Même si régulièrement les sirènes de la soi-disant reprise économique sont martelées par les relais dédiés à la défense de l'illusion économique, il y a pour beaucoup chaque jour plus nombreux le sentiment que quelque chose en profondeur ne va pas dans notre pays. Comment en effet les choses peuvent-elles " bien aller " alors que près de la moitié des jeunes Français de 18-29 ans vivent désormais chez leurs parents, un niveau en augmentation régulière depuis les années 1970 ? Comment la situation peut-elle être " normale " quand les deux tiers (66%) des Français ont peur de l'avenir, que leurs retraites vont progressivement être réduites – dès 2020 –, pour finalement atteindre à peine la moitié du salaire qu'ils percevaient durant leur vie active, que presque la moitié d'entre nous (selon des recherches du ministère des Affaires sociales) pensent que leur situation s'est dégradée par rapport à celle de leurs parents, et que les trois quarts ont peur pour l'avenir de leurs enfants ?
Comment peut-on avoir une " reprise " lorsque les deux tiers de la population ont en fait du mal à joindre les deux bouts, et que 75% des citoyens ne peuvent pas épargner plus de 100 € par mois ?
Si pour certains les cadres dirigeants, les élites de la banque et de la finance, les entrepreneurs high tech et autres membres des " 1% " (professions libérales à hauts revenus) s'en tirent très très bien, la vérité est que pour la plupart des gens la situation est en train de devenir bien pire. D'ailleurs, chose cachée, les Français de la " classe moyenne " se sont radicalement appauvris ces quarante dernières années, cette tendance allant s'aggraver dans les années qui viennent.
La vérité est que nous avons atteint un point de bascule, et pas seulement en France. Partout dans le monde – aux États-Unis, au Moyen-Orient, en Europe – la situation est en train de se muer en une véritable cocotte-minute financière, culturelle et démographique. Elle se constate avec la multiplication des émeutes et des manifestations, les grèves à répétition qui empêchent le bon fonctionnement du pays de fonctionner et pèsent sur la croissance, avec les attentats et les violences terroristes, avec la montée du sentiment d'insécurité dans nos villes, avec l'afflux d'immigrés qui s'amassent à nos portes, fuyant pour beaucoup des pays en guerre ...
Si d'aucuns considèrent que tout cela est de la faute de l'Union européenne, de Donald Trump, d'Emmanuel Macron ou du réchauffement climatique, ces situations sont surtout une question d'argent ... et de désespoir. Par-delà les grands discours de la presse grand public - le mainstream médiatique - et des politiciens sur les " inégalités " génératrices des problèmes sociaux, la disparité croissance entre les riches et les pauvres n'est qu'un symptôme du problème, en aucune façon sa racine.
Avez-vous parfois le sentiment – en dépit de la soi-disant reprise économique tant vantée dans la France "en marche" – qu'il y a quand même encore quelque chose qui ne va pas dans notre pays ?
Si oui, vous n'êtes pas seul.
Après tout, comment les choses peuvent-elles "bien aller" alors que près de la moitié des jeunes Français de 18-29 ans vivent désormais chez leurs parents – un niveau en augmentation régulière depuis les années 1970 ?
Comment la situation peut-elle être "normale" quand 66% des Français ont peur de l'avenir...
... Que leurs retraites vont progressivement être réduites – dès 2020 –, pour finalement atteindre à peine la moitié du salaire qu'ils percevaient durant leur vie active...
... Tandis que 46% d'entre nous, selon des recherches du ministère des Affaires sociales, pensent que leur situation s'est dégradée par rapport à celle de leurs parents... et que 73% ont peur pour l'avenir de leurs enfants ?
Comment peut-on avoir une "reprise" lorsque les deux tiers de la population ont en fait du mal à joindre les deux bouts... alors que 75% de nos compatriotes ne peuvent pas épargner plus de 100 € par mois ?
Comment expliquer des choses comme l'augmentation radicale des militants de gauche type La France insoumise... et des élections présidentielles où les trois candidats aux idées les plus extrêmes ont remporté près de la moitié des suffrages ?
Bien sûr, certains – les PDG, les élites de la banque et de la finance, les entrepreneurs high tech et autres membres des "1%" – s'en tirent très très bien. Jamais les riches ne se sont aussi bien portés.
Mais la vérité, pour la plupart des gens, c'est que la situation est en train de devenir pire – bien pire.
Aujourd'hui, j'aimerais partager avec vous quelques faits que nos politiciens ont peur de vous dire : la raison secrète pour laquelle les Français de la classe moyenne se sont radicalement appauvris ces 40 dernières années... et pourquoi cette tendance va s'aggraver dans les années qui viennent.
Je n'ai jamais vu ces informations publiées ailleurs.
Ce secret explique pourquoi les riches deviennent en fait beaucoup, beaucoup plus riches... tandis que pour tous les autres, on "travaille plus pour gagner moins", et le niveau de vie recule.
Une fois que vous comprendrez ce secret, vous verrez pourquoi, pour des millions de Français, une crise politique et financière majeure se prépare...
... Et elle se déclenchera peut-être dès le 27 mai 2019.
Je parle d'un bouleversement qui ne s'est pas produit, pour notre pays, depuis 1812.
Il "remettra à zéro" le système financier mondial. Le bouleversement atteindra une ampleur que la plupart des Français ne peuvent même pas imaginer – et pour la plupart, ce sera un cauchemar pur et simple.
Le secret que je vais partager avec vous dans les lignes qui suivent protège les très riches et les très puissants.
Inutile de compter sur eux pour vous en parler, donc.
Mais je vais vous l'expliquer de manière aussi claire et simple que possible dès maintenant...
Pourquoi est-ce qu'autant de gens sont autant en colère ?
SimoneWapler Je m'appelle Simone Wapler.
Vous ne me connaissez peut-être pas : je suis Directrice des Rédactions aux Publications Agora et Rédactrice en Chef du service La Stratégie de Simone Wapler.
Je suis également l'auteur de quatre livres épluchant la situation de notre pays et la santé du système financier mondial.
Les Publications Agora font partie d'un réseau mondial de recherches et de conseils financiers, qui possède des bureaux à Paris, à Londres, aux Etats-Unis, en Allemagne, en Chine et dans le reste du monde.
En France, nous ne comptons pas moins de 283 044 lecteurs. Près de 40 employés travaillent dans les bureaux, dont des spécialistes reconnus de la cote française. Nous comptons aussi dans notre réseau des traders à l'international, un ex-initié de la CIA... et de nombreux autres experts de la finance et du patrimoine.
Mais ce qui fait de nous un cas vraiment à part dans le secteur financier, c'est notre indépendance.
Nous ne sommes pas gestionnaires de fonds.
Nous n'acceptons pas de publicité extérieure dans nos pages.
Nous ne sommes donc pas pieds et poings liés – contrairement aux grands médias, qui ne peuvent pas se permettre d'offenser leurs annonceurs. Et nous ne devons rien aux politiciens.
Nous sommes protégés par la liberté de la presse : nous pouvons donc être parfaitement – et parfois brutalement – honnêtes sur ce qui est le plus important pour nos lecteurs.
Je vous contacte aujourd'hui parce que j'ai un grave avertissement à vous transmettre :
Nous avons atteint un point de bascule.
Vous l'avez sans doute remarqué aussi : partout dans le monde – aux Etats-Unis, au Moyen-Orient, en Europe et même dans notre pays – la situation est en train de se muer en une véritable cocotte-minute financière, culturelle et démographique.
Nous le constatons avec les émeutes et les manifestations qui se multiplient...
Avec les grèves à répétition qui empêchent notre pays de fonctionner, pèsent sur la croissance et endommagent notre réputation dans le reste du monde...
Avec les attentats et les violences terroristes qui émaillent désormais régulièrement là Une de nos journaux, de Paris à Londres en passant par Nice ou le Canada...
Avec la montée du sentiment d'insécurité dans nos villes...
Avec l'afflux d'immigrés qui s'amassent à nos portes, fuyant des pays en guerre...
Tout cela, nous dit-on, est de la faute de l'Union européenne... ou de Donald Trump... ou d'Emmanuel Macron... ou du réchauffement climatique... ou que sais-je encore.
En réalité, ces situations sont surtout une question d'argent... et de désespoir.
Vous entendrez sans doute la presse grand public et les politiciens se gargariser de grands discours sur les "inégalités", en faisant référence aux problèmes sociaux et à la polarisation politique croissante en France, en Europe et dans le reste du monde.
Ce qu'ils ne vous disent pas, c'est que la disparité croissance entre les riches et les pauvres n'est qu'un symptôme de notre problème... pas sa racine.
Oui, aujourd'hui les 62 personnes les plus riches du monde ont plus que les 50% les plus pauvres – réunis ! Et en regardant le graphique ci-dessous, vous constaterez que les pauvres le sont de plus en plus... tandis que les plus riches voient leur patrimoine continuer sa hausse. Les 62 personnes les plus riches du monde valent plus que les 50% les plus pauvres Alors quel est le véritable problème ?
Eh bien, ce n'est pas qu'un petit nombre de personnes se sont enrichies.
Le vrai problème, c'est comment elles se sont enrichies. Je vous expliquerai ce secret dans une petite minute.
Comment les gigantesques gains de quelques-uns se sont faits directement aux dépens de la classe moyenne
C'est exactement ce qui nourrit la colère, la radicalisation et le racisme croissant dans nos sociétés.
Voyez-vous, pendant que les riches deviennent plus riches, tous les autres perdent du terrain.
Regardez ce graphique, qui montre que pour la plupart des Français, les revenus stagnent ou chutent depuis des années maintenant...
Evolution du revenu brut disponible en France (en %) graph2 Et le taux de pauvreté, après avoir plongé dans les années 1990/2000, est reparti à la hausse, s'envolant même ces dernières années : graph3 Comment s'étonner de la montée de la précarisation et de la pauvreté, dans un pays où le chômage n'est pas retombé sous les 7% depuis 1983 ?
