraient écroulées au son des trompettes de guerre, sauf qu'à cette époque la ville n'était pas encore fortifiée ...
De -1.005 à -970, c'est le règne du roi David (image 1), puis de -970 à -931 le règne du roi Salomon (image 2), son fils*. Jusque dans les années 1980, la monarchie unifiée de David et Salomon ainsi que sa rupture brutale étaient considérées comme des faits historiques avérés. Pourtant l'existence de ces deux rois légendaires tels que cités dans la Bible n'est pas certaine. L'archéologie a récemment montré que leurs règnes étaient très différents de l'histoire contée dans l'Ancien Testament. Les fouilles entreprises à Jérusalem n'ont apporté aucune preuve de la grandeur de la cité à cette époque, qui était un modeste village. Quant aux édifices monumentaux attribués jadis à Salomon, les rapporter à d'autres rois parait aujourd'hui beaucoup plus raisonnable. S'il n'y a pas eu de patriarches, ni d'Exode, ni de conquête de Canaan, ni de monarchie unifiée et prospère sous David et Salomon, nous devrions en conclure que l'Israël biblique tel que nous le décrivent les cinq livres de Moïse, ainsi que les livres de Josué, des Juges et de Samuel, n'a jamais existé !
De -640 à -609 émerge le royaume de Juda (royaume israélite du sud) sous le roi Josias (image 3). C'est la naissance de l'Ancien Testament de la Bible, dont les textes bibliques sont élaborés et deviennent l'instrument d'une religion nouvelle : un seul peuple (juif), un seul roi, un seul Dieu. La Bible décrit un Dieu vindicatif, impitoyable et assoiffé de sang - Yahvé - qui fait erreurs sur erreurs et qui passe son temps à tout recommencer. Lors des travaux du temple de Jérusalem, on trouve opportunément des textes censés être très anciens qui seront le fondement de l'Ancien Testament (en fait ces textes venaient d'être rédigés, ce qui explique les incongruités citées précédemment). Celui-ci constitue un appel puissant à l'unité du peuple juif pour faire face aux menaces des empires voisins, à partir de récits cousus ensemble à partir des souvenirs, des débris d'anciennes coutumes, de légendes sur la naissance des différents peuples de la région et de préoccupations suscitées par les conflits contemporains. La légende Moïse est créée, l'histoire d'Abraham étant ajoutée plus tard pour donner un "véritable père" au peuple d'Israël.
* Cf. Prophétie du changement.
Ainsi, les recherches archéologiques récentes montrent que les textes de la Bible comme la grande saga des patriarches, Abraham, Isaac aux fils de Jacob, la conquête de Canaan, n'ont aucun fondement historique. L'histoire de la naissance de Moïse a été directement recopiée de la légende du roi Mésopotamien Sargon 1er d'Akkad. Le récit de la sortie Égypte est tout aussi fictif. Compte tenu du rapport des forces à l'époque présumée de l'événement (XIII° avant J.-C.), il est impossible d'imaginer la fuite d'Égypte de six-cent-mille familles d'esclaves hébreux qui auraient franchi des frontières alors puissamment gardées. A cette époque, l’État hébreu n'existait pas encore. Toutes les recherches archéologiques le prouvent. Des sites bibliques aussi célèbres que Beersheba (sud d'Israël) et Edom (sud de la Transjordanie et de la Judée) n'existaient pas à l'époque de l'Exode. Les murailles de la forteresse de Jéricho n'ont pas été abattues par les trompettes de Josué qui n'ont jamais existé, s'étant lentement érodées au fil des siècles. Toute la religion du peuple juif, des chrétiens et même de l'islam (à travers Isaac) est construite sur de pieux mensonges. L'affirmer est tabou, les chrétiens mais surtout les juifs orthodoxes luttant contre la réalité historique. Mais celle-ci finit par lentement s'imposer sous l'impulsion d'archéologues sans parti-pris idéologique.
En -600, le culte de Mithra (image 1), dieu-Soleil de Perse, bat son plein. Les prêtres célébraient l'office par le pain et le vin "Celui qui avale ma chair et avale mon sang demeure en moi et je demeure en lui (Zarduhst)". Le prêtre de Mithra plaçait du miel sur la langue de l'adepte. Son culte comprend un repas et un baptême. Les paroles de la Cène sont empruntées à celle des sectateurs de Mithra.
Mithra est né d'une vierge le 25 décembre, et il est considéré comme un grand professeur et un maître itinérant, appelé "le Bon Berger." Il était considéré comme "la Voie, la Vérité et la Lumière", "le Rédempteur", "le Sauveur", "le Messie". Son jour sacré était le dimanche, le "jour du Seigneur". Il avait sa fête principale à la date qui allait ensuite devenir Pâques, correspondant à sa résurrection. Il avait 12 compagnons ou disciples, et effectuait des miracles. Mithra tuant le taureau (image 2) est un motif central du mithraïsme, qui est la plus ancienne religion à mystères pratiquée dans l’Empire romain par l'influence de cette religion répandue dans l’Empire perse, et qui imprégnera le début du christianisme. Il symbolise l’accord cosmique et le triomphe de la lumière sur les ténèbres, représentant le renouveau de la vie et la victoire du bien sur le mal. Cette divinité associée au soleil est le protecteur des serments et des contrats.
Au VIe siècle Zarathoustra ou Zoroastre (image 3), réformateur de la religion de Ahura-Mazda, vit en Iran. Un seul dieu, le bien et le mal, le paradis et l'enfer : c'est le premier monothéisme éthique et universel. Il aura une influence majeure sur le judaïsme et les chrétiens. Il a été enterré dans un tombeau et, après trois jours, il s'est relevé. Sa résurrection était célébrée chaque année. Sa religion comportait une eucharistie ou "dîner du Seigneur".
Du zoroastrisme
Le "prophète" fondateur du zoroastrisme, Zoroastre, autrement nommé Zarathushtra ou Zarathoustra, dont il est difficile de dater la vie avec certitude, a prétendu avoir une vision qui lui a révélé le Seul Dieu, Ahura Mazda, au détriment de son jumeau négatif, le dieu Ahriman. Il a promu une religion monothéiste, et il est l’auteur de l’idée que les êtres humains ont la libre volonté, le libre arbitre, de choisir entre le bon et le mal. Il fut aussi le premier à avoir les idées du messianisme, l’eschatologie. Le zoroastrisme était une religion apocalyptique, dans le sens d’être révélée, mais aussi qu’il y aurait des révélations à propos de la fin des "temps".
Face à ce dualisme fondateur entre bien et mal, le zurvanisme ou zervanisme, hypothétique mouvement religieux qui serait apparu en Perse achéménide, aurait préexisté au zoroastrisme qu'il aurait influencé, en expliquant que Zurvan, le dieu ultime de l’espace/temps, est le père des jumeaux. Zurvan était en fait l’ancien dieu des steppes et des peuples Indo-Aryen. Il était représenté comme le dieu à tête de lion*. Sa forme est souvent représentée avec un serpent enroulé sept fois autour de lui. Ceci signifie que ces peuples dits du triangle ont honoré le dieu Ahriman, le dieu du mode "Service de Soi".
* Une forme d’homme-lion a été trouvée à Hohlenstein-Stadel, une grotte en Allemagne. Taillée dans l’ivoire, elle est LA plus vieille sculpture d’animal zoomorphe au monde, et le plus vieil exemple connu, incontesté, d’art figuratif. Elle a été estimée datée de 40 000 ans par la datation au carbone du matériel qui se trouvait à la même couche où la forme a été découverte. La sculpture partage certaines similarités avec les peintures de mur de grottes françaises qui démontrent aussi des créatures hybrides.
Au VIe siècle naît Siddharta Gôtama Bouddha (image 1) à Kapilavastu dans le Nord de l'Inde, fils d'aristocrate militaire. Une enfance de riche, il se marie et a un fils. Puis à 29 ans, il quitte sa demeure, sa femme, son fils, sa fortune et ses riches habits pour s'en aller vers la méditation vêtu comme un mendiant. Il se perd en méditation, jeûne et macérations, pour aiguiser ses facultés intellectuelles. Enfin, le mystère du Nirvâna se découvre à lui : Il est devenu un Bouddha. Il commence alors ses prédications et rassemble des disciples. Pendant cinquante années, il répandra la bonne parole de la délivrance avec un immense succès. Bouddha est invité par un prêcheur et sa femme qui a fait quelques gâteaux. Le prêcheur lui fait remarquer que ce sera insuffisant pour nourrir les cinq-cents moines qui les accompagnent. Ils mettent les gâteaux dans un bol et le bol fournit des gâteaux sans fin, assez pour nourrir tout le monde et il en reste encore. Alors, ils jettent le bol dans le Jetavana. De même les disciples de Bouddha, ne trouvant pas de bateau pour pour traverser une rivière, sont entrés en transe méditative et ont marché sur les eaux. Bouddha a été crucifié, il a souffert 3 jours en enfer et il a ressuscité. Il meurt à quatre-vingts ans. Ses prédications seront les piliers fondateurs du bouddhisme qui connaîtra et connaît toujours un vaste succès à travers le monde. Dans la biographie légendaire de Bouddha (Lalita Vistara) il est né de sa mère, la reine Maya, restée vierge.
En -586, Nabuchodonosor (image 2), roi de Babylone, assiège et saccage Jérusalem. C'est l'exil de l'élite en Mésopotamie. Puis retour un an plus tard et naissance du judaïsme*.
En -384 naissance d'Aristote (image 3) en Grèce, fondateur de la logique. Il sera le précepteur d'Alexandre. Le système aristotélicien deviendra, au Moyen-âge, l'armature de toutes les scolastiques chrétiennes et musulmanes et figera le progrès de la pensée.
De -356 à -323, règne d'Alexandre le Grand (image 4). De la conquête macédonienne de l'Orient naîtra un vaste courant de religions à mystères né du brassage culturel. L'empire va jusqu'en Inde. L'unification et l'hellénisation de l'Orient y ont permis les progrès et le succès rapide du christianisme et des religions à mystère.
* Cf. Le Judaïsme décodé.
Vers -250, c'est la date de début de la rédaction des Évangiles, bien avant la venue de Jésus-Christ, et notamment la rédaction du livre d'Enoch (de l'égyptien Sut-Anush). Ces histoires d'anges descendus sur Terre pour ensemencer les femmes ont toujours gêné l’Église, et pour cause*... Il a donc été écarté du canon en 364, et l’Église a méticuleusement détruit tous les exemplaires. Mais en 1773, une version a été récupéré en Éthiopie puis d'autres versions complètes. Étant donné que le livre d'Enoch contient une bonne partie des Évangiles, l’Église a d'abord été obligé d'admettre que la date officielle de sa rédaction datait d'avant 300 ans J.-C., notamment lorsque en 1960, le "Livre d'Enoch" a été retrouvé dans les manuscrits de Qumran et a pu être daté sans ambiguïté. Ceci prouve d'ailleurs que l'histoire officielle de Jésus-Christ n'est qu'un mythe. Depuis, l’Église évite d'aborder le sujet, le livre d'Enoch parlant du " Christ ", "Messie", "c'est mon fils : l'élu", le "fils de l'homme". Certains passages du livre d'Enoch ont même permis de corriger des " erreurs " (volontaires) de traduction du Nouveau Testament.
Vers -200, rédaction du livre de l'Ecclésiaste prétendument écrit sous Salomon en -970. C'est aussi à Rome la fête du "Natale", qui donnera "Noël" en français. C'est la fête du solstice d'hiver, le 25 décembre, quand le soleil semble reprendre vie et que les jours s'allongent à nouveau. Plus tard, les chrétiens feront naître Jésus-Christ à cette date pour court-circuiter la fête païenne.