D'autant que... on peut compter sur nos autorités pour aggraver la situation. Nous sommes déjà vice-champions du monde en termes de fiscalité... graph4 ... et ce n'est pas fini !
Le gouvernement actuel donne d'une main – "suppression" de la taxe d'habitation et de l'ISF – pour reprendre de l'autre.
Selon le cabinet d'audit et de conseil Ernst&Young, M. Macron a créé pas moins de 8 nouveaux impôts et taxes depuis son arrivée au pouvoir.
Pas grand'chose, considérant les 28 nouvelles mesures d'imposition créées par M. Hollande dès ses débuts en tant que président... mais notez bien que ces nouvelles mesures viennent s'ajouter aux précédentes.
Pas question d'alléger le fardeau : il s'agit surtout d'en redistribuer un peu les charges pour que la bête – c'est-à-dire vous – puisse continuer à avancer sans trop tituber. img1 Car c'est bien vous qui êtes en première ligne de ces innovations fiscales qui viennent ronger votre pouvoir d'achat et d'épargne :
- Augmentation de la CSG
- Alourdissement des impôts sur l'immobilier
- Augmentation des taxes sur le gaz et l'essence
- Taxe sur les métaux précieux
Tout est fait pour que l'épargnant, le retraité, l'investisseur, crachent au bassinet le plus possible. Et cela a une conséquence gravissime :
La classe moyenne – la partie la plus stable, politiquement et économiquement, de notre société – est en train de disparaître.
La fondation de la classe moyenne en France a été une longue histoire de hausse régulière des salaires. Pour des millions de Français, la vie s'est améliorée petit à petit, année après année, alors que le montant des salaires augmentait et que l'économie se développait.
Ce n'est plus le cas.
La France a dégringolé au palmarès mondial, passant de quatrième puissance mondiale à... septième : l'Inde est désormais devant nous !
Comme le montre ce graphique de l'INSEE, notre revenu est en baisse notable : graph5 Parallèlement, notre pouvoir d'achat dégringole : graph6 Non seulement vous ne gagnez pas plus d'argent... mais en plus, vos revenus ne vous permettent plus de vivre aussi bien qu'avant.
Et là-dessus... le gouvernement vient en plus ponctionner une part croissante de ce que vous gagnez ! graph7 Pas étonnant que les Français soient aussi en colère et stressés.
Ils travaillent, année après année... mais au lieu de pouvoir profiter de leur argent... investir pour leur maison ou leurs enfants... épargner pour leur retraite...
... non seulement leur niveau de vie baisse mais en plus l'Etat ponctionne une part croissante de leurs revenus pour financer ses gabegies, les laissant pieds et poings liés face aux aléas de l'existence.
Or cette situation est sur le point de s'aggraver considérablement – parce que la France n'est plus libre de ses mouvements.
Toutes mes recherches le prouvent :
La prochaine crise se rapproche
Si vous connaissez déjà un peu mon travail, vous savez que je ne fais pas ce genre de prévision à la légère :
... Le 10 mars 2000, nous avons averti que la fin était proche pour la bulle des dot.com.
Le jour même, le NASDAQ commençait un plongeon de 77% qui a duré deux ans...
... La même année, nous avons émis notre "Transaction de la Décennie" : achetez de l'or, vendez les actions.
L'or entama une progression stratosphérique de 571%... tandis que les actions perdaient 24% aux Etats-Unis et près de 50% en France...
Dix ans plus tard, les médias annonçaient que l'or était le meilleur investissement des années 2000...
... Le 7 mars 2005, nous avons averti que l'immobilier américain allait s'effondrer...
... Et les incidents et alertes se multiplièrent jusqu'au début "officiel" de la crise, en 2007.
J'annonçais personnellement, le 29 janvier 2010, que les pays du sud de l'Europe représentaient un danger considérable pour la Zone euro.
Quelques mois plus tard, la Grèce était la première à plonger, entraînant les marchés européens dans le chaos.
A chaque fois, avec nos équipes, j'ai aidé nos lecteurs à protéger leur argent et à le faire fructifier.
Mon avertissement, aujourd'hui, est lié à ce qui se passe en France actuellement... mais aussi à la situation de l'Italie, de l'Espagne, de la Grèce, de la Turquie... et de bien d'autres.
Partout dans le monde, des crises éclatent. L'économie craque par tous les bouts.
Les populations, appauvries, exaspérées, sont sous tension.
Les autorités financières et politiques sont à bout de ressources... et désespérées.
Si j'ai raison, si elles ont bien recours à l'ultime arme économique dans les mois qui viennent... les secousses auxquelles nous avons assisté ces derniers mois ne sont rien à côté de ce qui nous attend en mai 2019 (ou peut-être même plus tôt, comme nous le verrons dans quelques lignes).
Et cela pourrait commencer en Europe...
Qui souffrira le plus ?
Les problèmes toxiques des banques grecques, italiennes, espagnoles se sont lentement mais inexorablement répandus. De banque en banque... puis de pays en pays... devenant toujours plus gros, toujours plus ingérables.
D'abord, ce n'était que les petites banques comme les cajas espagnoles. Puis ce sont des banques systémiques qui ont fait faillite, comme la Banco Popular italienne.
En 2012, ce sont de petits Etats comme la Grèce et Chypre qui luttaient.
Aujourd'hui, c'est l'Italie et l'Espagne qui font les gros titres.
Combien de temps avant que la France les rejoigne ?
Et tout cela fait partie du même problème.
Un problème dont l'intensité augmente depuis des décennies.
Un problème qui n'a qu'une seule issue logique.
J'aime autant vous prévenir tout de suite : ce que vous allez lire a des implications effrayantes pour les Français.
La pression sur notre société et sur les marchés financiers pourrait être extrême – et la solution mise en place pour y remédier sera pire encore.
Je vous dirai dans quelques lignes pourquoi c'est vous qui souffrirez le plus si ce scénario se réalise.
Je vous montrerai aussi comment faire pour que vous et vos proches traversiez la crise imminente en toute sécurité.
Cela impliquera sans doute de faire des choix d'investissements que vous n'auriez jamais pensé faire... voire dont vous ignorez tout.
Mais restez avec moi : comme je vous le montrerai, dans certains cas, il est également possible d'engranger des gains considérables durant une crise financière – tout en vous protégeant des plus gros dégâts.
Pardonnez-moi, je vais plus vite que la musique. D'abord, permettez-moi de vous expliquer ce qui est sur le point de se produire.
Du sang dans les rues – et sur les marchés
L'Union européenne actuelle est une poudrière sur le point d'exploser.
La pression monte depuis des décennies – et elle est autant financière que sociale.
Pour comprendre, il faut se souvenir que le système économique et politique européen tel qu'il a été conçu après la Guerre froide avait pour but de faire deux choses :
1) Encourager la croissance économique... et 2) favoriser l'intégration politique.
Cela a été un échec complet sur les deux fronts.
Ignorez la rhétorique de nos dirigeants. Ignorez les données bidon et les statistiques bidouillées.
Regardez ce qui se passe sur le terrain – et les faits sont limpides : l'Europe du sud traverse une dépression désastreuse.
En Italie, cinq récessions depuis les années 90 – sans parler de la crise de 2008 – ont réduit en miettes l'économie italienne. Le chômage n'est pas redescendu sous les 10% depuis 2012, et le chômage des jeunes dépasse les 30%.
Les ratios de dette gouvernementale sont tout aussi cauchemardesque. La dette italienne représente désormais 132% de son PIB – pile le niveau où la Grèce a commencé à avoir des problèmes.
En Espagne, la situation est tout aussi lamentable. Le nombre de sans-abris a augmenté de 20% depuis 2014.
Dans certaines régions du pays, le chômage des moins de 25 ans atteint le chiffre incroyable de 63% – une pression terrible pour la société.
Au Portugal – où les choses sont censées aller en s'améliorant – la dette représente encore 146% du PIB. Le système bancaire reste étouffé sous les mauvaises dettes – près de quatre fois la moyenne européenne.
Même histoire en Grèce. L'économie a été divisée par plus de deux par la crise de 2008. La dette publique représente encore plus de 300 milliards d'euros. Le chômage des jeunes dépasse les 40%.
L'euro n'a pas encouragé la croissance. Il a détruit la richesse et le statut de l'Europe du sud – et a ruiné la vie de millions de personnes.
Les forces économiques qui écrasent l'Europe aujourd'hui sont terribles en tant que telles...
... Mais le vrai problème, c'est l'approche européenne, son principe "la même chose pour tout le monde", qui mène à la désintégration financière ET sociale de la classe moyenne.
Le projet européen n'a PAS mené à plus de stabilité et d'intégration.
La Grande-Bretagne a déjà choisi de partir. En Italie, des politiciens anti-establishment sont au pouvoir. En France, au Pays-Bas, en Allemagne, en Autriche, en Suède et en Hongrie, les partis anti-Europe gagnent en popularité.
Pour l'instant, une chose me saute aux yeux : les gens en ont ASSEZ.
La bombe à retardement est enclenchée... et la mèche est désormais très courte
img2 Le problème principal, c'est que l'euro ne convient pas à des pays en faillite comme l'Italie, l'Espagne, la Grèce ou le Portugal (sans parler de la France).
Tous ces pays vivement largement au-dessus de leurs moyens. Ils ont donc désespérément besoin d'une devise plus faible – réduisant les salaires et le pouvoir d'achat pour compenser le mauvais état des finances publiques.
Au lieu de ça, les voilà écrasés par une devise forte appuyée par l'Allemagne... Une Allemagne qui commence à en avoir assez de payer pour les autres.
C'est là le défaut spécifique à la structure de la Zone euro, qui la rend si explosive pour l'intégralité du système monétaire.
Voyez-vous, pour tout autre pays au monde – tout autre pays qui a sa propre devise plutôt qu'une monnaie partagée et centralisée – le problème aurait déjà été résolu.