* Cf. Vérité civilisationnelle.
Toujours au II° siècle, c'est la fondation de la secte des Esséniens, résultat de l'éclatement de la congrégation des Assidéens, groupe de juifs pieux près de la Mer Morte, qui considèrent que leur foi est la seule vraie. Ils mentionnent la crucifixion, les "pauvres en esprit", attendent la venue d'un Messie, la Rédemption et la survenue du "Royaume", la fin des temps où viendra un monde parfait. Ils se désignent "fils de lumière", croient au "Saint-Esprit". Les Évangiles ont beaucoup emprunté aux écrits des Esséniens : "Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés et les sourds entendent, les morts ressuscitent, la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres". "Il sera le Fils de Dieu et Fils du Très-Haut on l'appellera. Son royaume est un royaume éternel". Il en est de même pour les Béatitudes : "Heureux l'homme qui a atteint la sagesse / qui marche dans la loi du Très-Haut / Heureux celui qui dit la vérité avec un cœur pur et ne calomnie pas avec sa langue..." Pour les sectateurs esséniens, le mauvais penchant, la prédisposition au péché, existent en chaque homme. C'est la "chair". Lors de la persécution du roi grec Antiochus Épiphane est né le concept de la mort rédemptrice de Jésus. Le mot hébreu Neser (branche, rejeton) donne nazîr ("Saint consacré à Dieu") puis naziraios en grec qui donnera "nazoreén" puis "nazaréen", d'où Jésus le Nazaréen qui engendrera le mythe du village de Nazareth, en réalité fondé par les croisés au XIII° siècle. Les Esséniens citent la résurrection.
En -164, rédaction du "Livre de Daniel", lecture apocalyptique qui a trouvé un écho considérable dans les populations et engendré des prophètes et des messies entraînant les foules derrière eux comme Judas le galiléen, Simon, Anthrogès, Thaddée et bien d'autres.
En -150, rédaction du rouleau 4Q525 (un exemple parmi d'autres chez les Qumraniens/Esséniens), qui présente des ressemblances frappantes avec l'évangile de Matthieu, relatant l'histoire de Jésus-Christ qui pourtant n'est pas encore né. "Heureux l'homme qui a atteint la sagesse - qui marche dans la loi du très haut - Heureux celui qui dit la vérité avec un cœur pur - et ne calomnie pas avec sa langue... Heureux ceux qui la cherche [la sagesse] avec des mains pures - et qui ne la recherche pas avec un cœur fourbe...". Les manuscrits de Qumran (image 2), retrouvés à l'endroit supposé du baptême du Christ sur un site archéologique en Cisjordanie, ne citent jamais Jésus, le Christ ou Nazareth... Ils montrent que l'histoire de Jésus est le résultat d'une évolution continue, et non celle d'un prophète envoyé par le Tout puissant.
Vers -100, les nazoréens travaillent sur la Bible hébraïque et arrivent à en extraire une adaptation chrétienne. Leur production de textes est copieuse et circule partout. Ils sont les chrétiens dits primitifs, hors christianisme. Ces écrits seront les fondations lors de la rédaction des Évangiles. La rédaction des livres de l'Ancien Testament et de la Thora est achevée. Des Esséniens migrent vers le quasi-christianisme. La foi de Jésus se transformera en foi en Jésus*.
* Cf. L’Église romaine décodée.
En -72, le Messie prévu et attendu par les Esséniens de Qumran n'arrive pas. En -65, le Maître de justice de la secte des Esséniens a douze disciples. Il passe pour le Messie descendant de David, aurait été persécuté, torturé et exécuté comme martyr de la foi et devait ressusciter. Est ainsi fondée une Église dont les fidèles attendent son retour.
Dans les environs de Bethléem, des païens font naître Tammuz (Tammouz ou Adonis ou Dumu-zi chez les Sumériens), dieu des céréales, dans une grotte, comme Hermés, Dyonisos, Mithra, Zeus ... En -44, Hérode s'empare du trône de Jérusalem, et en -37 il est confirmé par Rome.
En -25, naissance de Philon D'Alexandrie (-20 à 65), homme docte qui s'occupa spécialement de religion et de philosophie. Il s'efforça d'unir le judaïsme et l'hellénisme. Ainsi il constitue une doctrine platonicienne du "Verbe" ou "Logos", qui a beaucoup d'affinité avec celle de l'évangile dit de Jean. Il a écrit cinquante volumes où il cite tous les événements, tous les grands personnages de son temps et de son pays, sans même oublier Pilate. Il connaît et décrit avec force détails la secte des Esséniens, qui vivait aux environs de Jérusalem et sur les rives du Jourdain. Philon n'a jamais rien écrit sur Jésus Christ dans aucun de ses ouvrages... Ni d'ailleurs aucun des contemporains : Valerius Maximus (-14 à 37), Pline L'Ancien (23 à 79), Silius Italicus (25 à 100), Perse (34 à 62), Lucain (39 à 65), Dion Chrysostome (40 à 120), Stace (40 à 95), Martial (40 à 104), Sénèque (-4 à 65), Juvénal (65 à 128), Tacite (55 à 120), Pline le Jeune (61 à 114), Suétone (70 à 140), Valerius Flaccus (70 à 100), Plutarque de Chéronée (45 à 125), Pétrone (mort en 65), Quintilien (30 à 96), Apulée (125 à 180), Don Cassius, Pausanias, Juste de Tibériade etc.
Le seul historien de l'époque à avoir écrit sur Jésus de Nazareth, Flavius Josèphe, n'en consacre que dix lignes sur 30 volumes qui s'avéreront être un faux grossier. Les historiens ont démontré
que le pseudo témoignage de Tacite était une interpolation (extrait de texte introduit dans une œuvre à laquelle il n'
En - 4, d'après les écrits de Qumran, le messie Ménahem, rejeté par les pharisiens, est rejeté et mis à mort par les romains puis aurait été considéré comme ressuscité par ses disciples. Cette histoire inspirera, plus d'un siècle plus tard, les auteurs du Nouveau Testament. Israël Knohl, directeur du département biblique à l'Université hébraïque de Jérusalem, met notamment en évidence, pour la première fois dans son ouvrage "L'Autre Messie" des correspondances extrêmement troublantes entre la biographie de Jésus et celle du leader messianique qui l'a précédé d'une génération, "Ménahem l'Essénien", et pour cause. C'est aussi la mort du roi des juifs Hérode le Grand, pourtant censé régner à la naissance de Jésus-Christ selon Matthieu (2-1). L'incompatibilité des dates dans la Bible, entre la mort d'Hérode et la nomination de Quirinius, est vraisemblablement due à la méconnaissance de l'histoire de la part des moines qui ont écrit les évangiles plusieurs siècles plus tard.
Qui était le Jésus juif ?
Le "Jésus juif" était vraisemblablement composé d’éléments littéraires de plusieurs personnages, sur lesquels Josephus, autrement dit Flavius Josèphe (37-38/100), historiographe romain juif d'origine judéenne, écrivait. Il y avait entre autres Simon de Pérée, Mathias et Judas le Galiléen, hommes qui étaient avant tout des révolutionnaires combattant pour la liberté de leur religion à laquelle ils étaient fondamentalement dévoués. De par leur foi juive, ils ne pouvaient pas supporter l’idée que les Romains vivaient et régnaient dans leur ville sainte, nommant leurs prêtres et fondamentalement leur disant quoi faire. Selon leur religion et leurs croyances religieuses très fortes, la seule loi qu’ils étaient censés suivre était celle de Dieu, et les lois de Dieu étaient négociées par les prêtres. Les prêtres étaient choisis par le peuple, non par le procureur romain. Ils appuyaient ainsi une forme stricte originale de leur religion, ce que Josephus a décrit comme la "quatrième philosophie". Ils recueillaient petit à petit du soutien parmi les gens de Judée/Israël/Palestine, pour fomenter une grosse révolution contre les Romains, en armant et en préparant religieusement et matériellement les rebelles contre Rome. C’est ce groupe contestataire composé entre autres de Zélotes et de Sicaires, qui sera plus tard identifié à l’Église de Jérusalem alors qu'il n’était nullement une église chrétienne, que persécutera Paul dit de Tarse*, Juif hellénique pharisien (forme très stricte du Judaïsme) qui vivait à Damas ou à Antioche, dans cette zone où ce groupe révolutionnaire était venu faire du recrutement en utilisant leurs hameçons religieux. C’est là qu’il commença à les persécuter, en raison de leur point d'opposition religieux. Comme ils avaient une forte croyance en leur capacité d'être ressuscités, ils considéraient que leur sang de martyr possédait une capacité magnétique en montant au paradis d'attirer la vengeance de Dieu. Et c'est pourquoi ils prétendaient tous avoir vu leur leader mort ressuscité d’entre les morts, comme par exemple Simon de Pérée ou Judas le Galiléen. Ce n’étaient pas bien sûr des résurrections physiques, ils étaient juste visionnaires... Et c'est là que le nom de "Jésus" (Joshua ou Josué) est entré en scène, caractérisant comme archétype rassembleur ceux d’entre eux qui étaient morts, vraisemblablement Judas le Galiléen*², apparemment crucifié quelque part en 19 ap. J.-C. !
* Avant sa prétendue conversion, Saul (il aurait pris le nom de Paul après) était un pharisien membre de la famille d’Hérode, qui persécutait de manière violente ceux qui suivaient "Jésus". Il faisait partie telle que précisée dans La lettre aux Philippiens de la tribu de Benjamin, Hébreu fils d'Hébreux (Ph 3, 4-6). Le fait qu'il venait de Tarse a été ajouté à la légende, tant pour dissimuler et révéler que Tarse est l'endroit où le développement et la perpétuation du culte de César a réellement eu lieu.
*² Dans la version slave de Josèphe, il y a une histoire à propos de l’Étoile de Bethléem, apparue au moment de la naissance de Judas de Galilée vers 14 av. J.-C. C'était en fait le passage d'une comète dans le ciel, les gens ayant pris cela comme un signe…
De la vision de Paul
Pour les Églises chrétiennes, la conversion de Paul de Tarse sur la route de Damas telle que décrite dans le Nouveau Testament (Actes des Apôtres, chapitres 9, 22 et 26), célébrée le 25 janvier selon le calendrier liturgique dans la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens, est présentée comme étant un miracle, dans la mesure où il ne faisait pas partie des douze disciples de Jésus *. Dans sa lettre aux Galates, il parle de sa conversion comme d'une révélation ayant pour origine Dieu (Ga 1, 11-16). Sa vision semble bel et bien correspondre à une vision de 4-D, de nature astrale, influencée par tous les discours et choses troublantes liés au messianisme apocalyptique d'alors. Il a de ce fait interprété cette vision de manière erronée, avant que de la comprendre plus tard et de l'exposer subtilement dans ses écrits. Ceci explique son idée du corps spirituel, lorsqu'il dit que la chair et le sang ne peuvent pas hériter de ce royaume, et que le corps est ensemencé comme une graine (par le canal de l'âme), avant que de grandir en un corps spirituel. C'est le concept d’une autre dimension de réalité - la quatrième (4-D) -, où il y aurait une variabilité de la physicalité (dimension mi éthérique mi physique). Il a rajouté que ceux qui seraient encore là dans les temps du changement - la cyclicité de la "Fin des Temps" - seraient changés en un clin d’œil, soit par la réussite de leur passage du vortex transdimensionnel entre la 3-D et la 4-D +, le mode Service d'Autrui...
Le message paulinien est celui de la Première Initiation donnée à l'être humain sur son chemin de retour à Qui Il Est. Pour ce faire, il doit arriver au point où il peut vraiment se voir, voir ses mensonges, voir comment il s'est identifié avec sa fausse personnalité, avant que de faire grandir cette partie spirituelle de lui-même, le "moi spirituel" par opposition au moi charnel, Paul disant que la chair et le sang ne peuvent pas hériter du Royaume de Dieu. C'est ce moi intérieur, cette conscience, ce moi spirituel qui doit être amené à la conscience et ensuite grandir et se solidifier pour être "sauvé". Ceci entend que ce n'est pas, sauf exception - la grâce céleste -, un processus instantané. Il indique qu'il faut travailler son salut avec crainte et tremblement. C’est donc quelque chose qui demande du travail et du temps.
C'est pourquoi le célèbre théologien allemand Rudolf Bultmann (1884/1976) a déclaré que chez Paul "Tout énoncé sur Dieu est un énoncé sur l'homme. Il n'y a pas de véritable théologie paulinienne mais une anthropologie." Il entendait par là que la vision de Paul *², ou son "point de vue" sur la cosmologie/théologie, influençait profondément sa manière de cerner les rapports des humains avec Dieu et les uns les autres. Autrement dit, si nous comprenons RÉELLEMENT comment est/fonctionne le Cosmos, Ce Qui EST, alors cela devrait profondément affecter notre façon d'agir dans tous les contextes, tant dans nos relations avec la réalité qu'au sein de cette réalité. Comme la vision de Paul dans le domaine de la cosmologie apocalyptique est de même nature que celle des stoïciens voire même du philosophe contemporain Georges Gurdjieff, nous pouvons comprendre que les cataclysmes périodiques sur Terre "réinitialisent le système" !
* Ceci entend qu'il y avait un Christ juif, et il y avait le Christ de Paul. Ils ont été fusionnés pour créer le
mythe de Jésus de Nazareth, le messie qui se promenait en sandales en faisant des miracles...
*² La construction du Moi de Paul et la perspective initiale du Je n'est absolument pas " individualiste " au sens moderne du terme, l'axe essentiel de ses écrits tendant vers une certaine forme de communautarisme, à entendre comme une unité tribale. La façon dont le Moi devrait considérer ses relations à Dieu, au Christ, au monde et aux autres consiste à passer d'une perspective du Je à une perspective entièrement commune, la centralité du Nous, soit le groupe, le réseau, la communauté. Tout l'intérêt de sa pensée résidant dans la pratique, c'est la pratique sociale qui constitue la première cible.
Paul, après sa conversion, essayait désespérément dans sa posture de sauveur repenti de sauver les gens et de transformer le monde. Et naturellement, le "groupe de Jérusalem" (paragraphe précédent) était plus dans sa visée du salut que n’importe quel autre groupe. C'est ainsi qu'il a utilisé l'archétype de Jésus afin de remplacer le culte jusqu'alors en vigueur de César - le Sol Invictus ("le Soleil invaincu"), le dieu terrestre tout-puissant assassiné en ayant été "crucifié" par la trahison des sénateurs. Paul a fusionné César avec Jeshua (Jésus), pour le bien de ce groupe de Jérusalem, ceci lui permettant d'adapter le message évangélique - et notamment le concept de résurrection - aux masses… Ainsi l'église dont il fait référence à Rome n'était pas plus juive que chrétienne. C'était une église païenne, qui adorait quelque chose en rapport avec César. Aussi, quand Paul est allé à Rome, tout semble émaner de Rome et non de Jérusalem, même si le livre des Actes l'affirme comme tel. C'est de là qu’émanent toutes les corruptions du culte de César, et par-là même du culte du Jésus juif !
Cf. en complément livre de l''écrivain, philosophe et linguiste italien Francesco Carotta "Jesus was Caesar" (2005) ; livre de Gary Courtney " Et tu, Judas ? Then Fall Jesus ! " (2004) ; livre "Judas de Nazareth" de Daniel T. Unterbrink (2004) ; travaux de Theodor Mommsen (1817/1903), historien allemand et spécialiste de la Rome antique, auteur d'une monumentale Histoire romaine et d'un Corpus Inscriptionum Latinarum encore actualisé et mis à jour.
Le troublant parallèle
Le philosophe et linguiste Francesco Carotta, en s'appuyant largement sur une argumentation philologique (étude historique d'une langue par l'analyse critique des textes), a établi dans son ouvrage Jesus was Caesar que le culte de Jules César, fils de Vénus et fondateur de l'empire romain, et élevé après sa mort tragique au statut de dieu de l'empire (Divus Iulius/Julius), disparaît quand le christianisme surgit au deuxième siècle*. Comme aucun historien n'a fait état de l'existence de Jésus-Christ ni pu établir avec certitude son existence, expliquant entre autres que l'écrivain, philologue, philosophe et historien français Ernest Renan (1823/1892) ait pu mettre en doute en 1862 dans sa Vie de Jésus la divinité du Christ, nous avons entre ces deux personnages une asymétrie complémentaire frappante : une figure historique sans culte - César -, un culte sans figure historique - Jésus -. Aussi l'Évangile se rapporterait à la vie de César, au même titre que les églises chrétiennes bâties sur les anciens temples dédiés au culte de César. Qui plus est, par l'étude des erreurs des copistes *², des évangélistes et de ceux qui les ont précédé en raison de leur tendance à confondre un mot d'une langue étrangère qui leur était peu connu avec un autre mieux connu dans la même langue, ou même avec un mot semblable dans leur propre langue, ainsi que de l'évolution de l'iconographie, l'Évangile semble se révéler être l'histoire de la guerre civile romaine, telle que rapportée dans son œuvre Historiae par l'homme politique romain Asinius Pollion (76 av. J.-C./4 ap. J.-C.).
Si pour beaucoup Jules César est un guerrier et un dictateur, ses représentations authentiques sous forme de statues et de monnaies mettent en avant la vertu de clémence, la proverbiale clementia Caesaris que la couronne qu'il porte (la couronne de chêne) figure, correspondant par sa forme et sa signification à la couronne d'épines du Sauveur, celle-ci se dissimulant derrière la figure du Pontifex Maximus, grand pontife de Rome (titre donné au grand prêtre à la tête du collège des pontifes), connu par sa clémence et célébré comme le bienfaiteur du peuple. La vie de Jésus suit ainsi d'une façon frappante le fil de celle de César, les personnages comme les lieux de leurs histoires respectives se correspondant tant structurellement que dans leurs noms. Leur vie et leur mort présentent une longue série de parallèles, y compris la trahison de la part d'un disciple (Judas comme nouveau Brutus), où les vicissitudes du Christ peuvent être interprétées comme la traduction symbolique et dépolitisée de celles de César.
Les acteurs et lieux de la pièce interprétée
César : Jésus
Pompée : (Jean) le Baptiste
Antoine : Simon
Lepidus : Pierre
(Decimus) Junius (Brutus) : Judas
(Marcus Junius) Brutus : Barabbas
Octavien (Auguste) : Jean (le disciple)
Nicomèdes : Nicodème
Cléopâtre : la Madeleine
Longinus : Longin
Lepidus : Pilate
(Julia, veuve de) Marius : Marie
Le sénat : le synèdre (assemblée ou collège de scribes)
Gallia : Galilée
Rubicon : Jourdain
Corfinium : Capharnaum
Rome : Jérusalem
Itali/Ionie : Judée
Tous deux commencent ainsi leur carrière dans un pays du " nord " sur la rose des vents, César en Gaule et Jésus en Galilée, ayant à chaque fois un fleuve fatal à traverser, le Rubicon et le Jourdain (l'entrée dans la Matrice asservissante sous la coupe des Forces ténébreuses). Ils entrent immédiatement après ce franchissement dans une ville, Corfinium et Capharnaum, occupée (autrement dit possédée) par le " Mal " (un pompéien ou un possédé d'un esprit immonde). Puis, l'enchaînement parallèle des situations voit Pompeius tenir politiquement tête à César comme Baptiste à Jésus dans la primauté du baptême ouvrant les portes du Royaume ; Antoine et Lepidus devenir les successeurs de César - l'un comme flamen Divi Iulii, le grand prêtre du César déifié, l'autre comme pontifex maximus -, comme Simon et Pierre par rapport à Jésus (lesquels finissent par se fondre en une seule personne : Simon Pierre) ; Decimus Junius Brutus être le traître de César comme Judas l'est de Jésus; Octavien être le jeune César, son fils adoptif posthume comme Jean être adopté sous la croix ; Cléopâtre avoir un rapport particulier avec César comme la Madeleine avec Jésus ; Julia (veuve de Marius et tante de César) avoir auprès lui la même fonction que la première Marie auprès de Jésus ; le sénat être l'ennemi de César comme le sanhédrin être celui de Jésus ; la Gaule être le pays du nord d'où César arrive au commencement de la guerre civile comme Jésus se retrouve en Galilée au début de son activité publique ; Corfinium être la première ville que prend César - Cafarnaum étant la première ville dans laquelle entre Jésus ; Rome être la capitale, où César d'abord triomphe pour y être ensuite assassiné - Jérusalem étant le pendant pour Jésus (il y a d'abord la fête des rameaux et ensuite sa passion).
De même, se retrouve une correspondance dans les noms des personnages et lieux figurant dans les deux histoires - Gallia et Galilaia, Corfinium et Cafarnaum, (Iulia) Mària et Marìa, Nikomedes (de Bithynia) et Nikodemus (de Bethania), Junius (Brutus) et Judas, Brutus et Barabbas, sénat et satan, etc. -, les phrases attribuées à César se retrouvant également dans l'Évangile à l'endroit structurellement correspondant : " Ceux qui ne sont d'aucun côté sont de mon côté " et " Qui n'est pas contre nous est avec nous ", " Je ne suis pas Roi, je suis César " et " Nous n'avons d'autre roi que César ", " La meilleure mort est la mort subite " et " Ce que tu dois faire (c'est à dire me conduire à la mort), fais-le vite ", " Les aurais-je sauvés pour qu'ils me conduisent à la perdition ? " et " Il a sauvé les autres et ne sait se sauver lui-même ".
C'est ainsi que les victoires miraculeuses de César deviennent les victorieux miracles de Jésus (aveugles, boîteux, mutilés), et que la liturgie Pascale ne suit pas le récit évangélique, mais le rituel des funérailles de César *²... A sa mort, le corps de César est porté sur le Capitol, Capitolium signifiant en latin classique " lieu du crâne ", exactement comme Golgotha. Parmi les éléments qui frappèrent le plus pendant la crémation publique de César, il y eut une grande croix, nommée tropée, qui était placée auprès de la civière et sur laquelle était fixée une figure en cire du César divinisé. En même temps, conformément à la coutume romaine, un acteur - portant un masque du défunt devant la face - prononça au nom du défunt quelques phrases significatives. Nous avons ici les premiers " antécédents " des derniers mots de Jésus sur la croix.