La devise aurait chuté, agissant comme une soupape de pression – rendant le pays plus compétitif et abordable, et réduisant la valeur de sa dette.
L'Italie a utilisé cette soupape 13 fois durant les 19 années qui ont mené à la création de l'euro, dévaluant sa devise pour soulager la pression.
Lorsque la Grande-Bretagne a eu besoin de la même chose en 1992, elle a tout simplement choisi de ne pas adhérer au programme monétaire commun.
Mais les pays de la Zone euro ne peuvent plus dévaluer leur devise... parce que l'euro ne peut pas refléter à la fois la vigueur allemande ET la faiblesse de l'Europe du sud.
Au lieu de ça, la valeur de l'euro est littéralement "le c** entre deux chaises", si vous me pardonnez l'expression : trop basse pour l'Allemagne et trop haute pour des pays en difficulté comme la Grèce, l'Espagne et l'Italie.
En d'autres termes, l'euro n'a pas de "soupape" pour les pays qui ont du mal. La devise restera trop forte, étouffant lentement l'Italie, l'Espagne, le Portugal et la Grèce tandis que l'Allemagne profite d'un boom historique sur ses exportations.
Jusqu'à ce qu'un jour, la pression sur ces nations affaiblies soit trop forte.
Les peuples décideront qu'ils en ont eu assez d'ingénierie sociale et financière imposée et d'un système qui les étouffe...
... Et ce sera l'explosion.
La véritable issue de 20 ans de dette, de taxation, de migration, de dépression et de baisse du niveau de vie deviendra soudain visible... et déclenchera une crise dans toute l'Europe telle qu'on n'en a pas vu depuis la fin de la guerre, lorsqu'un pays majeur quittera l'euro en catastrophe.
L'Europe ne sera pas simplement confrontée à une crise financière.
Elle devra affronter une Grande Dépression – une désintégration sociale, financière et politique qui ruinera des millions de personnes.
Et c'est là que les autorités, désespérées, risquent de mettre en place la solution ultime... celle qui pourrait provoquer une onde de choc à côté de laquelle la crise de 2008 sera un goûter d'enfants.
Je vous expliquerai dans un instant exactement ce qui va se dérouler – et pourquoi cela pourrait commencer dès le 27 mai 2019.
Mais d'abord, comme je l'ai promis ci-dessus...
Je voudrais vous expliquer la raison secrète pour laquelle les investisseurs et les ultra-riches ont gagné beaucoup, beaucoup plus d'argent... tandis que la majorité des gens "ordinaires" se retrouvent enfermés dans un cycle de baisse de leur niveau de vie.
La vérité sur les "inégalités"
Le problème économique sous-jacent actuel est parfaitement simple : les profits ne s'écoulent plus vers tout le monde comme ils le faisaient autrefois.
Voilà qui est évident, me direz-vous.
On nous vante les bénéfices record des entreprises... les marchés boursiers atteignent des sommets... des quantités faramineuses d'argent circulent... mais les disparités de revenus s'élargissent chaque année, tandis que les Etats s'endettent de plus en plus, luttant pour remplir les promesses faites à leurs citoyens.
La plupart des gens ne comprennent pas pourquoi.
Voici le secret :
La véritable cause de cette disparité de richesse et de revenus, c'est que les salaires ne sont plus liés aux gains de productivité.
Je sais que ça peut sembler être terriblement fumeux et compliqué, mais je vous demande un peu de patience :
En comprenant ce concept, vous aurez une bonne longueur d'avance sur 99% de la population – et cela pourrait vous permettre de gagner une fortune tout en évitant des pertes énormes.
Je m'explique ; vous verrez, ce n'est pas compliqué...
Au début du 20ème siècle, les gains économiques étaient partagés à la fois par les patrons (les propriétaires d'entreprises), les actionnaires et les travailleurs. img3 Prenons un exemple légendaire : Henry Ford, l'inventeur de la production en série et de la chaîne de montage.
Lui et ses employés se sont enrichis parce qu'ils ont su augmenter la productivité. Grâce au travail à la chaîne, les automobiles sont devenues plus simples à produire – donc plus abordables... et Ford a pu en vendre beaucoup plus.
Ces gains ont été répercutés directement sur les bulletins de salaire des employés : Ford a fait les gros titres dans tous les Etats-Unis en 1914, lorsqu'il a plus que doublé le salaire minimum dans ses usines, du jour au lendemain.
Voilà qui n'arriverait pas aujourd'hui : vous imaginez Bernard Arnault annoncer qu'il double le salaire minimum chez LVMH, prenant effet lundi ?
Non : les salaires réels ont décliné pour la plupart des gens, en dépit d'énormes gains de productivité réalisés ces dernières décennies.
Regardez ce graphique, basé sur des recherches de l'Organisation internationale du travail (une branche de l'ONU) : il montre clairement le problème... Croissance de la productivité vs. croissance des salaires dans le monde graph8 Que se passe-t-il ?
Ce n'est pas que les ordinateurs détruisent nos emplois.
Ni que "les étrangers nous piquent notre boulot".
A l'époque d'Henry Ford et pendant des décennies ensuite, la productivité – une mesure de notre efficacité dans la production de biens et de services – et les hausses de salaires évoluaient en parallèle.
Et puis quelque chose s'est produit. Comme le déclare encore l'Institut international du travail :
"Le fossé croissant entre les salaires et la productivité s'est traduit par un déclin de la part du PIB allouée aux travailleurs, tandis qu'une part croissante va au capital, surtout dans les économies développées.
Cela signifie que les travailleurs et leurs familles recueillent une part plus petite de la croissance économique tandis que les propriétaires du capital en profitent plus".
En d'autres termes, les gens comme vous et moi sont à la traîne... tandis que les riches et les investisseurs – tous ceux qui sont riches en capitaux – voient leur fortune gonfler plus encore.
Or si l'on remonte un peu le cours de l'Histoire, on s'aperçoit que cette divergence est née aux environs de 1971... l'année où le président Nixon a supprimé le lien entre le dollar US et l'or.
Pourquoi est-ce important ?
Parce que de l'argent papier imprimé à partir de rien ne transmet pas les gains de productivité comme le ferait une véritable monnaie, solide et saine.
Lorsque la monnaie est robuste et fiable, sa valeur ne diminue pas au fil du temps. C'est même tout le contraire – elle permet d'acheter de plus en plus, grâce aux augmentations de productivité et d'efficacité.
Mais le lien entre la productivité et les salaires a changé de manière permanente au début des années 1970, lorsque Nixon a brisé pour toujours le lien entre les monnaies fiduciaires et l'or.
Résultat : actuellement, le système monétaire mondial n'est ni sain ni fiable.
Qu'il s'agisse de l'euro, du dollar, du yen, du yuan... ou de la lire turque... c'est la même chanson partout :
Nos politiciens trafiquent constamment la masse monétaire.
Ils injectent des quantités d'argent gigantesques dans la masse monétaire... pour le plus grand profit des banques, qui ont le privilège de prêter de l'argent qui n'existe pas.
Je m'explique :
Normalement, le "travail" d'une banque est d'accepter des dépôts d'argent provenant d'épargnants comme vous et moi.
Votre banque prête ensuite cet argent à des emprunteurs et se rémunère (ainsi que vous) grâce aux intérêts qu'elle touche. L'argent circule, vient irriguer l'économie, sert au développement des entreprises, à la consommation, etc.
Cela, c'est le système sain, "normale", enraciné dans l'économie concrète, basé sur de l'argent réel.
Mais ces dernières années, tout a changé :
Désormais, les banques fournissent des financements grâce à de la monnaie qui a été créée à partir de rien.
Dans un tel système, l'Etat emprunte de l'argent qui n'existe pas et les banques créent de l'argent qui ne leur coûte rien. La structure même du système est déséquilibrée – je dirais même profondément corrompue.
Nous vivons aujourd'hui dans un système où les crédits font les dépôts et non l'inverse.
Or cet argent qui n'existe pas rentre en concurrence avec votre argent, celui que vous avez gagné, légitimement acquis.
Résultat, les choses indispensables pour votre vie de tous les jours – logement, alimentation, carburant, etc. – deviennent de plus en plus chères.
Les prix grimpent année après année... alors que les salaires stagnent.
En d'autres termes... des quantités gigantesques d'argent ont été créées dans l'économie ces dernières années : regardez le prix du mètre carré à Paris (ou dans toute autre grande capitale mondiale) ... l'envolée des ventes de yachts de prestige... la hausse spectaculaire du marché de l'art... la santé éclatante du secteur du luxe...
... Et malgré toute cette richesse additionnelle, la vie du citoyen ordinaire ne s'est pas améliorée d'un iota.
Le travailleur moyen est devenu plus pauvre.
Je répète : ce n'est pas parce que l'économie n'a pas progressé.
Au contraire, même.
L'économie mondiale a connu un boom ces dernières années grâce aux énormes augmentations de la productivité – avec notamment des avancées technologiques comme les PC, les téléphones portables, internet, la robotisation, le séquençage génétique, le GPS, l'intelligence artificielle...
Vous pouvez constater ces progrès dans votre vie de tous les jours.
Mais parallèlement... tout ce dont vous avez besoin pour vivre et prospérer – de l'alimentation au logement, des soins de santé aux voitures et à l'éducation – est devenu beaucoup, beaucoup plus cher.
Il suffit de regarder l'évolution du prix d'une voiture neuve depuis quelques années :
Prix d'achat moyen d'une voiture neuve graph9 Source : Challenges
Au début de la décennie, un véhicule neuf coûtait 19 767 € en moyenne. Aujourd'hui, on est passé à près de 26 000 €. Sachant que le salaire annuel moyen d'un Français est de 20 670 € environ... il faut travailler plus d'un an pour se payer une voiture !
Tout cela signifie que certaines personnes s'en sortent très très bien...
Apple est récemment devenue la première société à atteindre les 1 000 milliards de dollars de capitalisation boursière de l'Histoire... sans parler des chiffres générés par Google, Facebook, Amazon et consorts.
Regardez l'augmentation du nombre de milliardaires dans le monde. Regardez les jets privés, les voitures de luxe, la bijouterie, les montres de prestige – tous se vendent comme des petits pains... des petits pains très chers !
La situation actuelle est absolument idéale pour les investisseurs et les génies de la technologie.
Mais qu'en est-il de l'individu moyen – du Français comme vous et moi ?
La plupart des salariés n'ont rien vu de ces gains fabuleux.
Tout simplement parce que les gains de productivité et les avancées technologiques ne se sont pas répercutés au reste de l'économie comme ils l'auraient dû... et comme ils le faisaient par le passé.
Tous ces progrès économiques et techniques auraient dû faire augmenter votre niveau de vie – et baisser le prix de tout ce que vous achetez, de votre voiture à la brique de lait dans votre réfrigérateur.
Ce n'est pas ce qui s'est passé, comme vous le savez.
Au lieu de ça, tout ou presque a toujours augmenté. Beaucoup augmenté.
C'est parce que – quelle que soit l'importance des gains de productivité – le gouvernement, les politiciens et leurs marionnettes dans les banques centrales, ont créé toujours plus de monnaie.
Ils l'ont fait soit en abaissant le prix du crédit, ce qui rend l'emprunt beaucoup moins cher et beaucoup plus facile : dans la Zone euro, on est même passé au taux négatif, à -0,4%...
... Soit en injectant simplement de l'argent, créé à partir de rien, dans le système : la Réserve fédérale américaine à elle seule a ajouté 4 000 milliards de dollars à la masse monétaire américaine rien qu'entre 2008 et 2014.
Or tout ce nouvel argent fait TOUJOURS grimper les prix plus que la productivité.
C'est là le grand secret que les ultra-riches, les politiciens et les grands dirigeants espèrent tenir caché. Il est dans leur intérêt que vous ne compreniez pas ce qui se passe.
Les salaires n'étant plus reliés aux gains de productivité... à mesure que le temps passe... le citoyen lambda ne peut plus rien faire pour se protéger contre l'inflation.
Et cela vient encore aggraver la situation explosive que nous vivons en ce moment.
Condamnés à la pauvreté
Faisons un petit détour par les Etats-Unis – car c'est là-bas que se trouve une nouvelle pièce du puzzle... et un nouvel élément déclencheur de crise.
Je m'explique :
Pour résister à l'inflation lente et insidieuse, les consommateurs US ont eu massivement recours au crédit ces dernières années.
Les ménages américains ont désormais plus de 13 000 Mds$ de dette totale – le chiffre le plus élevé de leur histoire.
Et cet argent est utilisé pour payer leurs dépenses quotidiennes, leurs études, leurs soins et santé, et ainsi de suite.
La charge de la dette pour les pauvres qui travaillent a quasi-quadruplé ces 20 dernières années en tant que pourcentage de leurs revenus. Cette dette ne pourra jamais, JAMAIS être remboursée.
Dette individuelle, dette des banques, dettes des Etats...
C'est ce système qui condamne chaque travailleur moyen à la pauvreté. Et qui garantit quasiment que les riches et les puissants... continueront d'être riches et puissants.
Simplement travailler plus dur – ou travailler plus intelligemment – ne profite plus aux employés.
Dans le même temps, ceux qui possèdent des actifs boursiers et des entreprises ont vu leur richesse grimper en flèche ces 40 dernières années.
C'est ainsi qu'est née la disparité de revenus et de richesse la plus profonde qu'on ait jamais vue depuis près de 100 ans dans nos sociétés développées.
Etats-Unis, Europe, Chine, Japon...
Partout, nous avons des Etats surendettés... incapables de remplir les promesses faites sociales – retraites, sécurité sociale, infrastructures – ... et qui sont à bout de ressources et d'idées.
Des banques centrales qui en ont trop fait... qui n'ont plus aucune marge de manœuvre... et qui tentent de redresser la situation en appliquant un remède pire que le mal.
Des citoyens au fond du trou... désabusés... ne faisant absolument plus confiance à leurs institutions et leurs dirigeants.
C'est précisément là qu'est le problème.
L'inquiétude et la colère montent – venant alimenter bon nombre des plus gros problèmes actuels.
La prochaine grande crise a déjà commencé
img4 Les manifestations parisiennes du 1er mai 2018 n'étaient qu'un début...
C'est pour cette raison qu'un Français sur deux touche des allocations de l'Etat – une augmentation de près de 1% par rapport à l'année précédente...
C'est pour cette raison que la vie politique se radicalise – comme en témoignent la vigueur du Front National et l'ascension de la France Insoumise...
C'est pour cette raison que les grèves se multiplient en France...
C'est pour cette raison que les manifestations dégénèrent en violences et en affrontements...
C'est pour cette raison que la criminalité augmente...
En apparence, ces violences et ces manifestations semblent protester contre, pêle-mêle, l'immigration... Emmanuel Macron... l'installation d'un nouvel aéroport dans les Landes...
En réalité, elles découlent directement de la situation actuelle : endettement, manque d'argent et richesses mal réparties.
C'est pour cette raison que nous assisterons bientôt à un événement politique et économique radical, tel que nous n'en avons plus vu depuis plus de deux siècles en France.
Français, préparez-vous, le Jubilé arrive !
Très bientôt, par tout dans le monde, des centaines de millions de gens défileront dans les rues pour exiger que leur gouvernement "fasse quelque chose".
Ecrasés par le poids de leurs dettes, ils voudront s'en débarrasser – et qu'on remette les compteurs à zéro.
Ce mouvement ne commencera pas forcément en France. Il pourrait aussi bien commencer aux Etats-Unis, en Chine – ou pourquoi pas en Italie ?
Il est probable qu'il commence là où le consommateur est le plus endetté et là où les taux longs montent.
Je vous le disais plus haut : la dette, ce n'est pas ce qui manque. Il y a plus de 233 000 Mds$ de dettes publiques et privées dans le monde.
C'est bien plus qu'en 2008 qui était déjà une crise de la dette... que nous avons soignée avec encore plus de dette.
N'oubliez pas : le revers du crédit, c'est la dette.
Or le problème avec la dette, c'est qu'elle est en réalité de la croissance empruntée au futur. Autrement dit, si – je dis bien si – on considère que la dette devra être remboursée, elle réduit la croissance à venir.
233 000 Mds$ de dettes dans le monde Plus de 3 fois le PIB mondial img5 Notez au passage, le niveau d'endettement du secteur financier par rapport à l'économie. La conclusion est très simple : les banques et autres institutions financières sont désormais des parasites devenus plus gros que leur hôte.
Pour résorber cette situation, il faudrait une crise monétaire et financière monstrueuse.
La crise de 2008 était une tentative, par les marchés, de revenir à la normale. Certes, cela aurait été très douloureux, mais les mauvais investissements auraient été purgés... les structures malsaines auraient disparu... et l'économie aurait pu repartir sur des bases plus solides.
Cela ne s'est pas produit.
Les autorités ont préféré sauver ce qui était "trop gros pour faire faillite"... et la marche de l'endettement a pu reprendre – et s'accélérer.
Avec une dette qui pèse trois fois le PIB d'un pays et des taux d'intérêt moyens à 3%, par exemple, il faut prélever 9% du PIB rien que pour payer les intérêts.
Avec des taux à 2%, il faut prélever "seulement" 6% du PIB.
A 0%, en revanche, la dette semble indolore.
C'est pour cela que les taux ont été forcés à la baisse par les banquiers centraux, spoliant les retraités et les épargnants.
L'argent soigneusement mis de côté ne rapporte plus rien. Idem pour l'assurance-vie, souvent le fruit de toute une vie d'économie et de sacrifices.
Dans le système actuel, les cigales ont la belle vie... tandis que les fourmis sont punies.
Mais depuis septembre 2017, les taux longs sont repartis à la hausse.
La Fed américaine, par exemple, en est à sa septième augmentation de taux en trois ans.
La BCE, de son côté, va mettre fin à son programme d'assouplissement monétaire fin 2018, et l'on attend une première hausse de taux d'ici septembre 2019.
Tout cela signifie que le fardeau de la dette va devenir plus lourd... pour tout le monde en général – et pour vous en particulier.
Dette des Etats (dette affichée mais aussi dette dite "hors bilan", c'est-à-dire tout ce qui concerne les retraites des agents et des fonctionnaires, les dépenses de santé, etc.)...
Dette des entreprises...
Dette des ménages (prêts immobiliers, prêts étudiants, prêts automobiles, prêts à la consommation) ...
Toute cette dette ne tient que pour une seule raison : les taux d'intérêt sont bas, extraordinairement bas. Un niveau jamais connu sauf aux périodes d'effort de guerre.
Si les taux remontent, tout s'écroule
La moindre remontée des taux menace cet équilibre précaire... et si la situation bascule, les conséquences sont catastrophiques :
Les Etats providence font défaut sur leurs engagements : oubliez votre retraite... le remboursement de vos soins de santé... et tous les autres avantages "garantis" par des gouvernements désormais incapables de financer leurs promesses.
Les entreprises font faillite – notamment les banques et autres institutions financières, dont le niveau d'endettement est gargantuesque, et qui entraîneront les déposants dans leur chute.
Les ménages, aux abois, leurs économies envolées, passent en commission de surendettement.
L'immobilier s'effondre, le marché n'étant plus soutenu par les achats des particuliers, désormais incapables de payer les traites d'une maison.
La consommation se réduit comme peau de chagrin puisque le crédit à la consommation n'est plus à l'ordre du jour – ce qui entraîne un ralentissement brutal de la croissance économique, puis récession, crise, chômage.
La bourse craque, l'obligataire implose.
Les recettes fiscales s'écroulent... poussant les Etats, sur la paille, à pressurer encore plus leurs contribuables... ce qui vient alimenter le cercle vicieux.