Par-delà toutes ces coïncidences, l'iconographie montre que les traits et motifs les plus typiques de Jésus - comme l'expression du visage (pietà), la couronne d'épines, les cheveux longs, la barbe, l'habit, la crosse, l'auréole, la croix dans toutes ses variations, la résurrection, la montée au ciel, etc. - ont pris forme dans les monnaies frappées par ou pour César, et développés ultérieurement dans celles d'Antoine et d'Octavien Auguste. Peuvent-elles être attribuées au seul hasard ? Le culte de Jésus semble bel et bien le culte du Divus Julius, Jules César déifié après sa mort, initié avec Vespasien et Titus après la guerre de Judée, lorsque la nécessité d'intégrer les juifs dans l'empire porta à développer un culte et des textes à leur usage. Divus Julius devint le messie que ceux-ci avaient attendu, les citations de la Bible judaïque alors rajoutées aidant à faire paraître comme une histoire juive la plus romaine des histoires...
* Cf. L’Église romaine décodée.
*² Le texte hellénistique provient d'une certaine tradition manuscrite, comme celle propre à l'Évangile de Marc, dont l'origine est latine.
*² Cf. Livre du théologien allemand Ethelbert Stauffer (1902/1979), " Jerusalem und Rom im Zeitalter Jesu Christi ", 1957.
Voir en complément l'essai de l'auteur Thomas von der Dunk " La coïncidence entre Brutus et Judas - Une bombe sous le christianisme ", paru en avril 2002 (numero 14 de Republiek der Letteren - la République des Lettres).
Chacun est l'artisan de sa propre destinée. C’est le comportement de l’Homme qui détermine sa valeur, non son appartenance à un quelconque regroupement. Le mot religion veut dire "relier", non "différencier". Et pourtant, dans leur spécificité respective, les religions, au sens institutionnel, veulent prendre en charge l’éducation des consciences par une gymnastique spécifique de l’esprit. Il s'agit de les diriger en leur fournissant une règle de vie spirituelle, entre autres par la peur (comme les interdits, ou la culpabilité de type "si tu es gentil tu iras au Paradis, mais si tu es méchant, tu iras en Enfer") voire par la contrainte, les obliger à se façonner toutes dans le même moule, à passer toutes par les mêmes portes sur un même chemin. Elles s’adressent au "simple" croyant par un texte et un rituel pris au sens littéral, de façon simplifiée pour ne pas dire rustique, sans grande profondeur de l’enseignement caché qui s’y trouve. Quel fidèle chrétien par exemple pourrait avec justesse expliquer le sens des deux mains jointes lorsqu’il prie ? Et pourquoi ne le fait-il de même avec ses pieds ? A-t-il seulement conscience des polarités énergétiques qui confèrent toute sa puissance à l’invocation des forces supérieures, les lois spirituelles qu'il honore étant autant de lois physiques et vice-versa...
Cet égalitarisme hégémonique car à vocation universelle, en tout cas pour le catholicisme, a pour effet d'arriver à une homogénéité de surface manipulable de leurs "troupeaux" de fidèles. Ainsi, sous couvert d’enseignement spirituel sacré du Principe Supérieur Unique, la mission d’une institution religieuse est la programmation des psychismes des populations auxquelles elle s’adresse, tout particulièrement par les rituels pratiqués, les fêtes calendaires, les édifices, monuments et stèles répartis dans le paysage, et ce dès le plus jeune âge. Avec comme finalité l’occupation du pouvoir temporel. À ce titre, elle participe de l’organisation sociale au sein de l’espace politique concerné, dirigé généralement par les autorités civiles ou militaires dominantes, autrement dit les "maîtres de guerre", au sens propre comme figuré, qui de leur côté ont compris tout l’intérêt d’offrir une alternative spirituelle à l’exercice de leur pouvoir temporel*. Sans leur acceptation préalable, l’institution religieuse ne pourrait officier.
Concept de Dieu unique, politique, clergé et armée se répartissent ainsi la gestion des fondements de la société humaine. Il en découle séparation, division, hiérarchie, tensions, échelle de valeurs, domination, architecture pyramidale*². C’est le modèle du fonctionnement sociétal totalitaire depuis au moins deux millénaires (l’Ère du Poisson), en Orient comme en Occident, le Concile de Nicée en 325 à l’initiative de l’Empereur romain Constantin formalisant par exemple l’unité œcuménique et dogmatique de l’Église chrétienne jusqu’alors éparpillée dans l’expression de sa "ligne éditoriale pédagogique". Et qui au demeurant l’est restée, étant dès l’origine l’addition forcée de groupes antagonistes avec pour chacun leurs rites et cérémonies copiés du paganisme*³. Le christianisme ne pouvait que s’abandonner à l’adoration de la force brutale représentée par l’Église voulue et soutenue par Constantin. Et que dire de l’actuel déferlement d’une monstrueuse et fanatique déformation de l’islam attisée par certains à des fins d’hégémonie politique…
* Cette manipulation est parfaitement décrite par le Marquis écrivain Saint-Yves d’Alveydre (1842-1909) dans son ouvrage de 1910 " L’Archéomètre" (Ed. Guy Trédaniel), démontrant que l’État politique usurpateur prend à la Société représentée par la Famille une bonne et vraie monnaie d’or vivant, estampillée J-C. (Jésus Christ), et lui en substitue une autre, fausse et en cuivre, marquée J.C., Jules César, Pontife et Empereur des païens.
*² Cf. Le modèle européen décodé - Un ADN impérial païen.
*³ Cf. Le modèle pyramidal
décodé.
Du culte manipulateur
L'homme éclairé n'a besoin d'aucun culte pour établir sa relation au Vivant, à Ce Qui est. Pourquoi ? Parce qu'il sait, en toute intelligence, celle que l'Esprit universel distille en lui. Lorsqu'il ne sait pas, il se rattache (souvent) par ignorance à un culte, soit une pratique dispensée par le rituel d'une religion visant à rendre hommage à la divinité considérée comme explicative de l'univers, et ce par adoration mêlée de vénération. C'est la pratique institutionnalisée par toutes les religions organisées, quelles qu'elles soient : bouddhisme, christianisme, islam, judaïsme, hindouisme...
Le culte rendu à partir d'un rituel à partir d'une structure hiérarchisée est de ce fait constitutif d'une certaine forme, plus ou moins accentuée, de coercition ou de manipulation des membres. Elle porte tant sur la personnalité emblématique du leader charismatique (le pape ou le dalaï-lama par exemple), et la figure divinisée (Jésus, Jéhovah/Yahvé, Allah...). La vénération qui s'impose constitue de ce fait une allégeance, la promesse des bénéfices perçus, annoncés ou potentiels - les récompenses de l'au-delà céleste - n'engageant au final que celles et ceux qui y croient. Ce sont autant de promesses de survivance après la mort du corps de chair, voire de la fin du monde, dont nul(le) ne pourra vérifier la réalité comme la sincérité.
Ces puissantes institutions sont toutes fondées sur des liens étroits avec les gouvernements terrestres, partageant le même intérêt à conserver la mainmise et le contrôle de l’esprit des individus. C'est pourquoi sur le plan historique ils partagent les mêmes cultes violents et sanglants. Et, à chaque fois, c'est la foi (fides, credo, faith) du sacrifice des valeureux guerriers/fidèles qui est mise en œuvre pour " déplacer des montagnes ", permettant leur gouvernance à des fins prédatrices telle qu'encouragée par les Forces involutives qui les nourrissent. Abraham prêt à sacrifier son fils Isaac est l'exemple emblématique de ce rapprochement avec la divinité, tenu par un pacte le conduisant à être prêt à lui donner tout et n’importe quoi ! Autrement dit, les techniques de sacrifice sont semblables à des actes de magie - noire il va sans dire - qui conduisent le sacrificateur (ou auto-sacrificateur quand il procède par acte de mortification à son encontre) à accomplir un sacrifice censé produire des effets. Tout l'inverse d'un accomplissement libre, souverain, pour honorer en toute conscience le Vivant !
Il en découle les fondamentalismes et leurs agents actifs, ceux-ci ayant abandonné et renoncé à l'exercice de leur pouvoir de création par leur volonté propre, en échange de bienfaits promis par autrui. Nul libre arbitre, seul à même de magnifier leur propre puissance de créativité et de développement, ceci s'avérant une menace de contamination pour les forces asservissantes établies. C'est pourquoi ce psychisme contrôlé à des fins obscures conduit à l'entropie, l'énergie créatrice ne faisant que nourrir un vaste système d’illusions fondé sur l’idolâtrie. Et comme l'homme idolâtre, fanatisé et aveuglé par le feu égotique de sa croyance dogmatique, doit avoir raison, il en découle par cette rigidité mentale le mépris comme la haine de ceux qui ne partagent pas sa foi. Il est dans la totale incapacité de tolérer une opinion autre susceptible de menacer sa "vérité".
Nul(le) ne s'étonnera alors de sa propension à commettre des atrocités sur d’autres êtres humains, symptômes de son obéissance aveugle à ces forces qui le manipulent et le leurrent à travers leurs relais terrestres psychopathes*.
* Cf. Les psychopathes qui nous gouvernent.
De la Tradition chrétienne
La Tradition chrétienne est l’héritage de quatre langues, qui en constituent les fondamentaux nourriciers : le grec pour sa poésie, l’araméen/le perse pour son lyrisme (les élégies), l’hébreu pour l’art du dialogue, le latin pour sa manifestation guerrière. À l’instar du proverbe tibétain "Mille moines, mille religions", les principaux mouvements dérivés du christianisme sont ou ont été :
Dans l'orthodoxie : l'Église syriaque ou jacobite, l'Église syrienne de l'Inde du Sud ou du Malankare, l'Église copte d'Égypte, l'Église copte d'Éthiopie, l'Église arménienne, l'Église nestorienne, l'Église orthodoxe, ainsi que Les schismatiques, Les Doukhobors, Les Sabbatistes, les Skakounys, les Dyrkovtzi, les Biegounys, les Molokanjs, les Nemoliakis, les Glorificateurs du nom, les Joannites, les Innokentierstsis, les Skoptsys, les Klystis.
Dans le catholicisme : l'Arianisme, le Nestorianisme, le Pélagianisme, les Cathares, le Jansénisme, le Gallicanisme.
Dans le protestantisme : les Anabaptistes, les Mennonites, les Baptistes, les Amish*, les Presbytériens, les Puritains, les Quakers, les Piétistes, les Arminianistes, les Latitudinaristes, les Déistes, les Unitariens, les Méthodistes, le mouvement d'Oxford, les Revitalistes, les Adventistes, les Évangélistes, le Fondamentalisme, la Doctrine de Barth, l'Armée du Salut, les Mormons, les Témoins de Jéhovah, les Amis de l'Homme, le Pentecôtisme, les Antoinistes.
Si d'aucuns vanteront la richesse et la vitalité d'une Église dédiée à la glorification du Verbe, d'autres relèveront l'imposture de l'égo-mental qui, s'emparant du mystère divin, établit un dogme à des fins d'asservissement et de prédation des consciences.
* L'origine des Amish vient du Maryland, qui était la plus "anglaise" des colonies américaines. De ce fait, presque tous les premiers colons venaient des avant-postes anglais de Virginie. Au milieu des années 1700, un nouveau groupe a débarqué au port de Baltimore. Il s’agissait de personnes ayant des opinions religieuses très différentes de celles des colons anglicans : des "anabaptistes" venus d’Allemagne et de Suisse, aussi appelés Mennonites ou Amish. Ils pensaient que la technologie du XVIIe siècle était aussi bonne qu’elle devait l’être. Les Amish ont pris racine dans la Pennsylvanie voisine, avant que, plus tard, d’autres arrivent dans le comté de Charles dans le Maryland, où ils sont restés.
Cf. Prédation spirituelle et voie de sortie.