Les gens seront écrasés sous le fardeau.
Les banquiers centraux peuvent bien créer de la dette comme ils l'entendent... mais ils ne peuvent pas créer des contribuables solvables.
Comprenez bien ceci : ce ne sont pas "les riches" ou "les autres", ni même l'Etat, qui vont payer.
Ce sera les épargnants comme vous et moi.
Rendu esclave de la dette, quelque part dans le monde, un peuple descendra dans la rue, clamant que son gouvernement doit "faire quelque chose".
Le jour où la dette ne sera PAS remboursée
A cause du système actuel, il y a désormais plus de gens endettés que de gens qui ont de l'épargne.
Or le moindre coup dur, le moindre ralentissement économique, la moindre hausse d'impôts peut faire basculer ces gens dans le besoin.
Ils voudront qu'on efface l'ardoise et qu'on "remette à zéro" le système financier. Ce pourrait être aux Etats-Unis, en France, en Italie, en Espagne, peu importe : cette fois-ci, ce ne sera pas simplement un petit pays comme la Grèce, pour qui la facture semblait raisonnable...
Non, cette fois-ci, ce sera un pays "trop gros pour faire faillite", où les banques aussi sont "trop grosses pour faire faillite".
Ce sera comme l'Angleterre et la faillite de Northern Rock, par exemple... mais cette fois-ci, l'Etat ne pourra pas intervenir. img6
Ecrasée par les intérêts de sa dette...
... la foule s'assemblera et manifestera comme jamais.
Il y aura une escalade de la violence.
Avez-vous déjà vu un gouvernement résister au plus grand nombre ?
Les politiciens s'inclineront.
Ils ordonneront la remise à plat du système financier... rivaliseront de belles paroles... promettront que cela ouvrira le chemin à une société plus juste...
Les autres peuples verront cela à la télévision à leur journal du soir et diront "nous aussi, nous voulons qu'on nous efface l'ardoise ! Pourquoi eux et pas nous ?"
Cela paraîtra une bonne idée à tous ces gens qui ont perdu la tête et ignorent comment fonctionne le système monétaire et financier.
En réalité, c'est un cauchemar qui les attend
Voyez-vous, l'idée d'une remise générale des dettes n'est pas neuve, loin de là !
Les Hébreux et la Bible connaissent ce genre d'opération. On appelait ça un "jubilé".
La monnaie était autrefois essentiellement de la dette (du crédit) comme aujourd'hui. Les scribes, les prêtres, les autorités religieuses ou politiques tenaient les registres de dettes. Les Hébreux vivaient donc sous un régime de monnaie fiduciaire assez comparable au nôtre.
On ne badinait pas avec les mauvais payeurs. Celui qui ne payait pas ses dettes était réduit, lui et sa famille, en esclavage.
Les Hébreux avaient toutefois compris une chose : la seule façon de limiter le crédit afin que tout le monde ne soit pas réduit en esclavage par quelques-uns était de prévoir un jubilé – l'annulation pure et simple des dettes.
Cette pratique fut donc instituée à intervalle régulier de 50 ans.
"Tu compteras sept semaines d'années, sept fois sept ans, c'est-à-dire le temps de sept semaines d'années, quarante-neuf ans.
Le septième mois, le dixième jour du mois tu feras retentir l'appel de la trompe ; le jour des Expiations vous sonnerez de la trompe dans tout le pays.
Vous déclarerez sainte cette cinquantième année et proclamerez l'affranchissement de tous les habitants du pays. Ce sera pour vous un jubilé (יוֹבֵל) : chacun de vous rentrera dans son patrimoine, chacun de vous retournera dans son clan".
– Lévitique (25:8–13)
Les dettes étaient effacées, les hypothèques levées sur les terres, les esclaves affranchis. Puis un nouveau cycle de crédit repartait...
En 1300 après Jésus Christ, le pape Boniface VIII institua le premier jubilé chrétien mais ne conserva que le côté "festif" de l'évènement.
Or aujourd'hui... cette vieille idée commence à intéresser beaucoup de monde :
Carmen Reinhardt, de l'université de Harvard et co-auteur avec Kenneth Rogoff de Cette fois c'est différent. Huit siècles de folie financière, en a parlé...
Stephen Roach de l'université de Yale demandait déjà en 2011 un jubilé de la dette des ménages américains...
L'auteur et anthropologue David Graeber est sur les rangs également...
img7
Le gourou financier Barry Ritholtz et le banquier Chris Whalen font eux aussi partie de ceux qui verraient bien la dette effacée d'un coup d'éponge...
Au Congrès américain, la députée Kathy Castor et le sénateur de la Floride Bill Nelson défendent la même idée...
En France aussi, nous avons des partisans, comme Jacques Cheminade lors de la campagne présidentielle 2017...
img8
Et enfin, si vous pensez encore qu'il s'agit d'une idée marginale et réservée à quelques idéalistes illuminés : Christine Lagarde, présidente du FMI, évoquait en 2014 à Davos un "reset mondial", c'est-à-dire une remise à plat complète du système actuel.
img9 Un jubilé qui effacerait les dettes publiques et privées...
Oui, cet événement est inévitable.
Et il ne sera pas limité à un pays. Il sera mondial.
Reset, remise à zéro, jubilé, remise des dettes.
Plus les taux grimperont... plus nos gouvernants seront sous pression... plus leurs populations seront mécontentes... plus vous entendrez ces expressions.
La tendance va s'accélérer. Bientôt ce sera LE sujet politique chaud du moment.
Imaginez un politicien dont le programme serait...
Je vais effacer vos dettes...
Je vais vous permettre un nouveau départ...
Je vais vous récompenser de toutes vos mauvaises décisions...
Je vais résoudre la question des inégalités...
Vous imaginez son succès ?
Bien sûr, tout le monde voterait pour lui – en oubliant un "léger" détail...
Qui va payer ?
Vous vous dites peut-être qu'un jubilé serait une excellente solution : effacer la dette, remettre les compteurs à zéro, alléger le fardeau des ménages, permettre aux Etats de tout nettoyer pour repartir sur de bonnes bases... génial, non ?
Après tout, si la Bible le recommande... les Hébreux avaient peut-être tout compris... la sagesse ancestrale, tout ça...
Sauf que...
Il n'y a pas que les débiteurs, dans l'équation. Il y a aussi les créanciers.
C'est-à-dire les banques, les assureurs, tout le secteur financier... et qui ont quoi dans leurs coffres ?
Votre argent.
Votre argent que vous croyez bien à l'abri sur votre compte... mais que les banques ont en réalité fait circuler, prêté à tour de bras... et qui se sera volatilisé du jour au lendemain, par la magie de l'annulation de la dette.
Des millions d'investisseurs, de retraités ayant travaillé toute leur vie pour se constituer un petit capital, d'épargnants ayant des assurances-vie, des livrets, des PEA et d'autres supports d'épargne...
... Dépouillés. Sans autre forme de procès.
Vous trouvez toujours que c'est une bonne idée ?
Evidemment, le FMI et les autorités n'appelleront pas cette opération un "jubilé".
On appellera ça...
... Restauration de la solvabilité nationale
... Effort financier patriotique
... Restaurons la grandeur de la Nation
... Instauration de l'"état d'urgence financière"
Peu importe le nom, le résultat sera le même : le jubilé redistribuera les centaines de milliards d'euros des investisseurs et des épargnants vers ceux qui ne peuvent plus payer leurs dettes.
Ce qui est à venir sera bien pire que l'éclatement de la bulle internet ou le krach des subprime.
C'est la plus grave crise à laquelle ne vous serez jamais confronté.
Car il faut bien comprendre que cela – l'engloutissement de l'épargne, des investissements des fonds de retraite – ne sera pas suffisant.
Même avec un jubilé, les Etats-providence – la France en tête – ne pourront pas payer les retraites qu'ils doivent, les soins de santés promis.
Ces promesses étaient financées à coup de déficits et de dette publique. Mais ces Etats en faillite ne trouveront plus personne sur les marchés financiers prêts à acheter leur dette... puisqu'ils auront fait défaut sur le stock existant !
Vous voyez vraiment quelqu'un, récemment ruiné par un emprunt – qu'en plus il n'a pas pu rembourser –, souscrire dans la foulée à un nouvel emprunt ?
C'est impossible – et il est largement temps de vous préparer à la chute qui s'ensuivra.
C'est votre épargne qui est en jeu, votre niveau de vie, l'existence même à laquelle vous êtes habitué : cela ne mérite-t-il pas quelques instants de votre attention, ne serait-ce que pour comprendre que...
Vous pouvez tout à fait surmonter cette crise sans précédent, et même en sortir gagnant.
Il suffit de faire les bons choix, au bon moment. Et j'aimerais vous y aider.
Je m'explique...
Vous n'êtes pas obligé de faire partie des perdants
J'ai fait des recherches extensives et je pense avoir plus creusé le sujet que quiconque en France.
Dans le cas de notre pays, l'endettement des citoyens est relativement raisonnable mais celui de l'Etat est un abîme dont la profondeur est difficilement sondable.
Evidemment, entre 2012 et maintenant, la situation des finances publiques de la France ne s'est pas améliorée... bien au contraire.
On nous vante la réduction du déficit public, désormais passé sous la barre des 3%...
En oubliant soigneusement de préciser que dans le même temps, la dette publique a augmenté de près de 37 milliards d'euros, pour atteindre 2 255 milliards d'euros à l'heure où j'écris ces lignes.
Et que dire du "hors bilan" – ce que j'appelle la dette noire : les sommes que l'Etat peut dissimuler aux yeux du grand public, grâce à des structures cache-dettes comme la CADES (caisse d'amortissement de la dette sociale) et autres inventions dont nos énarques ont le génie.
Cela fait dix ans que je m'intéresse à de telles structures et autres "budgets insincères". Nous en sommes arrivés à tel point qu'en 2017, le Sénat a refusé d'examiner le bilan que le gouvernement lui présentait.