Aussi cette forme de religion est faite de faux-semblants, de duperies, d’impostures, d’ignorance et d’obscurantisme. Soit l’exact contraire de l’essence même de la pratique dite spirituelle, qui consiste à apprendre à l'Homme à se transformer à travers un véritable libre arbitre, et qui reconnaît tant la primauté de l'individu que l’hétérogénéité des communautés. C'est l'individu qui est responsable de l'évolution de l'humain et de la marche de l'histoire, non les "troupeaux", les foules inertes prises en charge par une autorité ecclésiastique, qui tendent par leur caractère général à une plus ou moins forte homogénéité, activant ainsi des tendances antigéniques et culturellement rétrogrades. Entre discours et pratique, cette forme d’institution à caractère religieux entretient la confusion, accentuant l’identification à un groupe déterminé, à et par ses principes, à et par ses croyances, et imposant une sociabilité entre les fidèles par ses rituels, obligations, règles de fonctionnement, lois y compris celles qui sont iniques (comme dans le catholicisme l’interdiction faite aux femmes d’être prêtre, l’interdiction du mariage de ses officiants…). Comme le fait tout parti politique. Comme le fait toute entreprise ou organisation professionnelle. Comme le fait toute secte. Car ce sont les hommes qui ont interprété individuellement les Lois sacrées, qui y ont rajouté leurs conceptions toutes humaines, rétrécies par les filtres de leur mental, de leur émotionnel, de leurs désirs, de leur ego, le tout par la manipulation de la force prédatrice extra-dimensionnelle totalement ignorée.
C'est pourquoi ces religions contiennent autant d'hérésies, de non-sens, de contresens, de violences, d'interprétations restrictives, tout en contenant, tout de même et "Dieu" merci, de véritables notions spirituelles. Elles font simplement partie des différentes béquilles que les hommes, s’étant coupés de leurs origines et n’ayant pas su remettre chaque chose à leur place, ont inventées pour s'appuyer dessus, se rassurer, se réconforter et combler leurs lacunes de conscience afin de donner un semblant de justification sensée à leur vie éphémère.
Cf. Fabrication de l'illusion et voie de sortie.
L’étude du développement d’une culture, en l’occurrence religieuse, démontre toujours ses trois temps d’ancrage, grosso modo en trois tiers équivalents : une première phase dite " prophétique " ou mystique, celle des évangélistes et apôtres ; une seconde dite " cléricale ", celle des prêtres et officiants, qui mélange théologie et philosophie ; une troisième dite " physique ", le pouvoir temporel l’emportant sur le pouvoir spirituel. Nous sommes clairement dans celle-ci pour les trois grandes religions du Livre. Le Livre dit de référence, pierre angulaire de tout l’édifice car Livre de la Vérité Absolue (la Sainte Bible pour les chrétiens, pourtant faite de bric et de broc entre l’Ancien et le Nouveau Testaments), édicte le principe sacré, celui de la paix et de l’amour, tout en induisant des principes d’interdit et d’inviolabilité. Leurs atteintes, épouvantables blasphèmes, rendent alors furieux les fidèles, entraînant radicalisation, conflits, violences, destructions, représailles et massacres. Les circonvolutions successives dans la construction au fil du temps du dogme enseigné en démontrent sa relativité, à partir du moment où la pensée comme la patte humaine officient.
Il en est ainsi du dogme chrétien enseigné par l’Institution catholique. L'attitude pour le moins obscurantiste de certains théologiens au XVII° siècle au sujet de l'affaire Galilée et de sa condamnation pour son " dialogue sur les deux grands systèmes du monde " (1633), comme leur propension aux persécutions par le feu, l’épée, le gibet et le bûcher (Cf. entre autres l’Inquisition), débouchèrent sur la révolution des Lumières qui ébranla puissamment son édifice. Toute sotériologie (doctrine de salut) autre que celle décrétée a toujours inquiété sérieusement l’Église, qui y voit une forme de concurrence de la foi chrétienne, n’hésitant pas à promulguer des décrétales, comme celles de Jean XXII contre les innovations musicales, la chimie et la médecine, alors même que ce Pape fut un maître reconnu des arts occultes, pratiquant l’Alchimie et la Kabbale, et auteur d’un traité intitulé Ars transmutatoria (l'Art transmutatoire) traduit en français en 1557 …
Et si les Églises enseignent l’éternité, elles n’acceptent pas que le croyant puisse la vivre et entrer directement en communication avec elle, les taxant alors de mystiques crédules et puérils (sic). Pourtant, l’étude des pères fondateurs de la pensée chrétienne met en éclairage le décalage progressif avec le dogme tel qu’enseigné aujourd’hui. À l’époque, cette religion émergente visait à faire naître chez les personnes une certaine grandeur d'âme et une cohésion sociale basée sur l’émancipation à des croyances asservissantes, à partir de leur relation éclairée au divin sacré, tout particulièrement en le cherchant au fond d’eux-mêmes. Pour des raisons et intérêts aussi bien politiques * que théologiques, le dogme s’est nourri d’esprit aristotélicien bien plus que platonicien. Cet intellectualisme théologien a ainsi éteint la sève de l’enseignement reçu de Jésus par ses disciples, s’adressant au mental plus qu’au cœur bien que plaçant opportunément ce dernier au centre de sa rhétorique. Saint Thomas d’Aquin en formalisa le " credo " de référence, confortant une vision rationaliste du savoir. Cette dernière allait emporter définitivement la " juste " façon de penser avec le siècle de la Révolution des Lumières, mais entraînant, comble d’ironie, l’amorce d’une lente mais inéluctable reflux de la foi en Occident, et tout particulièrement en France, " fille aînée de l’Église " *². C’est bien connu, les disciples suivent leur maître, mais les disciples des disciples trahissent la parole du maître…
* L’Empereur Justinien Ier, dans la foulée du premier nettoyage des manuscrits et textes sacrés du christianisme originel opéré par Constantin (par exemple aucun texte écrit par une femme n’est retenu), nettoie au VI° siècle la pensée chrétienne de nombre de ses références passées, notamment toute notion de préexistence de l’âme.
*² L’expression " France, fille aînée de l'Église " est attestée pour la première fois lors du Discours sur la vocation de la nation française prononcé le 14 février 1841 par le père Henri-Dominique Lacordaire dans la Cathédrale Notre-Dame de Paris, évoquant le lien entre le roi Louis XIX alors en exil et sa filiation avec l'Église.
Cf. en complément L’Église romaine décodée.
Comment en effet, en faisant un appel aussi prononcé à la raison dite éclairée, peut-on avaler le concept du péché originel * commis par Adam par la faiblesse d’une Ève tentée par le diable, et condamnés par leur Créateur d’amour à l’expier durement pour l’éternité avec toute leur (nombreuse) descendance ? Comment comprendre l’interdit de manger à l’Arbre de la Connaissance du bien et du mal (Genèse 2.17) si ce n’est par la volonté de maintenir les populations dans l’obscurantisme et sous domination de la peur ? Comment valider notre soi-disant filiation commune hébraïque découlant de la lecture de la Genèse et justifier les interminables guerres de religion ? Pourquoi passer sous silence le Livre d’Hénoch, bien antérieur aux livres de Moïse, le Sépher, et qui eux-mêmes divergent pour grande partie de ce que l’Ancien Testament propose comme compréhension de la Création (écrire à l’attention des hommes " assujettir " la terre plutôt que " régner sur " n’est pas sans conséquences…) ? Comment justifier les massacres, viols, incestes, tromperies, vols, idolâtries, sacrifices humains, meurtres, corruptions, sectarismes et intégrismes véhiculés par le message divin de l’Ancien Testament, si ce n’est de le considérer comme un ramassis de mythes et de légendes tribales pris à droite comme à gauche ? Comment comprendre la disparition progressive du concept d’âme et de la réincarnation et de leur encombrant héritage initial tant des Apôtres que d’Origène, Père de l’Église, si ce n’est par le choix de l’Église orthodoxe, alors prédominante, pour adapter le dogme à ses propres besoins ? Même Saint Augustin, dont la grande érudition ne fait aucun doute, avait envisagé la préexistence de l’âme au corps… Comment ne pas comprendre l’état de la relation de l’être humain à son corps lorsque l’on oppose l’esprit à la chair source présumée de toute vicissitude ? Comment expliquer les passages de la Bible expliquant l’incarnation préalable de Jésus en Melchisédech puis Élisée, et de Jean le Baptiste en Élie le prophète ? Comment croire que la vie est l’œuvre du Créateur suprême, qu’elle ne peut relever du hasard, ce dieu des ignorants, et que pour autant certains vont cumuler tous les atouts de la bonne naissance et d’autres tous les handicaps pour l’unique vie à accomplir, jusqu’à l’épreuve du Jugement dernier, après un (très) long corridor, où il sera décidé de la répartition entre les jouisseurs des délices paradisiaques et les souffreteux de l’Enfer ? N’y aurait-il point pour ces derniers de pardon et de rédemption, pourtant messages remarquables du Dieu d’Amour du christianisme à l’attention de l’humanité ? Et dans ce laps de temps, qu’en est-il d’un corps qui n’est plus et d’une âme assimilée à l’esprit dans ce lieu de séjour transitoire qu’est le Purgatoire ? Certes, les raisons du Créateur sont insondables, mais celles de l’autorité ecclésiastique suprême n’ont pas ce bénéfice, tout infaillible ait-t-elle proclamé son souverain pontife. Comment accepter le silence troublant sur les événements de la vie de Jésus après l’âge de douze ans, qui vont notamment lui conférer le pouvoir de guérir, jusqu’à sa réapparition à l’aube de la trentaine, enseignant et guérissant, alors même que l’on retrouve ses traces selon de nombreuses sources tibétaines en Inde himalayenne ? Comment se satisfaire de la croyance selon laquelle Jésus est mort pour les péchés de l’humanité et se satisfaire de sa résurrection pour une vie éternelle par-delà le passage terrestre, sans comprendre plus subtilement le message livré aux hommes du processus de leur renaissance fondée sur un choix de vie et leur libre arbitre ?
Le catholicisme a trop souvent enfermé l’homme dans la tyrannie de la dualité, disjoignant ce qui est Un en réalité. Entre manichéisme simplifié – la lutte du Bien contre le Mal –, culpabilité source d’inhibition, signes contraires au message d’humilité christique (ainsi l’infaillibilité autoproclamée papale), et éradication *² ou récupération de toutes les traces de l’enseignement de Sagesse préexistant à sa constitution, propres à sa volonté d’asseoir son autorité, il a coupé l’homme de ses racines profondes, venant de la nuit des temps. Il n’a pas hésité à frapper d’anathème par le Concile de Trente tous ceux qui pouvaient remettre en question la compilation retenue du Catalogue des Livres sacrés, au prétexte qu’ils étaient la parfaite, authentique et unique transcription de la Parole Divine à destination de tous les peuples de la Terre. Comment alors le salut des âmes peut-il être vraiment assuré, lorsque les droits de l’Homme voient se dresser à leur encontre la Sainte alliance de religions pourtant ennemies héréditaires farouches ? C’est ce que traduit dans les chiffres la perte d’efficacité de ses rituels plus guère adaptés aux nouvelles énergies et fréquences propres à l’évolution en cours de la conscience humaine, et nécessitant une totale réadaptation des systèmes existants, entre autres religieux. Quoi qu’en disent ses zélateurs et les efforts méritoires de sa pastorale, tout particulièrement à partir du renouveau insufflé par le Pape François, cette religion est de moins en moins alimentée et ne cesse de rabougrir, alors que se développe la " croyance sans appartenance " tout particulièrement chez les jeunes *³.