De son côté, la Cour des comptes confirmait fin juin 2017 que les textes budgétaires étaient "entachés d'insincérité".
Jusqu'à présent, nous avons pu maintenir les apparences grâce aux taux négatifs soigneusement entretenus par les banques centrales – et qui nous permettent de "rouler" notre dette à moindre prix.
Je pense que cela ne durera plus très longtemps.
La tendance est en train de s'inverser.
Comme je vous le disais plus haut, la Fed est en train d'augmenter ses taux.
La Banque centrale européenne a mis fin à son programme d'assouplissement quantitatif. Mario Draghi, président plus qu'accommodant, quittera son poste l'an prochain : son successeur pourrait se montrer moins souple... suite à quoi, adieu les facilités d'emprunt pour notre beau pays !
J'ai rédigé un Rapport exclusif sur l'Etat des finances publiques de la France et également le "hors bilan", les camouflages comptables opérés depuis des décennies.
Son titre est Préparez-vous au jour J du Jubilé.
Il dénonce les plus gros problèmes financiers auxquels se trouve confronté notre pays – mais aussi et surtout ce que vous devez faire pour éviter que les imprudences de nos dirigeants engloutissent votre épargne.
Cela fait longtemps que j'étudie ces questions. S'il y a bien une chose que j'ai retenue, c'est celle-ci :
Ceux qui ont des sources de revenus qui ne dépendent pas de l'Etat et qui ne confient pas leur épargne à l'Etat s'en sortent le mieux.
Les autres finissent toujours perdants, quand ils ne perdent pas tout.
Ce n'est pas une question de fortune personnelle.
Tout le monde peut se créer des revenus indépendants... et personne n'est obligé d'avoir un livret A (ni même une assurance-vie, comme vous le verrez dans Préparez-vous au jour J du Jubilé).
J'ai vécu la mise en place du nouveau franc qui consacrait la dévaluation de l'après-Seconde guerre mondiale. Ce nouveau franc était né à parité avec le franc suisse. A sa mort, lors de l'entrée en vigueur de l'euro, il fallait 4,50 F pour acheter un franc suisse.
L'inflation est une maladie chronique du franc français... et tous ceux qui comptaient sur des rentes versées par l'Etat ont connu une (pas si) lente érosion.
J'ai vu mon père déplorer la faillite d'une de ses plus importantes caisses de retraite (avant même qu'il perçoive sa retraite). J'ai retenu que l'épargne retraite que l'on confie à des tiers est tout sauf garantie.
Heureusement, mon père s'était créé une source de revenu annexe et il est resté serein.
Prendre les bonnes décisions financières peut transformer votre vie de façon spectaculaire.
Quoi acheter n'est qu'une partie de la décision. Quoi éviter est tout aussi vital pour votre épargne et votre sérénité.
C'est exactement ce que je voudrais vous révéler pour vous aider à affronter le grand jubilé de la dette.
Ce qui va arriver à notre pays sera bien pire que le krach des valeurs internet de 2001 ou la crise financière de 2008.
Le plus grand défi financier de votre vie – et toutes les armes pour l'affronter
Je vous l'assure : quelle que soit votre situation financière actuelle, il s'agit de l'événement le plus important que vous et votre argent aurez à affronter.
Vous devez avoir les bonnes informations à temps pour mettre en place un véritable plan de sauvegarde pour votre épargne.
C'est pour cette raison que j'ai rédigé Préparez-vous au jour J du Jubilé.
Ce rapport exclusif contient toutes mes meilleures recherches – ainsi que des recommandations bien précises pour éviter que votre argent ne soit englouti dans le grand jubilé, d'où qu'il vienne.
Vous saurez comment nous en sommes arrivés là... à ce point de non-retour... où les autorités vont vous contraindre à payer pour les dettes des autres.
Vous apprendrez les enseignements que l'on peut tirer des jubilés passés.
Surtout, vous aurez les informations les plus utiles pour faire face à la situation – et des instructions claires à appliquer dès maintenant pour éviter de faire partie des victimes.
En fait... si tout se passe comme je le prévois, vous devriez même sortir gagnant de cette période de troubles : vous pourriez multiplier votre argent par 8 (voire plus) grâce à un investissement bien précis – l'un des seuls qui verra son cours augmenter durant cette crise.
Mais il n'y a pas de temps à perdre.
Petit à petit, le "seuil de douleur" se rapproche... les autorités usent une à une les quelques solutions qui leur restent encore... et le jour du jubilé se fait plus proche.
Ce ne serait pas le premier...
Voyez-vous, l'idée du jubilé comme solution à l'insolvabilité généralisée – des ménages comme des Etats – se fait un chemin partout dans le monde.
Ce n'est pas la première fois de notre ère moderne que l'on a recours à cela.
En 1934, en Europe, l'abandon de l'étalon-or a conduit de fait à l'effacement d'une partie des dettes nationales.
graph10
A l'issue de la Seconde guerre mondiale, en 1953, l'accord de Londres sur la dette a annulé la dette extérieure de l'Allemagne, qui représentait presque trois fois le PIB selon l'historien Albrecht Ritschl.
Une partie de la dette publique de la Grèce a été effacée lors des restructurations successives de 2011 à 2013.
L'Islande, isolée, surendettée, meurtrie par la crise bancaire de 2008-2009, en est passée par là en 2014.
img10
La Croatie a eu recours à un jubilé en 2015 pour effacer les crédits à la consommation de ses citoyens les plus en difficulté.
img11 Bref, les pays qui ont eu recours au jubilé jusqu'à aujourd'hui étaient généralement :
- Soit "petits", relativement isolés de la scène internationale.
- Soit exsangues après des années de guerre ou en situation de crise gravissime.
Mais tout cela est sur le point de changer du tout au tout.
L'ultime bombe à retardement, celle qui pourrait tout déclencher, va vous surprendre
Je parle des Etats-Unis.
Eh oui : déjà en 1841, les Etats-Unis d'Amérique ont modifié leurs lois pour que les débiteurs puissent être soulagés de leurs dettes sans le consentement des créditeurs. En 13 mois, 40 000 personnes purent ainsi effacer leur ardoise...
... Et le président américain lui-même n'est pas opposé à quelques manipulations et négociations, comme il le confiait à un journaliste durant sa campagne présidentielle, en 2016 :
"J'ai emprunté en sachant que je pourrais ne pas tout rembourser. Et je m'en plutôt bien tiré avec la dette. Maintenant, bien sûr, j'ai bluffé et ça a marché, ça m'a bien réussi. Et vous savez, la dette était toujours intéressante.
Evidemment avec un pays, c'est différent mais j'emprunterais sachant que si l'économie s'effondrait nous pourrions négocier".
Pour Donald Trump, 100 $ dus ne sont pas forcément 100 $ remboursés... et tant pis pour le créancier en face : il n'avait qu'à se méfier avant de prêter à quelqu'un comme lui !
Sauf que le créancier en question... c'est vous !
L'économie américaine est sur le fil du rasoir en ce moment.
Donald Trump a beau vanter le miracle économique qu'il a produit, les chiffres mirobolants masquent une réalité dangereuse : les taux longs montent... alors que les ménages américains sont les plus endettés de la planète, et que leurs revenus stagnent (au mieux).
Pensez :
À la dette étudiante (le nombre d'étudiants devant plus de 100 000 $ a quadruplé durant les dix dernières années)
Aux crédits automobiles subprime
Aux crédits à la consommation (cartes de crédit)
Aux crédits hypothécaires
Les ménages américains doivent de l'argent de tous les côtés ; ils ont du mal à joindre les deux bouts, n'ont aucune épargne, et leurs mensualités grimpent.
Les intérêts de toute cette dette sont variables. Cela signifie que les taux longs à 3% vont commencer à faire mal... même à M. et Mme Tout-le-Monde.
C'est bien là le problème :
Lorsque les riches sont surendettés, c'est un problème économique et financier. Mais lorsque la classe moyenne et les pauvres le sont, c'est un problème social et politique.
La classe politique est obligée de réagir si elle veut conserver le pouvoir... et éviter émeutes, troubles civils voire révolution pure et simple.
Vous imaginez Donald Trump face à la pression de la rue... aller, chapeau à la main, "négocier" une remise de ses dettes chez ses partenaires internationaux ?
Non : il lui sera bien plus simple de décréter l'annulation complète de la dette, unilatéralement et sans autre forme de procès !
Les conséquences d'un jubilé américain seront monstrueuses – et se propageront bien au-delà des frontières américaines.
Gardez bien ces chiffres en tête :
Les Chinois détiennent pour 1 184 Mds$ de dette US. Les Japonais en sont à 1 061 Mds$.
La Zone euro, quant à elle, est désormais en tête des détenteurs de dette américaine, à 2 750 Mds$... dont 93 Mds$ rien que pour la France.
Si le président américain balaie tout cela d'un revers de la main, d'un jour à l'autre... ce sera la catastrophe.
Des millions d'investisseurs, de retraités, de détenteurs d'assurance-vie et d'épargnants perdront une fortune.
Les marchés actions s'effondreront. Des grandes sociétés feront faillite.
Partout, ce sera la panique.
Je vous conseille de regarder soigneusement ce que contient votre assurance-vie – ou tout autre patrimoine que vous auriez confié en gestion à un tiers.
Regardez quelle part les obligations américaines (ou toute obligation d'Etat, d'ailleurs) tiennent dans votre portefeuille...
... et si votre patrimoine en contient, changez vite de stratégie.
Je vous expliquerai en détails comment faire, quels placements représentent une meilleure alternative pour votre argent et comment vous protéger quoi que l'avenir nous réserve.
Il faut bien comprendre que les marchés haïssent l'incertitude plus que tout : or en cas de jubilé, pendant des mois, personne ne saura quelle sera l'issue de la situation.
L'ancien banquier Robert Johnson, qui dirige l'Institute for New Economic Thinking, a esquissé un scenario :
"Vous décrétez une fermeture des 20 plus grandes banques pour un mois, ce qui permet de tenir pendant que les régulateurs dégradent les notes des actifs et examinent comment les pertes des uns affectent les autres.