* On le doit à Augustin d’Hippone, devenu Saint, qui vécut quelques siècles après Jésus (354-430), ce dernier n’y ayant fait aucune référence dans son enseignement. Comment imaginer en effet que lorsque Eve tend la pomme de l’Arbre de la Connaissance à Adam, ce dernier en la mangeant ne prenne conscience de la Réalité, et évolue alors en toute connaissance de cause.
*² La christianisation a renversé menhirs et dolmens et combattu les anciens cultes, présentés comme barbares et obscurantistes. Ainsi Gargantua, ce géant débonnaire qui symbolisait l'énergie de la Terre, a été christianisé en saint Gorgon et, dans le même temps, a été diabolisé, les lieux consacrés à Gargantua étant rebaptisés roches ou gouffres du diable. Mélusine, la femme à queue de serpent et signifiant Mère de la Lumière, est très souvent, dans l'imagerie chrétienne, celle qui tente Adam et Ève sous le pommier. Elle a été christianisée en sainte Vénice ou sainte Véronique, et elle aussi diabolisée en même temps. Morgane la fée s’est vue condamnée comme sorcière et les " Morgane " furent brûlées par l'inquisition, tout en laissant place à sainte Marguerite qui, comme elle, est Mère Guérisseuse par le Dragon, cette énergie de la Terre-Mère.
*³ En 1900 la France comptait 50.000 prêtres. En 2012, il n’y en avait plus que 15.000, avec une moyenne d’âge de 75 ans. Seulement un dixième des catholiques vont une fois par semaine à la messe (Cf. sondage décennal de 2003 sur les croyances en France).
Cf. en complément La dualité décodée.
Le mythe du "bon berger"
Le système asservisseur des consciences, maître dans la compréhension des lois physiques régissant le fonctionnement du Vivant*, les a traduites par des lois spirituelles logées dans les grandes religions proposées comme un menu plus ou moins à la carte aux différents peuples de la civilisation humaine. Elles mettent toutes en avant un guide, au sens propre - ainsi le pape au sein de l’Église romaine - comme au figuré. Il est qualifié de bon berger, de bon pasteur.
Ainsi est glissée dans l'inconscient des moutons de l'enclos leur soumission au berger oppresseur qui, tel un berger, garde avec ses chiens de garde le troupeau à des fins d'exploitation, économiques comme nutritionnelles : broutage, tonte et abattage des consciences, puisqu'ils constituent la nourriture de la prédation de 4ème dimension et de ses relais terrestres*².
* Cf. Évolution de civilisation (1) Le mécanisme de l'Univers & Fonctionnement de l'architecture du Vivant.
*² Cf. Compréhension structurelle de la Matrice
asservissante & La nouvelle religion universelle.
Si le christianisme fut le renouvellement du judaïsme, lui-même succédant à une métaphysique égyptienne finissante, un nouveau courant s’amorce, se heurtant non sans farouche résistance au courant décadent, appelant l’homme à réunir enfin par lui-même les conditions nécessaires à son élévation*. Alors seulement son Église pourra réunifier véritablement le legs de ses deux apôtres tutélaires, saint Pierre pour l’Église extérieure et saint Jean pour l’Église intérieure.
* Cf. Le chemin de l'Ascension & Processus de transformation de conscience (1).
La structuration du contrôle politico-religieux sur la conscience humaine passe par une dénaturation des lois sacrées explicatives de la Création et du fonctionnement de l’univers*, aux fins de domination et d’asservissement*². C’est le cas pour les trois grandes religions du Livre – le christianisme, le judaïsme, l’islam -, avec leurs figures allégoriques de référence. Il en est ainsi pour trois personnages-clés du Temple chrétien – l’archange Mickaël, la Vierge Marie, Jésus-Christ –, fermement ancrés dans l’inconscient collectif et dans les prières des fidèles croyants. Le concept de la réincarnation ayant été caché aux chrétiens, tous les mythes créateurs et les textes sacrés, des tablettes sumériennes au Nouveau Testament, en passant par les écrits bibliques, les évangiles gnostiques etc, évoquent de manière codée des êtres concrets et des faits historiques que les scribes et le clergé de la haute antiquité ont voulu à la fois camoufler et remanier, tout en conservant une mémoire ténue de ces événements. Cet épais voile de mystères avait un objectif : dissimuler au cœur de l'homme l'une des quêtes existantes de liberté spirituelle et physique, ainsi qu'une des contestations possibles de l'autorité, la plus subversive qui soit !
* Cf. Évolution de civilisation (1) Le mécanisme de l'Univers & Fonctionnement de l'architecture du Vivant.
*² Cf. La nouvelle religion universelle.
Le passage de la métaphore à la réalité, sous l’égide des conciles œcuméniques concernés, a été dicté tout au long de plusieurs siècles par le travail de prêche, d’enseignement (catéchisme), et pour les dissidents ou récalcitrants à coup de bûchers, d’inquisition et de tortures. Quoi de plus naturel pour une religion prônant l’amour et le pardon… Qui plus est, à cette terreur des corps martyrisés s’est rajouté celle de figures repoussoirs, oppressantes et culpabilisantes, comme Lucifer, Satan, Belzébuth, le Diable, Méphisto... sans que l’on comprenne véritablement les subtilités d’appellation. C’est ainsi que des centaines de générations furent broyées dans l’étau de la crainte et de l’adoration orientée, entraînant d’inévitables ravages émotionnels dans leur relation à la vie, à eux-mêmes comme aux autres. Aux festives cérémonies de façade – mariages et baptêmes -, avec toutes les paillettes artificielles de la joie et du bonheur futur, se mêlait la terreur entretenue des enfers promis aux éternels pêcheurs devant le Créateur ne respectant pas les commandements dictés de la subordination nécessaire à l’obtention d’un hypothétique salut… à la fin des temps, devant le tribunal (même là-haut) du Jugement dernier !
Plus l’humanité s’enfonçait dans l’involution et plus il fallait aux moutons du troupeau sous anesthésie des règles concrètes, simples et compréhensibles. C’est ainsi que succéda à la multitude des dieux païens un Dieu unique, figure masculine toute puissante et autoritaire. La subtilité n’était pas de mise pour l’obéissance du troupeau. C’est donc à travers l’histoire physique d’un homme, Jésus, de sa mère pourtant vierge, Marie, et de ses disciples, les Apôtres au nombre de 12, que tout s’est construit. Afin que l’équilibre ternaire de la Création manifestée soit assuré, il fut rajouté au Père créateur et à Son Fils à défaut de fille l’Esprit saint, substance désincarnée permettant d’éviter une figure féminine présidant aux plus hautes fonctions. La parité n’était pas d’époque… Les moutons obéissants devant peu réfléchir, il importait que leur regard se porte principalement sur des personnages physiques, et non sur les principes. Ou comment faire avaler l’emballage extérieur au détriment de la véritable nourriture… Comme c’est la règle du jeu remise gracieusement à notre arrivée sur Terre, il est facilement compréhensible que nous restions toute une vie durant à ce stade de mâchouillage préhistorique, les téméraires contestataires prenant le risque d’un procès en hérésie.
Marie la Reine des Cieux
Les fables de Marie et Marie-Madeleine constituent une invention archétypale du système patriarcal diviseur. Marie pour les chrétiens ou Myriam pour les hébreux découlent de Maru en sumérien, déesse jumelle au sens androgyne d'un dieu symbolisant l'UN (Cf. image), signifiant "mère divine". Même si elles n'ont évidemment aucun rapport entre elles, elles sont un dérivatif de Meri, la "bien aimée" en ancienne Égypte, qui était aussi nommée Reine des Cieux, ou encore Maïa chez les latins, la mère de Mercure, et Mâyâ, la mère de Bouddha (Gâutama). "Meri" donna naissance à Mesi, "fait à la ressemblance de [Osiris]"*, soit le fils du dieu Osiris (Horus). Son objectif est de faire revivre la mémoire de son père en se révélant être le fils et le prolongement de ce dernier.
Ainsi Marie, la "mère" de Jésus, est Mare, la Mer, symbole de la grande illusion. Elle ne fait que perpétuer les cultes antiques de ses prédécesseures Isis, Ishtar, Sémiramis, Vénus... Ce principe féminin originel créateur se confond en réalité avec le principe féminin androgyne par essence, soit incluant le principe masculin. Sa division en archétype est au cœur de la force symbolique des fameuses "vierges noires", qui dépassent de loin l'époque judéo-chrétienne, et qui s'apparentent notamment à la figure d'Isis "la dévoyée"*. De ce fait, tous les individus - médiums, thérapeutes, voyant(e)s, auteurs "inspirés"... - qui disent canaliser, être en relation ou être inspirés par les figures de Jésus, Marie ou d'autres entités (anges, archanges...) décrites dans la Bible et autres prétendus textes sacrés, sont tout bonnement soit sous contrôle de la pensée induite dans leur égo-mental par le corpus prédateur et manipulateur, soit des affabulateurs. Ils/elles ne sont en aucune façon en relation avec la conscience christique, loin s'en faut !
* Cf. Le féminin séquestré.
Comme le papier d’emballage du dogme enseigné possède la forme géométrique du contenu original, toute personne en ce monde croit en la possibilité d’accéder au principe explicatif de sa relation au mystère du vivant. Il y a naturellement ceux qui, par les leçons du catéchisme apprises, décodent la composition de la substance qui est écrite en tout petit sur le papier d’emballage, voyant des tas de noms bizarres dont ils savent pourtant, intuitivement, qu’ils ne sont pas forcément très bons pour leur santé. Et pour les persévérants désireux d’aller un peu plus loin, ils découvrent tôt ou tard qu’il y a une coupure dans le papier d’emballage les menant alors au papier intérieur, plus brillant (car généralement en alu) que le papier imprimé. Ce n’est pourtant qu’un ornement supplémentaire dans sa façade.
Seuls tous ceux qui ont su ôter tous les emballages de la religion officiante (le "market consumer") ont une réelle démarche spirituelle. Ils se voient engagés dans un chemin les menant face à eux-mêmes, le papier alu tel un miroir leur renvoyant leurs propres interrogations. Ils découvrent l’importance de l’amour de soi, de l’acceptation de ce qu’ils sont, de l’acceptation de tout ce qui est à l’extérieur. Ils découvrent le respect total de tous les papiers d’emballage, ne cherchant plus à dire que l’un est supérieur à l’autre. Ils désirent être en paix avec eux-mêmes, afin que chaque frère les entourant puisse à son tour ôter ce papier d’emballage qui le maintient dans l’extériorité, dans l’incompréhension de sa véritable nature. Le chercheur est alors dans son cœur, plus vraiment dans sa tête. Il peut commencer à goûter la substance sous le papier alu, qui le mènera à la Conscience unitaire. Ceci devient son obsession, jusqu’au jour où il pourra mordre directement dans la substance et la mastiquer consciemment, tous ses sens en alerte. C’est l’extase "transcendante", ou la résurrection, car ce qui tenait de l’emballage aura été totalement crucifié...
Il est alors à comprendre que la substance est le Christ - l'énergie Kiristos -, que le papier alu est Marie, tandis que le papier d’emballage est Mickaël ou les Apôtres pour les chrétiens. Ces derniers sont le mental qui a couché l’histoire sur le papier. Sous un autre angle, Mickaël représente l’énergie masculine, le mental qui par son épée acérée coupe, tranche et discerne. Il est ainsi associé au monde tridimensionnel de la matière, à la linéarité de la raison. Il est la loi qui dit "ci-dessous vous trouverez une substance sacrée". Il est le plexus solaire dans le moteur énergétique de l’être humain*, celui qui brille et distribue l’énergie au corps, au contact de La Vibration émise et transmise par le papier alu.
Marie, le "papier alu", brille en son côté extérieur, immaculée comme une feuille blanche en son intérieur. Elle sent divinement bon la substance du Christ qu’elle porte en elle. Elle est la représentante des énergies féminines qui donnent la vie, l’amour inconditionnel qui se trouve à la dimension supérieure, à l’étage du cœur, à l’étage du thymus. La substance est en telle quantité que toute notion de manque est impossible. La peur n’est plus présente, d’où ce sentiment d’invincibilité. A ce stade, la gratitude d’être ce que nous sommes prend tout son sens. Dit autrement, nous sommes totalement "shooté", non avec une drogue extérieure mais intérieure. Nous n’avons aucun problème d’approvisionnement, aucun problème lié à la dépendance, puisque nous sommes devenu notre propre maître. L’état de manque est remplacé par un état d’abondance.
Enfin, la substance est Christ, c’est-à-dire l’aboutissement ultime. La dégustation ne fait que commencer, nécessitant conscience et gratitude afin que tous ses parfums s’expriment en nous et transforment notre chimie intérieure. L’Ascension*² est bien ce processus de désemballage devant aboutir à l’acceptation de l’hostie qu’est la substance Christ. Pour ce faire, il faut se séparer définitivement de tout ce qui appartenait à l’emballage. C’est une étape cruciale.
* Cf. Le moteur biologique de la co-création.
*² Cf. Le chemin de l'Ascension.
Un individu grand initié, Jésus, nous a montré le chemin il y a 2.000 ans. Il fut appelé Jésus le Christ. Jésus n’a été qu’une particule du Grand Esprit, le Grand Tout, incarnée dans un corps d’homme, animé de La Vibration Christ - le "kiristos" -, pure. Celle-ci nous transpercera à notre tour seulement quand notre Mickaël intérieur – le mental – dansera joyeusement dans les bras de Marie, l'amour. C’est à cette intersection que nous serons crucifié, soit au centre de nous-même, point d’équilibre de notre masculin et de notre féminin intérieurs. C’est alors la réactivation consciente de notre particule d’Esprit, celle de l’Unité, la Conscience unitaire.
Le personnage multi-facette de Jésus, de son nom hébreu Yeshua Ben Joseph
Chaque religion ou philosophie est érigée sur l'enseignement d'un prophète. Selon la tradition, Siddhartha Gautama est le Bouddha fondateur du bouddhisme. Mahomet
fut le premier prophète de l'Islam, Moïse celui du judaïsme, et Jésus-Christ celui du christianisme. Même si certains de ces prophètes n'ont peut-être jamais eu d'existence réelle, leurs
enseignements dépendent nullement de leur réalité historique, mais de la charge symbolique qu'ils véhiculent.
Nous savons aujourd'hui que des recherches sérieuses ont été entreprises pour établir l'existence de Jésus, mais celles-ci ont été précautionneusement et systématiquement empêchées. Pour asseoir son hégémonie sur la chrétienté et pour ne pas "déranger" les croyances de ses fidèles, le Vatican n'a jamais révélé la Vérité au sujet de l'existence ou non de Jésus. Mais cette vérité existe pour qui sait lire entre les lignes, et elle transparait pour celui qui pratique les enseignements bibliques, parce qu'à force de les expérimenter et d'éprouver la vie, il s'apercevra qu'ils sont amputés d'une grande partie de la vérité.Il y a effectivement eu un prophète ou un érudit qui enseignait, et qui probablement s'appelait Yeshua, Yesusvara, Īsā ou Aïssa... Mais en aucune façon, il ne s'appelait Jésus. Jésus n'est que la représentation archétypale d'un personnage de légende découlant d'autres précédemment. Elle a été consignée dans le nouveau testament, afin de promouvoir et consolider la doctrine chrétienne et d'asseoir le pouvoir de l’Église romaine. Le christianisme n'est en fait qu'un dérivé de la religion égyptienne. Quant à la dénomination de "Jésus-Christ", elle provient probablement de la traduction des mots Yeshua et Kiristos, qui signifie en sumérien "fils ardent de la vie".
À force que sa légende soit rabâchée de génération en génération, le personnage de Jésus a pris fermement place dans l'inconscient
humain. Aussi démontrer que Jésus-Christ aurait existé n'a pas beaucoup de sens, mais
prouver que plusieurs épisodes clés de son histoire biblique se retrouvent au cœur d'autres mythes consentirait en quelque sorte à ce que les choses soient claires pour tout le
monde. Jésus est ainsi le "juge des morts". La même chose a été dite au sujet de prédécesseurs tels que Nemrod, Krishna, Bouddha, Ormuzd, Osiris, Aecus, etc. Jésus était l'Alpha et
l'Oméga, le premier et le dernier. Krishna, Bouddha, Lao-Tseu, Bacchus, Zeus et d'autres l'étaient aussi. Jésus a guéri des malades et ressuscité des morts. Ainsi l'on fait Krishna, Bouddha,
Zoroastre, Bochia, Horus, Osiris, Sérapis, Mardouk, Bacchus, Hermès et d'autres. Jésus était de sang royal, tout comme Bouddha, Rama, Fo-Hi, Horus, Hercule, Bacchus, ou encore Persée, tous
considérés comme véritable Dieu unique, des milliers d'années avant la naissance présumée d'Abraham, le créateur si mal nommé du concept de "Dieu unique". Ils ont symbolisé le véritable Dieu
unique pour les hommes, le Soleil, avec la "vraie croix unique". Si les chrétiens représentent Jésus avec une auréole, c'est précisément la manière dont les Phéniciens dépeignaient les rayons du
soleil autour de la tête de leur dieu-Soleil, Bel.
Comme Jésus, Virishna a fait des miracles comme guérir les malades, redonner la vue aux aveugles, chasser les démons et ressusciter les morts. Il a été mis à mort sur une croix entre deux voleurs. Il est descendu aux enfers et il est ressuscité d'entre les morts pour remonter aux cieux. Le dieu Mithra a quant à lui été crucifié, et ressuscité des morts le 25 mars, à Pâques. Les initiations du culte de Mithra s'accomplissaient dans des grottes ornées des signes du Capricorne et du Cancer, symboles des solstices d'hiver et d'été, l'apogée et le périgée du soleil. Mithra était souvent dépeint sous la forme d'un lion ailé, un symbole pour le soleil encore en usage au sein des sociétés secrètes contemporaines.
Jésus ne fut pas le premier Grand Maître, Avatar ou Fils de Dieu à "naître d'une vierge". Pour les mystiques orientaux de tous les temps et de tous les pays, le grand mystère de l'Immaculée Conception et de la naissance spirituelle d'un Fils de Dieu est accepté non seulement comme une possibilité mais comme un évènement naturel dans la vie de tout grand Avatar. Par exemple Krishna en Inde fut mis au monde par une vierge chaste nommée "Devaki", qui fut appelée, à cause de sa pureté, à devenir la mère de Dieu.
La liste est longue des "Fils de Dieu" qui ont joué le rôle principal dans des histoires similaires à celle qui a été attribuée à Jésus, et presque tous ont été adorés bien avant qu'on ait entendu parler de Jésus : Krishna de l'Hindoustani ; Bouddha Sakyamuni de l'Inde ; Salivahana des Bermudes ; Osiris et Horus d’Égypte ; Odin de Scandinavie ; Crite de Chaldée ; Zoroastre de Perse ; Baal et Taut de Phénicie ; Indra du Tibet Bali de l'Afghanistan ; Jaon du Népal ; Tammuz de Syrie et de Babylone ; Attis de Phrygie ; Xamofxis de Thrace ; Zoar des Bonzes ; Adad de l'Assyrie Deva Tat et Sammonocadam du Siam ; Alcide de Thèbes ; Beddrou du Japon ; Hésus ou Éros et Bremrillahm des druides ; Thor, fils d'Odin, des Gaules ; Cadmus de Grèce ; Hil et Fêta des Mandates ; Gentaut et Quetzalcoalt du Mexique ; le Monarque universel des Sibyllins ; Ischy de Formose ; le Divin Enseignant de Platon ; le Saint Homme de Xaca ; Fohi et Tien de Chine ; Adonis, fils de la vierge lo, de Grèce ; Ixion et Quirinus de Rome ; Prométhée du Caucase ; etc.
Il en ressort que le mythe de Jésus est une compilation de plusieurs religions et traditions plus anciennes, tels les mythes de Mithra, de Zoroastre, de l'histoire d'Enki, d'Isis d'Osiris et d'Horus et vraisemblablement aussi de Jules César*, et d'autres encore... Toute l'histoire biblique du dénommé Jésus n'est que fictive et sa crucifixion une fiction symbolisant la charge karmique de la souffrance (la croix symbolisant entre autres nos croyances et nos souffrances : "la croix-en-soi"). Cette histoire renferme néanmoins des enseignements secrets, qui ont été complètement falsifiés dans le but de manipuler l'émotionnel humain en le laissant croire au péché, à la culpabilité, au bien, au mal, etc*².
* Cf. La dualité décodée.
*² Cf. Le mythe du péché, ou la mise sous tutelle de l'humain.
Nous avons tous, de près ou de loin, une notion plus ou moins courante des dix commandements de la Bible. Donnés par Moïse, ils ont été la pierre angulaire de tout un enseignement basé sur la crainte et la culpabilité qui a marqué l’humanité pendant plusieurs millénaires. Ses différentes traductions et interprétations, respectées plus ou moins au pied de la lettre, ont amené de nombreuses divisions. Dit autrement, ce qui partait en principe d'une bonne intention a débouché sur une interprétation voyant tous se taper plus ou moins dessus, avec une intolérance allant à la totale opposée d’un texte qui était censé dire "aimez-vous les uns les autres". C’est le résultat typique d'une vibration de 3-D*, dimension où l'ego-mental analyse, trie selon ses intérêts, juge puis crucifie ceux qui ne sont pas d’accord…
Cf. La falsification de la réalité en 3-D.
Si nous regardons maintenant cet enseignement avec la vision de la 4-D, dimension propre à l'intelligence du cœur, sinon de la 5-D, celle de l'unité, chacun des dix commandements prennent une autre tournure. Interpréter ces commandements avec le cœur n’a rien à voir avec celui de la tête. C'est ainsi que la compréhension change entre profanes et initiés...
Compte tenu des différentes versions de traduction, un "mixte" exprime chaque commandement, n'interdisant à chacun d’utiliser sa propre version. Globalement le premier commandement est le principal, les neuf qui suivent n'étant que des déclinaisons afin de mieux le comprendre.
Commandement
Tu n’auras pas d’autres dieux devant Moi
Tu ne te feras pas de statue, ni de représentation quelconque de ce qui est en haut dans le ciel, de ce qui est en bas sur la terre, et de ce qui est dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras pas devant elles, et tu ne leur rendras pas de culte ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux…
Tu ne prendras pas le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain ; car l’Éternel ne tiendra pas pour innocent celui qui prendra son nom en vain
Souviens-toi du jour du sabbat (ou du repos), pour le sanctifier
Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne
Tu ne commettras pas de meurtre
Tu ne commettras pas d’adultère
Tu ne commettras pas de vol
Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain
Tu ne convoiteras rien qui soit à ton prochain
Version 3-D
Vire toutes tes idoles qui te détournent de ta connexion à toi-même, car elles sont toutes le fruit de ton ego-mental qui fait tout pour prendre la main et te perdre.