Puis vous épongez les pertes en prenant aux actionnaires, au management, et éventuellement en éliminant les créances non garanties. Une fois que chacun a pris ses pertes et que vous avez essoré les actionnaires, le gouvernement intervient et proprement, de façon transparente, recapitalise ces banques. Lorsque ces sociétés reprennent pied, elles sont éventuellement revendues au secteur privé".
"Fermeture des 20 plus grandes banques pendant un mois"...
"Une fois que chacun a pris ses pertes"...
"Essoré les actionnaires"...
Croyez-moi, ce qui nous attend n'est pas du tout agréable.
Les constructeurs automobiles, les promoteurs immobiliers, les sociétés de crédit à la consommation, les compagnies d'assurance, les banques, d'autres organismes prêteurs et toute entreprise opérant avec effet de levier seront frappés de plein fouet.
Il y aura des milliers de milliards de pertes.
(Et je ne parle même pas des conséquences comme les pertes d'emploi !)
Emportées dans la tourmentes, les sociétés financières pourraient tout à fait déclencher une crise bancaire.
Pensez-vous que BNP Paribas, la Société Générale ou Deutsche Bank soient à l'abri ?
Il est évident que, comme pour la crise des subprime, le problème traversera l'Atlantique... très vite.
Et en Europe ?
Brexit, crise italienne... et même Turquie, les coups de semonce se multiplient pour la Zone euro, fragilisée en interne comme à l'externe.
La Grèce a été oubliée, balayée sous le tapis... mais qu'en est-il de pays plus grands comme l'Italie et l'Espagne ?
C'est dans ces deux pays que les ménages sont les plus endettés pour la consommation. Et depuis trois ans, ils chargent la mule encore plus. Evolution des crédits à la consommation dans les principaux pays d'Europe graph12 L'Espagne, en rouge, semble bien dangereuse... mais le pays en première ligne pourrait bien être l'Italie. Ses banques sont plombées de créances douteuses et son taux de croissance est le plus faible.
Le cercle vicieux y est engagé depuis la crise du printemps 2018 : un gouvernement surendetté ne veut pas venir en aide aux banques en difficultés, lesquelles refusent à leur tour de continuer à financer l'Etat, et ainsi de suite...
Si les choses s'aggravent, si une grosse banque fait effectivement faillite – UniCredit ou Intesa, par exemple – la Commission européenne tentera alors de faire appliquer les nouvelles procédures de résolution bancaire.
Là, c'est très simple : les actionnaires sont les premiers à cracher au bassinet du renflouage... puis c'est au tour des créanciers.
Les créanciers sont souvent des déposants – des citoyens comme vous et moi – qui ont souscrit malgré eux à des obligations de leur propre banque au travers de livrets ou de placements recommandés par des conseillers souvent plus intéressés par leur commission que par le bien de leurs clients.
Là encore, une spirale de défauts se mettra en place et les gens demanderont qu'on efface leurs dettes.
Ce que je décris n'est pas une simple vue de l'esprit.
Tout pourrait partir d'un "simple" article de journal...
William White, président du comité économique de l'OCDE, a officiellement pressé le monde politique et financier de prendre des dispositions pour organiser un jubilé.
En février dernier, il a publié une longue tribune dans le Financial Times dans laquelle il écrit noir sur blanc :
Que l'endettement est excessif.
Que toutes les créances ne seront pas remboursées.
Qu'il convient de mette en place des procédures permettant de gérer les faillites qui s'annoncent.
img12 Préparez-vous à la prochaine crise financière dès maintenant
William White
Nous avons besoin de mesures permettant de limiter la probabilité que des mécanismes de marché chaotiques se mettent en place lors de la prochaine crise.
Voilà l'essentiel de ce que dit M. White. Je vous conseille vraiment de lire cette citation – un peu longue – jusqu'au bout.
Elle décrit clairement comment nous en sommes arrivés là... et pourquoi vous devriez vous préparer très sérieusement à une annulation pure et simple des dettes mondiales. Je rappelle que celui qui l'écrit fait partie des hautes instances de l'OCDE.
"La politique monétaire mondiale est 'ultra-accommodante' depuis de nombreuses années. Mais il devient clair qu'elle est désormais prisonnière d'un piège de la dette qu'elle a elle-même fabriqué.
Persister sur la voie monétaire actuelle est inefficace et de plus en plus dangereux. Mais toute marche arrière implique également de grands risques. Donc, les probabilités qu'une nouvelle crise éclate continuent d'augmenter.
[...] On a laissé augmenter les ratios d'endettement pendant des dizaines d'années, même après le début de la crise. De plus, alors qu'avant la crise ce problème était propre aux économies développées, il est depuis devenu mondial.
Deuxièmement, la tolérance aux prises de risque menace la future stabilité financière, tout comme le font les marges de profit réduites des institutions financières traditionnelles.
Troisièmement, cet environnement monétaire encourage les banques et d'autres institutions financières à se livrer à de mauvaises allocations des ressources réelles.
Les marchés étant incapables d'allouer correctement les ressources à cause des actions des banques centrales, la probabilité que de plus en plus de créances ne soient pas honorées a fortement augmenté.
[...]
Quelle mesure les responsables politiques prudents devraient-ils prendre pour se préparer à une telle éventualité ?
Les gouvernements nationaux et les banques centrales, en association avec les organisations internationales, devraient négocier des déclarations d'intention définissant qui ferait quoi en cas de crise. Des exercices '[de type] militaire' seraient un complément utile.
[...]
La nécessité que les gouvernements et les instances internationales revoient les procédures de faillite est peut-être essentielle. Les dettes qui ne pourront pas être honorées ne le seront pas. Les gouvernements doivent adopter des législations permettant que cela se fasse de la façon la plus ordonnée possible.
Malheureusement, une étude récente de l'OCDE indique que, dans la plupart des pays, les procédures de faillite relatives aux acteurs privés ne correspondent pas vraiment aux meilleures pratiques. Malgré d'importants efforts, nous n'avons pas non plus amélioré la législation permettant de traiter de façon ordonnée les banques qui ne sont plus viables mais demeurent 'trop grosses pour faire faillite'. Les procédures utilisées pour restructurer les dettes souveraines sont également inadéquates.
Il est crucial de prendre des mesures dès à présent afin de limiter la probabilité que des mécanismes de marchés chaotiques se mettent en place lors de la prochaine crise. Si l'on agit rapidement en vue de résoudre ce problème d'endettement excessif, cela pourrait même réduire la probabilité que cette crise se produise. La nécessité de ces actions préparatoires est amplifiée car nous avons désormais une marge de manœuvre limitée pour réagir avec des politiques macroéconomiques contracycliques. Ces politiques pourraient déclencher le désordre que nous souhaitons éviter. Alors mieux vaut se préparer au pire, même si nous espérons le meilleur".
Je traduis tout cela en langage "normal" :
- Tout va mal.
- Personne ne peut rien y faire – pas même les plus hautes autorités financières et politiques.
- Les dettes ne seront pas remboursées, les banques feront faillite.
- Personne n'est prêt...
- ... PANIQUE !
Les ménages sont endettés. Les Etats sont endettés. Les banques sont endettées. Les banques centrales ne peuvent plus rien faire.
Toute marge de manœuvre a disparu.
Les implications sont immenses.
Tout ce que vous considérez comme de l'argent – votre argent – n'est en réalité que des dettes dont beaucoup ne seront pas honorées.
Votre argent en banque ? Une dette que la banque reconnaît avoir à votre égard.
Vos livrets ? Des obligations bancaires.
Votre assurance vie en euro à capital garanti ? De la dette souveraine.
Vos pensions de retraite ? Une dette de caisses de retraites à votre égard.
Et tout cela, en cas de jubilé, sera...
Purement et simplement...
EFFACÉ.
Et cela pourrait se produire plus rapidement que vous le pensez.
Je vous parle du 27 mai 2019 depuis le début de ce message : c'est le lendemain des élections législatives européennes.
Elles se dérouleront du 23 au 26 mai dans toute l'Union.
Les populations, excédées, pourraient bien utiliser cette occasion pour manifester tout leur mécontentement... et provoquer un choc sismique dans la Zone euro.
Mais autant vous le dire tout net : il se peut aussi que cette date arrive sans que rien ne se passe. Ce n'est pas aussi simple – je ne peux pas prévoir l'avenir. Quiconque le prétend vous ment.
Ce que j'essaie de faire, en vous donnant une date butoir, c'est surtout de vous motiver à agir.
Impérativement.
Parce qu'il se peut aussi que la crise se déclenche bien avant le 27 mai prochain.
Parce que les déclencheurs se multiplient :
- Donald Trump, poursuivi par divers scandales, est en position précaire aux Etats-Unis. Des voix commencent à réclamer sa destitution, qui serait sans doute affaire de quelques mois – pour Nixon, l'unique président américain à avoir démissionné, la procédure a duré six mois. Ce qui nous mène à début 2019.
- Les Etats-Unis ont eux aussi une échéance électorale : les élections de mi-mandat, en novembre 2018. Les Américains sont profondément divisés... et qui sait à quoi le gouvernement sera forcé, si le verdict des urnes lui est défavorable.
- Mario Draghi quitte la BCE en octobre 2019 – et la BCE pourrait décider de commencer à augmenter ses taux même avant son départ.
Sans parler des "cygnes noirs", ces événements totalement imprévisibles et impossibles à anticiper, qui peuvent faire basculer la situation extrêmement rapidement – comme la chute de Lehman Brothers en 2008, par exemple.
De très nombreux facteurs pourraient faire tomber le premier domino... et la chute serait alors extrêmement rapide.
Je le répète : il est vital que vous soyez préparé avant que cela se produise. Lorsque la crise se déclenchera, il sera trop tard.