Toutes tentatives de représentation et d’idolâtrie sont bannies, sinon tu verras de quel bois je me chauffe…
N’utilise pas le mot "Dieu ceci" ou "Dieu cela" pour justifier tes égarements et incompréhensions, surtout dans tes moments vibratoirement bas. Et puis, n’utilise pas le mot Dieu pour te donner de l’importance et parler en son nom, car cela n’est que le jeu de l’ego qui veut dominer ses frères.
Ne sois pas un esclave à temps plein, et accorde-toi un moment pour toi-même afin de te reconnecter à toi-même et aux autres.
Respecte tes parents, car ils ont été tes tuteurs.
Ne tue sous aucun prétexte ton prochain.
Évite de coucher à droite et à gauche.
Évite totalement d’aller prendre ce qui ne t’appartient pas.
Chaque mensonge n’est que tentative de manipulation.
L’envie est une mauvaise herbe qui étouffe ta divinité.
Version 4-D
Suis la loi de l’UN et tout sera OK. Ne laisse rien se mettre entre elle et toi.
Toute tentative de représentation de l’UN sera forcément une limitation, car on ne peut représenter l’infini Unitaire aussi bien intérieurement qu’extérieurement.
Et comme tu es l’UN en action, évite de te faire une représentation de ce que tu penses Être, car ce n’est que projection de ton ego-mental et non ce que tu ES. Ne donne pas la première place à
ton ego-mental.
Chaque fois que tu baisses ta fréquence personnelle, ne viens pas mettre cela sur le dos de l’UN, car, en fait, tu es l’UN et tu ne peux accuser personne d’autre que toi-même. Sois responsable de ta propre vibration, car tu récolteras toujours le résultat de tes pensées et croyances.
Sois égoïste, prends du temps pour toi afin de rehausser ta fréquence. Et puis lâche prise quand tu émets une vibration-souhait afin qu’elle puisse se réaliser.
Honore le masculin-féminin. Ils sont tes parents qui te permettront de cocréer. Le savoir-connaissance et les sentiments engendreront l’enfant que tu désires cocréer.
Nul ne peut être détruit sinon que par soi-même. Nous sommes l’auteur de nos propres baisses de fréquence.
N’essaie pas de tromper la loi de l’UN, car, au final, tu ne fais que de te tromper toi-même.
Par la loi d’Attraction, tu ne peux attirer à toi ce qui n’est pas dans ta vibration.
N’exprime pas une vibration que tu n’as pas, sous peine de la voir débarquer dans ta cour. C’est de là que viennent tes épreuves. Sois vrai, transparent dans ta présence et tout sera pour le mieux.
Ne laisse pas ton ego-mental te tourner la tête avec des illusions, car cela n’apportera que décentrage et baisse vibratoire.
Ainsi, appliqué au thème de la Pensée création*, ces dix commandements apportent un autre éclairage. En considérant l’aspect vibratoire des choses, nous vérifions que l’aspect 3-D est surtout tourné vers l’extérieur, tandis que l’aspect 4-D est tourné vers l’intérieur. C’est ce qui fait la différence entre l’interprétation 3-D qui divise par l'ego-mental alors que l’interprétation 4-D vise l’Unité vibratoire de notre être profond via le cœur. Ces dix commandements ne sont en fait que des règles basiques pour augmenter notre fréquence, notre vibration intérieure, afin de mieux rentrer en contact avec notre JE SUIS, notre Soi supérieur, notre Âme.
* Le processus création décodé & La pensée création.
Une institution religieuse, c’est une armée qui, au lieu de combattre avec les armes à feu, combat avec le verbe, qui est le feu de l’Esprit. Autant une armée en kaki dit qu’elle est là pour garantir la paix, autant une armée de croyants dit qu’elle est là pour unifier le monde, et ainsi être en paix. Les deux disent la même chose et veulent la même chose, la paix. Or, nous voyons tout le contraire : cela ne peut être qu’une armée qui attaque, et qu’une religion qui sépare le croyant de l’incroyant. En toute sincérité ... Elles ont chacune leur territoire de chasse, et comme tout individu possède en lui ces deux aspects - l'appétence à la "guerre", au combat, et au spirituel -, nous sommes tous bon pour nous faire enrôler selon leur protocole de pouvoir et de domination. Bienheureusement, nous avons aussi un Soi, le lien avec le Divin. Il appartient au Soi supérieur qui, par définition, n’est pas incarné dans la matière, qu’elle soit dense ou subtile… Mais sachant cela, "ils" ont falsifié notre structure spatio-temporelle* pour nous maintenir dans l'oubli de Ce Que Nous sommes vraiment. Ce voile de l'oubli établi, la manipulation des consciences pouvait jouer à fond et nous conduire à l'état d'asservissement.
* Cf. La falsification de la réalité en 3-D.
Ainsi a été établi le concept subtilement pervers du péché et du fait d'être des pêcheurs pour l'éternité depuis la soi-disant faute commise au jardin de l’Éden*. Fort de cela, il en a découlé la pire des maladies qui soit, la culpabilité, avec la nécessité de demander constamment pardon à l’Éternel et de recourir à l'absolution par ses serviteurs habilités. Nous sommes ainsi tous des coupables, puisque pécheur par définition. Maintenu de ce fait dans la séparation, cette lame de rasoir qu'est la culpabilité nous empêche d’accéder à la paix intérieure, première marche pour aller sur la voie de l’UN, de l’UNification, de l’UNité, et de récupérer notre puissant pouvoir de cocréation*². Nul besoin d'en décrire les dégâts. Ce sont comme des myriades de mines anti-personnelles disséminées partout qui rendent cul-de-jatte n’importe quel marcheur voulant aller à la découverte de sa propre divinité ...
* Cf. La dualité décodée & Le mythe du péché, ou la mise sous tutelle de l'humain.
*² Cf. La pensée création.
État de l'être humain dans la vision de la religion occidentale
Les centres énergétiques
Le moteur biologique normal
La structure spatio-temporelle
La 3-D falsifiée
État religieux falsifié
Lorsque les centres énergétiques, autrement nommés chakras (figure 1) de l'être humain fonctionnent dans une structure spatio-temporelle normale (figure 3), celui-ci a toute la puissance de l'équilibrage de ses polarités masculin/féminin pour l'exercice de son pouvoir de co-création à partir du chakra du mental (plexus solaire - 3), de polarité masculine, et du chakra de l'émotionnel (cœur - 4), de polarité féminine. Compte-tenu de la falsification de la réalité en 3-D (figure 4), l'enseignement religieux basé sur la culpabilité du péché originel participe de l'altération de ce pouvoir de création, le féminin sacré - intuition, ressenti - étant considérablement atrophié au bénéfice de l'ego-mental et de ses manipulations (figure 5).
Cf. présentation complète dans Le moteur biologique de la cocréation, La falsification de la réalité en 3-D, L'illusion de la demande au Ciel et sa résolution, La pensée création.
Appelés "pécheurs/pêcheurs", parce que nés de l’ère du Poisson, il nous appartient de devenir les empêcheurs de tourner en rond en sautant hors du cercle de la fausse religion* et de nettoyer la dose de culpabilité qui pollue nos mémoires cellulaires et intoxique notre inconscient. Cela passe par la prise de conscience de combien nous avons été imbibé jusqu’à l’os en observant tant l'état de nos pensées que des émotions qui se manifestent dans le déroulé de notre vie, tout particulièrement dans les interactions relationnelles. C'est un travail de délestage indispensable, destiné à nous alléger afin de retrouver la libre voie du cœur non mentalisée par les interdits et autres préceptes insidieux. En regardant l’altimètre de notre vibration personnelle nous savons si nous nous enfonçons ou nous élevons. Élever sa fréquence consiste donc à virer le lourd, le plomb de la culpabilité, et forcément les règles qui ont permis que ce vinaigre nous corrode de l’intérieur.
"Qui voudra sauver sa vie la perdra" a dit le Christ (Marc 8:35, Luc 17:33). Il est impossible d’être amour inconditionnel et en même temps son propre cancer. La culpabilité, ce sentiment d’être coupable d’être ce que l’on EST, est le pire poison de l’humain. C’est la raison pour laquelle les distributeurs-dealers qui nous l'ont vendu sont tous habillés de noir*²…
* Cf. Le mythe européen décodé (1) Un ADN impérial païen.
*² Cf. Symboles et artifices de la Matrice.
Nous sommes tous les "fils et les filles" de l’UN. Il ne peut y avoir de ce fait une étincelle de vie supérieure à une autre. Nous sommes tous à égalité, au même titre qu’aucune cellule de notre corps n’est supérieure à une autre, ou qu’une planète ne l’est par rapport à des soleils.
Cette prise de conscience de ce que l’on EST conduit à mettre définitivement à la poubelle la croyance que nous sommes séparé de l’UN et donc de nous-même, de notre étincelle de Vie, de notre étincelle d’Esprit, de notre Soi supérieur. En restant dans la non-foi en notre propre pouvoir, celui de l’UN, nous ne faisons que construire de la séparation, avec toutes les peines et les souffrances qui vont avec.
L'indispensable dépassement des concepts bibliques
Tous les concepts auxquels se rattachent les êtres humains en leur état de conscience ont une dimension émotive (Dieu, Adam, Eve, Satan, Lucifer, Michael...). Ils
sont des implantations dans le cerveau tant par les entités de nature évolutive (+) que celles de nature involutive (-) qui les gouvernent de la 4ème dimension de réalité, le Monde des esprits,
autrement appelé le champ de l'Astral. Même si dans ce Plan invisible se trouvent des Intelligences bienveillantes à son égard, ces dernières sont à leur stade d'évolution encore imparfaites,
l’être humain qui s'y fie ne pouvant recevoir l'information parfaite car absolue des Intelligences du Plan supérieur, le champ cosmique de l'Esprit universel, appelées les Êtres de
Lumière*.
C'est pourquoi l’être humain, pour commencer à comprendre ce que veut dire ou ce qu’implique les mots et concepts auxquels il se réfère benoîtement, naïvement, par
l'inflammation de son ego-mental - l'intellectualisme -, n'a d'autre choix que d'être libre de ces notions qui lui ont été implantées par conditionnement extérieur (éducation familiale par
exemple) et sous l'emprise de la force prédatrice glissée dans sa psyché dénaturée de par la manipulation génétique de ses origines galactiques. Si ces concepts et notions ont eu dans le passé
une valeur - sa construction identitaire égotique -, ils n’ont désormais plus aucune valeur, compte-tenu du nouveau cycle civilisationnel en cours d'établissement*². L’être humain est appelé à
devenir, par sa transformation intérieure profonde*³, ce qu'il appelle la Lumière ou l’Intelligence, lui permettant de créer de nouvelles notions plus justes car épurées des anciennes notions qui le
leurraient, le maintenant asservi à la chaîne d'alimentation des Forces de l'Ombre et des ténèbres. En comprenant enfin les Lois cosmiques qui régissent Ce Qui Est, l'Univers, il sera Libre, sa
nature première !
* Cf. Compréhension structurelle de la Matrice
asservissante.
*² Cf. Fin de cycle (2) La guidance éclairée de sa vie.
*³ Cf. Le chemin alchimique & Processus de transformation de conscience (1).
La vraie thérapie, c'est à tout moment, en toutes conditions, et certainement pas guidée par quelqu'un que nous payons, mais par sa guidance qui place les expériences dont nous avons précisément besoin sur notre chemin.
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