Vous êtes encore en position d'anticiper, d'appliquer une stratégie de défense, de mettre votre argent à l'abri : profitez-en. Maintenant.
Que pouvez-vous faire pour vous préparer ?
Que pouvez-vous faire pour vous préparer ? C'est là que je peux vous aider.
En plus du Rapport Préparez-vous au jour J du Jubilé, j'aimerais vous révéler un plan détaillé, étape par étape, que vous pouvez mettre en place dès maintenant.
Il est simple et concret ; pas de conseils du genre "ouvrez un compte en Suisse et déménagez dans les îles Caïman"... pas d'investissements ultra-techniques et difficiles... pas de mesures impossibles à appliquer si vous n'avez pas un million d'euros minimum et 2-3 châteaux en Espagne.
Non – ce sont des recommandations simples, dictées par le bon sens et mes années d'expérience sur les marchés, efficaces, et surtout... sûres.
Vous l'avez lu : William White de l'OCDE demande aux autorités de se préparer à des "défauts ordonnés". Mais évidemment... les hauts fonctionnaires et les politiciens n'ont pas votre intérêt en jeu.
Votre intérêt, en l'occurrence, est très simple : ne pas participer à ces énormes pertes, ne pas avoir votre épargne en jeu.
En 2015, le gouvernement croate a eu recours à un jubilé pour effacer les dettes de 60 000 pauvres.
Cela n'a pas fait grand bruit : il n'y avait que 46 millions d'euros en jeu, soit 0,1% du PIB croate. La dette totale des particuliers s'élevait à quatre milliards d'euros au total, soit environ 9,2% du PIB. img13 Aujourd'hui, nous ne parlons pas d'un micro-évènement comme celui-ci.
Nous parlons de 2 218 milliards d'euros de dette publique en France... 2 300 milliards en Italie... 12 504 milliards d'euros pour l'ensemble de l'Union européenne... ou encore 21 000 milliards de dollars de dettes totales aux Etats-Unis.
Dans Préparez-vous au jour J du Jubilé, je vous démontrerai que quoiqu'il arrive, notre pays sera lui aussi acculé au jubilé.
La dette publique française est effrayante. Aucun gouvernement n'a réussi à assumer un exercice fiscal sans déficit depuis 37 ans.
Ce n'est pas tout.
Le "hors bilan", les engagements pris pour nos retraites et soins de santé ne seront jamais honorés car ils dépassent les capacités des actifs.
L'amputation des retraites par augmentation de la CSG décidée par le gouvernement Macron n'est qu'un tout petit avant-goût de ce qui attend les retraités et les futurs retraités.
J'aimerais donc vous offrir un deuxième Rapport, entièrement consacré à l'une des solutions de retraite préférées des Français : l'assurance-vie. Elle sera en première ligne en cas de jubilé... il est donc essentiel de vous préparer. Le nom de ce Rapport :
De nombreux experts pointent les similitudes des indicateurs économiques mondiaux entre le contexte actuel et celui qui a précédé la crise financière majeure de 2008. Cette année-là, dans la ville de New York le 15 septembre à 01h45, la banque Lehman Brothers déposait le bilan en laissant une dette de 691 milliards de dollars et 25 000 employés sur le carreau. Cet événement mettait un point d’orgue à la crise dite des " Subprimes " * et plongeait le monde dans la pire tempête économique depuis les années 30. En fait, c'est dès 2007 que la multiplication des défauts de paiement sur des prêts hypothécaires à risque a conduit au gigantesque effondrement de 2008, menant tout droit vers la faillite la grande banque new-yorkaise qui n'avait rien vu venir alors même que certains économistes responsables l’avaient anticipé.
Quant à la situation présente, cinq ingrédients préparent le cocktail mortifère de la crise à venir : une note de récession globale, une touche de hausse des taux d’intérêt, un arôme de valorisations boursières excessives, un zeste de difficulté politique, une impuissance des banques centrales en guise de rondelle de citron. Le constat est sans appel. Le haut niveau d’endettement des États n'a eu de cesse de se renforcer après la crise de 2008, tout comme celui de l’endettement des ménages, de plus en plus inquiétant. Des bulles spéculatives se sont formées, comme celle sur l’immobilier en Chine, la survalorisation des GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon), et plus globalement sur certains marchés actions comme aux États-Unis. Ces risques d’éclatement fragilisent l’économie mondiale, qui plus est parce que les régulations de la finance mises en place après la crise de 2008 ont été insuffisantes pour limiter les risques.
* Les subprimes sont des prêts hypothécaires à risque (en anglais : subprime mortgage) aux États-Unis, ayant tout particulièrement contribué à soutenir et à financer la croissance du secteur immobilier par l'endettement de ménages.
Si pendant des années, plusieurs banques centrales - États-Unis, Japon et Banque centrale européenne (BCE) notamment - ont mené des politiques ultra-accommodantes afin de soutenir l’économie par des taux très bas conjugués à des programmes de rachat d’actifs, contribuant à l’afflux de liquidité dans le système financier, la Réserve fédérale américaine (Fed) a commencé à relever progressivement ses taux d’intérêt. Le 26 septembre 2018, elle l’a fait pour la troisième fois de l’année avec une hausse d’un quart de point, pour les porter à une fourchette située en 2 et 2,25 %. Avec une croissance de 4,1 % au deuxième trimestre, l’économie américaine surchauffe, compte-tenu d'une politique extrêmement favorable pour l’économie américaine mise en place par Donald Trump, notamment au niveau des allègements d’impôts. Et comme la FED craint que l’inflation, toujours officiellement autour des 2 %, ne dérape, elle durcit par le relèvement des taux sa politique monétaire, fragilisant l’ensemble du secteur financier. En effet, hausse des taux signifie dans un premier temps augmentation du coût du crédit, moins de liquidités, dollar plus fort et donc exportations américaines plus chères, puis ralentissement de la croissance économique et rapatriement d'un certain nombre de capitaux aux États-Unis du fait des risques limités, les taux d’intérêt étant le loyer de l’argent pour ses détenteurs. Le problème, c’est que ces capitaux vont venir de pays très endettés, et cela pourrait créer des crises, notamment dans des pays émergents comme le Brésil ou l’Argentine avec les conséquences désastreuses pour leurs économies.
Si nous ne sommes pas encore dans des politiques de hausse des taux restrictives, il n'en demeure pas moins que l’on se dirige vers un ralentissement du cycle économique, avec ou sans hausse de taux, les marges de manœuvre des banques centrales étant désormais amoindries (suite à leur soutien massif en 2008) pour soutenir l’économie en cas de crise. Et ce d'autant plus que les niveaux globaux de dette sont supérieurs à ceux d’avant-crise. La crise économique a vu en effet l’endettement de nombreux États augmenter à vitesse grand V, de même que celui des ménages et du secteur privé. D’après le FMI, la dette mondiale a atteint un record de 164 000 milliards de dollars en 2016, cela représentant 225 % du PIB de la planète. Si les taux montent et qu’il n’y a pas de croissance pour compenser cela, on va droit dans le mur !
Le fait que les banques centrales coupent progressivement les vivres pourrait avoir un autre effet désastreux : un krach des marchés actions. Les politiques ultra-accommodantes ont eu pour conséquence de faire grimper les marchés financiers à des niveaux prodigieux et de ce fait délirants, les indices Dow Jones et S&P 500 * à la bourse de New-York battant record sur record depuis l’élection de Donald Trump. Privés de leur carburant, ils pourraient sérieusement dévisser … et la bulle spéculative, la plus phénoménale depuis 1929, imploser.
* Le S&P 500 est un indice boursier basé sur 500 grandes sociétés cotées sur les bourses américaines. Cet indice est possédé et géré par Standard & Poor's, l'une des trois principales sociétés de notation financière. Il couvre environ 80 % du marché boursier américain par sa capitalisation.
Autre avis de tempête sur l’économie mondiale, la guerre commerciale, la rhétorique protectionniste de Donald Trump ayant mis en position l'économie américaine en confrontation avec l’Union européenne et la Chine. Ces tensions commerciales peuvent impacter la croissance mondiale en ralentissant le commerce international. En effet, à partir du moment où sont imposés des droits de douane sur des produits, ceux-ci sont rendus plus chers et les échanges sont limités. Or le commerce international est un élément clef de la croissance économique partout dans le monde.
Et lorsque les deux premières économiques mondiales s’affrontent, les milliards de dollars d’augmentation des tarifs douaniers que s’imposent réciproquement les États-Unis et la Chine ont tout de la dangereuse escalade, renforcée par la montée de partis à la rhétorique anti-finance qui abhorrent les sauvetages dans le secteur financier, d'autant plus par des gouvernements quasi insolvables. Pourtant, les politiques mises en place pour accompagner le secteur financier dans la perspective d’une telle crise sont des politiques de responsabilité, visant à éviter la faillite un certain nombre d’entreprises et la ruine des citoyens. Elles démontrent que nous sommes bel et prisonniers de ce système financier déconnecté de la réalité et de ses maîtres artificiers concepteurs et ordonnateurs ...
Elle passe par l’excès de rationalité qui, se matérialisant dans l’utilisation du trading à haute fréquence ou " high-frequency trading " assis sur des programmes informatiques qui
fonctionnent avec des algorithmes très perfectionnés, frappe les marchés en permettant l’exécution de transactions financières à une vitesse hallucinante grâce à des algorithmes informatiques.
C'est ainsi que les grandes banques de Wall Street se sont fait une spécialité pour leur gestion d'actifs de recruter de " brillants " mathématiciens (au sens cognitif s'entend), souvent en
France, afin d’élaborer les équations les plus sophistiquées pour augmenter les rendements. Quand on est dans la logique mathématique pure et l’addition de décisions rationnellement justifiées au
niveau de l’augmentation des profits, on aboutit à une situation folle. Nul(le) alors ne s'étonnera que lorsqu’elles surviendront, la crise et la récession de demain se révéleront encore plus
sévères et prolongées que celles d’hier !